ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Amiodarone Rivopharm 100 mg - Changements - 20.06.2024
94 Changements de l'information professionelle Amiodarone Rivopharm 100 mg
  • -Principe actif: Amiodaroni hydrochloridum
  • -Excipients: Excip. pro compresso. Contient du lactose.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés à 100 mg et 200 mg.
  • -Indications/possibilités d'emploi
  • -Rivodarone® ne devrait être administré que lorsque d’autres traitements ont échoué (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Principes actifs
  • +Amiodaroni hydrochloridum
  • +Excipients
  • +lactosum monohydricum 25 mg (100 mg comprimés) resp. 50 mg (200 mg comprimés), maydis amylum, povidonum K90, silica colloidalis anhydrica, magnesii stearas, amylum pregelificatum
  • +
  • +Indications/Possibilités d'emploi
  • +Amiodarone Rivopharm ne devrait être administré que lorsque d’autres traitements ont échoué (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Trouble du rythme supra-ventriculaire
  • +Troubles du rythme supra-ventriculaire
  • -Compte tenu de ses propriétés pharmacologiques, Rivodarone® peut être administré:
  • +Compte tenu de ses propriétés pharmacologiques, Amiodarone Rivopharm peut être administré :
  • -Le but est d’atteindre rapidement la saturation tissulaire cardiaque nécessaire à l'activité thérapeutique, puis de la maintenir ce stock sans l'augmenter. D'où le traitement en deux temps:
  • -Traitement initial d'attaque: 600 mg par jour pendant 8 à 10 jours. Cette posologie pourra être portée à 800 mg, voire 1000 mg par jour; on sera guidé, pour déterminer la dose et la durée, par le résultat thérapeutique et les modifications à 'électrocardiogramme (PQ, intervalle QT).
  • +Le but est d’atteindre rapidement la saturation tissulaire cardiaque nécessaire à l'activité thérapeutique, puis de la maintenir à ce stock sans l'augmenter. D'où le traitement en deux temps:
  • +Traitement initial d'attaque
  • +600 mg par jour pendant 8 à 10 jours. Cette posologie pourra être portée à 800 mg, voire 1000 mg par jour; on sera guidé, pour déterminer la dose et la durée, par le résultat thérapeutique et les modifications à l'électrocardiogramme (PQ, intervalle QT).
  • -Traitement d'entretien: Rivodarone® peut être administrée soit tous les 2 jours, soit pendant 5 jours consécutifs suivis d'une pause de 2 jours. La posologie d'entretien peut varier de 100 mg à 400 mg par jour. Dans l'ensemble la dose devra être plus élevée en cas d'arythmies ventriculaires que dans les troubles du rythme supra-ventriculaires. Il est possible d'administrer Rivodarone® 1 jour sur 2 (la prise de 200 mg tous les 2 jours est proposée, lorsque la posologie est de 100 mg par jour en cas d'administration quotidienne). Les fenêtres thérapeutiques de 2 jours par semaine ont également été préconisées. Elles sont possibles grâce à la demi-vie prolongée du médicament qui assure le maintien de l'efficacité.
  • -Instructions spéciales pour le dosage
  • -Rivodarone® comprimé 100 mg peut être administré chez le sujet âgé chez l'enfant et l’adolescent pour le traitement des troubles du rythme mentionnés ci-dessous (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Traitement d'entretien
  • +Amiodarone Rivopharm peut être administré soit tous les 2 jours, soit pendant 5 jours consécutifs suivis d'une pause de 2 jours. La posologie d'entretien peut varier de 100 mg à 400 mg par jour. Dans l'ensemble la dose devra être plus élevée en cas d'arythmies ventriculaires que dans les troubles du rythme supra-ventriculaires. Il est possible d'administrer Amiodarone Rivopharm 1 jour sur 2 (la prise de 200 mg tous les 2 jours est proposée, lorsque la posologie est de 100 mg par jour en cas d'administration quotidienne). Les fenêtres thérapeutiques de 2 jours par semaine ont également été préconisées. Elles sont possibles grâce à la longue demi-vie du médicament qui assure le maintien de l'efficacité.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Amiodarone Rivopharm comprimé 100 mg peut être administré chez le sujet âgé chez l'enfant et l’adolescent pour le traitement des troubles du rythme mentionnés ci-dessous (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients âgés
  • +Enfants et adolescents
  • +
  • -Dans les études non contrôlées publiées les doses efficaces chez l’enfant étaient:
  • +Dans les études non contrôlées publiées les doses efficaces chez l’enfant étaient :
  • -Traitement d’entretien: la dose efficace minimale doit être utilisée; en fonction de la réponse individuelle, elle peut se situer entre 5 et 10 mg/kg/jour (ou 250 mg/m²/jour si exprimé par m²).
  • +Traitement d’entretien : la dose efficace minimale doit être utilisée; en fonction de la réponse individuelle, elle peut se situer entre 5 et 10 mg/kg/jour (ou 250 mg/m²/jour si exprimé par m²).
  • -Thérapie combinée avec des médicaments qui peuvent provoquer des «torsades de pointes» (voir également «Interactions»).
  • +Thérapie combinée avec des médicaments qui peuvent provoquer des «torsades de pointes» (voir «Interactions»).
  • -En raison de son potentiel d'effets secondaires, Rivodarone® ne devrait être administrée que lorsque d'autres traitements ont échoué.
  • +En raison de son potentiel d'effets secondaires, Amiodarone Rivopharm ne devrait être administré que lorsque d'autres traitements ont échoué.
  • -Chez les patients avec antécédents thyroïdiens personnels ou familiaux le traitement, il s'impose, doit être administré avec prudence, c'est-à-dire à la posologie minimale active et sous surveillance stricte clinique et analyses médicales.
  • +Chez les patients avec antécédents thyroïdiens personnels ou familiaux le traitement, s’il s'impose, doit être administré avec prudence, c'est-à-dire à la posologie minimale active et sous stricte surveillance clinique et analyses médicales.
  • -Sous Rivodarone, l’électrocardiogramme est modifié. Cette modification «cordaronique» consiste en un allongement de QT traduisant l’allongement de la repolarisation, avec éventuellement l’apparition d’une onde U tout comme une prolongation et déformation de l’onde T. Un allongement excessif de QT augmente le risque d’apparition de torsades de pointes.
  • +Sous Amiodarone Rivopharm, l’électrocardiogramme est modifié. Cette modification «cordaronique» consiste en un allongement de QT traduisant l’allongement de la repolarisation, avec éventuellement l’apparition d’une onde U tout comme une prolongation et déformation de l’onde T. Un allongement excessif de QT augmente le risque d’apparition de torsades de pointes.
  • -Le traitement devrait être interrompu en cas d’apparition d’un bloc AV de deuxième ou troisième degré, d’un bloc sino-auriculaire ou d’un bloc bifasciculaire chez un patient non appareillé.
  • -Comme les autres antiarythmiques, l’amiodarone peut aggraver des arythmies existantes ou causer de nouvelles arythmies (effet proarythmogène) parfois d’issue fatale. Il est important mais difficile de déterminer si l’effet proarythmique est provoqué par le manque d’efficacité de l’amiodarone ou si il s’agit d’une péjoration des conditions cardiaques (voir «Effets Indésirables»).
  • -L’effet proarythmogène de l’amiodarone présente une incidence d’environ 3–5% et survient particulièrement lors de certaines associations médicamenteuses ou de troubles électrolytiques (voir «Effets indésirables» et «Interactions»).
  • +Le traitement devrait être interrompu en cas d’apparition d’un bloc AV de deuxième ou troisième degré, d’un bloc sino-auriculaire ou d’un bloc bi fasciculaire chez un patient non appareillé.
  • +Comme les autres antiarythmiques, l’amiodarone peut aggraver des arythmies existantes ou causer de nouvelles arythmies (effet pro-arythmogène) parfois d’issue fatale. Il est important mais difficile de déterminer si l’effet pro arythmique est provoqué par le manque d’efficacité de l’amiodarone ou sil s’agit d’une péjoration des conditions cardiaques (voir «Effets Indésirables»).
  • +L’effet pro-arythmogène de l’amiodarone présente une incidence d’environ 3–5% et survient particulièrement dans un contexte de facteurs allongeant QT tels que lors de certaines associations médicamenteuses ou de troubles électrolytiques (voir «Effets indésirables» et «Interactions»). La co-administration d’amiodarone avec des médicaments connus pour prolonger l’intervalle QT ou pour inhiber le CYP3A4 doit être basée sur une évaluation attentive des risques potentiels et des bénéfices pour chaque patient sachant que le risque de torsades de pointes peut augmenter. Les patients doivent être surveillés pour un allongement de QT. Malgré un allongement de l’intervalle QT, l’amiodarone montre une faible activité torsadogénique.
  • +Bradycardie sévère et troubles de la conduction
  • +Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction, ayant entraîné une mise en jeu du pronostic vital, ont été observés lors de la co-administration d'amiodarone avec sofosbuvir en association à des antiviraux à action directe (AAD), tels que daclatasvir, siméprévir ou lédipasvir, pour le traitement du virus de l’hépatite C (VHC).
  • +Par conséquent, une co-administration de ces médicaments contre l’hépatite C avec l’amiodarone n’est pas recommandée et est à éviter autant que possible (voir «Indications/possibilité d’emploi» et «Mise en garde et précautions»).
  • +Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée absolument nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par sofosbuvir en association à des ADD. Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant au moins 48 heures en milieu hospitalier adapté après l’initiation du traitement concomitant avec sofosbuvir. La poursuite de la surveillance doit être décidée individuellement en accord avec le cardiologue.
  • +Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par sofosbuvir en association à des ADD.
  • +Tous les patients traités avec ces médicaments contre le virus de l’hépatite C et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.
  • -Une hyperthyroïdie peut apparaître durant le traitement à l’amiodarone, et jusqu’à quelques mois après l‘arrêt du traitement. Le médecin doit être systématiquement alerté devant des signes d’appel souvent discrets tels que perte de poids, apparition d’arythmie, d’angor, d’insuffisance cardiaque.
  • +Une hyperthyroïdie peut apparaître durant le traitement par l’amiodarone, et jusqu’à quelques mois après l‘arrêt du traitement. Le médecin doit être systématiquement alerté devant des signes d’appel souvent discrets tels que perte de poids, apparition d’arythmie, angor, insuffisance cardiaque.
  • +Dysfonction primaire du greffon après transplantation cardiaque
  • +Des études rétrospectives ont démontré que l'utilisation d'amiodarone avant une transplantation cardiaque augmente le risque de dysfonction primaire du greffon chez le patient transplanté. Une dysfonction primaire du greffon cardiaque (défaillance ventriculaire gauche, droite ou biventriculaire) est une complication potentiellement mortelle survenant pendant les premières 24 heures après la transplantation cardiaque et pour laquelle aucune cause secondaire apparente n'existe (voir « Effets indésirables »). Une dysfonction primaire du greffon cardiaque sévère peut être irréversible.
  • +Un traitement antiarythmique alternatif chez les patients qui sont inscrits sur une liste d'attente d'une greffe cardiaque doit être pris en considération le plus tôt possible avant la transplantation cardiaque.
  • -En cas de suspicion d’induction par l’amiodarone de pneumopathie due à l’hypersensibilité, le traitement par Rivodarone® doit être interrompu et la possibilité d’une corticothérapie doit être évaluée.
  • -Troubles hépato-biliaires: (voir «Effets indésirables»)
  • +En cas de suspicion d’induction par l’amiodarone de pneumopathie due à l’hypersensibilité, le traitement par Amiodarone Rivopharm doit être interrompu et la possibilité d’une corticothérapie doit être évaluée.
  • +Troubles hépato-biliaires : (voir «Effets indésirables»)
  • -Le tableau clinique et biologique d’hépatopathies chroniques peut être discret (hépatomégalie, augmentation des transaminases jusqu’à 5 fois la normale); il est donc recommandé de surveiller régulièrement la fonction hépatique au cours du traitement. Une hypertransaminasémie, même modérée, survenant après un traitement de plus de 6 mois, doit faire évoquer le diagnostic. Les troubles cliniques et biologiques sont réversibles après arrêt du traitement; des cas d’évolution fatale ont néanmoins été rapportés.
  • -Troubles neuromusculaires: (voir «Effets indésirables»)
  • +Le tableau clinique et biologique d’hépatopathies chroniques peut être discret (hépatomégalie, augmentation des transaminases jusqu’à 5 fois la normale); il est donc recommandé de surveiller régulièrement la fonction hépatique au cours du traitement. Une hypertransaminasémie, même modérée, survenant après un traitement de plus de 6 mois, doit faire évoquer le diagnostic. Les troubles cliniques et biologiques sont réversibles après arrêt du traitement ; des cas d’évolution fatale ont néanmoins été rapportés.
  • +Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés : (voir «Effets indésirables»)
  • +Des réactions cutanées sévères potentiellement létales tels le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET/syndrome de Lyell) peuvent être provoquées par l’amiodarone. En cas d’apparition de signes ou symptômes de SJS, NET (par exemple éruption cutanée progressive accompagnée de lésions vésiculaires ou muqueuses) le traitement par Amiodarone Rivopharm doit être arrêté immédiatement.
  • +Troubles neuromusculaires : (voir «Effets indésirables»)
  • -Troubles oculaires: (voir «Effets indésirables»).
  • -Lors du traitement par Rivodarone®, il est conseillé d’effectuer régulièrement des examens ophtalmologiques incluant une fondoscopie et un examen à la lampe à fente.
  • +Troubles oculaires : (voir «Effets indésirables»).
  • +Lors du traitement par Amiodarone Rivopharm, il est conseillé d’effectuer régulièrement des examens ophtalmologiques incluant une fondoscopie et un examen à la lampe à fente.
  • -Remarques: Une fois réalisée l'imprégnation tissulaire et obtenu le résultat thérapeutique escompté, il est recommandé de poursuivre le traitement d'entretien à la dose minimum efficace. L'expérience a montré que des doses d'entretien supérieures peuvent s'accompagner d'une fréquence accrue d'effets secondaires sévères.
  • -Monitoring: voir «Mises en garde» et «Effets indésirables».
  • -Il est recommandé avant de débuter le traitement de faire un ECG ainsi que des dosages du potassium sérique, des taux hépato-biliaires, thyroidiens, de la fonction pulmonaire, ainsi qu’une radiographie du thorax.
  • -Un contrôle régulier et à intervalles réguliers du taux des transaminases (voir «Mises en garde») est recommandé au cours du traitement.
  • -Des examens de contrôle cardiologiques doivent être réalisés à intervalles réguliers pendant le traitement. Un allongement de l’intervalle QT est observé chez quasiment tous les patients. Ceci est du aux propriétés pharmacologiques du médicament.
  • -Si certains paramètres électrocardiographiques se détériorent, tels qu’une augmentation anormale des intervalles PR ou PQ et QRS ou une augmentation des dysfonctionnements du rythme cardiaque, il convient de réévaluer le traitement et des ajustements peuvent être nécessaires.
  • +Remarques : Une fois réalisée l'imprégnation tissulaire et obtenu le résultat thérapeutique escompté, il est recommandé de poursuivre le traitement d'entretien à la dose minimum efficace. L'expérience a montré que des doses d'entretien supérieures peuvent s'accompagner d'une fréquence accrue d'effets secondaires sévères.
  • +Monitoring : voir «Mises en garde» et «Effets indésirables».
  • +Il est recommandé avant de débuter le traitement de faire un ECG ainsi que des dosages du potassium sérique, des taux hépato-biliaires, thyroïdiens, de la fonction pulmonaire, ainsi qu’une radiographie du thorax.
  • +Un contrôle régulier et à intervalles réguliers du taux des transaminases (voir «Mises en garde et précautions») est recommandé au cours du traitement.
  • +Des examens de contrôle cardiologiques doivent être réalisés à intervalles réguliers pendant le traitement. Un allongement de l’intervalle QT est observé chez quasiment tous les patients. Ceci est dû aux propriétés pharmacologiques du médicament.
  • +Si certains paramètres électro cardiographiques se détériorent, tels qu’une augmentation anormale des intervalles PR ou PQ et QRS ou une augmentation des dysfonctionnements du rythme cardiaque, il convient de réévaluer le traitement et des ajustements peuvent être nécessaires.
  • +Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
  • +Interaction pharmacodynamique
  • +Médicaments induisant des torsades de pointes ou allongeant QT
  • +Médicaments induisant des torsades de pointes
  • +
  • -Psychotropes: halopéridol, thioridazine, quétiapine, rispéridone, sulpirid.
  • +Psychotropes: halopéridol, thioridazine, quétiapine, rispéridone, sulpiride.
  • -Antibiotiques inhibiteurs de la gyrase: evofloxacine, moxifloxacine, fluoroquinolones en général.
  • +Antibiotiques inhibiteurs de la gyrase: levofloxacine, moxifloxacine.
  • -Antinauséeux: dompéridone, ondansétron.
  • +Anti nauséeux: dompéridone, ondansétron.
  • +Médicaments allongeant QT
  • +La co-administration d’amiodarone avec des médicaments connus pour prolonger l’intervalle QT doit être basée sur une évaluation attentive des risques potentiels et les bénéfices pour chaque patient sachant que le risque de torsades de pointes peut augmenter. Les patients doivent être surveillés pour un allongement de QT (voir «Mises en gardes et précautions»).
  • +Les fluoroquinolones doivent être évitées chez les patients traités par l’amiodarone.
  • +Médicaments diminuant la fréquence cardiaque ou causant une automaticité ou des troubles de la conduction
  • +
  • -Médicaments associés à une hypokaliémie: diurétiques, laxatifs, amphotéricine B, glucocorticoïdes, tétracosactides. Il est nécessaire de prévenir l'hypokaliémie; si besoin, de la corriger et de surveiller lintervalle QT.
  • -En cas de torsades de pointes, aucun anti-arythmique ne devrait être administré (une stimulation électriquesystolique devrait être initiée, du magnésium i.v. peut être administré).
  • -Anticoagulants oraux
  • -L'amiodarone accroît le taux plasmatique des anticoagulants oraux par inhibition du cytochrome P450 2C9. L’association d’anticoagulants oraux et d’amiodarone peut augmenter l’effet anticoagulant et ainsi augmenter le risque de saignements. Cette association nécessite un contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et une adaptation de la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par Rivodarone® et après son arrêt.
  • +Médicaments pouvant induire une hypokaliémie
  • +Médicaments associés à une hypokaliémie: diurétiques, laxatifs, amphotéricine B, glucocorticoïdes, tetracosactides. Il est nécessaire de prévenir l'hypokaliémie; si besoin, de la corriger et de surveiller l'intervalle QT.
  • +En cas de torsades de pointes, aucun antiarythmique ne devrait être administré (une stimulation électrosystolique devrait être initiée, du magnésium i.v. peut être administré).
  • +Anesthésie générale (voir «Mises en garde et précautions»)
  • +Des complications potentiellement sévères ont été rapportées lors de l'association aux anesthésiques généraux: bradycardie résistant à l'atropine, hypotension, troubles de la conduction, baisse du débit cardiaque.
  • +Quelques cas de complications respiratoires sévères, avec issue parfois létale, ont été observés le plus souvent dans les suites immédiates d'intervention chirurgicale (syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte), une interaction avec une concentration élevée en oxygène a été évoquée. En cas d'intervention prévenir l'anesthésiste.
  • +Effet de l’amiodarone sur d’autres médicaments
  • +L’amiodarone et/ou son métabolite; le desethylamiodarone, inhibe(nt) le CYP1A1, CYP1A2, CYP 3A4, CYP 2C9, CYP 2D6 et le Pglycoprotein et peuvent augmenter l’exposition à leurs substrats.
  • +De part le long temps de demi-vie de l’amiodarone, les interactions peuvent être observées pendant plusieurs mois après l’arrêt de l’amiodarone.
  • +Substrat du PgP
  • +L’amiodarone est un inhibiteur du P-gp. Une co-admnistration avec des substrats du P-gp devrait entraîner une augmentation à leur exposition.
  • +Dabigatran
  • +Des précautions doivent être prises lorsque l’amiodarone est co-administré avec le dagibatran en raison du risque de saignement. Il peut s’avérer nécessaire d’ajuster le dosage du dabigatran selon son label.
  • +Une interaction entre l’amiodarone et les autres substrats du P-gp doit également être prise en considération (par ex.: talindolol, doxorubicine, fexofénadine).
  • +Substrats du CYP 2C9
  • +L'amiodarone accroît le taux plasmatique des substrats du CYP 2C9 tels que les anticoagulants oraux ou la phénytoïne par inhibition du cytochrome P450 2C9.
  • +Anticoagulants oraux
  • +L'amiodarone accroît le taux plasmatique des anticoagulants oraux par inhibition du cytochrome P450 2C9. L’association d’anticoagulants oraux et d’amiodarone peut augmenter l’effet anticoagulant et ainsi augmenter le risque de saignements. Cette association nécessite un contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et une adaptation de la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par Amiodarone Rivopharm et après son arrêt.
  • -Anesthésie générale (voir «Mises en garde et précautions»)
  • -Des complications potentiellement sévères ont été rapportées lors de l'association aux anesthésiques généraux: bradycardie résistant à l'atropine, hypotension, troubles de la conduction, baisse du débit cardiaque.
  • -Quelques cas de complications respiratoires sévères, avec issue parfois létale, ont été observés le plus souvent dans les suites immédiates d'intervention chirurgicale (syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte), une interaction avec une concentration élevée en oxygène a été évoquée. En cas d'intervention prévenir l'anesthésiste.
  • +Substrats du CYP 2D6
  • -Substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4
  • +Substrat du CYP P450 3A4
  • -Fentanyl: En association avec l’amiodarone, l’effet pharmacologique du Fentanyl peut augmenter ainsi que le risque de toxicité.
  • +Fentanyl
  • +En association avec l’amiodarone, l’effet pharmacologique du Fentanyl peut augmenter ainsi que le risque de toxicité.
  • -Le risque de toxicité musculaire est augmenté par l’administration concomitante avec l’amiodarone de statines métabolisées par CYP 3A4 telles que la simavastatine, l’atorvastatine et la lovastatine.
  • +Le risque de toxicité musculaire (par ex. rhabdomyolyse) est augmenté par l’administration concomitante avec l’amiodarone de statines métabolisées par CYP 3A4 telles que la simvastatine, l’atorvastatine et la lovastatine.
  • -Autres substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4: lidocaine, tacrolismus, sildenafil, midazolam, triazolam, dihydroergotamine, ergotamine (risque augmenté de toxicité musculaire).
  • +Autres substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4
  • +Lidocaine, tacrolismus, sildenafil, midazolam, triazolam, dihydroergotamine, ergotamine (risque augmenté de toxicité musculaire), colchicine.
  • +Effets d’autres médicaments sur l’amiodarone
  • +Les inhibiteurs du CYP 3A4 et CYP 2C9 peuvent avoir un potentiel dans l’inhibition du métabolisme de l’amiodarone et ainsi augmenter son exposition avec risque accru de prolongation du QT et de survenue de torsades de pointes.
  • +Il est recommandé d’éviter les inhibiteurs du CYP 3A4 (ex; jus de pamplemousse et certains médicaments, notamment la clarithromycine) durant un traitement avec l’amiodarone (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Le jus de pamplemousse influence le métabolisme de l' amiodarone et en particulier la formation du métabolite actif, le Ndéséthylamiodarone (N-DEA).
  • +Le jus de pamplemousse influence le métabolisme de l'amiodarone et en particulier la formation du métabolite actif, le Ndéséthylamiodarone (N-DEA).
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Rivodarone® ne devrait pas être employé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +Interactions d’autres médicaments avec l’amiodarone
  • +L’utilisation concomitante de l’amiodarone avec sofosbuvir en association à des antiviraux à action directe (tels que daclatasvir, siméprévir ou lédipasvir) n’est pas recommandée et est à éviter autant que possible, car cette association peut induire une bradycardie symptomatique sévère. Le mécanisme n’est pas établi.
  • +Si une telle co-administration est jugée nécessaire, il est recommandé de réaliser une surveillance étroite de la fonction cardiaque du patient (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Grossesse,Allaitement
  • +Grossesse
  • +Amiodarone Rivopharm ne devrait pas être employé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +Allaitement
  • +
  • -Ils sont classés par organe et par groupe de fréquence en utilisant la convention suivante: très fréquent: >10%; fréquent (>1/100, <1/10); occasionnel (>1/1000, <1/100): rare (>1/10’000, <1/1000); très rare (<1/10’000).
  • +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
  • +«très fréquents» (≥1/10),;
  • +«fréquent (>1/100 à <1/10);
  • +«occasionnel (>1/1000 à <1/100):
  • +«rare (>1/10000 à <1/1000);
  • +«très rare (<1/10’000);
  • +«Fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
  • -Très rare: anémie hémolytique, aplasie médullaire, thrombocytopénie, neutropénie et pancytopénie.
  • -Troubles du système immunitaire
  • -Très rare: angiodème et choc anaphylactique, atteinte rénale avec élévation modérée de la créatinine.
  • -Troubles endocriniens (voir «Mises en garde et précautions»)
  • -Fréquent: hypothyroïdies, hyperthyroïdies d’évolution parfois fatale.
  • -Très rare: syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) avec hyponatrémie.
  • -Troubles neurologiques
  • -Fréquent: tremblements de type extrapyramidal, cauchemars, troubles du sommeil.
  • -Occasionnel: neuropathies périphériques et/ou myopathies, dans la plupart des cas d’évolution réversible après arrêt du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Très rare: ataxie de type cérébelleux, d’hypertension intracrânienne (pseudotumor cerebri) bénigne, céphalées.
  • -Troubles oculaires
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Très rares: anémie hémolytique, aplasie médullaire, thrombocytopénie,pancytopénie.
  • +Fréquence inconnue: neutropénie, agranulocytose.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Très rares: angiodème et choc anaphylactique, atteinte rénale avec élévation modérée de la créatinine.
  • +Affections endocriniennes (voir «Mises en garde et précautions»)
  • +Fréquents: hypothyroïdies, hyperthyroïdies d’évolution parfois fatale.
  • +Très rares: syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) avec hyponatrémie.
  • +Affections du métabolisme et de la nutrition
  • +Fréquence inconnue: diminution de l’appétit.
  • +Affections psychiatriques
  • +Fréquence inconnue: confusion, délire, hallucination.
  • +Affections du système nerveux
  • +Fréquents: tremblements de type extrapyramidal, cauchemars, troubles du sommeil.
  • +Occasionnels: neuropathies périphériques et/ou myopathies, dans la plupart des cas d’évolution réversible après arrêt du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Très rares: ataxie de type cérébelleux, d’hypertension intracrânienne (pseudotumor cerebri) bénigne, céphalées.
  • +Fréquence inconnue: parkinsonisme, parosmie.
  • +Affections oculaires
  • -Très fréquent: Les micro-dépôts cornéens se forment pratiquement sans exception si la concentration tissulaire du médicament est suffisante. Habituellement localisés à l'aire sous-pupillaire et asymptomatiques, ils ne contre-indiquent en rien la poursuite du traitement, ils peuvent s'accompagner de perception de halos colorés en lumière éblouissante ou de sensation de brouillard. Constitués de dépôts Iipidiques complexes, les micro-dépôts cornéens sont réversibles suivant l’arrêt du traitement.
  • -Rare: La neuropathie/névrite optique évoluant parfois vers la cécité bilatérale (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Très fréquents: les micro-dépôts cornéens se forment pratiquement sans exception si la concentration tissulaire du médicament est suffisante. Habituellement localisés à l'aire sous-pupillaire et asymptomatiques, ils ne contre-indiquent en rien la poursuite du traitement, ils peuvent s'accompagner de perception de halos colorés en lumière éblouissante ou de sensation de brouillard. Constitués de dépôts Iipidiques complexes, les micro-dépôts cornéens sont réversibles suivant l’arrêt du traitement.
  • +Rares: la neuropathie/névrite optique évoluant parfois vers la cécité bilatérale (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Troubles cardiaques
  • -Fréquent: bradycardie gaquesuellement établie.t établie. déc
  • -Comme les autres antiarytmiques, l’amiodarone peut aggraver des arythmies existantes ou causer de nouvelles arythmies (effet proarythmogène) parfois d’issue fatale (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • -L’effet proarythmogène de l’amiodarone présente une incidence d’environ 3–5% et survient particulièrement lors de certaines associations médicamenteuses ou de troubles électrolytiques (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Occasionnel: troubles de la conduction (bloc sino-auriculaire, blocs auriculo-ventriculaires de différents degrés), bradycardie généralement modérée.
  • -Très rare: Dans certains cas, notamment chez les sujets âgés et les patients présentant une dysfonction du noeud sinusal, une bradycardie marquée, plus exceptionnellement un arrêt sinusal.
  • +Affections cardiaques
  • +Fréquents: bradycardie généralement modérée, dose-dépendante.
  • +Comme les autres antiarytmiques, l’amiodarone peut aggraver des arythmies existantes ou causer de nouvelles arythmies (effet pro-arythmogène) parfois d’issue fatale (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +L’effet pro-arythmogène de l’amiodarone présente une incidence d’environ 3–5% et survient particulièrement lors de certaines associations médicamenteuses ou de troubles électrolytiques (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Occasionnels: troubles de la conduction (bloc sino-auriculaire, blocs auriculo-ventriculaires de différents degrés), bradycardie généralement modérée.
  • +Très rares: dans certains cas, notamment chez les sujets âgés et les patients présentant une dysfonction du noeud sinusal, une bradycardie marquée, plus exceptionnellement un arrêt sinusal.
  • -Troubles vasculaires
  • -Très rare: vascularite.
  • -Organes respiratoires (troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux)
  • +Affections vasculaires
  • +Très rares: vascularite.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Fréquent: Des cas de toxicité pulmonaire parfois d’issue létale, tels que pneumopathie d'hypersensibilité/alvéolite allergique, une pneumopathie alvéolaire/interstitielle ou une alvéolite fibrosante ont été signalés. De rares cas de pneumopathie organisée avec bronchiolite oblitérante (BOOP) sont actuellement rapportés essentiellement après administration orale d’amiodarone.
  • -Dans de rares cas, un asthme bronchique, chez des patients prédisposés ou non, peut se manifester sous amiodarone.
  • +Fréquents: des cas de toxicité pulmonaire parfois d’issue létale, tels que pneumopathie d'hypersensibilité/alvéolite allergique, une pneumopathie alvéolaire/interstitielle ou une fibrose pulmonaire ont été signalés. De rares cas de pneumopathie organisée avec bronchiolite oblitérante (BOOP) sont actuellement rapportés essentiellement après administration orale d’amiodarone.
  • +Rares : un asthme bronchique, chez des patients prédisposés ou non, peut se manifester sous amiodarone. Un bronchospasme chez des patients souffrant d'insuffisance respiratoire, notamment chez les asthmatiques, a été observé.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Très fréquent: troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements) ainsi que troubles du goût (goût métallique) habituellement contemporains du traitement d'attaque et disparaissant avec la réduction de posologie.
  • -Très rare: pancréatite lors d’administration orale.
  • -Troubles hépato-biliaires (voir «Mises en garde et précautions»)
  • -Très fréquent: Des élévations des transaminases, isolées et généralement modérées (1,5 à 3 fois la normale), ont été rapportées dans 4 à 9% des cas lors de dosages modérés et dans 10 à 20% des cas lors de dosages plus élevés en début de traitement; elles peuvent revenir à la normale après réduction posologique, voir spontanément.
  • -Fréquent: quelques cas d’hépatopathies aiguës, d’évolution parfois fatale et pouvant se traduire par une élévation des transaminases et/ou un ictère ont également été rapportés; un tel tableau impose l'arrêt du traitement.
  • -Très rare: On a également rapporté la survenue d'hépatopathies chroniques (profil histologique d'une hépatite pseudoalcoolique, cirrhose). Une hypertransaminasémie, même modérée, survenant après un traitement de plus de 6 mois, doit faire évoquer le diagnostic. Des cas d'évolution fatale ont néanmoins été rapportés.
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • -Très fréquent: Photosensibilisation (10%), en général bénigne comme le coup de soleil (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Fréquent: Pigmentation ardoisée des parties découvertes de la peau, d'évolution lentement régressive après arrêt du traitement.
  • -Rare: alopécies.
  • -Très rare: Ont été observés: des cas d’érythème lors de radiothérapie, des rash cutanés, généralement peu spécifiques et de l’urticaire. Ont aussi été rapportés de façon isolée: dermatite exfoliative, érythème multiforme, syndrome de Steven-Johnson.
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Très rare: lors d’administration orale, myopathie.
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • -Très rare: épididymite, impuissance.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Très fréquents: troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements) ainsi que troubles du goût (goût métallique) habituellement contemporains du traitement d'attaque et disparaissant avec la réduction de posologie.
  • +Très rares: pancréatite, pancréatite aiguë.
  • +Fréquence inconnue: sécheresse buccale, constipation.
  • +Affections hépato-biliaires (voir «Mises en garde et précautions»)
  • +Très fréquents: des élévations des transaminases, isolées et généralement modérées (1,5 à 3 fois la normale), ont été rapportées dans 4 à 9% des cas lors de dosages modérés et dans 10 à 20% des cas lors de dosages plus élevés en début de traitement; elles peuvent revenir à la normale après réduction posologique, voir spontanément.
  • +Fréquents: quelques cas d’hépatopathies aiguës, d’évolution parfois fatale et pouvant se traduire par une élévation des transaminases et/ou un ictère ont également été rapportés; un tel tableau impose l'arrêt du traitement.
  • +Très rares: on a également rapporté la survenue d'hépatopathies chroniques (profil histologique d'une hépatite pseudo alcoolique, cirrhose). Une hypertransaminasémie, même modérée, survenant après un traitement de plus de 6 mois, doit faire évoquer le diagnostic. Des cas d'évolution fatale ont néanmoins été rapportés.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutanés
  • +Très fréquents: photosensibilisation (10%), en général bénigne comme le coup de soleil (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Fréquents: pigmentation ardoisée des parties découvertes de la peau, d'évolution lentement régressive après arrêt du traitement.
  • +Rares: alopécies.
  • +Très rares: ont été observés: des cas d’érythème lors de radiothérapie, des rash cutanés, généralement peu spécifiques et de l’urticaire. Ont aussi été rapportés de façon isolée: dermatite exfoliative, érythème multiforme.
  • +Fréquence inconnue: eczéma, réactions cutanées sévères potentiellement létales, y compris syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et nécrolyse épidermique toxique (NET), dermatose bulleuse, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms: DRESS).
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • +Très rares: lors d’administration orale, myopathie.
  • +Fréquence inconnue: syndrome de type lupus.
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • +Très rares: épididymite, impuissance.
  • +Fréquence inconnue: diminution de la libido.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Fréquence inconnue: granulome incluant granulome de la moelle osseuse.
  • +
  • -Très rare: élévation de la créatinémie.
  • +Très rares: élévation de la créatinémie.
  • +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
  • +Fréquence inconnue: dysfonction primaire du greffon après transplantation cardiaque, associé à un risque de morbidité et de mortalité péri-opératoire important (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Pour le moment, il y a peu de connaissances sur les effets d’un surdosage aigu en Rivodarone®.
  • -Les symptômes se limitent habituellement à une bradycardie sinusale, de désordres sinoatriaux et nodaux de la conduction tout comme des tachycardies s’arrêtant spontanément.
  • -Des cas de torsades de pointes, de dysfonctionnement gastro-intestinal et hépatique ont été rapportés. La bradycardie induite par Rivodarone® est résistante à l’atropine. Un stimulateur provisoire peut donc être nécessaire.
  • +Signes et symptômes
  • +Pour le moment, il y a peu de connaissances sur les effets d’un surdosage aigu en Amiodarone Rivopharm.
  • +Les symptômes se limitent habituellement à une bradycardie sinusale, de désordres sino atriaux et nodaux de la conduction tout comme des tachycardies s’arrêtant spontanément.
  • +Des cas de torsades de pointes, de dysfonctionnement gastro-intestinal et hépatique ont été rapportés. La bradycardie induite par Amiodarone Rivopharm est résistante à l’atropine. Un stimulateur provisoire peut donc être nécessaire.
  • +Traitement
  • +
  • -Code ATC: C01BD01
  • +Code ATC
  • +C01BD01
  • +Mécanisme d’action
  • +
  • -Propriétés antiangineuses
  • +Propriétés anti angineuses
  • -Une méta-analyse de 13 études contrôlées chez 6553 patients à haut risque (fraction d’éjection ventriculaire de moins de 40% et/ou arythmie ventriculaire) après infarctus du myocarde ou avec une insuffisance cardiaque a montré un effet significatif de Rivodarone® sur la mortalité par mort subite (réduction de 29%). La mortalité totale a été réduite de 13% (à la limite significative lors d’utilisation de la méthode d’analyse fixedeffects mais non significative lors de l’utilisation de la méthode conservative randomeffects).
  • +Une méta-analyse de 13 études contrôlées chez 6553 patients à haut risque (fraction d’éjection ventriculaire de moins de 40% et/ou arythmie ventriculaire) après infarctus du myocarde ou avec une insuffisance cardiaque a montré un effet significatif de Amiodarone Rivopharm sur la mortalité par mort subite (réduction de 29%). La mortalité totale a été réduite de 13% (à la limite significative lors d’utilisation de la méthode d’analyse fixed-effects mais non significative lors de l’utilisation de la méthode conservative randomeffects).
  • -L' amiodarone est métabolisée au niveau du foie par le biais du Cytochrome P 450 et plus particulièrement le CYP 3A4.
  • -Il y a formation d'un métabolite actif, la Ndéséthylamiodarone.
  • +L'amiodarone est métabolisée au niveau du foie par le biais du cytochrome P 450 et plus particulièrement le CYP 3A4.
  • +L’amiodarone est principalement métabolisé par le CYP 3A4 mais également par le CYP 2C8.
  • +Il y a formation d'un métabolite actif, la Ndéséthylamiodarone.L’amiodarone et son métabolite, la Ndéséthylamiodarone, présentent un potentiel in vitro d’inhibition du CYP1A1, CYP1A2, CYP 2C9, CYP 2C19, CYP 2D6, CYP 3A4, CYP 2A6, CYP 2B6 et 2C8.
  • +L’amiodarone et la Ndéséthylamiodarone présentent aussi un potentiel d’inhibition sur certains transporteurs tels que le P-gp et le transporteur de cations organiques (OCT2) (Une étude montre une augmentation de 1.1% de la concentration de la créatinine (substrat de l’OCT2)).
  • +In vivo, des données décrivent des interactions entre l’amiodarone et le CYP 3A4, CYP 2C9, CYP 2D6, les substrats du P-gp et l’OCT2.
  • -L'élimination urinaire du produit étant négligeable, on autorise l'utilisation du produit aux posologies usuelles chez l'insuffisant rénal.
  • +L'élimination rénale du produit étant négligeable, on autorise l'utilisation du produit aux posologies usuelles chez l'insuffisant rénal.
  • -Il n’y a pas de données précliniques disponibles.
  • +Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, l'amiodarone a induit une augmentation des tumeurs de cellules folliculaires thyroïdiennes (adénomes et/ou des carcinomes) chez les deux sexes à des expositions cliniques pertinentes. Les données de mutagénicité étant négatives, un mécanisme épigénétique plutôt que génotoxique pour ce type d'induction de tumeurs est proposé. Chez la souris, aucun carcinome n'a été observé, mais une hyperplasie des cellules folliculaires thyroïdiennes dose-dépendante a été observée. Ces effets sur la thyroïde chez le rat et la souris sont probablement dus aux effets de l'amiodarone sur la synthèse et/ou la sécrétion d’hormones thyroïdiennes.
  • -Sous Rivodarone® l'électrocardiogramme est modifié. Cette modification «cordaronique» consiste en un allongement de l‘intervalle QT traduisant l'allongement de la repolarisation, et éventuellement dans l'apparition d'une onde U; c'est un signe d'imprégnation thérapeutique et non de toxicité.
  • -Remarques concernant le stockage
  • +Sous Amiodarone Rivopharm l'électrocardiogramme est modifié. Cette modification «cordaronique» consiste en un allongement de l‘intervalle QT traduisant l'allongement de la repolarisation, et éventuellement dans l'apparition d'une onde U; c'est un signe d'imprégnation thérapeutique et non de toxicité.
  • +Stabilité
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • -Ce médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
  • -Rivodarone® comprimés 100 mg: 60 [B]
  • -Rivodarone® comprimés 200 mg: 20 [B]
  • -Rivodarone® comprimés 200 mg: 60 [B]
  • +Amiodarone Rivopharm comprimés à 100 mg (avec sillon de sécabilité, sécables): 60 [B]
  • +Amiodarone Rivopharm comprimés à 200 mg (avec sillon de sécabilité, sécables): 20 et 60 [B]
  • -Rivopharm SA, 6928 Manno
  • +Rivopharm SA, 6928 Manno
  • -Mai 2011.
  • +Octobre 2019.
2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home