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Accueil - Information professionnelle sur Distickstoffoxid medizinal Linde - Changements - 27.10.2023
62 Changements de l'information professionelle Distickstoffoxid medizinal Linde
  • -Protoxyde d’azote (N₂O) Ph. Eur. 100 % (gaz liquéfié sous une pression de 44 bars à 15 °C)
  • +Protoxyde d’azote
  • -aucun
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Gaz médicinal, liquéfié
  • -À 15 °C, chaque bouteille contient 90 % de liquide et 10 % de gaz (par rapport au volume).
  • +Néant
  • +
  • -Indications thérapeutiques
  • -• comme anesthésiant en association avec un autre anesthésiant administré par intraveineuse ou par inhalation,
  • -• comme analgésique/sédatif dans toutes les situations requérant une analgésie/sédation caractérisée par un temps de latence court et une diminution rapide des effets.
  • +• comme anesthésique, en association avec tout autre anesthésique administré par voie intraveineuse ou par inhalation,
  • +• comme analgésique / sédatif dans toutes les situations dans lesquelles une analgésie / sédation d’apparition et d’arrêt rapides est nécessaire.
  • -Toutes les personnes qui administrent du protoxyde d’azote médicinal doivent être formées et exercées à l’utilisation de ce gaz.
  • -Lors de toute administration de protoxyde d’azote médicinal, il convient de disposer d’appareils adaptés prêts à l’emploi permettant de libérer les voies respiratoires et de pratiquer une réanimation immédiate.
  • -Le protoxyde d’azote doit être administré en mélange avec de l’oxygène. Sa concentration doit être comprise entre 35 % et 70 %. La concentration inspiratoire d’oxygène ne doit pas être inférieure à 30 %.
  • -La posologie chez les enfants ne diffère pas de celle des adultes.
  • -Chez les femmes enceintes, la concentration administrée doit être inférieure à 50 %.
  • -Chez les patients souffrant de troubles de l’absorption alvéolaire de l’oxygène (par ex. emphysème, œdème pulmonaire), la concentration inspiratoire d’oxygène doit être augmentée.
  • -La durée d’utilisation dépend de la durée de l’anesthésie et ne doit pas dépasser 6 heures en règle générale.
  • -Le protoxyde d’azote ne doit être administré qu’en salle d’opération et en salle de travail (utilisation d’un mélange protoxyde d’azote-oxygène médical 50 %/50 %). Conformément à la réglementation, l’utilisation du protoxyde d’azote nécessite:
  • -• un mélangeur protoxyde d’azote/oxygène assurant une FiO₂ d’au moins 21 %, offrant la possibilité d’une FiO₂ à 100 % et muni d’un dispositif de valve anti-retour et d’un système d’alarme en cas de manque d’oxygène,
  • -• un monitoring de la FiO dans l’air inspiré en cas de ventilation artificielle.
  • -Le protoxyde d’azote doit être administré par inhalation, soit par respiration spontanée, soit par ventilation contrôlée.
  • -Le protoxyde d’azote ne doit être administré que dans des pièces suffisamment ventilées et/ou équipées d’une installation d’aspiration, ceci afin d’éviter des concentrations trop élevées dans l’air ambiant, conformément aux dispositions locales en vigueur.
  • +Toutes les personnes administrant du protoxyde d’azote médicinal doivent être formées et entraînées à l’utilisation de ce gaz médicinal.
  • +Lors de l’administration de protoxyde d’azote médicinal, un équipement adéquat doit être disponible pour maintenir les voies respiratoires libres et assurer une réanimation immédiate.
  • +Le protoxyde d’azote doit être administré mélangé à de l’oxygène. Sa concentration doit être comprise entre 35 % et 70 %. La concentration d’oxygène inspiré ne doit pas être inférieure à 30 %.
  • +La durée d’utilisation est fonction de la durée de la narcose et, en général, elle ne doit pas dépasser 6 heures.
  • +Enfants et adolescents
  • +La posologie est la même pour l’enfant et l’adolescent que pour l’adulte.
  • +Populations particulières de patients
  • +Chez la femme enceinte, la concentration administrée doit être inférieure à 50 %.
  • +Chez les patients présentant un trouble de l’absorption alvéolaire de l’oxygène (par ex. emphysème, œdème pulmonaire), la fraction d’oxygène inspiré doit être accrue.
  • +Mode d’administration
  • +Le protoxyde d’azote ne peut être utilisé qu’en salle d’opération et en salle de soins (utiliser un mélange de protoxyde d’azote et d’oxygène médicinal 50 %/50 %). Conformément à la réglementation, l’utilisation de protoxyde d’azote nécessite:
  • +• un mélangeur protoxyde d’azote/oxygène garantissant une FiO2 d'au moins 21 %, offrant la possibilité d’une FiO2 de 100 % et muni d’un dispositif de valve anti-retour et d’un système d’alarme en cas de manque d’oxygène,
  • +• un monitoring de la FiO2 dans l’air inspiré en cas de ventilation artificielle.
  • +Le protoxyde d’azote doit être administré par inhalation, soit par respiration spontanée, soit par respiration contrôlée.
  • +Le protoxyde d’azote ne doit être administré que dans des pièces suffisamment aérées et/ou en utilisant une installation d’aspiration, ceci afin d’éviter des concentrations excessives dans l’air ambiant, conformément aux dispositions locales en vigueur.
  • -Il est généralement utilisé avec des pourcentages volumiques compris entre 35 % et 70 % en mélange avec de l’oxygène ou, éventuellement, combiné avec d’autres anesthésiants.
  • -Le protoxyde d’azote seul ne suffit généralement pas à produire une anesthésie satisfaisante. Par conséquent, s’il est utilisé dans le cadre d’une anesthésie, il doit être combiné à une dose adéquate d’un autre anesthésiant.
  • -Le protoxyde d’azote agit en complément de la plupart des autres anesthésiants.
  • -Pour l’essentiel, les effets du protoxyde d’azote ne sont pas liés à l’âge. L’interaction avec les autres anesthésiants varie toutefois en fonction de l’âge et est relativement plus marquée chez les patients plus âgés.
  • -Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré à des concentrations supérieures à 70 75 %. La proportion doxygène requise est ainsi garantie. Chez les patients souffrant de troubles de l’approvisionnement en oxygène, il convient de respecter une certaine concentration d’oxygène lors de l’administration. À des concentrations inspirées de 50 à 60 %, le protoxyde d’azote entraîne une analgésie/sédation/anxiolyse sans toutefois, en règle générale, provoquer de perte de conscience, ni entraver la réactivité. Ces concentrations ne gênent généralement pas la respiration, la circulation et les réflexes de défense.
  • +Il est généralement utilisé avec des pourcentages volumiques compris entre 35 % et 70 % mélangé à l’oxygène ou, éventuellement, combiné avec d’autres agents anesthésiants.
  • +Le protoxyde d’azote seul ne suffit généralement pas à produire une anesthésie suffisante. S’il est utilisé à des fins d’anesthésie, il doit donc être administré en association avec une dose adéquate d’un autre agent anesthésiant.
  • +Le protoxyde d’azote exerce une action additive avec la plupart des autres agents anesthésiants.
  • +Pour l’essentiel, les effets du protoxyde d’azote ne sont pas dépendants de l'âge. Cependant, l’interaction avec d’autres anesthésiants varie en fonction de l’âge et elle est relativement plus marquée chez les sujets plus âgés.
  • +Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré à des concentrations supérieures à 70 à 75 % pour garantir une certaine proportion d'oxygène. En cas d’administration à des patients présentant des troubles de l’alimentation en oxygène, une certaine proportion d’oxygène doit être garantie. Le protoxyde d’azote, à des concentrations inhalées atteignant 50 à 60 %, entraîne une analgésie / sédation / anxiolyse, mais ne perturbe généralement pas la conscience ni la réactivité. À ces concentrations, la respiration, la circulation et les réflexes de défense sont généralement maintenus.
  • -Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré:
  • -aux patients dans les cas suivants: pneumothorax, embolie gazeuse, après une plongée et s’il existe un risque d’aéroembolisme, en association avec une pneumo-encéphalographie, après un pontage cardiopulmonaire, avec un appareil cardiopulmonaire ou en cas de traumatisme crânien grave, car le protoxyde d’azote peut provoquer une expansion du volume des bulles d’air (embolie) et des cavités aériques
  • -aux patients qui ont reçu une injection de gaz intra-oculaire (par ex. SF₆, C₃F₈), car le protoxyde d’azote peut provoquer une augmentation du volume de la bulle de gaz et occasionner une cécité
  • -aux patients présentant des symptômes d’occlusion intestinale (iléus), car il existe un risque d’augmentation du volume de l’intestin
  • -• aux patients souffrant d’une insuffisance cardiaque ou de troubles graves de la fonction cardiaque (par ex. après une opération du cœur), car l’effet légèrement cardiodépresseur du protoxyde d’azote peut entraîner une nouvelle aggravation de la fonction cardiaque
  • -aux patients qui montrent durablement des signes de confusion, des perturbations de la fonction cognitive ou d’autres symptômes attribuables à une pression intracrânienne accrue, car le protoxyde d’azote risque de renforcer la pression intracrânienne
  • -aux patients atteints d’une certaine perte de conscience et/ou montrant une faible capacité de coopération en cas d’utilisation du protoxyde d’azote en tant qu’analgésique, car les réflexes de défense risquent d’être insuffisants
  • -aux patients qui nécessitent une ventilation en oxygène pur
  • -• en cas de durée d’administration supérieure à 24 heures
  • +Le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé:
  • +chez les patients dans les cas suivants: pneumothorax, embolie gazeuse, après une plongée et lorsqu’il existe un risque de troubles de décompression, en association avec une pneumo-encéphalographie, après un pontage cardiopulmonaire, avec une circulation extracorporelle ou en cas de traumatisme crânien grave, car le protoxyde d’azote peut provoquer une expansion du volume des bulles d’air (emboles) et des cavités aériques
  • +chez les patients ayant reçu une injection de gaz intraoculaire (par ex. SF6, C3F8), étant donné qu’il existe un risque que les bulles de gaz continuent à se dilater, ce qui peut conduire à la cécité
  • +chez les patients présentant des signes d’occlusion intestinale (iléus), étant donné qu’il existe un risque que l’intestin continue à se dilater
  • +• chez les patients souffrant de défaillance cardiaque ou de troubles graves de la fonction cardiaque (p. ex. après une opération du cœur), car l’effet légèrement cardiodépresseur du protoxyde d’azote peut entraîner une aggravation de la fonction cardiaque
  • +chez les patients présentant durablement des signes de confusion, des perturbations de la fonction cognitive ou d’autres symptômes susceptibles attribuables à une hypertension intracrânienne, car le protoxyde d’azote risque de renforcer l’augmentation de la pression intracrânienne
  • +chez les patients dont l’état de conscience est limité et/ou qui présentent une capacité limitée à coopérer en cas d’utilisation comme analgésique, car les réflexes de défense risquent d’être insuffisants
  • +chez les patients nécessitant une ventilation en oxygène pur
  • +• en cas d’administration sur une période supérieure à 24 heures
  • -Ladministration du protoxyde d’azote est susceptible d’augmenter la pression dans les ballonnets des sondes d’intubation trachéale.
  • -Lors de son introduction dans le circuit de l’air inspiré, le protoxyde d’azote augmente la concentration des anesthésiques halogénés (effet deuxième gaz) et facilite l’induction de l’anesthésie.
  • -L’adjonction de protoxyde d’azote dans le circuit diminue la concentration des vapeurs anesthésiques halogénées délivrées par l’évaporateur. Réciproquement, l’arrêt du protoxyde d’azote augmente la concentration des anesthésiques halogénés.
  • -Il est donc conseillé d’interrompre l’administration de l’anesthésique volatil halogéné avant celle du protoxyde dazote.
  • -Une hypoxie de diffusion survient dans les minutes suivant l’arrêt du protoxyde d’azote. La FiO dans l’air inhalé par le patient doit donc être augmentée durant cette période.
  • -Si une cyanose apparaît lors d’une anesthésie avec un appareil alimenté en protoxyde d’azote et en oxygène, il est impératif d’arrêter dans un premier temps l’administration de protoxyde d’azote et, si la cyanose ne régresse pas très rapidement, de ventiler le patient avec un ballon manuel rempli d’air ambiant.
  • -Le protoxyde d’azote altère le métabolisme de la vitamine B₁₂ et des folates. L’utilisation du protoxyde d’azote entraîne une inactivation de la vitamine B₁₂, ce qui nuit au métabolisme des folates. Toute administration prolongée de protoxyde d’azote entrave la synthèse de l’ADN. Ces troubles entraînent des modifications mégaloblastiques de la moelle osseuse et, dans certains cas, une myéloneuropathie et une dégénérescence subaiguë combinée de la moelle épinière.
  • -En raison des répercussions possibles sur la méthionine synthétase de la vitamine B₁₂, le protoxyde d’azote ne doit pas être administré pendant une période prolongée (par ex. sédation en soins intensifs). En cas de durée d’utilisation supérieure à six heures, les effets potentiels sur la méthionine synthétase de la vitamine B₁₂ doivent être pris en compte.
  • -Le protoxyde d’azote médicinal doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant reçu une injection intraoculaire. Il convient de vérifier que cette dernière remonte à suffisamment longtemps pour ne pas encourir le risque de troubles visuels.
  • +L'administration de protoxyde d’azote peut augmenter la pression dans les ballonnets des sondes d’intubation trachéale.
  • +Lintroduction de protoxyde d'azote dans le circuit d’air inspiré augmente la concentration des agents anesthésiants halogénés (effet deuxième gaz) et facilite l’induction de l’anesthésie.
  • +L’adjonction de protoxyde d’azote dans le circuit diminue la concentration des vapeurs anesthésiques halogénées délivrées par l’évaporateur. Réciproquement, l’arrêt du protoxyde d’azote augmente la concentration des anesthésiques halogénés. Il est donc conseillé d’interrompre l’administration de l’agent anesthésiant volatil halogéné avant celle du protoxyde d'azote.
  • +Une hypoxie de diffusion survient dans les minutes suivant l’arrêt du protoxyde d’azote. La FiO2 dans l’air inhalé par le patient doit donc être augmentée pendant cette période.
  • +Si une cyanose survient pendant une anesthésie avec un appareil alimenté en protoxyde d’azote et oxygène, il est impératif d’arrêter dans un premier temps l’administration de protoxyde d’azote et, si la cyanose ne régresse pas très rapidement, de ventiler le patient manuellement avec un ballon rempli d’air ambiant.
  • +Le protoxyde d’azote altère le métabolisme de la vitamine B12 et des folates. L’administration de protoxyde d’azote entraîne une inactivation de la vitamine B12, ce qui freine le métabolisme des folates. L’administration prolongée de protoxyde d’azote empêche la synthèse de l’ADN. Ces troubles produisent des modifications mégaloblastiques de la moelle osseuse et, dans certains cas, une myéloneuropathie et une dégénérescence subaiguë combinée de la moelle épinière.
  • +En raison des répercussions possibles sur la méthionine synthétase de la vitamine B12, le protoxyde d’azote ne doit pas être administré sur des périodes prolongées, notamment en cas de sédation en soins intensifs. Lors d’une administration prolongée supérieure à six heures, les effets potentiels sur la méthionine synthétase de la vitamine B12 doivent être pris en compte.
  • +Le protoxyde d’azote médicinal doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant reçu une injection intraoculaire. Il convient de s’assurer que suffisamment de temps s’est écoulé depuis l’injection, car il existe un risque de troubles de la vision.
  • -• insuffisance cardiaque: si une hypotension ou une insuffisance circulatoire apparaît lors de l’administration de protoxyde d’azote chez un patient insuffisant cardiaque, l’administration doit être interrompue.
  • +• insuffisance cardiaque: si une hypotension ou une insuffisance circulatoire survient lors de l’administration de protoxyde d’azote à un patient souffrant d'une insuffisance cardiaque, l’administration de protoxyde d'azote doit être interrompue.
  • -Il convient de veiller à ce que la concentration de protoxyde d’azote dans la zone de travail demeure aussi faible que possible et respecte les dispositions locales en vigueur.
  • -Il ne faut pas totalement exclure la possibilité d’un risque pour la santé chez les personnes exposées durablement à de faibles concentrations de protoxyde d’azote. À l’heure actuelle, aucun lien de causalité évident ne peut être établi entre la présence prolongée de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air respiré et un quelconque effet sur la santé. Toutefois, il est également impossible d’exclure totalement tout lien entre l’exposition prolongée à de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air respiré et le développement de maladies malignes ou autres affections chroniques, la diminution de la fertilité, les avortements spontanés et/ou les malformations. Il n’existe actuellement pas de valeur limite applicable à la concentration de protoxyde d’azote autorisée dans l’air respiré garantissant absolument l’absence de risque potentiel pour la santé en cas d’exposition durable.
  • -Aucun lien de causalité formel n’a pour l’instant été établi entre le protoxyde d’azote et les cas de diminution de la fertilité signalés chez les professionnels de santé et les ambulanciers exposés de façon répétée à ce gaz dans des locaux mal ventilés. Les pièces dans lesquelles du protoxyde d’azote est fréquemment utilisé doivent disposer d’un système de renouvellement de l’air et de ventilation adéquat ou d’un système d’aspiration maintenant la concentration de protoxyde d’azote dans l’air ambiant en dessous du seuil indiqué dans les directives nationales applicables (concentration moyenne pondérée dans le temps, «Time Weighted Average» TWA).
  • -Le protoxyde d’azote doit être administré dans des pièces adaptées, disposant d’un approvisionnement en oxygène et d’un système d’aspiration ainsi que d’appareils de ventilation artificielle prêts à l’emploi. Du personnel formé aux mesures d’urgence doit être présent.
  • -Un potentiel d’abus existe.
  • -L’administration ou l’exposition répétée au protoxyde d’azote peut induire une dépendance. La prudence est recommandée chez les patients ayant des antécédents connus de toxicomanie ou chez les professionnels de la santé exposés au protoxyde d’azote lors de leur travail.
  • -À de fortes concentrations (> 50 %), le protoxyde d’azote médicinal peut entraîner la disparition des réflexes laryngés et une certaine perte de conscience. Des concentrations de 60 à 70 % provoquent fréquemment une perte de connaissance. En outre, le risque d’altération des réflexes laryngés augmente.
  • -Après une anesthésie générale au cours de laquelle une forte concentration de protoxyde d’azote a été utilisée, il existe un risque, bien connu cliniquement, d’hypoxémie (hypoxémie de diffusion). Ce problème est à attribuer non seulement à la composition du gaz alvéolaire, mais également aux réactions corporelles altérées consécutives à l’hypoxie, l’hypercapnie et l’hyperventilation. Après une anesthésie générale, il est recommandé d’administrer de l’oxygène et de surveiller la saturation en oxygène par oxymétrie de pouls jusqu’à ce que le patient montre des signes suffisants de rétablissement.
  • -Le protoxyde d’azote entraîne une hausse de la pression de l’oreille moyenne.
  • +Il faut veiller à ce que la concentration de protoxyde d’azote dans la zone de travail reste aussi faible que possible et qu’elle se situe dans les limites définies par les dispositions locales en vigueur.
  • +Chez les personnes exposées de façon chronique à de faibles concentrations de protoxyde d’azote, on ne peut exclure un risque pour la santé. Actuellement, aucun lien de causalité évident ne peut être établi entre l’exposition chronique à de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air inspiré et une atteinte à la santé. Il n’est toutefois pas non plus possible d’exclure entièrement un lien de causalité entre une exposition chronique à de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air inspiré et le développement d’affections malignes ou d’autres maladies chroniques, la baisse de la fertilité, les avortements spontanés et/ou les malformations. Il n’existe actuellement pas de valeurs limites applicables à la concentration de protoxyde d’azote autorisée dans l’air respiré garantissant absolument l’absence de risque potentiel pour la santé en cas d’exposition durable.
  • +Aucun lien de causalité formel n’a pour l’instant été établi entre le protoxyde d’azote et les cas de diminution de la fertilité signalés chez les professionnels de santé et les ambulanciers exposés de façon répétée à ce gaz dans des locaux mal ventilés. Les locaux dans lesquels du protoxyde d’azote est fréquemment utilisé doivent être équipés d’un système réglementaire de renouvellement de l’air et de ventilation ou d’un système d’aspiration qui maintient la concentration de protoxyde d’azote dans l’air ambiant en dessous du seuil indiqué dans les directives nationales respectives (concentration moyenne pondérée dans le temps, «Time Weighted Average» TWA).
  • +Le protoxyde d’azote doit être administré dans des pièces adaptées, disposant d’un approvisionnement en oxygène et d’un système d’aspiration ainsi que d’appareils de ventilation artificielle prêts à l’emploi Du personnel formé aux mesures d’urgence doit être présent.
  • +Il existe un potentiel d’abus.
  • +L’administration répétée de protoxyde d’azote ou une exposition répétée à celui-ci peut induire une dépendance. La prudence est de mise chez les patients ayant des antécédents connus d’abus de substance ou chez les professionnels de santé exposés au protoxyde d’azote en raison de leur profession.
  • +À des concentrations élevées (>50 %), le protoxyde d’azote médicinal peut entraîner une perte des réflexes laryngés et une certaine perte de conscience. Des concentrations supérieures à 60 à 70 % provoquent fréquemment une perte de conscience. À cela s’ajoute une augmentation du risque d’altération des réflexes laryngés.
  • +Après une anesthésie générale au cours de laquelle une forte concentration de protoxyde d’azote a été utilisée, il existe un risque, bien connu cliniquement, d’hypoxémie (hypoxémie de diffusion). Ce problème est à attribuer non seulement à la composition du gaz alvéolaire, mais également aux réactions corporelles altérées consécutives à l’hypoxie, l’hypercapnie et l’hyperventilation. Après une anesthésie générale, il est recommandé d’administrer aussi de l’oxygène et de surveiller la saturation en oxygène par oxymétrie de pouls jusqu’à ce que le patient présente des signes suffisants de rétablissement.
  • +Le protoxyde d’azote entraîne une élévation de la pression de l’oreille moyenne.
  • -Le protoxyde d’azote potentialise les effets hypnotiques des anesthésiques administrés par intraveineuse ou par inhalation (thiopental, benzodiazépines, anesthésiques morphiniques, halogénés) et permet ainsi de diminuer leur posologie.
  • -Combiner du protoxyde d’azote et des opiacés peut nuire à la contractilité myocardique.
  • -La naloxone atténue l’effet analgésique du protoxyde d’azote.
  • +Le protoxyde d’azote potentialise les effets hypnotiques d’agents anesthésiants administrés par voie intraveineuse ou par inhalation (thiopental, benzodiazépines, anesthésiques halogénés contenant de la morphine), de sorte que leur posologie peut être réduite.
  • +Une association de protoxyde d’azote et dopiacés peut nuire à la contractilité du myocarde.
  • +La naloxone atténue l’action analgésique du protoxyde d’azote.
  • -En combinant le protoxyde d’azote à d’autres anesthésiques par inhalation, on augmente l’absorption de ces derniers (effet deuxième gaz).
  • -Le protoxyde d’azote diminue la concentration alvéolaire minimale (CAM) des autres anesthésiques par inhalation.
  • -En cas d’interaction entre du protoxyde d’azote et un gaz ophtalmique incomplètement résorbé (SF₆, C₃F₈, C₂F₆), des complications postopératoires graves liées à une augmentation de la pression intra-oculaire sont susceptibles de survenir.
  • +Lorsque le protoxyde d’azote est associé à d’autres anesthésiques par inhalation, on observe une augmentation de l’absorption de ces autres gaz (effet deuxième gaz).
  • +Le protoxyde d’azote abaisse la CAM des autres anesthésiques par inhalation.
  • +En cas d’interaction entre le protoxyde d’azote et un gaz ophtalmologique incomplètement résorbé (SF6, C3F8, C2F6), des complications postopératoires graves en lien avec une augmentation de la pression intraoculaire peuvent survenir.
  • -Même si, à ce jour, l’utilisation thérapeutique chez les femmes enceintes du protoxyde d’azote en combinaison avec d’autres substances actives n’a pas montré de risque accru de malformations, le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse et seulement après évaluation rigoureuse des avantages et des risques par un médecin au cours du dernier trimestre.
  • -Lors d’expérimentations animales, des malformations osseuses et organiques, des retards de croissance, ainsi que des effets létaux pour l’embryon et le fœtus ont été observés après l’administration de protoxyde d’azote.
  • -Le protoxyde d’azote traverse le placenta et la profondeur d’anesthésie de l’enfant à naître est identique à celle de la mère. Il convient de surveiller la survenue de troubles du développement neurologique dans les premières années de vie des enfants dont la mère a reçu du protoxyde d’azote en cours de grossesse.
  • -En cas d’utilisation de protoxyde d’azote pendant l’accouchement, il faut veiller à détecter un éventuel état hypoxique chez le nouveau-né. Chez les prématurés, la survenue d’hémorragies cérébrales peut en outre être accrue par le protoxyde d’azote. Ces enfants doivent donc faire l’objet d’une vigilance accrue.
  • +Même si, à ce jour, l’utilisation thérapeutique chez les femmes enceintes du protoxyde d’azote en combinaison avec d’autres substances actives n’a pas montré de risque accru de malformations, le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse, et seulement après évaluation rigoureuse du rapport bénéfice-risque par un médecin au cours du dernier trimestre.
  • +Lors d’expérimentations animales, des malformations osseuses et organiques, des retards de croissance et des effets létaux pour l’embryon et le fœtus ont été observés après administration de protoxyde d’azote.
  • +Le protoxyde d’azote traverse la barrière placentaire et la profondeur d’anesthésie de l’enfant à naître est identique à celle de la mère. Chez les enfants dont les mères ont reçu du protoxyde d’azote pendant la grossesse, il convient de surveiller l’apparition de troubles du développement neurologique pendant les premières années de vie.
  • +En cas d’utilisation du protoxyde d’azote en obstétrique, il faut veiller à détecter un éventuel état hypoxique chez le nouveau-né. Chez les prématurés, la survenue d’hémorragies cérébrales peut en outre être accrue par le protoxyde d’azote. Il convient donc de surveiller étroitement ces enfants.
  • -Il n’existe pas de données sur le passage du protoxyde d’azote dans le lait maternel. Par conséquent, après une exposition au protoxyde d’azote, l’allaitement ne doit être repris qu’après évaluation rigoureuse des avantages et des risques.
  • +On ignore dans quelle mesure le protoxyde d’azote passe dans le lait maternel. Par conséquent, après une exposition au protoxyde d’azote, l’allaitement ne sera repris qu’après une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice-risque.
  • -Après une anesthésie au protoxyde d’azote, le patient ne doit pas conduire de véhicules ni utiliser de machines. La durée de l’interdiction est décidée au cas par cas par le médecin. Le patient ne peut regagner son domicile qu’accompagné et ne doit pas boire d’alcool.
  • +Après une anesthésie au protoxyde d’azote, le patient ne doit pas prendre une part active au trafic routier ni utiliser de machines. La durée de l’interdiction est décidée au cas par cas par le médecin. Le patient ne peut regagner son domicile qu’accompagné et ne doit pas boire d’alcool.
  • -Maladies cardiaques et vasculaires
  • -Bien que le protoxyde d’azote n’ait qu’un effet minime sur la circulation, il peut entraîner une baisse de la tension artérielle, une diminution du débit sanguin et une augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire. Le protoxyde d’azote peut provoquer une dilatation des vaisseaux du cerveau et, par conséquent, l’augmentation de la pression intracrânienne.
  • -Troubles du métabolisme
  • -Les cas rapportés d’hyperthermie maligne sous protoxyde d’azote sont très rares (< 1/10 000 cas). Le protoxyde d’azote peut inactiver la vitamine B₁₂ et entraver par conséquent la synthèse de l’ADN. Toute administration prolongée est susceptible de provoquer une dépression de la moelle osseuse et une neuropathie périphérique.
  • -Troubles de l’ingestion
  • -Des nausées et des vomissements peuvent survenir.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Des cas d’euphorie, de rêves et d’hallucinations ont été signalés.
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • +On a rapporté dans de très rares cas l’apparition d’une hyperthermie maligne sous protoxyde d’azote (<1 cas sur 10 000). Le protoxyde d’azote peut inactiver la vitamine B12 et, de ce fait, inhiber la synthèse de l’ADN. En cas d’utilisation prolongée, il existe un risque de dépression de la moelle osseuse et de neuropathies périphériques.
  • +Affections psychiatriques
  • +Des cas d’euphorie, de rêves et d’hallucinations ont été décrits.
  • -Troubles du système nerveux
  • -Convulsions généralisées (fréquence inconnue).
  • +Affections du système nerveux
  • +Crises convulsives généralisées (fréquence inconnue).
  • +Affections cardiaques et vasculaires
  • +Bien qu’il ne faille escompter qu’un léger effet sur la circulation, il peut se produire une baisse de la pression artérielle, une diminution du volume systolique et une élévation de la résistance vasculaire pulmonaire. Le protoxyde d’azote peut provoquer une dilatation des vaisseaux cérébraux avec pour conséquence une augmentation de la pression intracrânienne.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Des nausées et des vomissements peuvent se manifester.
  • +L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -Le surdosage peut se traduire par les symptômes suivants: hypoxie, dépression circulatoire, excitation ou somnolence, et même perte de connaissance.
  • -Le patient doit être soumis à une ventilation contrôlée en oxygène pur. Des mesures d’assistance circulatoire sont parfois requises.
  • -Il n’existe pas d’antidote particulier.
  • +Signes et symptômes
  • +Les symptômes d’un surdosage peuvent être une hypoxie, une dépression circulatoire, une agitation ou une somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de conscience.
  • +Traitement
  • +Le patient doit être ventilé avec de l’oxygène pur contrôlé; des mesures de soutien de la circulation peuvent éventuellement être nécessaires.
  • +Il n’existe aucun antidote spécifique.
  • -NO1AX13
  • -Le protoxyde d’azote est un gaz incolore d’odeur légèrement douceâtre qui accélère la combustion et est plus lourd que l’air.
  • -Pharmacodynamique
  • +N01AX13
  • +Mécanisme d'action / Pharmacodynamique
  • -Son pouvoir anesthésique faible explique que, pour l’anesthésie, il doit être utilisé en association avec d’autres anesthésiques volatils ou administrés par voie intraveineuse. De par sa faible solubilité dans le sang et la graisse, il se caractérise par un effet anesthésique modéré, un temps de latence court et une élimination rapide à l’arrêt de l’administration.
  • -L’effet analgésique s’observe à faible dose (concentration basse). Le protoxyde d’azote agit en relevant le seuil de douleur. Il diminue la transmission synaptique des messages nociceptifs et active le système nerveux sympathique dont les neurones noradrénergiques jouent un rôle dans la sensibilité douloureuse.
  • -Il a un léger effet amnésique et occasionne un très faible relâchement musculaire.
  • -Sur le plan respiratoire, on observe une accélération du rythme accompagnée d’une diminution du volume d’inspiration sans hypercapnie.
  • -Sur le plan cardiaque, on observe une dépression myocardique qu’il convient de prendre en compte en cas d’insuffisance ventriculaire gauche.
  • -Une baisse modérée de la contractilité est constatée, accompagnée d’un léger effet sur les conditions de charge du ventricule gauche. La dépression circulatoire modérée est en grande partie compensée par la hausse du tonus sympathique.
  • -L’effet du protoxyde d’azote sur la perception et sur les fonctions cognitives commence à 15 % vol. environ et dépend très clairement du dosage. À des concentrations de 60 à 70 % vol., le patient nest plus réactif. Les propriétés analgésiques dose-dépendantes du protoxyde d’azote apparaissent avec des concentrations de fin d’expiration de 20 % vol. environ.
  • -Des éléments clairs indiquent que le protoxyde d’azote a un impact direct ou indirect sur divers systèmes neurotransmetteurs du cerveau et de la moelle épinière. Un des principaux mécanismes d’action pourrait être linteraction avec les systèmes des récepteurs opioïdes endogènes du système nerveux central. De plus, des faits précis étayent la théorie selon laquelle le protoxyde d’azote favorise la libération de norépinéphrine au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière et que certains de ses effets antinociceptifs résultent de l’inhibition spinale. Ainsi, bien que le mécanisme d’action du protoxyde d’azote ne soit pas encore totalement connu, des éléments de plus en plus clairs mettent en avant une interaction avec une multitude de neurotransmetteurs.
  • +Son pouvoir anesthésique faible explique que, pour l’anesthésie, il doit être utilisé en association avec d’autres agents anesthésiants volatils ou administrés par voie intraveineuse. En raison de sa faible solubilité dans le sang et les graisses, son effet anesthésique est faible, son début d’action rapide et son élimination rapide après arrêt de l’administration.
  • +Son action analgésique intervient déjà à de faibles doses (concentration basse). Elle se fonde sur l’augmentation du seuil de douleur. Le protoxyde d’azote agit comme dépresseur de la transmission synaptique des messages nociceptifs et active le système nerveux sympathique dont les neurones noradrénergiques interviennent dans la sensation douloureuse.
  • +Il a une légère action amnésique. Son effet myorelaxant est très faible.
  • +Au niveau de la respiration, on observe une accélération du rythme avec diminution du volume d’inspiration sans hypercapnie.
  • +Au niveau cardiaque, on observe une dépression myocardique, à prendre en compte en cas d’insuffisance cardiaque gauche.
  • +Une baisse modérée de la contractilité survient aussi, avec un faible effet sur la charge ventriculaire gauche. La dépression circulatoire modérée est compensée en grande partie par l’augmentation du tonus sympathique.
  • +L’effet du protoxyde d’azote sur la perception et sur les fonctions cognitives apparaît à environ 15 % en volume et dépend nettement de la dose. À des concentrations supérieures à 60 à 70 % en volume, le patient n'est plus réactif. Les propriétés analgésiques dose-dépendantes du protoxyde d’azote apparaissent avec des concentrations de fin d’expiration d’environ 20 % en volume.
  • +Des éléments clairs indiquent que le protoxyde d’azote agit de façon directe ou indirecte sur toute une gamme de systèmes de neurotransmetteurs du cerveau et de la moelle épinière. Un des principaux mécanismes d’action pourrait être l'interaction avec les systèmes endogènes des récepteurs opioïdes du système nerveux central. En outre, certains faits viennent étayer la théorie selon laquelle le protoxyde d’azote favorise la libération de norépinéphrine au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière et quelques-uns de ses effets antianxioceptifs résultent d’une inhibition spinale. Bien que le mécanisme d’action du protoxyde d’azote ne soit pas encore totalement élucidé, une interaction avec une multitude de neurotransmetteurs est de plus en plus évidente.
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune information.
  • -Le protoxyde d’azote est rapidement résorbé par les poumons. En raison de sa grande diffusion et de sa faible solubilité, la concentration alvéolaire est proche de la concentration inhalée en moins de 5 minutes.
  • -La distribution du protoxyde d’azote s’effectue uniquement sous forme dissoute dans le sang. Dans les tissus très irrigués, notamment le cerveau, la concentration est proche de la concentration inhalée en moins de 5 minutes.
  • -Le protoxyde d’azote ne subit aucun métabolisme et est éliminé par voie pulmonaire en l’espace de quelques minutes chez les patients ventilés normalement.
  • +Absorption
  • +Le protoxyde d’azote est rapidement résorbé par les poumons. En raison de sa diffusion élevée et de sa faible solubilité, la concentration alvéolaire est proche de la concentration inhalée en moins de 5 minutes.
  • +Distribution
  • +La distribution du protoxyde d’azote a lieu uniquement sous forme dissoute dans le sang. Dans les tissus très irrigués, notamment dans le cerveau, la concentration obtenue après moins de 5 minutes correspond à peu près à la concentration inhalée.
  • +Métabolisme
  • +Le protoxyde d’azote n’est pas métabolisé dans l’organisme humain.
  • +Élimination
  • +Le protoxyde d’azote est éliminé par voie pulmonaire en quelques minutes chez les patients normalement ventilés.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Aucune information.
  • -Des résultats positifs et négatifs ont été obtenus lors des tests in vitro de toxicologie génétique réalisés sur le protoxyde d’azote. Les études in vivo sur l’animal ont, quant à elles, abouti à des résultats négatifs. On peut par conséquent supposer que les résultats in vitro ne sont pas pertinents en situation in vivo et que le protoxyde d’azote ne présente pas de potentiel génotoxique important dans le cadre d’une pratique clinique normale.
  • -Une étude de 78 semaines réalisée sur des souris en vue de déterminer la cancérogénicité du protoxyde d’azote a abouti à des résultats négatifs.
  • -Lors d’une étude menée sur des rats, l’administration combinée de protoxyde d’azote et de kétamine pendant 3 heures a entraîné une neurotoxicité (confirmée histologiquement) nettement plus élevée que lors de l’administration distincte de chaque substance.
  • -Dans une étude sur la fertilité réalisée sur des rats mâles, tous les animaux soumis à une fumigation au protoxyde d’azote (20 %) ont montré des troubles réversibles de la spermatogénèse au bout de 14 jours.
  • +Les tests in vitro réalisés jusqu’ici avec le protoxyde d’azote afin d’en déterminer la toxicologie génétique ont donné des résultats positifs et des résultats négatifs; les résultats des études in vivo réalisées sur l’animal ont été en revanche négatifs. On doit donc en conclure que les résultats in vitro nont aucune pertinence pour la situation in vivo et que, dans les conditions d’une utilisation clinique adaptée, le protoxyde d’azote ne présente aucun potentiel génotoxique significatif.
  • +Une étude de carcinogénicité du protoxyde d’azote de 78 semaines réalisée chez la souris a donné des résultats négatifs.
  • +Au cours d’une étude réalisée sur des rats, l’administration combinée de protoxyde d’azote et de kétamine pendant 3 heures a entraîné une neurotoxicité prouvée histologiquement et nettement plus élevée que la neurotoxicité liée à chaque substance active administrée seule.
  • +Au cours d’une étude de la fertilité réalisée sur des rats mâles, tous les animaux ont présenté des lésions réversibles de la spermatogenèse après administration de protoxyde d’azote à 20 % pendant 14 jours.
  • -Aucune connue.
  • -Remarques particulières concernant le stockage
  • -Conserver dans le récipient d’origine. Maintenir le récipient bien fermé. Protéger de la lumière du soleil et de la chaleur. Stocker dans un local bien ventilé et à une température inférieure à 30 °C. Tout dégagement involontaire de protoxyde d’azote survenant dans une pièce fermée augmente le risque d’incendie. Il est interdit de fumer ou de faire du feu. Toute source d’ignition potentielle doit être éliminée. Le protoxyde d’azote est plus lourd que l’air. À forte concentration, il existe un risque d’asphyxie.
  • -Éviter que le récipient sous pression ne tombe. Ne pas stocker dans les cages d’escalier, couloirs, passages, salles de détente ou locaux où le gaz est utilisé.
  • +Le médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments, à l’exception de l’air, de l’oxygène médicinal et d’anesthésiants halogénés à inhaler (comme l’isoflurane, le sévoflurane, le desflurane).
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver hors de portée des enfants. Conserver dans le récipient d’origine. Garder le récipient fermé. Protéger des rayonnements solaires et de la chaleur. Conserver dans un lieu bien ventilé et à une température ne dépassant pas 50 °C. Tout dégagement involontaire de protoxyde d’azote dans une pièce fermée accroît le risque d’incendie; ne pas fumer ni produire d’étincelle, éliminer toute source possible d’inflammation. Le gaz est un puissant oxydant/comburant. Le protoxyde d’azote est plus lourd que l’air. Il existe un risque d’asphyxie à des concentrations élevées.
  • +Protéger les récipients sous pression contre les risques de chute. Ne pas stocker dans les cages d’escalier, les corridors, les zones de passage et les salles de détente ou locaux où le gaz est utilisé.
  • -Pour éviter tout incident, il convient de respecter impérativement les instructions suivantes:
  • -Toujours conserver les bouteilles en position verticale pour éviter tout risque de projection de liquide et donc de brûlures graves (par le froid). Rincer abondamment à l’eau en cas de brûlure.
  • -• Attention: la pression du gaz dans les bouteilles reste constante (44 bars à 15 °C) quel que soit le niveau de liquide restant et n’est pas le reflet de la quantité restante. C’est seulement lorsque la bouteille ne contient plus que du gaz que la pression chute rapidement. Seul le poids de la bouteille permet d’estimer son contenu en cours d’utilisation.
  • -Vérifier le bon état du matériel avant utilisation.
  • -• Ne pas manipuler de bouteille dont la valve n’est pas protégée par un capuchon ou une enveloppe de protection.
  • -• Manipuler le matériel avec des mains propres et exemptes de graisse.
  • -• Porter des chaussures de sécurité et des gants de manutention propres lors de la manipulation des bouteilles de 50 l et plus.
  • -• Transporter les bouteilles les plus volumineuses avec un chariot adapté. Il convient de veiller tout particulièrement à ce qu’aucun appareil raccordé ne se détache par inadvertance.
  • -• Fixer les bouteilles avec un moyen approprié (chaînes, crochet,…) afin de les maintenir en position verticale et d’éviter toute chute intempestive.
  • -• Ne jamais introduire de force une bouteille dans un support elle entre difficilement.
  • +Les valves des bouteilles sont munies d’un dispositif anti-surpression (disque de rupture) qui relâche du gaz en émettant du bruit en cas de surpression (ne s’applique pas aux lots de bouteilles).
  • +Afin de prévenir tout risque d’incident, il est impératif de se conformer aux instructions suivantes:
  • +Conserver en permanence les bouteilles en position verticale afin d’éviter tout risque de projection de liquide provoquant des brûlures graves (au froid). En cas de brûlure, rincer abondamment à l’eau.
  • +• Il convient de tenir compte du fait que la pression de gaz reste constante dans la bouteille indépendamment du niveau de liquide résiduel (44 bar à 15 °C) et n’est donc pas le reflet de la quantité restante. Ce n’est que lorsque la bouteille ne contient plus que du gaz que la pression chute rapidement. Ce n’est donc que le poids de la bouteille qui permet d’estimer son contenu résiduel en cours d’utilisation.
  • +L’intégrité du matériel doit être vérifiée avant emploi.
  • +• Ne pas manipuler de bouteille dont la valve n’est pas protégée par un bouchon ou un capuchon de protection.
  • +• Manipuler le matériel avec des mains propres et non grasses.
  • +• Pour manipuler les bouteilles de 50 litres et plus, porter des gants de manutention propres et des chaussures de sécurité.
  • +• Les bouteilles de gaz de contenance supérieure doivent être transportées avec un chariot adapté. Il convient de veiller tout particulièrement à ce qu’aucun appareil relié ne se détache accidentellement.
  • +• Fixer les récipients avec du matériel adapté (chaînes, crochets ou dispositifs similaires), afin de les maintenir en position verticale et d’éviter toute chute.
  • +• Ne jamais insérer de force une bouteille dans un support dans lequel elle n’entre que difficilement.
  • -• Utiliser un raccord spécifique de type G 3/8" droit conforme à la norme SN 219505-9.
  • -• Utiliser un détendeur avec débitmètre admettant une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille.
  • -Pour les cadres de bouteilles, utiliser uniquement des détendeurs gradués jusqu’à 315 bars au minimum.
  • -• Utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d’embouts adaptés au protoxyde d’azote médicinal.
  • +• Utiliser un raccord spécifique de type G ⅜" (filetage à droite) conforme à la norme SN 219505-9.
  • +• Utiliser un détendeur avec débitmètre pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille.
  • +Dans le cas des lots de bouteilles, n’utiliser que des détendeurs gradués au minimum à 315 bar.
  • +• Utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d’embouts spécifiquement adaptés au protoxyde d’azote médicinal.
  • -• Ouvrir progressivement la valve.
  • -• Ne jamais forcer une valve, ni l’ouvrir jusqu’à la butée.
  • -• Nettoyer le raccord de sortie de la bouteille avant de raccorder le détendeur pour éliminer les poussières éventuelles. Maintenir propres les interfaces entre la bouteille et le détendeur.
  • +• Ouvrir la valve lentement.
  • +• Ne jamais forcer une valve ni l’ouvrir jusqu’à la butée.
  • +• Nettoyer le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du détendeur pour éliminer les particules de poussières éventuelles. Maintenir propres les interfaces entre la bouteille et le détendeur.
  • -• Ne jamais se placer face à la valve, mais toujours du côté opposé au détendeur, derrière la bouteille et en retrait de celle-ci. Ne jamais exposer le patient au flux gazeux.
  • -• Vérifier au préalable la compatibilité des matériaux en contact avec le protoxyde d’azote médicinal. Pour le détendeur notamment, utiliser des joints d’étanchéité prévus pour ce gaz.
  • +• Ne jamais se placer face à la valve, mais toujours du côté opposé au détendeur, derrière la bouteille et à une certaine distance. Ne jamais exposer le patient au flux de gaz.
  • +• Vérifier au préalable la compatibilité des matériaux en contact avec le protoxyde d’azote médicinal, en particulier utiliser des joints de connexion au détendeur prévus pour ce gaz.
  • -• Ne pas graisser.
  • -À noter:
  • -a) Ne jamais introduire ce gaz dans un appareil susceptible de contenir des matières inflammables, notamment des corps gras.
  • -b) Ne jamais nettoyer les produits contenant ce gaz, les valves, les raccords, les tuyaux avec des produits inflammables ou des corps gras.
  • -• Ne pas enduire le visage du patient de corps gras (vaseline, pommades,…).
  • -• Ne pas utiliser de générateurs d’aérosols (peinture, déodorant,) ou de solvants (alcool, essence) sur le matériel ou à proximité.
  • -• Fermer la valve de la bouteille après usage, faire chuter la pression du détendeur en laissant le débitmètre ouvert, fermer le débitmètre et desserrer ensuite la vis de réglage du détendeur (inutile pour les détendeurs intégrés).
  • +• Ne pas huiler ni graisser.
  • +En particulier:
  • +a) Ne jamais introduire ce gaz dans un appareil susceptible de contenir des substances inflammables, en particulier des corps gras.
  • +b) Ne jamais nettoyer les produits contenant ce gaz, les valves, les raccords et les conduites à l’aide de produits inflammables ou de substances grasses.
  • +• Ne pas appliquer de substance grasse (vaseline, onguent, etc.) sur le visage du patient.
  • +• Ne pas utiliser sur le matériel ni à proximité de celui-ci des dispositifs libérant des aérosols (laque pour les cheveux, déodorant, etc.) ou des solvants (alcool, essence).
  • +• Fermer la valve de la bouteille après usage, laisser chuter la pression du détendeur en laissant ouvert le débitmètre, fermer le débitmètre et desserrer ensuite la vis de réglage du détendeur (sauf en cas de détendeur intégré).
  • -• Ne pas serrer à la pince le détendeur/débitmètre sous peine de détériorer le joint.
  • -• En cas de fuite de gaz, fermer la valve présentant un défaut d’étanchéité. Bien ventiler le local et évacuer le gaz. Ne jamais utiliser une bouteille présentant un défaut d’étanchéité et vérifier la mise en place des mesures d’urgence.
  • -• En cas d’ouverture de la valve à très fort débit avec formation de givre sur le manodétendeur, ne pas utiliser la bouteille et la rapporter au point de vente.
  • -• Lorsque la température ambiante est basse ou en cas d’usage intensif entraînant le refroidissement de la bouteille, le débit peut diminuer, voire s’interrompre en raison d’une pression insuffisante dans la bouteille.
  • -• Ne pas utiliser les bouteilles de protoxyde d’azote médicinal à une température inférieure à 0 °C pour éviter toute chute de pression en cas d’usage intensif.
  • -• La valve de la bouteille doit demeurer fermée tant que cette dernière contient encore un peu de gaz (env. 2 bars). Cette petite pression résiduelle doit impérativement être maintenue dans la bouteille pour la préserver des impuretés ou éviter une corrosion due à lhumidité.
  • -• Ne jamais utiliser le protoxyde d’azote pour des essais d’étanchéité, l’alimentation d’installations pneumatiques ou le soufflage de tuyauteries.
  • -• La valeur limite de moyenne d’exposition au protoxyde d’azote admise pour le personnel a été fixée à 100 ppm (pour une durée de 8 heures/jour).
  • -Effectuer une ventilation systématique du lieu d’utilisation. Évacuer les gaz expirés et éviter les lieux où ils peuvent s’accumuler. Avant toute utilisation, il convient de s’assurer de la possibilité d’évacuer les gaz en cas d’accident ou de fuite intempestive.
  • +• Ne jamais manipuler le détendeur/débitmètre avec une pince pour éviter d'endommager le joint.
  • +• En cas de fuite de gaz, fermer la valve non étanche. Bien aérer la pièce et évacuer. Ne jamais utiliser une bouteille présentant un défaut d’étanchéité et vérifier la mise en place des mesures d’urgence.
  • +• En cas de prélèvement important, il se peut que la bouteille se couvre de givre.
  • +• En cas d’ouverture de la valve à très fort débit avec formation de givre au niveau du détendeur, ne pas utiliser la bouteille et la rapporter au point de vente.
  • +• Lorsque la température ambiante est basse ou en cas d’usage intensif entraînant le refroidissement de la bouteille, le débit peut diminuer, voire s’interrompre par suite d’une pression insuffisante dans la bouteille.
  • +• Ne pas utiliser les bouteilles de protoxyde d’azote médicinal à une température inférieure à 0 °C pour ne pas provoquer de chute de pression en cas d’utilisation intensive.
  • +• La valve de la bouteille doit rester fermée tant que la bouteille contient encore une petite quantité résiduelle de gaz(env. 2 bar). Cette faible pression résiduelle doit impérativement rester dans la bouteille de gaz afin de la protéger de toute impureté ou d’éviter toute corrosion liée à l'humidité.
  • +• Ne jamais utiliser le protoxyde d’azote médicinal pour des essais d’étanchéité, pour l’alimentation d’installations pneumatiques ni pour le soufflage de tuyauteries.
  • +• La durée limite de l’exposition moyenne du personnel au protoxyde d’azote a été établie à 100 ppm (environ 8 heures/jour).
  • +Aérer systématiquement le lieu d’utilisation. Évacuer les gaz expirés et éviter les lieux où ils pourraient s’accumuler. Il est recommandé de s’assurer avant chaque emploi de la possibilité d’évacuer les gaz en cas d’accident ou de fuite.
  • -Bouteille de gaz sous pression Volume: 3,5 litres contient 1,41 m3 de gaz [1 bar à 15 °C] B
  • -Bouteille de gaz sous pression Volume: 10 litres contient 4,06 m3 de gaz [1 bar à 15 °C] B
  • -Bouteille de gaz sous pression Volume: 40 litres contient 16,26 m3 de gaz [1 bar à 15 °C] B
  • -Cadre de bouteilles Volume: 600 litres contient 243,9 m3 de gaz [1 bar à 15 °C] B
  • -
  • +Bouteille de gaz comprimé de 3,5 litres, contenant 1,41 m3 de protoxyde d’azote sous forme de gaz (1 bar, 15 oC) [B]
  • +Bouteille de gaz comprimé de 10 litres, contenant 4,06 m3 de protoxyde d’azote sous forme de gaz (1 bar, 15 oC) [B]
  • +Bouteille de gaz comprimé de 40 litres, contenant 16,26 m3 de protoxyde d’azote sous forme de gaz (1 bar, 15 oC) [B]
  • +Cadre pour bouteilles de 600 litres (12x50 litres), contenant 243,9 m3 de protoxyde d’azote sous forme de gaz (1 bar, 15 oC) [B]
  • -PanGas AG
  • -Industriepark 10
  • -6252 Dagmersellen
  • +PanGas AG, Dagmersellen
  • -Juillet 2019
  • +Février 2023
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