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Accueil - Information professionnelle sur Metolazon Galepharm - Changements - 15.11.2023
64 Changements de l'information professionelle Metolazon Galepharm
  • -·Œdèmes en cas d'affections rénales, y compris le syndrome néphrotique et états avec insuffisance de la fonction rénale.
  • -·Œdèmes en cas d'insuffisance cardiaque.
  • +·Œdèmes en cas daffections rénales, y compris le syndrome néphrotique et états avec insuffisance de la fonction rénale.
  • +·Œdèmes en cas dinsuffisance cardiaque.
  • -En règle générale, la métolazone doit être administrée en une seule dose par jour. Métolazone Galepharm doit être pris le matin toujours au même moment par rapport aux aliments (p.ex. toujours avec le petit-déjeuner).
  • +Remarque importante: la biodisponibilité de Métolazone Galepharm peut être différente de celle des autres préparations à base de métolazone (voir «Pharmacocinétique»). Par conséquent, les doses recommandées (exprimées en mg) peuvent différer de celles des autres préparations de métolazone. Un ajustement de la dose peut être nécessaire et, en cas de passage de Metolazon Galepharm comprimés à une autre préparation à base de métolazone ou inversement, une titration individuelle est recommandée sur la base de la réponse et de la tolérance du patient.
  • +En règle générale, la métolazone doit être administrée une fois par jour. Métolazone Galepharm doit toujours être pris à la même heure par rapport à un repas, p.ex. toujours avec le petit-déjeuner.
  • -Œdèmes en cas d'insuffisance cardiaque: 2.5–5 mg/jour.
  • -Œdèmes en cas d'affections rénales: 2.5–5 mg/jour.
  • -Le traitement est à instituer avec une posologie initiale de 2.5 mg/jour qui doit être adaptée à la réaction individuelle du patient. Dès que l'effet thérapeutique désiré est atteint, la posologie de métolazone peut être diminuée pour le traitement d'entretien.
  • +Adultes
  • +Œdèmes en cas daffections rénales et d’insuffisance cardiaque: 2.5–5 mg/jour.
  • +Le traitement est à instituer avec une posologie initiale de 2.5 mg/jour qui doit être adaptée à la réaction individuelle du patient. Dès que leffet thérapeutique désiré est atteint, il est possible d’envisager une réduction de la dose de métolazone pour le traitement dentretien.
  • -Enfants et adolescents de moins de 16 ans
  • -L'expérience fait défaut concernant l'administration de métolazone à des patients de moins de 16 ans.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +La métolazone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des troubles graves de la fonction rénale (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +La métolazone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients présentant des troubles de l’équilibre des électrolytes
  • +La métolazone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des troubles électrolytiques préexistants. La surveillance de l’équilibre électrolytique et hydrique est nécessaire (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients âgés
  • +La métolazone doit être utilisée avec prudence chez les patients âgés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Enfants et adolescents
  • +La sécurité d’emploi et l'efficacité chez les patients âgés de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées.
  • -·Hypersensibilité au principe actif ou l'un des autres composants.
  • -·Anurie, coma hépatique ou états précomateux.
  • +·Hypersensibilité au principe actif (métolazone), dérivés sulfamides, thiazides ou l’un des excipients.
  • +·Anurie.
  • +·Coma hépatique ou états précomateux.
  • -On ne dispose pour l'instant pas d'expériences sur l'administration de métolazone à des patients de moins de 16 ans.
  • -Sous traitement par Métolazone Galepharm, l'équilibre hydrique et électrolytique est à surveiller étroitement, notamment si le médicament est utilisé en association avec d'autres diurétiques et corticostéroïdes (danger d'hypokaliémies).
  • -Le risque de troubles électrolytiques est accru lors de l'administration de doses élevées de métolazone.
  • -Rarement (comme avec d'autres diurétiques), de sévères hyponatrémies/hypokaliémies peuvent survenir immédiatement après le début du traitement.
  • -L'administration orale simultanée d'un sel de potassium (p.ex. KCl) en dose adaptée individuellement est à considérer chez les patients qui sont traités par digitaliques ou présentent des signes de maladie coronaire, pour autant qu'ils ne reçoivent pas en même temps un inhibiteur de l'ECA, ou encore chez des patients traités par un agoniste bêta-adrénergique à hautes doses, et dans tous les cas en présence d'un taux sérique de potassium inférieur à 3.0 mmol/l.
  • -Lors de toute association médicamenteuse, il y a lieu de surveiller étroitement le maintien ou la normalisation du bilan potassique. Si, en cas d'hypokaliémie, des signes cliniques de carence potassique (p.ex. faiblesse musculaire, parésies ou modifications de l'ECG) se manifestent, il convient de la traiter par un apport supplémentaire de potassium ou d'arrêter l'administration de métolazone.
  • -Une hyponatrémie ou une hypochlorémie peut survenir. L'hyponatrémie s'accompagne de symptômes neurologiques (nausées, faiblesse, désorientation progressive, apathie). Des cas d'hypomagnésiémie ont également été rapportés. La surveillance des électrolytes sériques est surtout indiquée chez les patients d'un certain âge, chez ceux souffrant d'ascite en raison d'une cirrhose du foie ou d'œdèmes à cause d'un syndrome néphrotique. Dans ce dernier cas, la métolazone ne doit être administrée qu'aux patients normokaliémiques ou ne présentant pas de signes d'une hypovolémie ou d'une hypoalbuminémie sévère, et ce sous surveillance étroite.
  • -Il convient d'éviter un traitement simultané au lithium.
  • -Des réactions croisées peuvent se produire chez des patients allergiques aux sulfamides ou aux thiazides.
  • -Effets métaboliques
  • -Comme d'autres diurétiques, la métolazone peut élever le taux sérique d'acide urique et déclencher dans de rares cas une crise de goutte aiguë. Le traitement est à interrompre si l'état d'un patient souffrant d'insuffisance rénale, d'oligurie ou d'azotémie se péjore.
  • -La métolazone n'exerce qu'une influence insignifiante sur le métabolisme du glucose. Chez les diabétiques, il y a éventuellement lieu d'adapter le traitement aux antidiabétiques; en cas de diabète latent, de la glycosurie et de l'hyperglycémie peuvent se manifester. C'est pourquoi il y a lieu de contrôler la glycémie à intervalles réguliers. Bien que rien de tel n'ait été observé concernant la métolazone, certains rapports sur des diurétiques apparentés évoquent le fait que ces médicaments suscitent une réponse accrue à la noradrénaline.
  • -Au cours d'un traitement prolongé aux thiazides et aux diurétiques apparentés aux thiazides, de faibles augmentations partiellement réversibles des taux plasmatiques de cholestérol total, de triglycérides ou du LDL-cholestérol ont été observées. L'importance clinique de ces observations est controversée.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +La métolazone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des troubles graves de la fonction rénale. Il convient de surveiller régulièrement la fonction rénale. Lorsque l’azotémie et l’oligurie s’aggravent pendant le traitement des patients présentant une affection rénale grave, la métolazone doit être arrêtée.
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +En cas d’insuffisance hépatique sévère, une hypokaliémie due aux diurétiques peut entraîner une encéphalopathie.
  • +Troubles de de l’équilibre hydrique et électrolytique
  • +L’équilibre électrolytique et hydrique doit être soigneusement surveillé pendant le traitement par métolazone Galepharm, comme avec tout autre diurétique. La détermination des électrolytes sériques et urinaires est importante, en particulier en cas de vomissements importants, de diarrhée sévère ou en cas d’apport hydrique parentéral. Les signaux annonciateurs d’un déséquilibre électrolytique sont les suivants: sécheresse buccale, soif, faiblesse, léthargie, torpeur, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotonie, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées et vomissements. La surveillance des électrolytes sériques est en outre indiquée chez les patients âgés, chez les patients présentant une ascite due à une cirrhose du foie ou un œdème consécutif à un syndrome néphrotique. Dans ce dernier cas, la métolazone ne doit être utilisée que sous surveillance stricte chez les patients normocalcémiques et ne présentant aucun signe d'hypovolémie ou d'hypoalbuminémie sévère.
  • +Le risque de troubles des électrolytes est aggravé par l’administration de doses élevées de métolazone.
  • +Dans de rares cas, des hyponatrémies/hypokaliémies sévères peuvent survenir juste après le début du traitement par métolazone.
  • +Le risque d’hypokaliémie est augmenté chez les patients présentant une cirrhose du foie, chez les patients ayant une forte diurèse, chez les patients ayant un apport oral insuffisant d’électrolytes et chez les patients prenant simultanément un traitement par corticostéroïdes, diurétiques, ACTH ou digitaliques ou présentant des signes de maladie coronarienne dans la mesure où ils ne reçoivent pas un inhibiteur de l’ECA en même temps. De même, chez les patients traités par un agoniste bêta-adrénergique fortement dosé et dans tous les cas où la concentration sérique de potassium est inférieure à 3.0 mmol/l.
  • +Les signes cliniques de carence en potassium sont par exemple la faiblesse musculaire, les parésies ou des modifications de l’ECG.
  • +Dans tous les cas de traitement par association médicamenteuse, il y a lieu de surveiller étroitement le maintien ou la normalisation du bilan potassique. Il convient de corriger une hypokaliémie par administration supplémentaire de diurétiques d’épargne potassique, de préparations à base de potassium ou de sels de substitution contenant du potassium (par ex. KCl oral), ou la métolazone doit être arrêtée.
  • +Une hyperkaliémie peut survenir en particulier en présence de troubles de la fonction rénale et/ou en cas d’insuffisance cardiaque ainsi qu’en cas de diabète sucré. Chez les patients à risque, une surveillance adéquate du taux de potassium sérique est recommandée.
  • +Une hyponatrémie peut survenir à tout moment pendant un traitement à long terme et peut, dans de rares cas, mettre la vie du patient en danger. Une hyponatrémie saccompagne de symptômes neurologiques (nausées, faiblesse, désorientation progressive, apathie).
  • +Une alcalose hypochlorémique (hypochlorémie) peut aussi survenir et des cas dhypomagnésémie ont également été rapportés.
  • +Les diurétiques apparentés à la métolazone (thiazides) peuvent réduire l’excrétion rénale du calcium et entraîner une légère augmentation transitoire du calcium sérique, même en l’absence de troubles connus du métabolisme du calcium. Une hypercalcémie marquée peut être le signe d’une hyperparathyroïdie latente. Avant de procéder à des tests de la fonction parathyroïdienne, il convient d’arrêter le traitement par métolazone.
  • +Crises de goutte
  • +Comme d’autres diurétiques, la métolazone peut entraîner une azotémie et une augmentation des taux d’acide urique. Dans de rares cas, des crises de goutte ont été rapportées chez des personnes ayant des antécédents de goutte.
  • +Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome secondaire par fermeture de l’angle
  • +Les sulfamides et les dérivés de sulfamide peuvent déclencher une réaction idiosyncrasique pouvant entraîner un épanchement choroïdien avec un défaut du champ visuel, une myopie transitoire et un glaucome aigu par fermeture de l’angle. Les symptômes incluent une perte aiguë de l’acuité visuelle ou des douleurs oculaires et apparaissent typiquement dans les heures ou les semaines suivant le début du traitement. Le glaucome par fermeture de l’angle non traité peut entraîner une perte permanente de la vue. Le traitement primaire consiste à arrêter immédiatement le médicament. Si la pression intraoculaire reste élevée, un traitement médical immédiat ou une intervention chirurgicale doit être envisagé. Les facteurs de risque de développement d’un glaucome (aigu) par fermeture de l’angle peuvent inclure des antécédents d’allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
  • +Lupus érythémateux
  • +L’exacerbation ou une activation d’un lupus érythémateux systémique a été observée lors d'un traitement par des dérivés de sulfamide.
  • +Porphyrie
  • +Les thiazides ont été associés à des crises de porphyrie aiguë, bien que cela n’ait pas été rapporté pour Métolazone Galepharm. La prudence s’impose lorsque la métolazone est utilisée chez des patients atteints de porphyrie.
  • +Métabolisme du glucose
  • +La métolazone ninfluence que légèrement le métabolisme du glucose. La métolazone peut augmenter le taux de glycémie et chez les patients atteints de diabète sucré ou en cas de diabète latent, elle peut entraîner une glycosurie et une hyperglycémie. Le taux de glycémie doit par conséquent être contrôlé régulièrement (voir «Interactions»).
  • +Population pédiatrique
  • +Il n’existe pas d’expériences sur l’utilisation de Métolazone Galepharm chez les patients de moins de 18 ans.
  • +Valeurs de laboratoire
  • +Bien que cela n’ait pas été observé pour la métolazone, une influence défavorable des thiazides et des diurétiques de type thiazide a été signalée sur le profil des lipides plasmatiques, car ils entraînent une augmentation du cholestérol VLDL ou LDL et des triglycérides. Limportance clinique de ces observations n'est pas claire.
  • -Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. quil est essentiellement «sans sodium».
  • -Bien que pour la métolazone, de telles observations n'aient pas été faites, il existe des rapports concernant des diurétiques apparentés selon lesquels ces médicaments provoquent une réponse accrue à la tubocurarine (non autorisée en Suisse) et une moindre réactivité artérielle à la noradrénaline. Il convient donc d'adapter soigneusement la posologie de ces médicaments chez les patients traités à la métolazone et devant subir une intervention chirurgicale.
  • -Lors de l'administration simultanée de métolazone et d'antihypertenseurs, la prudence est de rigueur, notamment en phase initiale, à cause du risque d'hypotension. Le dosage est à adapter le cas échéant.
  • -Sous métolazone, une hypotension orthostatique peut survenir; elle est accentuée par l'alcool, les barbituriques et les narcotiques.
  • -L'emploi simultané de furosémide et probablement d'autres diurétiques de l'anse peut sensiblement augmenter l'effet de la métolazone et entraîner des troubles électrolytiques sévères.
  • -Lors de l'administration simultanée de digitaliques, il y a lieu, le cas échéant, d'en diminuer la posologie (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Lors de l'administration simultanée de sotalol et d'un diurétique hypokaliémiant (p.ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide) ou d'autres médicaments entraînant une perte de potassium ou de magnésium, le risque de survenue de troubles du rythme cardiaque induits par une hypokaliémie est accru.
  • -Les corticostéroïdes et l'ACTH peuvent augmenter le risque d'hypokaliémie et accentuer la rétention d'électrolytes et de liquide.
  • -Les salicylates et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent atténuer l'effet de la métolazone.
  • -Une péjoration de la fonction rénale lors de l'administration simultanée d'inhibiteurs de l'ECA, d'antagonistes de l'angiotensine II, d'antagonistes de l'aldostérone et d'AINS a été signalée.
  • -La métolazone peut augmenter les taux sériques de lithium (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -La métolazone peut élever la glycémie et induire de l'hyperglycémie et de la glycosurie chez des patients souffrant de diabète sucré manifeste ou latent. La posologie d'insuline ou d'antidiabétiques oraux est à adapter le cas échéant. Il a également été rapporté que l'effet de sulfonylurées peut être renforcé par l'administration simultanée de métolazone.
  • -L'administration simultanée de métolazone et de ciclosporine peut entraîner une élévation de la créatinine sérique.
  • -Un prolongement de la durée de saignement lors de l'emploi simultané de métolazone et de warfarine (non autorisée en Suisse) a été rapporté.
  • -On ne sait pas si la métolazone pourrait influencer les concentrations plasmatiques d'autres médicaments administrés simultanément, par inhibition ou induction d'enzymes métabolisantes comme le cytochrome (CYP) P450. Par conséquent, il convient d'être prudent lors de l'administration simultanée de substrats du CYP-450 ayant une marge thérapeutique étroite.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Il existe de sérieux indices de risques pour le fœtus humain. La métolazone ne doit donc pas être administrée pendant la grossesse, à moins que cela soit manifestement nécessaire.
  • +Système adrénergique et cholinergique
  • +Bien que pour la métolazone, de telles observations naient pas été faites, il existe des rapports concernant des diurétiques apparentés selon lesquels ces médicaments provoquent une réponse accrue à la tubocurarine (non autorisée en Suisse) et une moindre réactivité artérielle à la noradrénaline. Une hypokaliémie induite par les diurétiques peut renforcer le blocage neuromusculaire des médicaments curariformes. L’effet le plus grave serait une dépression respiratoire pouvant aller jusqu’à l’apnée. Il convient donc dadapter soigneusement la posologie de ces médicaments chez les patients traités à la métolazone et devant subir une intervention chirurgicale.
  • +Antihypertenseurs
  • +Lors de ladministration simultanée de métolazone et dantihypertenseurs, la prudence est de rigueur, notamment en phase initiale, à cause du risque dhypotension. Le dosage est à adapter le cas échéant. Une dégradation de la fonction rénale a été rapportée en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs de l’ECA, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II et d’antagonistes de l’aldostérone.
  • +Alcool, barbituriques et narcotiques
  • +Sous métolazone, une hypotension orthostatique peut survenir, qui peut être majorée par lalcool, les barbituriques et les narcotiques.
  • +Diurétiques (par ex. diurétiques de l’anse comme le furosémide)
  • +L’emploi simultané de furosémide et probablement aussi d’autres diurétiques de lanse peut sensiblement augmenter leffet de la métolazone et entraîner des troubles électrolytiques sévères (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Glycosides cardiaques
  • +Une hypokaliémie peut majorer le risque de toxicité de la digitaline avec augmentation du risque de troubles graves du rythme cardiaque. Lors de ladministration simultanée de digitaliques, il y a lieu, le cas échéant, den diminuer la posologie (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Antiarythmiques (par ex. sotalol)
  • +Lors de ladministration simultanée de sotalol et dun diurétique hypokaliémiant (p.ex. le furosémide, lhydrochlorothiazide) ou dautres médicaments entraînant une perte de potassium ou de magnésium, la survenue de troubles du rythme cardiaque induits par l’hypokaliémie (syncope, allongement de l’intervalle QT) peut augmenter.
  • +Corticostéroïdes et ACTH
  • +Les corticostéroïdes et lACTH peuvent augmenter le risque dhypokaliémie et accentuer la rétention délectrolytes et de liquide.
  • +Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et salicylates
  • +Les salicylates et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent atténuer leffet diurétique et natriurétique de la métolazone chez certains patients.
  • +Une péjoration de la fonction rénale lors de ladministration simultanée d’AINS a été signalée.
  • +Anti-goutte
  • +Une adaptation de la dose des agents anti-goutte peut être nécessaire car les thiazides peuvent augmenter le taux d’acide sérique (voir «Mises en garde et précautions»). Une augmentation de la dose de probénécide ou de sulfinpyrazone (non autorisée en Suisse) peut être nécessaire. L’administration concomitante de thiazides peut augmenter la survenue de réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol.
  • +Sels de calcium
  • +Les thiazides peuvent augmenter le taux de calcium sérique en raison d’une réduction de l’élimination. Lorsqu’une supplémentation en calcium ou un médicament d’épargne calcique (par ex. traitement par vitamine D) est prescrit, il convient de surveiller le taux de calcium sérique et d’adapter la dose de calcium en fonction des résultats.
  • +Lithium
  • +L’administration concomitante de lithium et de thiazides peut augmenter le taux de lithium sérique et entraîner ainsi une intoxication au lithium. Chez les patients qui sont sous traitement par lithium et qui reçoivent en même temps de la métolazone, le taux de lithium doit être surveillé.
  • +Antidiabétiques (y compris insuline)
  • +La posologie dinsuline ou dantidiabétiques oraux est à adapter le cas échéant (voir «Mises en garde et précautions»). Il a également été rapporté que leffet hypoglycémiant de sulfonylurées peut être renforcé par ladministration simultanée de métolazone.
  • +Ciclosporine
  • +L’administration simultanée de métolazone et de ciclosporine peut entraîner une élévation de la créatinine sérique.
  • +Réactions croisées avec d’autres médicaments
  • +Des réactions croisées peuvent survenir chez des patients qui sont allergiques aux sulfamides ou aux thiazides.
  • +Anticoagulants
  • +Comme d’autres médicaments de type thiazides, la métolazone peut influencer l’effet hypoprothrombinémiant des anticoagulants.
  • +Un prolongement de la durée de saignement lors de lemploi simultané de métolazone et de warfarine (non autorisée en Suisse) a été rapporté.
  • +Substrats du CYP3A4
  • +On ne sait pas si la métolazone pourrait influencer les concentrations plasmatiques dautres médicaments administrés simultanément, par inhibition ou induction denzymes métabolisantes comme le cytochrome (CYP) P450. Par conséquent, il convient dêtre prudent lors de ladministration simultanée de substrats du CYP450 ayant une marge thérapeutique étroite.
  • +Grossesse, Allaitement
  • +Grossesse
  • +Il existe de sérieux indices de risques pour le fœtus humain. La métolazone peut réduire l’irrigation placentaire et passe la barrière placentaire. Les thiazides et les diurétiques apparentés peuvent être transmis au fœtus et provoquer un déséquilibre électrolytique. L’utilisation de thiazides et de diurétiques apparentés pendant la grossesse est associée à un risque d’ictère fœtal ou néonatal ou de thrombocytopénie. La métolazone ne doit donc pas être administrée pendant la grossesse, à moins que cela soit manifestement nécessaire.
  • +Allaitement
  • +
  • -Il n'existe pas d'études concernant l'effet de la métolazone sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines.
  • -Le traitement par la métolazone peut entraîner une fatigue ou des vertiges qui peuvent altérer la capacité à conduire un véhicule et/ou utiliser une machine.
  • +Il nexiste pas détudes concernant leffet de la métolazone sur laptitude à la conduite et lutilisation de machines.
  • +Le traitement par la métolazone peut entraîner une fatigue, une torpeur ou des vertiges, qui peuvent altérer la capacité à conduire un véhicule et/ou utiliser une machine.
  • -Parmi les effets indésirables les plus fréquents figurent: nausées, vomissements, constipation, diarrhée, maux de tête, vertiges et crampes musculaires.
  • -Des réactions allergiques peuvent se produire chez les patients présentant une allergie connue aux sulfamides ou leurs dérivés.
  • -Le traitement à la métolazone peut augmenter les taux sanguins d'urée et d'acide urique, notamment en cas de fonction rénale diminuée. Dans de rares cas, l'élévation de la concentration d'acide urique dans le sérum peut déclencher des crises aiguës de goutte, ce qui contraint à l'arrêt du traitement. Ce dernier est également à interrompre lorsque se péjore l'oligurie ou l'azotémie d'insuffisants rénaux.
  • -Etant donné qu'une perte de potassium peut se produire sous métolazone, il convient de contrôler les électrolytes du sérum à intervalles réguliers. Une carence potassique éventuelle est à compenser par un apport supplémentaire de potassium.
  • -Le traitement antidiabétique des patients diabétiques est à rééquilibrer le cas échéant; en cas de diabète latent, de la glycosurie et de l'hyperglycémie peuvent survenir. Pour cette raison, il est nécessaire de contrôler régulièrement la glycémie.
  • -Les effets indésirables en rapport avec la métolazone sont classifiés selon leur fréquence d'apparition de la façon suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), occasionnel (≥1/1'000 et <1/100), rare (≥1/10'000 et <1/1'000), très rare (<1/10'000), non connu (fréquence non mesurable sur la base des données existantes).
  • +Les effets indésirables en rapport avec la métolazone sont classifiés par discipline médicale selon leur fréquence dapparition de la façon suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), occasionnel (≥1/1'000 et <1/100), rare (≥1/10'000 et <1/1'000), très rare (<1/10'000), non connu (fréquence non mesurable sur la base des données existantes).
  • -Non connu: leucopénie, anémie aplasique ou hypoplasique, agranulocytose, thrombocytopénie.
  • +Occasionnel: Leucopénie.
  • +Rare: Anémie aplasique ou hypoplasique, agranulocytose, thrombocytopénie.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rare: Réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques.
  • +
  • -Non connu: hypokaliémie, hyponatrémie, hypochlorémie, alcalose hypochlorémique, hyperuricémie, hyperglycémie, glycosurie, élévation de l'urée et de la créatinine sériques, hypercalcémie, hypomagnésiémie.
  • +Fréquent: Hypokaliémie, hyponatrémie, hypomagnésémie, hypochlorémie (alcalose hypochlorémique), hyperuricémie, hyperglycémie.
  • +Rare: Hypercalcémie, hypophosphatémie.
  • -Fréquent: maux de tête, vertiges.
  • -Non connu: fatigue.
  • +Rare: Dépression psychotique, confusion.
  • +Affections du système nerveux
  • +Fréquent: Céphalées, sensation vertigineuse, fatigue.
  • +Rare: Neuropathie, vertiges, paresthésies, léthargie, torpeur, faiblesse, agitation (pouvant parfois aller jusqu’à l’insomnie), apathie, crises convulsives, encéphalopathie hépatique.
  • +Affections oculaires
  • +Rare: Vision trouble passagère.
  • +Non connu: Épanchement choroïdien.
  • -Non connu: tachycardie.
  • -Affections respiratoires, thoraciques et du médiastinales
  • -Non connu: douleurs thoraciques.
  • -Affections gastro-intestinaules
  • -Fréquent: nausées, vomissements, constipation, diarrhée.
  • +Rare: Tachycardie, douleurs thoraciques, palpitations.
  • +Affections vasculaires
  • +Fréquent: Hypotension, syndrome orthostatique.
  • +Occasionnel: Vasculite.
  • +Rare: Syncope, thrombose veineuse.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquent: Nausées, vomissements, constipation, diarrhée.
  • +Rare: Douleurs abdominales, anorexie, flatulence abdominale.
  • +Non connu: Sécheresse buccale.
  • +
  • -Non connu: hépatite, cholestase intrahépatique.
  • +Rare: Hépatite, cholestase intra-hépatique, pancréatite.
  • -Non connu: exanthème avec urticaire, vascularite, nécrolyse épidermique toxique.
  • +Occasionnel: Exanthème, y compris urticaire.
  • +Rare: Nécrolyse épidermique toxique (NET), syndrome de Stevens-Johnson (SJS), Purpura, Dermatite (photosensibilité).
  • -Fréquent: crampes musculaires.
  • -Non connu: goutte.
  • +Fréquent: Douleurs musculaires, crampes musculaires.
  • +Occasionnel: Douleurs articulaires, goutte.
  • -Non connu: insuffisance rénale (suite à déshydratation).
  • +Fréquent: Azotémie, glycosurie.
  • +Rare: Insuffisance rénale (conséquence de la déshydratation), oligurie.
  • +Affections des organes reproducteurs et du sein
  • +Rare: Trouble de l’érection.
  • -Non connu: frissons.
  • -L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +Fréquent: Soif.
  • +Rare: Frissons.
  • +Investigations
  • +Fréquent: Élévation de l’urée sérique, élévation de la créatinine sérique.
  • +Rare: Élévation du cholestérol LDL, élévation des triglycérides.
  • +
  • +L’annonce deffets secondaires présumés après lautorisation est dune grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion deffet secondaire nouveau ou grave via le portail dannonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -En cas de surdosage, il peut se produire une déshydratation et des troubles électrolytiques (en premier lieu une hyponatrémie, mais aussi des pertes de potassium et de magnésium) avec pour conséquences: soif, nausée, vomissements, confusion, somnolence, maux de tête, crampes musculaires, hypotension artérielle, dans des cas graves aussi dysrythmie (hypokaliémie).
  • +En cas de surdosage, il peut se produire une déshydratation et des troubles électrolytiques (en premier lieu une hyponatrémie, mais aussi des pertes de potassium et de magnésium). Parmi les symptômes, on observe: soif, nausée, vomissements, confusion, somnolence, céphalées, crampes musculaires, hypotension artérielle et dans des cas graves d’hypokaliémie, aussi des arythmies.
  • -Dans la première heure après l'ingestion, l'administration de charbon (1 g/kg PC) peut diminuer l'absorption. Ensuite, l'hydratation adéquate et la correction des troubles électrolytiques sont prioritaires.
  • +Dans la première heure après lingestion, ladministration de charbon actif (1 g/kg de poids corporel) peut diminuer labsorption. Ensuite, lhydratation adéquate et la correction des troubles électrolytiques sont prioritaires.
  • -Mécanisme d'action
  • -La métolazone est un diurétique apparenté aux thiazides, qui agit principalement en inhibant la réabsorption de NaCl au niveau du tubule rénal distal.
  • +Mécanisme daction
  • +La métolazone est un diurétique sulfamide, dont le mode d’action est similaire à celui des thiazides. La métolazone réduit la réabsorption du sodium dans le tubule rénal, et agit cependant principalement dans le convoluté distal. L’augmentation de l’excrétion du sodium s’accompagne aussi d’une augmentation de la perte hydrique et de chlorure.
  • -À doses thérapeutiques optimales, la métolazone obtient environ le même effet diurétique que les thiazidiques, mais peut également stimuler la diurèse de patients à très faible taux de filtration glomérulaire (moins de 20 ml/min).
  • -En règle générale, la diurèse commence dans la première heure après la prise et persiste pendant 12–24 heures selon la dose. Le maximum d'effet est atteint en environ 2 heures.
  • -En posologie antihypertensive, l'effet s'observe 3–4 jours déjà après le début du traitement. L'effet optimum est atteint après 3–4 semaines.
  • +À doses thérapeutiques optimales, la métolazone obtient environ le même effet diurétique que les thiazidiques. Comme la métolazone agit principalement au niveau du convoluté distal, le taux de filtration glomérulaire (GFR) n’est que faiblement affecté, ce qui permet de l’utiliser chez les patients dont le GFR est réduit. La métolazone peut stimuler la diurèse chez les patients dont le GFR est très bas (moins de 20 ml/min).
  • +En règle générale, la diurèse commence dans la première heure après la prise et persiste pendant 12–24 heures selon la dose. Le maximum deffet est atteint en environ 2 heures.
  • +En posologie antihypertensive, leffet sobserve 3–4 jours déjà après le début du traitement. Leffet optimum est atteint après 3–4 semaines.
  • -Aucune données disponibles.
  • +Aucune étude clinique propre n’a été réalisée avec la Métolazone Galepharm. L’efficacité clinique de la métolazone est largement démontrée dans la littérature.
  • -La métolazone est absorbée lentement et incomplètement dans le tractus digestif. Le pic de concentration plasmatique est atteint en moyenne après 2 heures. L'influence de la prise simultanée de nourriture sur la biodisponibilité de Métolazone Galepharm n'a pas été étudiée. Pour minimiser la variabilité de chaque patient, le comprimé devrait toujours être pris au même moment par rapport aux aliments, p.ex. toujours avec le petit-déjeuner.
  • +La métolazone est absorbée presque totalement dans le tractus digestif. Le pic de concentration plasmatique est atteint en moyenne après 2 heures. La vitesse et la quantité d'absorption dépendent de la formulation. L’influence de la prise simultanée de nourriture sur la biodisponibilité de Métolazone Galepharm na pas été étudiée. Pour minimiser la variabilité de chaque patient, il convient de toujours prendre les comprimés à la même heure par rapport à un repas, p.ex. toujours avec le petit-déjeuner (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
  • -Le volume apparent de distribution est de 113 l; la substance est liée à raison de 95% aux protéines plasmatiques. La métolazone passe dans le placenta et le lait maternel.
  • +Le volume apparent de distribution est de 113 L/kg; la substance est liée à raison de 95 % aux érythrocytes et protéines plasmatiques. La métolazone passe dans le placenta et le lait maternel.
  • -La métolazone n'est pratiquement pas métabolisée, les métabolites formés se sont avérés non toxiques.
  • +La métolazone nest pratiquement pas métabolisée, les métabolites formés se sont avérés non toxiques.
  • -Les reins excrètent 80–95% de la dose administrée sous forme inchangée avec une demi-vie de 8–10 heures; le restant apparaît dans les fèces. La clairance de la métolazone étant parallèle à celle de la créatinine, l'excrétion est ralentie en cas d'insuffisance rénale.
  • +Les reins excrètent 80–95 % de la dose administrée sous forme inchangée avec une demi-vie de 8–10 heures. Le restant apparaît dans les fèces. La clairance de la métolazone étant parallèle à celle de la créatinine, lexcrétion est ralentie en cas dinsuffisance rénale.
  • -Il n'existe pas de données pertinentes pour l'utilisation clinique.
  • +Il nexiste pas de données pertinentes pour lutilisation.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver dans l'emballage d'origine, pour protéger le contenu de la lumière.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver le récipient dans lemballage dorigine pour le protéger de la lumière.
  • -Août 2019.
  • +Juillet 2023.
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