55 Changements de l'information professionelle Baclofen Intrathecal Sintetica 10mg/5ml |
- +Posologie
- +Mode d'administration
-L’expérience est encore insuffisante pour faire des recommandations concernant les mesures à prendre en cas d’échappement thérapeutique. À certaines occasions, toutefois, de telles situations ont été traitées en milieu hospitalier par une suspension provisoire du traitement («drug holiday») consistant en une réduction graduelle de la dose administrée, sur une période de 2 à 4 semaines et en passant à un traitement alternatif de la spasticité (par ex. administration intrathécale de sulfate de morphine sans agents conservateurs). Après quelques jours la sensibilité au baclofène peut être parfois rétablie; on reprendra le traitement avec la dose initiale de perfusion continue puis on réajustera prudemment la posologie pour éviter tout incident de surdosage. L’hospitalisation est indispensable pendant cette modification de traitement. En règle générale, une surveillance clinique régulière est nécessaire pendant tout le traitement afin d’évaluer les besoins posologiques du patient, de veiller au bon fonctionnement du système d’administration et de constater des effets indésirables éventuels ou les indices d’une infection.
-Enfants et adolescents
-Les enfants doivent présenter un poids corporel suffisant pour que la pompe à perfusion continue puisse être implantée. On ne dispose que de données cliniques très limitées concernant l’utilisation de Baclofen Intrathecal Sintetica par voie intrathécale chez les enfants de moins de 6 ans. La sécurité de l’utilisation de Baclofen Intrathecal Sintetica chez les enfants de moins de 4 ans n’a jusqu’à présent pas été démontrée.
-Patients âgés
-Plusieurs patients de plus de 65 ans ont été traités par du baclofène intrathécal au cours de diverses études cliniques sans qu’aucun problème spécifique ne se soit produit. Les patients âgés sont davantage susceptibles de présenter des effets indésirables avec le baclofène par voie orale au cours de la phase d’ajustement, et cette considération peut également s’appliquer au baclofène administré par voie intrathécale. Bien que les doses soient ajustées individuellement, il convient de surveiller attentivement les patients âgés afin de déceler la survenue d’effets indésirables.
- +Un tel «échappement » peut être traité par une reduction graduelle de la dose de Baclofen Intrathecal Sintetica’’, sur une période de 2 à 4 semaines et en passant à un traitement alternatif de la spasticité (par ex. administration intrathécale de sulfate de morphine sans agents conservateurs). Après quelques jours la sensibilité au baclofène peut être parfois rétablie; on reprendra le traitement avec la dose initiale de perfusion continue. La prudence est recommandée lors d’un passage de Baclofen intrathecal Sintetica à la morphine et inversement (cf. «lnteractions»). En règle générale, une surveillance clinique régulière est nécessaire pendant tout le traitement afin d’évaluer les besoins posologiques du patient, de veiller au bon fonctionnement du système d’administration et de constater des effets indésirables éventuels ou les indices d’une infection.
- +Groupes particuliers de patients
- +lnsuffisance rénale
- +Il n’existe pas de données concernant le traitement par Baclofen Intrathecal Sintetica de patients atteints d’insuffisance rénale. Étant éliminé principalement sous forme inchangée par les reins (cf. «Pharmacocinétique»), le baclofène doit être administré avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance rénale.
- +lnsuffisance hépatique
- +Il n’existe pas de données concernant le traitement par Baclofen Intrathecal Sintetica de patients atteints d’insuffisance hépatique. Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez ces patients, car le foie ne joue pas de rôle significatif dans le métabolisme du baclofène. Une insuffisance hépatique ne devrait pas influencer l’exposition systémique au principe actif (cf. «Pharmacocinétique» ).
- +Enfants et adolescents
- +Les enfants doivent présenter un poids corporel suffisant pour que la pompe à perfusion continue puisse être implantée. On ne dispose que de données cliniques très limitées concernant l’utilisation de Baclofen Intrathecal Sintetica chez les enfants de moins de 6 ans. La sécurité de l’utilisation de Baclofen Intrathecal Sintetica chez les enfants de moins de 4 ans n’a jusqu’à présent pas été démontrée.
- +Patients âgés
- +Plusieurs patients de plus de 65 ans ont été traités par du baclofène intrathécal au cours de diverses études cliniques sans qu’aucun problème spécifique ne se soit produit. Les patients âgés sont davantage susceptibles de présenter des effets indésirables avec le baclofène par voie orale au cours de la phase d’ajustement, et cette considération peut également s’appliquer au baclofène administré par voie intrathécale. Bien que les doses soient ajustées individuellement, il convient de surveiller attentivement les patients âgés afin de déceler la survenue d’effets indésirables.
-Choix du centre
- +Surveillance médicale
-Formation de granulomes (masses inflammatoires) à l’extrémité des cathéters intrathécaux
-Dans un certain nombre de cas, des granulomes à l’extrémité du cathéter implanté, susceptibles de provoquer des déficits neurologiques sévères, y compris une paralysie, ont été rapportés en rapport avec Baclofen Intrathecal Sintetica. Ces cas n’ont cependant pas été confirmés par une IRM avec produit de contraste ou par un examen histopathologique. Aucun cas n’est connu en rapport avec le baclofène utilisé en monothérapie. Les études précliniques avec des modèles animaux ont montré que la formation de granulomes est en rapport direct avec de fortes doses d’opioïdes et/ou une concentration élevée d’opioïdes intrathécaux et que les granulomes ne se forment pas lors de l’administration intrathécale de baclofène seul.
-Les symptômes les plus fréquents associés aux granulomes sont: 1) une diminution de la réponse thérapeutique (aggravation de la spasticité, réapparition de la spasticité après un contrôle préalablement satisfaisant, symptômes de sevrage, mauvaise réponse à des augmentations posologiques ou augmentation fréquente ou importante des doses), 2) des douleurs, 3) un déficit ou une dysfonction neurologique. Les patients recevant un traitement intrarachidien doivent faire l’objet d’une surveillance médicale attentive afin de déceler tout nouveau signe ou symptôme neurologique éventuel. Le médecin devra décider selon son propre jugement professionnel et en fonction des besoins médicaux spécifiques du patient quel est le meilleur type de surveillance permettant d’identifier les signes et les symptômes précédant un granulome, surtout lorsque des formules médicamenteuses soumises à ordonnance ou des mélanges faits en pharmacie à base d’opioïdes sont utilisés. Chez les patients qui présentent de nouveaux signes ou symptômes neurologiques qui suggèrent la présence d’un granulome, il convient selon les circonstances de faire appel à un neurologue car de nombreux symptômes ressemblent aux symptômes de la maladie chez les patients présentant une spasticité sévère. Dans certains cas, des procédés d’imagerie diagnostique peuvent s’avérer appropriés pour confirmer ou exclure un granulome.
-Phase d’observation
- +’’’’’’’’’’’’’’Phase d’observation
-Il est peu vraisemblable que le baclofène intrathécal influe sur des maladies sous-jacentes non liées au SNC car la disponibilité systémique du médicament après administration intrathécale est nettement moindre que par voie orale. Des observations faites lors de médication orale incitent néanmoins à la prudence dans les cas suivants: antécédents d’ulcère gastroduodénal, hypertonie sphinctérienne préexistante, troubles de la fonction rénale.
-Avec le baclofène oral, on a noté dans de rares cas une augmentation des SGOT, de la phosphatase alcaline et du glucose sérique.
-Arrêt de la médication
- +Il est peu vraisemblable que le baclofène intrathécal influe sur des maladies sous-jacentes non liées au SNC car la disponibilité systémique du médicament après administration intrathécale est nettement moindre que par voie orale. Des observations faites lors de médication orale incitent néanmoins à la prudence dans les cas suivants: antécédents d’ulcère gastroduodénal, hypertonie sphinctérienne préexistante.
- +Insuffisance rénale
- +Des événements neurologiques sévères οnt été rapportés après l’administration de comprimés de Baclofen Intrathecal Sintetica à des patients atteints d’insuffisance rénale. L’admιnistration de Baclofen Intrathecal Sintetica doit être prudente chez ces patients.
- +Arrêt de la médication (y comprίs dans les cas lίés à un dysfonctίonnement du cathéter ou de l’appareίl)
-Les patients, ainsi que le personnel qui les soigne, devraient être avisés de l’importance de respecter les rendez-vous de remplissage de la pompe et devraient connaître les signes et symptômes d’un sevrage de balcofène en particulier les symptômes apparaissant au stade précoce du syndrome de sevrage.
-Dans la plupart des cas, les symptômes de sevrage apparaissent dans les premières heures jusqu’à quelques jours suivant l’arrêt du traitement par le baclofène. Les raisons courantes d’un arrêt soudain de l’administration du baclofène intrathécal comprennent le dysfonctionnement du cathéter (en particulier une déconnexion), un volume insuffisant dans le réservoir de la pompe et une pile en fin de vie. Dans quelques cas une fausse manoeuvre a pu en être la cause ou être un facteur concomitant. La prévention de l’arrêt soudain de l’administration de baclofène intrathécal nécessite une attention particulière pour la programmation et le monitoring du système de perfusion, pour le respect de l’agenda des remplissages, pour le remplissage lui-même, ainsi que des alarmes de la pompe.
-Les instructions du fabricant pour l’implantation, la programmation et/ou pour le remplissage de la pompe implantable doivent être suivies strictement.
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- +Les patients, ainsi que le personnel qui les soigne, devraient être avisés de l’importance de respecter les rendez-vous de remplissage de la pompe et devraient connaître les signes et symptômes d’un sevrage de balcofène en particulier les symptômes apparaissant au stade précoce du syndrome de sevrage (par ex. priapisme).
- +Dans la plupart des cas, les symptômes de sevrage apparaissent dans les premières heures jusqu’à quelques jours suivant l’arrêt du traitement par le baclofène. Les raisons courantes d’un arrêt soudain de l’administration du baclofène intrathécal comprennent le dysfonctionnement du cathéter (en particulier une déconnexion), et un volume insuffisant dans le réservoir de la pompe ainsi qu’un dysfonctionnement du système. Des dysfonctionnements du système et des changements d’administration de la médication qui en résultaient, ayant entraîné des symptômes de sevrage νoire le décès, ont été rapportés. La prévention de l’arrêt soudain de l’administration de baclofène intrathécal nécessite une attention particulière pour la programmation et le monitoring du système de perfusion, pour le respect de l’agenda des remplissages, pour le remplissage lui-même, ainsi que des alarmes de la pompe. Toutefois si la reprise de l’apport de Baclofen Intrathecal Sintetica est retardée, un traitement par agonistes GABAergiques, tels que le baclofène oral οu entéral οu des benzodiazépines orales, entérales οu intraνeineuses, peut potentiellement prévenir des complications mortelles. Toutefois, il n’est pas garanti que la seule administration de baclofène oral οu entéral puisse prévenir la progression du sevrage de Baclofen Intrathecal Sintetica.
- +Formatίon de granulomes (masses ίnflammatoίres) à l’extrémité des cathéters intrathécaux
- +Des cas de granulomes à l’extrémité du cathéter implanté, susceptibles de provoquer des déficits neurologiques séνères, ont été rapportés en rapport avec Baclofen Intrathecal Sintetica. Les symptômes les plus fréquents associés aux granulomes sont: 1) une diminution de la réponse thérapeutique (aggraνation de la spasticité, réapparition de la spasticité après un contrôle préalablement satisfaisant, symptômes de seνrage, mauνaise réponse à des augmentations posologiques οu augmentation fréquente οu importante des doses), 2) des douleurs, 3) un déficit οu une dysfonction neurologique. Les patients recevant un traitement intrarachidien doivent faire l’objet d’une surveillance médicale attentive afin de déceler tout nouveau signe οu symptôme neurologique éventuel, surtout lorsque des formules médicamenteuses soumises à ordonnance οu des mélanges faits en pharmacie à base d’opioϊdes sont utilisés. Chez les patients qui présentent de nouveaux signes οu symptômes neurologiques qui suggèrent la présence d’un granulome, il conνient selon les circonstances de faire appel à un neurologue car de nombreux symptômes ressemblent aux symptômes de la maladie chez les patients présentant une spasticité sévère. Dans certains cas, des procédés d’imagerie diagnostique peuvent s’avérer appropriés pour confirmer οu exclure un granulome.
- +Scoliose
- +Des cas d’apparition d’une scoliose οu d’accentuation d’une scoliose préexistante ont été rapportés au cours de traitements par Baclofen Intrathecal Sintetica. Une surveillance des signes de scoliose doit être mise en place pendant le traitement par Baclofen Intrathecal Sintetica.
- +’
- +
-L’expérience dont on dispose n’est pas assez systématique pour prévoir quelles seraient les interactions spécifiques de Baclofen Intrathecal Sintetica avec d’autres médicaments.
- +L’expérience dont on dispose n’est pas assez systématique pour prévoir quelles seraient les interactions spécifiques de Baclofen Intrathecal Sintetica avec d’autres médicaments. On suppose que la faible exposition systémique au baclofène après administration de Baclofen intrathecal Sintetica peut réduire le potentiel d’interactions pharmacocinétiques (cf. «Pharmacocinétique»).
- +Lévodopa/lnhibiteurs de la DDC
- +L'administration concomitante de Baclofen oral et de lévodopa/d'un inhibiteur de la DDC augmente Ie risque d'événements indésirables: hallucinations visuelles, confusion, céphalées et nausées. Une aggravation des symptômes parkinsoniens a également été rapportée. La prudence est recommandée lors de l'administration de Baclofen Intrathecal Sintetica à des patients traités par la lévodopa/un inhibiteur de la DDC.
- +Anesthésiques
- +L'administration concomitante de baclofène intrathécal et d'anesthésiques (p.ex. fentanyl, propofol) peut augmenter le risque de troubles cardiaques et de convulsions. La prudence est recommandée lors de l'administration d'anesthésiques à des patients traités par Baclofen Intrathecal Sintetica .
- +Morphine
-L’effet dépresseur sur le SNC de l’alcool et d’autres composés agissant à ce niveau peut s’ajouter à ceux de Baclofen Intrathecal Sintetica.
- +Alcool et autres substances déprimant le SNC
- +L’effet dépresseur sur le SNC de l’alcool et d’autres composés agissant à ce niveau (p.ex. analgésiques, neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques) peut s’ajouter à ceux de Baclofen Intrathecal Sintetica.
- +Antidépresseurs tricycliques
- +Antihypertenseurs
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-On ne dispose pas d’études suffisantes sur l’utilisation chez les femmes enceintes et le risque potentiel pour l’être humain n’est pas connu. Cependant, des études chez l’animal ont montré des effets indésirables pour le foetus.
-Baclofen Intrathecal Sintetica ne doit pas être employé en cours de grossesse à moins que le bénéfice potentiel ne l’emporte sur les risques éventuels pour le foetus.
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- +Grossesse
- +|| n'existe pas suffisamment de données cliniques concernant l'utilisation pendant la grossesse.
- +Des effets toxiques sur la reproduction ont été observés lors d‘études expérimentale sur l'animal (cf. «Données précliniques». Le baclofène franchit la barrière placentaire. Après administration intrathécale de Baclofen Intrathecal Sintetica, de petites quantités de cette substance ont été retrouvées dans le plasma maternel (cf. «Pharmacocinétique»). Ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf lorsque cela est manifestement nécessaire.
- +Allaitement
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-On ne sait pas si des taux mesurables de médicament peuvent aussi être retrouvés dans le lait maternel de femmes qui allaitent et qui ont reçu Baclofen Intrathecal Sintetica. C’est pourquoi Baclofen Intrathecal Sintetica ne doit pas être administré pendant l’allaitement.
- +Après administration intrathécale de Baclofen Intrathecal Sintetica, de petites quantités ont été détectées dans le plasma maternel (cf. «Pharmacocinétique»). Chez les mères ayant reçu un traitement intrathécal par Baclofen Intrathecal Sintetica, un passage du baclofène dans le lait maternel n'est pas attendu, et aucune recommandation spéciale n'est formulée.
- +Fertilité
- +Les expérimentations animales ont montré qu'il est improbable que le baclofène intrathécal ait des effets indésirables sur la fertilité dans des conditions importantes sur Ie plan clinique (cf. «Données précliniques»).
-Le baclofène intrathécal a induit une somnolence chez quelques patients. Les patients devront être incités à la prudence pour la conduite automobile, l’emploi de machines pouvant présenter un danger ou toute activité risquée en cas de baisse de vigilance.
- +Chez quelques patients, le baclofène intrathécal a induit des effets dépresseurs sur le SNC, tels qu'une somnolence et une sédation. Une ataxie, des hallucinations, une diplopie et des phénomènes de sevrage ont également été rapportés. Les patients devront être incités à la prudence pour la conduite automobile, l’emploi de machines pouvant présenter un danger ou toute activité risquée en cas de baisse de vigilance.
-Fréquences: très fréquent (>1/10); fréquent (>1/100 <1/10); occasionnel (>1/1000 <1/100); rare (>1/10’000 <1/1000); très rare (<1/10’000), y compris des cas isolés.
-Dans de nombreux cas, un lien de causalité entre les cas observés et le traitement avec Baclofen Intrathecal Sintetica ne peut pas être établi de façon certaine; en effet beaucoup des effets indésirables décrits peuvent être la manifestation de la maladie que l’on cherche à soigner. Cependant quelques-unes des réactions observées le plus fréquemment (fatigue/somnolence, vertige, céphalée, nausées, hypotension, hypotonie) semblent être la conséquence du traitement médicamenteux.
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- +Fréquences: «très fréquent» (>1/10); «fréquent» (>1/100 <1/10); «occasionnel» (>1/1000 <1/100); «rare» (>1/10’000 <1/1000); «très rare» (<1/10’000), y compris des cas isolés.
-Système immunitaire
- +Affections du système immunitaire
-Troubles psychiatriques
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Occasionnel: déshydratation.
- +Affections psychiatriques
-Système nerveux
-Très fréquent: torpeur/somnolence (28,4%), céphalées (19,9%), crises épileptiques (10,4%).
-Fréquent: vertiges/étourdissements, sédation, paresthésie, troubles de l’accommodation/vision floue/diplopie, difficulté d’élocution, asthénie, dépression respiratoire, insomnies, confusion/désorientation.
-Occasionnel: hypothermie, nystagmus, dysphagie, ataxie, perte de mémoire.
- +Affections du système nerveux
- +Très fréquent: somnolence (28,4%), céphalées (19,9%), crises épileptiques (10,4%).
- +Fréquent: vertiges, sédation, paresthésie, dysarthrie, léthargie, insomnies, confusion/désorientation.
- +Occasionnel: ataxie, perte de mémoire.
-Troubles cardiovasculaires
-Très fréquent: hypotension artérielle (37,4%).
-Occasionnel: hypertension, bradycardie, thromboses veineuses profondes, flush, pâleur.
-Organes respiratoires
-Fréquent: dyspnée, bradypnée, pneumonie.
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections oculaires
- +Fréquent: troubles de l’accommodation, vision floue, diplopie
- +Affections cardiaques
- +Occasionnel: bradycardie.
- +Affections vasculaires
- +Fréquent: hypotension artérielle (37,4%).
- +Occasionnel: hypertension, thromboses veineuses profondes, flush, pâleur.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Fréquent: dyspnée, pneumonie, dépression respiratoire.
- +Affections gastro-intestinales
-Occasionnel: déshydratation, iléus, agueusie.
- +Occasionnel: iléus, dysphagie, agueusie.
-Troubles cutanés
-Fréquent: prurit/urticaire, oedème facial et périphérique.
-Occasionnel: alopécie, diaphorèse.
-Troubles musculosquelettiques
- +Affections de la peau et du tissu souscutané
- +Fréquent: prurit/urticaire, oedème facial et/ou périphérique.
- +Occasionnel: alopécie, hyperhidrose.
- +Affactions musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Troubles rénaux et urinaires
- +Affactions du rein et des voies urinaires
-Troubles généraux
-Fréquent: douleurs, fièvre/frissons.
- +Troubles généraux et anomalies au site d‘administration
- +Fréquent: asthénie, pyrexie, douleurs, frissons.
- +Occasionnel: hypothermie.
- +
-Des effets indésirables dus au système d’administration (granulomes (masses inflammatoires) à l’extrémité du cathéter, déplacement du cathéter avec éventuelles complications, infection au niveau du site d’implantation, méningite, surdosage par mauvaise manipulation du système) ont été rapportés et, dans certains cas, un lien de causalité avec le baclofène n’a pas pu être exclu (cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Liste des effets indésirables rapportés spontanément après l’autorisation de mise sur le marché
- +Les effets indésirables suivants ont été identifiés à l'aide d'annonces spontanées faites après l'autorisation de mise sur le marché. Comme ces réactions ont été rapportées de faҫon volontaire par une population de taille indéterminée, une estimation fiable de leur fréquence n’est pas possible.
- +Affections du système nerveux
- +Dysphorie.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Bradypnée.
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Scoliose (c.f. «Mises en garde et précautions»).
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Dysfonction érectile.
- +Événements indésirables en rapport avec le système d‘administration
- +Des effets indésirables dus au système d’administration (granulomes (masses inflammatoires) à l’extrémité du cathéter, déplacement du cathéter avec éventuelles complications, infection au niveau du site d’implantation, méningite, surdosage par mauvaise manipulation du système) ont été rapportés et, dans certains cas, un lien de causalité avec le baclofène n’a pas pu être exclu. Des dysfonctionnements du système et des changements d’administration de la médication qui en résultaient, ayant entraîné des symptômes de sevrage voire le décès, ont été rapportés (cf. «Mises en garde et précautions»).
-Certains rapports suggèrent que la physostigmine i.v. serait en mesure d’annuler les effets nerveux centraux, notamment la somnolence et la dépression respiratoire. L’injection intraveineuse de physostigmine doit cependant être effectuée avec précaution car elle pourrait induire des crises épileptiques, une bradycardie et des troubles de la conduction cardiaque. On peut faire un essai avec 1 à 2 mg de physostigmine i.v. sur une période de 5 à 10 min. Les patients seront soumis à une surveillance étroite pendant ce temps. Des doses itératives de 1 mg peuvent être données à 30 à 60 min d’intervalle de manière à maintenir une ventilation et une vigilance adéquates si le patient répond favorablement.
-Chez l’enfant, on peut essayer d’administrer 0,02 mg/kg de physostigmine par voie intraveineuse; cependant sans dépasser 0,5 mg/min. Des doses itératives peuvent être administrées dans un intervalle de 5 à 10 min jusqu’à l’obtention de l’effet thérapeutique ou jusqu’à une dose maximale de 2 mg.
-La physostigmine risque d’être inefficace en cas de surdosage massif et les patients devront éventuellement être placés sous ventilation assistée.
- +Dans les atteintes neurologiques s’accompagnant de spasmes de la musculature striée (p.ex. tétanos), baclofène exerce un effet clinique favorable sur les contractions musculaires réflexes et atténue notablement spasmes douloureux, automatisme, hyperréflexie, trismus et clonus. Baclofène améliore la mobilité du patient, lui assure une autonomie plus grande et facilite la physiothérapie. Le baclofène a une action antinociceptive.
-Le baclofène a une action antinociceptive. Dans les atteintes neurologiques s’accompagnant de spasmes de la musculature striée, Baclofen Intrathecal Sintetica exerce un effet clinique favorable sur les contractions musculaires réflexes et atténue notablement spasmes douloureux, automatisme et clonus. Un petit nombre de patients atteints de tétanos ont été traités avec succès par Baclofen Intrathecal Sintetica afin de diminuer hyperréflexie, clonus et trismus. Baclofen Intrathecal Sintetica améliore la mobilité du patient, lui assure une autonomie plus grande et facilite la physiothérapie. Il en résulte une déambulation plus aisée, les escarres de décubitus peuvent être prévenues et soignées, le sommeil est plus réparateur grâce à la disparition des spasmes musculaires douloureux. Les malades constatent également une amélioration de la fonction vésicale et sphinctérienne, le cathétérisme est facilité. Tous ces éléments permettent d’améliorer la qualité de vie du patient.
-Le baclofène stimule la sécrétion de suc gastrique. Le baclofène possède des propriétés déprimant le SNC en général, provoquant une sédation, une somnolence ainsi qu’une dépression respiratoire et cardiovasculaire.
- +Il en résulte une déambulation plus aisée, les escarres de décubitus peuvent être prévenues et soignées, le sommeil est plus réparateur grâce à la disparition des spasmes musculaires douloureux. Les malades constatent également une amélioration de la fonction vésicale et sphinctérienne, le cathétérisme est facilité. Tous ces éléments permettent d’améliorer la qualité de vie du patient.
- +Le baclofène stimule la sécrétion de suc gastrique. Le baclofène possède des propriétés déprimant le SNC en général, provoquant une sédation, une somnolence ainsi qu’une dépression respiratoire et cardiovasculaire. La stimulation des récepteurs GABAB s’est en outre avérée inhiber de faҫon dose-dépendante la fonction érectile chez l’homme.
-L’interprétation des paramètres cinétiques qui suivent doit tenir compte de l’administration intrathécale et d’une circulation du LCR ralentie.
- +Lors de l’interprétation des paramètres pharmacocinétiques observés dans le liquide céphalorachidien (LCR), il faut tenir compte de la grande variabilité inter-patient et intra-patient, due au ralentissement de la circulation du LCR et au gradient de concentration du baclofène (entre le LCR lombaire et le LCR de la citerne).
-Le volume de distribution, calculé à partir des taux présents dans le LCR, se situe entre 22 et 157 ml après injection intrathécale unique en bolus/perfusion à court terme. Données en perfusions intrathécales continues, des doses quotidiennes de 50 à 1200 µg produisent des concentrations de baclofène dans le LCR lombaire s’élevant de 130 à 1240 ng/ml à l’état d’équilibre. D’après la demi-vie mesurée dans le LCR, les concentrations à l’état d’équilibre dans ce liquide sont atteintes en l’espace de 1 à 2 jours. Chez l’enfant, aucune donnée n’est disponible. Pendant la perfusion intrathécale, les concentrations plasmatiques ne dépassent pas 5 ng/ml, ce qui confirme que le passage du baclofène à travers la barrière hématoméningée est lent. Chez l’enfant, les concentrations plasmatiques se trouvent près ou en dessous de 10 ng/ml.
- +Le volume de distribution, calculé à partir des taux présents dans le LCR, se situe entre 22 et 157 ml après injection intrathécale unique en bolus/perfusion à court terme. Données en perfusions intrathécales continues, des doses quotidiennes de 50 à 1200 µg produisent des concentrations de baclofène dans le LCR lombaire s’élevant de 130 à 1240 ng/ml à l’état d’équilibre. D’après la demi-vie mesurée dans le LCR, les concentrations à l’état d’équilibre dans ce liquide sont atteintes en l’espace de 1 à 2 jours. Chez l’enfant, aucune donnée n’est disponible. Pendant la perfusion intrathécale, les concentrations plasmatiques ne dépassent pas 5 ng/ml.
- +Groupes particuliers de patients
- +Patients âgés
- +Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients âgés après administration de baclofène intrathécal. Des données ont montré qu'après une dose unique d'une formulation orale, l'elimination est plus lente, mais que l'exposition systémique au baclofène est semblable à celle observée chez l'adulte jeune.
- +Enfants et adolescents
- +Des enfants et adolescents (de 8 à 18 ans) sous traitement chronique par perfusion de baclofène intrathécal à des doses de 77 a 400 µg/jour présentaient des concentrations plasmatiques inférieures ou égales à 10 ng/ml.
- +Insuffisance hépatique
- +|| n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients atteints d'insuffisance hépatique après administration de Baclofen Sintetica intrathécal. || est tres peu probable que les paramétres pharmacocinétiques présentent une modifications cliniquement significative de la chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, car le foie ne joue pas de rôle significatif dans la cinétique du baclofène.
- +Insuffisance rénale
- +|| n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients atteints d'insuffisance rénale après administration de Baclofen Sintetica intrathécal. Une accumulation de baclofène inchangé ne peut pas étre exclue chez les patients atteints d'insuffisance rénale, car le baclofène est essentiellement éliminé par les reins sous forme inchangée.
-Des omphalocèles ont été observés chez les foetus de rates portantes. Cette malformation n’a pas été observée chez les souris et les lapins.
-Les expérimentations animales n’ont pas mis en évidence de potentiel carcinogène ou mutagène.
-Chez des rates ayant reçu du baclofène pendant 2 ans, une augmentation dose dépendante de l’incidence de kystes ovariens a été observée ainsi qu’une augmentation de l’incidence de surrénales hémorragiques ou hypertrophiées pour une dose maximale (50 à 100 mg/kg).
- +Toxicité de reproduction
- +Sur la base des études réalisées chez le rat et chez le lapin avec Ie baclofène oral, il est peu probable que le baclofène intrathécal ait des effets indésirables sur la fertilité ou le développement pré et postnatal. Le baclofène n'est pas tératogène chez Ia souris, le rat et le lapin à des doses au moins 125 fois supérieures à la dose maximale en mg/kg.
- +Des omphalocèles ont été observés chez les foetus de rates portantes après administration de baclofène oral à des doses 500 fois supérieures à la dose maximale en mg/kg.
- +Ces effets n'ont pas été observés chez les souris et les lapins. L'administration orale de baclofène à des rats et des lapins a provoqué un retard d'ossification foetale à des doses entraînant aussi une toxicité maternelle. Le baclofène a provoqué un élargissement de l'arc vertébral chez les foetus de rat à des doses intrapéritonéales élevées.
- +Mutagénicité et carcinogénicité
- +Dans des essais réalisés sur des bactéries, des cellules de mammifères, des levures et chez le hamster chinois, le baclofène n'a pas présenté de potentiel mutagène et génotoxique. Les expérimentations animales n'ont pas non plus mis en évidence de potentiel carcinogène ou mutagène.
- +Chez des rates ayant reҫu du baclofène pendant 2 ans, une augmentation dose dépendante de l'incidence de kystes ovariens a été observée ainsi qu'une augmentation de l'incidence de surrénales hémorragiques ou hypertrophiées pour une dose maximale (50 à 100 mg/kg).
- +Tolérance locale
- +Des études précliniques sur des modèles animaux ont montré que la formation de granulomes est en corrélation directe avec l‘importance de la dose et/ou des concentrations d'opioїdes intrathécaux. Lors de l'administration de baclofène intrathécal seul, aucun granulome ne s'est formé à l'extrémité des cathéters.
- +Toxicité en cas d'administration répétée
- +Les études chez le rat et le chien n'ont pas montré de rapport entre une administration intrathécale répétée et la formation de granulomes. Dans ces espèces, aucune irritation, inflammation ou modification n'a été observée au niveau de la moelle épinière ou des tissus environnants.
- +
-Conserver à la température ambiante (15-25 °C) et à l'abri de la lumière, dans l’emballage original. Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date indiquée avec «EXP» sur l'emballage.
- +Conserver à la température ambiante (15-25 °C) et à l’abri de la lumière, dans l’emballage original. Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date indiquée avec «EXP» sur l’emballage.
-Août 2015.
- +Janvier 2018.
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