ch.oddb.org
 
Apotheken | Arzt | Interaktionen | Medikamente | MiGeL | Services | Spital | Zulassungsi.
Home - Fachinformation zu Feminac 35 - Änderungen - 10.10.2018
86 Änderungen an Fachinfo Feminac 35
  • -Excipients: Color.: E 104, E 132; Excipiens pro compresso obducto
  • +Excipients: Color.: E 104, E 132; Excipiens pro compresso obducto.
  • -Féminac 35 est indiqué pour les femmes qui présentent des manifestations d'hyperandrog��nie telles qu'acné (résistante à d'autres thérapies), en particulier celle allant de pair avec une séborrhée, un hirsutisme et une alopécie androgéno-génétique, et qui désirent également une contraception. L'utilisation de Féminac 35 uniquement pour la contraception n'est pas indiquée.
  • -Si l'hirsutisme n'est apparu que depuis peu ou s'il s'est considérablement aggravé ces derniers temps, les causes (tumeur sécrétant des androgènes ou défaut enzymatique d'origine surrénalienne) devront être recherchées par un diagnostic différentiel.
  • +Acné modérée à sévère liée à une sensibilité aux androg��nes (associée ou non à une séborrhée) et/ou hirsutisme chez les patientes en âge de procréer.
  • +Pour le traitement de l'acné, Féminac 35 ne doit être utilisé qu'après l'échec d'un traitement topique ou de traitements antibiotiques systémiques.
  • +Dans la mesure où Féminac 35 est également un contraceptif hormonal, il ne doit pas être utilisé en association avec d'autres contraceptifs hormonaux (voir chapitre «Contre-indications»).
  • +Si l'hirsutisme n'est apparu que depuis peu ou s'il s'est considérablement aggravé récemment, les causes (tumeur sécrétant des androgènes ou déficit enzymatique d'origine surrénalienne) devront être recherchées par un diagnostic différentiel.
  • -Les dragées seront prises dans l'ordre indiqué sur l'emballage, si possible au même moment de la journée et de préférence avec un peu de liquide. Les contraceptifs hormonaux utilisés précédemment doivent être arrêtés. Pendant 21 jours consécutifs, on prend une dragée par jour. Puis on observe une pause de 7 jours sans prise de dragée avant d'entamer la plaquette suivante. Pendant ces 7 jours, il se produit généralement une hémorragie de privation qui débute normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et qui peut se poursuivre jusqu'à ce que la plaquette suivante soit déjà entamée.
  • +Féminac 35 contient de l'acétate de cyprotérone. L'acétate de cyprotérone ne doit par principe être utilisé chez les femmes en âge de procréer que si elles utilisent une protection anticonceptionnelle efficace. Il est donc impératif que Féminac 35 soit utilisé régulièrement et conformément aux recommandations posologiques ci-dessous, afin de garantir une efficacité contraceptive adéquate.
  • +Les dragées seront prises dans l'ordre indiqué sur l'emballage, si possible au même moment de la journée et de préférence avec du liquide. Les contraceptifs hormonaux utilisés précédemment doivent être arrêtés. Pendant 21 jours consécutifs, on prend une dragée par jour. Puis on observe une pause de 7 jours sans prise de dragée avant d'entamer la plaquette suivante. Pendant ces 7 jours, il se produit généralement une hémorragie de privation, qui débute normalement 2-3 jours après la prise de la dernière dragée et qui peut se poursuivre jusqu'à ce que la plaquette suivante soit entamée.
  • +Durée du traitement
  • +Trois mois au moins sont nécessaires pour obtenir un soulagement des symptômes. La durée du traitement est fonction du degré de gravité des manifestations d'androgénisation et de leur réponse au traitement; en général, elle est de plusieurs mois. Le médecin traitant doit vérifier régulièrement si la poursuite du traitement est indiquée.
  • +En cas de survenue de récidives plusieurs semaines ou mois après l'arrêt, le traitement par Féminac 35 peut être repris.
  • +En cas de reprise de Féminac 35 (après un intervalle sans pilule de 4 semaines ou plus), il convient de tenir compte du risque accru de thromboembolies veineuses (TEV) (voir aussi le chapitre «Mises en garde et précautions»).
  • -Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent
  • -Commencer la prise le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est également possible de commencer entre le 2e et le 5e jour du cycle; il est alors recommandé, lors du premier cycle, de recourir durant les 7 premiers jours de la prise de la dragée, à des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales (à l'exclusion de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures; p.ex. le préservatif).
  • -Passage d'un contraceptif hormonal combiné (y compris d'un patch transdermique ou d'un anneau vaginal) à Féminac 35
  • -Il est préférable de commencer Féminac 35 après la prise de la dernière dragée active du COC précédent, mais au plus tard le jour suivant l'intervalle habituel sans prise d'hormone ou la phase sous placebo.
  • -En cas de patch transdermique ou d'anneau vaginal, il faut commencer la prise de Féminac 35 le jour du retrait et au plus tard le jour où le patch ou l'anneau vaginal suivant devrait être utilisé
  • -Passage d'une préparation progestative pure (minipilule, injection, implant, DIU diffuseur de progestatif) à Féminac 35
  • -Le passage de la minipilule à Féminac 35 peut se faire n'importe quel jour; le passage de l'implant ou du DIU diffuseur de progestatif interviendra au plus tôt le jour de leur retrait; s'il s'agit d'une préparation injectable, son remplacement par Féminac 35 aura lieu le jour où était prévue l'injection suivante. Dans tous ces cas, il faudra utiliser en plus, durant les 7 premiers jours de la prise de la dragée, une méthode de contraception non hormonale.
  • -Après un avortement au premier trimestre
  • +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent:
  • +Commencer la prise le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est également possible de commencer entre le 2ème et le 5ème jour du cycle; il est alors recommandé, lors du premier cycle, de recourir durant les 7 premiers jours de la prise de la dragée, à des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales (p.ex. des préservatifs; mais pas la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus ou la méthode des températures).
  • +Remplacement d'un contraceptif hormonal combiné (CHC); y compris d'un patch transdermique ou d'un anneau vaginal:
  • +La prise de Féminac 35 doit être commencée le jour suivant la prise de la dernière dragée active du CHC précédent, mais au plus tard le jour suivant la prise du dernier comprimé sans principe actif (placebo) du CHC pris jusque-là. En cas de patch transdermique ou d'anneau vaginal, il faut commencer la prise de Féminac 35 le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch et au plus tard le jour où le patch ou l'anneau vaginal suivants devrait être utilisé.
  • +Remplacement par Féminac 35 d'une préparation progestative pure (minipilule, injection, implant, DIU diffuseur de progestatif):
  • +Le passage de la minipilule à Féminac 35 peut se faire n'importe quel jour; le remplacement de l'implant ou du DIU diffuseur de progestatif interviendra au plus tôt le jour de leur retrait; s'il s'agit d'une préparation injectable, son remplacement par Féminac 35 aura lieu le jour où était prévue l'injection suivante. Dans tous ces cas, il faudra utiliser en plus, durant les 7 premiers jours de la prise de la dragée, une méthode contraceptive non hormonale.
  • +Après un avortement au premier trimestre:
  • -A la suite d'un avortement au 2e trimestre de la grossesse ou d'un accouchement, la prise de Féminac 35 devrait débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour à cause du risque accru de maladies thromboemboliques pendant cette phase. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires, non hormonales, durant les sept premiers jours de la prise de la dragée. Si, entre-temps, il y a eu des rapports sexuels, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse ou attendre les premières règles avant de débuter la prise de Féminac 35.
  • +Le choix de la date à laquelle l'utilisation de Féminac 35 peut être (re)commencée après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de la grossesse doit tenir compte du fait que le risque d'événements thromboemboliques est accru dans le post-partum (pendant 12 semaines au maximum: cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de la grossesse, l'utilisation de Féminac 35 devrait débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires, non hormonales, durant les sept premiers jours de l'utilisation. Si, entre-temps, il y a eu des rapports sexuels, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse ou attendre les premières règles avant de débuter la prise de Féminac 35.
  • -Si l'heure de prise habituelle est dépassée de plus de 12 heures, l'efficacité du contraceptif oral pourra être réduite.Les deux règles de base suivantes sont applicables dans les oublis de prise du médicament:
  • +Si l'heure de prise habituelle est dépassée de plus de 12 heures, l'efficacité du contraceptif oral pourra être réduite.
  • +Les deux règles de base suivantes sont applicables dans les oublis de prise du médicament:
  • -Première semaine de prise
  • -La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il lui faudra recourir en plus à une méthode de contraception non hormonale. S'il y a eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents, il faudra prendre en considération l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est important et plus ces oublis sont proches de l'intervalle sans prise de dragées, plus le risque d'une grossesse est grand.
  • -Deuxième semaine de prise
  • -La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire, à condition que la prise ait été régulière pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire ou si plus d'une dragée a été oubliée, il lui faudra utiliser en plus une méthode de contraception non hormonale durant les 7 jours suivants.
  • -Troisième semaine de prise
  • -Il y a un risque accru de grossesse dû à l'intervalle précédent sans prise de dragée. Pour autant que la prise de Féminac 35 ait été régulière pendant les 7 jours précédents, la femme pourra choisir une des deux possibilités suivantes sans avoir à utiliser de méthode contraceptive supplémentaire. Sinon, elle devra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • -1.La patiente devra prendre la dragée oubliée dés qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Elle commencera la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de la dernière plaquette, c.-à-d. sans observer la pause de 7 jours. Il est improbable qu'une hémorragie de privation se produise avant la fin de la 2e plaquette, mais de petites pertes sanglantes (spotting) ou des métrorragies pourront se produire plus fréquemment.
  • +Première semaine de prise:
  • +La patiente devra prendre la dragée oubliée sitôt qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il lui faudra recourir en plus à une méthode de contraception non hormonale. S'il y a eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents, il faudra prendre en considération l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est important et plus ces oublis sont proches de l'intervalle sans prise de dragées, plus le risque d'une grossesse est grand.
  • +Deuxième semaine de prise:
  • +La patiente devra prendre la dragée oubliée sitôt qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire, à condition que la prise ait été régulière pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire ou si plus d'une dragée a été oubliée, il lui faudra utiliser en plus une méthode contraceptive non hormonale durant les 7 jours suivants.
  • +Troisième semaine de prise:
  • +Il y a un risque accru de grossesse dû à l'intervalle à venir sans prise de dragée. Pour autant que la prise de Féminac 35 ait été régulière pendant les 7 jours précédents, la femme pourra choisir une des deux possibilités suivantes sans avoir à utiliser de méthode contraceptive supplémentaire. Sinon, elle devra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • +1.La patiente devra prendre la dragée oubliée sitôt qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 dragées le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les dragées suivantes à l'heure habituelle. Elle commencera la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de la dernière plaquette, c.-à-d. sans observer la pause de 7 jours. Il est improbable qu'une hémorragie de privation se produise avant la fin de la 2ème plaquette, mais de petites pertes sanglantes (spotting) ou des métrorragies pourront se produire fréquemment.
  • -Si l'hémorragie de privation ne se produit pas lors de la prochaine pause sans dragée, il faudra prendre en compte l'éventualité d'une grossesse.
  • +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas lors de la prochaine pause sans dragée, il faudra prendre en compte I'éventualité d'une grossesse.
  • -En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, se conformer aux règles de base mentionnées au paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de prise de la dragée». Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
  • +En cas de vomissements dans les 3-4 heures après la prise de la dragée se conformer aux règles de base mentionnées au paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de prise de la dragée». Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
  • -Report des règles à une date ultérieure
  • +Report des règles à une date ultérieure:
  • -Avancée de la date des règles
  • -La patiente peut avancer le début de ses règles à un autre jour de la semaine en abrégeant, selon son désir, la pause sans prise de dragée. Plus cette pause sera courte, moins une hémorragie de privation sera probable et plus les petites pertes sanglantes (spotting) ou les métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante seront fréquents (comme lors d'un report des règles).
  • +Avancée de la date des règles:
  • +La patiente peut avancer le début de ses règles à un autre jour de la semaine en abrégeant, selon son désir, la pause sans prise de dragée. Plus cette pause sera courte, moins une hémorragie de privation sera probable et plus les petites pertes sanglantes (spotting) ou les métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante seront fréquentes (comme lors d'un report des règles).
  • -Comme c'est le cas pour tous les COC, des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies) pourront se produire, surtout pendant les premiers mois de prise. C'est pourquoi un bilan diagnostique visant à rechercher la cause de saignements irréguliers ne se justifie qu'après une période d'adaptation de 3 cycles environ.
  • +Comme c'est le cas pour toutes les associations œstroprogestatives, des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies) pourront se produire sous Féminac 35, surtout pendant les premiers mois de prise. C'est pourquoi un bilan diagnostique visant à rechercher la cause de saignements irréguliers ne se justifie qu'après une période d'adaptation de 3 cycles environ.
  • -L'hémorragie de privation pourra faire défaut au cours de la pause sans prise de dragées. Une grossesse est improbable si le COC a été pris selon la posologie prescrite. Si toutefois le COC n'a pas été pris conformément aux prescriptions avant l'absence de la première hémorragie de privation, ou en l'absence de deux hémorragies de privation, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse avant de poursuivre la prise de Féminac 35.
  • -Durée de traitement
  • -La durée du traitement est fonction du degré de gravité des manifestations d'hyperandrogénie et de leur réponse au traitement, elle est en général de plusieurs mois.
  • -Il est recommandé de poursuivre l'utilisation de Féminac 35 pendant 3 à 4 cycles après la disparition des symptômes. Si des récidives se produisent au cours des semaines ou des mois qui suivent l'arrêt, une reprise du traitement par Féminac 35 peut être envisagée. En cas de reprise du traitement par Féminac 35 (après un intervalle libre de pilule de 4 semaines ou plus), il faudra tenir compte du risque de VTE (voir aussi chapitre «Mises en garde et précautions»).
  • -
  • +L'hémorragie de privation pourra faire défaut au cours de la pause sans prise de dragées. Une grossesse est improbable si Féminac 35 a été pris selon la posologie prescrite. Si toutefois Féminac 35 n'a pas été pris conformément aux prescriptions avant l'absence de la première hémorragie de privation, ou en l'absence de deux hémorragies de privation, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse avant de poursuivre la prise de Féminac 35.
  • -Enfants et adolescentes
  • -L'efficacité et la sécurité de Féminac 35 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Féminac 35 est la même que chez les adultes.
  • -Patientes âgées
  • -Féminac 35 n'est pas recommandé après la ménopause.
  • -Insuffisance hépatique
  • -Féminac 35 est contre-indiqué chez les femmes atteintes d'insuffisance hépatique sévère.
  • -Insuffisance rénale
  • -Féminac 35 n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • +Enfants et adolescentes:
  • +La sécurité et l'efficacité de 2 mg d'acétate de cyprotérone/0,035 mg d'éthinylestradiol ont essentiellement été examinées chez des patientes adultes. Il n'existe que des données limitées chez les patientes âgées notamment de moins de 16 ans. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Féminac 35 est la même que chez les adultes. Il n'existe aucune indication chez les jeunes filles avant la puberté.
  • +Patientes âgées:
  • +Féminac 35 n'est pas recommandée après la ménopause.
  • +Insuffisance hépatique:
  • +Féminac 35 est contre-indiqué chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique sévère.
  • +Insuffisance rénale:
  • +Féminac 35 n'a pas été étudié chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • -Les combinaisons estrogène-progestatif ne doivent pas être prises ou doivent être immédiatement arrêtées au cas où, pendant la prise, l'une des situations ou maladies suivantes apparaîtrait pour la première fois:
  • -·antécédents ou existence d'événements thromboemboliques artériels ou veineux (p. ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • -·la présence d'un facteur de risque sévère ou l'association de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles peut aussi être considérée comme une contre-indication (voir «Mises en garde et précautions»);
  • -·migraine accompagnée;
  • -·diabète accompagné d'altérations vasculaires;
  • -·existence ou antécédent de maladie hépatique grave, aussi longtemps que persistent des paramètres anormaux de la fonction hépatique;
  • -·existence ou antécédent de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes;
  • +·Antécédents ou existence d'événements thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, angine de poitrine, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • +·prédisposition héréditaire ou acquise à des événements thromboemboliques veineux ou artériels, telle que résistance à la protéine C activée (résistance à la PCA, p.ex. en cas de mutation du facteur V de Leiden), déficit en antithrombine III, déficit en protéine C, déficit en protéine S, hyperhomocystéinémie et anticorps anti-phospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique);
  • +·antécédents familiaux de thromboembolie veineuse (TEV) idiopathique connus dans la fratrie ou chez un parent à un âge relativement jeune (environ avant l'âge de 50 ans) (cf. «Mises en garde et précautions»/paragraphe «Facteurs de risque de TEV»);
  • +·présence de facteurs de risque sévères ou présence simultanée de plusieurs facteurs de risque d'événements thromboemboliques veineux ou artériels, tels que décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions»);
  • +·diabète avec complications vasculaires;
  • +·hypertension artérielle sévère;
  • +·dyslipoprotéinémie sévère;
  • +·migraine avec signes neurologiques focaux (également dans les antécédents);
  • +·existence ou antécédent de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes;
  • +·existence ou antécédent de maladie hépatique grave, aussi longtemps que persistent des paramètres anormaux de la fonction hépatique;
  • +·administration concomitante d'associations à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisés avec ou sans dasabuvir (médicaments utilisés dans le traitement de l'hépatite C). Il est possible de recommencer à prendre Féminac 35 au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
  • +·utilisation concomitante d'un autre contraceptif hormonal;
  • -Féminac 35 n'est pas indiquée pour le traitement de l'homme.
  • +Féminac 35 n'est pas indiqué pour le traitement de l'homme.
  • -L'utilisation de Féminac 35 exclusivement comme contraception n'est pas indiquée. Avant de décider de l'emploi de Féminac 35 (voir aussi «Contre-indications»), il faut évaluer le rapport entre le bénéfice résultant de l'emploi du contraceptif et les risques/maladies cités ci-après, tout en considérant la gravité de chaque facteur pris isolément ou de la coïncidence de plusieurs facteurs. Les résultats de cette évaluation seront discutés avec la patiente.
  • -En cas de détérioration ou en cas de la première apparition des maladies/risques suivants, la patiente doit être invitée à consulter le médecin. Le médecin va délibérer de la continuation de la prise du contraceptif oral.
  • -Avant l'instauration ou la reprise du traitement par un contraceptif oral tel que Féminac 35, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi que, en tenant compte des contre-indications et des mises en garde/précautions, à un examen général et gynécologique approfondi afin de dépister des affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse.
  • -Durant la prise d'un contraceptif, il est recommandé de procéder à des examens de contrôle tous les six à douze mois environ et de réévaluer à cette occasion les contre-indications (p.ex. épisode ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. une anamnèse familiale de thromboses veineuses ou artérielles, voir «Facteurs de risque et complications vasculaires»), du fait que ceux-ci peuvent survenir pour la première fois pendant la prise d'un contraceptif oral.
  • -Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et examens de laboratoire appropriés.
  • +Féminac 35 ne doit être utilisé que pour le traitement de l'acné modérée à sévère, étant donné ses risques (voir notamment les paragraphes «Risque de thromboembolies veineuses» et «Risque de thromboembolies artérielles»).
  • +Féminac 35 est composé d'un progestatif, l'acétate de cyprotérone, et d'un œstrogène, l'éthinylestradiol, et est pris pendant 21 jours du cycle menstruel. Bien que Féminac 35 ait une composition similaire à celle d'un contraceptif hormonal combiné (CHC), l'utilisation exclusivement comme contraceptif n'est pas indiquée. Les mises en garde et précautions sont cependant les mêmes que celles des CHC et sont décrites ci-dessous.
  • +L'utilisation de Féminac 35 augmente le risque de thromboembolies veineuses (TEV) et de thromboembolies artérielles (TEA) par rapport à la non-utilisation. Avant chaque prescription, il convient de tenir compte des mises en garde et précautions décrites ci-dessous (cf. «Risque de thromboembolies veineuses [TEV]» et «Risque de thromboembolies artérielles [TEA]»). Il est important d'attirer l'attention de la patiente sur les informations relatives aux événements thromboemboliques veineux et artériels, notamment sur les symptômes possibles de TEV et TEA, les facteurs de risque vasculaire connus et la conduite à tenir en cas de suspicion d'une thrombose (cf. «Symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes d'une TEA»).
  • +Avant de décider de l'emploi de Féminac 35 (voir aussi «Contre-indications»), il faut évaluer le rapport entre le bénéfice résultant de l'emploi de Féminac 35 et les risques/maladies cités ci-après, tout en considérant la gravité de chaque facteur pris isolément ou de la coïncidence de plusieurs facteurs. Les résultats de cette évaluation seront discutés avec la patiente. Il faut en outre demander à la patiente de lire attentivement la notice d'emballage et de suivre les conseils qui y sont indiqués.
  • +Avant l'instauration ou la reprise du traitement par Féminac 35, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi que, en tenant compte des contre-indications et des mises en garde/précautions, à un examen général et gynécologique approfondi afin de dépister des affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse.
  • +Durant la prise d'un contraceptif, il est recommandé de procéder à des examens de contrôle tous les six à douze mois environ et de réévaluer à cette occasion les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque, p.ex. une anamnèse familiale de thromboses veineuses (TEV) ou artérielles (TEA) (voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA»), du fait que ceux-ci peuvent survenir pour la première fois pendant la prise d'un contraceptif oral.
  • +Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (y compris cytologie cervicale), ainsi que des examens de laboratoire appropriés.
  • -Il faut informer la patiente que Féminac 35 ne protège pas des infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • -Facteurs de risque et complications vasculaires
  • -Des études épidémiologiques montrent que les femmes sous contraceptif oral combiné – y compris Féminac 35 – présentent un risque légèrement accru de maladies thrombotiques et thromboemboliques veineuses et artérielles telles que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral.
  • -Ces événements surviennent rarement.
  • -Une grande étude de cohortes prospective à 3 bras (EURAS) a montré que l'incidence des thromboembolies veineuses (TEV) lors de la prise de COC faiblement dosé en œstrogènes (<0,05 mg d'éthinylestradiol) était de 8 à 10 cas pour 10.000 années-femmes. Les données les plus récentes indiquent que l'incidence des TEV chez les femmes non utilisatrices et non enceintes se situe aux alentours de 4,4 cas pour 10.000 années-femmes et de 20–30 cas pour 10.000 années-femmes chez les femmes enceintes et en suites de couches.
  • -Dans une partie des nombreuses études épidémiologiques examinant l'incidence des thromboses/des embolies sous contraceptifs oraux chez des femmes en bonne santé sans facteurs de risque connus de thrombose, on a observé que le risque d'événements thromboemboliques était à peu près multiplié par deux avec les préparations combinées contenant du gestodène ou du désogestrel (des contraceptifs oraux dits de 3ème génération) par rapport à celles de la 2ème génération ayant un taux égal d'éthinylestradiol, mais contenant du lévonorgestrel. Toutes les études n'ont pas pu confirmer l'accroissement du risque.
  • -Selon deux grandes études épidémiologiques rétrospectives publiées en 2009, une étude danoise de cohortes et une étude hollandaise par cas-témoins, le risque relatif de TEV lors de la prise de COC contenant de la cyprotérone comme Féminac 35 était accru par rapport aux COC de 2ème génération; l'augmentation du risque constatée dans l'étude hollandaise n'était toutefois pas statistiquement significative.
  • -Le risque de développer une TEV est le plus élevé au cours de la première année d'utilisation d'un COC (surtout pendant les 3 premiers mois). Une analyse intermédiaire indique que ce risque accru existe aussi bien lors de la première prise d'un COC que lors de la prise répétée de ce COC ou d'un autre (après un intervalle d'au moins 4 semaines ou plus sans pilule).
  • -La TEV a une issue mortelle dans 1–2% des cas.
  • -Les thromboembolies veineuses (TEV) qui se présentent sous forme de thromboses veineuses profondes des jambes et/ou d'embolies pulmonaires peuvent survenir pendant l'utilisation de tous les COC.
  • -On a observé, lors de la prise de contraceptifs oraux, des cas extrêmement rares de thromboses touchant d'autres vaisseaux sanguins, tels que les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes ainsi que des thromboses des sinus veineux. Un lien avec la prise de COC n'est cependant pas prouvé.
  • -Les symptômes d'une thrombose veineuse profonde peuvent être:
  • -tuméfaction unilatérale d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
  • -sensation de tension ou douleurs au niveau d'une jambe, même si ces douleurs apparaissent uniquement en station debout ou à la marche;
  • -sensation de chaleur excessive, rougeur ou coloration de la peau de la jambe concernée;
  • -Les symptômes d'une embolie pulmonaire peuvent être:
  • -difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • -toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
  • -douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant être amplifiée à la respiration profonde;
  • -obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
  • -tachycardie ou arythmies.
  • -Les symptômes d'un accident vasculaire cérébral peuvent être:
  • -surdité subite ou faiblesse au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, en particulier d'une moitié du corps;
  • -confusion subite;
  • -difficulté d'élocution ou de compréhension;
  • -troubles visuels subits, d'un côté ou des deux côtés;
  • -troubles subits de la marche;
  • -vertiges;
  • -troubles de l'équilibre ou de la coordination;
  • -céphalées sévères soudaines ou persistantes, d'origine inconnue;
  • -perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans convulsions.
  • -Les symptômes d'un infarctus du myocarde peuvent être:
  • -douleurs, sensation de malaise, sensation d'oppression, de pesanteur, sensation d'étau ou de tension dans le thorax, dans le bras ou derrière le sternum;
  • -douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
  • -lourdeur d'estomac, douleurs gastriques ou sensation d'étranglement;
  • -sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
  • -sensation de grande faiblesse ou d'angoisse ou essoufflement;
  • -tachycardie ou arythmies.
  • -Une obstruction vasculaire peut encore se manifester par d'autres symptômes tels que:
  • -douleur soudaine, tuméfaction ou coloration bleuâtre d'une extrémité,
  • -abdomen aigu.
  • -Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être attribués à tort à des situations fréquentes ou de moindre gravité (p.ex. infections des voies respiratoires).
  • -Le risque de complications thrombotiques/thromboemboliques veineuses et/ou artérielles ou d'accident vasculaire cérébral est augmenté par:
  • -l'âge;
  • -l'obésité (indice de masse corporelle >30 kg/m²);
  • -une anamnèse familiale positive (c.-à-d. maladie thromboembolique veineuse ou artérielle dans la fratrie ou chez l'un des parents à un âge précoce). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, on demandera le conseil d'un spécialiste avant de débuter la prise d'un contraceptif oral;
  • -une immobilisation prolongée, des interventions chirurgicales importantes, toute intervention au niveau des jambes ou accidents graves. Dans de tels cas, la prise des COC doit être interrompue (au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue) et la reprise du contraceptif oral devra se faire au plus tôt 2 semaines après la récupération complète de la mobilité;
  • -une position assise prolongée, p.ex. lors de vols de longue durée;
  • -le tabagisme (le risque augmente d'autant plus en cas d'âge avancé et de tabagisme important, surtout chez les femmes de plus de 35 ans; il concerne en particulier les complications artérielles). Il faut donc recommander instamment aux femmes prenant des contraceptifs oraux de renoncer au tabac, en particulier si elles sont âgées de plus de 35 ans ou si elles présentent d'autres facteurs de risque artériels;
  • -des troubles du métabolisme lipidique;
  • -l'hypertension artérielle;
  • -une migraine;
  • -des valvulopathies;
  • -la fibrillation auriculaire.
  • -De plus, la présence d'un syndrome des ovaires polykystiques augmente le risque d'événements cardio-vasculaires.
  • -Il n'est pas certain que ce risque augmente également en cas de maladie variqueuse, de phlébites superficielles spontanées ou de thromboses veineuses profondes.
  • -Il faut être attentif au risque accru de maladies thromboemboliques dans la période du post-partum (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Autres maladies corrélées à des conditions circulatoires défavorables:
  • -diabète sucré;
  • -lupus érythémateux disséminé;
  • -syndrome hémolytique et urémique;
  • -affections intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et colite ulcéreuse);
  • -drépanocytose.
  • -Une survenue plus fréquente ou une augmentation de l'intensité au cours de la prise de contraceptifs oraux peut être interprétée comme le signe précoce d'une complication cérébrovasculaire et motiver l'arrêt immédiat d'un COC.
  • -En présence de facteurs de risque, il est indiqué de faire le cas échéant un bilan complet de la coagulation. Le programme d'exploration de l'hémostase peut comporter le dosage du fibrinogène, de l'homocystéine, de l'antithrombine III, des protéines C et S, ainsi que les tests de résistance APC (mutation du facteur V Leiden) et les tests aux anticorps anti-phospholipides (y compris anticoagulant lupique et anticorps anticardiolipine).
  • -Lors de l'évaluation du rapport risques/bénéfices concernant les risques vasculaires, il faut tenir compte du fait que le risque de thrombose lié à la coexistence de maladies peut être diminué par le traitement adapté de celles-ci et qu'une grossesse fait courir un risque plus élevé que la prise d'un contraceptif oral faiblement dosé (<0,05 mg d'éthinylestradiol).
  • +Motifs imposant l'arrêt immédiat
  • +L'utilisatrice doit être informée de la nécessité de consulter le plus rapidement possible un médecin en cas de survenue de l'une des contre-indications susmentionnées ainsi qu'en cas d'apparition de l'une des situations suivantes, afin que celui-ci décide si l'utilisation de Féminac 35 peut être poursuivie:
  • +·première manifestation ou exacerbation d'une migraine ou épisodes plus fréquents de céphalées inhabituellement intenses;
  • +·troubles visuels, auditifs ou de la parole ou autres troubles sensoriels d'apparition soudaine;
  • +·premiers signes d'événements thromboemboliques (cf. «Symptômes d'une TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)» et «Symptômes d'une TEA»);
  • +·au moins 4 semaines avant une opération programmée et pendant une immobilisation (p.ex. après un accident ou une opération);
  • +·augmentation cliniquement significative de la pression artérielle (lors de mesures répétées);
  • +·apparition d'un ictère, d'une hépatite ou d'un prurit généralisé;
  • +·fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • +·grossesse ou suspicion de grossesse.
  • +Risque de thromboembolies veineuses (TEV)
  • +L'utilisation de Féminac 35 augmente le risque de TEV par rapport à la non-utilisation. La décision d'utiliser ce médicament ne devra être prise qu'après un entretien avec la patiente permettant de s'assurer qu'elle comprend les points suivants:
  • +·Le risque de TEV associé à l'utilisation de Féminac 35.
  • +·L'impact de ses facteurs de risque personnels préexistants sur ce risque.
  • +·Le risque de TEV est maximal pendant la première année d'utilisation (en particulier pendant les 3 premiers mois).
  • +·Des données indiquent en outre que le risque de TEV est augmenté lorsque l'utilisation de Féminac 35 est reprise après une interruption de 4 semaines ou plus.
  • +·En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, l'utilisatrice doit informer les médecins traitants de l'utilisation de Féminac 35.
  • +Sur 10'000 femmes qui n'utilisent pas de CHC et ne sont pas enceintes, environ 2 souffrent d'une TEV sur une période d'un an. Mais ce risque peut être beaucoup plus élevé chez une patiente donnée, en fonction de ses facteurs de risque sous-jacents (voir ci-dessous).
  • +Les études épidémiologiques réalisées chez des femmes utilisant des CHC faiblement dosés (<50 µg d'éthinylestradiol) ont montré qu'env. 5 à 12 femmes sur 10'000 développent une TEV sur une période d'un an.
  • +Les études épidémiologiques ont montré que l'incidence des TEV est 1,5 à 2 fois plus élevée chez les utilisatrices de la combination d'acétate de cyprotérone/éthinylestradiol comme contenu dans Féminac 35 que chez les utilisatrices de CHC contenant du lévonorgestrel et pourrait être similaire au risque observé avec les CHC contenant du désogestrel/du gestodène/de la drospirénone.
  • +Une thromboembolie veineuse peut être fatale dans 1-2% des cas.
  • +Chez les utilisatrices de la combination d'acétate de cyprotérone/éthinylestradiol comme contenu dans Féminac 35, des cas extrêmement rares de thromboses veineuses ont été rapportés en dehors des extrémités, p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
  • +Facteurs de risque de TEV
  • +Chez les utilisatrices de Féminac 35, le risque de complications thromboemboliques veineuses peut augmenter considérablement si la patiente présente des facteurs de risque supplémentaires, surtout en présence de plusieurs facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfice/risque, il faut notamment tenir compte du fait que le risque d'événements thromboemboliques veineux peut être plus élevé que la somme des risques individuels, lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés. Dans ce cas, il convient de prendre en considération le risque global de TEV. Féminac 35 est contre-indiqué si la patiente présente simultanément plusieurs facteurs de risque l'exposant globalement à un risque accru de thrombose veineuse.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEV
  • +Facteur de risque Remarque
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) Le risque augmente considérablement avec l'IMC. Particulièrement important en présence d'autres facteurs de risque.
  • +Immobilisation prolongée, opérations majeures, toute intervention chirurgicale au niveau des jambes ou de la hanche, opération neurochirurgicale ou traumatisme sévère Dans ces cas, il est conseillé d'interrompre l'utilisation de Féminac 35 (au moins quatre semaines avant une opération programmée) et de ne la reprendre que deux semaines après reprise d'une mobilisation complète. Si souhaité, une autre méthode contraceptive doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Une prophylaxie antithrombotique médicamenteuse doit être envisagée si Féminac 35 n'a pas été arrêté au préalable.
  • +Antécédents familiaux positifs (toute thromboembolie veineuse dans la fratrie ou chez un parent, notamment à un âge relativement jeune, p.ex. avant 50 ans) En cas de suspicion d'une prédisposition génétique, il convient d'adresser la patiente à un spécialiste pour un avis avant de prendre une décision concernant l'utilisation de Féminac 35. L'utilisation de Féminac 35 est contre-indiquée si l'examen montre des indices de thrombophilie.
  • +Autres maladies associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladie inflammatoire chronique de l'intestin (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse), drépanocytose, affections malignes
  • +Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +
  • +Remarque: Une immobilisation temporaire, comme un voyage en avion d'une durée >4 heures peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les patientes présentant d'autres facteurs de risque.
  • +Il n'est pas clairement établi s'il existe un lien éventuel entre des varices ou une thrombophlébite superficielle d'apparition spontanée et une thrombose veineuse profonde.
  • +Le risque accru de TEV dans les suites de couches doit notamment être pris en considération lorsque l'utilisation de Féminac 35 doit être (re)commencée après un accouchement (cf. «Grossesse/Allaitement»). Des données récentes indiquent que le risque peut être accru pendant 12 semaines au maximum après l'accouchement.
  • +Symptômes d'une TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
  • +Il faut conseiller à la patiente de contacter immédiatement un médecin et d'informer le personnel médical qu'elle utilise Féminac 35, en cas de survenue d'un ou de plusieurs des symptômes suivants.
  • +·Les symptômes d'un thrombose veineuse de la jambe peuvent être:
  • +·tuméfaction unilatérale d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe;
  • +·sensation de tension ou douleurs au niveau d'une jambe, même si ces douleurs apparaissent uniquement en station debout ou à la marche;
  • +·sensation de chaleur excessive, rougeur ou coloration de la peau de la jambe concernée.
  • +·Les symptômes d'une embolie pulmonaire peuvent être:
  • +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
  • +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant être amplifiée à la respiration profonde;
  • +·obnubilation sévère, vertiges, sentiment d'angoisse;
  • +·tachycardie ou arythmies.
  • +Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes de maladies plus fréquentes ou moins sévères (p.ex. infections des voies respiratoires).
  • +Risque de thromboembolies artérielles (TEA)
  • +Des études épidémiologiques ont par ailleurs associé l'utilisation de la combination d'acétate de cyprotérone/éthinylestradiol comme contenu dans Féminac 35 à un risque accru d'événements thromboemboliques artériels (tels qu'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou accidents ischémiques transitoires). Avant de décider de prescrire Féminac 35, il faut informer la patiente de ce risque et lui expliquer en particulier que la préexistence éventuelle de facteurs de risque personnels peut encore augmenter ce risque.
  • +Chez les utilisatrices de la combination d'acétate de cyprotérone/éthinylestradiol comme contenu dans Féminac 35, des cas extrêmement rares de thromboses artérielles ont été rapportés au niveau d'autres vaisseaux sanguins (p.ex. artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +Facteurs de risque de TEA
  • +Le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'autres complications thromboemboliques artérielles est augmenté chez les utilisatrices de Féminac 35, notamment chez les patientes présentant déjà des facteurs de risque pour ce type de maladies (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfice/risque, il faut notamment tenir compte du fait que le risque d'événements thromboemboliques artériels peut être plus élevé que la somme des risques individuels, lorsque plusieurs facteurs de risque sont associés. Dans ce cas, il convient de prendre en considération le risque global de TEA. Féminac 35 est contre-indiqué chez les patientes présentant un risque élevé de TEA en raison d'un facteur de risque sévère ou de la présence de plusieurs facteurs de risque.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEA
  • +Facteur de risque Remarque
  • +Âge Notamment au-delà de 35 ans
  • +Tabagisme Il faut conseiller aux patientes de ne pas fumer si elles désirent utiliser Féminac 35. Féminac 35 est contre-indiqué chez les patientes de plus de 35 ans continuant de fumer.
  • +Hypertension artérielle
  • +Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les diabétiques présentant déjà des complications vasculaires.
  • +Dyslipoprotéinémie
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) Le risque augmente nettement avec l'IMC. Particulièrement important chez les patientes présentant des facteurs de risque supplémentaires.
  • +Antécédents familiaux positifs (toute thromboembolie artérielle dans la fratrie ou chez un parent, notamment à un âge relativement jeune, p.ex. avant 50 ans) En cas de suspicion d'une prédisposition génétique, il convient d'adresser la patiente à un spécialiste pour un avis avant de prendre une décision concernant l'utilisation de Féminac 35. L'utilisation de Féminac 35 est contre-indiquée si l'examen montre des indices de thrombophilie.
  • +Migraine Une augmentation de la fréquence ou de la sévérité d'une migraine pendant l'utilisation de Féminac 35 peut être un prodrome d'accident vasculaire cérébral et constituer un motif d'arrêt immédiat.
  • +Autres maladies associées à un risque accru de TEA Hyperhomocystéinémie, valvulopathies cardiaques, fibrillation auriculaire, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
  • +
  • +Symptômes d'une TEA
  • +Il faut conseiller à la patiente de contacter immédiatement un médecin et d'informer le personnel médical qu'elle utilise Féminac 35, en cas de survenue d'un ou de plusieurs des symptômes suivants.
  • +·Les symptômes d'un accident vasculaire cérébral peuvent être:
  • +·perte de sensibilité ou faiblesse subite au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, en particulier d'une moitié du corps;
  • +·confusion subite;
  • +·difficulté de compréhension ou d'élocution (pouvant aller jusqu'à une aphasie);
  • +·troubles visuels subits, d'un côté ou des deux côtés (p.ex. diplopie);
  • +·troubles subits de la marche;
  • +·vertiges;
  • +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
  • +·céphalées sévères soudaines ou persistantes, d'origine inconnue;
  • +·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans convulsions;
  • +·Les symptômes d'un infarctus du myocarde peuvent être:
  • +·douleurs, sentiment de malaise, sentiment d'oppression, de pesanteur, sensation d'étau ou de tension dans le thorax, dans le bras ou derrière le sternum;
  • +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
  • +·lourdeur d'estomac, douleurs gastriques, ou sensation d'étranglement;
  • +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
  • +·sentiment de grande faiblesse ou d'angoisse ou essoufflement;
  • +·tachycardie ou arythmies.
  • +·Une obstruction vasculaire peut encore se manifester par d'autres symptômes tels que:
  • +·douleur soudaine, tuméfaction ou légère cyanose d'une extrémité,
  • +·abdomen aigu.
  • +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise à des complications thromboemboliques
  • +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise à des complications thromboemboliques, un bilan de la coagulation doit être réalisé par un spécialiste qui demandera le cas échéant le dosage de certains paramètres de l'hémostase.
  • +Autres remarques sur les risques de TEV et TEA
  • +Il convient de noter que la population de patientes chez lesquelles l'utilisation de Féminac 35 est indiquée compte vraisemblablement aussi des patientes présentant déjà un risque cardiovasculaire accru dû, p. ex., à la présence d'un syndrome des ovaires polykystiques.
  • -Quelques études épidémiologiques font état d'un risque accru de cancer du col à la suite de l'utilisation prolongée de COC.
  • -Le facteur de risque le plus important du cancer du col est l'infection persistante au papillomavirus humain (PVH). Quelques études épidémiologiques ont montré que l'utilisation prolongée de COC pourrait aussi contribuer à ce risque accru. On ignore cependant dans quelle mesure d'autres facteurs contribuent également à cette augmentation du risque, p.ex. le dépistage cervical et le comportement sexuel y compris l'utilisation de contraceptifs de barrière.
  • -Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) de diagnostiquer un carcinome mammaire chez les femmes prenant un COC était faiblement augmenté (RR = 1,24). Ce risque diminue de manière continue après arrêt du COC et n'est plus décelable après 10 ans. Le cancer du sein étant rare avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui prennent, ou ont pris jusqu'à récemment, un COC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucun indice sur une éventuelle causalité. La hausse observée du risque peut être attribuée soit à un diagnostic plus précoce chez les utilisatrices de COC, soit aux effets biologiques des COC, soit à la combinaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein avaient tendance à être moins avancés au moment du diagnostic chez les femmes sous COC que chez celles qui n'avaient jamais pris de COC.
  • +Quelques études épidémiologiques font état d'un risque accru de cancer du col à la suite de l'utilisation prolongée de CHC.
  • +Le facteur de risque le plus important du cancer du col est l'infection persistante au papillomavirus humain (PVH). Quelques études épidémiologiques ont indiqué que l'utilisation prolongée de CHC pourrait contribuer à cette augmentation du risque. On ignore cependant dans quelle mesure d'autres facteurs contribuent également à cette augmentation du risque, p.ex. le dépistage cervical et le comportement sexuel y compris l'utilisation de contraceptifs de barrière.
  • +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) de diagnostiquer un carcinome mammaire chez les femmes utilisant un CHC était faiblement augmenté (RR = 1,24). Ce risque accru diminue de manière continue après l'arrêt du CHC et n'est plus décelable après 10 ans. Le cancer du sein étant rare avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui utilisent, ou ont utilisé jusqu'à récemment, un CHC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucun indice sur une éventuelle causalité. La hausse observée du risque peut être attribuée soit à un diagnostic plus précoce chez les utilisatrices de CHC, soit aux effets biologiques des CHC, soit à la combinaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein avaient tendance à être moins avancés au moment du diagnostic chez les femmes sous CHC que chez celles qui n'avaient jamais utilisé de CHC.
  • -Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut diminuer l'efficacité contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • -Chez les femmes souffrant d'hypertriglycéridémie ou chez qui une hypertriglycéridémie familiale est connue, l'utilisation d'un contraceptif hormonal peut augmenter le risque de pancréatite.
  • -Chez certaines femmes, une aménorrhée ou une oligoménorrhée peuvent succéder à l'arrêt des contraceptifs oraux, surtout si cet état existait déjà avant le début de la prise. La patiente doit être informée de cette possibilité.
  • -Bien que l'on ait signalé assez fréquemment une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de COC, des valeurs élevées ayant une signification clinique sont rares. Si la prise d'un COC produit une augmentation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées), la préparation devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un COC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • -Les affections suivantes sont susceptibles d'apparaître ou de s'aggraver pendant la grossesse ou sous traitement par un COC; cependant, les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité avec l'utilisation d'un COC:
  • -ictère et/ou prurit cholestatique, cholélithiase, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpes gestationis, surdité provoquée par l'otosclérose.
  • -Chez les femmes atteintes d'un angioœdème héréditaire, des œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l'angioœdème.
  • -Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du COC jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • -En cas de nouvelle survenue d'un ictère cholestatique ayant apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones sexuelles, la prise du COC doit être arrêtée.
  • -Bien qu'un COC faiblement dosé (<0,05 mg d'éthinylestradiol) puisse influencer la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'existe généralement aucune raison de modifier le traitement de femmes diabétiques. Les femmes diabétiques doivent toutefois être attentivement surveillées.
  • -La prise de COC a été associée à la survenue de cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • -Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire, un apport exogène d'œstrogènes peut déclencher ou péjorer des symptômes d'angio-œdème.
  • -Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de COC peut occasionnellement provoquer un chloasma (pigmentation du visage), qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons du soleil. Les femmes qui présentent une tendance au chloasma ne devraient donc pas trop s'exposer au rayonnement UV.
  • +Les patientes prenant Féminac 35 ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'efficacité. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • +Chez les patientes souffrant d'hypertriglycéridémie ou chez qui une hypertriglycéridémie familiale est connue, la prise de Féminac 35 peut augmenter le risque de pancréatite.
  • +Bien que l'on ait signalé assez fréquemment une légère augmentation de la tension artérielle pendant l'utilisation de CHC, des valeurs élevées ayant une signification clinique sont rares. Si la prise de Féminac 35 produit une augmentation cliniquement pertinente de la tension artérielle (lors de mesures répétées), la préparation devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise de Féminac 35, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • +Une réduction de la tolérance au glucose a été rapportée lors de l'utilisation de CHC. Les diabétiques ainsi que les femmes présentant une réduction de la tolérance au glucose doivent donc être étroitement surveillées pendant l'utilisation de Féminac 35. Mais un ajustement du traitement antidiabétique n'est généralement pas nécessaire.
  • +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt de la prise de Féminac 35 jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées (voir «Posologie/mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +En cas de nouvelle survenue d'un ictère cholestatique étant apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une utilisation antérieure d'hormones sexuelles, la prise de Féminac 35 doit être arrêtée.
  • +Chez les patientes atteintes d'hépatite C, qui utilisaient un CHC contenant de l'éthinylestradiol et une association à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisée avec ou sans dasabuvir, une augmentation des ALAT (y compris les cas d'une augmentation dépassant de cinq fois la limite supérieure de la normale, dans des cas isolés dépassant de 20 fois la limite supérieure de la normale) a été observée à une fréquence significativement plus élevée que chez les patientes qui étaient traitées uniquement par des antiviraux (voir «Interactions»). La prise de Féminac 35 doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les valeurs hépatiques se soient normalisées, il est possible de recommencer à prendre Féminac 35 au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines après l'arrêt de l'association à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisée avec ou sans dasabuvir. Il faut toutefois tenir compte du fait qu'en cas d'intervalle inférieur à 4 semaines, l'efficacité contraceptive de Féminac 35 peut être diminuée en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode barrière doit donc être utilisée provisoirement en complément afin de garantir une protection anticonceptionnelle suffisante (voir «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
  • +Les œstrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Une cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportées en association avec l'utilisation de contraceptifs hormonaux.
  • +Chez certaines patientes, une aménorrhée ou une oligoménorrhée peuvent succéder à l'arrêt de Féminac 35, surtout si cet état existait déjà avant le début de la prise. La patiente doit être informée de cette possibilité.
  • +Les affections suivantes sont susceptibles d'apparaître ou de s'aggraver pendant la grossesse ou sous traitement par un CHC; cependant, les données actuellement disponibles ne permettent pas de déduire clairement une relation de causalité avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique, cholélithiase, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpes gestationis, surdité provoquée par l'otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à la survenue d'une maladie de Crohn (entérite régionale) ainsi que d'une colite ulcéreuse.
  • +Chez les patientes avec un angio-œdème héréditaire, un apport exogène d'œstrogènes peut déclencher ou péjorer des symptômes d'angio-œdème.
  • +Chez les patientes prédisposées, la prise de Féminac 35 peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons du soleil. Les patientes qui présentent une tendance au chloasma ne devraient donc pas trop s'exposer au rayonnement UV.
  • +Il faut informer les patientes que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas des infections par le VIH (SIDA) ni d'autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Chaque dragée de Féminac 35 contient 41 mg de lactose. Les patientes qui sont atteintes d'une rare intolérance héréditaire au galactose, d'un déficit en lactase ou d'une malabsorption du glucose-galactose et qui suivent un régime sans lactose doivent tenir compte de ces quantités.
  • +
  • -Des interactions avec d'autres médicaments peuvent provoquer des métrorragies et/ou entraver l'efficacité du contraceptif.
  • -Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature:
  • -Métabolisme hépatique
  • -Des interactions sont possibles avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales (CYP3A4 notamment), ce qui conduit à une clairance accrue des hormones sexuelles (p.ex. phénytoïne, barbituriques, primidone, carbamazépine, rifampicine et probablement aussi oxcarbazépine, topiramate, felbamate, ritonavir, griséofulvine et préparations de millepertuis [Hypericum]).
  • -L'induction enzymatique maximale est généralement observée en l'espace de 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments.
  • -Il est en outre possible que les inhibiteurs de la protéase du VIH (ritonavir p.ex.), les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (névirapine p.ex.) ainsi que les combinaisons de ces deux types de substances influencent le métabolisme hépatique.
  • -Interférence avec la circulation entéro-hépatique
  • -Quelques études cliniques laissent supposer que la circulation entéro-hépatique des œstrogènes est diminuée lors de la prise concomitante de certains antibiotiques (p.ex. pénicillines [p.ex. ampicilline] et tétracyclines), ce qui peut faire baisser la concentration en éthinylestradiol.
  • -Les femmes sous traitement par l'un de ces médicaments cités doivent utiliser transitoirement d'autres méthodes contraceptives non hormonales. La méthode de barrière doit être poursuivie jusqu'à au moins 7 jours après la fin du traitement et avec des inducteurs enzymatiques jusqu'à 28 jours après l'arrêt du traitement.
  • -Si la comédication s'étend au-delà de la fin de la plaquette en cours du COC, il faut commencer la plaquette suivante sans interruption, c.-à-d. sans observer l'intervalle habituel sans dragées.
  • -Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut diminuer l'efficacité contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesse non désirée ont été rapportés (voir «Autres précautions»).
  • -Les contraceptifs oraux peuvent inhiber les enzymes microsomales hépatiques ou la conjugaison hépatique, la glucuronidation notamment. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires de certains médicaments peuvent alors soit augmenter (ciclosporine p.ex.), soit baisser (lamotrigine p.ex.). Les contraceptifs oraux peuvent aussi influencer l'effet pharmacologique de certains médicaments comme les analgésiques, les antidépresseurs, les antidiabétiques, les antipaludéens, les benzodiazépines, les β-bloquants, les corticostéroïdes, les anticoagulants oraux et la théophylline.
  • -Important: Afin de détecter un éventuel potentiel d'interactions, il convient de consulter l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • +Afin de détecter un éventuel potentiel d'interactions, il convient également de consulter l'information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de Féminac 35
  • +Inducteurs enzymatiques: Des interactions avec des médicaments induisant des enzymes microsomales (p.ex. le CYP3A4) et pouvant donc augmenter la clairance des hormones sexuelles peuvent réduire l'effet antiandrogène de Féminac 35 et provoquer des métrorragies et/ou entraver l'efficacité du contraceptif. Ceci s'applique p.ex. aux médicaments suivants: barbituriques, bosentan, carbamazépine, felbamate, griséofulvine, modafinil, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine et topiramate, ainsi que médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours. L'induction enzymatique maximale est atteinte généralement après 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les patientes traitées par l'un de ces médicaments doivent utiliser provisoirement une méthode contraceptive non hormonale supplémentaire. La méthode barrière doit être utilisée pendant l'utilisation concomitante du médicament et les 28 jours suivant l'arrêt du traitement. Si le traitement médicamenteux concomitant est poursuivi au-delà de la fin du cycle actuel de Féminac 35, le cycle de prise suivant doit être commencé sans interruption, c.-à-d. sans observer l'intervalle habituel sans prise de dragées.
  • +En outre, on sait que différents inhibiteurs des protéases du VIH/VHC et différents inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent diminuer ou augmenter les concentrations plasmatiques d'œstrogènes ou de progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement importantes dans certains cas.
  • +Inhibiteurs enzymatiques: les inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4 tels que les antimycosiques azolés, (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les antibiotiques du groupe des macrolides (clarithromycine, érythromycine), le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter la concentration plasmatique d'œstrogènes et/ou de progestatifs et ainsi augmenter la fréquence des effets indésirables.
  • +Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxib comprises entre 60 et 120 mg/jour ont entraîné une multiplication des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol par un facteur situé entre 1,4 et 1,6. La pertinence clinique de cette modification n'est pas connue.
  • +Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes œstrogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
  • +Interférence avec la circulation entéro-hépatique:
  • +Aucune interaction pharmacocinétique n'est attendue en cas d'utilisation concomitante sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques ne présentant pas d'interactions avec le système enzymatique du CYP3A4. Dans le cadre du conseil de la patiente, il faut toutefois tenir compte du fait que la maladie de fond (p.ex. maladies sexuellement transmissibles) contre laquelle l'antibiotique est utilisé, peut, éventuellement, nécessiter l'utilisation supplémentaire d'une méthode barrière. En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements au cours du traitement antibiotique, il convient en outre de respecter les indications figurant au paragraphe «Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • +On ne dispose pas de données suffisantes sur les éventuelles interactions en cas de co-administration prolongée avec des antibiotiques (p.ex. traitement d'une borréliose ou d'une ostéomyélite; tétracyclines pour le traitement de l'acné). Dans ce cas, l'utilisation supplémentaire d'une méthode barrière est recommandée pendant l'antibiothérapie ainsi que pendant les 7 jours suivants son arrêt.
  • +Influence de Féminac 35 sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +Les associations œstroprogestatives peuvent inhiber les enzymes microsomales hépatiques ou induire la conjugaison hépatique, la glucuronidation notamment. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent alors soit augmenter (ciclosporine p.ex.), soit baisser (lamotrigine p.ex., voir ci-dessous). Les contraceptifs oraux peuvent aussi influencer l'effet pharmacologique de certains médicaments comme les analgésiques, les antidépresseurs, les antidiabétiques, les antipaludéens, les benzodiazépines, les β-bloquants, les corticostéroïdes et les anticoagulants oraux.
  • +In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5, CYP2C8 et CYP2J2. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
  • +Lamotrigine
  • +Une étude d'interactions menée avec l'antiépileptique lamotrigine et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a révélé une augmentation cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine et, par conséquent, une baisse significative de la concentration plasmatique de la lamotrigine, lors de l'administration simultanée de ces médicaments. Une telle baisse des concentrations plasmatiques peut aller de pair avec une baisse du contrôle des crises. On ignore dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant d'autres progestatifs et/ou d'autres doses d'œstrogènes. Il est toutefois probable que ces préparations (y compris Féminac 35) présentent un potentiel d'interactions comparable.
  • +Lorsqu'une patiente prenant de la lamotrigine utilise pour la première fois Féminac 35, un ajustement de la dose de la lamotrigine peut donc s'avérer nécessaire et la concentration de la lamotrigine doit être étroitement surveillée au début du traitement. Il faut également tenir compte du fait que le taux de lamotrigine peut nettement augmenter (le cas échéant dans l'intervalle toxique) à l'arrêt de Féminac 35 (et éventuellement pendant les intervalles de 7 jours sans prise de dragées).
  • +Interactions au mécanisme inconnu
  • +Dans des études cliniques, l'administration concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et d'associations à base des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir utilisées avec ou sans dasabuvir dans le traitement des infections à VHC a entraîné, à une fréquence significativement plus élevée, une augmentation de la des ALAT par rapport aux patientes traitées uniquement avec des agents antiviraux (y compris les cas d'augmentation dépassant de cinq fois la limite supérieure de la normale, dans des cas isolés dépassant de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]). La prise de Féminac 35 doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement par une association d'antiviraux de ce type (voir également «Mises en garde et précautions»).
  • -La prise de Féminac 35 est contre-indiquée au cours de la grossesse. Des expériences chez l'animal ont mis en évidence un risque fœtal.
  • -Des études épidémiologiques de grande envergure n'ont cependant pas démontré de risque accru de malformations chez l'enfant à naître dont la mère a pris des contraceptifs oraux combinés avant la grossesse, ni d'effets tératogènes suite à la prise involontaire de contraceptifs oraux combinés au début de la grossesse. La prise de Féminac 35 est cependant contre-indiquée pendant la grossesse.
  • -Il convient d'exclure une grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Féminac 35, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consul(voir aussi «Données précliniques»).
  • -La prise de Féminac 35 est contre-indiquée pendant l'allaitement. L'acétate de cyprotérone passe dans le lait maternel. Le nouveau-né est exposé via le lait à environ 0,2% de la dose maternelle, ce qui correspond à env. 1 µg/kg. 0,02% de la dose maternelle quotidienne d'éthinylestradiol peut parvenir au nouveau-né via le lait.
  • +Grossesse
  • +La prise de Féminac 35 est contre-indiquée au cours de la grossesse. Il convient d'exclure une grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Féminac 35, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • +Dans des expérimentations animales, l'administration d'acétate de cyprotérone pendant la phase hormonosensible de différenciation des organes génitaux (environ à partir du 45e jour de la gestation) a entraîné des manifestations de féminisation chez les fœtus mâles (voir «Données cliniques»). Chez les nouveau-nés mâles, exposés in utero à l'acétate de cyprotérone, aucun signe de féminisation n'a cependant éobservé.
  • +Allaitement
  • +La prise de Féminac 35 est contre-indiquée pendant l'allaitement. L'acétate de cyprotérone passe dans le lait maternel. Le nouveau-né est exposé via le lait à environ 0,2% de la dose maternelle, ce qui correspond à env. 1 μg/kg. 0,02% de la dose maternelle quotidienne d'éthinylestradiol peut parvenir au nouveau-né via le lait.
  • +Concernant le risque maternel d'événements thromboemboliques dans le post-partum, voir «Mises en garde et précautions».
  • +
  • -Les effets indésirables les plus graves en relation avec la prise de contraceptifs oraux combinés sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (cf. ce chapitre). Les effets indésirables suivants peuvent survenir sous COC:
  • -Système immunitaire
  • -Rares: réactions d'hypersensibilité.
  • -Métabolisme et nutrition
  • +Les effets indésirables les plus graves en relation avec l'utilisation de Féminac 35 sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (cf. ce chapitre). Les effets indésirables graves sont notamment les thromboembolies veineuses et artérielles.
  • +Les effets indésirables observés lors de l'utilisation de Fémiac 35 dans le cadre des études cliniques et de la surveillance post-commercialisation sont résumés ci-dessous par systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1000); très rare <1/10'000.
  • +Infections
  • +Rare: augmentation des infections vaginales (notamment à Candida albicans).
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rare: réactions d'hypersensibilité.
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Occasionnel: rétention hydrosodée.
  • +Occasionnel: rétention de sodium et de liquide.
  • -Troubles psychiques
  • +Affections psychiatriques
  • -Système nerveux
  • +Affections du système nerveux
  • -Yeux
  • -Rares: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
  • -Oreilles
  • +Affections oculaires
  • +Rare: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
  • +Affections de l'oreille
  • -Système cardiovasculaire
  • -Rare: hausse de la tension artérielle, maladies thrombo-emboliques artérielles et veineuses (p.ex. thrombose veineuse, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Affections cardiaques et vasculaires
  • +Rares: hausse de la tension artérielle, événements thromboemboliques veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), événements thromboemboliques artériels (p.ex. accidents ischémiques transitoires, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Troubles hépato-biliaires
  • -Rares: tumeurs hépatiques, hépatite anictérique, ictère cholestatique, aggravation d'une porphyrie.
  • -Troubles cutanés
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Rares: ictère cholestatique, hépatite anictérique, aggravation d'une porphyrie, tumeurs hépatiques.
  • +Affections de la peau
  • -Rares: érythème noueux, érythème polymorphe, prurit.
  • -Troubles musculosquelettiques
  • +Rares: prurit, érythème noueux, érythème polymorphe.
  • +Affections musculo-squelettiques
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • -Rares: écoulement mammaire, sécrétions vaginales accrues, augmentation des infections vaginales (à Candida albicans).
  • -Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les femmes qui utilisaient d'autres COC: carcinomes mammaires, modifications fibrokystiques des seins, carcinomes du col de l'utérus, myome utérin, dysménorrhée, vaginite, hyperplasie nodulaire focale du foie, hypertriglycéridémie, oedèmes, surdité sur otosclérose, acné, alopécie, herpès simplex.
  • +Rares: galactorrhée, sécrétions vaginales accrues.
  • +Les effets indésirables suivants ont en outre été rapportés chez les femmes qui utilisaient des CHC: herpès simplex, modifications fibrokystiques des seins, carcinome mammaire, dysplasie cervicale, carcinome du col de l'utérus, hypertriglycéridémie, surdité sur otosclérose, hyperplasie nodulaire focale du foie, acné, alopécie, dysménorrhée, vaginite, augmentation du volume de myomes utérins, œdèmes.
  • -On ne dispose pas de rapports sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements ainsi qu'un léger saignement vaginal chez les fillettes. Un traitement symptomatique éventuel est indiqué.
  • +On ne dispose pas de rapports sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements, et saignement vaginal. Un saignement vaginal peut se produire après l'ingestion accidentelle de la préparation également chez les jeunes filles avant la ménarche.
  • +Il n'existe aucun antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • -Féminac 35 contient une association d'éthinylestradiol et d'acétate de cyprotérone. Cette dernière hormone possède une action progestative et antiandrogène.
  • -L'inhibition compétitive des androgènes exercée par l'acétate de cyprotérone sur les récepteurs des organes-cibles a pour conséquence une régression progressive de l'androgénisation, que ce trouble ait pour cause un accroissement des taux d'androgènes ou une hypersensibilité périphérique. Cet effet antigonadotrope est renforcé par l'éthinylestradiol, vu que celui-ci provoque une hausse de la concentration plasmatique de la SHGB (globuline liant les hormones sexuelles). Ceci réduit la quantité d'androgènes libres biodisponibles dans la circulation. La baisse de la concentration en androgènes exerce un effet thérapeutique supplémentaire. L'hyperfonctionnement des glandes sébacées que l'on rencontre dans l'acné et la séborrhée, ainsi que l'alopécie androgéno-génétique et la pilosité pathologique caractérisant l'hirsutisme, sont influencés de façon favorable.
  • +Féminac 35 contient une association d'éthinylestradiol et d'acétate de cyprotérone. Cette dernière hormone possède une action progestative et antiandrogène.L'inhibition compétitive des androgènes exercée par l'acétate de cyprotérone sur les récepteurs des organes-cibles a pour conséquence une régression progressive de l'androgénisation, que ce trouble ait pour cause un accroissement des taux d'androgènes ou une hypersensibilité périphérique. Cet effet antigonadotrope est renforcé par l'éthinylestradiol, vu que celui-ci provoque une hausse de la concentration plasmatique de la SHGB (globuline liant les hormones sexuelles). Ceci réduit la quantité d'androgènes libres biodisponibles dans la circulation. La baisse de la concentration en androgènes exerce un effet thérapeutique supplémentaire. L'hyperfonctionnement des glandes sébacées que l'on rencontre dans l'acné et la séborrhée, ainsi que la pilosité pathologique caractérisant l'hirsutisme, sont influencés de façon favorable.
  • -Les COC ont, en plus de leur effet contraceptif, différentes propriétés favorables qui peuvent influer, compte tenu des effets défavorables éventuels (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»), sur le choix de la méthode de contraception. Les cycles deviennent plus réguliers, les règles souvent moins douloureuses et les saignements moins abondants, ce qui peut diminuer la fréquence des carences en fer.
  • -On a d'autre part constaté, du moins sous contraceptifs fortement dosés (>50 µg d'éthinylestradiol), un risque réduit de mastopathie fibrokystique, de kystes ovariens, d'infections du petit bassin (pelvic inflammatory disease), de grossesses ectopiques pendant la prise du contraceptif ainsi qu'un risque réduit de développement de carcinomes de l'ovaire ou de l'endomètre pendant et après la prise du contraceptif. Il n'a pas encore été montré dans quelle mesure cela s'applique aussi à des COC faiblement dosés.
  • -Cinétique chez certains groupes de patientes
  • -On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique de l'acétate de cyprotérone chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.Le tabagisme n'a pas eu d'influence sur la pharmacocinétique de l'ACP.
  • -L'éthinylestradiol subit un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse du grêle que dans le foie. Le cytochrome 3A4 participe au métabolisme.
  • -Dans la muqueuse intestinale grêle, l'éthinylestradiol est conjugué et dans le foie, il est dégradé par un métabolisme de phase I (métabolites principaux: 2-hydroxy-éthinylestradiol et 2-méthoxy-éthinylestradiol) et une conjugaison. Les glucuronoconjugués et sulfoconjugués de l'éthinylestradiol, ainsi que les métabolites de la phase I subissent une circulation entéro-hépatique.
  • +L'éthinylestradiol subit un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse du grêle que dans le foie. Le cytochrome 3A4 participe au métabolisme.Dans la muqueuse intestinale grêle, l'éthinylestradiol est conjugué et dans le foie, il est dégradé par un métabolisme de phase I (métabolites principaux: 2-hydroxy-éthinylestradiol et 2-méthoxy-éthinylestradiol) et une conjugaison. Les glucuronoconjugués et sulfoconjugués de l'éthinylestradiol, ainsi que les métabolites de la phase I subissent une circulation entéro-hépatique.
  • -On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique de l'éthinylestradiol chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.
  • +On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique de cyprotérone et l'éthinylestradiol chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.
  • +Le tabagisme n'a pas eu d'influence sur la pharmacocinétique de l'ACP.
  • +
  • -Des études précliniques sur la toxicité après administration répétée, sur la génotoxicité et sur le potentiel cancérogène des contraceptifs combinés oraux n'ont pas révélé de risques particuliers pour l'être humain, bien que des études épidémiologiques aient pu démontrer un risque accru de carcinomes hépatiques, surtout observé chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose hépatique, VHB et VHC négatives et ayant pris le médicament à long terme (>6 ans).
  • +Des études précliniques sur la toxicité après administration répétée, sur la génotoxicité et sur le potentiel cancérogène des associations œstroprogestatives n'ont pas révélé de risques particuliers pour l'être humain, bien que des études épidémiologiques aient pu démontrer un risque accru de carcinomes hépatiques, surtout observé chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose hépatique, VHB et VHC négatives et ayant pris le médicament à long terme (>6 ans)
  • -Les études sur l'embryotoxicité de l'association des deux substances n'ont pas révélé d'effets indiquant un effet tératogène en cas de traitement pendant l'organogenèse avant le développement des organes génitaux externes. L'administration d'acétate de cyprotérone à hautes doses pendant la phase de différentiation hormonosensible a conduit à des signes de féminisation des fœtus mâles. Aucun signe de féminisation n'a été observé chez des nouveau-nés mâles qui avaient été exposés in utero à l'acétate de cyprotérone. La grossesse constitue toutefois une contre-indication à la prise de Féminac 35.
  • +Les études sur l'embryotoxicité de l'association des deux substances n'ont pas révélé d'effets indiquant un effet tératogène en cas de traitement pendant l'organogenèse avant le développement des organes génitaux externes. L'administration d'acétate de cyprotérone à hautes doses pendant la phase de différentiation hormonosensible a conduit à des signes de féminisation des fœtus mâles. Aucun signe de féminisation n'a été observé chez des nouveau-nés mâles qui avaient été exposés in utero à l'acétate de cyprotérone.
  • -Les stéroïdes contraceptifs peuvent modifier les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques hépatiques et thyroïdiens, de la fonction cortico-surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines de transport, p.ex. de la globuline liant les corticostéroïdes, ainsi que des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des glucides et ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans les limites de la normale.
  • +Les stéroïdes sexuels peuvent modifier les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques hépatiques et thyroïdiens, de la fonction cortico-surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines de transport, p.ex. de la globuline liant les corticostéroïdes, ainsi que des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des glucides et ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans les limites de la normale.
  • -Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP.».
  • +Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
  • -Féminac 35 ne doit pas être conservé au-dessus de 30 °C, et doit être concervé à l'abri de la lumière dans l'emballage original. Tenir hors de la portée des enfants.
  • +Féminac 35 ne doit pas être conservé au-dessus de 30 °C, et doit être conservé à l'abri de la lumière dans l'emballage original. Tenir hors de la portée des enfants.
  • -Féminac 35 1x 21 dragées (plaquette-calendrier) [B]
  • -Féminac 35 3x 21 dragées (plaquette-calendrier) [B]
  • +Féminac 35 1× 21 dragées (plaquette-calendrier) [B]
  • +Féminac 35 3× 21 dragées (plaquette-calendrier) [B]
  • -Février 2011.
  • +Décembre 2017.
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Hilfe | FAQ | Anmeldung | Kontakt | Home