100 Changements de l'information professionelle Rimstar |
-1 comprimé pelliculé contient: Rifampicinum 150 mg, Isoniazidum 75 mg, Pyrazinamidum 400 mg et 275 mg Ethambutol.
- +1 comprimé pelliculé contient: Rifampicinum 150 mg, Isoniazidum 75 mg, Pyrazinamidum 400 mg et 275 mg Ethambutolum.
-http://www.tbinfo.ch/index.aspx?PID=31.3.6.582.0.0.0.582.1.N.0.Y.0.0.0.0. ou
-http://www.tbinfo.ch (Conseil online → manuel de la tuberculose) recommandation commune de la ligue pulmonaire suisse et de l'Office Fédéral de la Santé Publique resp. http://www.who.int/docstore/gtb/publications/ttgnp/PDF/2003.313.pdf (Organisation Mondiale de la Santé, OMS ou
-http://www.stoptb.org/resource_center/assets/documents/istc_report.pdf
- +https://www.tbinfo.ch/fileadmin/user_upload/1wissenszentrum/Publikationen/Handbuch_Tuberkulose/A5_Handbuch_TB_fr_Web.pdf ou
- +https://www.tbinfo.ch/fr/page-daccueil.html (Publications → Manuel de la tuberculose) recommandation commune de la ligue pulmonaire suisse et de l'Office Fédéral de la Santé Publique resp.
- +http://www.who.int/docstore/gtb/publications/ttgnp/PDF/2003.313.pdf (Organisation Mondiale de la Santé, OMS ou
- +http://www.stoptb.org/resources/publications/
- +L'utilisation de Rimstar doit seulement se faire sous la surveillance d'un médecin expérimenté.
- +Streptomycine 15mg/kg (12‒18 mg/kg)
- +Instructions spéciales pour la posologie
- +Patients âgés: une adaptation posologique n'est pas nécessaire dans la mesure où la fonction hépatique et/ou la fonction rénale sont normales. Une supplémentation de pyridoxine (vitamine B) peut être nécessaire.
- +Insuffisance hépatique: Rimstar doit être utilisé avec précaution et sous surveillance médicale stricte. Rimstar est contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents d'hépatite ou chez des patients souffrant de maladies hépatiques aiguës.
- +Insuffisance rénale: Rimstar doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30‒60 ml/min). Rimstar est contre-indiqué chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min)
-Traitement simultané par voriconazole, anti-protéases, halothane.
-Dans une étude expérimentale, le traitement simultané par les trois principes actifs rifampicine, saquinavir et ritonavir s'est avéré particulièrement hépatotoxique. Rimstar ne doit donc jamais être utilisé en même temps que le saquinavir ou le ritonavir. Si les phénotypes d'acétylation sont connus, les patients présentant une capacité d'acétylation extrêmement rapide ou extrêmement lente devront recevoir séparément les quatre composants pour faciliter l'adaptation de la dose d'isoniazide.
- +Traitement simultané par voriconazole, anti-protéases (y compris le ritonavir faiblement dosé), halothane.
- +Dans une étude expérimentale, le traitement simultané par les trois principes actifs rifampicine, saquinavir et ritonavir s'est avéré particulièrement hépatotoxique. Rimstar ne doit donc jamais être utilisé en même temps que le saquinavir ou le ritonavir.
- +Praziquantel (forte réduction de la concentration plasmatique du praziquantel).
- +Si les phénotypes d'acétylation sont connus, les patients présentant une capacité d'acétylation extrêmement rapide ou extrêmement lente devront recevoir séparément les quatre composants pour faciliter l'adaptation de la dose d'isoniazide.
-En cas de survenue de réactions d'hypersensibilité aiguës et sévères (voir «Effets indésirables»), Rimstar doit être immédiatement interrompu. Les patients chez qui de telles manifestations apparaissent, ne devront plus jamais être traités par Rimstar.Chacun des quatre principes actifs de Rimstar peut déjà à lui seul provoquer des troubles de la fonction hépatique, des hépatites et de sévères lésions hépatiques, d'évolution fatale dans des cas isolés. Ces effets peuvent éventuellement survenir plus fréquemment lorsque l'administration conjointe des quatre principes actifs est effectuée avec Rimstar.La prudence est donc de mise lors d'un traitement par Rimstar et une surveillance médicale stricte est nécessaire. La fonction hépatique (en particulier la SGPT et SGOT) devra être contrôlée avant le début du traitement, puis toutes les 2 à 4 semaines. Rimstar devra être arrêté si des signes d'atteinte hépato-cellulaire surviennent. Les patients présentant des facteurs de risque connus devront être surveillés avec beaucoup de soin. Les facteurs de risque connus à ce jour sont en particulier:·Age (le risque est déjà multiplié par quatre à partir de l'âge de 35 ans et par huit à partir de 50 ans, par rapport aux patients plus jeunes)·Affection hépatique préexistante·Prise simultanée de médicaments hépatotoxiques·Diminution de la fonction rénale·Consommation chronique/excessive d'alcool·Mauvais état nutritionnel·Femmes noires ou originaires d'Amérique latineUn compte rendu isolé d'une élévation modérée de la bilirubine et/ou des transaminases ne constitue pas, à lui seul, une raison d'interrompre le traitement, car ces valeurs reviennent généralement à la normale après une augmentation initiale. Toutefois, les valeurs devront être étroitement contrôlées. Une décision ne devra donc être prise qu'après une mesure répétée des valeurs. Il faut, pour cela, tenir compte de leur évolution dans le temps et de leur sévérité, en relation avec l'état clinique du patient. Il faut absolument attirer l'attention des patients sur les signes annonciateurs précoces d'une hépatite, tels que fatigue, sensation de faiblesse, malaise, manque d'appétit, nausées ou vomissements, ainsi que sur les signes plus tardifs tels qu'ictère et décoloration des selles et ordonner aux patients de consulter immédiatement le médecin si de tels symptômes surviennent.
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- +En cas de survenue de réactions d'hypersensibilité aiguës et sévères (voir «Effets indésirables»), Rimstar doit être immédiatement interrompu. Les patients chez qui de telles manifestations apparaissent, ne devront plus jamais être traités par Rimstar.
- +Chacun des quatre principes actifs de Rimstar peut déjà à lui seul provoquer des troubles de la fonction hépatique, des hépatites et de sévères lésions hépatiques, d'évolution fatale dans des cas isolés. Ces effets peuvent éventuellement survenir plus fréquemment lorsque l'administration conjointe des quatre principes actifs est effectuée avec Rimstar.
- +La prudence est donc de mise lors d'un traitement par Rimstar et une surveillance médicale stricte est nécessaire. La fonction hépatique (en particulier la SGPT et SGOT) devra être contrôlée avant le début du traitement, puis toutes les 2 à 4 semaines. Rimstar devra être arrêté si des signes d'atteinte hépato-cellulaire surviennent.
- +L'isoniazide doit être immédiatement arrêté en cas de forte élévation de la transaminase (>3 fois plus que la normale) et l'association fixe des principes actifs doit être remplacée par une administration individuelle des principes actifs.
- +Les patients présentant des facteurs de risque connus devront être surveillés avec beaucoup de soin. Les facteurs de risque connus à ce jour sont en particulier:
- +• Age (le risque est déjà multiplié par quatre à partir de l'âge de 35 ans et par huit à partir de 50 ans, par rapport aux patients plus jeunes)
- +• Affection hépatique préexistante
- +• Prise simultanée de médicaments hépatotoxiques
- +• Diminution de la fonction rénale
- +• Consommation chronique/excessive d'alcool
- +• Mauvais état nutritionnel
- +• Femmes noires ou originaires d'Amérique latine
- +Un compte rendu isolé d'une élévation modérée de la bilirubine et/ou des transaminases ne constitue pas, à lui seul, une raison d'interrompre le traitement, car ces valeurs reviennent généralement à la normale après une augmentation initiale. Toutefois, les valeurs devront être étroitement contrôlées. Une décision ne devra donc être prise qu'après une mesure répétée des valeurs. Il faut, pour cela, tenir compte de leur évolution dans le temps et de leur sévérité, en relation avec l'état clinique du patient. Il faut absolument attirer l'attention des patients sur les signes annonciateurs précoces d'une hépatite, tels que fatigue, sensation de faiblesse, malaise, manque d'appétit, nausées ou vomissements, ainsi que sur les signes plus tardifs tels qu'ictère et décoloration des selles et ordonner aux patients de consulter immédiatement le médecin si de tels symptômes surviennent.
-Examens de laboratoire: les enzymes hépatiques, l'hémogramme, la numération des thrombocytes, la bilirubinémie et la créatininémie devront être déterminés au début du traitement, puis à intervalles réguliers. La survenue d'une thrombocytopénie (avec ou sans purpura) est réversible si le traitement est interrompu immédiatement après l'apparition du purpura. Dans le cas contraire, il y a lieu de s'attendre à des hémorragies cérébrales, éventuellement d'évolution fatale.
- +Examens de laboratoire: les enzymes hépatiques, l'hémogramme, la numération des thrombocytes, la bilirubinémie, les tests de fonction rénale et la créatininémie devront être déterminés au début du traitement, puis à intervalles réguliers. La survenue d'une thrombocytopénie (avec ou sans purpura) est réversible si le traitement est interrompu immédiatement après l'apparition du purpura. Dans le cas contraire, il y a lieu de s'attendre à des hémorragies cérébrales, éventuellement d'évolution fatale. Le pyrazinamide ayant un effet indésirable sur la coagulation sanguine, Rimstar doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une hémoptysie.
-Des difficultés accrues à équilibrer le diabète sucré ont été rapportées lorsque le pyrazinamide a été administré à des diabétiques.
- +Des difficultés accrues à équilibrer le diabète sucré ont été rapportées lorsque le pyrazinamide ou l'isoniazide a été administré à des diabétiques.
-Lors d'une insuffisance rénale, l'excrétion de l'isoniazide, du pyrazinamide et de l'éthambutol peut être retardée. Rimstar doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clearance de la créatinine de 30-60 ml/min).
- +Lors d'une insuffisance rénale, l'excrétion de l'isoniazide, du pyrazinamide et de l'éthambutol peut être retardée. Rimstar doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clearance de la créatinine de 30‒60 ml/min).
-La pyridoxine peut être utile pour prévenir la névrite périphérique provoquée par l'isoniazide et doit être donnée dès le début du traitement, à une dose de 10 mg par jour.
- +La pyridoxine peut être utile pour prévenir la névrite périphérique provoquée par l'isoniazide. Les patients souffrant d'une névrite périphérique ou optique doivent être particulièrement surveillés. Des examens neurologiques réguliers avec une attention particulière sont nécessaires chez les patients ayant des antécédents d'abus d'alcool. Les patients âgés, les patients mal nourris, les patients infectés par le VIH, les femmes enceintes ou qui allaitent, les patients souffrant d'une insuffisance rénale et les diabétiques doivent recevoir de la pyridoxine afin de prévenir une neuropathie périphérique. La pyridoxine doit être donnée dès le début du traitement, à une dose de 10 mg par jour.
-Il faut éviter d'administrer les médicaments suivants en même temps que Rimstar: inhibiteurs des canaux calciques, antimycotiques azolés (sauf fluconazole; l'administration simultanée de voriconazole est contre-indiquée), délavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine.
- +Il faut éviter d'administrer les médicaments suivants en même temps que Rimstar: inhibiteurs des canaux calciques, antimycotiques azolés (sauf fluconazole; l'administration simultanée de voriconazole est contre-indiquée), délavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine, contraceptifs oraux, ritonavir (s'il est administré à faible dose comme booster, une forte réduction de la concentration plasmatique peut survenir).
- +La rifampicine peut donc également élever le métabolisme de substances endogènes comme les hormones surrénaliennes, les hormones thyroïdiennes et la vitamine D.
- +Les corticostéroïdes augmentent le métabolisme et la clairance rénale de l'isoniazide et conduisent ainsi à un taux plasmatique plus bas.
-La rifampicine est un inducteur très puissant du système du cytochrome P450 et peut augmenter le métabolisme de médicaments administrés simultanément, ce qui entraîne ainsi des concentrations plasmatiques sous-thérapeutiques et une inefficacité de ceux-ci. L'isoniazide inhibe le métabolisme de certains médicaments, provoquant ainsi une élévation des concentrations plasmatiques. Par ailleurs, la rifampicine et l'isoniazide antagonisent certains médicaments tels que la phénytoïne, la warfarine et la théophylline. L'effet utile ne peut être calculé d'avance et peut changer au cours du temps. Les médicaments métabolisés par les enzymes du CYP 450 ne peuvent être utilisés en même temps que Rimstar que si les concentrations plasmatiques et/ou les réactions cliniques et/ou les effets indésirables peuvent être contrôlés et que la dose peut être ajustée en conséquence. La surveillance devra être fréquente pendant le traitement par Rimstar et devra se poursuivre en outre pendant 2 à 3 semaines après l'arrêt du traitement. Les actions inductrices enzymatiques de la rifampicine diminuent progressivement en l'espace de 2 semaines ou plus après l'arrêt du traitement par la rifampicine. Il faut tenir compte de ce facteur lorsqu' on augmente la dose d'autres médicaments pendant le traitement par Rimstar.
-L'administration simultanée des médicaments suivants avec Rimstar est contre-indiquée: voriconazole, antiprotéases, halothane (en raison d'une hépatotoxicité accrue) ou doit être évitée dans la mesure du possible: inhibiteurs des canaux calciques, antimycotiques azolés (sauf fluconazole), délavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine, chloramphénicol.
-La rifampicine est un inducteur enzymatique. Elle accélère le métabolisme de divers médicaments et peut donc perturber l'efficacité d'autres médicaments: anticonvulsivants (par ex. phénytoïne), antiarythmiques (par ex. disopyramide, méxilétine, quinidine, propafénone, tocainide), antiœstrogènes (par ex. tamoxifène, torémifène), antipsychotiques (par ex. halopéridol), anticoagulants oraux, antimycotiques (par ex. fluconazole, kétoconazole, itraconazole, caspofungine), barbituriques, bétabloquants, antagonistes du calcium (par ex. diltiazem, nifédipine, vérapamil), linézolide, chloramphénicol, clarithromycine, doxycycline, dapsone, fluoroquinolones, télithromycine, corticostéroïdes (crise chez les addisoniens), glucosides cardiotoniques, losartan, clofibrate, contraceptifs hormonaux systémiques, œstrogènes, gestrinone, benzodiazépines (par ex. diazépam et substances apparentées aux benzodiazépines telles que zopiclone et zolpidem), antidiabétiques oraux, cimétidine, lévothyroxine, analgésiques narcotiques, méthadone, progestine, quinine, ciclosporine, substances immunodépressives (par ex. azathioprine, tacrolimus), irinotécan, praziquantel, antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3 (par ex. ondansétron), statines métabolisées par le CYP3D4, riluzole, thiazolidine-diones (par ex. rosiglitazone), théophylline, antidépresseurs tricycliques (par ex. amitriptyline, nortriptyline), virostatiques (par ex. zidovudine, saquinavir, indinavir, éfavirenz).
- +La rifampicine est un inducteur très puissant du système du cytochrome P450 (principalement des deux sous-familles CYP3A et CYP2C) et peut augmenter le métabolisme de médicaments administrés simultanément, ce qui entraîne ainsi des concentrations plasmatiques sous-thérapeutiques et une inefficacité de ceux-ci. L'isoniazide inhibe le métabolisme de certains médicaments, provoquant ainsi une élévation des concentrations plasmatiques. Par ailleurs, la rifampicine et l'isoniazide antagonisent certains médicaments tels que la phénytoïne, la warfarine et la théophylline. L'effet utile ne peut être calculé d'avance et peut changer au cours du temps. Les médicaments métabolisés par les enzymes du CYP 450 ne peuvent être utilisés en même temps que Rimstar que si les concentrations plasmatiques et/ou les réactions cliniques et/ou les effets indésirables peuvent être contrôlés et que la dose peut être ajustée en conséquence. La surveillance devra être fréquente pendant le traitement par Rimstar et devra se poursuivre en outre pendant 2 à 3 semaines après l'arrêt du traitement. Les actions inductrices enzymatiques de la rifampicine diminuent progressivement en l'espace de 2 semaines ou plus après l'arrêt du traitement par la rifampicine. Il faut tenir compte de ce facteur lorsqu' on augmente la dose d'autres médicaments pendant le traitement par Rimstar.
- +Dans le cas des médicaments suivants, l'efficacité est altérée par la prise concomitante: anticonvulsivants (par ex. phénytoïne), antiarythmiques (par ex. disopyramide, méxilétine, quinidine, propafénone, tocainide), antiœstrogènes (par ex. tamoxifène, torémifène), antipsychotiques (par ex. halopéridol, clozapine, aripiprazole), anticoagulants oraux, antimycotiques (par ex. fluconazole, kétoconazole, itraconazole, caspofungine, terbinafine), barbituriques, bétabloquants (p.ex. propranolol, carvédilol), antagonistes du calcium (par ex. diltiazem, nifédipine, vérapamil), diurétiques (p.ex. éplérénone) linézolide, chloramphénicol, clarithromycine, doxycycline, dapsone, fluoroquinolones, télithromycine, corticostéroïdes (crise chez les addisoniens), glucosides cardiotoniques, losartan, clofibrate, contraceptifs hormonaux systémiques, œstrogènes, gestrinone, benzodiazépines (par ex. diazépam et substances apparentées aux benzodiazépines telles que zopiclone et zolpidem), antidiabétiques oraux, cimétidine, lévothyroxine, analgésiques narcotiques, méthadone, morphine, étoricoxib, progestine, quinine, ciclosporine, substances immunodépressives (par ex. azathioprine, tacrolimus, léflunomide), irinotécan, praziquantel, antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3 (par ex. ondansétron), statines métabolisées par le système CYP (p.ex. simvastatine, fluvastatine), riluzole, thiazolidine-diones (par ex. rosiglitazone), théophylline, antidépresseurs tricycliques (par ex. amitriptyline, nortriptyline), virostatiques (par ex. zidovudine, saquinavir, indinavir, éfavirenz, névirapine).
- +L'administration concomitante des médicaments suivants avec Rimstar est contre-indiquée: voriconazole, antiprotéases (y compris le ritonavir faiblement dosé), halothane (en raison d'une hépatotoxicité accrue) ou doit être évitée dans la mesure du possible: inhibiteurs des canaux calciques, antimycotiques azolés (sauf fluconazole), délavirdine, triazolam, midazolam, atovaquone, névirapine, simvastatine, chloramphénicol.
- +La rifampicine augmente l'AUC et abaisse la clairance rénale de la fexofénadine par différentes voies d'interactions. Les vaccins oraux contre la typhoïde peuvent être inactivés lors d'un traitement antibiotique concomitant.
- +Des études précliniques ont montré que des substances appartenant à la classe des médicaments anioniques, p.ex. la rifampicine, empêchent l'absorption hépatique d'agents de contraste pour le foie et réduisent ainsi l'effet de contraste hépatique. La rifampicine peut retarder la sécrétion biliaire d'agents de contraste lors d'examens radiographiques, ce qui peut dégrader la représentation de la vésicule biliaire. C'est pourquoi ces examens doivent être effectués avant l'administration matinale de la rifampicine.
- +La rifampicine peut interagir avec un examen de l'acide folique ou de la vitamine B12 (cyanocobalamine).
- +Une comédication de l'INH avec les principes actifs suivants doit seulement être appliquée avec précaution: stavudine, anesthésiques volatiles halogénés, éthosuximide, kétokonazole, benzodiazépine, paracétamol, anticoagulants oraux de type coumarine, lévodopa.
- +Le pyrazinamide peut augmenter l'acide urique dans le sérum et diminuer l'efficacité du traitement contre la goutte. Une adaptation posologique des médications suivantes peut ainsi être nécessaire: probénécide, sulfipyrazone, allopurinol.
- +L'effet hypoglycémiant d'antidiabétiques oraux est renforcé par le pyrazinamide. Il est éventuellement plus difficile de contrôler le diabète.
-Des malformations ont été observées dans des expérimentations animales chez le rat et la souris. Dans des études cliniques effectuées chez plus de 300 femmes exposées à la rifampicine pendant la grossesse, aucune augmentation significative du taux de malformations fœtales ne s'est confirmée.
- +Des malformations ont été observées dans des expérimentations animales chez le rat et la souris. La rifampicine franchit la barrière placentaire et est décelable dans le sang du cordon ombilical. Dans des études cliniques effectuées chez plus de 300 femmes exposées à la rifampicine pendant la grossesse, aucune augmentation significative du taux de malformations fœtales ne s'est confirmée.
-On a néanmoins constaté que, chez l'être humain, l'isoniazide est relié à un risque relativement faible pendant la grossesse. Les malformations congénitales observées ne sont pas plus fréquentes que celles qui seraient attendues dans une population normale, on ne dispose, cependant, d'aucune étude clinique contrôlée. L'isoniazide pouvant provoquer des effets neurotoxiques chez le fœtus, il est recommandé d'administrer de la pyridoxine aux femmes enceintes.
- +On a néanmoins constaté que, chez l'être humain, l'isoniazide est relié à un risque relativement faible pendant la grossesse. Les malformations congénitales observées ne sont pas plus fréquentes que celles qui seraient attendues dans une population normale, on ne dispose, cependant, d'aucune étude clinique contrôlée. L'isoniazide franchissant la barrière placentaire et pouvant provoquer des effets neurotoxiques chez le fœtus, il est recommandé d'administrer de la pyridoxine aux femmes enceintes.
-La fréquence es indiquée comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000).
- +La fréquence est indiquée comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000).
- +Rifampicine
- +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
- +Quelques cas de croissance accélérée de carcinome pulmonaire chez l'homme en relation avec la rifampicine ont été rapportés, mais un lien de causalité avec le principe actif n'a pas pu être démontré.
- +Des cas rares de coagulation intravasculaire disséminée ont été rapportés.
- +Affections du système immunitaire
- +Réactions, probablement d'origine immunologique, qui peuvent principalement survenir avec un traitement intermittent:
- +Très fréquent: «syndrome de la grippe» avec épisodes de fièvre, frissons, céphalées, obnubilation et douleurs osseuses: survient la plupart du temps entre le 3e et le 6e mois. La fréquence de ce syndrome varie, mais peut toucher jusqu'à 50% des patients pour une administration une fois par semaine de 25 mg/kg de rifampicine ou plus.
- +Rare: anaphylaxie.
- +D'autres réactions d'origine immunologique pouvant survenir avec un traitement intermittent sont l'essoufflement, le halètement, l'hypotension, un choc, de l'œdème, une anémie hémolytique aiguë et une insuffisance rénale aiguë, la plupart du temps suite à une nécrose tubulaire ou éventuellement corticale, ou bien à une néphrite interstitielle aiguë.
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-Rare: troubles menstruels (aménorrhée dans des cas extrêmes); déclenchement d'une crise chez les patients atteints de maladie d'Addison (voir «Interactions»).
- +Rare: troubles menstruels (aménorrhée dans des cas extrêmes); déclenchement d'une crise chez les patients atteints de maladie d'Addison (voir «Interactions»), insuffisance surrénale.
- +Affections psychiatriques
- +Rare: confusion mentale, psychoses.
-Rare: ataxie, confusion mentale, faiblesse musculaire, troubles visuels.
- +Rare: ataxie.
-Rare: conjonctive exsudative.
- +Rare: troubles de la vision, signes et symptômes graves d'inflammation à l'œil, comme une conjonctivite exsudative.
- +Affections vasculaires
- +Rare: hypotension, choc, œdème et vascularite.
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Rare: essoufflement, halètement, voir également «Affections du système immunitaire».
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-Fréquent: anorexie, nausées, douleurs abdominales, sensation de réplétion.
-Rare: vomissements ou diarrhée, survenue isolée d'une gastrite érosive et d'une colite pseudomembraneuse.
- +Fréquent: anorexie, nausées, douleurs abdominales, sensation de réplétion, météorisme, vomissements, diarrhée.
- +Rare: survenue isolée d'une gastrite érosive et d'une colite pseudomembraneuse, pancréatite.
-Fréquent: élévation asymptomatique des enzymes hépatiques.
- +Très fréquent: élévation asymptomatique des enzymes hépatiques (jusqu'à 15%).
- +Au début, survenue d'une élévation passagère du taux sérique de bilirubine et de l'activité de l'acide delta-aminolévulinique-synthétase.
-Fréquent: sensation de chaleur, prurit avec ou sans exanthème, urticaire.
-Rare: réactions cutanées sévères, telles que réactions d'hypersensibilité généralisées, par ex. dermatite exfoliative, syndrome de Lyell et réactions pemphigoïdes.
- +Fréquent: sensation de chaleur, bouffées vasomotrices au visage, prurit avec ou sans exanthème, urticaire.
- +Rare: réactions cutanées sévères, telles que réactions d'hypersensibilité généralisées, par ex. érythème polymorphe incluant le syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliative, syndrome de Lyell et réactions pemphigoïdes.
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Rare: faiblesse musculaire, myopathies.
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-Rare: une hyperazotémie et une hyperuricémie ont été rapportées. Une hémolyse, une hémoglobinurie, une hématurie, une néphrite interstitielle, une insuffisance rénale et une insuffisance rénale aiguë ont été constatées.
- +Rare: hyperazotémie, hyperuricémie, hémolyse, hémoglobinurie, hématurie, néphrite interstitielle, insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë, glomérulonéphrite, nécrose tubulaire.
-Un syndrome pseudogrippal probablement d'origine immunopathologique peut survenir chez les patients ne prenant pas la rifampicine selon un schéma quotidien ou chez ceux reprenant le traitement par la rifampicine après une interruption temporaire. Ce syndrome se caractérise par une fièvre, des frissons et éventuellement des céphalées, des vertiges et des douleurs des muscles squelettiques. Dans de rares cas, une thrombocytopénie, un purpura, une dyspnée, des crises asthmatiformes, une anémie hémolytique, un choc et une insuffisance rénale aiguë peuvent survenir après ce syndrome pseudogrippal. Ces complications sévères peuvent cependant apparaître aussi brutalement sans syndrome pseudogrippal préalable, principalement lorsque le traitement est repris après une interruption temporaire ou lorsque la rifampicine est administrée seulement une fois par semaine à fortes doses (≥25 mg/kg).
- +Un syndrome pseudo-grippal probablement d'origine immunopathologique peut survenir chez les patients ne prenant pas la rifampicine selon un schéma quotidien ou chez ceux reprenant le traitement par la rifampicine après une interruption temporaire. Ce syndrome se caractérise par une fièvre, des frissons et éventuellement des céphalées, des vertiges et des douleurs des muscles squelettiques. Dans de rares cas, une thrombocytopénie, un purpura, une dyspnée, des crises asthmatiformes, une anémie hémolytique, un choc et une insuffisance rénale aiguë (la plupart du temps suite à une nécrose tubulaire ou éventuellement corticale ou à une néphrite interstitielle aiguë) peuvent survenir après ce syndrome pseudogrippal. Ces complications sévères peuvent cependant apparaître aussi brutalement sans syndrome pseudogrippal préalable, principalement lorsque le traitement est repris après une interruption temporaire ou lorsque la rifampicine est administrée seulement une fois par semaine à fortes doses (≥25 mg/kg) (voir ci-dessus Affections du système immunitaire).
-Rare:Agranulocytose, éosinophilie, thrombocytopénie, anémie (hémolytique, sidéroblastique), lymphadénopathie.
- +Rare: Agranulocytose, éosinophilie, thrombocytopénie, anémie (hémolytique, sidéroblastique), lymphadénopathie.
-Rare: Réactions allergiques telles que syndrome rhumatismal, signes et symptômes ressemblant à un lupus érythémateux, vascularite.
- +Rare: Réactions allergiques telles que syndrome rhumatismal, signes et symptômes ressemblant à un lupus érythémateux, vascularite, réactions anaphylactiques, syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques).
- +Le diabète est éventuellement plus difficile à contrôler.
-Fréquent: Neuropathie périphérique (dose-dépendante et fréquemment chez les patients dénutris, les alcooliques et les diabétiques), précédée habituellement de paresthésies au niveau des pieds et des mains.
-Rare: crampes, vertiges, obnubilation, céphalées, encéphalopathie toxique. Des posologies élevées peuvent augmenter la fréquence des crises chez les épileptiques.
- +La fréquence des affections du système nerveux est fortement influencée par les facteurs suivants: dose, prise d'isoniazide sans ajouter de vitamine B6, carences alimentaires, abus d'alcool, acétylation lente et diabète (p.ex. polynévrite très fréquente [environ 20%]).
- +Fréquent: Neuropathie périphérique précédée habituellement de paresthésies au niveau des pieds et des mains.
- +Rare: polynévrite, paresthésie, faiblesses musculaires, perte des réflexes tendineux, crampes, vertiges, obnubilation, céphalées, encéphalopathie toxique, convulsions, névrite, atrophie du nerf optique et troubles de la mémoire. Des posologies élevées peuvent augmenter la fréquence des crises chez les épileptiques.
- +Très rare: pancréatite.
- +Très fréquent: élévation des tests de la fonction hépatique (environ 10 à 20%), élévation transitoire des tests de fonction hépatique (environ 10 à 20%) au cours des premiers mois du traitement avec un retour aux valeurs normales malgré un autre traitement en continu.
- +
-Rare: Hépatite, hépatite sévère, parfois d'évolution fatale.
- +Fréquent: hépatite (le risque augmente avec l'âge et la consommation d'alcool).
- +Occasionnel: jaunisse.
- +Rare: hépatite sévère, parfois d'évolution fatale.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquent: bouffées vasomotrices au visage, prurit, rash cutané, rougeurs oculaires, acné.
- +Occasionnel: urticaire.
- +Rare: dermatite exfoliative, réactions emphysoïdes, érythème polymorphe incluant le syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, pemphigoïde.
- +
-Rare: Thrombocytopénie, anémie sidéroblastique, effets indésirables sur la coagulation sanguine.
- +Rare: Thrombocytopénie, anémie sidéroblastique, effets indésirables sur la coagulation sanguine, splénomégalie.
-Fréquent: Nausées, vomissements, anorexie.
- +Fréquent: Nausées, vomissements, anorexie, douleurs abdominales.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Très fréquent: bouffées de chaleur (environ 30%).
- +Occasionnel: prurit, pellagre.
- +Voir également Affections du système immunitaire.
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Très fréquent: légère arthralgie (40%) et myalgie.
-Occasionnel: Douleurs abdominales, inappétence, nausées et vomissements.
- +Occasionnel: Douleurs abdominales, inappétence, nausées et vomissements, anorexie.
-Symptômes: troubles gastro-intestinaux, douleurs abdominales, céphalées, transpiration profuse, dyspnée, insuffisance rénale, troubles hépatiques, prurit généralisé, crises convulsives, léthargie et troubles de la conscience croissants; une perte de connaissance peut survenir en cas d'affection hépatique sévère. Une augmentation transitoire des enzymes hépatiques et de la bilirubine est possible.
-Coloration rouge orangée de la peau, de l'urine, de la sueur, de la salive, des larmes et des fèces.
- +Signes et symptômes: peu de temps après la prise, des troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements), douleurs abdominales, céphalées, transpiration profuse, dyspnée, insuffisance rénale, troubles hépatiques, prurit généralisé, crises convulsives, léthargie et troubles de la conscience croissants surviennent; une perte de connaissance peut survenir en cas d'affection hépatique sévère. Une augmentation transitoire des enzymes hépatiques et de la bilirubine est possible.
- +Coloration rouge orangée de la peau, de l'urine, de la sueur, de la salive, des larmes et des fèces, l'intensité étant proportionnelle à la quantité ingérée.
-Traitement: évacuation du contenu gastrique, si cela est admissible (à condition que le patient ne souffre pas de crampes); administration répétée de charbon activé. Traitement symptomatique. En cas de défaillance rénale, une dialyse peut s'avérer nécessaire.
- +Traitement: évacuation du contenu gastrique le plus tôt possible, si cela est admissible (à condition que le patient ne souffre pas de crampes); suivie de mesures de soutien telles que le maintien des voies respiratoires ouvertes, administration répétée de charbon activé, antiémétiques, hémodialyse pour les cas tenaces; si non disponible, dialyse péritonéale associée à une diurèse forcée et traitement symptomatique. En cas de défaillance rénale, une dialyse peut s'avérer nécessaire.
-Symptômes: les symptômes typiques sont des crises convulsives et une acidose métabolique. Par ailleurs, les symptômes suivants apparaissent: myoclonies périorbitaires, vertiges, acouphènes, tremblements, hyperréflexie, paresthésies, hallucinations, troubles de la conscience. Dépression respiratoire, apnée. Tachycardie, troubles du rythme cardiaque, hypotension. Nausées, vomissements. Fièvre, rhabdomyolyse, CIVD, hyperglycémie, hyperkaliémie. Troubles hépatiques.
- +Symptômes: les symptômes en cas de surdosage d'isoniazide surviennent au bout de 30 minutes et jusqu'à 3 heures après la prise. Les symptômes typiques sont des crises convulsives, une acidose métabolique et une acétonurie. Par ailleurs, les symptômes suivants apparaissent: myoclonies périorbitaires, vertiges, acouphènes, tremblements, hyperréflexie, paresthésies, troubles de l'élocution, vision trouble et hallucinations, troubles de la conscience. Dépression respiratoire, apnée. Tachycardie, troubles du rythme cardiaque, hypotension. Nausées, vomissements. Fièvre, rhabdomyolyse, CIVD, hyperglycémie, hyperkaliémie. Troubles hépatiques.
- +En cas de fort surdosage, il faut s'attendre à une détresse respiratoire et une dépression du SNC, qui se développe rapidement, allant d'un état de stupeur au coma profond. Ces symptômes sont liés à des convulsions graves non traitables.
- +Mesures: en cas d'urgence, toutes les mesures de soins médicaux intensifs, y compris un lavage gastrique, sont indiquées.
- +
-Données sur le développement d'une résistance (Schweiz. Med. Forum, 2003; 3: 487–491; Tabelle 1: Tuberkulose in der Schweiz [2000]):
-·Proportion de souches résistantes (au moins à un des médicaments isoniazide, rifampicine, pyrazinamide ou éthambutol) 7%.
-·Proportion de souches résistantes au moins à l'isoniazide et à la rifampicine (multirésistance) 1,3%.
-La situation de la résistance est donc comparable à celle observée dans les autres pays d'Europe de l'Ouest.
- +Une fois la phase initiale intensive du traitement terminée, celui-ci est poursuivi quotidiennement avec une association de rifampicine et d'isoniazide. Les données détaillées des directives spécifiant pour quels cas ceci est indiqué doivent toujours être respectées.
- +Une résistance à l'isoniazide survient en raison de mutations dans les gènes katG, inhA et ahpC. Lorsque l'isoniazide est administré en monothérapie, les bactéries M. tuberculosis développent très rapidement des résistances à l'isoniazide.
- +Le tableau suivant présente un aperçu résumé de la situation de résistance en Suisse (situation en mars 2011).
- +Profil des résistances aux antituberculeux isoniazide (H), rifampicine (R), éthambutol (E) et pyrazinamide* (Z) en Suisse de 2005 à 2009
- + Cas sans traitement antérieur Cas avec traitement antérieur Cas avec statut de traitement inconnu
- + N = 1370 N = 176 N= 567
- +Complètement sensible 94,2% 88,1% 92,8%
- +Résistance à au moins un des 4 antituberculeux 5,8% 11,9% 7,2%
- +H 3,5% 6,3% 4,9%
- +R 0,4% 0,6% 0,0%
- +E 0,2% 0,6% 0,2%
- +Z 0,5% 0,6% 1,1%
- +HR 0,4% 0,6% 0,4%
- +HE 0,1% 0,0% 0,0%
- +HRE 0,2% 0,0% 0,2%
- +HRZ 0,1% 1,7% 0,0%
- +HRZE 0,4% 1,7% 0,5%
- +Résistance H (total) 4,7% 10,2% 6,0%
- +Résistance R (total) 1,5% 4,5% 1,1%
- +Multirésistance (au moins résistance H et R) 1,2% 4,0% 1,1%
- +
- +* M. bovis a été exclu de l'analyse des données de résistance, car une résistance naturelle au pyrazinamide peut se produire chez cette espèce.
-La rifampicine est résorbée correctement et presque complètement dans le tractus gastro-intestinal. Les concentrations sériques maximales subissent de fortes variations interindividuelles. Elles s'élèvent habituellement à 4-32 µg/ml, 2 à 4 heures après la prise à jeun d'une dose de 10 mg/kg de poids corporel. La prise d'aliments simultanée diminue la résorption.
- +La rifampicine est résorbée correctement et presque complètement dans le tractus gastro-intestinal. Les concentrations sériques maximales subissent de fortes variations interindividuelles. Elles s'élèvent habituellement à 4–32 µg/ml, 2 à 4 heures après la prise à jeun d'une dose de 10 mg/kg de poids corporel. La prise d'aliments simultanée diminue la résorption.
-Le volume de distribution est de 0,97 ± 0,36 l/kg. La rifampicine est liée aux protéines à environ 80%. La plus grande partie de la substance non liée n'est pas ionisée et diffuse donc facilement dans les tissus et liquides de l'organisme (y compris le liquide céphalo-rachidien). En cas de méningite, environ 10-20% de la concentration plasmatique simultanée sont atteints dans le liquide céphalo-rachidien. La rifampicine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.
- +Le volume de distribution est de 0,97 ± 0,36 l/kg. La rifampicine est liée aux protéines à environ 80%. La plus grande partie de la substance non liée n'est pas ionisée et diffuse donc facilement dans les tissus et liquides de l'organisme (y compris le liquide céphalo-rachidien). En cas de méningite, environ 10 à 20% de la concentration plasmatique simultanée sont atteints dans le liquide céphalo-rachidien. La rifampicine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.
-Chez l'être humain en bonne santé, la demi-vie sérique de doses uniques de rifampicine est comprise environ entre 3 heures (600 mg) et 5 heures (900 mg). Après une administration répétée, la demi-vie est raccourcie à 2-3 heures.
- +Chez l'être humain en bonne santé, la demi-vie sérique de doses uniques de rifampicine est comprise environ entre 3 heures (600 mg) et 5 heures (900 mg). Après une administration répétée, la demi-vie est raccourcie à 2–3 heures.
-Des concentrations sériques maximales d'environ 8 µg/ml sont mesurées 1 à 2 heures après la prise orale d'une dose de 5 mg/kg de poids corporel, elles diminuent au bout de 6 heures de 50% ou moins de la valeur maximale.
- +Des concentrations sériques maximales d'environ 3–7 µg/ml sont mesurées 1 à 2 heures après la prise orale d'une dose de 5 mg/kg de poids corporel, elles diminuent au bout de 6 heures de 50% ou moins de la valeur maximale.
-L'isoniazide est lié aux protéines plasmatiques à 4-30%.
- +L'isoniazide est lié aux protéines plasmatiques à 4–30%.
-Il diffuse facilement dans tous les liquides de l'organisme (liquide céphalo-rachidien, liquide pleural et liquide d'ascite), les tissus, les organes et les excreta (sueur, salive, fèces). La concentration dans le LCR correspond à 90-100% de celle dans le plasma. L'isoniazide traverse aussi la barrière placentaire et parvient dans le lait maternel, à des concentrations comparables à celles du sang maternel.
- +Il diffuse facilement dans tous les liquides de l'organisme (liquide céphalo-rachidien, liquide pleural et liquide d'ascite), les tissus, les organes et les excreta (sueur, salive, fèces). La concentration dans le LCR correspond à 90–100% de celle dans le plasma. L'isoniazide traverse aussi la barrière placentaire et parvient dans le lait maternel, à des concentrations comparables à celles du sang maternel.
-L'isoniazide est inactivé par acétylation et déshydrazination dans le foie. Le taux d'acétylation est génétiquement déterminé. Les Asiatiques sont le plus souvent des acétyleurs rapides, environ 50% des Européens et les Noirs sont des acétyleurs lents. Les demi-vies d'élimination plasmatique correspondantes sont respectivement de 1,0-1,5 heures resp. de 3-5 heures. Environ 20% des métabolites ont une action microbiologique.
- +L'isoniazide est inactivé par acétylation et déshydrazination dans le foie. Le taux d'acétylation est génétiquement déterminé. Les Asiatiques sont le plus souvent des acétyleurs rapides, environ 50% des Européens et les Noirs sont des acétyleurs lents. Les demi-vies d'élimination plasmatique correspondantes sont respectivement de 1,0–1,5 heures resp. de 3–5 heures. Environ 20% des métabolites ont une action microbiologique.
-En l'espace de 24 heures, 50-70% de la dose administrée sont éliminés dans les urines. Respectivement 12 et 27% de la dose apparaissent sous forme d'INH inchangé dans les urines des acétyleurs rapides et lents.
- +Chez les patients ayant une fonction rénale normale, plus de 75% de la dose administrée sont éliminés dans les urines en l'espace de 24 heures. Respectivement 12 et 27% de la dose apparaissent sous forme d'INH inchangé dans les urines des acétyleurs rapides et lents.
-Des concentrations sériques maximales de 26-38 µg/ml sont atteintes environ 2 heures après la prise orale d'une dose de 25 mg/kg de poids corporel.
- +Des concentrations sériques maximales de 26–38 µg/ml sont atteintes environ 2 heures après la prise orale d'une dose de 25 mg/kg de poids corporel.
-La filtration glomérulaire est la principale voie d'élimination. La demi-vie d'élimination est de 9 à 10 heures. 4 à 14% d'une dose orale sont éliminés sous forme inchangée, le reste sous forme de métabolites, ce qui indique que le pyrazinamide est fortement métabolisé. En l'espace de 24 heures, environ 70% d'une dose orale sont éliminés dans les urines.
- +La filtration glomérulaire est la principale voie d'élimination. La demi-vie d'élimination est de 9 à 10 heures. 4 à 14% d'une dose orale sont éliminés sous forme inchangée, le reste sous forme de métabolites, ce qui indique que le pyrazinamide est fortement métabolisé. En l'espace de 24 heures, environ 70% d'une dose orale sont éliminés dans les urines. Seulement 2 à 5% de la substance sont éliminés par les reins sous forme inchangée. La demi-vie est de 6 à 10 heures.
-Après une dose unique de 25 mg/kg de poids corporel d'éthambutol, des pics sériques (Cmax) de 2-5 µg/ml sont atteints en 2 à 4 heures (Tmax). Environ 20-30% de l'éthambutol sont liés aux protéines sur une fourchette de concentration plasmatique de 0,5 à 2,0 µg/ml. La biodisponibilité est d'environ 80%.
- +Après une dose unique de 25 mg/kg de poids corporel d'éthambutol, des pics sériques (Cmax) de 2–5 µg/ml sont atteints en 2 à 4 heures (Tmax). Environ 20–30% de l'éthambutol sont liés aux protéines sur une fourchette de concentration plasmatique de 0,5 à 2,0 µg/ml. La biodisponibilité est d'environ 80%.
-8-15% de l'éthambutol apparaissent sous forme de deux métabolites, un dérivé de l'acide dicarboxylique et un produit intermédiaire aldéhydique, lesquels représentent les produits d'oxydation de l'éthambutol. Ces deux métabolites n'ont pas d'action antituberculeuse et sont probablement métabolisés dans le foie. Ni une administration prolongée, ni une augmentation des concentrations plasmatiques n'entraînent de modification de la production des métabolites.
- +8–15% de l'éthambutol apparaissent sous forme de deux métabolites, un dérivé de l'acide dicarboxylique et un produit intermédiaire aldéhydique, lesquels représentent les produits d'oxydation de l'éthambutol. Ces deux métabolites n'ont pas d'action antituberculeuse et sont probablement métabolisés dans le foie. Ni une administration prolongée, ni une augmentation des concentrations plasmatiques n'entraînent de modification de la production des métabolites. La demi-vie de l'éthambutol est de 3 à 4 heures, mais peut être plus longue chez les patients ayant une fonction rénale limitée (jusqu'à 8 heures).
-La demi-vie plasmatique est de 3,5 à 4,6 heures, après une dose unique de 15 mg/kg de poids corporel. La clearance rénale est d'environ 6 ml/min/kg de poids corporel. Pendant les 24 heures suivant l'administration de Rimstar, environ 50% de la dose initiale sont éliminés dans les urines sous forme inchangée. Environ 20-22% de la dose initiale sont éliminés dans les fèces sous forme inchangée.
- +La demi-vie plasmatique est de 3,5 à 4,6 heures, après une dose unique de 15 mg/kg de poids corporel. La clearance rénale est d'environ 6 ml/min/kg de poids corporel. Pendant les 24 heures suivant l'administration de Rimstar, environ 50% de la dose initiale sont éliminés dans les urines sous forme inchangée. Environ 20–22% de la dose initiale sont éliminés dans les fèces sous forme inchangée.
-Chez la souris et le rat, la rifampicine a présenté une action tératogène avec une survenue accrue de spina-bifida et de fentes labio-palatines, à des posologies supérieures à 150 mg/kg par jour. Chez le lapin, aucune action tératogène n'a été observée. Des effets embryotoxiques non spécifiques sont survenus dans les trois espèces animales, à des doses supérieures à 150 mg/kg.
- +Chez la souris et le rat, la rifampicine a présenté une action tératogène avec une survenue accrue de spinabifida et de fentes labio-palatines, à des posologies supérieures à 150 mg/kg par jour. Chez le lapin, aucune action tératogène n'a été observée. Des effets embryotoxiques non spécifiques sont survenus dans les trois espèces animales, à des doses supérieures à 150 mg/kg.
-L'éthambutol présente un potentiel mutagène dans le test du micronoyau. Chez la souris, l'administration concomitante d'éthambutol et de nitrite de sodium a provoqué une fréquence accrue de lymphomes et de tumeurs pulmonaires, tandis que l'éthambutol seul n'a pas induit d'augmentation de la fréquence des tumeurs. Dans les études chez la souris, des fentes labio-palatines, une exencéphalie et des anomalies de la colonne vertébrale ont été documentées à fortes doses. Des études chez le rat et le lapin ont montré que l'éthambutol provoque de petites anomalies des vertèbres cervicales ainsi qu'une monophthalmie, des raccourcissements des membres, des becs-de-lièvre et des fentes labiopalatines.
- +L'éthambutol présente un potentiel mutagène dans le test du micronoyau. Chez la souris, l'administration concomitante d'éthambutol et de nitrite de sodium a provoqué une fréquence accrue de lymphomes et de tumeurs pulmonaires, tandis que l'éthambutol seul n'a pas induit d'augmentation de la fréquence des tumeurs. Dans les études chez la souris, des fentes labio-palatines, une exencéphalie et des anomalies de la colonne vertébrale ont été documentées à fortes doses. Des études chez le rat et le lapin ont montré que l'éthambutol provoque de petites anomalies des vertèbres cervicales ainsi qu'une monophthalmie, des raccourcissements des membres, des becs-de-lièvre et des fentes labio-palatines.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur l'emballage.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
-Conserver à l'abri de l'humidité, dans l'emballage original et hors de la portée des enfants.
- +Conserver dans l'emballage original, pas au-dessus de 30 °C, à l'abri de l'humidité et hors de la portée des enfants.
-Février 2015.
- +Juillet 2016.
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