21 Changements de l'information professionelle Testogel 50 mg |
- +Composition
- +Principe actif: testostérone.
- +Excipients: carbomère 980, myristate d'isopropyle, éthanol 67%, chlorure de sodium, eau purifiée.
-Composition
-Principe actif: testostérone.
-Excipients: carbomère 980, myristate d’isopropyle, éthanol 67%, chlorure de sodium, eau purifiée.
-Propriétés/Effets
-Code ATC: G03BA03
-Les androgènes naturels, synthétisés principalement par les testicules, surtout la testostérone et son métabolite principal la DHT (dihydro-testostérone) sont responsables du développement des organes sexuels externes et internes et du maintien des caractères sexuels secondaires (développement de la pilosité corporelle, de la mutation de la voix, apparition de la libido), de la stimulation de la synthèse des protéines, du développement de la musculature squelettique et de la distribution des graisses corporelles ainsi que de la diminution de l’excrétion rénale de l’azote, du sodium, du potassium, des chlorures, des phosphates et de l’eau. En outre, la testostérone diminue la sécrétion de gonadotrophine par l’hypophyse.
-Dans certains organes cibles, l’effet de la testostérone ne se manifeste qu’après transformation périphérique en estradiol, lequel se lie ensuite aux récepteurs à oestrogènes situés dans les noyaux cellulaires, comme par exemple dans les cellules de l’hypophyse, du cerveau, des cellules graisseuses et osseuses, ainsi que dans les cellules de Leydig des testicules.
-Pharmacocinétique
-Absorption
-La résorption percutanée de la testostérone varie entre 9% et 14% de la dose appliquée.Distribution
-Après résorption cutanée, la testostérone est libérée dans la circulation systémique en quantités relativement constantes sur 24 heures.
-La concentration de testostérone dans le sérum augmente dès la première heure qui suit l’application et atteint un steady state au deuxième jour d’application. L’intervalle de fluctuation quotidienne de la concentration de testostérone est par conséquent celui des variations du taux de testostérone endogène observées au cours du rythme circadien. L’application percutanée permet ainsi d’éviter les pics de concentration dans le sang qu’on observe après une injection. Au contraire de l’androgénothérapie orale, il n’y a pas de concentration en stéroïdes dans le foie qui soit supérieure aux valeurs physiologiques.
-L’application de 5 g de Testogel entraîne une élévation moyenne de la concentration plasmatique de testostérone de 2,5 ng/ml (8,7 nmol/l) environ.
-Après interruption du traitement, la diminution du taux de testostérone commence environ 24 heures après la dernière application. Il atteint les concentrations de départ en 72 à 96 heures environ après la dernière application.Métabolisme
-Les principaux métabolites actifs de la testostérone sont la dihydro-testostérone et l’estradiol.Elimination
-L’excrétion se fait sous la forme de métabolites conjugués, avant tout par l’urine, mais aussi par les fèces.Cinétique pour certains groupes de patients
-Il n’existe pas de données concernant la pharmacocinétique de la testostérone chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale et chez les patients âgés.
-Thérapie de substitution par la testostérone en cas d’hypogonadisme chez l’homme lorsque la carence en testostérone a été confirmée par l’examen clinique et les résultats de laboratoire (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Thérapie de substitution par la testostérone en cas d'hypogonadisme chez l'homme lorsque la carence en testostérone a été confirmée par l'examen clinique et les résultats de laboratoire (voir «Mises en garde et précautions»).
-Application sur la peau.Hommes adultes et âgés
-La posologie recommandée est de 5 g de gel (correspondant à 50 mg de testostérone). On applique le gel 1 fois par jour, toujours à la même heure environ, de préférence le matin. Il incombe au médecin d’adapter la dose journalière à chaque cas en fonction de la réponse au traitement en tenant compte des critères cliniques et des résultats de laboratoire. La dose journalière ne doit pas dépasser 10 g de gel.
-C’est le patient qui applique lui-même le gel sur la peau saine, propre et sèche des deux épaules, des deux bras ou du ventre.
-Une fois ouvert, le sachet doit être vidé par pression de tout son contenu et celui-ci appliqué immédiatement sur la peau. Le gel doit être étalé d’une main légère en couche mince sur la peau. Il n’est pas nécessaire de frictionner pour le faire pénétrer dans la peau. Laisser sécher le gel pendant au moins 3 à 5 minutes avant de s’habiller. Se laver les mains à l’eau et au savon après application.
-Ne pas appliquer Testogel sur les parties génitales, car le taux d’alcool élevé peut provoquer une irritation locale.
-Au deuxième jour environ du traitement avec Testogel, les taux plasmatiques de testostérone atteignent un équilibre dynamique (steady-state). Pour pouvoir adapter la dose de testostérone, il est nécessaire de mesurer le taux sérique de testostérone à partir du 3 e jour qui suit le début du traitement, le matin avant d’appliquer le gel (après une semaine, par exemple). Si la concentration plasmatique de testostérone dépasse la valeur souhaitée, il faut réduire la dose. Si la concentration de testostérone est inférieure à la valeur souhaitée, on peut augmenter la dose, sans toutefois dépasser 10 g de gel par jour.Enfants
-Testogel n’est pas indiqué pour les enfants et n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez les adolescents de sexe masculin de moins de 18 ans.
- +Application sur la peau.
- +La posologie recommandée est de 5 g de gel (correspondant à 50 mg de testostérone). On applique le gel 1 fois par jour, toujours à la même heure environ, de préférence le matin. Il incombe au médecin d'adapter la dose journalière à chaque cas en fonction de la réponse au traitement en tenant compte des critères cliniques et des résultats de laboratoire. La dose journalière ne doit pas dépasser 10 g de gel.
- +C'est le patient qui applique lui-même le gel sur la peau saine, propre et sèche des deux épaules, des deux bras ou du ventre.
- +Ne pas appliquer Testogel sur les parties génitales, car le taux d'alcool élevé peut provoquer une irritation locale.
- +Une fois ouvert, le sachet doit être vidé par pression de tout son contenu et celui-ci appliqué immédiatement sur la peau. Le gel doit être étalé d'une main légère en couche mince sur la peau. Il n'est pas nécessaire de frictionner pour le faire pénétrer dans la peau. Laisser sécher le gel pendant au moins 3 à 5 minutes avant de s'habiller. Se laver les mains à l'eau et au savon après application.
- +Les résultats d'études in vitro sur la résorption de la testostérone contenue dans Testogel indiquent qu'il serait raisonnable de laisser un intervalle de 6 heures au moins entre l'application du gel et le moment du bain ou de la douche. Toutefois, s'il arrive une fois ou l'autre qu'il ne s'écoule que 1 à 6 heures entre l'application et la douche ou le bain, ceci ne devrait pas avoir d'influence notable sur le traitement.
- +Les taux sériques de testostérone doivent être déterminés avant le début du traitement et régulièrement pendant le traitement. La dose doit être ajustée individuellement afin d'assurer le maintien de taux sériques eugonadiques de testostérone. Une première détermination doit avoir lieu au bout d'environ une semaine (au plus tôt le 3e jour après le début du traitement) le matin avant l'application et la valeur obtenue doit être confirmée par une seconde mesure. Lorsque la concentration sérique en testostérone dépasse la valeur souhaitée, la dose sera réduite. Si la concentration en testostérone est faible, la dose peut être augmentée, sans toutefois dépasser 10 g de gel par jour.
- +En raison de la variabilité des résultats de laboratoire, toutes les déterminations de la testostérone doivent être effectuées par le même laboratoire.
- +Recommandations posologiques spéciales
- +Patients âgés: On ne dispose que de peu d'expérience relative à la sécurité et à l'efficacité de l'utilisation de Testogel chez les patients de plus de 65 ans. Une adaptation de la dose n'est toutefois vraisemblablement pas nécessaire.
- +Enfants et adolescents: Testogel a été examiné exclusivement chez les patients à partir de 18 ans. Aucune indication n'existe chez les enfants et les adolescents.
- +Insuffisance hépatique ou rénale: la pharmacocinétique de Testogel n'a pas été examinée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale. Par conséquent, aucune recommandation posologique adéquate ne peut être faite.
- +Contre-indications
- +·Carcinome de la prostate ou carcinome mammaire avéré, resp. suspicion de ces affections,
- +·hypersensibilité à la testostérone ou à un composant particulier du gel (voir «Composition»).
-On n’utilisera Testogel qu’en cas d’hypogonadisme avéré (hyper- ou hypogonadotrope) et après exclusion d’autres causes pouvant provoquer les symptômes observés. La carence en testostérone doit avoir été établie de façon incontestable par la symptomatologie clinique (régression des caractéristiques sexuelles secondaires, changement de corpulence, asthénie, diminution de la libido, troubles de l’érection, etc.) et confirmée par deux mesures distinctes du taux sérique de testostérone. Il n’existe à ce jour aucun consensus concernant les valeurs de référence de la testostérone en fonction de l’âge. Il convient toutefois de tenir compte du fait que le taux sérique de testostérone diminue physiologiquement avec l’âge.
-Testogel n’est pas indiqué pour le traitement de la stérilité masculine, ni pour celui de l’impuissance.
-En raison de ses effets éventuellement virilisants, Testogel ne doit pas être utilisé par des femmes.
-Tous les patients doivent être soigneusement examinés avant tout traitement avec la testostérone, ceci afin d’exclure tout risque de cancer de la prostate préexistant. Au cours du traitement avec la testostérone, il faut pratiquer des contrôles minutieux et réguliers de la prostate et de la poitrine au moyen des méthodes actuellement en vigueur (toucher rectal digital et vérification du taux sérique de PSA) au moins 1 fois par année, et 2 fois par an pour les patients âgés et les patients à risques (avec facteurs de risques cliniques ou familiaux).
-En raison de la variabilité des valeurs de laboratoire, toutes les mesures de la testostérone doivent être effectuées par le même laboratoire.
-Certains symptômes cliniques tels qu’irritabilité, nervosité, prise pondérale, érections excessivement prolongées ou fréquentes peuvent suggérer une androgénisation trop intense et nécessitent un ajustement de la posologie.
-Lorsque le patient développe une réaction cutanée sévère au niveau de la zone traitée, il convient de remettre en question le traitement et, le cas échéant, de l’arrêter.
-Les androgènes peuvent accélérer le développement d’un cancer de la prostate subclinique et d’une hyperplasie prostatique bénigne.
-La littérature fait état de cas d’apnées du sommeil chez des patients avec hypogonadisme traités par des esters de la testostérone. C’était en particulier le cas chez les patients à risque présentant une obésité ou atteints de maladies respiratoires.
-Chez les patients sous traitement androgénique au long cours, outre les déterminations du taux de testostérone, d’autres paramètres de laboratoire devraient être régulièrement contrôlés: hémoglobine, hématocrite (afin de mettre en évidence une polyglobulie), tests de la fonction hépatique et détermination du profil lipidique.
- +On n'utilisera Testogel qu'en cas d'hypogonadisme avéré (hyper- ou hypogonadotrope) et après exclusion d'autres causes pouvant provoquer les symptômes observés. La carence en testostérone doit avoir été établie de façon incontestable par la symptomatologie clinique (régression des caractéristiques sexuelles secondaires, changement de corpulence, asthénie, diminution de la libido, troubles de l'érection, etc.) et confirmée par deux mesures distinctes du taux sérique de testostérone. Jusqu'à présent, il n'existe pas de consensus quant aux valeurs de référence de la testostéronémie en fonction de l'âge. Cependant, la diminution des taux sériques physiologiques de la testoséronémie avec l'âge doit être prise en compte.
- +Les patients traités par androgènes peuvent présenter un risque accru de développer une hyperplasie de la prostate. Les données relatives au risque de carcinome de la prostate lié à un traitement par la testostérone ne permettent pas de déclarations claires quant à une relation causale. Les androgènes sont cependant susceptibles d'accélérer la progression d'un carcinome de la prostate préexistant. Pour cette raison, tous les patients doivent être soigneusement examinés avant le début du traitement par la testostérone afin d'exclure un carcinome de la prostate préexistant.
- +Pendant le traitement par la testosérone, un contrôle de la prostate et des seins doit être effectué régulièrement (au moins une fois par an) chez chaque patient conformément aux méthodes actuellement en vigueur (toucher rectal et analyse de l'antigène prostatique spécifique, APS). Chez les patients hypogonadiques de plus de 40 ans et chez les patients à risque (facteurs de risque cliniques ou familiaux), un contrôle régulier tous les trois mois est recommandé au cours de la première année, ensuite tous les ans.
- +Chez les patients sous traitement androgénique au long cours, les paramètres hémoglobine et hématocrite doivent être contrôlés régulièrement afin de détecter tout signe d'une polyglobulie. En cas d'augmentation de l'hématocrite, il peut être nécessaire de réduire la dose de testostérone ou d'arrêter le traitement, le cas échéant.
- +En outre, les paramètres de la fonction hépatique et le profil lipidique doivent être contrôlés régulièrement. Des modifications du profil lipidique peuvent rendre nécessaire une réduction de la dose.
- +La prudence est de rigueur chez les patients ayant tendance à faire des œdèmes (e. a. en cas d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale ou de maladie coronarienne), étant donné qu'un traitement androgénique peut entraîner une rétention sodique ou liquidienne accrue. Si des œdèmes prononcés avec ou sans insuffisance cardiaque congestive surviennent, le traitement doit être arrêté immédiatement.
-Chez les patients souffrant de troubles cardiaques, hépatiques ou rénaux graves, le traitement par Testogel peut entraîner de sérieuses complications sous la forme d’oedèmes pouvant accompagner une insuffisance cardiaque décompensée. Dans ce cas, il faut interrompre immédiatement le traitement. Un traitement associé à base de diurétiques peut être indiqué.
-Il faut utiliser Testogel avec prudence chez les patients qui présentent une cardiopathie ischémique.
-Chez les patients dont le taux sérique de testostérone se normalise sous traitement de substitution, la sensibilité à l’insuline est parfois améliorée.
-Testogel ne doit être employé qu’avec prudence dans le cas des patients cancéreux chez lesquels il existe, en raison de métastases osseuses, un risque d’hypercalcémie (et d’hypercalciurie qui lui est associée). Chez ces patients, il est recommandé de contrôler régulièrement les taux sériques de calcium.
-Testogel doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d’épilepsie ou de migraine car ces maladies peuvent être potentialisées par un tel traitement.
-Il faut informer les sportifs que ce médicament contient un principe actif (la testostérone) pouvant donner un résultat positif lors d’un contrôle antidopage.Transmission potentielle de testostérone
-Si aucune mesure de précaution n’est prise, le gel de testostérone peut être transmis à d’autres personnes (p.ex. partenaire, enfants) par un contact cutané étroit et la répétition de tels contacts avec ces personnes peut entraîner une augmentation de la concentration de testostérone dans le sérum ainsi que des effets indésirables allant dans le sens d’une androgénisation. Chez les femmes adultes, des cas d’acné, d’augmentation de la pilosité du corps et/ou du visage, une voix plus grave et des irrégularités du cycle menstruel ont ainsi été observés dans ce contexte. Chez les enfants, des cas de développement sexuel précoce, s’accompagnant p.ex. d’une augmentation de la taille des organes génitaux, d’un développement précoce de la pilosité pubienne, de manifestations de la libido, de la survenue d’érections fréquentes ainsi que d’une agressivité augmentée ont été rapportés après des contacts avec le gel de testostérone après sa mise sur le marché. Par ailleurs, la croissance corporelle peut être accélérée (avec un risque de taille finale plus petite). Ces symptômes ont été réversibles dans la plupart des cas après l’arrêt des contacts avec le gel de testostérone. Dans quelques cas cependant, la taille des organes génitaux n’a pas retrouvé le niveau normal correspondant à l’âge.
-Il ne peut pas être exclu que le gel de testostérone puisse également être transmis à d’autres personnes par les vêtements (p.ex. des sous-vêtements ou des tee-shirts) ou par la literie de l’utilisateur.
-Le médecin doit soigneusement informer le patient du risque de transmission de la testostérone et des précautions à prendre à cet égard (voir ci-dessous). Il convient d’expliquer au patient que les mesures de précaution mentionnées ci-dessous doivent notamment être respectées lors des contacts avec les enfants. Testogel ne doit pas être prescrit aux patients chez lesquels le risque de ne pas respecter ces prescriptions de sécurité est élevé (p.ex. en cas d’alcoolisme prononcé, de toxicomanie ou de troubles psychiatriques graves).
-Les mesures de précautions suivantes sont recommandées:Pour le patient
-Se laver les mains à l’eau et au savon immédiatement après l’application du gel.
-Couvrir les zones cutanées traitées par un vêtement après que le gel a séché. Le port d’un tee-shirt couvrant les zones traitées est notamment recommandé en cas de contacts avec des enfants afin de réduire le risque de transmission.
-Laver à l’eau et au savon les zones qui ont été traitées ou prendre une douche en utilisant du savon (ou un gel-douche) avant toute circonstance au cours de laquelle on s’attend à un contact cutané.
-Respecter une période plus longue entre l’utilisation du gel de testostérone et un rapport sexuel ou porter un tee-shirt pendant le rapport sexuel.Pour les personnes en contact qui ne sont pas traitées par le gel de testostérone
-En cas de contact avec le gel de testostérone (p.ex. avec une surface de peau traitée non lavée ou non recouverte d’un vêtement, en cas de contact avec la literie, ou lors du port à même la peau des vêtements de l’utilisateur tels que sous-vêtements ou tee-shirts), les régions de la peau au niveau desquelles une transmission du gel de testostérone aurait pu se produire doivent être lavées à l’eau et au savon aussi rapidement que possible,
-informer son médecin si des signes d’une exposition excessive aux androgènes se produisent, comme p.ex.
-– chez les femmes adultes: acné, augmentation de la pilosité du corps et/ou du visage, voix devenue grave, irrégularités du cycle menstruel;
-– chez les enfants: développement sexuel précoce (p.ex. augmentation de la taille des organes génitaux, développement précoce de la pilosité pubienne, manifestations de la libido, érections fréquentes), augmentation de l’agressivité, accélération de la croissance en longueur.
-En cas de virilisation chez un enfant, le traitement par le gel de testostérone doit être interrompu jusqu’à ce que la cause de l’androgénisation ait été identifiée.
-Les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec le gel de testostérone, à savoir la surface cutanée d’application ainsi que la literie ou les vêtements de l’utilisateur tels que sous-vêtements ou tee-shirts. En cas de grossesse, le patient et sa partenaire doivent veiller à un respect particulièrement strict des mesures de précautions (voir «Grossesse/Allaitement»).
-Les résultats d’études in vitro sur la résorption de la testostérone contenue dans Testogel indiquent qu’il serait raisonnable de laisser un intervalle de 6 heures au moins entre l’application du gel et le moment du bain ou de la douche. Toutefois, s’il arrive une fois ou l’autre qu’il ne s’écoule que 1 à 6 heures entre l’application et la douche ou le bain, ceci ne devrait pas avoir d’influence notable sur le traitement.
- +Testogel doit être utilisé avec prudence également chez les patients souffrant d'épilepsie ou de migraine car ces maladies peuvent être potentialisées par un tel traitement.
- +La littérature fait état d'un risque accru de survenue d'apnées du sommeil chez les patients atteints d'hypogonadisme ayant été traités par des esters de testostérone. C'était en particulier le cas chez les patients à risque présentant une obésité ou atteints d'affections respiratoires chroniques.
- +Testogel ne doit être utilisé qu'avec prudence chez les patients atteints de malignome chez lesquels il existe un risque d'hypercalcémie (et d'hypercalciurie qui lui est associée) en raison de métastases osseuses. Il est recommandé de contrôler régulièrement le taux sérique de calcium chez ces patients.
- +Chez les patients dont les taux sériques de testostérone se normalisent sous le traitement substitutif, une amélioration de la sensibilité à l'insuline peut survenir.
- +Après utilisation de principes actifs hormonaux, tels que par exemple les androgènes, des tumeurs hépatiques bénignes et (très rarement) des tumeurs hépatiques malignes ont été observées qui, dans des cas isolés, ont entraîné des hémorragies intraabdominales menaçant le pronostic vital. Lorsque de fortes douleurs épigastriques, une augmentation de volume du foie ou des signes d'une hémorragie intra-abdominale surviennent, une tumeur hépatique doit être intégrée au diagnostic différentiel.
- +Certains symptômes cliniques tels que irritabilité, nervosité, prise de poids, érections excessivement longues ou fréquentes peuvent indiquer un taux de testostérone trop élevé et exiger une adaptation de la dose. Le patient doit être informé de ces symptômes.
- +Les patients sous traitement androgénique doivent être informés de la survenue éventuelle d'un priapisme. Le priapisme peut entraîner des lésions irréversibles du pénis et exige un traitement d'urgence par un urologue.
- +Si le patient développe une réaction sévère sur la zone cutanée d'application, le rapport bénéfice/risque doit être évalué et, si nécessaire, le traitement doit être arrêté et des traitements alternatifs doivent être envisagés.
- +Les androgènes ne sont pas adaptés aux sujets sains désirant développer leur masse musculaire ou augmenter leurs performances physiques. Il faut informer les sportifs que ce médicament contient un principe actif (la testostérone) pouvant donner un résultat positif lors d'un contrôle antidopage.
- +Testogel n'est pas indiqué pour le traitement de la stérilité masculine, ni pour celui de l'impuissance.
- +Testogel n'a pas d'indication chez les enfants. Chez les enfants, la testostérone peut, en plus d'une virilisation, entraîner une accélération de la croissance et de la maturation osseuse, une soudure prématurée des épiphyses et, ce faisant, une taille finale diminuée. Il faut également s'attendre à la survenue d'acné.
- +En raison de ses effets éventuellement virilisants, Testogel ne doit pas être utilisé par des femmes.
- +Transmission potentielle de testostérone
- +Si aucune mesure de précaution n'est prise, le gel de testostérone peut être transmis à d'autres personnes (p.ex. partenaire, enfants) par un contact cutané étroit et la répétition de tels contacts avec ces personnes peut entraîner une augmentation de la concentration de testostérone dans le sérum ainsi que des effets indésirables allant dans le sens d'une androgénisation. Chez les femmes adultes, des cas d'acné, d'augmentation de la pilosité du corps et/ou du visage, une voix plus grave et des irrégularités du cycle menstruel ont ainsi été observés dans ce contexte. Chez les enfants, des cas de développement sexuel précoce, s'accompagnant p.ex. d'une augmentation de la taille des organes génitaux, d'un développement précoce de la pilosité pubienne, de manifestations de la libido, de la survenue d'érections fréquentes ainsi que d'une agressivité augmentée ont été rapportés après des contacts avec le gel de testostérone après sa mise sur le marché. Par ailleurs, la croissance corporelle peut être accélérée (avec un risque de taille finale plus petite). Ces symptômes ont été réversibles dans la plupart des cas après l'arrêt des contacts avec le gel de testostérone. Dans quelques cas cependant, la taille des organes génitaux n'a pas retrouvé le niveau normal correspondant à l'âge.
- +Il ne peut pas être exclu que le gel de testostérone puisse également être transmis à d'autres personnes par les vêtements (p.ex. des sous-vêtements ou des tee-shirts) ou par la literie de l'utilisateur.
- +Le médecin doit soigneusement informer le patient du risque de transmission de la testostérone et des précautions à prendre à cet égard (voir ci-dessous). Il convient d'expliquer au patient que les mesures de précaution mentionnées ci-dessous doivent notamment être respectées lors des contacts avec les enfants. Testogel ne doit pas être prescrit aux patients chez lesquels le risque de ne pas respecter ces prescriptions de sécurité est élevé (p.ex. en cas d'alcoolisme prononcé, de toxicomanie ou de troubles psychiatriques graves).
- +Les mesures de précautions suivantes sont recommandées:
- +Pour le patient
- +·Se laver les mains à l'eau et au savon immédiatement après l'application du gel.
- +·Couvrir les zones cutanées traitées par un vêtement après que le gel a séché. Le port d'un tee-shirt couvrant les zones traitées est notamment recommandé en cas de contacts avec des enfants afin de réduire le risque de transmission.
- +·Nettoyage à l'eau et au savon les zones qui ont été traitées ou prendre une douche en utilisant du savon (ou un gel-douche) avant toute circonstance au cours de laquelle on s'attend à un contact cutané.
- +·Respecter une période plus longue entre l'utilisation du gel de testostérone et un rapport sexuel ou porter un tee-shirt pendant le rapport sexuel.
- +Pour les personnes en contact qui ne sont pas traitées par le gel de testostérone
- +·En cas de contact avec le gel de testostérone (p.ex. avec une surface de peau traitée non lavée ou non recouverte d'un vêtement, en cas de contact avec la literie, ou lors du port à même la peau des vêtements de l'utilisateur tels que sous-vêtements ou tee-shirts), les régions de la peau au niveau desquelles une transmission du gel de testostérone aurait pu se produire doivent être lavées à l'eau et au savon aussi rapidement que possible,
- +·informer son médecin si des signes d'une exposition excessive aux androgènes se produisent, comme p.ex.
- +·chez les femmes adultes: acné, augmentation de la pilosité du corps et/ou du visage, voix devenue grave, irrégularités du cycle menstruel;
- +·chez les enfants: développement sexuel précoce (p.ex. augmentation de la taille des organes génitaux, développement précoce de la pilosité pubienne, manifestations de la libido, érections fréquentes), augmentation de l’agressivité, accélération de la croissance en longueur.
- +En cas de virilisation chez un enfant, le traitement par le gel de testostérone doit être interrompu jusqu'à ce que la cause de l'androgénisation ait été identifiée.
- +Les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec le gel de testostérone, à savoir la surface cutanée d'application ainsi que la literie ou les vêtements de l'utilisateur tels que sous-vêtements ou tee-shirts. En cas de grossesse, le patient et sa partenaire doivent veiller à un respect particulièrement strict des mesures de précautions (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Interactions
- +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la testostérone
- +Inducteurs enzymatiques: Les médicaments qui induisent les enzymes microsomiques, comme p.ex. les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine ou les préparations à base de millepertuis, peuvent entraîner une clairance accrue de la testostérone et, par conséquent, une réduction de l'efficacité dans certaines circonstances.
- +Inhibiteurs enzymatiques: Inversement, lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs potentiels des enzymes du CYP450 (p.ex. antimycosiques azolés, macrolides), le métabolisme de la testostérone peut être réduit, ce qui peut entraîner une potentialisation des effets désirés et des effets indésirables.
- +Influence des androgènes sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Les androgènes peuvent influencer le métabolisme d'autres médicaments. Par conséquent, les taux sériques et les concentrations tissulaires peuvent être modifiés.
- +Interactions pharmacodynamiques
- +Anticoagulants oraux: Altération de l'effet anticoagulant par l'altération de la synthèse des facteurs de coagulation dans le foie avec tendance à la potentialisation de l'effet des anticoagulants oraux.
- +Il est recommandé de surveiller de plus près le temps de prothrombine et de déterminer plus souvent l'INR (= International Normalized Ratio).
- +Corticostéroïdes et ACTH: L'administration concomitante de testostérone et de corticostéroïdes ou d'ACTH peut augmenter le risque d'œdèmes. Par conséquent, une telle association ne devrait être utilisée qu'avec prudence, en particulier chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque ou rénale ou d'affections hépatiques pertinentes.
- +Grossesse/Allaitement
- +Testogel n'est destiné qu'à l'utilisation chez l'homme.
- +Testogel n'est indiqué ni pour les femmes enceintes ni pour celles qui allaitent. Aucune étude clinique n'a été effectuée sur des femmes avec ce médicament.
- +Ce médicament peut provoquer des effets virilisants chez le fœtus. C'est la raison pour laquelle les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec le gel de testostérone. Cela vaut tant pour les contacts avec la zone d'application sur la peau de l'homme qu'avec la literie ou les vêtements de l'utilisateur, tels que ses sous-vêtements ou ses tee-shirts. Les régions de la peau entrées en contact avec des surfaces traitées par le gel doivent être nettoyées à l'eau et au savon aussi rapidement que possible (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
- +Aucune étude n'a été effectuée à ce sujet. D'après ce qu'on sait, la testostérone n'a pas d'influence négative sur la vigilance et la capacité de concentration. Il faut cependant tenir compte du fait que Testogel peut entraîner des effets indésirables tels qu'obnubilation, qui dans certaines circonstances peuvent perturber l'aptitude à la conduite (surtout au début du traitement).
-Classement des fréquences
-«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10’000, <1/1000), «très rares» (<1/10’000).
-Avec la dose recommandée de 5 g de gel par jour, les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions cutanées (10%), telles que des réactions à l’endroit de l’application, sécheresse cutanée, érythème et acné.
-Les effets indésirables énumérés ci-dessous ont été observés lors des essais cliniques (avec une fréquence entre 1 et <10%) ou au cours de la surveillance post-marketing. Etant donné qu’il s’agit essentiellement de notifications spontanées lors de la surveillance post-marketing, il n’est pas possible de fournir des indications sur les fréquences exactes de ces effets.Troubles du sang et du système lymphatique
-Fréquent: polyglobulie.Troubles du système immunitaire
-Fréquence inconnue: réactions allergiques.Troubles endocriniens
-Fréquence inconnue: fluctuations du taux de testostérone.Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Fréquent: modifications des lipides.
-Fréquence inconnue: prise pondérale, oedèmes.Troubles du système nerveux
-Fréquent: céphalées, obnubilation, fluctuations de l’humeur, paresthésies, hyperesthésies, amnésie.
-Fréquence inconnue: insomnie, confusion mentale, troubles de la personnalité.Troubles du système cardiovasculaire
-Fréquent: hypertension.Organes respiratoires
-Fréquence inconnue: dyspnée.Troubles gastro-intestinaux
- +À la posologie recommandée de 5 g de gel par jour, les effets indésirables les plus fréquents observés (chez env. 10% des patients) étaient des réactions cutanées, telles que réactions au sité d'application, peau sèche, érythèmes et acné.
- +Ci-dessous, les effets indésirables sont mentionnés par classe de systèmes d'organes et fréquence qui ont été observés lors des études cliniques ou pendant la surveillance post-marché.
- +Classification des fréquences
- +«Très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1000), «très rare» (<1/10'000), «fréquence indéterminée» (basée uniquement sur les rapports spontanés émanant de la surveillance post-marché, ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Fréquent: polyglobulie.
- +Affections du système immunitaire
- +Fréquence indéterminée: réactions allergiques.
- +Affections endocriniennes
- +Fréquence indéterminée: fluctuations du taux de testostérone.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Fréquent: modifications des lipides sériques.
- +Fréquence indéterminée: prise pondérale, élévation des triglycérides.
- +Affections psychiatriques
- +Fréquent: sauts d'humeur, diminution de la libido, nervosité, instabilité émotionnelle, dépression.
- +Fréquence indéterminée: confusion, trouble de la personnalité, augmentation de la libido, hostilité.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: céphalées, obnubilation, amnésie.
- +Fréquence indéterminée: insomnie, vertiges.
- +Affections vasculaires
- +Fréquent: hypertension.
- +Fréquence indéterminée: vasodilatation (flush).
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Fréquence indéterminée: dyspnée.
- +Affections gastrointestinales
-Fréquence inconnue: douleurs abdominales, nausées.Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Fréquent: peau sèche, érythème, acné, alopécie.
-Fréquence inconnue: éruptions cutanées, prurit, urticaire, éruptions cutanées vésiculo-bulleuses.Troubles des organes de reproduction et des seins
-Fréquent: troubles affectant la prostate, mastodynie, gynécomastie (parfois persistante).
-Fréquence inconnue: atrophie testiculaire.Troubles généraux et réactions au site d’application
-Fréquent: réactions au site d’application (modification de la couleur des poils, sécheresse cutanée, érythème, paresthésies, prurit, éruptions cutanées).
-Fréquence inconnue: malaise.
- +Fréquence indéterminée: douleurs abdominales, nausées.
- +Affections hépatobiliaires
- +Fréquence indéterminée: modifications des paramètres hépatiques lors des tests (p.ex. transaminases, GGTP accrue, bilirubine).
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquent: acné, alopécie.
- +Fréquence indéterminée: éruptions cutanées, urticaire, éruptions cutanées vésiculo-bulleuses.
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Fréquence indéterminée: rétention urinaire.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Fréquent: augmentation de volume de la prostate, mastodynie, gynécomastie (parfois persistante), ASP accru, hyperplasie benigne de la prostate.
- +Occasionnels: douleur au niveau des testicules.
- +Fréquence indéterminée: atrophie testiculaire, priapisme.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Fréquent: réactions au site d'application (p.ex. sécheresse de la peau, érythème, prurit, modification de la couleur des poils, paresthésies, hypoesthésies).
- +Fréquence indéterminée: malaise, œdèmes.
-Les autres effets indésirables observés sous traitement par la testostérone administrée par voie orale ou parentérale sont les suivants: altérations de la prostate et progression d’un cancer de la prostate subclinique, rétention urinaire, vasodilatation artérielle, ictère cholestatique, altération des tests de la fonction hépatique, augmentation de la libido, dépression, nervosité et douleurs musculaires. En cas de traitement prolongé à hautes doses, des modifications électrolytiques (rétention de sodium, de potassium, de calcium, de phosphates inorganiques et d’eau), une oligospermie et un priapisme (érection prolongée et douloureuse sans stimulation sexuelle antérieure) peuvent se produire. Le priapisme peut entraîner des lésions péniennes irréversibles et impose un traitement d’urgence par un urologue.
-Interactions
-Anticoagulants oraux
-Variation de l’effet anticoagulant (augmentation de l’efficacité des anticoagulants oraux par modification de la synthèse hépatique des facteurs de coagulation et inhibition compétitive de la formation des protéines plasmatiques):
-Il est recommandé de surveiller de plus près le temps de prothrombine et de déterminer plus souvent l’INR (= International Normalized Ratio). Chez les patients sous anticoagulants oraux, un contrôle régulier est exigé, surtout au début et à la fin du traitement par androgènes.ACTH et corticostéroïdes
-L’administration concomitante de testostérone et d’ACTH ou de corticostéroïdes peut augmenter le risque d’oedèÂme. Par conséquent, il faut utiliser ces médicaments avec prudence, surtout chez des patients souffrant de problèmes cardiaques, rénaux ou hépatiques.Influence sur les analyses de laboratoire
-Les androgènes peuvent diminuer la concentration de la globuline fixant la thyroxine et mener ainsi à une réduction du taux sérique de T 4 et à une augmentation des valeurs de T 3 et T 4 au test d’absorption sur résine échangeuse. Les hormones thyroïdiennes libres demeurent toutefois inchangées. Aucun indice ne suggère une atteinte de la fonction thyroïdienne.
- +D'autres effets indésirables ayant été observés lors du traitement par des préparations de testostérone orales ou parentérales sont: altérations de la prostate, y compris la progression d'un carcinome subclinique de la prostate, angio-œdème, augmentation de l'appétit, dysphonie, ictère cholestatique, myalgies,douleurs dans les extrémités, crampes musculaires. En cas de traitement prolongé et/ou à hautes doses, des modifications électrolytiques peuvent survenir (rétention de sodium, potassium, calcium, phosphates inorganiques et eau) et oligospermie.
-La littérature ne fait état que d’un seul cas de surdosage aigu à la testostérone après injection. Il s’agissait d’une attaque cérébro-vasculaire chez un patient avec une concentration plasmatique de testostérone élevée de 114 ng/ml (395 nmol/l). Il est très peu vraisemblable que le traitement transdermique puisse entraîner de telles concentrations de testostérone dans le plasma.
- +La littérature ne fait état que d'un seul cas de surdosage aigu à la testostérone après injection. Il s'agissait d'un accident vasculaire cérébral chez un patient avec une concentration sérique de testostérone de 114 ng/ml (395 nmol/l). En cas d'application transdermique, il est peu vraisemblable que de telles concentrations sériques de testostérone soient atteintes.
- +Propriétés/Effets
- +Code ATC: G03BA03
- +Les androgènes naturels, synthétisés principalement par les testicules, surtout la testostérone et son métabolite principal la DHT (dihydro-testostérone) sont responsables du développement des organes sexuels externes et internes et du maintien des caractères sexuels secondaires (développement de la pilosité corporelle, de la mutation de la voix, apparition de la libido), de la stimulation de la synthèse des protéines, du développement de la musculature squelettique et de la distribution des graisses corporelles ainsi que de la diminution de l'excrétion rénale de l'azote, du sodium, du potassium, des chlorures, des phosphates et de l'eau. En outre, la testostérone diminue la sécrétion de gonadotrophine par l'hypophyse.
- +Dans certains organes cibles, l'effet de la testostérone ne se manifeste qu'après transformation périphérique en estradiol, lequel se lie ensuite aux récepteurs à oestrogènes situés dans les noyaux cellulaires, comme par exemple dans les cellules de l'hypophyse, du cerveau, des cellules graisseuses et osseuses, ainsi que dans les cellules de Leydig des testicules.
- +Pharmacocinétique
- +Absorption
- +La résorption percutanée de la testostérone varie entre 9% et 14% de la dose appliquée.
- +Après résorption cutanée, la testostérone est libérée dans la circulation systémique en quantités relativement constantes sur 24 heures.
- +L'utilisation de 5 g de Testogel entraîne une élévation moyenne de la concentration sérique de testostérone d'env. 2,5 ng/ml (8,7 nmol/l).
- +La concentration sérique de testostérone augmente dès la première heure suivant l'application et atteint l'état d'équilibre le 2e jour de l'utilisation. Ensuite, les variations circadiennes de la concentration de testostérone correspondent à celles du taux de testostérone endogène. L'administration percutanée permet d'éviter des pics de concentration dans le sang, tels qu'ils sont observés après application parentérale ou orale.
- +Après interruption du traitement, la diminution du taux de testostérone commence environ 24 heures après la dernière application. Il atteint les concentrations de départ en 72 à 96 heures environ après la dernière application.
- +Distribution
- +Environ 98% de la testostérone circulante sont liés à la globuline se liant aux hormones sexuelles (SHBG) et à l'albumine.
- +Métabolisme
- +La testostérone est soumise à un métabolisme hépatique et extrahépatique prononcé correspondant à celui de la testostérone endogène. Les principaux métabolites actifs de la testostérone sont la dihydro-testostérone et l'estradiol.
- +Elimination
- +Après application de testostérone marquée par un isotope radioactif, environ 90% de la radioactivité sont excrétés dans l'urine et 6% dans les fèces sous forme de conjugués glucuroniques ou d'acide sulfurique. L'androstérone et l'étiocholanolone sont également excrétées dans l'urine. La demi-vie s'élève à environ 1 jour. La testostérone est soumise à un cycle entéro-hépatique.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Il n'existe pas de données concernant la pharmacocinétique de la testostérone chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale et chez les patients âgés.
- +Données précliniques
- +Soumise au test in vitro de mutation reverse (test d'Ames) et à celui des cellules ovariennes de hamster, la testostérone ne s'est pas révélée mutagène. Dans des études chez l'animal, on a trouvé un lien entre le traitement aux androgènes et le développement de certaines tumeurs malignes. Des résultats expérimentaux sur des rats ont montré une augmentation de l'incidence des cancers de la prostate après traitement par la testostérone.
- +Il est bien connu que les hormones sexuelles favorisent le développement de certaines tumeurs induites par des substances cancérigènes connues. Aucune corrélation entre ce fait et le risque effectif pour l'homme n'a été démontrée.
-Les androgènes peuvent diminuer le taux de globuline fixant la thyroxine et mener ainsi à une réduction du taux sérique de T 4 et à une augmentation des valeurs mesurées de T 3 et T 4 au test d’absorption sur résine échangeuse (voir «Interactions»).Stabilité
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.Remarques concernant le stockage
- +Les androgènes peuvent diminuer le taux de globuline fixant la thyroxine et mener ainsi à une réduction du taux sérique de T4 et à une augmentation des valeurs mesurées de T3 et T4 au test d'absorption sur résine échangeuse (voir «Interactions»). Les hormones thyroïdiennes libres demeurent toutefois inchangées. Aucun indice ne suggère une atteinte de la fonction thyroïdienne.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques concernant le stockage
- +Titulaire de l’autorisation
- +Bayer (Schweiz) AG, Zurich.
- +
-Février 2010.
- +Novembre 2016.
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