53 Changements de l'information professionelle Medikinet 5 mg |
- +Trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH)
-Le traitement doit être initié et surveillé exclusivement par des médecins spécialisés dans les troubles du comportement des enfants, des adolescents et des adultes.
- +Le traitement doit être initié et surveillé exclusivement par des médecins spécialisés dans les troubles du comportement des enfants et des adolescents.
-Le moment de la prise doit être choisi de sorte qu'il coïncide avec les périodes de difficultés scolaires, comportementales et sociales les plus importantes du patient.
-L'administration de Medikinet devrait commencer avec des doses faibles, qui doivent ensuite être augmentées hebdomadairement. Des doses journalières supérieures à 60 mg sont déconseillées.
-Adultes: la posologie comporte en moyenne 20–30 mg/j, administrés en 2–3 prises individuelles. Chez certains patients, des doses journalières de 40–60 mg peuvent être nécessaires, alors que dans d'autres cas, 10–15 mg/j suffisent.
- +Le moment de la prise pour le traitement du TDAH doit être choisi de sorte qu'il coïncide avec les périodes de difficultés scolaires, comportementales et sociales les plus importantes du patient ou de la patiente.
- +L'administration de Medikinet devrait commencer avec des doses faibles, qui doivent ensuite être augmentées hebdomadairement. La dose journalière maximale s'élève à 60 mg.
- +Les comprimés Medikinet peuvent être pris avec ou sans repas (cf. «Pharmacocinétique»).
- +Adultes (seulement en cas de narcolepsie): la posologie comporte en moyenne 20–30 mg/j, administrés en 2–3 prises individuelles. Chez certains patients, des doses journalières de 40–60 mg peuvent être nécessaires, alors que dans d'autres cas, 10–15 mg/j suffisent.
-Si l'effet du médicament diminue trop rapidement le soir, l'hyperactivité et/ou l'incapacité à s'endormir peuvent réapparaître. Une faible dose de Medikinet le soir peut contribuer à résoudre ce problème.
- +Si l'effet du médicament diminue trop rapidement le soir, l'hyperactivité et/ou l'incapacité à s'endormir peuvent réapparaître. Après entretien avec le médecin, une faible dose de Medikinet peut être donnée le soir.
-Avant l'instauration d'un traitement par Medikinet, il faut rechercher chez les patients des antécédents personnels de maladies cardiovasculaires et psychiatriques et des antécédents familiaux de décès subits, d'arythmies ventriculaires et de maladies psychiatriques.
- +Avant l'instauration d'un traitement par Medikinet, il faut rechercher chez les patients des antécédents personnels de maladies cardiovasculaires et psychiatriques et des antécédents familiaux de mort subite, d'arythmies ventriculaires et de maladies psychiatriques.
- +Insuffisance rénale
- +Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance rénale n'est disponible (cf. «Pharmacocinétique»).
- +Insuffisance hépatique
- +Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance hépatique n'est disponible.
- +Patients âgés
- +Aucune donnée d'études relatives aux patients de plus de 60 ans n'est disponible.
- +
-·Hypersensibilité connue au méthylphénidate ou à l'un des autres composants de Medikinet conformément à la composition.
- +·Hypersensibilité connue au méthylphénidate ou à l'un des autres composants de Medikinet selon la composition.
-Le statut cardiovasculaire doit être surveillé. La tension artérielle et la fréquence cardiaque doivent être vérifiées et documentées à chaque ajustement de dose ou à intervalles adaptés (mais au moins tous les 6 mois) et après si cela s'avère cliniquement indiqué.
- +Le statut cardiovasculaire doit être surveillé. La tension artérielle et la fréquence cardiaque doivent être vérifiées et documentées à chaque ajustement de dose ou à intervalles adaptés (mais au moins tous les 6 mois) et après lorsque cela s'avère cliniquement indiqué.
-Les stimulants à effet sur le système nerveux central, méthylphénidate compris, ont été mis en relation avec le déclenchement ou l'aggravation de tics moteurs ou verbaux. Avant de commencer un traitement par stimulants, le patient doit donc d'abord subir un examen clinique visant à déterminer s'il a des tics. L'anamnèse familiale doit être également prise en compte.
-Des cas d'inhibition de la croissance (prise de poids réduite et/ou augmentation réduite de la taille) en rapport avec le traitement à long terme d'enfants par le méthylphénidate ont été rapportés. Des études de suivi chez des enfants âgés de 7 à 10 ans indiquent que les enfants prenant du méthylphénidate en continu (p.ex. 7 jours par semaine pendant 1 an) peuvent présenter un ralentissement passager de la croissance (retard de croissance en moyenne de 2 cm pour la taille et de 2,7 kg pour le poids en 3 ans). C'est pourquoi il faut surveiller étroitement (au moins tous les 6 mois) et documenter dans une courbe de croissance la taille, le poids et l'appétit des patients nécessitant un traitement au long cours. Le traitement doit être interrompu chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendue.
- +Les stimulants à effet sur le système nerveux central, méthylphénidate compris, ont été mis en relation avec le déclenchement ou l'aggravation de tics moteurs ou verbaux. Avant de commencer un traitement par stimulants, le patient doit donc d'abord subir un examen clinique visant à déterminer s'il a des tics ou s'il souffre d'un syndrome de Tourette. L'anamnèse familiale doit être également prise en compte. Medikinet est contre-indiqué en cas de diagnostic ou d'antécédents familiaux de syndrome de Tourette (cf. «Contre-indications»).
- +Des cas d'inhibition de la croissance (prise de poids réduite et/ou augmentation réduite de la taille) en rapport avec le traitement à long terme d'enfants par Medikinet ont été rapportés. Des études de suivi chez des enfants âgés de 7 à 10 ans indiquent que les enfants prenant du méthylphénidate en continu (p.ex. 7 jours par semaine pendant 1 an) peuvent présenter un ralentissement passager de la croissance (retard de croissance en moyenne de 2 cm pour la taille et de 2,7 kg pour le poids en 3 ans). C'est pourquoi il faut surveiller étroitement (au moins tous les 6 mois) et documenter dans une courbe de croissance la taille, le poids et l'appétit des patients nécessitant un traitement au long cours. Le traitement doit être interrompu chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendue.
- +Priapisme
- +En rapport avec le traitement par des produits contenant du méthylphénidate, des cas d'érections prolongées et douloureuses (priapisme) ont très rarement été rapportés chez des enfants et adolescents ainsi que chez des adultes, nécessitant un traitement médical immédiat voire, occasionnellement, une intervention chirurgicale (cf. «Effets indésirables»). Les cas de priapisme ne sont pas apparus au début du traitement, mais au bout d'un certain laps de temps, souvent à la suite d'une augmentation de la dose. Des cas de priapisme sont également survenus durant une période sans prise de méthylphénidate (pause dans le traitement ou interruption du traitement). Les patients chez qui des érections inhabituellement longues ou fréquentes et douloureuses apparaissent, doivent immédiatement consulter un médecin.
- +
-Anesthésiques halogénés: il existe un risque d'augmentation soudaine de la tension artérielle au cours d'une opération. Si une intervention chirurgicale est prévue, le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l'intervention.
- +Anesthésiques: il existe un risque d'augmentation soudaine de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque au cours d'une opération. Si une intervention chirurgicale est prévue, le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l'intervention.
-Administration concomitante avec des substances hypertensives: Du fait d'une élévation possible de la tension artérielle, Medikinet sera administré avec prudence en cas d'association avec des agents vasopresseurs (voir «Mises en garde et précautions»).
-En raison du risque de crise hypertensive, Medikinet est contre-indiqué chez les patients traités ou ayant été traités (actuellement ou dans les 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs non sélectifs, réversibles et irréversibles, de la MAO (voir «Contre-indications»).
- +Administration concomitante avec des substances hypertensives:
- +Du fait d'une élévation possible de la tension artérielle, Medikinet sera administré avec prudence en cas d'association avec des agents vasopresseurs (voir «Mises en garde et précautions»).
- +En raison du risque de crise hypertensive, Medikinet est contre-indiqué chez les patients traités ou ayant été traités (actuellement ou dans les 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs de la MAO (voir «Contre-indications»).
-Des rapports de cas suggèrent la possibilité d'interactions entre le méthylphénidate et les anticoagulants coumariniques, les anticonvulsivants (p.ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone), la phénylbutazone et les antidépresseurs tricycliques, mais des études sur des populations plus importantes n'ont pas confirmé la présence d'interactions pharmacocinétiques. Lorsque ces médicaments sont utilisés de façon concomitante avec Medikinet, une diminution de leur posologie peut s'avérer nécessaire.
- +Des rapports de cas suggèrent la possibilité d'interactions de Medikinet avec les anticoagulants coumariniques, les anticonvulsivants (p.ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone), la phénylbutazone et les antidépresseurs tricycliques, mais des études sur des populations plus importantes n'ont pas confirmé la présence d'interactions pharmacocinétiques. Lorsque ces médicaments sont utilisés de façon concomitante avec Medikinet, une diminution de leur posologie peut s'avérer nécessaire.
- +Femmes en âge de procréer
- +Il n'existe aucune recommandation particulière destinée aux femmes en âge de procréer. Pour des informations concernant les femmes prévoyant une grossesse, voir le paragraphe «Grossesse» ci-dessous.
- +
-Aucune étude clinique sur la sécurité d'emploi du méthylphénidate n'a été réalisée chez la femme enceinte.
- +Aucune donnée suffisante concernant l'utilisation du méthylphénidate chez les femmes enceintes n'est disponible.
-Des rapports de cas ont montré que le méthylphénidate passait dans le lait maternel et atteignait un rapport lait-plasma d'environ 2.5 (voir «Pharmacocinétique»).
- +Des rapports de cas ont montré que le méthylphénidate passait dans le lait maternel et atteignait un rapport lait-plasma d'environ 2,5 (voir «Pharmacocinétique»).
- +Fertilité
- +Aucune donnée concernant l'effet de l'utilisation du méthylphénidate sur la fertilité humaine n'est disponible. Le méthylphénidate ne limite pas la fertilité chez les souris mâles et femelles (cf. «Données précliniques»).
- +
-Medikinet peut provoquer une somnolence, une vision floue, des hallucinations ou d'autres effets secondaires sur le SNC (voir «Effets indésirables»). Les patients présentant de tels effets indésirables doivent s'abstenir de conduire des véhicules, d'utiliser des machines ou de se livrer à d'autres activités potentiellement dangereuses.
- +Medikinet peut provoquer une somnolence, une vision floue, des hallucinations ou d'autres effets secondaires sur le SNC (voir «Effets indésirables»). Les patients développant ce type d'effets indésirables devraient renoncer à la conduite de véhicules et à l'utilisation de machines, ainsi qu'à toute autre activité potentiellement dangereuse.
-Définition des fréquences: «très fréquents» (>1/10), «fréquents» (>1/100, <1/10), «occasionnels» (>1/1000, <1/100), «rares» (>1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000).
- +Définition des fréquences: «très fréquents» (>1/10), «fréquents» (>1/100, <1/10), «occasionnels» (>1/1000, <1/100), «rares» (>1/10 000, <1/1000), «très rares» (<1/10 000).
-Infections: rhinopharyngite.
-Système reproducteur et sein: gynécomastie.
- +Système reproducteur et sein: gynécomastie, priapisme.
- +Infections
- +Très fréquents: rhinopharyngite*.
-Fréquents: diminution de l'appétit.
- +Très fréquents: diminution de l'appétit**.
-Fréquents: comportement anormal; agressivité, excitation, anxiété, dépression, irritabilité.
- +Fréquents: comportement anormal; agressivité, excitation, anxiété, dépression, irritabilité, agitation*, troubles du sommeil*.
-Fréquent: céphalées, somnolence, vertiges, dyskinésie.
-Très rare: convulsions, mouvements choréo-athétosiques, tics ou exacerbation de tics existants et syndrome de Gilles de la Tourette, humeur dépressive transitoire, artérite cérébrale et/ou occlusion d'une artère cérébrale, troubles cérébrovasculaires, hémorragies cérébrales et événements cérébrovasculaires. De très rares cas mal documentés de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ont été signalés. Toutefois, les patients avaient pris d'autres médicaments dans la plupart des cas. Le rôle du méthylphénidate dans ces cas est incertain.
- +Fréquent: céphalées, somnolence, vertiges, dyskinésie, tremblements*.
- +Très rare: convulsions, mouvements choréo-athétosiques, tics ou exacerbation de tics existants et syndrome de Gilles de la Tourette, humeur dépressive transitoire, artérite cérébrale et/ou occlusion d'une artère cérébrale, troubles cérébrovasculaires, hémorragies cérébrales et événements cérébrovasculaires.
- +De très rares cas mal documentés de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ont été signalés. Toutefois, les patients avaient pris d'autres médicaments dans la plupart des cas. Le rôle du méthylphénidate dans ces cas est incertain.
- +Voies respiratoires et cavité thoracique
- +Fréquents: toux*.
- +
-Fréquents: douleurs abdominales, nausées, troubles gastriques et vomissements. Ceux-ci apparaissent généralement en début de traitement et peuvent être soulagés par la prise concomitante de nourriture. Sécheresse buccale, diminution de l'appétit, normalement passagère.
- +Très fréquents: nausées**, sécheresse de la bouche**.
- +Fréquents: douleurs abdominales, nausées, troubles gastriques et vomissements. Ceux-ci apparaissent généralement en début de traitement et peuvent être soulagés par la prise concomitante de nourriture. Sécheresse buccale, diminution de l'appétit, normalement passagère. Dyspepsie*, maux de dents*.
-Fréquents: fièvre.
- +Fréquents: fièvre, sentiment d'agitation*.
- +Occasionnels: hyperhidrose.
- +Investigations
- +Fréquents: perte de poids*.
- +* Effets indésirables ayant été observés chez les patients adultes atteints de TDAH lors d'études cliniques menées sur Ritaline LA.
- +** La fréquence des effets indésirables était plus élevée chez les patients adultes atteints de TDAH que celle observée auparavant lors d'études cliniques menées chez des enfants.
-Parmi les signes et symptômes d'un surdosage de Medikinet résultant principalement d'une hyperstimulation du système nerveux central et sympathique, on trouve: vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), confusion, euphorie, hallucinations (auditives et/ou visuelles), délire, accès de transpiration, bouffées de chaleur, céphalées, pyrexie, tachycardie, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, arythmies sinusales, hypertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.
- +Parmi les signes et symptômes d'un surdosage de Medikinet résultant principalement d'une hyperstimulation du système nerveux central et sympathique, on trouve: vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie, confusion, hallucinations (auditives et/ou visuelles), délire, accès de transpiration, bouffées de chaleur, céphalées, pyrexie, tachycardie, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, arythmies sinusales, hypertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.
-Le méthylphénidate est considéré comme potentiellement tératogène chez le lapin. Dans une étude de reproduction effectuée chez le lapin avec le méthylphénidate, des spina bifida et des malrotations des extrémités postérieures ont été observées dans deux portées, à une dose de 200 mg/kg/j. L'exposition (AUC) à cette dose était environ 5,1 fois plus élevée que l'exposition extrapolée à la dose maximale de 60 mg recommandée chez l'être humain (DMRH). L'exposition à la dose inférieure la plus proche pour laquelle aucun cas de spina bifida n'a été observé, correspondait à 0,7 fois l'exposition extrapolée à la DMRH. Une deuxième étude a été réalisée avec une dose élevée (300 mg/kg/j) considérée comme toxique pour la mère. Aucune spina bifida n'a cependant été observée dans 12 portées ayant survécu (92 fœtus). L'exposition (AUC) à la dose de 300 mg/kg correspondait à 7,5 fois l'exposition extrapolée à la DMRH.
-Dans des expérimentations animales chez le rat, le méthylphénidate ne s'est pas avéré tératogène. Une forte dose de 75 mg/kg/j (20,9 fois plus élevée que l'exposition (AUC) à la DMRH) a entraîné le développement d'une toxicité fœtale qui s'est manifestée par une incidence accrue de fœtus présentant une ossification retardée du crâne et de l'os hyoïde, et de fœtus présentant des côtes courtes surnuméraires.
- +Le méthylphénidate est considéré comme potentiellement tératogène chez le lapin. Dans une étude de reproduction effectuée chez le lapin avec le méthylphénidate, des spina bifida et des malrotations des extrémités postérieures ont été observées dans deux portées, à une dose de 200 mg/kg/j. L'exposition (AUC) à cette dose était environ 5,1 fois plus élevée que l'exposition extrapolée à la dose maximale (MRHD) chez l'être humain. L'exposition à la dose inférieure la plus proche pour laquelle aucun cas de spina bifida n'a été observé, correspondait à 0,7 fois l'exposition extrapolée à la DMRH. Une deuxième étude a été réalisée avec une dose élevée (300 mg/kg/j) considérée comme toxique pour la mère. Aucune spina bifida n'a cependant été observée dans 12 portées ayant survécu (92 fœtus). L'exposition (AUC) à la dose de 300 mg/kg correspondait à 7,5 fois l'exposition extrapolée à la MRHD.
- +Dans des expérimentations animales chez le rat, le méthylphénidate ne s'est pas avéré tératogène. Une forte dose de 75 mg/kg/j (20,9 fois plus élevée que l'exposition (AUC) à la MRHD) a entraîné le développement d'une toxicité fœtale qui s'est manifestée par une incidence accrue de fœtus présentant une ossification retardée du crâne et de l'os hyoïde, et de fœtus présentant des côtes courtes surnuméraires.
- +Le méthylphénidate n'a pas nui à la fertilité de souris mâles ou femelles soumises à une étude de reproduction continue de 18 semaines durant laquelle le médicament a été ajouté à leur nourriture. L'étude a été menée sur deux générations de souris ayant reçu en continu des doses de méthylphénidate allant jusqu'à 160 mg/kg/jour (correspond à env. 90 fois la MRHD calculée en mg/kg).
- +Après administration de méthylphénidate chez des rattes pendant la gestation et la lactation à des doses allant jusqu'à 45 mg/kg/jour (dose 26 fois supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), la prise de poids des petits a diminué à la dose la plus élevée. Aucun autre effet sur le développement post-natal n'a cependant été observé.
- +
-Dans une expérimentation animale sur la durée de vie chez la souris, le méthylphénidate a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes hépatocellulaires (tumeur hépatique bénigne) et, dans les espèces de sexe masculin seulement, une survenue accrue d'hépatoblastomes (tumeur hépatique maligne), à une dose d'environ 60 mg/kg/j (environ 35 fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l'être humain). Aucune augmentation générale de l'incidence des tumeurs hépatiques malignes n'a été observée. La race de souris testée est particulièrement sujette au développement de tumeurs hépatiques et la signification de ces résultats pour l'être humain n'est pas connue.
-Des études similaires chez le rat n'ont montré aucun indice de carcinogénicité.
- +Dans une expérimentation animale sur la durée de vie chez la souris, le méthylphénidate a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes hépatocellulaires (tumeur hépatique bénigne) et, dans les espèces de sexe masculin seulement, une survenue accrue d'hépatoblastomes (tumeur hépatique maligne), à une dose d'environ 60 mg/kg/j (environ 35 fois supérieure à la MRHD recommandée calculée en mg/kg). L'hépatoblastome est une forme de tumeur maligne relativement rare chez les rongeurs. Aucune augmentation générale de l'incidence des tumeurs hépatiques malignes n'a été observée. La race de souris testée est particulièrement sujette au développement de tumeurs hépatiques.
- +L'on suppose que l'hépatoblastome est causé par des mécanismes non-génotoxiques, tels qu'une augmentation de la prolifération des cellules hépatiques. Cette hypothèse correspond à l'augmentation du poids du foie observée chez les souris durant cette étude sur la carcinogénicité.
- +Durant une étude de carcinogénicité réalisée chez des rats F344 sur toute la durée de vie, le méthylphénidate n'a engendré aucune augmentation des tumeurs. La dose la plus élevée utilisée durant l'étude était d'environ 45 mg/kg/jour (environ 26× supérieure à la MRHD recommandée calculée en mg/kg).
-Dans une étude in vitro avec des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO), une fréquence accrue d'échange de chromatides-sœurs et d'aberrations chromosomiques a été constatée. Aucun effet génotoxique n'a cependant été observé dans plusieurs autres études in vitro, comprenant notamment trois tests in-vitro (test de mutation inverse d'Ames, test de mutation directe sur le lymphome de souris, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains). Deux tests du micronoyau in vivo sur des cellules de moelle osseuse de souris n'ont révélé aucun effet clastogène ou aneugène à des doses allant jusqu'à 250 mg/kg. Dans l'une de ces études, on a utilisé la même souche de souris B6C3F1 que celle ayant présenté des tumeurs hépatiques lors du bioessay de carcinogénicité. En outre, des mesures des mutations cII dans le foie et les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique de souris Big-Blue et dans les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique du singe Rhésus, des mutations HPRT ainsi que des aberrations chromosomiques chez le singe Rhésus et des mutations du gène PIG-A chez de jeunes rats, n'ont pas mis en évidence de potentiel génotoxique.
-Évolution du comportement des adolescents
-Dans les expérimentations animales chez le jeune rat, la prise orale répétée de méthylphénidate a entraîné une diminution de l'activité motrice à une dose de 50 mg/kg/j (29 fois supérieure à la DMRH), à rapporter à l'activité pharmacocinétique excessive du méthylphénidate. Par ailleurs chez les rattes femelles, un déficit de l'acquisition d'apprentissages spécifiques a été constaté à la dose maximale de 100 mg/kg/j (58 fois supérieure à la DMRH). La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
- +Dans une étude in vitro avec le méthyphénidate sur des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO), une fréquence accrue d'échange de chromatides-sœurs et d'aberrations chromosomiques a été constatée. Aucun effet génotoxique n'a cependant été observé dans plusieurs autres études in vitro, comprenant notamment trois tests in-vitro (test de mutation inverse d'Ames, test de mutation directe sur le lymphome de souris, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains). Deux tests du micronoyau in vivo sur des cellules de moelle osseuse de souris n'ont révélé aucun effet clastogène ou aneugène à des doses allant jusqu'à 250 mg/kg. Dans l'une de ces études, on a utilisé la même souche de souris B6C3F1 que celle ayant présenté des tumeurs hépatiques lors du bioessay de carcinogénicité. En outre, des mesures des mutations cII dans le foie et les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique de souris Big-Blue, dans les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique du singe Rhésus, des mutations HPRT ainsi que des aberrations chromosomiques chez le singe Rhésus et des mutations du gène PIG-A chez de jeunes rats, de la fréquence dans le sang de réticulocytes contenant des micronoyaux et des altérations de l'ADN dans les cellules sanguines, cérébrales et hépatiques chez les rats mâles adultes traités en continu durant 28 jours, ainsi que la mesure des micronoyaux des érythrocytes dans le sang périphérique de souris n'ont pas mis en évidence de potentiel génotoxique.
- +Toxicité juvénile
- +Durant une étude conventionnelle menée chez de jeunes rats, une dose allant jusqu'à 100 mg/kg/j de méthylphénidate a été administrée par voie orale durant 9 semaines, à partir du début de la phase post-natale (jour 7 après la naissance) jusqu'à la maturité sexuelle (semaine 10 après la naissance). Lors des examens effectués sur les animaux adultes (semaines 13-14 après la naissance), une diminution de l'activité locomotrice spontanée a été observée chez les mâles et les femelles qui avaient reçu une dose de 50 mg/kg/j ou plus élevée. Chez les femelles qui avaient reçu la dose la plus élevée (100 mg/kg/j, environ 58× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), un déficit a été observé lors de l'apprentissage d'une tâche spécifique. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
-Conserver les comprimés de Medikinet dans l'emballage d'origine, pour les protéger de l'humidité. Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.
- +Conserver les comprimés de Medikinet dans l'emballage d'origine, pour protéger le contenu de l'humidité. Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.
-Février 2013.
- +Décembre 2014.
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