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Accueil - Information professionnelle sur Medikinet 5 mg - Changements - 03.08.2022
50 Changements de l'information professionelle Medikinet 5 mg
  • -L'efficacité de Medikinet a été documentée lors du traitement du TDAH dans des essais cliniques contrôlés sur des enfants et des adolescents âgés de 6 à 17 ans, qui remplissaient les critères selon le DSM pour le TDAH.
  • +L'efficacité de Medikinet a été documentée lors du traitement du TDAH dans des essais cliniques contrôlés sur des enfants et des adolescents âgés de 6 à 17 ans, qui remplissaient les critères selon le DSM-IV pour le TDAH.
  • -Le diagnostic doit être posé selon les critères DSM ou la classification ICD et s'appuyer sur une anamnèse et un examen complets du patient.
  • -Considérations particulières concernant le diagnostic chez des enfants avec des troubles d'hyperactivité
  • +Le diagnostic doit être posé selon les critères DSM-IV ou la classification CIM-10 et s'appuyer sur une anamnèse et un examen complets du patient.
  • +Considérations particulières concernant le diagnostic chez des enfants avec des troubles d'hyperactivité.
  • -Posologies spéciales
  • -Enfants
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance hépatique n'est disponible.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance rénale n'est disponible (cf. «Pharmacocinétique»).
  • +Patients âgés
  • +Aucune donnée d'études relatives aux patients de plus de 60 ans n'est disponible.
  • +Enfants et adolescents
  • -Avant de commencer le traitement par Medikinet, il est nécessaire d'effectuer et de documenter un examen cardiovasculaire, comprenant la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Comme il n'existe pas de données à long terme, des examens cardiovasculaires réguliers doivent être effectués en présence d'un profil de facteurs de risque. De même, la taile et le poids doivent déjà être measurés avant le début du traitement en vue de la documentation sous forme d'une courbe de croissance (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Avant de commencer le traitement par Medikinet, il est nécessaire d'effectuer et de documenter un examen cardiovasculaire, comprenant la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Comme il n'existe pas de données à long terme, des examens cardiovasculaires réguliers doivent être effectués en présence d'un profil de facteurs de risque. De même, la taille et le poids doivent déjà être mesurés avant le début du traitement en vue de la documentation sous la forme d'une courbe de croissance (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • -Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance hépatique n'est disponible.
  • -Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • -Aucun examen systématique des patients souffrant d'une insuffisance rénale n'est disponible (cf. «Pharmacocinétique»).
  • -Patients âgés
  • -Aucune donnée d'études relatives aux patients de plus de 60 ans n'est disponible.
  • -Des indices cliniques montrent que des troubles psychiatriques (y compris comportements de dépendance et suicidaires) ainsi qu'une perte de poids et d'appétit surviennent plus fréquemment lors de l'administration de médicaments à base de méthylphénidate. Il faut donc procéder lors de toute visite et adaptation de la posologie à un relevé soigneux de ces changements mais aussi des signes pouvant indiquer une mauvaise utilisation ou un abus du médicament. Il faut attirer l'attention des patients et de leurs aides-soignants sur le fait qu'ils doivent être attentifs à la survenue d'une aggravation clinique, d'un comportement suicidaire, de pensées suicidaires ou de changements inhabituels du comportement, et qu'un médicin doit immédiatement être consulté dans un tel cas. Le médicin doit initier un traitement approprié de chaque maladie psychiatrique sous-jacente et envisager un arrêt éventuel ou un changement du traitement du TDAH.
  • +Des indices cliniques montrent que des troubles psychiatriques (y compris comportements de dépendance et suicidaires) ainsi qu'une perte de poids et d'appétit surviennent plus fréquemment lors de l'administration de médicaments à base de méthylphénidate. Il faut donc procéder lors de toute visite et adaptation de la posologie à un relevé soigneux de ces changements mais aussi des signes pouvant indiquer une mauvaise utilisation ou un abus du médicament. Il faut attirer l'attention des patients et de leurs aides-soignants sur le fait qu'ils doivent être attentifs à la survenue d'une aggravation clinique, d'un comportement suicidaire, de pensées suicidaires ou de changements inhabituels du comportement, et qu'un médecin doit immédiatement être consulté dans un tel cas. Le médecin doit initier un traitement approprié de chaque maladie psychiatrique sous-jacente et envisager un arrêt éventuel ou un changement du traitement du TDAH.
  • -Syndrome sérotoninergique: comme avec d'autres substances sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital peut survenir au cours du traitement par le méthylphénidate, en particulier lorsque le méthylphénidate est associé à d'autres médicaments sérotoninergiques. Ces médicaments sont notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrenaline (IRSN), les antidépresseurs tricycliques, les phénothiazines, les triptans, le lithium, le fentanyl, le dextrométhorphane, le tramadol, le tapentadol, la mépéridine, la méthadone, la pentazocine, le millepertuis (Hypericum) ou les principes actifs influençant le métabolisme de la sérotonine, tels que l'antibiotique linézolide et l'inhibiteur non sélectif de la MAO bleu de méthylène entraînant une inhibition non sélective et réversible de la MAO, ou des précurseurs de la sérotonine (tels le tryptophane).
  • +Syndrome sérotoninergique: comme avec d'autres substances sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital peut survenir au cours du traitement par le méthylphénidate, en particulier lorsque le méthylphénidate est associé à d'autres médicaments sérotoninergiques. Ces médicaments sont notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les antidépresseurs tricycliques, les phénothiazines, les triptans, le lithium, le fentanyl, le dextrométhorphane, le tramadol, le tapentadol, la mépéridine, la méthadone, la pentazocine, le millepertuis (Hypericum) ou les principes actifs influençant le métabolisme de la sérotonine, tels que l'antibiotique linézolide et l'inhibiteur non sélectif de la MAO bleu de méthylène entraînant une inhibition non sélective et réversible de la MAO, ou des précurseurs de la sérotonine (tels le tryptophane).
  • -En rapport avec le traitement par des produits contenant du méthylphénidate, des cas d'érections prolongées et douloureuses (priapisme) ont très rarement été rapportés chez des enfants et adolescents ainsi que chez des adultes, nécessitant un traitement médical immédiat voire, occasionnellement, une intervention chirurgicale (cf. «Effets indésirables»). Les cas de priapisme ne sont pas apparus au début du traitement, mais au bout d'un certain laps de temps, souvent à la suite d'une augmentation de la dose. Des cas de priapisme sont également survenus durant une période sans prise de méthylphénidate (pause dans le traitement ou interruption du traitement). Les patients chez qui des érections inhabituellement longues ou fréquentes et douloureuses apparaissent, doivent immédiatement consulter un médecin.
  • +En rapport avec le traitement par des produits contenant du méthylphénidate, des cas d'érections prolongées et douloureuses (priapisme) ont très rarement été rapportés chez des enfants et adolescents ainsi que chez des adultes, nécessitant un traitement médical immédiat voire, occasionnellement, une intervention chirurgicale (cf. «Effets indésirables»). Les cas de priapisme ne sont pas apparus au début du traitement, mais au bout d'un certain laps de temps, souvent à la suite d'une augmentation de la dose. Des cas de priapisme sont également survenus durant une période sans prise de méthylphénidate (pause dans le traitement ou interruption du traitement). Les patients
  • +chez qui des érections inhabituellement longues ou fréquentes et douloureuses apparaissent, doivent immédiatement consulter un médecin.
  • -L'administration concomitante de méthylphénidate et d'autres médicaments sérotoninergiques (incluant triptans, ISRS, IRSN, lithium, fentanyl et ses analogues, tramadol, dextrométhorphane, tapentadol, mépéridine, méthadone, pentazocine ou millepertuis (Hypericum), de médicaments inhibiteurs du métabolisme de la sérotonine (dont les iMAO, tels que le bleu de méthylène) ou de précurseurs de la sérotonine (p.ex. tryptophane) n'est pas recommandée, car cela peut provoquer le développement d'un syndrome sérotoninergique (voir «Mises en garde et précautions»). Il a été démontré que le méthylphénidate augmente les concentrations extracellulaires de sérotonine et de noradrénaline et qu'il semble avoir une faible capacité de liaison aux transporteurs de la sérotonine.
  • +L'administration concomitante de méthylphénidate et d'autres médicaments sérotoninergiques (incluant triptans, ISRS, IRSN, lithium, fentanyl et ses analogues, tramadol, dextrométhorphane, tapentadol, mépéridine, méthadone, pentazocine ou millepertuis (Hypericum), de médicaments inhibiteurs du métabolisme de la sérotonine (dont les IMAO, tels que le bleu de méthylène) ou de précurseurs de la sérotonine (p.ex. tryptophane) n'est pas recommandée, car cela peut provoquer le développement d'un syndrome sérotoninergique (voir «Mises en garde et précautions»). Il a été démontré que le méthylphénidate augmente les concentrations extracellulaires de sérotonine et de noradrénaline et qu'il semble avoir une faible capacité de liaison aux transporteurs de la sérotonine.
  • -Femmes en âge de procréer
  • -Il n'existe aucune recommandation particulière destinée aux femmes en âge de procréer. Pour des informations concernant les femmes prévoyant une grossesse, voir le paragraphe «Grossesse» ci-dessous.
  • -Des rapports de cas ont montré que le méthylphénidate passait dans le lait maternel et atteignait un rapport lait-plasma d'environ 2,5 (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Des rapports de cas ont montré que le méthylphénidate passe dans le lait maternel et atteint un rapport lait-plasma d'environ 2,5.
  • -Définition des fréquences: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10, ), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000), «très rares» (<1/10'000).
  • -Description de certains effets indésirables
  • -
  • +Définition des fréquences: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10, ), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10 000 à <1/1000), «très rares» (<1/10 000).
  • -Affections psychiatriques: insomnie, nervosité, anorexie, faiblesse affective, agressivité, excitation, anxiété, dépression, irritabilité, comportement anormal.
  • +Affections psychiatriques: insomnie, nervosité, anorexie, faiblesse affective, excitation, anxiété, dépression, irritabilité, comportement anormal.
  • -Affections psychiatriques: dysphémie, suicide, tentatives de suicide, pensées suicidaires, comportements stéréotypés (souvent répétés de façon pathologique), hallucinations tactiles.
  • +Affections psychiatriques: comportements stéréotypés (souvent répétés de façon pathologique), hallucinations tactiles.
  • -Affections vasculaires: troubles cérébrovasculaires ou hémorragie, vasculite, syndrome de Raynaud, sensation de froid dans les extrémités (mains ou pieds froids).
  • +Affections vasculaires: troubles cérébrovasculaires ou hémorragie, vasculite.
  • -Affections du rein et des voies urinaires: hématurie, énurésie.
  • +Affections du rein et des voies urinaires: hématurie.
  • -Fréquents: phénomène de Raynaud**, sensation de froid aux extrémités**.
  • +Affections vasculaires
  • +Fréquents: phénomène de Raynaud**, sensation de froid aux extrémités**.
  • +Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché
  • +Affections psychiatriques
  • +Dysphémie, pensées suicidaires ou tentatives de suicide (y compris passage à l'acte suicidaire).
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Énurésie.
  • +
  • -Le méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central avec un effet marqué sur les activités mentales et motrices. Son mode d'action chez l'homme n'est pas complètement élucidé, mais on suppose que l'effet stimulant repose sur une inhibition de la recapture de la dopamine dans le striatum sans déclenchement de la libération de dopamine. Le mécanisme par lequel le méthylphénidate agit au niveau mental et comportemental chez l'enfant n'a pas été élucidé complètement et aucune preuve concluante ne permet de démontrer la relation entre ces effets et l'état du système nerveux central. Medikinet est un mélange racémique composé à parts égales de D-méthylphénidate (d-MPH) et de L-méthylphénidate (l-MPH). On considère que l'énantiomère L est pharmacologiquement inactif.
  • +Le méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central avec un effet marqué sur les activités mentales et motrices. Son mode d'action chez l'homme n'est pas complètement élucidé, mais on suppose que l'effet stimulant repose sur une inhibition de la recapture de la dopamine et de la noradrénaline dans les neurones présynaptiques et sur l'augmentation de la concentration de ces neurotransmetteurs dans l'espace extraneuronal qui en résulte. Le mécanisme par lequel le méthylphénidate agit au niveau mental et comportemental chez l'enfant n'a pas été élucidé complètement et aucune preuve concluante ne permet de démontrer la relation entre ces effets et l'état du système nerveux central. Medikinet est un mélange racémique composé à parts égales de D-méthylphénidate (d-MPH) et de L-méthylphénidate (l-MPH). On considère que l'énantiomère L est pharmacologiquement inactif.
  • -Le méthylphénidate est métabolisé de manière rapide et extensive par la carboxylestérase CES1A1. Les concentrations plasmatiques maximales du métabolite principal désestérifié, l'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique (forme acide de Ritaline), sont atteintes environ 2 h après administration de méthylphénidate et sont 30–50 fois plus élevées que celles du principe actif inchangé. La demi-vie de l'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique est environ deux fois plus longue que celle du méthylphénidate et la clearance systémique moyenne est de 0,17 l/h/kg. Les métabolites hydroxylés, par exemple l'hydroxyméthylphénidate ou l'acide hydroxyritalinique, ne sont décelables qu'en faibles quantités. L'activité thérapeutique semble due essentiellement au principe actif inchangé.
  • +Le méthylphénidate est métabolisé de manière rapide et extensive par la carboxylestérase CES1A1. Les concentrations plasmatiques maximales du métabolite principal désestérifié, l'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique (forme acide de Ritaline), sont atteintes environ 2 h après administration de méthylphénidate et sont 30–50 fois plus élevées que celles du principe actif inchangé. La demi-vie d'élimination de l'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique est environ deux fois plus longue que celle du méthylphénidate et la clairance systémique moyenne est de 0,17 l/h/kg. Les métabolites hydroxylés, par exemple l'hydroxyméthylphénidate ou l'acide hydroxyritalinique, ne sont décelables qu'en faibles quantités. L'activité thérapeutique semble due essentiellement au principe actif inchangé.
  • -La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne du méthylphénidate est de 2 h et la clearance systémique s'élève à 0,40 ± 0,12 l/h/kg pour le d-MPH et à 0,73 ± 0,28 l/h/kg pour le l-MPH. Après administration par voie orale, 78–97% de la dose sont excrétés dans les urines et 1–3% dans les fèces sous forme de métabolites, ceci en l'espace de 48 à 96 h. Le méthylphénidate inchangé ne se retrouve qu'en faibles quantités dans les urines (<1%). La majeure partie d'une dose (60–86%) est excrétée dans les urines sous forme d'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique.
  • +La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne du méthylphénidate est de 2 h et la clairance systémique s'élève à 0,40 ± 0,12 l/h/kg pour le d-MPH et à 0,73 ± 0,28 l/h/kg pour le l-MPH. Après administration par voie orale, 78–97% de la dose sont excrétés dans les urines et 1–3% dans les fèces sous forme de métabolites, ceci en l'espace de 48 à 96 h. Le méthylphénidate inchangé ne se retrouve qu'en faibles quantités dans les urines (<1%). La majeure partie d'une dose (60–86%) est excrétée dans les urines sous forme d'acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +Des données relatives à l'élimination chez des patients avec une fonction rénale normale laissent supposer que l'élimination rénale du méthylphénidate inchangé n'est pratiquement pas diminuée lors d'une insuffisance rénale. L'élimination rénale du métabolite acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique peut toutefois être réduite.
  • +
  • -La pharmacocinétique du méthylphénidate chez l'enfant hyperactif ne présente pas de différence par rapport à celle chez l'adulte sain.
  • -Insuffisance rénale
  • -Des données relatives à l'élimination chez des patients avec une fonction rénale normale laissent supposer que l'excrétion rénale du méthylphénidate inchangé n'est pratiquement pas diminuée lors d'une insuffisance rénale. L'élimination rénale du métabolite acide alpha-phényl-2-pipéridine-acétique peut toutefois être réduite.
  • -
  • +La pharmacocinétique du méthylphénidate chez l'enfant hyperactif (de 6 à 13 ans) ne présente pas de différence par rapport à celle chez l'adulte sain.
  • -Dans une étude in vitro avec le méthyphénidate sur des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO), une fréquence accrue d'échange de chromosomes sœurs et d'aberrations chromosomiques a été constatée. Aucun effet génotoxique n'a cependant été observé dans plusieurs autres études in vitro, comprenant notamment trois tests in vitro (test de mutation inverse d'Ames, test de mutation directe sur le lymphome de souris, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains). Deux tests du micronoyau in vivo sur des cellules de moelle osseuse de souris n'ont révélé aucun effet clastogène ou aneugène à des doses allant jusqu'à 250 mg/kg. Dans l'une de ces études, on a utilisé la même souche de souris B6C3F1 que celle ayant présenté des tumeurs hépatiques lors du bioessay de carcinogénicité. En outre, des mesures des mutations cII dans le foie et les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique de souris Big-Blue, dans les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique du singe Rhésus, des mutations HPRT ainsi que des aberrations chromosomiques chez le singe Rhésus et des mutations du gène PIG-A chez de jeunes rats, de la fréquence dans le sang de réticulocytes contenant des micronoyaux et des altérations de l'ADN dans les cellules sanguines, cérébrales et hépatiques chez les rats mâles adultes traités en continu durant 28 jours, ainsi que la mesure des micronoyaux des érythrocytes dans le sang périphérique de souris n'ont pas mis en évidence de potentiel génotoxique.
  • +Dans une étude in vitro avec le méthylphénidate sur des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO), une fréquence accrue d'échange de chromosomes sœurs et d'aberrations chromosomiques a été constatée. Aucun effet génotoxique n'a cependant été observé dans plusieurs autres études in vitro, comprenant notamment trois tests in vitro (test de mutation inverse d'Ames, test de mutation directe sur le lymphome de souris, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains). Deux tests du micronoyau in vivo sur des cellules de moelle osseuse de souris n'ont révélé aucun effet clastogène ou aneugène à des doses allant jusqu'à 250 mg/kg. Dans l'une de ces études, on a utilisé la même souche de souris B6C3F1 que celle ayant présenté des tumeurs hépatiques lors du bioessay de carcinogénicité. En outre, des mesures des mutations cII dans le foie et les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique de souris Big-Blue, dans les micronoyaux des réticulocytes du sang périphérique du singe Rhésus, des mutations HPRT ainsi que des aberrations chromosomiques chez le singe Rhésus et des mutations du gène PIG-A chez de jeunes rats, de la fréquence dans le sang de réticulocytes contenant des micronoyaux et des altérations de l'ADN dans les cellules sanguines, cérébrales et hépatiques chez les rats mâles adultes traités en continu durant 28 jours, ainsi que la mesure des micronoyaux des érythrocytes dans le sang périphérique de souris n'ont pas mis en évidence de potentiel génotoxique.
  • -Dans une expérimentation animale sur la durée de vie chez la souris, le méthylphénidate a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes hépatocellulaires (tumeur hépatique bénigne) et, dans les espèces de sexe masculin seulement, une survenue accrue d'hépatoblastomes (tumeur hépatique maligne), à une dose d'environ 60 mg/kg/j (environ 35 fois supérieure à la MRHD recommandée calculée en mg/kg). L'hépatoblastome est une forme de tumeur maligne relativement rare chez les rongeurs. Aucune augmentation générale de l'incidence des tumeurs hépatiques malignes n'a été observée. La race de souris testée est particulièrement sujette au développement de tumeurs hépatiques.
  • +Dans une expérimentation animale sur la durée de vie chez la souris, le méthylphénidate a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes hépatocellulaires (tumeur hépatique bénigne) et, dans les espèces de sexe masculin seulement, une survenue accrue d'hépatoblastomes (tumeur hépatique maligne), à une dose d'environ 60 mg/kg/jour (environ 35 fois supérieure à la MRHD recommandée calculée en mg/kg). L'hépatoblastome est une forme de tumeur maligne relativement rare chez les rongeurs. Aucune augmentation générale de l'incidence des tumeurs hépatiques malignes n'a été observée. La souche de souris testée est particulièrement sujette au développement de tumeurs hépatiques.
  • -Toxicité de reproduction
  • -Le méthylphénidate est considéré comme potentiellement tératogène chez le lapin.
  • -Dans une étude de reproduction effectuée chez le lapin avec le méthylphénidate, des spina bifida et des malrotations des extrémités postérieures ont été observées dans deux portées, à une dose de 200 mg/kg/j. L'exposition (AUC) à cette dose était environ 5,1 fois plus élevée que l'exposition extrapolée à la dose maximale (MRHD) chez l'être humain. L'exposition à la dose inférieure la plus proche pour laquelle aucun cas de spina bifida n'a été observé, correspondait à 0,7 fois l'exposition extrapolée à la MRHD
  • -Une deuxième étude a été réalisée avec une dose élevée (300 mg/kg/j) considérée comme toxique pour la mère. Aucune spina bifida n'a cependant été observée dans 12 portées ayant survécu (92 fœtus). L'exposition (AUC) à la dose de 300 mg/kg correspondait à 7,5 fois l'exposition extrapolée à la MRHD.
  • -Dans des expérimentations animales chez le rat, le méthylphénidate ne s'est pas avéré tératogène. Une forte dose de 75 mg/kg/j (20,9 fois plus élevée que l'exposition (AUC) à la MRHD) a entraîné le développement d'une toxicité fœtale qui s'est manifestée par une incidence accrue de fœtus présentant une ossification retardée du crâne et de l'os hyoïde, et de fœtus présentant des côtes courtes surnuméraires.
  • +Toxicité sur la reproduction
  • +Le méthylphénidate peut provoquer des malformations embryonnaires chez le lapin. Dans une étude de reproduction effectuée chez le lapin avec le méthylphénidate, des spina bifida et des malrotations des extrémités postérieures ont été observées dans deux portées, à une dose de 200 mg/kg/jour. L'exposition (AUC) à cette dose était environ 5,1 fois plus élevée que l'exposition extrapolée à la dose maximale (MRHD) chez l'être humain. L'exposition à la dose inférieure la plus proche pour laquelle aucun cas de spina bifida n'a été observé, correspondait à 0,7 fois l'exposition extrapolée à la MRHD. Une deuxième étude a été réalisée avec une dose élevée (300 mg/kg/jour) considérée comme toxique pour la mère. Aucune spina bifida n'a cependant été observée dans 12 portées ayant survécu (92 fœtus). L'exposition (AUC) à la dose de 300 mg/kg correspondait à 7,5 fois l'exposition extrapolée à la MRHD.
  • +L'administration d'une dose de méthylphénidate de 75 mg/kg/jour (20,9 fois plus élevée que l'exposition (AUC) à la MRHD) a entraîné, chez le rat, le développement d'une toxicité fœtale qui s'est manifestée par une incidence accrue de fœtus présentant une ossification retardée du crâne et de l'os hyoïde, et de fœtus présentant des côtes courtes surnuméraires.
  • -Durant une étude conventionnelle menée chez de jeunes rats, une dose allant jusqu'à 100 mg/kg/j de méthylphénidate a été administrée par voie orale durant 9 semaines, à partir du début de la phase post-natale (jour 7 après la naissance) jusqu'à la maturité sexuelle (semaine 10 après la naissance). Lors des examens effectués sur les animaux adultes (semaines 13-14 après la naissance), une diminution de l'activité locomotrice spontanée a été observée chez les mâles et les femelles qui avaient reçu une dose de 50 mg/kg/j ou plus élevée. Chez les femelles qui avaient reçu la dose la plus élevée (100 mg/kg/j, environ 58× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), un déficit a été observé lors de l'apprentissage d'une tâche spécifique. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
  • +Durant une étude conventionnelle menée chez de jeunes rats, une dose allant jusqu'à 100 mg/kg/jour de méthylphénidate a été administrée par voie orale durant 9 semaines, à partir du début de la phase post-natale (jour 7 après la naissance) jusqu'à la maturité sexuelle (semaine 10 après la naissance). Lors des examens effectués sur les animaux adultes (semaines 13-14 après la naissance), une diminution de l'activité locomotrice spontanée a été observée chez les mâles et les femelles qui avaient reçu une dose de 50 mg/kg/jour ou plus élevée. Chez les femelles qui avaient reçu la dose la plus élevée (100 mg/kg/jour, environ 58× supérieure à la MRHD calculée en mg/kg), un déficit a été observé lors de l'apprentissage d'une tâche spécifique.
  • -56846 (Swissmedic)
  • +56'846 (Swissmedic)
  • -Juillet 2020
  • +Juillet 2021
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