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Accueil - Information professionnelle sur Eligard 7.5 mg - Changements - 17.10.2023
97 Changements de l'information professionelle Eligard 7.5 mg
  • +Principes actifs
  • -Principe actif : Acétate de leuproréline 10,6 mg (équivalent à 9,83 mg de base).
  • -Excipients du solvant : Poly (DL-lactide-co-glycolide), N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • +Acétate de leuproréline
  • -Principe actif : Acétate de leuproréline 29,2 mg (équivalent à 27,1 mg de base).
  • -Excipients du solvant : Poly (DL-lactide-co- glycolide), N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • +Acétate de leuproréline
  • -Principe actif : Acétate de leuproréline 59,2 mg (équivalent à 54,86 mg de base).
  • -Excipients du solvant : Poly (DL-lactide-co-glycolide), N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Poudre et solvant pour suspension injectable.
  • -Seringue pré-remplie contenant la poudre (seringue B) :
  • +Acétate de leuproréline
  • +Excipients
  • -10,6 mg d’acétate de leuproréline (poudre stérile)
  • +Poly(DL-lactide-coglycolide) 50/50, N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • -29,2 mg d’acétate de leuproréline (poudre stérile)
  • +Poly(DL-lactide-coglycolide) 75/25, N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • -59,2 mg d’acétate de leuproréline (poudre stérile)
  • -Seringue pré-remplie contenant le solvant (seringue A) :
  • -Eligard 7,5 mg
  • -343 mg de solution stérile pour la reconstitution de la solution injectable.
  • -Lors d'une utilisation correcte, la quantité délivrée après reconstitution est de 7,5 mg d’acétate de leuproréline (voir « Remarques particulières »).
  • -Eligard 22,5 mg
  • -457 mg de solution stérile pour la reconstitution de la suspension injectable.
  • -Lors d'une utilisation correcte, la quantité délivrée après reconstitution est de 22,5 mg d’acétate de leuproréline (voir « Remarques particulières »).
  • -Eligard 45 mg
  • -434 mg de solution stérile pour la reconstitution de la suspension injectable.
  • -Lors d'une utilisation correcte, la quantité délivrée après reconstitution est de 45 mg d'acétate de leuproréline (voir « Remarques particulières »).
  • +Poly(DL-lactide-coglycolide) 85/15, N-méthyl-2-pyrrolidone.
  • +
  • -Cancer de la prostate : traitement palliatif symptomatique des carcinomes prostatiques avancés hormono-dépendants.
  • +Carcinome prostatique: traitement palliatif symptomatique du carcinome prostatique hormonodépendant à un stade avancé.
  • -Eligard 7,5 mg / 22,5 mg / 45 mg est administré en une injection sous-cutanée unique, respectivement chaque mois, chaque 3 mois ou chaque 6 mois. La solution/suspension injectée forme un dépôt solide et permet une libération continue d’acétate de leuproréline pendant respectivement 1 mois, 3 mois et 6 mois.
  • -En règle générale, le traitement du carcinome avancé de la prostate est une thérapie à long terme qui ne devrait pas être suspendue en cas de rémission ou d'une amélioration.
  • -L'administration d'Eligard ne doit se faire que sous la surveillance d'un médecin, par exemple un urologue, expérimenté en oncologie.La réponse thérapeutique à Eligard devrait être évaluée par les paramètres cliniques et par la mesure des taux sériques de l'antigène prostato-spécifique (PSA).
  • -Les études cliniques ont montré que les taux de testostérone augmentaient durant les 3 premiers jours de traitement chez la majorité des patients non-orchidectomisés pour ensuite diminuer, en 3 à 4 semaines, à un niveau inférieur à celui des castrations médicales. Une fois atteints, les niveaux similaires à ceux atteints lors de castration se maintiennent tant que dure la thérapie. Si la réponse du patient se révèle sous-optimale, il y a lieu de vérifier que le niveau de testostérone a bien été atteint ou reste identique à celui d'une castration.
  • -Pour les patients non orchidectomisés souffrant d’un cancer de la prostate métasta résistant à la castration, recevant un agoniste de la GnRH (tel que la leuproréline) et pour lesquels un traitement par un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes ou un inhibiteur des récepteurs des androgènes est indiqué, le traitement par agonistes de la GnRH peut être poursuivi.
  • +Eligard 7,5 mg / 22,5 mg / 45 mg est administré une fois tous les 1, 3 et 6 mois respectivement sous forme d’injection sous-cutanée. La suspension injectée forme un dépôt solide de principe actif et permet ainsi une libération continue d’acétate de leuproréline pendant 1, 3 ou 6 mois.
  • +Généralement, le traitement du carcinome prostatique au stade avancé requiert un traitement à long terme ne devant pas être interrompu en cas de rémission ou damélioration des symptômes.
  • +L’administration dEligard doit uniquement être réalisée sous la supervision d’un médecin expérimenté en oncologie, tel qu’un urologue.
  • +Il convient de contrôler la réponse au traitement par Eligard au moyen de paramètres cliniques et de la détermination de la valeur sérique de lantigène prostatique spécifique (APS).
  • +Des études cliniques ont montré que le taux de testostérone augmentait pendant les 3 premiers jours de traitement chez la plupart des patients non orchidectomisés et qu’il baissait en 3 à 4 semaines pour atteindre des concentrations inférieures à celles observées après une castration iatrogène. Après avoir atteint un taux similaire à celui observé après une castration, le taux de testostérone se maintenait à ce niveau tout au long de la poursuite du traitement. Si le patient ne répond pas de manière optimale au traitement, il est recommandé de vérifier si le taux de testostérone sérique a atteint le niveau de celui observé après une castration ou s’il se maintient à ce niveau.
  • +Chez les patients non orchidectomisés atteints d’un carcinome de la prostate métastatique résistant à la castration, recevant un analogue de la GnRH (comme la leuproréline) et éligibles à un traitement par un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes ou par un inhibiteur du récepteur des androgènes, il est possible de poursuivre le traitement par un analogue de la GnRH.
  • -Les contenus des 2 seringues stériles pré-remplies doivent être mélangés immédiatement avant l'administration sous-cutanée d'Eligard. Une injection accidentelle par voie intra-artérielle ou intraveineuse doit absolument être évitée.
  • -Préparation de la solution /suspension pour emploi immédiat: voir «Remarques particulières», «Instructions pour la préparation de la suspension injectable».
  • -Le site d'injection doit être changé lors de chaque injection.
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • +Les contenus des deux seringues préremplies stériles doivent être mélangés juste avant ladministration sous-cutanée dEligard. Il convient d’éviter absolument toute injection accidentelle par voie intra-artérielle ou intraveineuse.
  • +Préparation de la solution/suspension prête à l’emploi: se reporter aux rubriques «Remarques particulières», «Remarques concernant la préparation de la suspension injectable».
  • +Il convient de changer à chaque fois de site d’injection.
  • +Instructions posologiques particulières
  • -Il n’existe pas de données chez les enfants de moins de 18 ans.
  • +Il n’existe aucune donnée concernant l’utilisation de ce médicament chez lenfant et l’adolescent de moins de 18 ans.
  • -Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge.
  • +Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge.
  • -Aucune étude clinique n'a été conduite chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
  • +Aucune étude clinique na été menée chez des patients souffrant dinsuffisance hépatique ou rénale.
  • -·Patients orchidectomisés (les agonistes de la GnRH n’induisent pas de baisse de la testostérone sérique lors de castration chirurgicale)
  • -·Traitement unique chez les patients avec cancer de la prostate avec compression de la moelle épinière ou signes de métastases dans la moelle épinière (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -·Femmes et enfants
  • -·Hypersensibilité à la gonadoréline (GnRH), aux agonistes de la GnRH, à l’acétate de leuproréline ou à l’un des excipients de la préparation.
  • +·Patients orchidectomisés (les analogues de la GnRH n’ont pas induit de baisse du taux de testostérone sérique en cas de castration chirurgicale).
  • +·Traitement unique de patients atteints d’un carcinome prostatique avec compression médullaire ou présentant des signes de métastases dans la moelle épinière (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +·Femmes et enfants.
  • +·Hypersensibilité à la gonadoréline (GnRH), aux analogues de la GnRH, à l’acétate de leuproréline ou à l’un des excipients de la préparation.
  • -Affections cardiovasculaires
  • -Plusieurs études épidémiologiques de grande envergure menées chez des patients souffrant d’un cancer de la prostate ont mis en évidence un lien entre l’utilisation d’agonistes de la GnRH et un risque accru de développer un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Ce risque doit être évalué attentivement en conjonction aux éventuels autres facteurs de risque cardiovasculaires préexistants (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie) des patients atteints d’un cancer de la prostate lors du choix du traitement. Sous traitement par agonistes de la GnRH, il faut régulièrement contrôler la tension artérielle, la glycémie et les lipides sériques et rechercher des signes éventuels évoquant une maladie cardiovasculaire chez les patients. Les facteurs de risque déjà présents doivent être traités conformément aux recommandations en vigueur. La thérapie anti-androgénique peut allonger l’intervalle QT.Chez les patients qui présentent des antécédents d’allongement de l’intervalle QT ou ceux qui présentent des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT, ainsi que chez les patients qui peuvent prendre de manière concomitante d’autres médicaments qui allongent l’intervalle QT (voir « Interactions »), le médecin traitant doit évaluer soigneusement avant le début du traitement par Eligard le rapport bénéfice/risque compte tenu de la survenue possible de torsades de pointes.
  • +Hypertension intracrânienne idiopathique
  • +Des cas d’hypertension intracrânienne idiopathique (Pseudotumor cerebri) ont été rapportés chez des patients recevant de la leuproréline. Les patients doivent être informés des signes et symptômes d’une hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées intenses ou récurrentes, des troubles de la vision et des acouphènes. En cas de survenue d’une hypertension intracrânienne idiopathique, il convient d’envisager l’interruption du traitement par la leuproréline.
  • +Effets cardiovasculaires
  • +Plusieurs études épidémiologiques à grande échelle portant sur des patients présentant un carcinome prostatique ont montré un risque accru de développement d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral en cas d’utilisation d’agonistes de la GnRH. Il convient d’évaluer minutieusement ce risque en tenant compte de l’existence d’éventuels autres facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, hypercholestérolémie) lors de l’élaboration du schéma thérapeutique pour un patient souffrant de carcinome prostatique. Chez les patients traités par des agonistes de la GnRH, il convient de contrôler régulièrement la pression artérielle ainsi que les taux de glycémie et de lipides sériques et de surveiller l’absence de symptômes évocateurs de maladies cardiovasculaires. Les facteurs de risque existants doivent être traités conformément aux directives concernées. Un sevrage androgénique peut allonger l’intervalle QT.
  • +Chez les patients ayant des antécédents d’allongement de l’intervalle QT, chez ceux présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT, ainsi que chez les patients prenant simultanément d’autres médicaments pouvant allonger l’intervalle QT (voir «Interactions»), le médecin traitant doit évaluer soigneusement le rapport bénéfice-risque avant de commencer le traitement par Eligard en tenant compte de l’apparition éventuelle de torsades de pointes.
  • -Dans le cadre de la surveillance post-marketing, de rares cas d’apoplexie hypophysaire (syndrome clinique secondaire à un infarctus de l’hypophyse) ont été rapportés à la suite de l’administration d’agonistes de la gonadoréline (GnRH). Un adénome hypophysaire a été diagnostiqué dans la plupart de ces cas. La majorité de ces cas se sont produits en l’espace de 2 semaines et certains même en l’espace d’une heure après l’administration de la première dose. Les symptômes possibles d’une apoplexie hypophysaire sont des céphalées soudaines, des vomissements, des anomalies de la vision, une ophtalmoplégie, un état mental altéré et, occasionnellement, un collapsus cardiovasculaire. Un traitement médical immédiat est nécessaire.
  • -Pour cette raison, en présence d’un adénome hypophysaire connu, il ne faut pas utiliser d’agonistes de la GnRH.
  • -Évolution de la concentration de testostérone et complications en début de traitement
  • -Eligard, comme les autres analogues de la GnRH, provoque une augmentation transitoire des concentrations sériques de testostérone, de dihydrotestostérone et de phosphatase acide durant la première semaine de traitement. Une péjoration des symptômes ou l'apparition de nouveaux symptômes, incluant douleurs osseuses, neuropathie, hématurie, obstruction urétrale ou de la vessie, peut par conséquent survenir (voir «Effets indésirables»).
  • -Ces symptômes s'apaisent avec la continuation du traitement.L'administration supplémentaire d'anti-androgènes appropriés peut être envisagée 3 jours avant le début du traitement et poursuivie durant 2 à 3 semaines afin d'atténuer ainsi les effets possibles inhérents à l'élévation initiale du taux de testostérone et à la péjoration des symptômes cliniques.
  • -Une proportion de patients développent des tumeurs non hormono-dépendantes. L’absence d’amélioration clinique en dépit de suppression adéquate de testostérone indique que le patient ne peut pas tirer bénéfice d’une thérapie avec Eligard.
  • -Après une castration chirurgicale, Eligard n'entraîne pas de diminution du taux de testostérone sérique chez les patients de sexe masculin. La décision de la poursuite de la thérapie doit être prise conformément aux directives thérapeutiques actuelles.
  • -Densité osseuse /risque de fracture
  • -Une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes orchidectomisés ou qui ont été traités par un analogue de la GnRH. Le risque de réduction de la DMO est particulièrement accru en présence d’autres facteurs de risque d’ostéoporose, tels que l’âge avancé, le tabagisme et l’alcoolisme, une surcharge pondérale ou une activité physique insuffisante.
  • -La thérapie anti-androgénique augmente significativement le risque de fractures liées à l'ostéoporose. Seules des données limitées sont disponibles sur ce sujet. Les fractures d’origine ostéoporotique ont été observées chez 5% des patients après 22 mois de privation pharmacologique androgénique et chez 4% des patients après 5 à 10 ans de traitement.
  • +Pendant la période de surveillance du marché, de rares cas d’apoplexie hypophysaire (syndrome clinique secondaire à un infarctus de l’hypophyse) ont été rapportés suite à l’administration d’agonistes de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH). Dans la majorité de ces cas, le patient présentait un adénome hypophysaire. La plupart des cas sont survenus dans les 2 semaines suivant l’administration de la première dose, et, pour certains cas, dans la première heure. Une apoplexie hypophysaire peut se manifester par des céphalées soudaines, des vomissements, des altérations visuelles, une ophtalmoplégie, un état mental altéré et, occasionnellement, par un collapsus cardiovasculaire. Une prise en charge médicale immédiate est nécessaire.
  • +Il convient donc de ne pas administrer d’agonistes de la GnRH en cas d’adénome hypophysaire connu.
  • +Évolution du taux de testostérone et complications au début du traitement
  • +Comme d’autres analogues de la GnRH, Eligard entraîne une hausse temporaire des concentrations sériques de testostérone, de dihydrotestostérone et des phosphatases acides pendant la première semaine de traitement, entraînant ainsi une exacerbation des symptômes ou lapparition de nouveaux symptômes, y compris de douleurs osseuses, d’une neuropathie, d’hématurie ou d’obstruction urétérale ou vésicale (voir «Effets indésirables»). Ces symptômes disparaissent à la poursuite du traitement.
  • +L’administration concomitante d’anti-androgènes appropriés peut être envisagée 3 jours avant le début du traitement et poursuivie pendant 2 à 3 semaines afin datténuer les éventuelles conséquences d’une augmentation initiale du taux de testostérone et d’une exacerbation des symptômes cliniques. Un certain pourcentage de patients a développé des tumeurs non hormonodépendantes. L’absence d’amélioration clinique malgré une suppression adaptée de la testostérone est un signe que le patient ne peut pas bénéficier d’un traitement par Eligard. Après une castration chirurgicale, Eligard nentraîne pas de diminution supplémentaire du taux de testostérone sérique chez les hommes. Il convient de décider de la poursuite du traitement en accord avec les directives thérapeutiques actuelles.
  • +Densité osseuse/risque de fracture
  • +Une diminution de la densité osseuse (DMO) a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant subi une orchidectomie ou ayant été traités par des analogues de la GnRH. Le risque de diminution de la DMO est particulièrement accru en présence d’autres facteurs de risque d’ostéoporose, tels qu’un âge avancé, une consommation excessive de nicotine et d’alcool, un surpoids ou un manque d’exercice physique.
  • +Le risque de fractures liées à l’ostéoporose augmente significativement sous traitement anti-androgène. Il n’existe qu’un nombre limité de données à ce sujet. Dans différentes études, des fractures ostéoporotiques ont été observées chez 5 % des patients après 22 mois de traitement pharmacologique par suppression androgénique et chez 4 % des patients après 5 à 10 ans de traitement.
  • -Des cas d’hyperglycémie et une augmentation du risque de développer un diabète sucré ont été rapportés chez des hommes traités par des agonistes de la GnRH. Une hyperglycémie peut être le signe initial du développement d’un diabète sucré ou le signe d’une aggravation du contrôle glycémique chez des patients déjà diabétiques. Chez les patients traités par un agoniste de la GnRH, il faut surveiller régulièrement la glycémie et/ou l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et, le cas échéant, prendre en charge ces patients selon les pratiques cliniques courantes.
  • +Une hyperglycémie ainsi qu֦’une augmentation du risque de développer un diabète sucré ont été observées chez des hommes traités par des agonistes de la GnRH. Une hyperglycémie peut être un signe de développement d’un diabète sucré ou d’aggravation du contrôle glycémique chez des patients diabétiques. Il convient de contrôler régulièrement la glycémie et/ou l’hémoglobine glyquée (HbA1c) des patients traités par des agonistes de la GnRH et, le cas échéant, de les prendre en charge en respectant les pratiques cliniques standard.
  • -Des rapports post-marketing ont fait état de convulsions chez des patients traités par acétate de leuproréline, tant avec que sans prédispositions. Les convulsions devraient être maîtrisées conformément aux normes cliniques actuelles.
  • -Autres précautionsDes cas d’obstruction urétrale et de compression de la moelle épinière, qui peuvent entraîner une paralysie avec ou sans complication fatale, ont été rapportés avec des agonistes de la GnRH. S’il survenait une compression de la moelle épinière ou des troubles de la fonction rénale, un traitement standard de ces complications devrait être instauré.
  • -Les patients atteints de métastases vertébrales et/ou cérébrales ou ceux souffrant d’obstruction du tractus urinaire doivent être suivis attentivement, si possible en milieu hospitalier, durant les toutes premières semaines du traitement.
  • -Mises en garde particulières
  • -En cas de préparation incorrecte du produit (reconstitution), l’efficacité clinique peut être réduite. La préparation est décrite dans le paragraphe « Remarques particulières ».
  • -Forcer l’embase de l’aiguille de sécurité lors de la reconstitution peut entraîner la rupture de l’embase, et par conséquent une fuite du médicament pendant l’injection ainsi qu’un risque potentiel de manque d’efficacité en raison d’un sous-dosage. En cas de suspicion de mauvaise manipulation d’Eligard, le taux de testostérone doit être contrôlé. Ce contrôle doit être adapté individuellement à chaque patient (voir chapitre « Évolution de la concentration de testostérone et complications en début de traitement »).
  • +Des cas de convulsions ont été rapportés après commercialisation chez des patients traités par acétate de leuproréline, avec et sans prédisposition. Ces convulsions doivent être contrôlées conformément aux pratiques cliniques standard.
  • +Autres mesures de précaution
  • +Des cas d’obstruction urétérale et de compression médullaire pouvant entraîner une paralysie avec ou sans complications fatales ont été rapportés en lien avec des analogues de la GnRH. En cas de développement d’une compression médullaire ou de troubles de la fonction rénale, il convient d’instaurer un traitement standard de ces complications. Les patients présentant des métastases vertébrales et/ou cérébrales ou une obstruction au niveau des voies urinaires doivent être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement, si possible dans le cadre d’une hospitalisation.
  • +Mises en garde spéciales
  • +Une mauvaise préparation (reconstitution) du produit peut entraîner un manque d’efficacité clinique. Les instructions de manipulation sont décrites dans la rubrique «Remarques particulières». Si elle est trop serrée pendant la reconstitution, l’embase de l’aiguille de sécurité peut se fissurer, ce qui peut entraîner une fuite du médicament pendant l’injection ainsi qu’un potentiel manque d’efficacité du fait d’un sous-dosage. En cas de soupçon d’erreur de manipulation d’Eligard, il convient de contrôler le taux de testostérone. Ce contrôle doit être adapté à chaque patient (voir la rubrique «Évolution du taux de testostérone et complications au début du traitement»).
  • -Aucune étude d'interaction pharmacocinétique médicamenteuse n'a été effectuée avec Eligard. Aucun rapport d'interaction entre l'acétate de leuproréline et d'autres médicaments n'est disponible jusqu’ici.
  • -Vu que la thérapie anti-androgénique peut entraîner un allongement de l’intervalle QT, y compris la survenue de torsades de pointes, il convient d’évaluer soigneusement l’utilisation concomitante d’Eligard avec d’autres médicaments qui peuvent entraîner un allongement de l’intervalle QT ou des torsades de pointes, comme les antiarythmiques de la classe IA (p. ex. quinidine, disopyramide) ou de la classe III (p. ex. amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifoxacine, les antipsychotiques, etc. Voir « Mises en garde et précautions »).
  • +Aucune étude pharmacocinétique d’interaction médicamenteuse na été effectuée avec Eligard. Il n’existe à ce jour aucun compte rendu concernant des interactions éventuelles entre lacétate de leuproréline et dautres médicaments.
  • +Le sevrage androgénique pouvant entraîner un allongement de l’intervalle QT ainsi que l’apparition de torsades de pointes, l’administration concomitante d’Eligard et d’autres médicaments qui peuvent provoquer un allongement de l’intervalle QT ou des torsades de pointes, tels que des antiarythmiques de classe IA (par ex. quinidine, disopyramide) ou de classe III (par ex. amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifoxacine, les antipsychotiques, etc. doit être soigneusement évaluée. Voir «Mises en garde et précautions».
  • -Sans objet, car Eligard est contre-indiqué chez la femme.
  • +Sans objet du fait qu’Eligard est contre-indiqué chez les femmes.
  • -Aucune étude spécifique sur l'aptitude à la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines suite à l'administration d'Eligard n'a été effectuée.Cependant l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines peut être altérée par de la fatigue, de vertiges et des troubles visuels, effets observés durant le traitement ou résultant de la maladie sous-jacente.
  • +Aucune étude spécifique n’a été menée au sujet des effets d’Eligard sur laptitude à la conduite et l’utilisation de machines. L’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines peuvent toutefois être altérées par la fatigue, les vertiges et les troubles visuels qui ont été observés au cours du traitement ou qui sont des conséquences de la maladie sous-jacente.
  • -Les effets indésirables observés avec Eligard sont principalement dus à l'action pharmacologique de l'acétate de leuproréline, soit l'augmentation ou la diminution du taux sérique de certaines hormones. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont des bouffées de chaleur, des nausées, des malaises et de la fatigue ainsi qu'une irritation passagère au site d'injection. Des bouffées de chaleur légères à modérées apparaissent chez environ 58% des patients.
  • -La fréquence des effets indésirables est citée selon la classification suivante: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 <1/10), occasionnels (≥1/1'000 <1/100), rares (≥1/10'000 <1/1'000) ou très rares (<1/10'000) ou «fréquence inconnue» (essentiellement basée sur des signalements spontanés après la commercialisation; la fréquence exacte ne peut donc pas être évaluée).
  • -Les effets indésirables suivants ont été observés lors des études cliniques :
  • +Les effets indésirables observés sous Eligard sont principalement dus à l’effet pharmacologique spécifique de lacétate de leuproréline, à savoir l’augmentation ou la réduction des concentrations de certaines hormones. Les effets indésirables les plus fréquemment décrits sont: bouffées de chaleur, malaise et fatigue ainsi quune irritation locale momentanée au site dinjection. Près de 58 % des patients ont souffert de bouffées de chaleur légères à modérées.
  • +Les effets indésirables sont répartis selon les catégories de fréquence suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1 000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1 000) très rares (<1/10 000) ou «fréquence inconnue» (principalement sur la base de déclarations spontanées effectuées au cours de la période de surveillance du marché, la fréquence exacte ne pouvant donc pas être estimée). Les effets indésirables suivants ont été observés pendant les essais cliniques:
  • -Fréquent: nasopharyngite.
  • -Occasionnels: infection du tractus urinaire, infection dermique locale.
  • +Fréquents: rhinopharyngite.
  • +Occasionnels: infection urinaire, infection cutanée locale.
  • -Fréquents: modifications hématologiques, allongement du temps de coagulation, anémie
  • -Occasionnels: prolongation du temps de prothrombine.
  • +Fréquents: altérations hématologiques, allongement du temps de coagulation, anémie.
  • +Occasionnels: allongement du temps de prothrombine.
  • -Fréquence inconnue: apoplexie pituitaire (voir Mises en garde / Précautions).
  • +Fréquence inconnue: apoplexie pituitaire (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Occasionnel: prise de poids, aggravation d’un diabète sucré, élévation des triglycérides sériques.
  • +Occasionnels: prise de poids, aggravation d’un diabète sucré, augmentation du taux de triglycérides sériques.
  • -Occasionnels: rêves anormaux, dépression, diminution de la libido.
  • +Occasionnels: rêves anormaux, dépression, perte de libido.
  • -Fréquent: hypoesthésie.
  • -Occasionnels: vertiges, maux de tête, insomnies, troubles du goût et de l’odorat.
  • -Rares: mouvements involontaires anormaux, amnésie.
  • +Fréquents: hypoesthésie.
  • +Occasionnels: vertiges, céphalées, insomnie, troubles de l’odorat et du goût.
  • +Rares: mouvements anormaux et involontaires, amnésie.
  • +Fréquence inconnue: hypertension intracrânienne idiopathique (Pseudotumor cerebri).
  • -Fréquence inconnue: troubles visuels.
  • -Affections cardiaques et vasculaires
  • -Très fréquent: bouffées de chaleur.Occasionnels: hypotension, hypertension.
  • -Rares: palpitations, syncope et collapsus, embolie pulmonaire.Fréquence inconnue: allongement de l’intervalle QT.
  • +Fréquence inconnue: troubles de la vision.
  • +Affections cardiovasculaires
  • +Très fréquents: bouffées de chaleur.
  • +Occasionnels: hypotension, hypertension.
  • +Rares: palpitations, syncope et collapsus, embolie pulmonaire.
  • +Fréquence inconnue: allongement de l’intervalle QT.
  • -Fréquents: nausées, diarrhées, gastro-entérite/colite.
  • +Fréquents: nausées, diarrhée, gastro-entérite/colite.
  • -Rares: flatulence, éructations.
  • +Rares: flatulences, éructations.
  • -Occasionnels: augmentation de l’alanine aminotransférase
  • +Occasionnels: augmentation de l’alanine aminotransférase.
  • -Occasionnels: sueurs froides.
  • +Occasionnels: peau froide et moite.
  • -Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • -Fréquents: augmentation de la créatinine phosphokinase sanguine, raideur musculaire, arthralgies, douleur dans les extrémités, myalgies.Rares: douleurs dorsales, crampes musculaires.
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Fréquents: augmentation de la créatinine phosphokinase sanguine, raideur musculaire, arthralgies, douleurs dans les extrémités, myalgies.
  • +Rares: douleurs dorsales, crampes musculaires.
  • -Fréquents: difficultés de miction, mictions rares, dysurie, nycturie, oligurie,
  • +Fréquents: miction difficile, fréquence de miction diminuée, dysurie, nycturie, oligurie.
  • -Fréquents: seins sensibles, gynécomastie, atrophie des testicules, testicules douloureux, infertilité, dysfonction érectile, taille de pénis réduite.
  • -Occasionnels: impuissance, affection des testicules.
  • +Fréquents: sensibilité mammaire, gynécomastie, atrophie testiculaire, douleurs testiculaires, infertilité, dysfonction érectile, réduction de la taille du pénis.
  • +Occasionnels: impuissance, troubles testiculaires.
  • -Très fréquents: fatigue ; au site de l’injection : brûlure et paresthésies.
  • -Fréquents: malaise, sueurs nocturnes, faiblesse; au site de l’injection: picotements, douleurs et hématome.
  • -Occasionnels: léthargie, augmentation de la transpiration, douleur, fièvre; au site de l’injection: prurit, induration.
  • -Rares: œdèmes périphériques; au site de l’injection: ulcération.
  • -Très rares: au site de l’injection: nécrose.
  • -D'autres effets indésirables ont été rapportés lors d’un traitement par acétate de leuproréline, comprenant entre autres: leucopénie, thrombopénie, modifications de la tolérance au glucose, faiblesse musculaire, frissons et sensibilité cutanée, fonte musculaire (en cas de traitement prolongé) et convulsions. Dans de rares cas, des réactions anaphylactiques/anaphylactoïde ont été rapportées à la suite de l’administration d’agonistes de la GnRH.
  • +Très fréquents: fatigue; au site d’injection: brûlures et paresthésies.
  • +Fréquents: malaise, sueurs nocturnes, sensation de faiblesse; au site d’injection: picotements, douleurs et hématome.
  • +Occasionnels: léthargie, transpiration accrue, douleurs, fièvre; au site d’injection: prurit, induration.
  • +Rares: œdème périphérique; au site d’injection: ulcération.
  • +Très rares: au site d’injection: nécrose.
  • +Dautres événements indésirables ont été décrits dans le cadre d’un traitement par l’acétate de leuproréline, notamment une leucopénie, une thrombocytopénie, des altérations de la tolérance au glucose, une faiblesse musculaire, des frissons, une sensibilité cutanée, une atrophie musculaire (en cas d’utilisation prolongée) et des convulsions. Dans de rares cas, des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ont été rapportées après une administration d’analogues de la GnRH.
  • -Eligard n’a pas de potentiel d’abus de consommation et un surdosage délibéré est improbable. Aucun rapport d’abus ou de surdosage n’a été observé en pratique clinique avec l’acétate de leuproréline, cependant dans l’éventualité d’une exposition excessive, les patients seront surveillés attentivement et un traitement symptomatique sera instauré.
  • +Eligard ne présente aucun risque d’abus et un surdosage volontaire est peu probable. Dans la pratique clinique, aucun cas d’abus ou de surdosage d’acétate de leuproréline n’a été observé. Si une exposition excessive se produisait, il conviendrait de surveiller étroitement le patient et d’instaurer un traitement symptomatique.
  • -Code ATC: L02A E02Groupe pharmacothérapeutique: traitement endocrinien, analogue GnRH
  • -Mécanisme d'action
  • -L'acétate de leuproréline est un nonapeptide synthétique analogue de l'hormone physiologique GnRH (gonadotropine releasing hormone ou gonadoréline) qui, administrée en continu, inhibe la sécrétion de gonadotropine pituitaire et supprime la stéroïdogénèse testiculaire chez les hommes. Cet effet est réversible lors de l'arrêt du traitement. Cependant, cet analogue est plus puissant que l'hormone naturelle et le temps de rétablissement des taux de testostérone peut varier d’un patient à l’autre.
  • -L'administration d'acétate de leuproréline entraîne initialement une augmentation des taux circulants d'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone stimulant les follicules (FSH), conduisant chez les individus de sexe masculin à une augmentation passagère des taux sériques des hormones stéroïdes gonadiques, de la testostérone et de la dihydrotestostérone. L'administration en continu d'acétate de leuproréline provoque une diminution des taux de LH et FSH. Chez l'homme, le taux de testostérone est réduit à des valeurs inférieures à celles observées lors de castration (≤50 ng/dl). Avec l’administration d’Eligard 7,5 mg / 22,5 mg / 45 mg, cette diminution commence dans les 3 à 5 semaines suivant le début du traitement. Les taux moyens de testostérone à 6 mois sont respectivement de 6,1 (± 0,4) ng/dl, de 10,1 (± 0,7) ng/dl et de 10,4 (± 0,53) ng/dl, ainsi comparables aux taux suivant une orchidectomie bilatérale.
  • -A l’exception d’un seul cas, des taux correspondant à un niveau de castration ont été atteints en 4 à 6 semaines chez tous les patients qui ont reçu la dose totale de 45 mg de leuproréline. Chez la grande majorité des patients, les taux de testostérone étaient en dessous de 20 ng/dl, bien que le bénéfice de ces bas niveaux n’ait pas encore été établi jusqu’ici.
  • -Les études à long terme ont montré qu'un traitement prolongé maintient la testostérone en dessous du taux sérique de castration pendant jusqu’à 7 ans (et ceci probablement indéfiniment).
  • -La taille de la tumeur n’a pas été mesurée directement durant les études cliniques, mais il y a eu une réponse positive indirecte de la tumeur au traitement par Eligard comme démontré par une réduction de 94%, de 98% et respectivement de 97% du taux moyen de PSA sur six mois.
  • +Code ATC
  • +L02AE02
  • +Groupe pharmacothérapeutique: traitement endocrinien, analogue de la GnRH.
  • +Mécanisme daction
  • +Lacétate de leuproréline est un nonapeptide de synthèse et un analogue de lhormone naturelle de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH) qui, en cas de prise prolongée, inhibe la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et prime la formation des stéroïdes testiculaires chez les individus masculins. Cet effet est réversible après l’arrêt du traitement. Toutefois, cet analogue est plus puissant que lhormone naturelle et le temps nécessaire pour restaurer le taux de testostérone peut varier selon les patients.
  • +Pharmacodynamique
  • +L’administration dacétate de leuproréline entraîne une élévation initiale des taux circulants dhormone lutéinisante (LH) et dhormone de stimulation folliculaire (FSH), responsables chez les individus masculins d’une augmentation temporaire du taux sérique de stéroïdes gonadiques, de testostérone et de dihydrotestostérone. Une administration continue d’acétate de leuproréline entraîne une réduction des taux de LH et de FSH. Chez lhomme, le taux de testostérone diminue jusqu’à atteindre des valeurs inférieures au seuil de castration (≤ 50 ng/dL). Ces changements apparaissent 3 à 5 semaines après le début du traitement par Eligard 7,5 mg / 22,5 mg / 45 mg. Après 6 mois, les taux moyens de testostérone s’élevaient à 6,1 (± 0,4) ng/dL, 10,1 (± 0,7) ng/dL ou 10,4 (± 0,53) ng/dL, et étaient comparables aux taux observés après une orchidectomie bilatérale.
  • +Efficacité clinique
  • +Tous les patients, sauf un, traités par une dose totale de 45 mg de leuproréline, ont atteint les taux de castration en 4 à 6 semaines. Chez la grande majorité des patients, le taux de testostérone est tombé en dessous de 20 ng/dL, même si le bénéfice clinique d’un taux aussi faible n’a pas encore été établi. Des études à long terme ont montré que, lors d’un traitement continu, le taux de testostérone restait inférieur au seuil de castration pendant une période allant jusqu’à sept ans (et probablement indéfiniment).
  • +Bien que la taille de la tumeur n’ait pas été mesurée directement lors des études cliniques, la réponse de la tumeur au traitement par Eligard a été indirectement démontrée par une réduction du taux moyen d’APS de 94 %, 98 % ou 97 % respectivement après 6 mois.
  • -Chez les patients avec un carcinome avancé de la prostate, les concentrations sériques moyennes de leuproréline mesurées respectivement 5, 4,6 et 4,4 heures après la première injection s’élevaient à 25,3 ng/ml, 127 ng/ml et 82 ng/ml (Cmax). Après l’augmentation initiale qui suit chaque injection (plateau respectivement de 2 à 28 jours, de 3 à 84 jours et de 3 à 168 jours après chaque injection), les concentrations sériques restent relativement constantes (0,2 2 ng/ml). Il n’y a pas d’évidence d’accumulation lors de répétition de doses.
  • +Chez les patients atteints d’un carcinome prostatique au stade avancé, les concentrations moyennes de leuproréline sérique s’élevaient à 25,3 ng/mL, 127 ng/mL ou 82 ng/mL (Cmax), 5, 4,6 ou 4,4 heures respectivement après la première injection. Après l’augmentation initiale qui suit chaque injection (plateau de 2 à 28 jours, 3 à 84 jours ou 3 à 168 jours après chaque injection), les concentrations sériques sont restées relativement constantes (0,2 à 2 ng/mL). Il n’existe aucun signe d’accumulation significative lors de l’administration de doses répétées.
  • -Le volume moyen de distribution de la leuproréline au steady-state est de 27 l, après l'injection d'un bolus intraveineux à des volontaires sains de sexe masculin. In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques d'origine humaine atteint 43 à 49%.
  • +Le volume moyen de distribution de la leuproréline à l’état d’équilibre après une injection par voie intraveineuse en bolus chez des volontaires masculins sains s’élevait à 27 L. In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques humaines atteignait 43 % à 49 %.
  • -La métabolisation d’Eligard n’a pas été étudiée.
  • -Elimination
  • -Aucune étude relative à l’élimination du principe actif n’a été menée avec Eligard. Après l’injection intraveineuse d’un bolus d1 mg d’acétate de leuproréline à des volontaires sains de sexe masculin, une clairance systémique moyenne de 8,34 l/h, avec une demi-vie d’élimination d’environ 3 heures a été mise en évidence sur la base d’un modèle à 2 compartiments.
  • -Il n’y a eu aucune étude d’excrétion conduite avec Eligard.
  • +La métabolisation de la leuproréline n’a pas été étudiée.
  • +Élimination
  • +Aucune étude sur l’élimination du principe actif n’a été réalisée avec Eligard. Une injection intraveineuse en bolus de 1 mg d’acétate de leuproréline chez des volontaires masculins sains a entraîné une clairance systémique moyenne de 8,34 L/h, avec une demi-vie d’élimination d’environ 3 heures sur la base d’un modèle à deux chambres.
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Aucune étude sur l’excrétion du principe actif n’a été réalisée avec Eligard.
  • -Les études précliniques conduites avec l’acétate de leuproréline ont révélé, chez les deux sexes, les effets attendus sur le système reproducteur découlant des propriétés pharmacologiques.
  • -Ces effets étaient réversibles après l’arrêt du traitement et une période de régénération appropriée.
  • -L’acétate de leuproréline ne présente aucune tératogénicité. Une embryotoxicité/létalité a été observée chez les lapins en raison des effets pharmacologiques de l’acétate de leuproréline sur l’appareil reproducteur.
  • -Les études de carcinogénicité ont été réalisées chez les rats et les souris durant 24 mois. Chez le rat, après administration cutanée, des adénomes pituitaires dose-dépendants ont été observés à des doses de 0,6 à 4 mg/kg/jour. De tels effets n'ayant pas été observés chez la souris, l’effet observé chez le rat est considéré comme spécifique à l’espèce sans signification pour l’homme.
  • -L’acétate de leuproréline ne s’est pas montré mutagène dans une série de tests in vitro et in vivo.
  • +Les études précliniques réalisées sur l’acétate de leuproréline ont montré, chez les deux sexes, que la substance avait les effets attendus sur le système reproducteur compte tenu des propriétés pharmacologiques de celle-ci. Ces effets se sont révélés réversibles après l’interruption du traitement et une période de régénération. L’acétate de leuproréline n’a montré aucun effet tératogène. Une embryotoxicité/létalité a été observée chez des lapins en lien avec les propriétés pharmacologiques de l’acétate de leuproréline sur le système reproducteur.
  • +Des études de cancérogénicité ont été réalisées pendant 24 mois sur des rats et des souris. Chez le rat, des adénomes hypophysaires dose-dépendants ont été observés après une injection sous-cutanée de 0,6 à 4 mg/kg/jour. Comme cet effet n’a pas été observé chez la souris, l’effet observé chez le rat est considéré comme spécifique à l’espèce et n’est pas considéré comme pertinent pour l’être humain.
  • +L’acétate de leuproréline ne s’est pas révélé mutagène dans une série de tests réalisés in vitro et in vivo.
  • -La leuproréline présente dans la seringue B doit seulement être mélangée avec le solvant de la seringue A. Elle ne doit pas être mélangée à d’autres produits.
  • -Conservation
  • +La leuproréline contenue dans la seringue B doit uniquement être mélangée avec le solvant de la seringue A. Elle ne doit pas être mélangée avec d’autres médicaments.
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • +Aucune donnée disponible.
  • +Stabilité
  • -Après l'ouverture d’un des plateaux (emballage avec plateaux), la poudre et le solvant pour la solution/suspension injectable doivent être reconstitués sans délai et administrés immédiatement au patient.
  • -Une fois reconstitué, la stabilité chimique et physique a été démontrée durant 30 minutes à 25°C. La viscosité de la solution augmente avec le temps.
  • -Conserver Eligard dans l'emballage original, au réfrigérateur (2-8 °C) et hors de portée des enfants. Une fois sorti du réfrigérateur, le produit peut être conservé dans son emballage original exceptionnellement jusqu’à 4 semaines à température ambiante (à 25 ° C au maximum).
  • -Instructions pour la préparation de la suspension injectable
  • -Les 2 seringues pré-remplies doivent être mélangées immédiatement avant l'administration sous-cutanée au patient. Avant d’être injecté, le produit doit avoir atteint la température ambiante et il doit donc être retiré du réfrigérateur environ 30 minutes avant son utilisation.
  • -Le patient doit être installé avant la préparation du produit selon les instructions suivantes:
  • -Mode de préparation
  • -1ère étape: Le produit doit être à la température de la pièce avant la préparation.Ouvrir les 2 plateaux (enlever la feuille en tirant à partir d’un coin qui peut être reconnu par une petite bulle) et en placer le contenu sur un espace propre.
  • -Après l'ouverture des plateaux contenant la seringue A (figure 1.1) et la seringue B (figure 1.2), éliminer les sachets dessiccatifs.
  • -(image)
  • -(image)
  • -2ème étape: Retirer le piston court de couleur bleue et son bouchon gris (ne pas dévisser) de la seringue B, les jeter (figure 2). Ne pas essayer de mélanger le produit avec les deux bouchons gris en place dans la seringue B.
  • -(image)
  • -3ème étape: Visser soigneusement le piston de couleur blanche de la seringue B sur le bouchon gris restant dans la seringue B (figure 3).
  • -(image)
  • -4ème étape: Retirer la coiffe grise de la seringue B et mettre de côté la seringue (figure 4).
  • -(image)
  • -5ème étape: Tenir la seringue A en position verticale pour prévenir les fuites de liquide et dévisser la coiffe transparente (figure 5).
  • -(image)
  • -6ème étape: Relier les deux seringues l’une à l’autre en poussant et tournant la seringue B dans la seringue A jusqu’à la sécurité (figures 6a et 6b). Ne pas forcer.
  • -(image)
  • -7ème étape: Retourner l’assemblage, maintenir les seringues en position verticale avec la seringue B en bas et injecter le liquide contenu dans la seringue A dans la seringue B contenant la poudre (acétate de leuproréline) (figure 7).
  • -(image)
  • -8ème étape : En position horizontale, mélanger le produit soigneusement en poussant doucement le contenu des deux seringues en avant et en arrière (60 fois au total, ce qui prend environ 60 secondes) pour obtenir une solution homogène et visqueuse (figure 8). Ne pas plier l’assemblage des seringues (cela pourrait entraîner une fuite suite à un dévissage partiel des seringues).
  • -(image)
  • -Lorsqu’elle est bien mélangée, la solution visqueuse devient incolore à blanche ou jaune pâle.
  • -Important : Après le mélange, passer immédiatement à l’étape suivant car la viscosité du produit augmente progressivement. Ne pas mettre le produit mélangé au réfrigérateur.
  • -Remarque : Le produit doit être mélangé selon la description faite : le fait d'agiter ne permet pas d'obtenir un mélange utilisable.
  • -9ème étape : Tenir les seringues en position verticale, la seringue B étant en bas. Les seringues doivent rester bien assemblées. Transférer tout le produit mélangé dans la seringue B (la seringue large et courte) en poussant le piston de la seringue A et en tirant doucement le piston de la seringue B en même temps (figure 9).
  • -(image)
  • -10ème étape : Dévisser la seringue A tout en maintenant le piston de la seringue A complètement enfoncé (figure 10). S’assurer que le produit ne fuit pas car sinon l’aiguille ne sera pas correctement sécurisé.
  • -Remarque : Il peut rester une grande bulle ou quelques petites bulles d’air dans la préparation – ce qui est acceptable. Ne pas éliminer les bulles d’air de la seringue B à ce stade, cela pourrait entraîner une perte de produit !
  • -(image)
  • -11ème étape : Maintenir la seringue B en position verticale et laisser le piston de couleur blanche dans le fond afin d’éviter toute perte de produit. Ouvrir l’emballage de l’aiguille de sécurité en détachant la languette de papier et retirer l’aiguille de sécurité. Ne pas retirer le dispositif de sécurité articulé. Fixer l’aiguille de sécurité à la seringue B en tenant la seringue droite et en faisant tourner minutieusement la seringue dans le sens des aiguilles d’une montre avec une rotation d’environ trois quarts jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement en place (figure 11).
  • -Ne pas forcer car cela peut entraîner la rupture de l’embase de l’aiguille et provoquer ainsi une fuite pendant l’injection.
  • -Si l’embase de l’aiguille se rompt, est endommagée ou fuit, le produit ne peut pas être utilisé. L’aiguille défectueuse ne doit pas être remplacée et le produit utilisé ne doit pas être injecté. Le produit doit être complètement éliminé de façon sûre. Si l’embase de l’aiguille est endommagée, il convient d’utiliser un nouveau produit.
  • -(image)
  • -12ème étape : Ecarter le dispositif de sécurité de l’aiguille et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille avant l’administration du produit (figure 12).
  • -Important : Ne pas activer le mécanisme de l’aiguille de sécurité avant l’administration (activer le mécanisme de l’aiguille de sécurité voir 14ème étape).
  • -(image)
  • -13ème étape : Avant l’administration, éliminer les grandes bulles d’air de la seringue B. Administrer le produit pas voie sous-cutanée tout en maintenant le dispositif de sécurité écarté de l’aiguille. Veiller à injecter tout le produit contenu dans la seringue B.
  • -14ème étape : Après l’injection, verrouiller le dispositif de sécurité à l’aide d’une des méthodes listées ci-dessous :
  • -1. Fermeture sur une surface plane
  • -Appuyer sur le dispositif de sécurité, levier en bas, sur une surface plane (figures 14.1a et b) pour recouvrir l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.
  • -Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (figure 14.1b).
  • -(image)
  • -2. Fermeture au moyen du pouce
  • -Placer votre pouce sur le dispositif de sécurité (figure 14.2a), recouvrir la pointe de l’aiguille et verrouiller le dispositif de sécurité.
  • -Un « Clic » confirme, de façon sonore et tactile, que le dispositif est verrouillé. En position verrouillée, la pointe de l’aiguille est complètement recouverte (figure 14.2b).
  • -(image)
  • -15ème étape : Une fois que le dispositif de sécurité est verrouillé, jeter l’aiguille et la seringue immédiatement dans une poubelle appropriée.
  • +Eligard doit être conservé au réfrigérateur (à 2-8 °C) dans son emballage d’origine et hors de portée des enfants. Lorsque le produit est sorti du réfrigérateur, il peut être conservé à température ambiante (à une température ne dépassant pas 25 °C) pendant 4 semaines maximum. Après ouverture du plateau thermo, la poudre et le solvant pour suspension injectable doivent être immédiatement utilisés pour reconstituer le médicament et administrés au patient. La stabilité physico-chimique a été prouvée pendant 30 minutes à 25 °C. La viscosité de la suspension augmente avec le temps.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
  • +Après ouverture du plateau thermo, le produit doit être utilisé immédiatement.
  • +Conserver dans l’emballage d’origine, au réfrigérateur (2-8 °C).
  • +Remarques concernant la préparation de la suspension injectable
  • +Les deux seringues préremplies stériles doivent être mélangées juste avant l’injection sous-cutanée. Le produit doit avoir atteint la température ambiante avant l’injection et doit donc être sorti du réfrigérateur environ 30 minutes avant utilisation.
  • +Commencer par préparer le patient pour l’injection. Préparer ensuite la suspension injectable en suivant les instructions ciaprès:
  • +Remarques concernant la manipulation
  • +1re étape: Avant de l’utiliser, laisser la préparation se réchauffer à la température ambiante.
  • +Sur un plan de travail propre, ouvrir le plateau en retirant le film depuis un coin et en sortir le contenu. Jeter le sachet de dessiccant. Retirer le système de seringues préconnectées (Figure 1.1) du plateau. Ouvrir l’emballage de l’aiguille de sécurité (pour Eligard 7,5 mg/22,5 mg: Figure 1.2; pour Eligard 45 mg: Figure 1.3) en décollant la languette en papier. Remarque: les seringues A et B doivent être décalées l’une par rapport à l’autre lorsqu’elles sont connectées au raccord.
  • +Figure 1.1 Contenu du plateau: système de seringues préconnectées Figure 1.2 Sous le plateau: aiguille de sécurité avec capuchon
  • + (image) (image)
  • + Figure 1.3 Sous le plateau: aiguille de sécurité avec capuchon
  • +
  • +2e étape: Saisir le bouton de verrouillage du raccord entre le pouce et l’un des autres doigts et appuyer (Fig. 2) jusqu’à entendre un bruit d’encliquetage. Les deux seringues sont maintenant alignées. Il n’est pas nécessaire d’orienter particulièrement le système de seringues pour activer le raccord. Ne pas plier le système de seringues (cela pourrait entraîner une fuite de liquide, car les seringues risquent d'être partiellement dévissées).
  • +Figure 2
  • + (image)
  • +
  • +3e étape: Tenir les seringues à l’horizontale et faire passer le contenu liquide de la seringue A dans la seringue B contenant la poudre d’acétate de leuproréline. Mélanger soigneusement le produit pendant 60 cycles en faisant passer avec précaution le contenu d’une seringue à l’autre tout en les maintenant en position horizontale (un cycle correspondant à une pression sur le piston de la seringue A et à une pression sur le piston de la seringue B) afin d’obtenir une solution homogène et visqueuse (Fig. 3). Ne pas plier le système de seringues (cela pourrait entraîner une fuite de liquide, car les seringues risquent d'être partiellement dévissées).
  • +Figure 3
  • + (image)
  • +
  • +Lorsqu’elle est bien mélangée, la solution est visqueuse et incolore à blanche ou brunâtre (il est possible d’observer des nuances blanches à jaune pâle).
  • +Important: une fois la solution mélangée, passer immédiatement à la prochaine étape, car la viscosité de la solution augmente avec le temps. Ne pas remettre le produit préparé au réfrigérateur.
  • +Remarque: la préparation doit être mélangée comme décrit ici. Secouer la préparation NE permet PAS d’obtenir un mélange utilisable.
  • +4e étape: Après avoir mélangé la solution, tenir les seringues à la verticale (seringue B en bas). Les seringues doivent être vissées fermement l’une avec l’autre. En appuyant sur le piston de la seringue A et en tirant légèrement sur le piston de la seringue B, faire passer la totalité du mélange dans la seringue B, qui est plus courte et plus large (Figure 4).
  • +Figure 4
  • +
  • + (image)
  • +
  • +5e étape: Après s’être assuré que le piston de la seringue A est complètement enfoncé, tenir le raccord et dévisser la seringue B. La seringue A reste connectée au raccord (Fig. 5). Aucun liquide ne doit s’échapper; si tel n’est pas le cas, l’aiguille ne pourra pas être correctement vissée.
  • +Remarque: il pourra rester une grosse bulle d’air ou plusieurs petites bulles d’air dans la préparation. Ceci n’est pas un problème.
  • +Pendant cette phase, ne pas essayer de pousser les bulles d’air hors de la seringue B, car cela pourrait entraîner une perte de produit.
  • +Figure 5
  • + (image)
  • +
  • +6e étape: Tenir la seringue B à la verticale et retenir le piston blanc afin d’éviter toute perte de produit. Enfin, placer l’aiguille de sécurité sur la seringue B en tenant l’aiguille et en tournant délicatement la seringue d’environ trois quarts de tour dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que l’aiguille soit bien positionnée (Figure 6).
  • +Ne pas trop tourner la seringue, car cela pourrait fissurer l’embase de l’aiguille et entraîner ainsi une fuite de produit pendant l’injection.
  • +Si l’embase de l’aiguille se brise, semble endommagée ou fuit, ne pas utiliser le produit. L’aiguille défectueuse ne doit pas être remplacée, et le produit utilisé ne doit pas être injecté. La totalité du produit doit être éliminée de manière sécurisée. Si l’embase de l’aiguille est endommagée, utiliser un nouveau produit.
  • +Figure 6
  • + (image) (image)
  • +
  • +7e étape: Avant l’injection, pousser le dispositif de protection rabattable de l’aiguille et retirer le capuchon de protection de l’aiguille (Figure 7).
  • +Important: Avant l’injection, vérifier que le dispositif de protection de l’aiguille de sécurité n’est pas engagé (voir actionnement du dispositif de protection à la 9e étape). Si l’embase de l’aiguille semble être endommagée ou si du liquide fuit, ne pas utiliser le produit. L’aiguille endommagée ne doit pas être remplacée, et le médicament ne doit pas être injecté. Si l’embase de l’aiguille est endommagée, utiliser un nouveau kit Eligard.
  • +Figure 7
  • + (image) (image)
  • +
  • +8e étape: Avant utilisation, pousser les grosses bulles d’air hors de l’aiguille B. Administrer le produit par voie sous-cutanée tout en maintenant le dispositif de protection écarté de l’aiguille.
  • +Procédure d’administration:
  • +·Choisir un site d’injection sur le ventre, la partie supérieure des fesses ou à un autre endroit où la quantité de tissu sous-cutané est suffisante mais qui ne présente pas de pigmentation excessive, ni de nodule, de lésion ou poils et qui n’a pas été utilisé récemment. ·Nettoyer la zone autour du site d’injection avec un tampon d’alcool (non fourni). ·Saisir la zone de la peau autour du site d’injection entre le pouce et l’index et la pincer. Figure 8 (image)
  • +·En utilisant la main dominante, insérer l’aiguille par un geste rapide, à un angle de 90° par rapport à la surface de la peau. La profondeur d’insertion dépend de la quantité de tissu sous-cutané, de sa densité ainsi que de la longueur de l’aiguille. Après insertion de l’aiguille, relâcher la peau. ·Injecter le médicament en appliquant une pression lente et régulière et appuyer sur le piston jusqu’à ce que la seringue soit vide. Avant de retirer l’aiguille, s’assurer que la totalité du produit contenu dans la seringue B a été injectée. ·Tout en maintenant la pression sur le piston, retirer rapidement l’aiguille selon le même angle de 90° que celui utilisé pour l’insertion. (image) (image)
  • +
  • +9e étape: Après l’administration du produit, fermer le dispositif de protection de l’une des façons suivantes:
  • +1.Fermeture sur une surface plane
  • +Presser le dispositif de protection avec le levier contre une surface plane (Figure 9a) afin de recouvrir l’aiguille, puis fermer le dispositif de protection.
  • +Un «clic» sonore et tactile indique que le dispositif de protection a bien été fermé. Lorsqu’il est bien fermé, le dispositif de protection recouvre complètement l’aiguille.
  • +2.Fermeture avec le pouce
  • +Placer le pouce sur le dispositif de protection (Figure 9b), recouvrir l’aiguille avec le dispositif de protection, puis fermer le dispositif de protection. Un «clic» sonore et tactile indique que le dispositif de protection a bien été fermé. Lorsqu’il est bien fermé, le dispositif de protection recouvre complètement l’aiguille.
  • +Figure 9a Fermeture sur une surface plane Figure 9b Fermeture avec le pouce
  • + (image)
  • +
  • +10e étape: Une fois le dispositif de protection fermé, jeter immédiatement l’aiguille et la seringue dans un conteneur pour seringues adapté.
  • -56'852, 56892, 58'431 (Swissmedic)
  • +56852, 56892, 58431 (Swissmedic)
  • -Eligard 7,5 mg et 22,5 mg sont délivrés dans les conditionnements suivants:
  • -- Un kit constitué de 2 plateaux thermoformés dans un étui en carton. Un plateau contient la seringue A pré-remplie, un grand piston et un sachet dessiccatif. L’autre plateau contient la seringue B pré-remplie, une aiguille stérile (20 gauge) et un sachet dessiccatif à base de silicone.
  • +Eligard 7,5 mg et 22,5 mg sont fournis dans les emballages suivants:
  • +·Emballage contenant un plateau thermoformé et une aiguille stérile de 20G dans une boîte en carton. Le plateau contient un système de seringues préconnectées et un sachet de dessicant.
  • -- Un kit constitué de 2 plateaux thermoformés dans un étui en carton. Un plateau contient la seringue A pré-remplie, un grand piston et un sachet dessiccatif. L’autre plateau contient la seringue B pré-remplie, une aiguille stérile (18 gauge) et un sachet dessiccatif.
  • +·Emballage contenant un plateau thermoformé et une aiguille stérile de 18G dans une boîte en carton. Le plateau contient un système de seringues préconnectées et un sachet de dessicant.
  • -Mars 2019
  • +Août 2023
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