38 Changements de l'information professionelle Sertralin-Mepha 50 mg |
-Sertralin-Mepha doit être pris une fois par jour, soit le matin soit le soir, pendant ou en dehors des repas. Les comprimés pelliculés présentent une rainure et peuvent être divisés pour réduire la posologie de moitié.
- +Sertralin-Mepha doit être pris une fois par jour, soit le matin, soit le soir, pendant ou en dehors des repas. Les comprimés pelliculés présentent une rainure et peuvent être divisés pour réduire la posologie de moitié.
-La sécurité et l'efficacité de Sertralin-Mepha n'ont pas été étudiées chez les enfants de moins de 6 ans. L'utilisation pour cette classe d'âge n'est de ce fait pas recommandée.
- +La sécurité et l'efficacité de Sertralin-Mepha n'ont pas été étudiées chez les enfants de moins de 6 ans. Par conséquent, l'utilisation pour cette classe d'âge n'est pas recommandée.
-Des cas de développement d'un syndrome d'issue potentiellement fatale tel que le syndrome sérotoninergique (SS) ou le syndrome neuroleptique malin (SNM) ont été rapportés avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), y compris la sertraline. Le risque de SS ou de SNM sous ISRS est augmenté en cas d'utilisation concomitante d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex., les amphétamines, le méthylphénidate, le dextrométhorphane, le fentanyl, la méthadone, le tapentadol, le tramadol, la buprénorphine ou les triptans), de médicaments influençant le métabolisme de la sérotonine (tels que le millepertuis, les inhibiteurs de la MAO, voir la rubrique s'y rapportant), d'antipsychotiques ou d'autres antagonistes de la dopamine. Les symptômes de SS peuvent comprendre des modifications de l'état psychique (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (par ex. tachycardie, labilité de la tension artérielle, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhées). Certains signes d'un SS, tels que l'hyperthermie, la raideur musculaire, l'instabilité végétative avec de possibles variations rapides des signes vitaux et des modifications de l'état psychique, ressemblent à ceux d'un SNM. Les patients doivent être surveillés afin de détecter la survenue de signes ou de symptômes de SS ou de SNM.
- +Des cas de développement d'un syndrome d'issue potentiellement fatale tel que le syndrome sérotoninergique (SS) ou le syndrome neuroleptique malin (SNM) ont été rapportés avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), y compris la sertraline. Le risque de SS ou de SNM sous ISRS est augmenté en cas d'utilisation concomitante d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex., les amphétamines, le méthylphénidate, le dextrométhorphane, le fentanyl, la méthadone, le tapentadol, le tramadol, la buprénorphine ou les triptans), de médicaments influençant le métabolisme de la sérotonine (tels que le millepertuis, les inhibiteurs de la MAO, voir la rubrique s'y rapportant), d'antipsychotiques ou d'autres antagonistes de la dopamine. Les symptômes de SS peuvent comprendre des modifications de l'état psychique (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (par ex., tachycardie, labilité de la tension artérielle, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhées). Certains signes d'un SS, tels que l'hyperthermie, la raideur musculaire, l'instabilité végétative avec de possibles variations rapides des signes vitaux et des modifications de l'état psychique, ressemblent à ceux d'un SNM. Les patients doivent être surveillés afin de détecter la survenue de signes ou de symptômes de SS ou de SNM.
-En conséquence, la sertraline ne doit pas être administrée en même temps que des IMAO, ni dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par des IMAO. De même, un délai d'au moins 14 jours devra être respecté entre l'arrêt d'un traitement par la sertraline et le début du traitement par IMAO (voir «Contre-indications»).
- +En conséquence, la sertraline ne doit pas être administrée en même temps que des IMAO , ni dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par des IMAO. De même, un délai d'au moins 14 jours devra être respecté entre l'arrêt d'un traitement par la sertraline et le début du traitement par IMAO (voir «Contre-indications»).
-En cas d'affection dépressive chez l'adulte de même que chez le patient pédiatrique, le risque de suicide est augmenté, et cela même sous traitement, tant qu'une amélioration significative de la symptomatologie dépressive n'est pas survenue. En conséquence, les patients doivent être surveillés étroitement au cours du traitement, et en particulier à son début ainsi qu'en cas de modification de la dose ou du schéma posologique, à la recherche de modifications du comportement et/ou de signes de pensées suicidaires ou de comportement suicidaire (suicidalité) ou de tous autres signes d'une aggravation clinique. Aucune relation de causalité entre les idées suicidaires ou le comportement suicidaire et le traitement par la sertraline n'a été démontrée. De même, les patients doivent également être surveillés étroitement après l'arrêt du traitement, car les symptômes peuvent réapparaître.
- +En cas d'affection dépressive chez l'adulte de même que chez le patient pédiatrique, le risque de suicide est augmenté, et cela même sous traitement, tant qu'une amélioration significative de la symptomatologie dépressive n'est pas survenue. En conséquence, les patients doivent être surveillés étroitement au cours du traitement, et en particulier à son début ainsi qu'en cas de modification de la dose ou du schéma posologique, à la recherche de modifications du comportement et/ou de signes d'idées suicidaires ou de comportement suicidaire (suicidalité) ou de tous autres signes d'une aggravation clinique. Aucune relation de causalité entre les idées suicidaires ou le comportement suicidaire et le traitement par la sertraline n'a été démontrée. De même, les patients doivent également être surveillés étroitement après l'arrêt du traitement, car les symptômes peuvent réapparaître.
-Une hyponatrémie peut être la conséquence d'un traitement par les ISRS (y compris par la sertraline) ou par les IRSN. Dans de nombreux cas, l'hyponatrémie semble être due au syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). Des cas présentant un taux sérique inférieur à 110 mmol/l ont été signalés. Chez les patients âgés, le risque d'hyponatrémie peut être augmenté sous ISRS ou IRSN. Ce risque est également augmenté chez les patients qui prennent des diurétiques ou qui présentent une réduction du volume extracellulaire d'autre origine. Chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, l'arrêt du traitement par la sertraline doit être envisagé et des mesures médicales adéquates doivent être mises en œuvre. Les symptômes de l'hyponatrémie sont les céphalées, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire, la confusion mentale et une sensation de faiblesse pouvant être à l'origine de chutes. Dans les cas sévères ou aigus, des hallucinations, des syncopes, des crises convulsives, un coma, un arrêt respiratoire ou un décès peuvent survenir.
- +Une hyponatrémie peut être la conséquence d'un traitement par les ISRS (y compris par la sertraline) ou par les IRSN. Dans de nombreux cas, l'hyponatrémie semble être due au syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (Syndrome of inappropriate antidiuretic hormone secretion, SIADH). Des cas présentant un taux sérique inférieur à 110 mmol/l ont été signalés. Chez les patients âgés, le risque d'hyponatrémie peut être augmenté sous ISRS ou IRSN. Ce risque est également augmenté chez les patients qui prennent des diurétiques ou qui présentent une réduction du volume extracellulaire d'autre origine. Chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, l'arrêt du traitement par la sertraline doit être envisagé et des mesures médicales adéquates doivent être mises en œuvre. Les symptômes de l'hyponatrémie sont les céphalées, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire, la confusion mentale et une sensation de faiblesse pouvant être à l'origine de chutes. Dans les cas sévères ou aigus, des hallucinations, des syncopes, des crises convulsives, un coma, un arrêt respiratoire ou un décès peuvent survenir.
-Des cas de saignements anormaux, allant des ecchymoses et purpura à des événements d'issue potentiellement fatale, en passant par des saignements gastro-intestinaux et gynécologiques, ont été rapportés sous ISRS. La prudence est de rigueur chez les patients prenant des ISRS, surtout en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour leurs effets sur la fonction plaquettaire (tels que les antipsychotiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)) ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles de la coagulation.
-Les ISRS/IRSN peuvent augmenter le risque d'hémorragie du postpartum (voir les rubriques «Grossesse, Allaitement» et «Effets indésirables»).
- +Des cas de saignements anormaux, allant des ecchymoses et purpura à des événements d'issue potentiellement fatale, en passant par des saignements gastro-intestinaux et gynécologiques, ont été rapportés sous ISRS. La prudence est de rigueur chez les patients prenant des ISRS, surtout en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour leurs effets sur la fonction plaquettaire (tels que les antipsychotiques atypiques et les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)) ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles de la coagulation.
- +Les ISRS/IRSN peuvent augmenter le risque d'hémorragie du postpartum (voir «Grossesse, Allaitement» et «Effets indésirables»).
- +Inducteur du CYP2B6 et du CYP3A4: l'administration simultanée de sertraline et de métamizole, un inducteur des enzymes de métabolisation telles que le CYP2B6 et le CYP3A4, peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de sertraline, avec pour conséquence une diminution potentielle de son efficacité clinique. La prudence est donc de mise en cas d'administration simultanée de métamizole et de sertraline; la réponse clinique et/ou la concentration médicamenteuse doivent être surveillées de manière appropriée.
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-Pimozide
-Des taux élevés de pimozide ont été mesurés au cours d'une étude portant sur l'administration concomitante de sertraline et d'une dose unique faible de pimozide (2 mg). Ces taux augmentés n'étaient pas associés à une modification du tracé électrocardiographique (ECG). Le mécanisme de cette interaction est inconnu. L'administration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée en raison de l'étroitesse de la fenêtre thérapeutique du pimozide (voir «Contre-indications»).
- +Pimozide: des taux élevés de pimozide ont été mesurés au cours d'une étude portant sur l'administration concomitante de sertraline et d'une dose unique faible de pimozide (2 mg). Ces taux augmentés n'étaient pas associés à une modification du tracé électrocardiographique (ECG). Le mécanisme de cette interaction est inconnu. L'administration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée en raison de l'étroitesse de la fenêtre thérapeutique du pimozide (voir «Contre-indications»).
-IMAO
-La sertraline ne doit pas être prise en même temps que des IMAO ou dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par un IMAO (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Sumatriptan
-Dans le cadre de la surveillance après la mise sur le marché, de rares cas de faiblesse, d'hyperréflexie, de diminution des capacités de coordination, de confusion mentale, d'anxiété et d'agitation ont été rapportés par des patients après la prise concomitante de sertraline et de sumatriptan. Cette symptomatique est révélatrice d'un syndrome sérotoninergique. Lorsque l'utilisation concomitante de sertraline et de sumatriptan se justifie sur le plan clinique, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
-Autres médicaments sérotoninergiques
-D'autres médicaments sérotoninergiques (par ex. d'autres ISRS, les IRSN, le lithium, les triptans, le L-tryptophane, la buprénorphine, le millepertuis (Hypericum perforatum)) ne doivent être administrés en même temps que la sertraline qu'avec prudence. Chaque fois que c'est possible, il convient de renoncer à une telle association (voir «Mises en garde et précautions – Syndrome sérotoninergique ou syndrome neuroleptique malin et autres médicaments sérotoninergiques»).
-Lithium
-Dans une étude contrôlée contre placebo réalisée chez des volontaires sains, l'administration concomitante de sertraline et de lithium n'a pas modifié de manière significative les paramètres pharmacocinétiques du lithium. En revanche, en comparaison du groupe placebo, les tremblements étaient plus fréquents dans le groupe sertraline, ce qui suggère une éventuelle interaction pharmacodynamique. Comme pour les autres ISRS, la prudence est de rigueur et les patients doivent être surveillés en conséquence lors de l'administration concomitante de sertraline et de médicaments susceptibles d'agir par des mécanismes sérotoninergiques, comme le lithium (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
- +IMAO: la sertraline ne doit pas être prise en même temps que des IMAO ou dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par un IMAO (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Sumatriptan: dans le cadre de la surveillance après la mise sur le marché, de rares cas de faiblesse, d'hyperréflexie, de diminution des capacités de coordination, de confusion mentale, d'anxiété et d'agitation ont été rapportés par des patients après la prise concomitante de sertraline et de sumatriptan. Cette symptomatique est révélatrice d'un syndrome sérotoninergique. Lorsque l'utilisation concomitante de sertraline et de sumatriptan se justifie sur le plan clinique, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
- +Autres médicaments sérotoninergiques: d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex., d'autres ISRS, les IRSN, le lithium, les triptans, le L-tryptophane, la buprénorphine, le millepertuis (Hypericum perforatum)) ne doivent être administrés en même temps que la sertraline qu'avec prudence. Chaque fois que c'est possible, il convient de renoncer à une telle association (voir «Mises en garde et précautions – Syndrome sérotoninergique ou syndrome neuroleptique malin et autres médicaments sérotoninergiques»).
- +Lithium: dans une étude contrôlée contre placebo réalisée chez des volontaires sains, l'administration concomitante de sertraline et de lithium n'a pas modifié de manière significative les paramètres pharmacocinétiques du lithium. En revanche, en comparaison du groupe placebo, les tremblements étaient plus fréquents dans le groupe sertraline, ce qui suggère une éventuelle interaction pharmacodynamique. Comme pour les autres ISRS, la prudence est de rigueur et les patients doivent être surveillés en conséquence lors de l'administration concomitante de sertraline et de médicaments susceptibles d'agir par des mécanismes sérotoninergiques, comme le lithium (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
-Sédatifs du SNC et alcool
-L'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) n'a pas potentialisé les effets de l'alcool, de la carbamazépine, de l'halopéridol ou de la phénytoïne sur les fonctions cognitives et psychomotrices de volontaires sains. Néanmoins, l'absorption simultanée d'alcool et de sertraline est déconseillée.
-Dérivés coumariniques
-L'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) et de warfarine a entraîné une élévation légère mais statistiquement significative du temps de prothrombine (environ 7.9%). La signification clinique de cet effet est inconnue. Le temps de prothrombine doit être scrupuleusement surveillé au début ou à la fin d'un traitement par la sertraline.
- +Sédatifs du SNC et alcool: l'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) n'a pas potentialisé les effets de l'alcool, de la carbamazépine, de l'halopéridol ou de la phénytoïne sur les fonctions cognitives et psychomotrices de volontaires sains. Néanmoins, l'absorption simultanée d'alcool et de sertraline est déconseillée.
- +Dérivés coumariniques: l'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) et de warfarine a entraîné une élévation légère, mais statistiquement significative du temps de prothrombine (environ 7.9%). La signification clinique de cet effet est inconnue. Le temps de prothrombine doit être scrupuleusement surveillé au début ou à la fin d'un traitement par la sertraline.
-Une exposition à un ISRS lors de la phase tardive de la grossesse peut augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Dans la population générale, une HTAPP survient lors de 1 à 2 naissances d'enfants vivants sur 1'000 et est associée à une morbidité et une mortalité néonatales importantes. Au cours d'une étude castémoins rétrospective sur 377 femmes ayant accouché d'un enfant atteint d'HTAPP et 836 femmes ayant accouché d'un enfant en bonne santé, le risque d'HTAPP était environ 6 fois plus élevé chez les nourrissons dont les mères avaient pris des ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse que chez ceux dont les mères n'avaient pas pris d'antidépresseurs. Au cours d'une étude de population prospective incluant 831'324 nourrissons nés en Suède entre 1997 et 2005, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 2.4 (IC 95% 1.2-4.3) en cas d'utilisation maternelle d'ISRS au «stade précoce» de la grossesse. Dans l'analyse de sous-groupes comparant la prise d'un ISRS au «stade précoce» de la grossesse et la prescription d'un ISRS au «stade tardif» de la grossesse, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 3.6 (IC 95% 1.2-8.3).
-Les données d'observation indiquent un risque accru (moins du double) d'hémorragie du postpartum consécutive à une exposition aux ISRS/IRSN au cours du mois précédant l'accouchement (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
- +Une exposition à un ISRS lors de la phase tardive de la grossesse peut augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Dans la population générale, une HTAPP survient lors de 1 à 2 naissances d'enfants vivants sur 1'000 et est associée à une morbidité et une mortalité néonatales importantes. Au cours d'une étude cas-témoins rétrospective sur 377 femmes ayant accouché d'un enfant atteint d'HTAPP et 836 femmes ayant accouché d'un enfant en bonne santé, le risque d'HTAPP était environ 6 fois plus élevé chez les nourrissons dont les mères avaient pris des ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse que chez ceux dont les mères n'avaient pas pris d'antidépresseurs. Au cours d'une étude de population prospective incluant 831'324 nourrissons nés en Suède entre 1997 et 2005, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 2.4 (IC 95% 1.2-4.3) en cas d'utilisation maternelle d'ISRS au «stade précoce» de la grossesse. Dans l'analyse de sous-groupes comparant la prise d'un ISRS au «stade précoce» de la grossesse et la prescription d'un ISRS au «stade tardif» de la grossesse, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 3.6 (IC 95% 1.2-8.3).
- +Les données d'observation indiquent un risque accru (moins du double) d'hémorragie du postpartum consécutive à une exposition aux ISRS/IRSN au cours du mois précédant l'accouchement (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
-Le profil d'effets indésirables observé de manière générale dans les études réalisées en double aveugle contre placebo chez des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs, un trouble panique, un stress post-traumatique ou une phobie sociale était similaire à celui observé chez des patients dépressifs.
- +Le profil d'effets indésirables observé de manière générale dans les études en double aveugle contre placebo chez des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs, un trouble panique, un stress post-traumatique ou une phobie sociale était similaire à celui observé chez des patients dépressifs.
-** Cet événement a été rapporté dans la classe thérapeutique des ISRS/IRSN (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Grossesse, Allaitement»).
- +** Cet événement a été rapporté dans la classe thérapeutique des ISRS/IRSN (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse, Allaitement»).
-Rares: œdème facial.
- +Rares: œdème de la face.
-La sertraline présente une marge de sécurité en cas de surdosage qui dépend des caractéristiques des patients ainsi que du traitement d'accompagnement. Des rapports font état d'un surdosage allant jusqu'à 13.5 g sans symptômes d'intoxication graves. Cependant, des patients ayant présenté des crises convulsives après l'ingestion d'une dose de 500-1000 mg ont également été rapportés dans la littérature. Des décès sont survenus après la prise d'une surdose de sertraline seule ou en association avec d'autres médicaments et/ou de l'alcool. Une prudence particulière est de rigueur en cas d'intoxications mixtes avec d'autres substances à action sérotoninergique (par ex. antidépresseurs tricycliques) car des évolutions sévères s'inscrivant dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique sont alors possibles.
- +La sertraline présente une marge de sécurité en cas de surdosage qui dépend des caractéristiques des patients ainsi que du traitement d'accompagnement. Des rapports font état d'un surdosage allant jusqu'à 13.5 g sans symptômes d'intoxication graves. Cependant, des patients ayant présenté des crises convulsives après l'ingestion d'une dose de 500-1000 mg ont également été rapportés dans la littérature. Des décès sont survenus après la prise d'une surdose de sertraline seule ou en association avec d'autres médicaments et/ou de l'alcool. Une prudence particulière est de rigueur en cas d'intoxications mixtes avec d'autres substances à action sérotoninergique (par ex. antidépresseurs tricycliques), car des évolutions sévères s'inscrivant dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique sont alors possibles.
-Aucun effet stimulant, sédatif, anticholinergique ou cardiotoxique n'a été démontré dans l'expérimentation animale.L'expérimentation animale a démontré que l'administration au long cours de sertraline induit une réduction («down regulation») de la sensibilité des récepteurs cérébraux noradrénergiques. Cela a également été observé avec d'autres médicaments efficaces et utilisés en clinique pour le traitement de dépressions, de troubles obsessionnels compulsifs et de troubles paniques.
- +Aucun effet stimulant, sédatif, anticholinergique ou cardiotoxique n'a été démontré dans l'expérimentation animale.
- +L'expérimentation animale a démontré que l'administration au long cours de sertraline induit une réduction («down regulation») de la sensibilité des récepteurs cérébraux noradrénergiques. Cela a également été observé avec d'autres médicaments efficaces et utilisés en clinique pour le traitement de dépressions, de troubles obsessionnels compulsifs et de troubles paniques.
-Dans une étude contrôlée menée chez 42 patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 30-60 ml/min) ou modérée à sévère (clairance de la créatinine 10-29 ml/min), les paramètres pharmacocinétiques (AUC0-24 et Cmax) observés après administrations répétées n'étaient pas significativement augmentés par rapport au groupe témoin, et les demi-vies d'élimination étaient semblables. En revanche, chez les patients dialysés, une diminution de ces paramètres a été observée. En comparaison du groupe témoin, aucune différence quant à la liaison aux protéines plasmatiques n'a été observée dans tous les groupes étudiés.
- +Dans une étude contrôlée menée chez 42 patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 30-60 ml/min) ou modérée à sévère (clairance de la créatinine 10-29 ml/min), les paramètres pharmacocinétiques (ASC0-24 et Cmax) observés après administrations répétées n'étaient pas significativement augmentés par rapport au groupe témoin, et les demi-vies d'élimination étaient semblables. En revanche, chez les patients hémodialysés, une diminution de ces paramètres a été observée. En comparaison du groupe témoin, aucune différence quant à la liaison aux protéines plasmatiques n'a été observée dans tous les groupes étudiés.
-Le profil pharmacocinétique de la sertraline chez les enfants souffrant de troubles obsessionnels compulsifs est comparable à celui de des adultes (bien que les enfants métabolisent la sertraline un peu plus rapidement). Pour des doses non adaptées au poids, une augmentation significative de la Cmax a été observée chez les enfants de moins de 12 ans. En conséquence, en raison d'un poids corporel plus bas, il est conseillé d'administrer des doses moins élevées aux enfants âgés de 6 à 12 ans pour éviter des taux plasmatiques trop élevés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Le profil pharmacocinétique de la sertraline chez les enfants souffrant de troubles obsessionnels compulsifs est comparable à celui des adultes (bien que les enfants métabolisent la sertraline un peu plus rapidement). Pour des doses non adaptées au poids, une augmentation significative de la Cmax a été observée chez les enfants de moins de 12 ans. En conséquence, en raison d'un poids corporel plus bas, il est conseillé d'administrer des doses moins élevées aux enfants âgés de 6 à 12 ans pour éviter des taux plasmatiques trop élevés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Novembre 2021.
-Numéro de version interne: 15.1
- +Août 2022
- +Numéro de version interne: 16.1
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