92 Changements de l'information professionelle Zolpidem Streuli |
-Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
-Dans tous les cas, la prise doit avoir lieu à distance du repas immédiatement avant le coucher ou lorsque l'on est déjà au lit, et ne doit pas dépasser 1 comprimé pelliculé durant la même nuit.
- +Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 10 mg par jour ne doit pas être dépassée.
-Comme tous les hypnotiques, l'utilisation à long terme de zolpidem n'est pas recommandée.
-Le traitement avec Zolpidem Streuli doit être aussi bref que possible, et ne devrait pas dépasser 4 semaines (phase d'arrêt progressif comprise). Toute prolongation du traitement ne doit avoir lieu qu'après une réévaluation stricte de l'état du patient, puisque le risque d'abus et de dépendance augmente avec la durée du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Comme tous les hypnotiques, l'utilisation à long terme du zolpidem n'est pas recommandée.
- +Le traitement avec Zolpidem Streuli doit être aussi bref que possible et ne devrait pas dépasser 4 semaines (phase d'arrêt progressif comprise). Toute prolongation du traitement ne doit avoir lieu qu'après une réévaluation stricte de l'état du patient, puisque le risque d'abus et de dépendance augmente avec la durée du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
-Insuffisance hépatique: la clairance et le métabolisme du zolpidem étant diminués en cas d'insuffisance hépatique, la dose initiale devrait être de 5 mg en cas d'insuffisance hépatique avec une prudence particulière pour les patients âgés.
-Dans tous les cas, la posologie ne doit pas dépasser un comprimé pelliculé à 10 mg.
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- +Insuffisance hépatique: la clairance et le métabolisme du zolpidem étant diminués en cas d'insuffisance hépatique, il faut administrer le zolpidem à ces patients avec prudence. La dose initiale doit être de 5 mg en cas d'insuffisance hépatique, avec une prudence particulière pour les patients âgés.
-Les sujets âgés ou fragilisés pouvant être particulièrement sensibles aux effets du zolpidem, la posologie recommandée est de ½ comprimé pelliculé et ne peut être qu'exceptionnellement portée à 1 comprimé pelliculé.
- +Les sujets âgés ou fragilisés pouvant être particulièrement sensibles aux effets du zolpidem, la posologie recommandée est de un-demi comprimé pelliculé (soit 5 mg) et ne peut être qu'exceptionnellement portée à 1 comprimé pelliculé entier.
- +Mode d'administration
- +Les comprimés doivent être avalés avec un peu d'eau.
- +Les comprimés de Zolpidem Streuli 10 mg sont sécables, ce qui permet de les diviser en deux parts égales de 5 mg chacune.
- +La prise doit avoir lieu à distance du dernier repas, immédiatement avant le coucher ou lorsque l'on est déjà au lit, et ne doit pas dépasser 1 comprimé durant la même nuit. L'effet de Zolpidem Streuli peut être ralenti et/ou réduit en cas de prise pendant ou immédiatement après un repas (voir «Pharmacocinétique»).
-Le zolpidem est contre-indiqué chez les patients présentant:
-·une hypersensibilité au zolpidem ou à l'un des excipients,
-·un syndrome d'apnée obstructive du sommeil,
-·une insuffisance respiratoire sévère et/ou aiguë,
-·une myasthénie grave,
-·une insuffisance hépatique sévère,
-·une intolérance au lactose,
-·qui ont déjà présenté des comportements complexes en matière de sommeil après avoir pris Zolpidem Streuli.
-Grossesse et allaitement: voir la rubrique «Grossesse, allaitement».
- +Le zolpidem est contre-indiqué chez les patients en cas:
- +·d'hypersensibilité au zolpidem ou à l'un des excipients,
- +·de syndrome d'apnée obstructive du sommeil,
- +·d'insuffisance respiratoire sévère et/ou aiguë,
- +·de myasthénie grave,
- +·d'insuffisance hépatique sévère,
- +·d'intolérance au lactose,
- +·d'antécédents de comportements complexes en matière de sommeil après avoir pris Zolpidem Streuli (voir rubrique «Mises en garde et précautions/Somnambulisme et comportements associés»),
- +·de grossesse ou d'allaitement, voir rubrique «Grossesse, allaitement».
-Le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère car il est susceptible d'entraîner une encéphalopathie (voir «Posologie/Mode d'emploi" - "Patients présentant des troubles de la fonction hépatique», «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
-Risques encourus en cas d'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines:
-L'utilisation concomitante de benzodiazépines, incluant le zolpidem avec des opioïdes peut engendrer sédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, limiter la prescription simultanée de benzodiazépines et d'opioïdes aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
- +Le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère car il est susceptible d'entraîner une encéphalopathie (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
- +Risques encourus en cas d'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines
- +L'utilisation concomitante de benzodiazépines (auxquelles le zolpidem est apparenté) avec des opioïdes peut engendrer sédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, limiter la prescription simultanée de benzodiazépines et d'opioïdes aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
-Patients pédiatriques:
-La tolérance et l'efficacité n'ont pas été établies en pédiatrie. Lors d'une étude sur 8 semaines chez des patients (de 6 à 17 ans) souffrant d'insomnie en association au trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), les troubles psychiatriques et du système nerveux central comprenaient les effets indésirables émergents du traitement les plus fréquents observés avec le zolpidem en comparaison au placébo et incluaient vertiges (23.5% vs 1.5%), céphalées (12.5% vs 9.2%) et hallucinations (7.4% vs 0%).
-Sujets âgés:
-Voir «Posologie/Mode d'emploi» - «Patients âgés».
- +Population pédiatrique
- +La tolérance et l'efficacité n'ont pas été établies en pédiatrie. Lors d'une étude sur 8 semaines chez des patients (de 6 à 17 ans) souffrant d'insomnie en association au trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), les troubles psychiatriques et du système nerveux central comprenaient les effets indésirables émergents du traitement les plus fréquents observés avec le zolpidem en comparaison au placébo et incluaient vertiges (23,5 % vs 1,5 %), céphalées (12,5 % vs. 9,2 %) et hallucinations (7,4 % vs. 0 %).
- +Sujets âgés
- +Voir «Posologie/Mode d'emploi».
-Psychose:
- +Psychose
-Amnésie:
- +Amnésie
-Dépression et tendance suicidaire:
-Plusieurs études épidémiologiques ont montré une incidence accrue de suicides ou de tentatives de suicide chez les patients dépressifs ou non, traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques (y compris le zolpidem). Aucun lien de causalité n'a été établi.
-Les hypnotiques ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression. Bien qu'aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ou pharmacodynamique n'ait été démontrée avec les antidépresseurs ISRS (voir «Interactions»), comme pour les autres hypnotiques, le zolpidem ne doit être administré qu'avec prudence chez les patients présentant des symptômes de dépression. En raison d'un risque suicidaire accru, le nombre de boîtes prescrites doit être le plus faible possible pour éviter tout surdosage intentionnel.
-Une dépression préexistante peut être révélée au cours d'un traitement par le zolpidem. L'insomnie pouvant être le symptôme d'une dépression, le patient devra être réévalué si l'insomnie persiste.
-Autres réactions paradoxales et de type psychiatrique:
-Des symptômes tels que nervosité, insomnie exacerbée, agitation, irritabilité, agressivité, délire, colère, cauchemars, hallucinations, comportement anormal et autres troubles du comportement peuvent apparaître au cours de la prise de sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem.
-Dans ce cas, le traitement doit être interrompu. Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé.
-Somnambulisme et comportements associés:
- +Dépression et tendance suicidaire
- +Plusieurs études épidémiologiques ont montré une incidence accrue de suicides ou de tentatives de suicide chez les patients dépressifs ou non, traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques (y compris le zolpidem). Aucun lien de causalité n'a été établi. Les hypnotiques ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression. Bien qu'aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ou pharmacodynamique n'ait été démontrée avec les antidépresseurs ISRS (voir «Interactions»), comme pour les autres hypnotiques, le zolpidem ne doit être administré qu'avec prudence chez les patients présentant des symptômes de dépression. En raison d'un risque suicidaire accru, le nombre de boîtes prescrites doit être le plus faible possible pour éviter tout surdosage intentionnel. Une dépression préexistante peut être révélée au cours d'un traitement par le zolpidem. L'insomnie pouvant être le symptôme d'une dépression, le patient devra être réévalué si l'insomnie persiste.
- +Autres réactions paradoxales et de type psychiatrique
- +Des symptômes tels que nervosité, insomnie exacerbée, agitation, irritabilité, agressivité, délire, colère, cauchemars, hallucinations, comportement anormal et autres troubles du comportement peuvent apparaître au cours de la prise de sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu. Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé.
- +Somnambulisme et comportements associés
-Durant ces comportements, les patients peuvent être sérieusement blessés ou blesser d'autres personnes, avec une issue parfois fatale. D'autres comportements associés ont été rapportés comme le somnambulisme en conduisant, en préparant des repas et en mangeant, en téléphonant ou pendant des rapports sexuels. Des cas isolés de comportement d'automutilation ont également été rapportés dans ce contexte. Les patients ne se rappellent généralement pas de ces épisodes (amnésie). Des rapports, après commercialisation, ont montré que de tels comportements peuvent survenir lors de la prise de Zolpidem Streuli aux doses recommandées, avec ou sans prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) (voir section «Interactions»). Le traitement avec Zolpidem Streuli doit être arrêté immédiatement chez les patients rapportant de tels comportements (voir section «Contre-indications»).
-Troubles de l'appareil psychomoteur:
-Le risque de troubles de l'appareil psychomoteur, incluant des capacités réduites à la conduite, est augmenté si: zolpidem est pris moins de 7 à 8 heures avant de pratiquer des activités demandant une certaine vigilance, ou si zolpidem est co-administré avec un autre dépresseur du SNC, ou d'autres substances pouvant augmenter les taux sanguins de zolpidem.
-Accoutumance:
- +Durant ces comportements, les patients peuvent être sérieusement blessés ou blesser d'autres personnes, avec une issue parfois fatale. D'autres comportements associés ont été rapportés comme le somnambulisme en conduisant, en préparant des repas et en mangeant, en téléphonant ou pendant des rapports sexuels. Des cas isolés de comportement d'automutilation ont également été rapportés dans ce contexte. Les patients ne se rappellent généralement pas de ces épisodes (amnésie). Des rapports, après commercialisation, ont montré que de tels comportements peuvent survenir lors de la prise de Zolpidem Streuli aux doses recommandées, avec ou sans prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) (voir «Interactions»). Le traitement avec Zolpidem Streuli doit être arrêté immédiatement chez les patients rapportant de tels comportements (voir «Contre-indications»).
- +Troubles de l'appareil psychomoteur
- +Le risque de troubles de l'appareil psychomoteur, incluant des capacités réduites à la conduite, est augmenté si zolpidem est pris moins de 7 à 8 heures avant de pratiquer des activités demandant une certaine vigilance, ou si zolpidem est co-administré avec un autre dépresseur du SNC ou d'autres substances pouvant augmenter les taux sanguins de zolpidem.
- +Accoutumance
-Dépendance:
- +Dépendance
-La prise de zolpidem peut mener à un abus ou à une dépendance physique et psychologique. Ce risque augmente lors de prise prolongée, de doses élevées ou chez des patients prédisposés. Des cas de dépendances ont été plus fréquemment rapportés chez les patients traités par Zolpidem pour une période supérieure à 4 semaines. Le risque d'abus ou de dépendance est aussi important chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques, de dépendance alcoolique ou de toxicomanie. Zolpidem Streuli devrait être utilisé avec beaucoup de prudence chez les patients ayant des antécédents ou souffrant d'alcoolisme et de toxicomanie.
-Une fois que la dépendance physique s'est développée, l'arrêt brusque du traitement s'accompagne de symptômes de sevrage. Ils peuvent consister en maux de tête ou douleur musculaire, très forte anxiété et tension, nervosité, confusion et irritabilité. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent se présenter: déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et fourmillements dans les extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, délire ou crises épileptiques.
-Les symptômes de sevrage surviennent après brusque interruption et se limitent, dans les cas les plus bénins, à des tremblements, de l'agitation, des troubles du sommeil, des angoisses, des maux de tête et des troubles de la concentration. Toutefois, d'autres symptômes tels que sudation, crampes musculaires et abdominales, troubles de la perception, et dans de rares cas, délires et crises d'épilepsie peuvent se manifester.
-Selon la durée d'action de la substance, les symptômes de sevrage apparaissent de quelques heures à une semaine ou plus après interruption de la thérapie.
-Afin de diminuer au maximum le risque de dépendance, les hypnotiques ne devraient être prescrits qu'après examen approfondi de l'indication, et être pris pour une période aussi brève que possible (en règle générale, pas au-delà de 4 semaines). La nécessité de continuer le traitement doit être périodiquement réexaminée. Un traitement prolongé n'est indiqué que chez certains patients, et son bénéfice, en comparaison des risques est moins évident.
-Afin d'éviter des symptômes de sevrage, un arrêt progressif, pendant lequel les doses seront réduites graduellement, est conseillé. Lors d'apparition de symptômes de sevrage, une surveillance médicale très étroite et la prise en charge du patient sont indispensables.
-Rebond d'insomnie:
- +·La prise de zolpidem peut mener à un abus ou à une dépendance physique et psychologique. Ce risque augmente lors de prise prolongée, de doses élevées ou chez des patients prédisposés. Des cas de dépendances ont été plus fréquemment rapportés chez les patients traités par Zolpidem pour une période supérieure à 4 semaines. Le risque d'abus ou de dépendance est aussi important chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques, de dépendance alcoolique ou de toxicomanie. Zolpidem Streuli devrait être utilisé avec beaucoup de prudence chez les patients ayant des antécédents ou souffrant d'alcoolisme et de toxicomanie.
- +·Une fois que la dépendance physique s'est développée, l'arrêt brusque du traitement s'accompagne de symptômes de sevrage. Ils peuvent consister en maux de tête ou douleur musculaire, très forte anxiété et tension, nervosité, confusion et irritabilité. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent se présenter: déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et fourmillements dans les extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, délire ou crises épileptiques.
- +·Les symptômes de sevrage surviennent après brusque interruption et se limitent, dans les cas les plus bénins, à des tremblements, de l'agitation, des troubles du sommeil, des angoisses, des maux de tête et des troubles de la concentration. Toutefois, d'autres symptômes tels que sudation, crampes musculaires et abdominales, troubles de la perception, et dans de rares cas, délires et crises d'épilepsie peuvent se manifester. Selon la durée d'action de la substance, les symptômes de sevrage apparaissent de quelques heures à une semaine ou plus après interruption de la thérapie.
- +·Afin de diminuer au maximum le risque de dépendance, les hypnotiques ne devraient être prescrits qu'après examen approfondi de l'indication, et être pris pour une période aussi brève que possible (en règle générale, pas au-delà de 4 semaines). La nécessité de continuer le traitement doit être périodiquement réexaminée. Un traitement prolongé n'est indiqué que chez certains patients, et son bénéfice, en comparaison des risques est moins évident.
- +·Afin d'éviter des symptômes de sevrage, un arrêt progressif, pendant lequel les doses seront réduites graduellement, est conseillé. Lors d'apparition de symptômes de sevrage, une surveillance médicale très étroite et la prise en charge du patient sont indispensables.
- +Rebond d'insomnie
-Somnolence:
- +Somnolence
-Syndrome du QT long:
-Par mesure de précaution, le rapport bénéfice/risque du traitement par zolpidem chez les personnes atteintes du syndrome du QT long congénital, devrait être étudié attentivement.
- +Syndrome du QT long
- +Par mesure de précaution, le rapport bénéfice / risque du traitement par zolpidem chez les personnes atteintes du syndrome du QT long congénital, devrait être étudié attentivement.
-Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
- +Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
-La prise simultanée d'alcool est déconseillée. Risque de majoration par l'alcool de l'effet sédatif.
- +La prise simultanée d'alcool est déconseillée à cause du risque de majoration par l'alcool de l'effet sédatif.
-Les inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent augmenter l'activité de certains hypnotiques comme le zolpidem. Le métabolisme du zolpidem chez l'homme dépend principalement de l'enzyme CYP450 3A4, avec la contribution de l'enzyme CYP450 1A2. L'effet pharmacodynamique du zolpidem est diminué lorsqu'il est administré avec un inducteur du CYP450 3A4 comme la rifampicine et le millepertuis. Le millepertuis peut diminuer les taux sanguins du zolpidem (diminution de 33,7% de la Cmax moyenne, et de 30% de l'AUC); la co-administration n'est donc pas recommandée.
-Une étude d'interaction avec l'itraconazole, inhibiteur du CYP450 3A, a été réalisée. Malgré une augmentation de 35% de l'AUC, aucune conséquence clinique n'a été observée. En conclusion, il n'est pas nécessaire de modifier la dose de zolpidem en présence de l'itraconazole.
-L'adaptation en routine des doses de zolpidem n'est pas considérée comme nécessaire, mais l'administration concomitante de zolpidem et de kétoconazole peut entraîner l'augmentation des effets sédatifs. L'augmentation par un facteur de 1.83 de l'AUC a été observée.
- +Les inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent augmenter l'activité de certains hypnotiques comme le zolpidem. Le métabolisme du zolpidem chez l'homme dépend principalement de l'enzyme CYP450 3A4, avec la contribution de l'enzyme CYP450 1A2. L'effet pharmacodynamique du zolpidem est diminué lorsqu'il est administré avec un inducteur du CYP450 3A4 comme la rifampicine et le millepertuis. Le millepertuis peut diminuer les taux sanguins du zolpidem (diminution de 33,7 % de la Cmax moyenne, et de 30 % de l'AUC); la co-administration n'est donc pas recommandée.
- +Une étude d'interaction avec l'itraconazole, inhibiteur du CYP450 3A, a été réalisée. Malgré une augmentation de 35 % de l'AUC, aucune conséquence clinique n'a été observée. En conclusion, il n'est pas nécessaire de modifier la dose de zolpidem en présence de l'itraconazole.
- +L'adaptation en routine des doses de zolpidem n'est pas considérée comme nécessaire, mais l'administration concomitante de zolpidem et de kétoconazole peut entraîner l'augmentation des effets sédatifs. L'augmentation par un facteur de 1,83 de l'AUC a été observée.
-Effet d'autres médicaments sur Stilnox
- +Effet d'autres médicaments sur Zolpidem Streuli
-L'administration du zolpidem pendant le dernier stade de grossesse ou lors de l'accouchement peuvent induire chez le nouveau-né une hypothermie, une hypotonie, des difficultés à s'alimenter, et une dépression respiratoire modérée. Des cas de dépression respiratoire sévère chez les nouveau-nés ont été observés avec zolpidem.
-De plus, les enfants de mères ayant pris des sédatifs/hypnotiques chroniquement en fin de grossesse peuvent avoir développé une dépendance physique. L'enfant peut présenter des symptômes de sevrage, bien qu'aucun cas n'ait été signalé avec le zolpidem. Une surveillance appropriée du nouveau-né pendant la période postnatale est recommandée.
- +L'administration du zolpidem pendant le dernier stade de grossesse ou lors de l'accouchement peut induire chez le nouveau-né une hypothermie, une hypotonie, des difficultés à s'alimenter, et une dépression respiratoire modérée. Des cas de dépression respiratoire sévère chez les nouveau-nés ont été observés avec zolpidem. De plus, les enfants de mères ayant pris des sédatifs/hypnotiques chroniquement en fin de grossesse peuvent avoir développé une dépendance physique. L'enfant peut présenter des symptômes de sevrage, bien qu'aucun cas n'ait été signalé avec le zolpidem. Une surveillance appropriée du nouveau-né pendant la période postnatale est recommandée.
-La conduite de véhicules et l'utilisation de machines peut être rendue dangereuse, due aux réactions adverses suivantes, pouvant se manifester lors de la prise de zolpidem: risque de somnolence, temps de réactivité allongé, étourdissement, envie de dormir, vision trouble/floue, vigilance réduite, capacité réduite à conduire.
-Afin de réduire ce risque et au vu de la durée d'action du médicament (voir «Pharmacocinétique»), une nuit complète de sommeil (7-8 h) est recommandée.
-De plus, l'administration concomitante de zolpidem avec de l'alcool ou d'autres dépresseurs du SNC augmente le risque de tels effets. Les patients doivent être informés afin d'éviter la prise simultanée d'alcool ou d'autres substances psychoactives pendant leur traitement avec du zolpidem.
- +La conduite de véhicules et l'utilisation de machines peut être rendue dangereuse à cause des effets indésirables suivants pouvant se manifester lors de la prise de zolpidem: risque de somnolence, temps de réactivité allongé, étourdissement, envie de dormir, vision trouble/floue, vigilance réduite, capacité réduite à conduire.
- +Afin de réduire ce risque et au vu de la durée d'action du médicament (voir «Pharmacocinétique»), une nuit complète de sommeil (7 - 8 h) est recommandée.
- +De plus, l'administration concomitante de zolpidem avec de l'alcool ou d'autres dépresseurs du SNC augmente le risque d'apparition de tels effets. Les patients doivent être informés afin d'éviter la prise simultanée d'alcool ou d'autres substances psychoactives pendant leur traitement avec du zolpidem.
-Ils apparaissent en rapport avec la dose, particulièrement pour certains effets concernant le SNC. Comme recommandé dans le chapitre «Posologie/Mode d'emploi», il devrait en théorie y avoir moins d'effets indésirables si le zolpidem est pris immédiatement avant le coucher. Ils sont plus souvent observés chez les sujets âgés.
-Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100; <1/10), occasionnel (≥1/1000; <1/100); rare (≥1/10'000; <1/1000), très rare (<1/10'000) et fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Ils apparaissent en rapport avec la dose, particulièrement pour certains effets concernant le SNC. Comme recommandé dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi», il devrait en théorie y avoir moins d'effets indésirables si le zolpidem est pris immédiatement avant le coucher. Ils sont plus souvent observés chez les sujets âgés.
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100; <1/10), occasionnels (≥1/1'000; <1/100); rares (≥1/10'000; <1/1000), très rares (<1/10'000) et fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Fréquent: infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies respiratoires inférieures.
- +Fréquents: infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies respiratoires inférieures.
-Occasionnel: troubles de l'appétit.
- +Occasionnels: troubles de l'appétit.
-Fréquent: hallucinations, agitation, cauchemars, dépression.
-Occasionnel: épisodes confusionnels, irritabilité, nervosité, agressivité, somnambulisme (voir «Mises en garde et précautions: somnambulisme et comportement associés»), état euphorique.
-Rare: modification de la libido.
-Très rare: illusion, dépendance (syndrome de sevrage ou effet rebond peuvent se produire après l'arrêt du traitement).
-Fréquence inconnue: colère, comportement inapproprié, comportements de sommeil complexes, délire (voir section «Mises en garde et précautions»).La plupart de ces effets indésirables psychiatriques sont liés à des réactions paradoxales, à des états euphoriques.
- +Fréquents: hallucinations, agitation, cauchemars, dépression.
- +Occasionnels: épisodes confusionnels, irritabilité, nervosité, agressivité, somnambulisme (voir «Mises en garde et précautions / Somnambulisme et comportements associés»), état euphorique.
- +Rares: modification de la libido.
- +Très rares: idées délirantes, dépendance (un syndrome de sevrage ou un effet rebond peuvent se produire après l'arrêt du traitement).
- +Fréquence inconnue: colère, comportement inapproprié, comportements de sommeil complexes, délire (voir «Mises en garde et précautions»).La plupart de ces effets indésirables psychiatriques sont liés à des réactions paradoxales, à des états euphoriques.
-Fréquent: somnolence diurne, fatigue, céphalées, vertiges, aggravation de l'insomnie, troubles cognitifs tels qu'amnésie antérograde (isolée ou associée à un comportement inadapté).
-Occasionnel: paresthésie, tremblements, trouble de l'attention, trouble du langage.
-Rare: baisse de la vigilance, troubles de la démarche.
- +Fréquents: somnolence diurne, fatigue, céphalées, vertiges, aggravation de l'insomnie, troubles cognitifs tels qu'amnésie antérograde (isolée ou associée à un comportement inadapté).
- +Occasionnels: paresthésie, tremblements, trouble de l'attention, trouble du langage.
- +Rares: baisse de la vigilance, troubles de la démarche.
-Occasionnel: diplopie, vision floue.
-Très rare: troubles visuels.
- +Occasionnels: diplopie, vision floue.
- +Très rares: troubles visuels.
-Très rare: dépression respiratoire.
- +Très rares: dépression respiratoire.
-Fréquent: diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale.
- +Fréquents: diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale.
-Occasionnel: élévation des enzymes hépatiques.
-Rare: bilirubinémie, hépatites sévères avec ictère, lésions hépatocellulaires, cholestatiques ou hépatiques mixtes.
- +Occasionnels: élévation des enzymes hépatiques.
- +Rares: bilirubinémie, hépatites sévères avec ictère, lésions hépatocellulaires, cholestatiques ou hépatiques mixtes.
-Occasionnel: éruption, œdème angio-neurotique, prurit, hyperhydrose.
-Rare: urticaire.
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Fréquent: douleurs du dos.
-Occasionnel: arthralgie, myalgie, spasmes musculaires, cervicalgie, faiblesse musculaire.
- +Occasionnels: éruption, prurit, hyperhidrose.
- +Rares: urticaire.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
- +Fréquents: douleurs du dos.
- +Occasionnels: arthralgie, myalgie, spasmes musculaires, cervicalgie, faiblesse musculaire.
-Rare: chute (principalement chez les patients âgés et lorsque le zolpidem n'est pas utilisé selon les recommandations).
-Fréquence inconnue: tolérance.
- +Rares: chute (principalement chez les patients âgés et lorsque le zolpidem n'est pas utilisé selon les recommandations).
- +Fréquence inconnue: tolérance au médicament.
-Comme dans tous les surdosages, l'éventualité d'une poly-intoxication doit toujours être envisagée, car elle peut aggraver le pronostic.
- +Comme dans tous les surdosages, l'éventualité d'une polyintoxication doit toujours être envisagée, car elle peut aggraver le pronostic.
-Au cours de surdosage avec le zolpidem seul ou associé à d'autres traitements dépresseurs du SNC (y compris l'alcool), des troubles de la conscience allant jusqu'au coma et une symptomatologie plus sévère, d'évolution parfois fatale, ont été signalés.
- +Au cours d'un surdosage avec le zolpidem seul ou associé à d'autres traitements dépresseurs du SNC (y compris l'alcool), des troubles de la conscience allant jusqu'au coma et une symptomatologie plus sévère, d'évolution parfois fatale, ont été signalés.
-Le zolpidem est une imidazopyridine, agoniste sélectif de la sous classe des récepteurs oméga 1 (ou benzodiazépinique 1), qui constitue l'unité alpha du complexe récepteur macromoléculaire GabaA. Il se fixe de façon préférentielle sur le sous type oméga 1, contrairement aux benzodiazépines qui se fixent de façon non sélective sur les trois sous types de récepteurs oméga. La modulation de l'ouverture du canal chlore par l'intermédiaire de ce récepteur conduit à l'effet hypnotique spécifique du zolpidem.
- +Le zolpidem est une imidazopyridine, agoniste sélectif de la sous-classe des récepteurs oméga 1 (ou benzodiazépinique 1), qui constitue l'unité alpha du complexe récepteur macromoléculaire GABAA. Il se fixe de façon préférentielle sur le sous-type oméga 1, contrairement aux benzodiazépines qui se fixent de façon non sélective sur les trois sous-types de récepteurs oméga. La modulation de l'ouverture du canal chlore par l'intermédiaire de ce récepteur conduit à l'effet hypnotique spécifique du zolpidem.
-La fixation sélective du zolpidem sur les récepteurs oméga 1 peut expliquer l'absence aux doses usuelles, d'effet myorelaxant et anticonvulsivant qui sont normalement constatés avec les hypnotiques non sélectifs des récepteurs oméga 1.
- +La fixation sélective du zolpidem sur les récepteurs oméga 1 peut expliquer l'absence, aux doses usuelles, d'effet myorelaxant et anticonvulsivant qui sont normalement constatés avec les hypnotiques non sélectifs des récepteurs oméga 1.
-Voir "Mécanisme d'action".
- +Voir «Mécanisme d'action».
-Voir "Mécanisme d'action".
- +Voir «Mécanisme d'action».
-Après administration orale, le zolpidem présente une biodisponibilité d'environ 70%, due à un effet modéré de premier passage, avec une concentration plasmatique maximale atteinte entre 0.5 et 3 heures. Cette dernière est de 140 ± 12 ng/ml après administration orale d'un comprimé pelliculé de 10 mg.
- +Après administration orale, le zolpidem présente une biodisponibilité d'environ 70 %, due à un effet modéré de premier passage, avec une concentration plasmatique maximale atteinte entre 0,5 et 3 heures. Cette dernière est de 140 ± 12 ng/ml après administration orale d'un comprimé pelliculé de 10 mg.
-Aux doses thérapeutiques, la pharmacocinétique est linéaire. La fixation aux protéines plasmatiques est de 92.5% ± 0,1%. La demi-vie d'élimination plasmatique chez le sujet sain est en moyenne de 2.4 heures ± 0.2 h et la durée d'action persiste 6 heures après la prise. Le volume de distribution chez l'adulte est de 0.54 ± 0.02 l/kg.
- +Aux doses thérapeutiques, la pharmacocinétique du zolpidem est linéaire. La fixation aux protéines plasmatiques est de 92,5 % ± 0,1 %. La demi-vie d'élimination plasmatique chez le sujet sain est en moyenne de 2,4 heures ± 0,2 h et la durée d'action persiste 6 heures après la prise. Le volume de distribution chez l'adulte est de 0,54 ± 0,02 l/kg.
-La biotransformation du zolpidem est assurée principalement par le CYP 3A4, mais d'autres isoformes participent également à la première étape d'oxydation.
- +La clairance du zolpidem chez l'adulte est de 212 ml/min après administration intraveineuse.
- +La biotransformation du zolpidem est assurée principalement au niveau hépatique par le cytochrome P450 (CYP) 3A4, mais d'autres isoformes participent également à la première étape d'oxydation.
-Le zolpidem est éliminé par métabolisme hépatique sous forme de métabolites inactifs, principalement dans les urines (56%) et les fèces (37%). Ils n'influencent pas la fixation du zolpidem aux protéines.
- +Le zolpidem est excrété sous forme de métabolites inactifs principalement dans les urines (56 %) et les fèces (37 %). Ces métabolites inactifs n'influencent pas la fixation du zolpidem aux protéines plasmatiques.
-Chez le sujet âgé, une diminution de la clairance hépatique est observée. La concentration au pic est augmentée d'environ 50% sans qu'il y ait d'allongement significatif de la demi-vie (3 heures en moyenne). Le volume de distribution diminue à 0.34 ± 0.05 l/kg.
- +Chez le sujet âgé, une diminution de la clairance hépatique est observée. La concentration au pic est augmentée d'environ 50% sans qu'il y ait d'allongement significatif de la demi-vie (3 heures en moyenne). Le volume de distribution diminue à 0,34 ± 0,05 l/kg.
-Les données de sécurité préclinique n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme sur la base d'une batterie d'études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité, de reprotoxicité et de carcénogénocité. Le zolpidem est considéré comme dépourvu d'effets sur les paramètres de reproduction et n'a pas montré de potentiel tératogène, génotoxique ou carcinogène.
- +Les données de sécurité préclinique n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme sur la base d'une batterie d'études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité, de reprotoxicité et de carcinogénicité. Le zolpidem est considéré comme dépourvu d'effets sur les paramètres de reproduction et n'a pas montré de potentiel tératogène, génotoxique ou carcinogène.
-Conserver à température ambiante (15–25 °C) dans l'emballage original et tenir hors de portée des enfants.
- +Conserver à température ambiante (15-25 °C) dans l'emballage original et tenir hors de portée des enfants.
-Octobre 2021.
- +Octobre 2024.
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