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Accueil - Information professionnelle sur Tramadol Sandoz retard 100 mg - Changements - 06.09.2022
64 Changements de l'information professionelle Tramadol Sandoz retard 100 mg
  • -Douleur persistante modérée à sévère ou efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et poursuite du traitement des patients après réglage de la dose avec le tramadol à libération non prolongée.
  • +Douleurs prolongées d'intensité moyenne à forte ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes, ainsi que pour la poursuite du traitement des patients après ajustement de la dose avec du tramadol à libération non prolongée.
  • -La posologie doit être adaptée à l'intensité des douleurs et à la sensibilité individuelle des patients. La dose analgésique efficace la plus faible doit généralement être choisie.
  • -La dose quotidienne totale de 400 mg de chlorhydrate de tramadol ne doit pas être dépassée, sauf circonstances particulières.
  • +La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle du patient. En principe, il convient de choisir la plus petite dose efficace sur le plan analgésique.
  • +Une dose quotidienne totale de 400 mg ne doit pas être dépassée, sauf dans des circonstances particulières.
  • -La dose initiale habituelle est de 100 mg deux fois par jour (correspondant à 200 mg de chlorhydrate de tramadol), il est recommandé de prendre le médicament matin et soir. Si le niveau d'antalgie est insuffisant, la dose peut être portée à 150 mg ou 200 mg, deux fois par jour (correspondant à 300–400 mg de chlorhydrate de tramadol).
  • -Les comprimés à double couche ne doivent pas être mâchés et ils doivent être pris entiers avec une quantité suffisante de liquide, indépendamment des repas.
  • +La dose initiale habituelle est de 100 mg deux fois par jour (correspondant à 200 mg de chlorhydrate de tramadol), à de prendre matin et soir. En cas de soulagement insuffisant de la douleur, la dose peut être augmentée à 150 ou 200 mg deux fois par jour (correspondant à 300 à 400 mg de chlorhydrate de tramadol).
  • +Les comprimés à libération prolongée ne doivent pas doivent être pris en entier, avec suffisamment de liquide, indépendamment des repas.
  • -Tramadol Sandoz retard n'est pas adapté au traitement des enfants âgés de moins de 14 ans en raison de la dose contenue dans chaque comprimé.
  • +En raison de la concentration de la dose, Tramadol Sandoz retard ne convient pas aux enfants de moins de 14 ans.
  • -L'élimination du tramadol est ralentie chez les patients souffrant d'insuffisance rénale et/ou hépatique, donc la durée d'action de Tramadol Sandoz retard peut être prolongée. Le cas échéant, les intervalles entre les doses seront allongés en fonction de la réapparition de la douleur. L'administration de Tramadol Sandoz retard n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique grave.
  • -Patients sous hémodialyse
  • -En raison de son grand volume de distribution, le tramadol n'est éliminé que très lentement du sérum par hémodialyse ou hémofiltration. C'est pourquoi, en règle générale, une nouvelle administration n'est pas nécessaire pour le maintien de l'analgésie chez les patients dialysés.
  • +Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale et/ou hépatique, l'élimination du tramadol est retardée, la durée d'action de Tramadol Sandoz retard peut donc être prolongée. Le cas échéant, l'intervalle entre les doses doit être prolongé en fonction de la réapparition de la douleur. Tramadol Sandoz retard n'est pas recommandé chez les patients présentant des troubles graves de la fonction rénale ou hépatique.
  • +Patients sous dialyse
  • +En raison de son important volume de distribution, le tramadol n'est éliminé que très lentement du sérum par hémodialyse ou hémofiltration. C'est pourquoi, en règle générale, il n'est pas nécessaire de procéder à une nouvelle administration pour maintenir l'analgésie chez les patients sous dialyse.
  • -Il n'est généralement pas nécessaire d'adapter la dose chez des patients âgés sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. L'élimination peut être ralentie chez les patients de plus de 75 ans, même s'ils n'ont pas d'insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. En conséquence, il convient si nécessaire d'augmenter les intervalles entre les doses en fonction des besoins des patients.
  • -Durée de traitement
  • -Il convient de ne pas utiliser Tramadol Sandoz retard plus longtemps qu'il n'est absolument nécessaire du point de vue thérapeutique. Si, selon le genre et la gravité de la maladie, un traitement analgésique prolongé avec Tramadol Sandoz retard s'avère nécessaire, il convient de contrôler minutieusement et régulièrement (au besoin en interrompant le traitement pendant une courte période) si et dans quelle mesure le traitement répond encore à une nécessité médicale.
  • +En règle générale, un ajustement de la dose n'est pas nécessaire chez les patients âgés sans restriction cliniquement manifeste de la fonction hépatique ou rénale. Chez les patients de plus de 75 ans, y compris ceux qui ne présentent pas d'atteinte cliniquement manifeste de la fonction hépatique ou rénale, l'élimination peut être prolongée. Par conséquent, si nécessaire, l'intervalle de dosage doit être prolongé en fonction des besoins du patient.
  • +Durée du traitement
  • +Tramadol Sandoz retard ne doit pas être utilisé plus longtemps que nécessaire sur le plan thérapeutique. Si, en fonction du type et de la gravité de la maladie, un traitement antalgique prolongé par Tramadol Sandoz retard semble nécessaire, il convient de vérifier soigneusement et régulièrement à intervalles courts (le cas échéant en faisant des pauses dans l'utilisation) si et dans quelle mesure une intervention médicale est nécessaire.
  • -·En cas d'hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients,
  • -·En cas d'intoxications aiguës par l'alcool, les hypnotiques, les analgésiques, les opioïdes ou les psychotropes,
  • -·chez les patients qui sont traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents par les inhibiteurs de la MAO (monoamine oxydase) sélectifs ou non sélectifs (sélégiline incluse) (voir rubrique «Interactions»),
  • -·chez les patients souffrant d'épilepsie insuffisamment contrôlée par traitement,
  • -·comme substitut de la drogue. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas limiter les symptômes de sevrage de la morphine.
  • +·en cas d'hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients,
  • +·en cas d'intoxication aiguë à l'alcool, aux somnifères, aux analgésiques, aux opioïdes ou aux psychotropes,
  • +·chez les patients recevant ou ayant utilisé au cours des 14 derniers jours des inhibiteurs sélectifs ou non sélectifs de la MAO (monoamine-oxydase) (y compris la sélégiline) (voir rubrique «Interactions»),
  • +·chez les patients dont l'épilepsie n'est pas suffisamment contrôlée par le traitement,
  • +·en cas de substitution par des drogues. Bien que le tramadol soit un agoniste opioïde, il ne peut pas supprimer les symptômes de sevrage de la morphine.
  • -Tramadol Sandoz retard ne devra être utilisé qu'avec une prudence particulière chez les patients dépendant des opioïdes et chez les patients présentant un traumatisme crânien, un état de choc, des troubles de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre respiratoire ou de la fonction respiratoire ou au cours d'états accompagnés d'une élévation de la pression intracrânienne.
  • -Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg). Ce risque existe aussi chez les patients traités par des médicaments abaissant le seuil convulsif ou causant des effets adrénergiques dans le SNC comme les antidépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN). Les patients épileptiques ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par tramadol qu'en cas de nécessité absolue (voir rubrique «Effets indésirables, Troubles du système nerveux»).
  • -Troubles respiratoires liés au sommeil
  • -Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
  • -Le tramadol présente un faible potentiel de dépendance. Une tolérance et une dépendance psychique et physique peuvent se développer lors d'une utilisation prolongée.
  • -Chez les patients qui présentent une tendance au mésusage ou à la dépendance des médicaments, le traitement par Tramadol Sandoz retard doit être limité à une durée brève, sous surveillance médicale stricte (voir aussi rubrique «Effets indésirables»).
  • -Ce médicament doit être administré avec une précaution particulière aux patients présentant une hypersensibilité aux opioïdes.
  • -Tramadol Sandoz retard n'est pas approprié au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas limiter les symptômes de sevrage de la morphine (voir rubrique «Contre-indications»).
  • -Des cas de rechute ont été observés chez les patients sous tramadol ayant auparavant connu une dépendance aux opioïdes.
  • -Des signes de sevrage peuvent survenir lors de l'arrêt soudain d'un traitement par Tramadol Sandoz retard. L'expérience clinique à ce sujet montre que les symptômes de sevrage peuvent être atténués par une réduction progressive de la dose administrée.
  • +Il est recommandé d'utiliser Tramadol Sandoz retard avec une prudence particulière en cas de dépendance aux opioïdes, de traumatisme crânien, de choc, de troubles de la conscience d'origine indéterminée, de troubles du centre respiratoire ou de la fonction respiratoire, d'états caractérisés par une pression intracrânienne élevée.
  • +Des cas de convulsions ont été rapportés lors de la prise de tramadol à la dose recommandée. Un risque accru peut exister en cas d'administration de doses supérieures à la dose journalière recommandée (400 mg). De même, ce risque existe en cas de prise simultanée de médicaments qui abaissent le seuil de convulsion ou qui peuvent provoquer des effets adrénergiques au niveau du SNC, comme les antidépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, les inhibiteurs de la MAO et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Les patients souffrant d'épilepsie ou sujets à des crises convulsives ne doivent être traités par tramadol que dans des cas exceptionnels impératifs (voir rubrique «Effets indésirables, troubles du système nerveux»).
  • +Le syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle, a été rapporté chez des patients traités par le tramadol en association avec d'autres agents sérotoninergiques ou par le tramadol seul (voir les rubriques «Interactions», «Effets indésirables» et «Surdosage»).
  • +Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
  • +Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
  • +En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes. Le retrait des médicaments sérotoninergiques apporte généralement une amélioration rapide.
  • +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d'ACS en fonction de la dose. Une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée chez les patients atteints d'ACS.
  • +Les analgésiques opioïdes peuvent parfois provoquer une insuffisance surrénale réversible, qui nécessite une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'une insuffisance surrénale aiguë ou chronique peuvent inclure, par exemple, des douleurs abdominales sévères, des nausées et des vomissements, une pression artérielle basse, une fatigue extrême, une diminution de l'appétit et une perte de poids.
  • +Le tramadol a un faible potentiel de dépendance. Une utilisation prolongée peut entraîner une tolérance, une dépendance psychique et physique.
  • +Chez les patients qui ont tendance à abuser ou à devenir dépendants des médicaments, le traitement par Tramadol Sandoz retard ne doit donc être administré que sur une courte durée et sous contrôle médical strict (voir également la rubrique «Effets indésirables»).
  • +Le médicament ne doit être utilisé qu'avec prudence chez les patients sensibles aux opioïdes.
  • +Tramadol Sandoz retard n'est pas indiqué comme traitement de substitution en cas de dépendance aux opioïdes. Bien que le tramadol soit un agoniste opioïde, il ne peut pas supprimer les symptômes de sevrage de la morphine (voir la rubrique «Contre-indications»).
  • +Des rechutes ont été observées chez des patients ayant déjà présenté une dépendance aux opioïdes sous tramadol.
  • +L'arrêt brutal du tramadol peut entraîner des symptômes de sevrage. L'expérience clinique indique que les symptômes de sevrage peuvent être atténués par une administration progressive.
  • -Il convient de ne pas associer Tramadol Sandoz retard aux inhibiteurs de la MAO sélectifs ou non sélectifs (sélégiline incluse) (voir aussi rubrique «Contre-indications»). En cas de traitement préalable par un inhibiteur de la monoamine oxydase (MAO) au cours des 14 jours précédant l'administration de péthidine, un opioïde, des interactions potentiellement mortelles ont été observées avec atteinte du système nerveux central, des fonctions respiratoires et circulatoires. Le même type d'interactions médicamenteuses ne peut pas être exclu lors de l'association d'un inhibiteur de la MAO et de Tramadol Sandoz retard.
  • -L'administration concomitante de Tramadol Sandoz retard avec d'autres dépresseurs centraux, y compris l'alcool, peut entraîner la potentialisation réciproque des effets sur le système nerveux central.
  • -Lors de combinaison du tramadol avec des barbituriques p.ex., on a observé dans l'expérimentation animale une prolongation de la durée de l'anesthésie. Mais, en même temps, on peut s'attendre à un effet favorable sur la sensibilité à la douleur en combinant tramadol avec un tranquillisant par exemple.
  • -Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré que l'administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteur enzymatique) est peu susceptible de provoquer des interactions cliniquement significatives.
  • -L'administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur enzymatique) peut réduire les effets analgésiques et raccourcir la durée d'action du médicament.
  • -Le tramadol peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (ISRN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres produits abaissant le seuil épileptogène (comme le bupropion, la mirtazapine et le tétrahydrocannabinol).
  • -L'utilisation concomitante du tramadol avec des médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS, les ISRN, les IMAO (voir rubrique «Contre-indications»), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut entrainer une toxicité sérotoninergique.
  • -Les symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent être:
  • -·Clonus spontanés
  • -·Clonus inductible ou oculaire accompagné d'agitation ou de diaphorèse
  • -·Tremblements et hyperréflexie
  • -·Hypertonie musculaire et température corporelle supérieure à 38°C et clonus inductible ou oculaire
  • -L'arrêt des substances sérotoninergiques permet habituellement d'obtenir une amélioration rapide. Le traitement médicamenteux sera établi en fonction du type et de la sévérité des symptômes.
  • -Il convient de surveiller soigneusement les patients en cas d'utilisation simultanée de tramadol et de dérivés de la coumarine (par exemple, la warfarine), une augmentation de l'INR (International Normalised Ratio) ayant été observée chez quelques patients, associée à des hémorragies et des ecchymoses importantes.
  • -Les substances inhibant le CYP3A4 telles que le kétoconazole et l'érythromycine, peuvent inhiber le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et probablement également le métabolisme du métabolite O-déméthylé actif. L'importance clinique d'une telle interaction n'est pas connue (voir aussi rubrique «Effets indésirables»).
  • -Des études d'interactions effectuées in vitro sur des microsomes hépatiques humains montrent que la prise simultanée d'un inhibiteur du CYP2D6 comme la fluoxétine, la paroxétine et l'amitriptyline peut entraîner une certaine inhibition du métabolisme du tramadol.
  • -Dans un nombre limité d'études, le besoin en tramadol des patients présentant des douleurs postopératoires était augmenté après l'administration pré- ou postopératoire de l'antiémétique ondansétron (antagoniste des récepteurs 5-HT3).
  • +Tramadol Sandoz retard ne doit pas être associé à des inhibiteurs sélectifs ou non sélectifs de la MAO (y compris la sélégiline) (voir également la rubrique «Contre-indications»). En cas de prémédication avec des inhibiteurs de la MAO dans les 14 jours précédant l'administration de l'opioïde péthidine, des interactions mettant en jeu le pronostic vital ont été observées et concernaient le système nerveux central ainsi que les fonctions respiratoire et circulatoire. Les mêmes interactions avec les inhibiteurs de la MAO ne sont pas à exclure en cas de prise de Tramadol Sandoz retard.
  • +En cas d'utilisation simultanée de Tramadol Sandoz retard et de substances qui ont également un effet dépresseur sur le système nerveux central, y compris l'alcool, il faudra s'attendre à un renforcement réciproque des effets centraux.
  • +En cas d'association de tramadol avec, par exemple, des barbituriques, on observe, dans le cadre d'expériences sur les animaux, une prolongation de la durée de l'anesthésie. Mais en même temps, on peut s'attendre à un effet favorable sur la sensibilité à la douleur lors de l'association de tramadol avec, par exemple, un tranquillisant.
  • +En cas d'administration simultanée ou préalable de cimétidine (inhibiteur d'enzymes), il ne faut pas s'attendre à des interactions cliniquement significatives sur la base des résultats pharmacocinétiques disponibles.
  • +L'administration concomitante ou préalable de carbamazépine (inducteur enzymatique) peut entraîner une diminution de l'effet analgésique et une réduction de la durée d'action.
  • +Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentiel convulsivant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres médicaments qui réduisent le seuil de convulsion (comme le bupropion, la mirtazapine et le tétrahydrocannabinol).
  • +Le traitement concomitant par le tramadol et les médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS, les IRSN ou les inhibiteurs de la MAO (voir également la rubrique «Contre-indications»), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut provoquer un syndrome sérotoninergique, un état potentiellement mortel (voir les rubriques «Mises en garde et précautions», «Effets indésirables»). En cas d'utilisation simultanée de tramadol et de dérivés coumariniques (par ex. la warfarine), il faudra surveiller attentivement les patients, car des valeurs élevées de l'INR (International Normalised Ratio) ont été observées chez certains patients, avec des hémorragies et des ecchymoses plus importantes.
  • +Les substances inhibant le CYP3A4, comme le kétoconazole et l'érythromycine, peuvent inhiber à la fois le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et éventuellement celui du métabolite actif O-déméthylé. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue (voir également la rubrique «Effets indésirables»).
  • +Des études d'interactions in vitro sur des microsomes hépatiques humains indiquent que l'administration simultanée avec des inhibiteurs du CYP2D6 tels que la fluoxétine, la paroxétine et l'amitriptyline peut entraîner une certaine inhibition du métabolisme du tramadol.
  • +Dans un nombre limité d'études, l'administration pré- et postopératoire d'ondansétron, un antagoniste antiémétique 5-HT3, a augmenté les besoins en tramadol chez les patients souffrant de douleurs postopératoires.
  • -Le tramadol traverse la barrière placentaire. Il n'existe pas de données probantes suffisantes en faveur de l'inocuité du tramadol pendant la grossesse.
  • -Dans les études chez l'animal, des effets toxicologiques sur la reproduction, mais pas tératogènes, ont été observés à des doses très élevées materno-toxiques (voir rubrique «Données précliniques»).
  • -Administré avant ou pendant l'accouchement, le tramadol ne modifie pas la contractilité utérine. Il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez les nouveau-nés, qui sont généralement sans conséquences cliniques.
  • -La prise de tramadol pendant une période prolongée au cours de la grossesse peut provoquer un état de manque chez le nouveau-né.
  • -Il convient de ne pas administrer Tramadol Sandoz retard à la femme enceinte sauf si cela est absolument nécessaire.
  • +Le tramadol atteint le placenta. Il n'existe pas de preuves suffisantes de l'innocuité du tramadol pendant la grossesse chez l'humain. Dans les études animales, des effets toxicologiques sur la reproduction, mais pas tératogènes, sont apparus à des doses maternelles toxiques très élevées (voir la rubrique «Données précliniques»).
  • +Le tramadol n'affecte pas (avant ou pendant l'accouchement) la capacité de contraction de l'utérus. Chez le nouveau-né, il peut entraîner des modifications, généralement non significatives sur le plan clinique, de la fréquence respiratoire.
  • +L'utilisation à long terme du tramadol pendant la grossesse peut entraîner des symptômes de sevrage chez le nouveau-né.
  • +Tramadol Sandoz retard ne doit pas être administré aux femmes enceintes, sauf en cas de nécessité manifeste.
  • -Le tramadol est excrété à un taux d'environ 0,1% de la concentration plasmatique maternelle dans le lait. Tramadol Sandoz retard ne doit pas être administré à des femmes qui allaitent et elles ne doivent pas l'utiliser.
  • +Le tramadol est éliminé dans le lait maternel à hauteur d'environ 0,1% de la concentration plasmatique maternelle pendant l'allaitement. Tramadol Sandoz retard ne doit pas être administré aux femmes qui allaitent ni être pris par des femmes allaitantes.
  • -Dans le cadre de la surveillance post-marketing quelques cas d'anomalies des spermatozoïdes et d'hypogonadismes ont été signalés. Cependant, aucune relation de causalité n'a pu être établie. Les études animales n'ont montré aucun effet du tramadol sur la fertilité.
  • +Quelques cas d'anomalies du sperme et d'hypogonadisme ont été signalés lors de la surveillance post-commercialisation. Un lien de causalité n'a toutefois pas pu être établi. Les études animales n'ont pas montré d'effet du tramadol sur la fertilité. Cependant, des données récentes des études ont montré un effet sur la fonction sexuelle masculine chez le rat, qui pourrait entraîner une altération de la fertilité (voir la rubrique «Données précliniques»).
  • -Même pris en respectant les recommandations, Tramadol Sandoz retard peut diminuer la capacité de réaction (par ex. en entraînant somnolence et vertiges) de sorte que ce médicament a une influence importante sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines. Cette considération s'applique en particulier en cas d'association à l'alcool ou à d'autres substances à effet psychotrope.
  • +Même en cas d'utilisation conforme à l'usage prévu, Tramadol Sandoz retard peut modifer la capacité de réaction au point d'altérer l'aptitude à participer activement à la circulation routière ou à utiliser des machines (il peut p.ex. provoquer de la somnolence et des vertiges). Ceci est particulièrement vrai en cas d'interaction avec l'alcool ou d'autres substances à effet psychotrope.
  • -Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées et des vertiges qui sont observés chez plus de 10% des patients.
  • +Les effets indésirables les plus fréquents sont les nausées et les vertiges chez plus de 10% des patients.
  • -Très fréquents (>10%): Vertiges (14%).
  • -Fréquents (1–10%): Céphalées, somnolence.
  • -Rares (0,01–0,1%): Troubles de la parole, paresthésies, tremblements, convulsions, tressaillements musculaires involontaires, troubles de la coordination, syncope.
  • -Des convulsions sont survenues principalement après l'administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil convulsivant (voir rubrique «Mises en garde et précautions» et rubrique «Interactions»).
  • +Très fréquent (>10%): vertiges (14%).
  • +Fréquent (1 à 10%): maux de tête, étourdissements.
  • +Rare (0,01 à 0,1%): troubles de l'élocution, paresthésies, tremblements, convulsions, contractions musculaires involontaires, troubles de la coordination, syncope.
  • +Les crises convulsives sont principalement survenues après une dose élevée de tramadol ou après l'utilisation simultanée de médicaments susceptibles de réduire le seuil de convulsion (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Fréquence indéterminée: Syndrome sérotoninergique.
  • +
  • -Rares (0,01–0,1%): Hallucinations, état de confusion, troubles du sommeil, délire, angoisse et cauchemars.
  • -Après l'administration de tramadol, différents effets secondaires psychiques, dont l'intensité et la nature étaient variables d'un patient à l'autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement) ont été observés. Il s'agit entre autres de troubles de l'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), de modifications de l'activité (habituellement une diminution de l'activité, occasionnellement un accroissement) et de modifications des capacités cognitive et sensorielle (p.ex. de la capacité décisionnelle, des troubles de la perception).
  • -Une dépendance peu apparaître.
  • -Les symptômes d'une réaction de sevrage identiques à ceux observés avec les opioïdes peuvent survenir. Ces symptômes sont: agitation, angoisse, nervosité, troubles du sommeil, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
  • -Les symptômes observés qui peuvent survenir à l'arrêt du traitement par le tramadol dans de très rares cas (<0,01%) sont, entre autres, les suivants: crises de panique, forte anxiété/angoisse, hallucinations, paresthésies, acouphènes et symptômes du système nerveux central inhabituels (par exemple confusion, délire, troubles de la personnalité, déréalisation, paranoïa).
  • -Affections oculaires
  • -Rares (0,01–0,1%): Myosis, mydriase, vision floue.
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Hallucinations, état de confusion, troubles du sommeil, délire, anxiété et cauchemars.
  • +L'utilisaiton de tramadol peut entraîner des effets secondaires psychiques de différents types, dont l'intensité et la nature varient d'une personne à l'autre (en fonction de la personnalité et de la durée de la médication). Il s'agit notamment de modifications de l'humeur (le plus souvent euphorie, parfois dysphorie), de modifications de l'activité (le plus souvent atténuation, parfois augmentation) et de modifications des performances cognitives et sensorielles (p.ex. comportement décisionnel, troubles de la perception).
  • +Une dépendance peut se développer.
  • +Des symptômes de syndrome de sevrage, similaires à ceux des opioïdes, peuvent apparaître. De tels symptômes sont: agitation, anxiété, nervosité, troubles du sommeil, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
  • +Parmi les autres symptômes observés dans de très rares cas (<0,01%) lors de l'arrêt du tramadol, on peut citer: crises de panique, forte anxiété, hallucinations, paresthésies, acouphènes et symptômes inhabituels du SNC (par exemple confusion, délires, troubles de la personnalité, déréalisation, paranoïa).
  • +Maladies oculaires
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Myosis, mydriase, vision floue.
  • -Occasionnels (0,1–1%): Effets sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
  • -Rares (0,01–0,1%): Bradycardie.
  • -Investigations
  • -Rares (0,01–0,1%): Augmentation de la pression artérielle.
  • -Affections vasculaires
  • -Occasionnels (0,1–1%): Anomalie de la régulation cardio-vasculaire (hypotension orthostatique ou collapsus cardio-vasculaire). Ces effets indésirables peuvent en particulier survenir lors d'une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
  • +Occasionnel (0,1 à 1%): influence sur la régulation de la circulation (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir notamment en cas d'administration intraveineuse et chez les patients soumis à un effort physique.
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Bradycardie.
  • +Études
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Augmentation de la pression artérielle.
  • +Maladies vasculaires
  • +Occasionnel (0,1 à 1%): influence sur la régulation de la circulation sanguine (hypotension orthostatique ou collapsus circulatoire). Ces effets indésirables peuvent survenir notamment en cas d'administration intraveineuse et chez les patients soumis à un effort physique.
  • +Maladies endocriniennes
  • +Fréquence non connue: Des cas de SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH) ont été rapportés dans les publications. Un lien de cause à effet avec le tramadol n'a toutefois pas été établi.
  • -Rares (0,01–0,1%): Modifications de l'appétit.
  • -Fréquence indéterminée: Hypoglycémie.
  • -Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Rares (0,01–0,1%): Dépression respiratoire, dyspnée.
  • -Une dépression respiratoire peut survenir lors d'un dépassement considérable de la dose recommandée et en cas d'utilisation simultanée d'autres substances à effet dépresseur central (voir rubrique «Interactions»).
  • -L'aggravation d'un asthme a également été signalée, bien qu'une relation de causalité n'ait pas été établie.
  • -Affections gastro-intestinales
  • -Très fréquents (>10%): Nausées (15%).
  • -Fréquents (1–10%): Vomissements (9%), constipation, sécheresse buccale.
  • -Occasionnels (0,1–1%): Envie de vomir, malaise (p.ex. sensation de pesanteur gastrique, flatulences), diarrhée.
  • -Affections hépatobiliaires
  • -Très rares (<0,01%): Des enzymes hépatiques élevées ont été rapportées dans un contexte temporel associé à l'utilisation thérapeutique du tramadol.
  • +Rare (0,01 à 0,1%): troubles de l'appétit.
  • +Fréquence non connue: Hypoglycémie.
  • +Des cas d'hyponatrémie ont été rapportés dans les publications. Un lien de cause à effet avec le tramadol n'a toutefois pas été établi.
  • +Affections des voies respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Dépression respiratoire, dyspnée.
  • +En cas de dépassement important des doses recommandées et en cas d'utilisation simultanée d'autres substances à action dépressive sur le système central (voir la rubrique «Interactions»), une dépression respiratoire peut survenir.
  • +Une aggravation de l'asthme a été rapportée. Un lien de causalité n'a toutefois pas pu être établi.
  • +Fréquence non connue: Hoquet, syndrome d'apnée centrale du sommeil.
  • +Affections du tractus gastro-intestinal
  • +Très fréquent (>10%): Nausées (15%).
  • +Fréquent (1 à 10%): Vomissements (9%), constipation, Xérostomie.
  • +Occasionnel (0,1 à 1%): nausées, malaise gastro-intestinal (p.ex. pression gastrique, sensation de ballonnement), diarrhée.
  • +Affections du foie et de la vésicule biliaire
  • +Très rare (<0,01%): une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée en relation avec l'utilisation thérapeutique du tramadol.
  • -Fréquents (1–10%): Hyperhidrose.
  • -Occasionnels (0,1–1%): Réactions cutanées (p.ex. prurit, éruption cutanée, urticaire).
  • -Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Rares (0,01–0,1%): Faiblesse musculaire.
  • -Affections du rein et des voies urinaires
  • -Rares (0,01–0,1%): Troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
  • +Fréquent (1 à 10%): Hyperhidrose.
  • +Occasionnel (0,1 à 1%): Réactions cutanées (par ex. démangeaisons, rougeur de la peau, urticaire).
  • +Affections des muscles squelettiques, du tissu conjonctif et des os
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Faiblesse motrice.
  • +Affections des reins et des voies urinaires
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Troubles de la miction (dysurie et rétention urinaire).
  • -Rares (0,01–0,1%): Réactions allergiques (par exemple dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, oedème angioneurotique) et choc anaphylactique.
  • -Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • -Fréquents (1–10%): Épuisement.
  • +Rare (0,01 à 0,1%): Réactions allergiques (par ex. dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, oedème angioneurotique) et anaphylaxie.
  • +Maladies générales et troubles au site d'administration
  • +Fréquent (1 à 10%): Épuisement.
  • -En principe, lors d'une intoxication par Tramadol Sandoz retard, des symptômes analogues à ceux provoqués par d'autres substances opioïdes sont attendus. Il s'agit en particulier d'un myosis, de vomissements, d'un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscience allant jusqu'à la perte de conscience, de coma, de convulsions et d'une dépression respiratoire allant jusqu'à l'arrêt respiratoire.
  • +En principe, en cas d'intoxication par Tramadol Sandoz retard, il faut s'attendre à une symptomatologie identique à celle des autres opioïdes. Il faut notamment s'attendre à un myosis, des vomissements, un collapsus circulatoire, une somnolence voire une perte de conscience, un coma, des convulsions et une dépression respiratoire voire une paralysie respiratoire. Le syndrome sérotoninergique a également été rapporté.
  • -Prendre les mesures d'urgences générales habituelles permettant d'assurer la libération des voies respiratoires (aspiration). Maintenir la ventilation et la circulation en fonction des symptômes. L'antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. En expérimentation animale, la naloxone n'a exercé aucun effet sur les convulsions. Dans de tels cas, du diazépam devra être administré par voie intraveineuse. L'interaction opioïdes/benzodiazépine doit être prise en compte (risque d'une dépression respiratoire).
  • -En cas d'intoxication par les formes orales, l'élimination gastro-intestinale par administration de charbon actif ou par lavage gastrique est uniquement recommandée dans les 2 heures suivant la prise de tramadol. Passé ce délai, de telles mesures ne sont utiles qu'en cas d'intoxication par des quantités exceptionnellement importantes de tramadol ou par des comprimés à double couche.
  • -Le tramadol n'est que très faiblement éliminé du sérum par hémodialyse. Le traitement d'une intoxication aiguë au Tramadol Sandoz retard par hémodialyse ou hémofiltration seul n'est donc pas efficace.
  • +Les règles générales d'urgence permettant de maintenir les voies respiratoires libres (aspiration) s'appliquent. Maintien de la respiration et de la circulation selon les symptômes. Comme antidote en cas de dépression respiratoire, utiliser de la naloxone. En cas de convulsions, la naloxone s'est révélée inefficace dans des études animales; dans ce cas, le diazépam i.v. doit être utilisé. L'interaction opioïdes/benzodiazépines doit être prise en compte (risque de dépression respiratoire).
  • +En cas d'intoxication par des préparations orales à base de tramadol, une désintoxication au charbon actif ou un lavage gastrique n'est recommandé que dans les 2 heures suivant l'ingestion. Par la suite, de tels traitements ne sont utiles qu'en cas d'ingestion de quantités exceptionnellement élevées ou des comprimés à libération prolongée.
  • +Le tramadol n'est que faiblement dialysable. Pour cette raison, l'hémodialyse ou l'hémofiltration seule ne constitue pas un traitement approprié de l'intoxication aiguë par le Tramadol Sandoz retard.
  • -Le tramadol est un agoniste pur et non sélectif des récepteurs opïoides µ, δ et κ avec une affinité plus élevée pour les récepteurs µ. D'autres mécanismes qui contribuent aux effets analgésiques du produit sont l'inhibition de la recapture neuronale de la noradrénaline et l'augmentation de la libération de la sérotonine.
  • -Le tramadol a un effet antitussif. A l'inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d'effet dépresseur respiratoire. De même, la motilité gastro-intestinale est moins modifiée. Les effets sur le système cardiovasculaire sont plutôt faibles. La puissance analgésique du tramadol serait de 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
  • +Le tramadol est un agoniste pur non sélectif des récepteurs µ, δ et κ opioïdes avec une plus grande affinité pour les récepteurs µ. D'autres mécanismes contribuant à un effet analgésique sont l'inhibition de la recapture neuronale de la noradrénaline ainsi que l'augmentation de la libération de sérotonine.
  • +Le tramadol a un effet antitussif. Contrairement à la morphine, le tramadol n'a pas d'effet dépressif respiratoire à des doses analgésiques sur une large plage. De même, la motilité gastro-intestinale est moins influencée. Les effets sur le système cardiovasculaire sont plutôt faibles. La puissance d'action analgésique du tramadol est estimée à 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
  • -Les effets d'une administration entérale ou parentérale du tramadol ont été étudiés dans des essais cliniques ayant inclus plus de 2000 patients âgés de 0 (nouveau-né) à 17 ans. Les indications étudiées dans ces essais comprenaient le traitement des douleurs post-opératoires (principalement abdominales), des douleurs consécutives à des extractions dentaires chirurgicales, des fractures, des brûlures ou des traumatismes ainsi que d'autres conditions douloureuses pouvant laisser prévoir la nécessité d'un traitement antalgique pendant 7 jours.
  • -A des doses allant jusqu'à 2 mg/kg en dose unique ou 8 mg/kg par jour en doses multiples (sans dépasser 400 mg par jour), l'efficacité du tramadol a été jugée supérieure au placebo, et supérieure ou égale au paracétamol, à la nalbuphine, à la péthidine ou à la morphine à faible dose. Les essais conduits ont confirmé l'efficacité du tramadol. Le profil de sécurité du tramadol était similaire chez les patients adultes et les patients pédiatriques âgés de plus de 1 an (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Les effets de l'administration entérale et parentérale de tramadol ont été évalués dans des études cliniques portant sur plus de 2000 patients pédiatriques allant du nouveau-né à l'âge de 17 ans. Les indications de traitement de la douleur étudiées dans ces études étaient les douleurs post-opératoires (principalement abdominales), post-extractions dentaires chirurgicales, consécutives à des fractures, des brûlures et des traumatismes, ainsi que d'autres états douloureux nécessitant un traitement analgésique pendant environ 7 jours.
  • +En doses uniques allant jusqu'à 2 mg/kg ou en doses multiples allant jusqu'à 8 mg/kg par jour (jusqu'à un maximum de 400 mg par jour), l'efficacité du tramadol était supérieure au placebo et supérieure ou égale à celle du paracétamol, de la nalbuphine, de la péthidine ou de la morphine à faible dose. Les études menées ont confirmé l'efficacité du tramadol. Le profil de sécurité du tramadol était similaire chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de plus d'un an (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Plus de 90% du tramadol est absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue moyenne de tramadol était d'approximativement 68% pendant des études avec des doses simples et indépendamment de la prise concomitante d'aliments. L'effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30%.
  • -Après administration orale répétée de Tramadol Sandoz retard, les études avec des doses multiples ont permis de montrer que que la biodisponibilité augmente jusqu'à 70–90%, tandis que les autres paramètres restent inchangés. Cela s'explique probablement par une réduction de l'effet de premier passage.
  • -Après administration de Tramadol Sandoz retard 100, des concentrations plasmatiques maximales Cmax de 141 ± 40 ng/ml sont atteintes au bout de 4,9 heures. Une Cmax de 260 ± 62 ng/ml est atteinte 4,8 heures après l'administration de Tramadol Sandoz retard 200.
  • -La biodisponibilité relative de tramadol des doses examinées de 100 et de 200 mg était comparable à celle d'une préparation sans libération prolongée.
  • -La relation entre les concentrations sériques et les effets analgésiques de tramadol est dose-dépendante, mais varie considérablement d'un individu à l'autre. Une concentration sérique de 100 ng/ml à 300 ng/ml est habituellement efficace.
  • +Le tramadol est absorbé à plus de 90% après administration orale. La biodisponibilité absolue de tramadol est en moyenne d'environ 68% dans les études à dose unique et est indépendante de la prise simultanée d'aliments. Le métabolisme de premier passage s'établit à un maximum de 30% après l'administration orale.
  • +Après une administration orale répétée de Tramadol Sandoz retard, des études multi-doses ont montré que la biodisponibilité augmentait jusqu'à environ 70 à 90%, tandis que les autres paramètres pharmacocinétiques restaient inchangés. Cette évolution est probablement due à une réduction du métabolisme de premier passage.
  • +Après l'utilisation de Tramadol Sandoz retard 100, des concentrations plasmatiques maximales de Cmax 141±40 ng/ml sont atteintes après 4,9 heures. Après l'utilisation de Tramadol Sandoz retard 200, la Cmax s'établit à 260±62 ng/ml après 4,8 h.
  • +La biodisponibilité relative du tramadol était comparable à celle de la préparation non retardée aux doses testées de 100 et 200 mg.
  • +La relation entre la concentration sérique et l'effet analgésique du tramadol est dépendante de la dose, mais avec de grandes variations dans des cas individuels. Une concentration sérique de 100 à 300 ng/ml est généralement efficace.
  • -Le tramadol a une haute affinité tissulaire. Le volume de distribution est de 203 ± 40 l. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 20%.
  • -Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. De très faibles quantités du principe actif et de son dérivé O-desméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1% et 0,02% de la dose administrée).
  • +Le tramadol possède une grande affinité tissulaire. Le volume de distribution est de 203+40 l. La liaison aux protéines sériques est d'environ 20%.
  • +Le tramadol atteint la barrière hémato-encéphalique et le placenta. On le retrouve dans le lait maternel, avec son dérivé O-desméthyle, en très faibles quantités (respectivement 0,1% et 0,02% de la dose administrée).
  • -La demi-vie d'élimination t½β est d'environ 6 heures, indépendamment des modalités d'administration.
  • -Chez l'homme, le tramadol est métabolisé principalement par une N- et une O-déméthylation et une conjugaison des produits de l'O-déméthylation avec l'acide glucuronique. Seul l'O-desméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique, mais se retrouve dans le sang à des concentrations plus faibles que le tramadol même.
  • -Les expérimentations animales ont montré que l'O-desméthyltramadol est plus puissant que la molécule-mère d'un facteur de 2 à 4. Sa demi-vie d'élimination t½β est de 7,9 heures et approximativement identique à celle du tramadol.
  • -L'inhibition de l'un ou des deux cytochromes CYP3A4 et CYP2D6 participant à la biotransformation du tramadol peut modifier la concentration plasmatique du tramadol ou de l'un de ses métabolites actifs. A ce jour, aucune interaction cliniquement significative n'a été rapportée.
  • +La demi-vie d'élimination t½β, du tramadol est d'environ 6 h, quel que soit le mode d'administration.
  • +Chez l'humain, le tramadol est essentiellement métabolisé par N- et O-déméthylation et par conjugaison des produits de O-déméthylation avec l'acide glucuronique. Seul le O-desméthyltramadol est pharmacologiquement actif, mais il est présent dans le sang à une concentration plus faible que le tramadol lui-même.
  • +Selon des résultats d'expériences sur des animaux, le O-desméthyltramadol dépasse la puissance d'action de la substance mère d'un facteur 2 à 4. Sa demi-vie d'élimination t½β, est de 7,9 h et se situe dans la même proportion que le tramadol.
  • +L'inhibition des isoenzymes CYP3A4 et/ou CYP2D6 qui participent à la biotransformation du tramadol peut influencer la concentration plasmatique du tramadol ou de son métabolite actif. Aucune interaction cliniquement significative n'a été rapportée à ce jour.
  • -Le tramadol et ses métabolites sont éliminés pratiquement complètement (90%) par voie rénale. 1/4 à 1/3 de la forme active est excrétée inchangée par voie urinaire. Il ne faut donc pas s'attendre à des complications thérapeutiques dues à des métabolites lentement éliminés dans le cas d'administration de doses multiples.
  • +Le tramadol et ses métabolites sont presque entièrement (à 90%) éliminés par voie rénale. Environ 1/4 à 1/3 de la substance active se retrouve sous forme intacte dans l'urine. Il ne faut donc pas s'attendre à des complications thérapeutiques dues à des métabolites lentement éliminés en cas d'administration en plusieurs reprises.
  • -La dépendance de l'âge est peu importante pour la pharmacocinétique du tramadol et insignifiante pour la thérapie.
  • -Chez des patients âgés de moins de 75 ans sans manifestation clinique d'insuffisance hépatique ou rénale traités pour des douleurs chroniques, une adaptation de la dose n'est normalement pas nécessaire.
  • -Chez les patients âgés de plus de 75 ans, la durée d'élimination peut être prolongée. En conséquence, il convient d'allonger l'intervalle entre les prises si nécessaire.
  • -En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, il faut s'attendre à une prolongation de la demi-vie terminale, elle est toutefois négligeable tant que l'un de ces deux organes fonctionne normalement.
  • -Chez des patients présentant une cirrhose du foie, la demi-vie d'élimination du tramadol s'élevait à 13 heures (22 heures dans un cas extrême).
  • -Chez les insuffisants rénaux (clearance de la créatinine <5 ml/min), la demi-vie d'élimination était d'environ 11 heures, dans un cas extrême d'environ 20 heures.
  • +La pharmacocinétique du tramadol est peu dépendante de l'âge et n'a pas d'incidence sur le traitement.
  • +En cas de douleurs chroniques, il n'est généralement pas nécessaire d'adapter la dose chez les patients âgés (jusqu'à 75 ans) sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste.
  • +Chez les patients âgés (plus de 75 ans), l'élimination peut être prolongée. Par conséquent, les intervalles de dosage doivent être rallongés si nécessaire.
  • +En cas de troubles de la fonction hépatique ou rénale, il faut s'attendre à un rallongement de la demi-vie terminale, qui est toutefois relativement faible tant que l'un de ces deux organes d'élimination est largement intact.
  • +Chez les patients atteints de cirrhose du foie, des demi-vies d'élimination du tramadol d'environ 13 heures, voire 22 heures dans les cas extrêmes, ont été établies. Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine <5 ml/min), les valeurs étaient d'environ 11 heures, dans les cas extrêmes d'environ 20 heures.
  • -La pharmacocinétique du tramadol et de l'O-desméthyltramadol après administration orale d'une dose unique et de doses multiples à des patients âgés de 1 à 16 ans sont généralement similaires à ceux observés chez l'adulte lorsque la dose était ajustée au poids corporel, mais avec une variabilité interindividuelle plus élevée chez les patients âgés de 8 ans et moins.
  • -Chez les enfants de moins de 1 an, la pharmacocinétique du tramadol et de l'O-desméthyltramadol n'a pas été entièrement caractérisée. Les données pour ce groupe d'âge issues des études cliniques indiquent que le taux de formation de l'O-desméthyltramadol par le cytochrome CYP2D6 augmente de manière continue chez le nouveau-né, et les niveaux d'activité du CYP2D6 de l'adulte seraient atteints à environ 1 an. En outre, les systèmes immatures de glucuronidation ainsi que la fonction rénale immature peuvent entraîner une lenteur d'élimination et l'accumulation de l'O-desméthyltramadol chez les enfants de moins de 1 an, il convient par conséquent de ne pas administrer le tramadol ne doit pas être administrée dans ce groupe d'âge.
  • +La pharmacocinétique du tramadol et du O-desméthyltramadol après administration orale d'une dose unique et de doses multiples à des patients âgés de 1 an à 16 ans était généralement similaire à celle des adultes lorsque la posologie était ajustée en fonction du poids corporel, mais avec une plus grande variabilité entre les individus chez les enfants âgés de 8 ans et moins.
  • +Chez les enfants âgés de moins de 1 an, la pharmacocinétique du tramadol et du O-desméthyltramadol n'a pas été entièrement caractérisée. Les informations provenant d'études incluant ce groupe d'âge indiquent que le taux de formation du O-desméthyltramadol via le CYP2D6 augmente de manière continue chez les nouveau-nés et atteint le niveau d'activité du CYP2D6 chez les adultes vers l'âge de 1 an. En outre, un système de glucuronidation immature et une fonction rénale immature peuvent entraîner un ralentissement de l'élimination et de l'accumulation du O-desméthyltramadol chez les enfants de moins de 1 an; le tramadol ne doit donc pas être utilisé dans cette catégorie d'âge.
  • -Les résultats des études ne montrent aucun indice en faveur d'un risque potentiellement génotoxique du tramadol.
  • -Une étude chez le rat n'a montré aucun indice en faveur d'une incidence accrue de la survenue de tumeurs liées au principe actif. Dans l'étude chez la souris, une incidence accrue d'adénome hépatocellulaires chez les mâles a été observée (à partir de 15 mg/kg de façon dose dépendante, mais l'augmentation n'était pas significative) et une augmentation des tumeurs du poumon chez les animaux femelles de tous les autres groupes de dose (augmentation significative mais pas dose-dépendante). Les études chez la souris, le rat et le lapin ont montré à très haute doses materno-toxiques de chlorhydrate de tramadol (correspondant à 3−15 fois la dose maximale chez l'humain) des effets sur le développement des organes, l'ossification ainsi que la mortalité embryonnaire et fÅ“tale. La fertilité et le développement des jeunes n'ont pas été affectés.
  • -Aucune altération de la fertilité mâle ou femelle des animaux adultes n'a été observée.
  • +Les résultats des études menées n'ont pas mis en évidence de risque génotoxique potentiel du tramadol.
  • +Une étude sur les rats n'a pas révélé d'augmentation de l'incidence des tumeurs due à la substance. Dans l'étude sur les souris, on a observé une augmentation de l'incidence des adénomes hépatocellulaires chez les mâles (à partir de 15 mg/kg, en fonction de la dose, augmentation non significative) et une augmentation des tumeurs pulmonaires chez les femelles de tous les groupes de doses (augmentation significative, mais non en fonction de la dose). Des études menées sur la souris, le rat et le lapin ont révélé des effets sur le développement des organes, l'ossification et la mortalité embryonnaire et fÅ“tale à des doses très élevées de chlorhydrate de tramadol présentant une toxicité maternelle (correspondant à 3 à 15 fois la dose maximale chez l'humain). La fertilité et le développement des jeunes animaux n'ont pas été affectés.
  • +Aucun effet sur la fertilité du mâle ni de la femelle des animaux adultes n'a été observé dans les études toxicologiques requises pour l'autorisation. Les données des études ont révélé une diminution de la concentration et de la mobilité des spermatozoïdes chez le rat à des doses supérieures à 100 mg/kg/jour.
  • -Janvier 2021
  • +Février 2022
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