26 Changements de l'information professionelle Co-Ramipril Sandoz 2.5/12.5 |
-La posologie usuelle est d'un comprimé de Co-Ramipril Sandoz 2,5/12,5 ou de Co-Ramipril Sandoz 5/25 par jour. La tension artérielle est habituellement normalisée avec ces posologies. Si la tension artérielle était trop réduite, la dose peut être diminuée jusqu'à la moitié. Lorsque la tension artérielle ne répond pas suffisamment bien, la posologie peut être augmentée à 2 comprimés au maximum de Co-Ramipril Sandoz 5/25 par jour dans un intervalle minimal de 3 semaines.
- +La posologie usuelle est d'un comprimé de Co-Ramipril Sandoz 2,5/12,5 mg ou de Co-Ramipril Sandoz 5/25 mg par jour. La tension artérielle est habituellement normalisée avec ces posologies. Si la tension artérielle était trop réduite, la dose peut être diminuée jusqu'à la moitié. Lorsque la tension artérielle ne répond pas suffisamment bien, la posologie peut être augmentée à 2 comprimés au maximum de Co-Ramipril Sandoz 5/25 mg par jour dans un intervalle minimal de 3 semaines.
-Chez les maladies précédemment traités par un diurétique, il faut envisager d'arrêter ce diurétique - ou du moins de diminuer sa posologie - au minimum 2 à 3 jours (ou plus selon la durée d'action du diurétique) avant le début du traitement par le Co-Ramipril Sandoz.
-Si un tel arrêt n'est pas possible, on recommande de commencer par une dose minimale (1,25 mg/jour) de ramipril combiné avec le diurétique en question, puis de passer à une dose initiale de ½ ou 1 comprimé Co-Ramipril Sandoz 2,5/12,5 par jour.
- +Chez les malades précédemment traités par un diurétique, il faut envisager d'arrêter ce diurétique - ou du moins de diminuer sa posologie - au minimum 2 à 3 jours (ou plus selon la durée d'action du diurétique) avant le début du traitement par le Co-Ramipril Sandoz.
- +Si un tel arrêt n'est pas possible, on recommande de commencer par une dose minimale (1,25 mg/jour) de ramipril combiné avec le diurétique en question, puis de passer à une dose initiale de ½ ou 1 comprimé Co-Ramipril Sandoz 2,5/12,5 mg par jour.
-Les thiazides doivent être utilisés prudemment chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique (p.exemple lors de graves maladies hépatiques en stade avancé) car des modifications de l'équilibre hydro-électrolytique pourraient provoquer un coma hépatique important. L'utilisation des thiazides spécialement chez les patients en précoma ou en coma hépatique est déconseillée.
- +Les thiazides doivent être utilisés prudemment chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique (par exemple lors de graves maladies hépatiques en stade avancé) car des modifications de l'équilibre hydro-électrolytique pourraient provoquer un coma hépatique important. L'utilisation des thiazides spécialement chez les patients en précoma ou en coma hépatique est déconseillée.
- +·Les inhibiteurs de l'ECA, dont Co-Ramipril Sandoz, ne doivent pas être co-administrés avec l'association sacubitril/valsartan en raison d'un risque accru d'angio-œdème (voir « Mises en garde et précautions » et «Interactions»).
- +·L'utilisation simultanée de racécadotril avec des inhibiteurs de l'ECA, dont Co-Ramipril Sandoz, est contre-indiquée en cas d'antécédents d'angio-oedème sous traitement par un inhibiteur de l'ECA (p.ex. ramipril) (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
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-Le traitement par le Co-Ramipril Sandoz impose une surveillance médicale régulière.
- +Inhibiteurs du récepteur de l'angiotensine et de la néprilysine (ARNI): L'utilisation concomitante d'un inhibiteur de l'ECA avec sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison d'un risque accru d'angio-œdème. Le traitement par Co-Ramipril Sandoz doit être initié après l'élimination de sacubitril/valsartan de l'organisme (au plus tôt 36 heures après la dernière dose). Inversement en cas de passage de Co-Ramipril Sandoz à sacubitril/valsartan, Co-Ramipril Sandoz doit être éliminé de l'organisme avant instauration du traitement par sacubitril/valsartan (voir «Contre-indications» et «Interactions»).
-Il est possible de voire apparaître une légère augmentation, habituellement transitoire, de l'urémie et de la créatininémie chez certains patients hypertendus ne souffrant pas d'insuffisance rénale et traités avec du ramipril. Ce phénomène survient particulièrement lorsque le ramipril est associé à un diurétique. Dans ce cas, il faudrait interrompre le traitement avec Co-Ramipril Sandoz. Le traitement peut être repris après rétablissement des valeurs normales avec un dosage plus faible ou avec un seul des deux principes actifs.
- +Il est possible de voir apparaître une légère augmentation, habituellement transitoire, de l'urémie et de la créatininémie chez certains patients hypertendus ne souffrant pas d'insuffisance rénale et traités avec du ramipril. Ce phénomène survient particulièrement lorsque le ramipril est associé à un diurétique. Dans ce cas, il faudrait interrompre le traitement avec Co-Ramipril Sandoz. Le traitement peut être repris après rétablissement des valeurs normales avec un dosage plus faible ou avec un seul des deux principes actifs.
-Un œdème angioneurotique (cf. «Effets indésirables») peut mettre la vie en danger et exiger des mesures d'urgence. Le traitement par un inhibiteur de l'ECA doit être arrêté immédiatement. Un syndrome angioneurotique peut aussi atteindre le visage, la langue l'appareil vocal et le larynx.
- +Un œdème angioneurotique peut mettre la vie en danger et exiger des mesures d'urgence. Le traitement par un inhibiteur de l'ECA doit être arrêté immédiatement. Un syndrome angioneurotique peut aussi atteindre le visage, la langue, l'appareil vocal et le larynx.
- +Il peut y avoir un risque accru d'angio-œdème chez les patients qui sont traités en même temps avec un inhibiteur de mTOR (p.ex. le temsirolimus), un inhibiteur de la DPP-4 (p.ex. la vildagliptine) ou un inhibiteur de la néprilysine (p.ex. le sacubitril ou racécadotril). Chez les patients qui utilisent déjà un inhibiteur de l'ECA, la prudence est donc de rigueur dès le début d'un traitement avec un inhibiteur de mTOR, un inhibiteur de la DPP-4 ou un inhibiteur de la néprilysine. (voir «Contre-indications» et «Interactions»).
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-L'hydrochlorothiazide est un sulfamide. Les sulfamides ou dérivés sulfamides peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique, susceptible d'entraîner un glaucome secondaire aigu à angle fermé et /ou une myopie aiguë. Cela se manifeste par une détérioration aiguë de l'acuité visuelle ou une douleur oculaire qui surviennent généralement dans les heures ou les semaines suivant le début de la prise du médicalement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut entraîner à une perte définitive de la vision. Le traitement initial est de cesser la prise du médicament le plus rapidement possible. Des traitements chirurgicaux ou médicaux rapides doivent être envisagés si la pression intraoculaire ne peut être contrôlée par d'autres moyens. Une allergie préexistante aux sulfamides ou aux pénicillines pourrait être un facteur de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé.
- +L'hydrochlorothiazide est un sulfamide. Les sulfamides ou dérivés sulfamides peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique susceptible d'entraîner un glaucome secondaire aigu à angle fermé et/ou une myopie aiguë. Cela se manifeste par une détérioration aiguë de l'acuité visuelle ou une douleur oculaire, qui surviennent généralement dans les heures ou les semaines suivant le début de la prise du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut entraîner une perte définitive de la vision. Le traitement initial est de cesser la prise du médicament le plus rapidement possible. Des traitements chirurgicaux ou médicaux rapides doivent être envisagés si la pression intraoculaire ne peut être contrôlée par d'autres moyens. Une allergie préexistante aux sulfamides ou aux pénicillines pourrait être un facteur de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé.
- +Cancer de la peau non mélanome
- +Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre national danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l'HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
- +Les patients prenant de l'HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d'HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir «Effets indésirables»).
- +La co-administration d'un inhibiteur de l'ECA, dont Co-Ramipril Sandoz, avec l'association sacubitril/valsartan peut augmenter le risque d'angio-oedème (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Un risque accru d'angiœdème a été rapporté lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'ECA et d'inhibiteurs de la néprilysine (NEP, endopeptidase neutre) tel que racécadotril (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
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-La prise concomitante de sels de potassium, de diurétiques épargneurs de potassium, de médicaments susceptibles d'induire une élévation de la kaliémie ou médicaments contenant du potassium peut conduire à une augmentation sensible et parfois sévère du potassium sérique particulièrement chez les patients dont la fonction rénale est réduite. Un traitement concomitant par des diurétiques épargneurs de potassium, des sels de potassium ou par des médicaments renforçant le risque d'hyperkaliémie requiert une surveillance étroite du taux sérique de potassium.
-L'association de Co-Ramipril Sandoz avec des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant de diabète ou d'insuffisance rénale modérée et n'est pas recommandée chez les autres catégories de patients (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Contre-indications»).
-L'association de Co-Ramipril Sandoz avec des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA-II) est contre-indiquée chez les patients souffrant de néphropathie diabétique et n'est pas recommandée chez les autres patients (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Contre-indications»).
- +Les diurétiques épargneurs de potassium, les sels de potassium et tout autre médicament susceptible d'induire une élévation de la kaliémie: augmentation sensible et parfois sévère du potassium sérique particulièrement chez les patients dont la fonction rénale est réduite. Un traitement concomitant par des diurétiques épargneurs de potassium, des sels de potassium ou par des médicaments renforçant le risque d'hyperkaliémie requiert une surveillance étroite du taux sérique de potassium.
- +Aliskiren: L'association de Co-Ramipril Sandoz avec des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant de diabète ou d'insuffisance rénale modérée et n'est pas recommandée chez les autres catégories de patients (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Contre-indications»).
- +ARA-II: L'association de Co-Ramipril Sandoz avec des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA-II) est contre-indiquée chez les patients souffrant de néphropathie diabétique et n'est pas recommandée chez les autres patients (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Contre-indications»).
-Un risque potentiel accru d'angiœdème a été rapporté lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'ECA et de l'inhibiteur de NEP (endopeptidase neutre) tel que racécadotril (voir «Mises en garde et précautions»).
-Des études cliniques et des études chez l'animal avec ramipril et hydrochlorothiazide ont montré des effets indésirables pour le fœtus. En règle générale, le Co-Ramipril Sandoz ne doit pas être employé pendant la grossesse. Avant d'initier une thérapie par le Co-Ramipril Sandoz, on exclura toute possibilité de grossesse. Il conviendra d'éviter toute grossesse si l'on ne dispose pas le moment venu d'un protocole thérapeutique de rechange excluant les inhibiteurs de l'ECA et les diurétiques.
-La prise du ramipril pendant le 2e et 3e trimestre peut entraîner chez le foetus des lésions rénales et des malformations de la face et du crâne. Le foetus dans l'utérus maternel est exposé à un risque d'hypotonie. Un faible poids à la naissance, une diminution de l'irrigation sanguine au niveau rénal et une anurie ont été observés chez de tels nouveau-nés. Chez les mères, on a constaté un oligoamnios probablement en rapport avec la fonction rénale réduite du fœtus. Après une telle exposition dans l'utérus maternel tous les nouveau-nés doivent être examinés au point de vue élimination urinaire, hyperkaliémie et tension artérielle. Si nécessaire, on prendra toutes les mesures médicales adéquates, comme p.exemple une réhydratation ou une dialyse pour retirer l'inhibiteur de l'ECA de la circulation sanguine.
- +Des études cliniques et des études chez l'animal avec ramipril et hydrochlorothiazide ont montré des effets indésirables pour le fœtus.
- +En règle générale, le Co-Ramipril Sandoz ne doit pas être employé pendant la grossesse. Avant d'initier une thérapie par le Co-Ramipril Sandoz, on exclura toute possibilité de grossesse. Il conviendra d'éviter toute grossesse si l'on ne dispose pas le moment venu d'un protocole thérapeutique de rechange excluant les inhibiteurs de l'ECA et les diurétiques.
- +La prise du ramipril pendant le 2e et 3e trimestre peut entraîner chez le foetus des lésions rénales et des malformations de la face et du crâne. Le foetus dans l'utérus maternel est exposé à un risque d'hypotonie. Un faible poids à la naissance, une diminution de l'irrigation sanguine au niveau rénal et une anurie ont été observés chez de tels nouveau-nés. Chez les mères, on a constaté un oligoamnios probablement en rapport avec la fonction rénale réduite du fœtus. Après une telle exposition dans l'utérus maternel tous les nouveau-nés doivent être examinés au point de vue élimination urinaire, hyperkaliémie et tension artérielle. Si nécessaire, on prendra toutes les mesures médicales adéquates, comme par exemple une réhydratation ou une dialyse pour retirer l'inhibiteur de l'ECA de la circulation sanguine.
- +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
- +Fréquence inconnue: cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde].
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-Fréquence inconnue: réactions anaphylactique ou anaphylactoïde (les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïde à la suite de piqûres d'insectes sont favorisées lors de l'administration d'inhibiteurs de l'ECA), réaction anaphylactique. Augmentation du taux d'anticorps antinucléaire.
- +Fréquence inconnue: réactions anaphylactique ou anaphylactoïde (les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes à la suite de piqûres d'insectes sont favorisées lors de l'administration d'inhibiteurs de l'ECA), réaction anaphylactique. Augmentation du taux d'anticorps antinucléaire.
-Occasionnel: oedème de Quincke: très exceptionnellement l'obstruction des voies respiratoires résultant d'un oedème de Quincke peut avoir une issue fatale, dermatite psoriasiforme, hyperhydrose (transpiration excessive), rash, en particulier maculo-papuleux, prurit, alopécie.
- +Occasionnel: oedème de Quincke: très exceptionnellement l'obstruction des voies respiratoires résultant d'un oedème de Quincke peut avoir une issue fatale: dermatite psoriasiforme, hyperhydrose (transpiration excessive), rash, en particulier maculo-papuleux, prurit, alopécie.
-Affections musculo-squelettiques du tissu conjonctif
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Description de certains effets indésirables
- +Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'hydrochlorothiazide et le CPNM a été observée (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
- +Cancer de la peau non mélanome (CPNM): D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'hydrochlorothiazide (HCTZ) et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71'533 cas de carcinome basocellulaire (CB) et de 8'629 cas de carcinome épidermoïde (CE) appariés à 1'430'833 et 172'462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d'HCTZ (dose cumulative ≥50'000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95%: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95%: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l'HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63'067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95%: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (≥25'000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (≥100'000 mg) (voir aussi rubrique «Mises en garde et précautions»).
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-Août 2017.
- +Décembre 2018.
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