84 Changements de l'information professionelle Stilnox CR 6.25 mg |
-Comprimés à 6,25 mg: Lactosum monohydricum (138,9 mg), cellulosum microcristallinum, carboxymethylamylum natricum A, hypromesllosum, magnesii stearas, silica colloidalis anhydrica, ferrum oxidatum rubrum (E172), kalii hydrogenotartras, titanii dioxidum (E171), macrogolum 3350.
-Comprimés à 12,5 mg: Lactosum monohydricum (138,9 mg), cellulosum microcristallinum, carboxymethylamylum natricum A, hypromesllosum, magnesii stearas, silica colloidalis anhydrica, ferrum oxidatum flavum (E172), kalii hydrogenotartras, titanii dioxidum (E171), macrogolum 3350, color E132 (indigotine).
- +Comprimés à 6,25 mg: Lactosum monohydricum (138,9 mg), cellulosum microcristallinum, carboxymethylamylum natricum A, hypromellosum, magnesii stearas, silica colloidalis anhydrica, ferrum oxidatum rubrum (E172), kalii hydrogenotartras, titanii dioxidum (E171), macrogolum 3350.
- +Comprimés à 12,5 mg: Lactosum monohydricum (138,9 mg), cellulosum microcristallinum, carboxymethylamylum natricum A, hypromellosum, magnesii stearas, silica colloidalis anhydrica, ferrum oxidatum flavum (E172), kalii hydrogenotartras, titanii dioxidum (E171), macrogolum 3350, color E132 (indigotine).
- +Posologie usuelle
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-Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
-La dose par jour ne doit pas dépasser 12,5 mg.
- +Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 12,5 mg par jour ne doit pas être dépassée.
-Comme tous les hypnotiques, l'utilisation à long terme de zolpidem n'est pas recommandée. Le traitement avec Stilnox CR doit être aussi bref que possible et ne devrait pas dépasser 4 semaines (phase d'arrêt progressif comprise). Toute prolongation du traitement ne doit avoir lieu qu'après une réévaluation stricte de l'état du patient, puisque le risque d'abus et de dépendance augmente avec la durée du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
-Dans tous les cas, la prise doit avoir lieu à distance du repas immédiatement avant le coucher ou lorsque l'on est déjà au lit, et ne doit pas dépasser 1 comprimé durant la même nuit. L'effet de Stilnox CR peut être ralenti et/ou réduit en cas de prise, pendant ou immédiatement après un repas (voir «Pharmacocinétique»).
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- +Comme tous les hypnotiques, l'utilisation à long terme du zolpidem n'est pas recommandée. Le traitement avec Stilnox CR doit être aussi bref que possible et ne devrait pas dépasser 4 semaines (phase d'arrêt progressif comprise). Toute prolongation du traitement ne doit avoir lieu qu'après une réévaluation stricte de l'état du patient, puisque le risque d'abus et de dépendance augmente avec la durée du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
-Insuffisance hépatique: la clairance et le métabolisme du zolpidem étant diminués en cas d'insuffisance hépatique, il faut administrer le zolpidem à ces patients avec prudence. La dose initiale devrait être de 6,25 mg en cas d'insuffisance hépatique avec une prudence particulière pour les patients âgés.
- +Insuffisance hépatique: la clairance et le métabolisme du zolpidem étant diminués en cas d'insuffisance hépatique, il faut administrer le zolpidem à ces patients avec prudence. La dose initiale doit être de 6,25 mg en cas d'insuffisance hépatique, avec une prudence particulière pour les patients âgés.
-la tolérance et l'efficacité du zolpidem chez les patients pédiatriques en-dessous de l'âge de 18 ans n'ont pas été établies. C'est pourquoi le zolpidem ne doit pas être prescrit à cette population.
- +La tolérance et l'efficacité du zolpidem chez les patients pédiatriques en-dessous de l'âge de 18 ans n'ont pas été établies. C'est pourquoi le zolpidem ne doit pas être prescrit à cette population.
-Les comprimés doivent être avalés entiers.
- +Les comprimés doivent être avalés entiers, avec un peu d'eau.
- +La prise doit avoir lieu à distance du dernier repas, immédiatement avant le coucher ou lorsque l'on est déjà au lit, et ne doit pas dépasser 1 comprimé durant la même nuit. L'effet de Stilnox CR peut être ralenti et/ou réduit en cas de prise pendant ou immédiatement après un repas (voir «Pharmacocinétique»).
-Le zolpidem est contre-indiqué chez les patients en cas de:
-·hypersensibilité au zolpidem ou à l'un des excipients,
-·syndrome d'apnée du sommeil,
-·insuffisance respiratoire sévère et/ou aiguë,
-·myasthénie grave,
-·insuffisance hépatique sévère,
-·intolérance au lactose.
-·qui ont déjà présenté des comportements complexes en matière de sommeil après avoir pris Stilnox CR
-Grossesse et allaitement: voir la rubrique «Grossesse, allaitement».
- +Le zolpidem est contre-indiqué chez les patients en cas:
- +·d'hypersensibilité au zolpidem ou à l'un des excipients,
- +·de syndrome d'apnée obstructive du sommeil,
- +·d'insuffisance respiratoire sévère et/ou aiguë,
- +·de myasthénie grave,
- +·d'insuffisance hépatique sévère,
- +·d'intolérance au lactose,
- +·d'antécédents de comportements complexes en matière de sommeil après avoir pris Stilnox CR (voir «Mises en garde et précautions/Somnambulisme et comportements associés»),
- +·de grossesse ou d'allaitement, voir rubrique «Grossesse, allaitement».
-Insuffisance hépatique: Le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère car il est susceptible d'entraîner une encéphalopathie (voir «Instructions posologiques particulières», «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
-Risques encourus en cas d'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines:
-L'utilisation concomitante de benzodiazépines, incluant le zolpidem avec des opioïdes peut engendrer sédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, limiter la prescription simultanée de benzodiazépines et d'opioïdes aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
- +Insuffisance hépatique: le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère car il est susceptible d'entraîner une encéphalopathie (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
- +Risques encourus en cas d'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines
- +L'utilisation concomitante de benzodiazépines(auxquelles le zolpidem est apparenté) avec des opioïdes peut engendrer sédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, limiter la prescription simultanée de benzodiazépines et d'opioïdes aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
-Enfants et adolescents: la tolérance et l'efficacité n'ont pas été établies en pédiatrie. Lors d'une étude sur 8 semaines chez des patients (de 6 à 17 ans) souffrant d'insomnie en association au trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), les troubles psychiatriques et du système nerveux central comprenaient les effets indésirables émergents du traitement les plus fréquents observés avec le zolpidem en comparaison au placébo et incluaient vertiges (23,5% vs. 1,5%), céphalées (12,5% vs. 9,2%) et hallucinations (7,4% vs. 0%).
-Sujets âgés: voir «Instructions posologiques particulières».
- +Population pédiatrique
- +La tolérance et l'efficacité n'ont pas été établies en pédiatrie. Lors d'une étude sur 8 semaines chez des patients (de 6 à 17 ans) souffrant d'insomnie en association au trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), les troubles psychiatriques et du système nerveux central comprenaient les effets indésirables émergents du traitement les plus fréquents observés avec le zolpidem en comparaison au placébo et incluaient vertiges (23,5% vs. 1,5%), céphalées (12,5% vs. 9,2%) et hallucinations (7,4% vs. 0%).
- +Sujets âgés
- +Voir «Posologie/Mode d'emploi».
-Psychose: Les hypnotiques ne sont pas recommandés dans le traitement de première intention de la psychose.
-Amnésie: Les sédatifs/hypnotiques peuvent entraîner une amnésie antérograde. Elle survient le plus souvent quelques heures après la prise du produit. Par conséquent, il est conseillé de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de 7 à 8 heures.
-Dépression et tendance suicidaire: plusieurs études épidémiologiques ont montré une incidence accrue de suicides ou de tentatives de suicide chez les patients dépressifs ou non, traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques (y compris le zolpidem). Aucun lien de causalité n'a été établi.
-Les hypnotiques ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression. Bien qu'aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ou pharmacodynamique n'ait été démontrée avec les antidépresseurs ISRS (voir «Interactions»), comme pour les autres hypnotiques, le zolpidem ne doit être administré qu'avec prudence chez les patients présentant des symptômes de dépression. En raison d'un risque suicidaire accru, le nombre de boîtes prescrites doit être le plus faible possible pour éviter tout surdosage intentionnel.
-Une dépression préexistante peut être révélée au cours d'un traitement par le zolpidem. L'insomnie pouvant être le symptôme d'une dépression, le patient devra être réévalué si l'insomnie persiste.
-Autres réactions paradoxales et de type psychiatrique: Des symptômes tels que: nervosité, insomnie exacerbée, agitation, irritabilité, agressivité, délire, colère, cauchemars, hallucinations, comportement anormal et autres troubles du comportement peuvent apparaître au cours de la prise de sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem.
-Dans ce cas, le traitement doit être interrompu. Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé.
-Somnambulisme et comportements associés:
-Les comportements complexes en matière de sommeil, incluant le somnambulisme et la réalisation d'activités tout en n'étant pas totalement éveillé, peuvent arriver après la première, ou toutes autres prises de Stilnox CR. Durant ces comportements, les patients peuvent être sérieusement blessés ou blesser d'autres personnes, avec une issue parfois fatale. D'autres comportements associés ont été rapportés comme le somnambulisme en conduisant, en préparant des repas et en mangeant, en téléphonant ou pendant des rapports sexuels. Des cas isolés de comportement d'automutilation ont également été rapportés dans ce contexte. Les patients ne se rappellent généralement pas de ces épisodes (amnésie). Des rapports, après commercialisation, ont montré que de tels comportements peuvent survenir lors de la prise de Stilnox CR aux doses recommandées, avec ou sans prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC). (voir section «Interactions»). Le traitement avec Stilnox CR doit être arrêté immédiatement chez les patients rapportant de tels comportements (voir section «Contre-indications»)
-Troubles de l'appareil psychomoteur: le risque de troubles de l'appareil psychomoteur, incluant des capacités réduites à la conduite, est augmenté si: zolpidem est pris moins de 7 à 8 heures avant de pratiquer des activités demandant une certaine vigilance, ou si zolpidem est co-administré avec un autre dépresseur du SNC, ou d'autres substances pouvant augmenter les taux sanguins de zolpidem.
-Accoutumance: une certaine perte d'efficacité par rapport aux effets hypnotiques des sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem peut survenir au cours de l'utilisation répétée durant quelques semaines.
-Dépendance: bien que sans parenté chimique avec les benzodiazépines, le zolpidem (une imidazopyridine) agit sur le même complexe du récepteur GABAA. Jusqu'à ce que l'on dispose d'une plus ample expérience, les précautions suivantes sont de rigueur avec Stilnox CR en raison de l'apparition possible d'un phénomène de dépendance: la prise de zolpidem peut mener à un abus ou à une dépendance physique et psychologique. Ce risque augmente lors de prise prolongée, de doses élevées ou chez des patients prédisposés. Des cas de dépendances ont été plus fréquemment rapportés chez les patients traités par Stilnox CR pour une période supérieure à 4 semaines. Le risque d'abus ou de dépendance est aussi important chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques, de dépendance alcoolique ou de toxicomanie. Stilnox CR devrait être utilisé avec beaucoup de prudence chez les patients ayant des antécédents ou souffrant d'alcoolisme et de toxicomanie.
-Une fois que la dépendance physique s'est développée, l'arrêt brusque du traitement s'accompagne de symptômes de sevrage. Ils peuvent consister en maux de tête ou douleur musculaire, très forte anxiété et tension, nervosité, confusion et irritabilité. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent se présenter: déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et fourmillements dans les extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, délire ou crises épileptiques.
-Les symptômes de sevrage surviennent après brusque interruption et se limitent, dans les cas les plus bénins, à des tremblements, de l'agitation, des troubles du sommeil, des angoisses, des maux de tête et des troubles de la concentration. Toutefois, d'autres symptômes tels que sudation, crampes musculaires et abdominales, troubles de la perception, et dans de rares cas, délires et crises d'épilepsie peuvent se manifester.
-Selon la durée d'action de la substance, les symptômes de sevrage apparaissent de quelques heures à une semaine ou plus après interruption de la thérapie.
-Afin de diminuer au maximum le risque de dépendance, les hypnotiques ne devraient être prescrits qu'après examen approfondi de l'indication, et être pris pour une période aussi brève que possible (en règle générale, pas au-delà de 4 semaines). La nécessité de continuer le traitement doit être périodiquement réexaminée. Un traitement prolongé n'est indiqué que chez certains patients, et son bénéfice, en comparaison des risques est moins évident.
-Afin d'éviter des symptômes de sevrage, un arrêt progressif, pendant lequel les doses seront réduites graduellement, est conseillé. Lors d'apparition de symptômes de sevrage, une surveillance médicale très étroite et la prise en charge du patient sont indispensables.
-Rebond d'insomnie: l'interruption d'un traitement hypnotique peut entraîner un rebond d'insomnie transitoire (réapparition de manière exagérée de l'insomnie initiale).
-Somnolence: en raison de ses propriétés pharmacologiques, la prise de zolpidem peut entraîner une somnolence et diminuer le niveau de conscience, ce qui peut engendrer des chutes et par conséquent de graves blessures.
- +·Psychose: les hypnotiques ne sont pas recommandés dans le traitement de première intention de la psychose.
- +·Amnésie: les sédatifs/hypnotiques peuvent entraîner une amnésie antérograde. Elle survient le plus souvent quelques heures après la prise du produit. Par conséquent, il est conseillé de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de 7 à 8 heures.
- +·Dépression et tendance suicidaire: plusieurs études épidémiologiques ont montré une incidence accrue de suicides ou de tentatives de suicide chez les patients dépressifs ou non, traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques (y compris le zolpidem). Aucun lien de causalité n'a été établi.Les hypnotiques ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression. Bien qu'aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ou pharmacodynamique n'ait été démontrée avec les antidépresseurs ISRS (voir «Interactions»), comme pour les autres hypnotiques, le zolpidem ne doit être administré qu'avec prudence chez les patients présentant des symptômes de dépression. En raison d'un risque suicidaire accru, le nombre de boîtes prescrites doit être le plus faible possible pour éviter tout surdosage intentionnel. Une dépression préexistante peut être révélée au cours d'un traitement par le zolpidem. L'insomnie pouvant être le symptôme d'une dépression, le patient devra être réévalué si l'insomnie persiste.
- +·Autres réactions paradoxales et de type psychiatrique: des symptômes tels que nervosité, insomnie exacerbée, agitation, irritabilité, agressivité, délire, colère, cauchemars, hallucinations, comportement anormal et autres troubles du comportement peuvent apparaître au cours de la prise de sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu. Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé.
- +Somnambulisme et comportements associés
- +Les comportements complexes en matière de sommeil, incluant le somnambulisme et la réalisation d'activités tout en n'étant pas totalement éveillé, peuvent arriver après la première, ou toutes autres prises de Stilnox CR. Durant ces comportements, les patients peuvent être sérieusement blessés ou blesser d'autres personnes, avec une issue parfois fatale. D'autres comportements associés ont été rapportés comme le somnambulisme en conduisant, en préparant des repas et en mangeant, en téléphonant ou pendant des rapports sexuels. Des cas isolés de comportement d'automutilation ont également été rapportés dans ce contexte. Les patients ne se rappellent généralement pas de ces épisodes (amnésie). Des rapports, après commercialisation, ont montré que de tels comportements peuvent survenir lors de la prise de Stilnox CR aux doses recommandées, avec ou sans prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) (voir «Interactions»). Le traitement avec Stilnox CR doit être arrêté immédiatement chez les patients rapportant de tels comportements (voir «Contre-indications»).
- +Troubles de l'appareil psychomoteur
- +Le risque de troubles de l'appareil psychomoteur, incluant des capacités réduites à la conduite, est augmenté si zolpidem est pris moins de 7 à 8 heures avant de pratiquer des activités demandant une certaine vigilance, ou si zolpidem est co-administré avec un autre dépresseur du SNC ou d'autres substances pouvant augmenter les taux sanguins de zolpidem.
- +Accoutumance
- +Une certaine perte d'efficacité par rapport aux effets hypnotiques des sédatifs/hypnotiques comme le zolpidem peut survenir au cours de l'utilisation répétée durant quelques semaines.
- +Dépendance
- +Bien que sans parenté chimique avec les benzodiazépines, le zolpidem (une imidazopyridine) agit sur le même complexe du récepteur GABAA. Jusqu'à ce que l'on dispose d'une plus ample expérience, les précautions suivantes sont de rigueur avec Stilnox CR en raison de l'apparition possible d'un phénomène de dépendance:
- +·La prise de zolpidem peut mener à un abus ou à une dépendance physique et psychologique. Ce risque augmente lors de prise prolongée, de doses élevées ou chez des patients prédisposés. Des cas de dépendances ont été plus fréquemment rapportés chez les patients traités par Stilnox CR pour une période supérieure à 4 semaines. Le risque d'abus ou de dépendance est aussi important chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques, de dépendance alcoolique ou de toxicomanie. Stilnox CR devrait être utilisé avec beaucoup de prudence chez les patients ayant des antécédents ou souffrant d'alcoolisme et de toxicomanie.
- +·Une fois que la dépendance physique s'est développée, l'arrêt brusque du traitement s'accompagne de symptômes de sevrage. Ils peuvent consister en maux de tête ou douleur musculaire, très forte anxiété et tension, nervosité, confusion et irritabilité. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent se présenter: déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et fourmillements dans les extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, délire ou crises épileptiques. Les symptômes de sevrage surviennent après brusque interruption et se limitent, dans les cas les plus bénins, à des tremblements, de l'agitation, des troubles du sommeil, des angoisses, des maux de tête et des troubles de la concentration. Toutefois, d'autres symptômes tels que sudation, crampes musculaires et abdominales, troubles de la perception, et dans de rares cas, délires et crises d'épilepsie peuvent se manifester.
- +·Selon la durée d'action de la substance, les symptômes de sevrage apparaissent de quelques heures à une semaine ou plus après interruption de la thérapie.
- +·Afin de diminuer au maximum le risque de dépendance, les hypnotiques ne devraient être prescrits qu'après examen approfondi de l'indication, et être pris pour une période aussi brève que possible (en règle générale, pas au-delà de 4 semaines). La nécessité de continuer le traitement doit être périodiquement réexaminée. Un traitement prolongé n'est indiqué que chez certains patients, et son bénéfice, en comparaison des risques est moins évident.
- +·Afin d'éviter des symptômes de sevrage, un arrêt progressif, pendant lequel les doses seront réduites graduellement, est conseillé. Lors d'apparition de symptômes de sevrage, une surveillance médicale très étroite et la prise en charge du patient sont indispensables.
- +Rebond d'insomnie
- +L'interruption d'un traitement hypnotique peut entraîner un rebond d'insomnie transitoire (réapparition de manière exagérée de l'insomnie initiale).
- +Somnolence
- +En raison de ses propriétés pharmacologiques, la prise de zolpidem peut entraîner une somnolence et diminuer le niveau de conscience, ce qui peut engendrer des chutes et par conséquent de graves blessures.
-Syndrome du QT long: par mesure de précaution, le rapport bénéfice / risque du traitement par zolpidem chez les personnes atteintes du syndrome du QT long congénital, devrait être étudié attentivement.
- +Syndrome du QT long
- +Par mesure de précaution, le rapport bénéfice / risque du traitement par zolpidem chez les personnes atteintes du syndrome du QT long congénital, devrait être étudié attentivement.
- +Ce médicament contient du lactose.
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-La prise simultanée d'alcool est déconseillée. Risque de majoration par l'alcool de l'effet sédatif.
- +La prise simultanée d'alcool est déconseillée à cause du risque de majoration par l'alcool de l'effet sédatif.
-Les inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent augmenter l'activité de certains hypnotiques comme le zolpidem. Le métabolisme du zolpidem chez l'homme dépend principalement de l'enzyme CYP450 3A4, avec la contribution de l'enzyme CYP450 1A2. L'effet pharmacodynamique du zolpidem est diminué lorsqu'il est administré avec un inducteur du CYP450 3A4 comme la rifampicine et le millepertuis. Le millepertuis peut diminuer les taux sanguins du zolpidem (diminution de 33,7% de la Cmax moyenne, et de 30% de l'AUC); la co-administration n'est donc pas recommandée.
- +Les inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent augmenter l'activité de certains hypnotiques comme le zolpidem. Le métabolisme du zolpidem chez l'homme dépend principalement de l'enzyme CYP450 3A4, avec la contribution de l'enzyme CYP450 1A2. L'effet pharmacodynamique du zolpidem est diminué lorsqu'il est administré avec un inducteur du CYP450 3A4 comme la rifampicine et le millepertuis. Le millepertuis peut diminuer les taux sanguins du zolpidem (diminution de 33,7% de la Cmax moyenne, et de 30% de l'AUC); la co-administration n'est donc pas recommandée.
-L'administration du zolpidem pendant le dernier stade de grossesse ou lors de l'accouchement peuvent induire chez le nouveau-né une hypothermie, une hypotonie, des difficultés à s'alimenter, et une dépression respiratoire modérée. Des cas de dépression respiratoire sévère chez les nouveau-nés ont été observés avec zolpidem.
-De plus, les enfants de mères ayant pris des sédatifs/hypnotiques chroniquement en fin de grossesse peuvent avoir développé une dépendance physique. L'enfant peut présenter des symptômes de sevrage, bien qu'aucun cas n'ait été signalé avec le zolpidem. Une surveillance appropriée du nouveau-né pendant la période postnatale est recommandée.
- +L'administration du zolpidem pendant le dernier stade de grossesse ou lors de l'accouchement peut induire chez le nouveau-né une hypothermie, une hypotonie, des difficultés à s'alimenter, et une dépression respiratoire modérée. Des cas de dépression respiratoire sévère chez les nouveau-nés ont été observés avec zolpidem.De plus, les enfants de mères ayant pris des sédatifs/hypnotiques chroniquement en fin de grossesse peuvent avoir développé une dépendance physique. L'enfant peut présenter des symptômes de sevrage, bien qu'aucun cas n'ait été signalé avec le zolpidem. Une surveillance appropriée du nouveau-né pendant la période postnatale est recommandée.
-La conduite de véhicules et l'utilisation de machines peut être rendue dangereuse, due aux réactions adverses suivantes, pouvant se manifester lors de la prise de zolpidem: risque de somnolence, temps de réactivité allongé, étourdissement, envie de dormir, vision trouble/floue, vigilance réduite, capacité réduite à conduire
- +La conduite de véhicules et l'utilisation de machines peut être rendue dangereuse à cause des effets indésirables suivants pouvant se manifester lors de la prise de zolpidem: risque de somnolence, temps de réactivité allongé, étourdissement, envie de dormir, vision trouble/floue, vigilance réduite, capacité réduite à conduire.
-De plus, l'administration concomitante de zolpidem avec de l'alcool ou d'autres dépresseurs du SNC augmente le risque de tels effets. Les patients doivent être informés afin d'éviter la prise simultanée d'alcool ou d'autres substances psychoactives pendant leur traitement avec du zolpidem.
- +De plus, l'administration concomitante de zolpidem avec de l'alcool ou d'autres dépresseurs du SNC augmente le risque d'apparition de tels effets. Les patients doivent être informés afin d'éviter la prise simultanée d'alcool ou d'autres substances psychoactives pendant leur traitement avec du zolpidem.
-Ils apparaissent en rapport avec la dose, particulièrement pour certains effets concernant le SNC. Comme recommandé dans le chapitre «Posologie/Mode d'emploi», il devrait en théorie y avoir moins d'effets indésirables si le zolpidem est pris immédiatement avant le coucher. Ils sont plus souvent observés chez les sujets âgés.
-Les fréquences suivantes ont été utilisées: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100; < 1/10), occasionnel (≥1/1000; < 1/100); rare (≥1/10'000; < 1/1000), très rare (<1/10'000).
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- +Ils apparaissent en rapport avec la dose, particulièrement pour certains effets concernant le SNC. Comme recommandé dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi», il devrait en théorie y avoir moins d'effets indésirables si le zolpidem est pris immédiatement avant le coucher. Ils sont plus souvent observés chez les sujets âgés.
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante: « très fréquents » (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10 000 à <1/1000), « très rares » (<1/10 000), « fréquence inconnue » (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Liste des effets indésirables
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-Cas isolés: œdème angio-neurotique.
- +Fréquence inconnue: œdème angio-neurotique.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Occasionnels: troubles de l'appétit.
- +
-Très rares: illusion, dépendance (symptômes de sevrage ou effets rebond pouvant survenir après l'arrêt du traitement).
-Cas isolés: colère, comportement inapproprié, comportements de sommeil complexes, délire (voir section «Mises en garde et précautions»).
- +Très rares: idées délirantes, dépendance (symptômes de sevrage ou effets rebond pouvant survenir après l'arrêt du traitement).
- +Fréquence inconnue: colère, comportement inapproprié, comportements de sommeil complexes, délire (voir «Mises en garde et précautions»).
-Occasionnels: troubles de la marche, hypoesthésie, paresthésies, ataxie, sensation de brûlure, vertige postural, dysgueusie, contractions musculaires involontaires, tremblements.
-Rares: baisse de la vigilance, troubles de la démarche, trouble du langage.
- +Occasionnels: troubles de la démarche, hypoesthésie, paresthésies, ataxie, sensation de brûlure, vertige postural, dysgueusie, contractions musculaires involontaires, tremblements.
- +Rares: baisse de la vigilance, trouble du langage.
-Occasionnels: palpitations.
- +Occasionnels: palpitations, élévation de la pression artérielle, accélération du rythme cardiaque.
-Occasionnels: vomissements, malaise abdominal, flatulence, selles fréquentes, reflux gastro-oesophagien.
- +Occasionnels: vomissements, malaise abdominal, flatulence, selles fréquentes, reflux gastro-œsophagien.
-Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Occasionnels: troubles de l'appétit.
-Affections musculo-squelettiques et systémique
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Occasionnels: asthénie, malaise thoracique, sensation d'ivresse, maladie influenza-like, léthargie, douleur, pyrexie.
- +Occasionnels: asthénie, malaise thoracique, sensation d'ivresse, syndrome pseudo-grippal, léthargie, douleur, augmentation de la température corporelle voire fièvre.
-Cas isolés: tolérance.
-Investigations
-Occasionnel: élévation de tension artérielle, augmentation de la température corporelle, accélération du rythme cardiaque.
- +Fréquence inconnue: tolérance au médicament.
-Comme dans tous les surdosages, l'éventualité d'une poly-intoxication doit toujours être envisagée, car elle peut aggraver le pronostic.
- +Comme dans tous les surdosages, l'éventualité d'une polyintoxication doit toujours être envisagée, car elle peut aggraver le pronostic.
-Au cours de surdosage avec le zolpidem seul ou associé à d'autres traitements dépresseurs du SNC (y compris l'alcool), des troubles de la conscience allant jusqu'au coma et une symptomatologie plus sévère, d'évolution parfois fatale, ont été signalés.
- +Au cours d'un surdosage avec le zolpidem seul ou associé à d'autres traitements dépresseurs du SNC (y compris l'alcool), des troubles de la conscience allant jusqu'au coma et une symptomatologie plus sévère, d'évolution parfois fatale, ont été signalés.
-Le zolpidem est une imidazopyridine, agoniste sélectif de la sous classe des récepteurs oméga 1 (ou benzodiazépinique 1), qui constitue l'unité alpha du complexe récepteur macromoléculaire GabaA. Il se fixe de façon préférentielle sur le sous type oméga 1, contrairement aux benzodiazépines qui se fixent de façon non sélective sur les trois sous types de récepteurs oméga. La modulation de l'ouverture du canal chlore par l'intermédiaire de ce récepteur conduit à l'effet hypnotique spécifique du zolpidem.
- +Le zolpidem est une imidazopyridine, agoniste sélectif de la sous-classe des récepteurs oméga 1 (ou benzodiazépinique 1), qui constitue l'unité alpha du complexe récepteur macromoléculaire GabaA. Il se fixe de façon préférentielle sur le sous-type oméga 1, contrairement aux benzodiazépines qui se fixent de façon non sélective sur les trois sous-types de récepteurs oméga. La modulation de l'ouverture du canal chlore par l'intermédiaire de ce récepteur conduit à l'effet hypnotique spécifique du zolpidem.
-La fixation sélective du zolpidem sur les récepteurs oméga 1 peut expliquer l'absence aux doses usuelles, d'effet myorelaxant et anticonvulsivant qui sont normalement constatés avec les hypnotiques non sélectifs des récepteurs oméga 1.
- +La fixation sélective du zolpidem sur les récepteurs oméga 1 peut expliquer l'absence, aux doses usuelles, d'effet myorelaxant et anticonvulsivant qui sont normalement constatés avec les hypnotiques non sélectifs des récepteurs oméga 1.
-Les effets du zolpidem sont associés à un profil électroencéphalographique caractéristique différent des benzodiazépines. Les études d'enregistrement du sommeil de nuit ont montré que le zolpidem prolonge le stade II aussibien que les stades de sommeil profond (III et IV).
- +Les effets du zolpidem sont associés à un profil électroencéphalographique caractéristique différent des benzodiazépines. Les études d'enregistrement du sommeil de nuit ont montré que le zolpidem prolonge le stade II aussi bien que les stades de sommeil profond (III et IV).
-Voir «Mécanisme d'action»
- +Voir «Mécanisme d'action».
-Chacune des 2 études a démontré la supériorité du Stilnox CR 12,5 mg et 6,25 mg par rapport au placebo sur différents critères d'évaluations objectifs (polysomnographie) de maintien du sommeil (en diminuant la durée totale des réveils nocturnes, y compris les réveils précoces), d'induction du sommeil (en diminuant le délai d'endormissement) et de durée de sommeil (en augmentant la durée totale du sommeil) jusqu'à 2 semaines.
-La supériorité de Stilnox CR par rapport au placebo a également été démontrée quant à l'impression qualitative globale du patient sur l'aide à dormir et ce, jusqu'à 3 semaines de traitement.
- +Chacune des 2 études a démontré la supériorité du Stilnox CR 12,5 mg et 6,25 mg par rapport au placebo sur différents critères d'évaluation objectifs (polysomnographie) de maintien du sommeil (en diminuant la durée totale des réveils nocturnes, y compris les réveils précoces), d'induction du sommeil (en diminuant le délai d'endormissement) et de durée de sommeil (en augmentant la durée totale du sommeil) jusqu'à 2 semaines.
- +La supériorité de Stilnox CR par rapport au placebo a également été démontrée quant à l'impression qualitative globale du patient sur l'aide à dormir et ce jusqu'à 3 semaines de traitement.
-Voir «Mécanisme d'action»
- +Voir «Mécanisme d'action».
-Aux doses thérapeutiques, la pharmacocinétique du zolpidem est linéaire.
-La biodisponibilité absolue est d'environ 70 %. Le pic de concentration plasmatique chez l'adulte est de 134 ng/ml et est atteint 1,5 heures après la prise.
- +La biodisponibilité absolue est d'environ 70%. Le pic de concentration plasmatique chez l'adulte est de 134 ng/ml et est atteint 1,5 heures après la prise.
-La fixation aux protéines plasmatiques est de 92,5% +/- 0,1%. Le volume de distribution chez l'adulte est de 0,54 +/- 0,02 l/kg.
- +Aux doses thérapeutiques, la pharmacocinétique du zolpidem est linéaire.La fixation aux protéines plasmatiques est de 92,5% +/- 0,1%. Le volume de distribution chez l'adulte est de 0,54 +/- 0,02 l/kg.
-La biotransformation du zolpidem est assurée principalement au niveau hépatique par le cytochrome P450 3A4, mais d'autres isoenzymes participent également à la première étape d'oxydation.
- +La biotransformation du zolpidem est assurée principalement au niveau hépatique par le cytochrome P450 (CYP) 3A4, mais d'autres isoformes participent également à la première étape d'oxydation.
-Le zolpidem est excrété sous forme de métabolites inactifs dans les urines (56%) et les fèces (37%).
- +Le zolpidem est excrété sous forme de métabolites inactifs principalement dans les urines (56%) et les fèces (37%). Ces métabolites inactifs n'influencent pas la fixation du zolpidem aux protéines plasmatiques.
-Chez les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de zolpidem sont augmentées. Sa clairance est sensiblement réduite et la demi-vie d'élimination est allongée (environ 10 heures).
- +Chez les insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques du zolpidem sont augmentées. Sa clairance est sensiblement réduite et la demi-vie d'élimination est allongée (environ 10 heures).
-Les données de sécurité préclinique n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme sur la base d'une batterie d'études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité, de reprotoxicité et de carcénogénocité. Le zolpidem est considéré comme dépourvu d'effets sur les paramètres de reproduction et n'a pas montré de potentiel tératogène, génotoxique ou carcinogène.
- +Les données de sécurité préclinique n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme sur la base d'une batterie d'études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité, de reprotoxicité et de carcinogénicité. Le zolpidem est considéré comme dépourvu d'effets sur les paramètres de reproduction et n'a pas montré de potentiel tératogène, génotoxique ou carcinogène.
-Ne pas utiliser au-delà de la date indiquée sur l'emballage avec la mention «Exp».
- +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Ne pas conserver au-dessus de 30 °C et hors de la portée des enfants.
- +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
- +Conserver hors de portée des enfants.
-Janvier 2021
- +Octobre 2024
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