126 Changements de l'information professionelle Meliane 21 |
-Principe actif: Gestodenum, Ethinylestradiolum.
-Excipients: Lactosum, Excipiens pro compresso obducto.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-1 dragée contient: Gestodenum 0.075 mg, Ethinylestradiolum 0.02 mg.
- +Principes actifs
- +Gestodenum, Ethinylestradiolum.
- +Excipients
- +Lactosum, Excipiens pro compresso obducto.
-Prendre les dragées avec de l'eau dans l'ordre indiqué sur la plaquette, de préférence à la même heure de la journée. Prendre une dragée par jour pendant 21 jours consécutifs. Respecter ensuite une pause de 7 jours avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation apparaît normalement au cours de l'interruption du traitement, généralement 2 à 3 jours après la dernière dragée; elle peut persister après avoir entamé la plaquette suivante.
-Début du traitement
-Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent
-Commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
-Passage d'un contraceptif oral combiné (CHC), d'un anneau vaginal ou de dispositifs transdermiques
-Commencer la prise de Meliane 21 de préférence le jour suivant la prise de la dernière dragée active du CHC ou, au plus tard, le lendemain du dernier jour d'interruption du traitement ou de la période sous placebo. En cas d'utilitsation jusqu'ici d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, il convient de commencer à prendre Meliane 21 préférentiellement le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch ou au plus tard lorsque la prochaine application aurait due être effectuée.
-Passage d'un contraceptif à base de progestatif uniquement (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif)
-Le passage d'une minipilule à Meliane 21 peut se faire à tout moment. Dans le cas des implants et des DIU, le traitement commencera au plus tôt le jour du retrait de l'implant ou du dispositif et, dans le cas d'un contraceptif injectable, le jour prévu pour l'injection suivante. Dans tous ces cas, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 premiers jours de traitement.
-Après une interruption de grossesse au cours du 1er trimestre
-La prise de Meliane 21 peut commencer immédiatement. D'autres mesures contraceptives supplémentaires ne sont pas nécessaires.
-Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
-La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Meliane 21 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
-Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Meliane 21 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
-Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée
-Si l'oubli de la prise est reconnu dans un délai de 12 heures après l'horaire habituel, prendre la dragée immédiatement. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Cette situation n'entraîne pas de réduction de l'efficacité contraceptive.
-Si l'oubli de la prise est reconnu plus de 12 heures après l'horaire habituel, il existe un risque d'inefficacité de la contraception. Les deux règles suivantes sont à respecter en cas d'oubli d'une prise:
-1.La prise du traitement ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours.
-2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour obtenir une inhibition efficace de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
-La conduite à tenir dépend donc de la semaine d'administration du contraceptif:
-1ère semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. L'utilisation parallèle d'une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 jours suivants. L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents. Le risque de grossesse augmente avec le nombre de dragées oubliées et avec la proximité de la période d'interruption du traitement.
-2e semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Sous réserve d'une prise régulière du traitement au cours des 7 derniers jours avant l'oubli, il n'y a pas lieu de recourir à une autre mesure contraceptive. Dans le cas contraire ou en cas d'oubli de plus d'une dragée, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
-3e semaine de traitement
-Le risque de grossesse est plus élevé en raison de la période d'interruption du traitement de la semaine suivante. Si l'une des deux modalités d'administration suivantes peut être appliquée, il n'y a pas lieu de recourir à d'autres mesures contraceptives sous réserve d'une prise régulière pendant les 7 derniers jours. Dans le cas contraire, il convient de prescrire le premier des deux schémas thérapeutiques suivants ainsi que d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
-a.Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Le traitement sera poursuivi en omettant la semaine d'interruption, c.-à-d. en entamant dès le lendemain la plaquette suivante. La survenue d'une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la deuxième plaquette, mais un spotting et des métrorragies peuvent être plus fréquentes.
-b.Interrompre le traitement à la date d'oubli de la dragée. Après une interruption du traitement pendant 7 jours (y compris la date d'oubli de la dernière prise), entamer la plaquette suivante.
-En cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de la période suivant l'interruption du traitement, il convient d'envisager l'éventualité d'une grossesse.
- +Les dragées doivent être prises dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Il s'ensuit une pause de 7 jours sans prise de dragée avant de commencer la prochaine plaquette. Il se produit habituellement pendant cette pause une hémorragie de privation qui apparaît normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore persister alors que la prochaine plaquette est déjà commencée.
- +Début de la prise
- +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptifs hormonaux le mois précédent
- +Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
- +Remplacement d'un autre contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou patch transdermique
- +La prise de Meliane 21 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du COC précédent, au plus tard cependant le lendemain du dernier jour de l'intervalle habituel sans dragée ou de la phase placebo. Lors du remplacement d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique, la prise de Meliane 21 commence de préférence le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch, ou au plus tard au moment où l'application suivante aurait été prévue.
- +Remplacement d'une préparation progestative seule (minipilule, injection, implant, dispositif intra-utérin délivrant un progestatif [DIU])
- +Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, celui d'un implant ou d'un DIU délivrant un progestatif au plus tôt le jour du retrait et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées.
- +Après un avortement dans le 1er trimestre de la grossesse
- +La prise de Meliane 21 peut être immédiate. Le recours à d'autres méthodes contraceptives est alors inutile.
- +Après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement
- +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Meliane 21 après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de grossesse, la prise de Meliane 21 doit débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
- +Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)
- +Si la patiente s'aperçoit dans un intervalle de 12 heures qu'elle a oublié de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle devra prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
- +Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis l'heure habituelle de la prise, il se peut que la protection contraceptive soit réduite. Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de dragée(s):
- +1.La prise ne doit jamais être interrompue plus de 7 jours.
- +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
- +Il en résulte la conduite à tenir suivante, en fonction de la semaine de prise:
- +1re semaine de prise
- +La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront à nouveau être prises à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, la patiente devra utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Si la patiente a eu des rapports sexuels pendant les 7 jours précédents, il faudra tenir compte de l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est grand et plus cet oubli est proche de l'intervalle sans dragée, plus le risque de grossesse est élevé.
- +2e semaine de prise
- +La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. À condition que la prise ait été régulière les 7 jours précédents, aucune autre mesure contraceptive n'est nécessaire. Si cela n'a pas été le cas ou si plusieurs dragées ont été oubliées, la patiente devra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
- +3e semaine de prise
- +Étant donné la proximité de l'intervalle sans dragée, le risque de grossesse est accru. Lorsque la patiente utilise une des possibilités de prise suivantes, il ne lui est pas nécessaire d'utiliser d'autres méthodes contraceptives, pour autant qu'elle ait pris régulièrement les dragées pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il lui faudra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
- +a.La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. Il faut commencer la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de cette plaquette, sans respecter l'intervalle sans dragée. Il est improbable qu'une hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la 2e plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
- +b.La patiente interrompt la prise des dragées de la plaquette actuelle. La plaquette suivante doit être commencée après une pause de 7 jours au maximum (le jour de l'oubli de la dragée compris).
- +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas pendant le prochain intervalle sans dragée, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
-En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
-En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, il convient de suivre les recommandations données sous «Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée». Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
-Modification du cycle menstruel
-Retarder les règles (allongement du cycle)
-Supprimer l'intervalle de 7 jours sans traitement et poursuivre celui-ci en entamant immédiatement la plaquette suivante. Les règles peuvent alors être retardées jusqu'à l'épuisement de la deuxième plaquette. Au cours de cette période, des épisodes de spotting et de métrorragies sont possibles. Ultérieurement, Meliane 21 peut être pris de façon régulière après l'interruption habituelle du traitement pendant 7 jours.
-Raccourcissement du cycle
-Les règles peuvent débuter à un jour quelconque de la semaine en raccourcissant la phase d'interruption du traitement. Le raccourcissement de la phase d'interruption s'accompagne d'une diminution de la probabilité d'une hémorragie de privation et d'une augmentation de la fréquence du spotting et des métrorragies au cours de l'administration de la plaquette suivante (de façon comparable au report des règles).
-Conduite à tenir en cas d'irrégularités du cycle menstruel
-Tous les CHC peuvent entraîner des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies), notamment au cours des premiers mois d'utilisation. Il convient donc d'attendre la fin de la phase d'adaptation, qui est de 3 cycles environ, avant de procéder à un bilan diagnostique d'une irrégularité des saignements.
-En cas de persistance des irrégularités ou si elles apparaissent chez une patiente qui présentait auparavant des cycles réguliers, il convient d'envisager une étiologie non hormonale. Il faut en particulier veiller à exclure une grossesse ou une pathologie maligne. Les mesures à prendre peuvent comprendre un curetage.
-L'hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d'interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le CHC a été utilisé conformément aux recommandations. Il convient d'exclure une éventuelle grossesse si le CHC n'a pas été utilisé conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
-Instructions spéciales pour la posologie
-Enfants et adolescents: Meliane 21 est indiquée qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Meliane 21 ont été examinées chez des femmes âgées de18 ans et plus. Chez les adolescentes (si indication), la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
-Patientes âgées: Meliane 21 n'est pas recommandé après la ménopause.
-Insuffisance rénale: Meliane 21 n'a pas été étudié chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale.
-Insuffisance hépatique: Meliane 21 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise d'une dragée il faut observer les règles de base de la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)». Afin que le schéma habituel de prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
- +Décalage de la menstruation
- +Report de la menstruation (allongement du cycle)
- +La prise doit être poursuivie par la plaquette suivante sans respecter l'intervalle entre les 2 plaquettes. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu'elle le désire (au maximum jusqu'à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière de Meliane 21 sera alors poursuivie après la pause habituelle de 7 jours.
- +Avance de la menstruation
- +Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté l'intervalle sans dragée. Plus l'intervalle est court, plus la survenue d'une hémorragie de privation est improbable et plus de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels sont fréquents pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
- +Conduite à tenir en cas d'irrégularités menstruelles
- +Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les premiers mois de la prise. En cas de saignements irréguliers, un bilan diagnostique n'est judicieux qu'après une phase d'adaptation d'environ 3 cycles.
- +Si les irrégularités menstruelles persistent ou si elles surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers, il faut aussi envisager des causes d'origine non hormonale. Des mesures diagnostiques adéquates permettant d'exclure une grossesse ou une affection maligne sont par conséquent indiquées. Ces mesures peuvent inclure un curetage.
- +L'hémorragie de privation peut faire défaut pendant l'intervalle sans dragée. Une grossesse est improbable si le CHC a été pris conformément aux instructions posologiques. Toutefois avant de poursuivre la prise, il faudra exclure une grossesse si le CHC n'a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation.
- +Instructions posologiques particulières
- +Enfants et adolescents
- +Meliane 21 n'est indiqué qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Meliane 21 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes si indiquée la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
- +Patientes âgées
- +Meliane 21 n'est pas indiqué après la ménopause.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Meliane 21 n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Meliane 21 ne doit pas être utilisée chez les femmes avec une insuffisance hépatique.
-·présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV))
-·thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
-·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels qu'une prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
-·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
- +·thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
- +·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
- +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon tableau «Mises en garde et précautions».
-·thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
- +·thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
-·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
-·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
-·affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques
-·utilisation concomitante avec l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). On peut reprendre l'administration au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»)
-·tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique
-·existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein
-·saignements vaginaux d'origine inconnue
-·grossesse confirmée ou suspicion de grossesse
-·hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients de Meliane 21.
- +·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique);
- +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau «Mises en garde et précautions».
- +·affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
- +·utilisation concomitante avec l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). On peut reprendre la prise au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
- +·tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +·existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
- +·saignements vaginaux d'origine inconnue;
- +·grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
- +·hypersensibilité aux principes actifs ou à l'un des excipients de Meliane 21.
-Avant de prescrire Meliane 21, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Avant de prescrire un CHC tel que Meliane 21, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
-Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Meliane 21, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
- +Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Meliane 21, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen, des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
-Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de l'utilisation du CHC:
-·maux de tête apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
-·troubles soudains visuels, auditifs, du langage ou autres troubles sensoriels;
-·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA)»);
- +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de la prise du CHC:
- +·céphalées apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
- +·troubles soudains de la vision, de l'audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
- +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
-·apparition d'un ictère, hépatite, prurit généralisé;
- +·apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé;
- +·états dépressifs sévères;
- +
-La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
-·Le risque de TEV associé à Meliane 21;
- +La décision de prendre le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
- +·Le risque de TEV associé à la prise de Meliane 21.
-·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois);
-·Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la reutilisation du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus;
- +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois).
- +·Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la réutilisation du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus.
-Environ 2 femmes sur 10000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
-A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
- +Environ 2 femmes sur 10'000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
- +À partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
-Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
- +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres, p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
-Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation des dragées (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Meliane 21 n'a pas été interrompu à l'avance.
-Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Meliane 21. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre la prise des dragées (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Meliane 21 n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant la prise de Meliane 21. Si une thrombophilie est détectée, la prise de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Meliane 21.
-·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle prend Meliane 21.
- +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure:
-·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
- +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure:
-Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement», ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
- +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement» ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
-Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique artérielle en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Meliane 21 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
- +Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Meliane 21 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
-Hypertension artérielle
- +Hypertension artérielle
-Dyslipoprotéinémie
-Valvulopathie cardiaque
-Fibrillation auriculaire
- +Dyslipoprotéinémie
- +Valvulopathie cardiaque
- +Fibrillation auriculaire
-Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Meliane 21. Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
-Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Meliane 21 (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Meliane 21.
- +Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant la prise de Meliane 21. Si l'examen révèle une thrombophilie, la prise de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
- +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de la prise de Meliane 21 peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire et constituer un motif d'arrêt immédiat de Meliane 21.
-Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Meliane 21.
-·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
- +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles prennent Meliane 21.
- +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure:
-·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
- +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure:
-·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
- +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes:
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a mis en évidence une discrète augmentation du risque relatif au diagnostic de cancer du sein chez les femmes utilisant un CHC (risque relatif = 1,24). Ce niveau de risque diminue de façon continue à l'arrêt du CHC et s'annule 10 ans après l'arrêt du traitement. Dans la mesure où le cancer du sein est rare avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de fréquence du cancer du sein diagnostiqué chez les femmes qui utilisent un CHC ou qui ont récemment arrêté ce traitement est faible par rapport au niveau global de ce risque dans la population générale. Les résultats de ces études ne permettent pas d'établir un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les femmes sous contraception orale ou aux effets biologiques de la contraction orale ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein ont été diagnostiqués à un stade beaucoup plus précoce chez les femmes utilisé un CHC que chez celles n'ayant jamais bénéficié de ce traitement.
-Des cas rares de tumeurs hépatiques bénignes, et encore plus rares de tumeurs hépatiques malignes, ont été observés lors de l'administration des principes actifs hormonaux contenus dans Meliane 21; ces anomalies peuvent entraîner une hémorragie intra-abdominale engageant le pronostic vital. La présence d'une tumeur hépatique doit être envisagée dans le diagnostic différentiel devant un tableau de douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale.
- +Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes utilisant un CHC (RR = 1.24). Cette augmentation du risque diminue d'une manière continue après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui utilisent, ou ont utilisé jusqu'à récemment, un CHC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC qu'aux effets biologiques des CHC ou aux deux facteurs. Les cancers du sein ont été, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez celles qui n'avaient jamais utilisé de CHC.
- +Dans de rares cas, on a observé à la suite de l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que ceux contenus dans Meliane 21, des altérations hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications possibles peuvent être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
- +Troubles dépressifs
- +Les dépressions ou humeurs dépressives sont des effets indésirables potentiels connus survenant lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris les contraceptifs hormonaux (voir également rubrique «Effets indésirables»). Ces troubles peuvent apparaître peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut avoir une évolution grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes possibles des troubles dépressifs. Il est vivement conseillé d'aviser les utilisatrices de s'adresser immédiatement à un médecin si elles remarquent des variations d'humeur ou autres symptômes de dépression lors de l'utilisation du contraceptif. Les patientes présentant des antécédents de dépression sévère doivent être attentivement surveillées. Si des états dépressifs sévères réapparaissent lors de l'utilisation de Meliane 21, la prise du médicament doit être arrêtée.
-Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
- +Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
-Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle l'utilisation de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si l'utilisation du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), l'utilisation du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la réutilisation d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
-L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de l'utilisation d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
- +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
- +La prise de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de la prise d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
-Chez les patientes atteintes d'hépatite C et utilisant un CHC à base d'éthinylestradiol, une augmentation significativement plus fréquente de l'ALT (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voir «Interactions»). Par conséquent, Meliane 21 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les paramètres hépatiques soient normaux, l'utilisation de Meliane 21 peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mieux encore 4 semaines, après l'arrêt de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Ce faisant, il faut tenir compte du fait que l'efficacité du CHC peut encore être entravée en cas d'intervalle de moins de 4 semaines en raison des propriétés inductrices des enzymes du ritonavir et, par conséquent, une méthode barrière supplémentaire doit être utilisée (voir rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
- +Chez les patientes atteintes d'hépatite C et utilisant un CHC à base d'éthinylestradiol, une augmentation significativement plus fréquente de l'ALT (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voir «Interactions»). Par conséquent, Meliane 21 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les paramètres hépatiques soient normaux, la prise de Meliane 21 peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mieux encore 4 semaines, après l'arrêt de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Ce faisant, il faut tenir compte du fait que l'efficacité du CHC peut encore être entravée en cas d'intervalle de moins de 4 semaines en raison des propriétés inductrices des enzymes du ritonavir et, par conséquent, une méthode barrière supplémentaire doit être utilisée (voir rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
-Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
- +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
-Il est démontré que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribuait à prévenir les défauts du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C'est pourquoi, lors de l'arrêt d'une contraception hormonale, il est recommandé à toutes les femmes qui souhaitent ou pourraient être enceintes, de prendre en continue 0,4 mg d'acide folique par jour (p.ex. sous la forme d'une préparation multivitaminée) en plus d'une alimentation riche en acide folique.
- +La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation continue de 0.4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
-Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de dragées. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de dragées à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à l'hémorragie de privation avant la fin du deuxième emballage. En l'absence d'hémorragie de privation pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
-Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
- +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être augmentées (p.ex. la cyclosporine) ou diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir cidessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: Analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
-Lorsqu'un traitement par Meliane 21 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans utilisation).
- +Lors du commencement de la prise de Meliane 21, chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
-La prise de Meliane 21 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Meliane 21, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
-Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle de CHC pendant la grossesse.
- +Grossesse
- +La prise de Meliane 21 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début de la prise. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de la prise de Meliane 21, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
- +Allaitement
- +
-Les effets indésirables les plus graves en rapport avec l'utilisation de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
-Les effets indésirables suivants peuvent apparaître au cours d'un traitement par CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
- +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
- +Les effets indésirables suivants peuvent survenir lors de la prise de CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1'000 à <1/100); rares (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence intéterminée (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
-Rare: réaction d'hypersensibilité.
-Fréquence inconnue: angioœdème.
- +Rares: réactions d'hypersensibilité.
- +Fréquence inconnue: Œdème de Quincke.
-Fréquent: prise de poids.
-Occasionnel: rétention d'eau, changement dans l'appétit.
-Rare: perte de poids.
- +Fréquents: prise pondérale.
- +Occasionnels: rétention liquidienne, changement dans l'appétit.
- +Rares: perte pondérale.
-Fréquent: humeur dépressive, modification de l'humeur.
-Occasionnel: diminution de la libido.
-Rare: augmentation de la libido.
- +Fréquents: humeur dépressive, modification de l'humeur.
- +Occasionnels: diminution de la libido.
- +Rares: augmentation de la libido.
-Fréquent: céphalées vertiges.
-Occasionnel: migraine.
- +Fréquents: céphalées, vertiges.
- +Occasionnels: migraine.
-Rare: symptômes en cas de port de lentilles de contact.
- +Rares: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
-Rare: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension artérielle.
- +Rares: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension.
-Fréquent: nausées.
-Occasionnel: vomissements, diarrhées.
- +Fréquents: nausées.
- +Occasionnels: vomissements, diarrhées.
-Rare: cholelithiase, ictère cholestatique, tumeurs hépatiques.
- +Rares: cholélithiase, ictère cholestatique, tumeurs hépatiques.
-Occasionnel: érythème, urticaire, d'un prurit généralisé.
-Rare: chloasma, érythème noueux, érythème multiforme, acné, alopécie.
- +Occasionnels: érythème, urticaire, prurit généralisé.
- +Rares: chloasma, érythème noueux, érythème polymorphe, acné, alopécie.
-Fréquent: douleurs du bas-ventre, sensation de tension ou douleur dans les seins, saignements intermédiaires.
-Occasionnel: aménorrhée, augmentation du volume mammaire.
-Rare: galactorrhée, sécrétions vaginales ou modification des sécrétions vaginales.
- +Fréquents: douleurs du bas-ventre, sensation de tension ou douleurs dans les seins, saignements intermenstruels.
- +Occasionnels: aménorrhée, augmentation du volume du sein.
- +Rares: galactorrhée, sécrétions vaginales respectivement modifications des sécrétions vaginales.
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Occasionnel: oedèmes.
- +Troubles généraux
- +Occasionnels: œdème.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Il n'existe pas de notifications concernant les conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux. Ces derniers peuvent également survenir chez les jeunes filles avant la ménarche suite à la prise accidentelle de la préparation.
- +On ne dispose d'aucune déclaration sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont nausées, vomissements et saignements vaginaux. Ces derniers peuvent également survenir chez les jeunes filles avant la ménarche suite à la prise accidentelle du médicament.
-Code ATC: G03AA10
- +Code ATC
- +G03AA10
-Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Meliane 21 repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
-Pour autant qu'ils soient pris correctement, les contraceptifs hormonaux combinés présentent un taux d'échec inférieur à 1% par an.
- +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Meliane 21 repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants. Pour autant qu'ils soient pris correctement, les contraceptifs hormonaux combinés présentent un taux d'échec inférieur à 1% par an.
- +Pharmacodynamique
- +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
- +Efficacité clinique
- +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
- +
-Après administration orale, le gestodène est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales de 3,5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d'une dose unique.
-La biodisponibilité est d'env. 99%.
- +Après administration orale, le gestodène est résorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de 3.5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après l'administration d'une dose unique.
- +La biodisponibilité est d'environ 99%.
-Le gestodène se lie à l'albumine sérique et à la protéine de transport des hormones sexuelles (SHBG = sex hormone-binding globulin). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50-85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. Induite par l'éthinylestradiol, l'augmentation de la concentration de SHBG influence la liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et à une baisse de la fraction liée à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
- +Le gestodène est lié aussi bien à l'albumine sérique qu'à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50–85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
-Le gestodène est métabolisé dans le foie par réduction du groupe céto-3 et de la double liaison Δ4, ainsi que par un certain nombre d'hydrolyses. L'administration concomitante d'éthinylestradiol n'entraîne aucune interaction.
-Elimination
-Les taux sériques de gestodène diminuent selon un profil biphasique avec une demi-vie terminale de 12 à 22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0.8 ml/min/kg. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport d'env. 6:4 et leur demi-vie est d'env. 24 heures.
- +Le gestodène est complètement métabolisé dans le foie, par réduction du groupement cétonique 3 et de la double liaison Δ-4, ainsi que par un certain nombre d'étapes d'hydroxylation. Aucune interaction avec l'éthinylestradiol administré simultanément n'a été constatée.
- +Élimination
- +Les concentrations sériques de gestodène diminuent biphasique, avec une demi-vie terminale de 12–22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0.8 ml/min/kg. Les métabolites sont éliminés dans un rapport de 6:4 dans les urines et dans la bile, leur demi-vie est d'environ 24 heures.
-La pharmacocinétique du gestodène est dépendante de la concentration de SHBG, celle-ci pouvant augmenter d'un facteur deux sous l'effet de l'éthinylestradiol. En administration quotidienne, la concentration sérique de gestodène augmente d'un facteur quatre, l'état d'équilibre étant atteint au cours de la deuxième moitié du cycle d'administration.
-Ethinylestradiol
- +La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par deux par l'éthinylestradiol. Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l'état d'équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d'administration.
- +Éthinylestradiol
-Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales d'env. 65 pg/ml sont atteintes 1.7 heure après administration d'une dose unique.
-En raison du métabolisme présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue se monte à env. 45%, avec de fortes variabilités interindividuelles (20–65%).
- +Après administration orale, l'éthinylestradiol est résorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales d'environ 65 pg/ml sont atteintes 1.7 heures après l'administration d'une dose unique.
- +Suite à une métabolisation présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue est d'environ 45% avec une grande variabilité interindividuelle de 20–65%.
-L'éthinylestradiol se caractérise par un degré de liaison très élevé, mais non spécifique, à l'albumine sérique (env. 98%) et il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'env. 2.8–8.6 l/kg.
- +L'éthinylestradiol est très fortement mais non spécifiquement lié à l'albumine sérique (environ 98%) et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'environ 2.8–8.6 l/kg.
-L'éthinylestradiol fait l'objet d'une biotransformation présystémique au niveau de la muqueuse du grêle et dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse intestinale, tandis qu'au niveau hépatique, il fait l'objet d'un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinyl-estradiol et 2-méthoxyethinyl-estradiol) et de réactions de conjugaison. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l'éthinylestradiol.
-Elimination
-La concentration sérique de l'éthinylestradiol diminue selon un profil biphasique avec un temps de demi-vie de respectivement 1 et 10 à 20 heures. La clairance est d'environ 2.3–7 ml/min/kg. L'éthinylestradiol n'est éliminé qu'un foie métabolisé. L'élimination se fait à 40% par voie rénale et à 60% par voie biliaire. Les conjugués glucuronides et sulfates de l'éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est de 24 heures.
- +L'éthinylestradiol fait l'objet d'un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse de l'intestin grêle que dans le foie. Il subit une conjugaison dans la muqueuse de l'intestin grêle et est dégradé dans le foie par un métabolisme de phase-I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinylestradiol) et une conjugaison. Le cytochrome 3A4 est fortement impliqué dans le métabolisme.
- +Élimination
- +Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, avec une demi-vie d'environ 1 heure, respectivement de 10–20 heures. La clairance est de 2.3-7 ml/min/kg environ. L'éthinylestradiol est éliminé seulement sous forme de ses métabolites par voie biliaire et par voie rénale dans un rapport de 6:4. Les conjugués d'acide glucuronique et de sulfate de l'éthinylestradiol ainsi que les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entéro-hépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 24 heures.
-Lors d'une prise quotidienne, des taux sériques d'éthinylestradiol atteignent d'équilibre au bout d'une semaine environ.
-Cinétique pour certains groupes de patientes
-Il n'existe aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
- +Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques d'éthinylestradiol atteignent leur état d'équilibre au bout d'une semaine environ.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique
-Les études précliniques sur la toxicité après administration répétée, la génotoxocité et le potentiel carcinogène des contraceptifs oraux combinés n'ont pas permis de mettre clairement en évidence des risques particuliers pour l'être humain, même si des études épidémiologiques ont montré une augmentation des carcinomes hépatiques, principalement chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose du foie et non infectées par le VHB et le VHC, sous administration à long terme (>6 ans).
-Chez l'animal, l'éthinylestradiol a montré, déjà à des doses relativement faibles, un effet létal pour les embryons qui est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus mâles ont été notées.
-L'extrapolation à l'être humain de ces résultats obtenus lors des expérimentations animales est sujette à débats.
-Les études sur la toxicologie de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène. Voir les risques chez l'être humain dans la rubrique «Grossesse/Allaitement».
- +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques. Celui-ci a été observé principalement lors de l'administration au long cours (>6 ans) chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose hépatique ainsi que HBV et HCV négatives.
- +Chez les animaux d'expérience, l'éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible, lequel est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des fœtus de sexe masculin ont été observées. L'extrapolation à l'homme de ces résultats expérimentaux chez l'animal, est contestée.
- +Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'action tératogène. Voir la rubrique «Grossesse, Allaitement» pour les risques chez l'être humain.
-Influence sur les méthodes diagnostiques
-Les contraceptifs stéroïdiens peuvent influencer les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction des glandes surrénales et des reins, les taux plasmatiques des protéines de transport et les fractions des lipides et des lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone ainsi que ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications se situent en général dans les limites des valeurs normales.
-Conservation
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
-Remarques concernant le stockage
-Ne pas conserver à une température au-dessus de 25 °C. Conserver à l'abri de la lumière.
- +Influence sur les méthodes de diagnostic
- +Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines (porteuses) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver à température ambiante (15–25 °C).
- +Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière.
- +Conserver hors de portée des enfants.
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-Meliane 21 drag 1× 21. (B)
-Meliane 21 drag 3× 21. (B)
-Meliane 21 drag 6× 21. (B)
- +Meliane 21 drag 1 × 21. (B)
- +Meliane 21 drag 3 × 21. (B)
- +Meliane 21 drag 6 × 21. (B)
-Berlis AG, Zürich.
- +Berlis AG, 8045 Zurich.
-Août 2017.
- +Août 2019.
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