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Accueil - Information professionnelle sur Meliane 21 - Changements - 16.01.2016
102 Changements de l'information professionelle Meliane 21
  • -1 dragée contient: Gestodenum 0,075 mg, Ethinylestradiolum 0,02 mg.
  • +1 dragée contient: Gestodenum 0.075 mg, Ethinylestradiolum 0.02 mg.
  • -Contraception orale.
  • +Contraception hormonale.
  • +La décision de prescrire Meliane 21 doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Meliane 21 en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Prendre les dragées avec de l’eau dans l’ordre indiqué sur la plaquette, de préférence à la même heure de la journée. Prendre une dragée par jour pendant 21 jours consécutifs. Respecter ensuite une pause de 7 jours avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation apparaît normalement au cours de l’interruption du traitement, généralement 2 à 3 jours après la dernière dragée; elle peut persister après avoir entamé la plaquette suivante.
  • +Les CHC tels que Meliane 21 ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
  • +La prescription d'un CHC doit en principe se faire conformément aux dernières recommandations de la Société Suisse de Gynécologie et d'Obstétrique (SSGO).
  • +Prendre les dragées avec de l'eau dans l'ordre indiqué sur la plaquette, de préférence à la même heure de la journée. Prendre une dragée par jour pendant 21 jours consécutifs. Respecter ensuite une pause de 7 jours avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation apparaît normalement au cours de l'interruption du traitement, généralement 2 à 3 jours après la dernière dragée; elle peut persister après avoir entamé la plaquette suivante.
  • -Chez les femmes qui n’ont pas utilisé de contraceptif hormonal au cours du mois précédent
  • -Prendre la première dragée le premier jour des règles d’un cycle normal. Le traitement peut aussi commencer entre le 2e et le 5e jour, mais il convient alors d’utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 premiers jours du traitement (à l’exception de la méthode de Knaus-Ogino et de la méthode de la température).
  • -Passage d’un contraceptif oral combiné (COC), d’un anneau vaginal ou de dispositifs transdermiques à Meliane 21
  • -Commencer la prise de Meliane 21 de préférence le jour suivant la prise de la dernière dragée active du COC ou, au plus tard, le lendemain du dernier jour d’interruption du traitement ou de la période sous placebo. En cas d’utilitsation jusqu’ici d’un anneau vaginal ou d’un dispositif transdermique, il convient de commencer à prender Meliane 21 préférentiellement le jour du retrait ou au plus tard lorsque la prochaine application aurait due être effectuée.
  • -Passage d’un contraceptif à base de progestatif uniquement (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif) à Meliane 21
  • -Le passage d’une minipilule à Meliane 21 peut se faire à tout moment. Dans le cas des implants et des DIU, le traitement commencera au plus tôt le jour du retrait de l’implant ou du dispositif et, dans le cas d’un contraceptif injectable, le jour prévu pour l’injection suivante. Dans tous ces cas, il convient d’utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 premiers jours de traitement.
  • +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent
  • +Commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
  • +Passage d'un contraceptif oral combiné (CHC), d'un anneau vaginal ou de dispositifs transdermiques
  • +Commencer la prise de Meliane 21 de préférence le jour suivant la prise de la dernière dragée active du CHC ou, au plus tard, le lendemain du dernier jour d'interruption du traitement ou de la période sous placebo. En cas d'utilitsation jusqu'ici d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, il convient de commencer à prendre Meliane 21 préférentiellement le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch ou au plus tard lorsque la prochaine application aurait due être effectuée.
  • +Passage d'un contraceptif à base de progestatif uniquement (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif)
  • +Le passage d'une minipilule à Meliane 21 peut se faire à tout moment. Dans le cas des implants et des DIU, le traitement commencera au plus tôt le jour du retrait de l'implant ou du dispositif et, dans le cas d'un contraceptif injectable, le jour prévu pour l'injection suivante. Dans tous ces cas, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 premiers jours de traitement.
  • -La prise de Meliane 21 peut commencer immédiatement. D’autres mesures contraceptives ne sont pas nécessaires.
  • -Après une interruption de grossesse au cours du 2e trimestre ou après une naissance
  • -Après une interruption de grossesse au cours du 2e trimestre ou après une naissance (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»), la prise de Meliane 21 ne doit pas commencer avant le 21e–28e jour en raison du risque accru d’accidents thromboemboliques pendant cette phase. Si le traitement est instauré plus tard, l’utilisation parallèle d’une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 premiers jours d’administration. Si des relations sexuelles ont eu lieu avant ce délai, il convient d’exclure la présence d’une grossesse ou d’attendre l’apparition des règles suivantes avant de commencer le traitement.
  • -Conduite à tenir en cas d’oubli d’une dragée
  • -Si l’oubli de la prise est reconnu dans un délai de 12 heures après l’horaire habituel, prendre la dragée immédiatement. Prendre les dragées suivantes selon l’horaire habituel. Cette situation n’entraîne pas de réduction de l’efficacité contraceptive.
  • -Si l’oubli de la prise est reconnu plus de 12 heures après l’horaire habituel, il existe un risque d’inefficacité de la contraception. Les deux règles suivantes sont à respecter en cas d’oubli d’une prise:
  • -1.La prise du traitement ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours,
  • -2.une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour obtenir une inhibition efficace de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • -La conduite à tenir dépend donc de la semaine d’administration du contraceptif:
  • -1 semaine de traitement
  • -Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l’oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l’horaire habituel. L’utilisation parallèle d’une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 jours suivants. L’éventualité d’une grossesse doit être envisagée si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents. Le risque de grossesse augmente avec le nombre de dragées oubliées et avec la proximité de la période d’interruption du traitement.
  • +La prise de Meliane 21 peut commencer immédiatement. D'autres mesures contraceptives supplémentaires ne sont pas nécessaires.
  • +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
  • +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Meliane 21 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Meliane 21 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
  • +Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée
  • +Si l'oubli de la prise est reconnu dans un délai de 12 heures après l'horaire habituel, prendre la dragée immédiatement. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Cette situation n'entraîne pas de réduction de l'efficacité contraceptive.
  • +Si l'oubli de la prise est reconnu plus de 12 heures après l'horaire habituel, il existe un risque d'inefficacité de la contraception. Les deux règles suivantes sont à respecter en cas d'oubli d'une prise:
  • +1.La prise du traitement ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours.
  • +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour obtenir une inhibition efficace de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • +La conduite à tenir dépend donc de la semaine d'administration du contraceptif:
  • +1ère semaine de traitement
  • +Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. L'utilisation parallèle d'une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 jours suivants. L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents. Le risque de grossesse augmente avec le nombre de dragées oubliées et avec la proximité de la période d'interruption du traitement.
  • -Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l’oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l’horaire habituel. Sous réserve d’une prise régulière du traitement au cours des 7 derniers jours avant l’oubli, il n’y a pas lieu de recourir à une autre mesure contraceptive. Dans le cas contraire ou en cas d’oubli de plus d’une dragée, il convient d’utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
  • +Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Sous réserve d'une prise régulière du traitement au cours des 7 derniers jours avant l'oubli, il n'y a pas lieu de recourir à une autre mesure contraceptive. Dans le cas contraire ou en cas d'oubli de plus d'une dragée, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
  • -Le risque de grossesse est plus élevé en raison de la période d’interruption du traitement de la semaine suivante. Si l’une des deux modalités d’administration suivantes peut être appliquée, il n’y a pas lieu de recourir à d’autres mesures contraceptives sous réserve d’une prise régulière pendant les 7 derniers jours. Dans le cas contraire, il convient de prescrire le premier des deux schémas thérapeutiques suivants ainsi que d’utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
  • -a.Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l’oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l’horaire habituel. Le traitement sera poursuivi en omettant la semaine d’interruption, c.-à-d. en entamant dès le lendemain la plaquette suivante. La survenue d’une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la deuxième plaquette, mais un spotting et des métrorragies peuvent être plus fréquents.
  • -b.Interrompre le traitement à la date d’oubli de la dragée. Après une interruption du traitement pendant 7 jours (y compris la date d’oubli de la dernière prise), entamer la plaquette suivante.
  • -En cas d’absence d’hémorragie de privation au cours de la période suivant l’interruption du traitement, il convient d’envisager l’éventualité d’une grossesse.
  • +Le risque de grossesse est plus élevé en raison de la période d'interruption du traitement de la semaine suivante. Si l'une des deux modalités d'administration suivantes peut être appliquée, il n'y a pas lieu de recourir à d'autres mesures contraceptives sous réserve d'une prise régulière pendant les 7 derniers jours. Dans le cas contraire, il convient de prescrire le premier des deux schémas thérapeutiques suivants ainsi que d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
  • +a.Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Le traitement sera poursuivi en omettant la semaine d'interruption, c.-à-d. en entamant dès le lendemain la plaquette suivante. La survenue d'une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la deuxième plaquette, mais un spotting et des métrorragies peuvent être plus fréquentes.
  • +b.Interrompre le traitement à la date d'oubli de la dragée. Après une interruption du traitement pendant 7 jours (y compris la date d'oubli de la dernière prise), entamer la plaquette suivante.
  • +En cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de la période suivant l'interruption du traitement, il convient d'envisager l'éventualité d'une grossesse.
  • -En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, l’absorption peut être incomplète et des méthodes contraceptives supplémentaires doivent êtres utilisées.
  • -En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, il convient de suivre les recommandations données sous «Conduite à tenir en cas d’oubli d’une dragée». Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, le comprimé supplémentaire doit être prélevé d’une plaquette de réserve.
  • +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
  • +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, il convient de suivre les recommandations données sous «Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée». Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
  • -Supprimer l’intervalle de 7 jours sans traitement et poursuivre celui-ci en entamant immédiatement la plaquette suivante. Les règles peuvent alors être retardées jusqu’à l’épuisement de la deuxième plaquette. Au cours de cette période, des épisodes de spotting et de métrorragies sont possibles. Ultérieurement, Meliane 21 peut être pris de façon régulière après l’interruption habituelle du traitement pendant 7 jours.
  • +Supprimer l'intervalle de 7 jours sans traitement et poursuivre celui-ci en entamant immédiatement la plaquette suivante. Les règles peuvent alors être retardées jusqu'à l'épuisement de la deuxième plaquette. Au cours de cette période, des épisodes de spotting et de métrorragies sont possibles. Ultérieurement, Meliane 21 peut être pris de façon régulière après l'interruption habituelle du traitement pendant 7 jours.
  • -Les règles peuvent débuter à un jour quelconque de la semaine en raccourcissant la phase d’interruption du traitement. Le raccourcissement de la phase d’interruption s’accompagne d’une diminution de la probabilité d’une hémorragie de privation et d’une augmentation de la fréquence du spotting et des métrorragies au cours de l’administration de la plaquette suivante (de façon comparable au report des règles).
  • -Conduite à tenir en cas d’irrégularités du cycle menstruel
  • -Tous les COC peuvent entraîner des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies), notamment au cours des premiers mois de traitement. Il convient donc d’attendre la fin de la phase d’adaptation, qui est de 3 cycles environ, avant de procéder à un bilan diagnostique d’une irrégularité des saignements.
  • -En cas de persistance des irrégularités ou si elles apparaissent chez une patiente qui présentait auparavant des cycles réguliers, il convient d’envisager une étiologie non hormonale. Il faut en particulier veiller à exclure une grossesse ou une pathologie maligne. Les mesures à prendre peuvent comprendre un curetage.
  • -L’hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d’interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le COC a été pris conformément aux recommandations. Il convient d’exclure une éventuelle grossesse si le COC n’a pas été pris conformément aux recommandations avant la première absence d’une hémorragie de privation ou en cas d’absence d’hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
  • -Groupes de patientes particuliers
  • -Insuffisance rénale: Meliane 21 n’a pas été étudié chez les patientes souffrant d’insuffisance rénale.
  • -Insuffisance hépatique: Meliane 21 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique.
  • -Adolescentes: Meliane 21 n’est indiqué qu’après la ménarche. L’efficacité et la sécurité de Meliane 21 ont été examinées chez des femmes à partir d’un âge de 18 ans. Si indiqué, la posologie recommandée chez les adolescentes est la même que chez les adultes.
  • +Les règles peuvent débuter à un jour quelconque de la semaine en raccourcissant la phase d'interruption du traitement. Le raccourcissement de la phase d'interruption s'accompagne d'une diminution de la probabilité d'une hémorragie de privation et d'une augmentation de la fréquence du spotting et des métrorragies au cours de l'administration de la plaquette suivante (de façon comparable au report des règles).
  • +Conduite à tenir en cas d'irrégularités du cycle menstruel
  • +Tous les CHC peuvent entraîner des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies), notamment au cours des premiers mois d'utilisation. Il convient donc d'attendre la fin de la phase d'adaptation, qui est de 3 cycles environ, avant de procéder à un bilan diagnostique d'une irrégularité des saignements.
  • +En cas de persistance des irrégularités ou si elles apparaissent chez une patiente qui présentait auparavant des cycles réguliers, il convient d'envisager une étiologie non hormonale. Il faut en particulier veiller à exclure une grossesse ou une pathologie maligne. Les mesures à prendre peuvent comprendre un curetage.
  • +L'hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d'interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le CHC a été utilisé conformément aux recommandations. Il convient d'exclure une éventuelle grossesse si le CHC n'a pas été utilisé conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
  • +Instructions spéciales pour la posologie
  • +Enfants et adolescents: Meliane 21 est indiquée qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Meliane 21 ont été examinées chez des femmes âgées de18 ans et plus. Chez les adolescentes (si indication), la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
  • +Patientes âgées: Meliane 21 n'est pas recommandé après la ménopause.
  • +Insuffisance rénale: Meliane 21 n'a pas été étudié chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale.
  • +Insuffisance hépatique: Meliane 21 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
  • -Les COC ne doivent pas être administrés ou l’administration sera immédiatement interrompue en cas d’existence ou d’apparition de l’une des situations ou pathologies suivantes:
  • -·antécédent ou existence d’événements thrombotiques/thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ainsi que les stades préliminaires présents ou passés d’une thrombose (p.ex. épisodes ischémiques transitoires, angine de poitrine);
  • -·la présence d’un facteur de risque sévère ou l’association de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles, peut aussi être considérée comme une contre-indication (voir «Mises en garde et précautions»);
  • -·antécédents de migraine avec symptômes focaux neurologiques;
  • -·diabète comportant des altérations des vaisseaux;
  • -·antécédents ou présence d’une pancréatite en relation avec une hypertriglycéridémie sévère;
  • -·existence ou antécédent d’une hépatopathie sévère, tant que la fonction hépatique ne s’est pas normalisée;
  • -·existence ou antécédent d’une tumeur hépatique bénigne ou maligne;
  • -·existence ou antécédent d’une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l’appareil génital et du sein;
  • -·hémorragies génitales non diagnostiquées;
  • -·suspicion de grossesse ou grossesse confirmée;
  • -·hypersensibilité aux principes actifs de Meliane 21.
  • +·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV))
  • +·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
  • +·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels qu'une prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·Présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • +·Thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • +·facteurs de risque majeurs de TEA comme
  • +·diabète avec complications vasculaires,
  • +·hypertension artérielle sévère,
  • +·dyslipoprotéinémie sévère,
  • +·Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux,
  • +·Prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique);
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
  • +·tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
  • +·existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
  • +·saignements vaginaux d'origine inconnue;
  • +·grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
  • +·hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients de Meliane 21.
  • -Le bénéfice de l’utilisation d’un contraceptif oral (OC) doit être évalué face aux maladies/risques encourus mentionnés ci-après – en tenant compte de la gravité de chaque facteur ou de leur association – et devra être discuté avec chaque patiente, avant de décider d’employer un contraceptif (voir aussi «Contre-indications»).
  • -La patiente doit être priée, en cas d’aggravation ou d’apparition pour la première fois des maladies/risques suivant(e)s, de consulter son médecin qui décidera de la poursuite de la prise de l’OC.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs connus de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
  • +Avant de prescrire Meliane 21, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • -Avant de commencer ou de renouveler la prise d’un contraceptif oral tel que Meliane 21, il faudra procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu’à un examen approfondi, à la fois général et gynécologique, en respectant les contre-indications et les mises en garde/précautions, afin de dépister les affections justiciables d’un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l’éventualité d’une grossesse.
  • -Pendant l’utilisation, il est conseillé de réaliser des contrôles réguliers au cours desquels les contre-indications (ex. épisode ischémique momentané) et les facteurs de risque (ex. antécédents familiaux de thrombose veineuse ou artérielle, voir «Facteurs de risque et complications vasculaires») seront examinés car ces derniers peuvent survenir pour la première fois lors de la prise d’un contraceptif oral.
  • -La fréquence et le type des examens qui suivent doivent s’orienter sur les directives établies et être adaptés individuellement à la patiente.
  • -Ces examens comprennent généralement: pression artérielle, seins, abdomen et organes pelviens, y compris frottis cytologique du col et examens de laboratoire les plus importants.
  • -La patiente doit également être informée que le CO ne représente pas une protection contre une infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
  • -Motifs imposant l’arrêt immédiat de la médication
  • +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Meliane 21, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
  • +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • +La patiente doit également être informée que le CHC ne représente pas une protection contre une infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication
  • +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de l'utilisation du CHC:
  • +
  • -·premiers signes de phénomènes thromboemboliques (voir «Facteurs de risque et complications vasculaires»);
  • -·au moins 4 semaines avant une opération programmée en précision et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d’un accident ou d’une opération);
  • +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA)»);
  • +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
  • -·apparition d’un ictère, hépatite, prurit généralisé;
  • +·apparition d'un ictère, hépatite, prurit généralisé;
  • -Facteurs des risque et complications vasculaires
  • -Des études épidémiologiques montrent que les femmes sous contraceptif hormonal combiné – y compris Meliane 21 – ont un risque accru d’affections thrombotiques et thromboemboliques veineuses et artérielles telles que thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral. Ces troubles surviennent rarement.
  • -Une grande étude de cohortes prospective à 3 bras (EURAS) a montré que l’incidence des thromboembolies veineuses (TEV) lors de la prise de COC faiblement dosé en oestrogènes (<0,05 mg d’éthinylestradiol) était de 8 à 10 cas pour 10’000 années-femmes. Les données les plus récentes indiquent que l’incidence des TEV chez les femmes non utilisatrices et non enceintes se situe aux alentours de 4,4 cas pour 10’000 années-femmes, et de 20–30 cas pour 10’000 années-femmes chez les femmes enceintes et en suites de couches.
  • -Dans une partie des nombreuses études épidémiologiques effectuées sur la fréquence des thromboses/embolies sous contraceptifs oraux chez des femmes en bonne santé et sans facteurs de risque connus de formation de thrombose, le risque d’événements thromboemboliques observé a été environ 2 fois plus élevé sous les préparations combinées contenant du gestodène ou du désogestrel (CO dits de 3e génération) que sous les CO dits de 2e génération contenant du lévonorgestrel et la même teneur en éthinylestradiol. Toutes les études n’ont pas pu confirmer cette élévation de ce risque, ni ne l’ont même analysé.
  • -Une thromboembolie veineuse, se manifestant par une thrombose veineuse profonde et/ou une embolie pulmonaire, est possible avec n’importe quel COC. Le risque d’apparition d’une thromboembolie veineuse est maximal lors de la première année d’utilisation du COC (surtout pendant les 3 premiers mois). Une analyse intermédiaire indique que ce risque plus élevé existe aussi bien lors de la première prise d’un COC que lors de la prise répétée de ce COC ou d’un autre (après un intervalle d’au moins 4 semaines ou plus sans pilule).
  • -La TEV a une issue fatale dans 1–2% des cas.
  • -Des cas isolés de thromboses dans d’autres vaisseaux sanguins, comme p.ex. les veines ou artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes, ainsi que des thromboses des sinus veineux ont aussi été observés sous COC.
  • -Le lien avec la prise de COC n’est cependant pas prouvé.
  • -Les symptômes d’une thrombose veineuse profonde peuvent être:
  • -·tuméfaction unilatérale d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe;
  • -·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n’est ressentie qu’en position debout ou en marchant;
  • -·sensation de chaleur, rougeur ou coloration de la peau de la jambe concernée.
  • -Les symptômes d’une embolie pulmonaire peuvent être:
  • -·difficultés respiratoires subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire; intolérance à l’effort;
  • -·apparition soudaine d’une toux; éventuellement accompagnée d’expectorations sanglantes;
  • -·violentes douleurs soudaines dans la poitrine, avec ou sans irradiation dans le bras gauche pouvant s’amplifier à la respiration profonde;
  • -·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d’angoisse;
  • +Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
  • +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que Meliane 21, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
  • +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
  • +·Le risque de TEV associé à Meliane 21.
  • +·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque?
  • +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois).
  • +·Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la reutilisation du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus.
  • +·Meliane 21 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Meliane 21.
  • +Environ 2 femmes sur 10'000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
  • +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
  • +Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
  • +La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.
  • +(image)
  • +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +Facteurs de risque de TEV
  • +Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Meliane 21 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEV
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la comprimé/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée.Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Meliane 21 n'a pas été interrompu à l'avance.
  • +Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Meliane 21.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, affections malignes.
  • +Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +
  • +Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
  • +Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
  • +Le risque accru de thromboembolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
  • +Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
  • +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Meliane 21.
  • +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure
  • +·gonflement unilatéral d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
  • +·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
  • +·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
  • +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
  • +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
  • +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
  • +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
  • -Les symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent être:
  • -·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, touchant une moitié du corps;
  • +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement», ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
  • +Risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • +Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Meliane 21, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
  • +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices.
  • +Facteurs de risque de TEA
  • +Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique artérielle en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Meliane 21 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEA
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Meliane 21. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
  • +Hypertension artérielle
  • +Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
  • +Dyslipoprotéinémie
  • +Valvulopathie cardiaque
  • +Fibrillation auriculaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Meliane 21.Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de CHC comme Meliane 21 est contre-indiquée.
  • +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Meliane 21 (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Meliane 21.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
  • +
  • +Symptômes de TEA
  • +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Meliane 21.
  • +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
  • +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant notamment une moitié du corps;
  • -·tous les maux de tête inhabituels, sévères et persistants, de cause inconnue;
  • -·troubles subits de la vision d’un ou des deux yeux;
  • +·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
  • -·troubles de l’équilibre ou de la coordination;
  • +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
  • +·céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
  • +
  • -Les symptômes d’un infarctus du myocarde peuvent être:
  • +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
  • -·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l’estomac;
  • +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
  • -·sensation de grande faiblesse, d’angoisse ou essoufflement;
  • +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
  • +·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
  • -L’occlusion d’un vaisseau peut engendrer d’autres symptômes:
  • -·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d’une extrémité;
  • -·syndrome abdominal aigu.
  • -Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être faussement attribués à des affections fréquentes ou de moindre gravité (p.ex. infections des voies respiratoires).
  • -Le risque de complications thrombotiques et/ou thromboemboliques veineuses et artérielles ou d’un accident cérébro-vasculaire augmente avec:
  • -·l’âge avancé;
  • -·le tabagisme (le risque augmente encore plus avec l’âge et un fort tabagisme; cela concerne les complications artérielles primaires); if faut donc recommander instamment aux femmes prenant des contraceptifs oraux de renoncer au tabac, particulier si elles sont âgées de plus des 35 ans ou si elles présentent d’autres facteurs de risque artériels;
  • -·des antécédents familiaux positifs (c.-à-d. des thromboembolies veineuses ou artérielles dans la fratrie ou chez un parent, à un âge jeune). Si une prédisposition héréditaire est suspectée, il faut prendre l’avis d’un spécialiste avant de commencer la prise d’un contraceptif oral;
  • -·obésité (indice de masse corporelle >30 kg/m²);
  • -·troubles du métabolisme lipidique (dyslipoprotéinémie);
  • -·hypertension (voir aussi «Autres précautions»);
  • -·migraine;
  • -·maladies valvulaires cardiaques;
  • -·fibrillation auriculaire;
  • -·immobilisation prolongée, interventions chirurgicales majeures, toute intervention chirurgicale au niveau des membres inférieurs ou en cas de blessures graves. Dans ces situations, le traitement par COC doit être interrompu (au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale programmée) et repris au plus tôt 2 semaines après récupération complète de la mobilité.
  • -Il reste à déterminer s’il existe une éventuelle relation entre les varicoses resp. la survenue spontanée d’une thrombophlébite superficielle et la thrombose veineuse profonde.
  • -Il convient de tenir compte du risque thromboembolique accru dans la période de retour de couches (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
  • -D’autres maladies associées à des anomalies circulatoires sont:
  • -·diabète sucré;
  • -·lupus érythémateux systémique;
  • -·syndrome hémolytique et urémique;
  • -·affections intestinales inflammatoires chroniques (iléite régionale de Crohn ou colite ulcéreuse);
  • -·anémie falciforme;
  • -·migraine (une augmentation de la fréquence ou de la gravité des crises pendant la prise de contraceptifs oraux peut être considérée comme un symptôme précoce d’une complication cérébro-vasculaire et impose l’arrêt immédiat du traitement par COC).
  • -En cas de prédisposition héréditaire ou acquise de complications thromboemboliques, il est indiqué le cas échéant de faire un bilan complet de la coagulation. Le bilan hémostatique peut comporter le dosage du fibrinogène, de l’homocystéine, de l’antithrombine III, de la protéine C et de la protéine S, ainsi que les tests de résistance à la protéine C activée (mutation du facteur V Leiden) et les anticorps anti-phospholipides (comprenant anticoagulant de type lupique et anticorps anticardiolipine).
  • -Lors de l’évaluation du rapport risques/bénéfices concernant les complications vasculaires, il faut tenir compte du fait que le risque de thrombose lié à la coexistence de maladies peut être diminué par le traitement adapté de celles-ci et qu’une grossesse fait courir un risque plus élevé que la prise d’un COC faiblement dosé (<0,05 mg EE).
  • -Pathologies tumorales
  • -Certaines études épidémiologiques font état d’une augmentation du risque de cancer du col en cas de traitement prolongé par un COC. Le facteur de risque le plus élevé pour le cancer du col est une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV). Certaines études épidémiologiques ont montré que la prise à long terme d’un COC pouvait participer à ce risque.
  • -Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a mis en évidence une discrète augmentation du risque relatif au diagnostic de cancer du sein chez les femmes sous COC (risque relatif = 1,24). Ce niveau de risque diminue de façon continue à l’arrêt du COC et s’annule 10 ans après l’arrêt du traitement. Dans la mesure où le cancer du sein est rare avant l’âge de 40 ans, l’augmentation de fréquence du cancer du sein diagnostiqué chez les femmes sous COC ou qui ont récemment arrêté ce traitement est faible par rapport au niveau global de ce risque dans la population générale. Les résultats de ces études ne permettent pas d’établir un lien de causalité. L’augmentation du risque observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les femmes sous contraception orale ou aux effets biologiques de la contraction orale ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein ont été diagnostiqués à un stade beaucoup plus précoce chez les femmes sous COC que chez celles n’ayant jamais bénéficié de ce traitement.
  • -Des cas rares de tumeurs hépatiques bénignes, et encore plus rares de tumeurs hépatiques malignes, ont été observés lors de l’administration des principes actifs hormonaux contenus dans Meliane 21; ces anomalies peuvent entraîner une hémorragie intra-abdominale engageant le pronostic vital. La présence d’une tumeur hépatique doit être envisagée dans le diagnostic différentiel devant un tableau de douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen, une hépatomégalie ou des signes d’hémorragie intra-abdominale.
  • +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
  • +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
  • +·abdomen aigu.
  • +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques
  • +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
  • +Maladies tumorales
  • +Un risque augmenté de cancer du col de l'utérus a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
  • +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a mis en évidence une discrète augmentation du risque relatif au diagnostic de cancer du sein chez les femmes utilisant un CHC (risque relatif = 1.24). Ce niveau de risque diminue de façon continue à l'arrêt du CHC et s'annule 10 ans après l'arrêt du traitement. Dans la mesure où le cancer du sein est rare avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de fréquence du cancer du sein diagnostiqué chez les femmes qui utilisent un CHC ou qui ont récemment arrêté ce traitement est faible par rapport au niveau global de ce risque dans la population générale. Les résultats de ces études ne permettent pas d'établir un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les femmes sous contraception orale ou aux effets biologiques de la contraction orale ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein ont été diagnostiqués à un stade beaucoup plus précoce chez les femmes utilisé un CHC que chez celles n'ayant jamais bénéficié de ce traitement.
  • +Des cas rares de tumeurs hépatiques bénignes, et encore plus rares de tumeurs hépatiques malignes, ont été observés lors de l'administration des principes actifs hormonaux contenus dans Meliane 21; ces anomalies peuvent entraîner une hémorragie intra-abdominale engageant le pronostic vital. La présence d'une tumeur hépatique doit être envisagée dans le diagnostic différentiel devant un tableau de douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale.
  • -Les femmes suivant une contraception hormonale ne doivent pas prendre simultanément de préparations à base de millepertuis (Hypericum) en raison d’une diminution possible de l’action contraceptive. Des cas de métrorragies et des cas isolés de grossesse non désirée ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • -En cas de présence ou d’antécédents familiaux d’hypertriglycéridémie, la prise d’un COC peut augmenter le risque de pancréatite.
  • -Une discrète élévation de la pression artérielle a été rapportée de façon relativement fréquente au cours d’un traitement par COC, mais une élévation cliniquement significative de ce paramètre reste rare. En cas d’hypertension cliniquement significative au cours d’un traitement par COC (confirmée par des mesures répétées), il convient d’interrompre le traitement. En fonction de l’indication, la reprise du traitement par COC peut être envisagée après normalisation de la pression artérielle sous traitement adéquat.
  • -Les troubles suivants peuvent survenir ou être négativement influencés aussi bien pendant une grossesse que lors de l’utilisation d’un COC , mais les données disponibles ne permettent pas de déduire clairement un lien de causalité avec l’utilisation du COC:
  • -ictère cholestatique et/ou prurit; lithiase biliaire; porphyrie; lupus érythémateux systémique; syndrome urémique hémolytique; chorée de Sydenham; herpes gestationis; surdité liée à l’otosclérose.
  • -Chez les femmes avec angio-oedème héréditaire et/ou acquis, l’administration d’oestrogènes exogènes peut induire un angio-oedème ou en accentuer les symptômes.
  • -Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peut nécessiter l’interruption de la prise du COC jusqu’à la normalisation des paramètres fonctionnels hépatiques.
  • -La récidive d’un ictère cholestatique apparu initialement au cours d’une grossesse ou d’un traitement antérieur par des hormones sexuelles impose l’arrêt du COC.
  • -L’administration de COC peut influencer l’insulinorésistance périphérique et la tolérance au glucose, mais une modification du schéma thérapeutique ne semble pas nécessaire chez les diabétiques sous COC faiblement dosé (<0,05 mg d’ethinylestariol). Néanmoins, les patientes diabétiques doivent faire l’objet d’une étroite surveillance.
  • -Des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse sont apparus sous traitement par un COC.
  • -Chez les femmes prédisposées, la prise d’un COC peut occasionnellement induire un chloasma (taches pigmentaires au niveau du visage) qui s’aggrave en cas d’exposition importante à la lumière solaire. Le cas échéant, il convient d’éviter une exposition importante au rayonnement ultraviolet.
  • -Il est démontré que la prise régulière d’acide folique avant et pendant une grossesse contribuait à prévenir les défauts du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C’est pourquoi, lors de l’arrêt d’une contraception hormonale, il est recommandé à toutes les femmes qui souhaitent ou pourraient être enceintes, de prendre en continu 0,4 mg d’acide folique par jour (p.ex. sous la forme d’une préparation multivitaminée) en plus d’une alimentation riche en acide folique.
  • -Meliane 21 contient de lactose. Les patientes qui sont atteintes d’une intolérance au galactose, une maladie héréditaire rare, d’un déficit en Lapp-lactase ou d’une malabsorption du glucose-galactose et qui suivent un régime sans lactose doivent tenir compte de ces quantités.
  • +Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • +Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
  • +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle l'utilisation de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si l'utilisation du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), l'utilisation du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la réutilisation d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • +L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de l'utilisation d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
  • +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
  • +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
  • +Chez les femmes atteintes d'un angioÅ“dème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
  • +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
  • +Il est démontré que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribuait à prévenir les défauts du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C'est pourquoi, lors de l'arrêt d'une contraception hormonale, il est recommandé à toutes les femmes qui souhaitent ou pourraient être enceintes, de prendre en continue 0.4 mg d'acide folique par jour (p.ex. sous la forme d'une préparation multivitaminée) en plus d'une alimentation riche en acide folique.
  • +Meliane 21 contient 37 mg de lactose par dragée. Les patientes souffrant d'une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d'un déficit en lactase de Lapp ou d'une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cette quantité.
  • -Certaines interactions médicamenteuses peuvent entraîner des saignements et/ou un échec de la protection contraceptive.
  • -Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature:
  • -Métabolisme hépatique: des interactions peuvent survenir avec des médicaments induisant les enzymes microsomales (comme par ex. CYP 3A4), ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles (par ex. phénytoïne, barbituriques, primidone, carbamazépine, rifampicine et vraisemblablement oxcarbazépine, topiramate, felbamate, griséofulvine et les préparations à base de millepertuis).
  • -L’induction enzymatique maximale est en général observée pendant 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l’arrêt de la prise du médicament.
  • -En outre, les inhibiteurs de protéases du VIH (par ex. ritonavir) et les inhibiteurs non nucléosidiques de la reverse-transcriptase (ex. névirapine) ainsi que les associations des deux types de médicaments peuvent vraisemblablement influencer le métabolisme hépatique.
  • -Interactions avec la circulation entérohépatique: certaines études cliniques suggèrent que les oestrogènes réduisent la circulation entérohépatique en cas de prise simultanée de certains antibiotiques, ce qui peut diminuer la concentration d’éthinylestradiol (par ex. pénicillines [ex. ampicilline], tétracyclines).
  • -Les femmes traitées par ces médicaments doivent utiliser momentanément une méthode de contraception non hormonale supplémentaire ou choisir un autre type de contraception. La méthode barrière doit être poursuivie pendant 7 jours au minimum après la fin du traitement et, dans le cas de médicaments induisant les enzymes microsomales jusqu’à 28 jours après l’interruption du traitement. Lorsque la prise concomitante des autres médicaments dure au-delà de la fin de l’emballage de COC en cours, il faut immédiatement passer à l’emballage suivant, donc sauter l’intervalle habituel sans prise de comprimé.
  • -Les femmes suivant une contraception hormonale ne doivent pas prendre simultanément de préparations à base de millepertuis (Hypericum) en raison d’une diminution de l’action contraceptive. Des cas de métrorragies et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Autres précautions»).
  • -Les contraceptifs oraux peuvent inhiber les enzymes microsomales hépatiques ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuronidation. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent augmenter (ex. cyclosporine) ou diminuer (ex. lamotrigine). En outre, l’efficacité pharmacologique de certaines molécules des classes médicamenteuses suivantes peuvent être influencées: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, agents contre la malaria, benzodiazépines, β-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
  • -Important: l’information professionnelle du médicament administré simultanément doit être respectée afin de reconnaître les éventuelles interactions.
  • +Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
  • +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
  • +Inducteurs enzymatiques
  • +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement et persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de dragées. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de dragées à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
  • +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
  • +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
  • +Inhibiteurs enzymatiques
  • +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • +Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un contraceptif hormonal combiné contenant 0.035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxib comprises entre 60 et 120 mg/jour ont entraîné une multiplication des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol par un facteur situé entre 1.4 et 1.6. La pertinence clinique de ces modifications n'est pas connue.
  • +Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes Å“strogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
  • +Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
  • +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p.ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive mécanique.
  • +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p.ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
  • +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • +In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5 et CYP2C8. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
  • +Lamotrigine
  • +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (0.03 mg d'éthinylestradiol/0.15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
  • +Lorsqu'un traitement par Meliane 21 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans utilisation)
  • -La prise de Meliane 21 est contre-indiquée pendant la grossesse. Avant le début de la prise du médicament, il convient d’exclure une éventuelle grossesse. Si la patiente tombe enceinte ou si une grossesse est suspectée lors de la prise du médicament, il convient d’arrêter immédiatement cette dernière et de consulter un médecin.
  • -Les expérimentations animales indiquent un risque pour le foetus.
  • -Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent cependant de conclure qu’il n’existe pas d’augmentation du risque de malformation chez l’enfant en cas de prise d’un COC par la mère avant la grossesse ni d’effets tératogènes en cas de prise accidentelle en début de grossesse. Néanmoins, Meliane 21 est contre-indiqué au cours de la grossesse (voir aussi «Contre-indications»).
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé lors de l’allaitement car la production de lait peut être réduite et la qualité du lait peut être modifiée. Si possible, une méthode non hormonale de contraception doit être utilisée jusqu’au sevrage complet de l’enfant. De faibles quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent passer dans le lait maternel.
  • +La prise de Meliane 21 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Meliane 21, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fÅ“tus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle de CHC pendant la grossesse.
  • +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
  • +Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -Aucun effet sur l’aptitude et l’utilisation de machines n’a été mis en évidence.
  • +Aucune étude n'a été menée en lien avec une influence possible sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines.
  • -Les effets indésirables sévères en relation avec la prise de contraceptifs oraux combinés sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir cette rubrique).
  • -Les effets indésirables suivants peuvent apparaître au cours d’un traitement par COC.
  • +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec l'utilisation de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
  • +Les effets indésirables suivants peuvent apparaître au cours d'un traitement par CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
  • +Infections et infestations
  • +Fréquence inconnue: candidose vulvovaginale.
  • -Rare: réaction d’hypersensibilité.
  • -Affections du métabolisme et de la nutrition
  • +Rare: réaction d'hypersensibilité.
  • +Fréquence inconnue: angioÅ“dème.
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Occasionnel: rétention d’eau.
  • +Occasionnel: rétention d'eau, changement dans l'appétit.
  • -Fréquent: humeur dépressive, modification de l’humeur.
  • +Fréquent: humeur dépressive, modification de l'humeur.
  • -Fréquent: céphalées.
  • +Fréquent: céphalées vertiges.
  • -Affections cardiaques et vasculaires
  • -Rare: maladies thromboemboliques artérielles et veineuses (p.ex. thrombose veineuse, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension.
  • -Affections gastro-intestinales
  • +Affections cardiaques/Affections vasculaires
  • +Rare: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), élévation de la tension artérielle.
  • +Affections gastrointestinales
  • -Occasionnel: rougeurs, urticaire.
  • -Rare: érythème noueux, érythème multiforme.
  • +Occasionnel: érythème, urticaire, d'un prurit généralisé.
  • +Rare: chloasma, érythème noueux, érythème multiforme, acné, alopécie.
  • -Rare: écoulements mammaires, sécrétions vaginales et modification des sécrétions vaginales.
  • -En outre, une candidose, une vaginite ou une cervicite peuvent apparaître (pas de données sur leur fréquence).
  • -Chez des femmes souffrant d’angio-oedème héréditaire et/ou acquis la prise d’oestrogènes exogènes peut induire un angio-oedème ou en aggraver les symptômes.
  • +Rare: galactorrhée, sécrétions vaginales ou modification des sécrétions vaginales.
  • +Fréquence inconnue: vaginite, cervicite
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Occasionnel: oedèmes
  • -Il n’existe pas de notifications concernant les conséquences sévères d’un surdosage. Les symptômes d’un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux légers chez la femme jeune. Un traitement symptomatique est possible.
  • +Il n'existe pas de notifications concernant les conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux légers chez la femme jeune. Un traitement symptomatique est possible.
  • -Mécanisme d’action et pharmacodynamie
  • -Comme pour tous les contraceptifs oraux combinés (COC), l’action contraceptive de Meliane 21 repose sur divers facteurs dont les plus importants sont le blocage de l’ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l’endomètre offre des conditions extrêmement défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu’il subit.
  • -Outre leur action contraceptive, les COC sont dotés de diverses propriétés favorables qui sont à mettre en balance avec leurs éventuels effets négatifs (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables») lors du choix de la méthode contraceptive. Le cycle menstruel se régularise, les règles sont moins douloureuses et les saignements sont plus faibles. Cette dernière propriété peut réduire la fréquence des cas d’anémie.
  • -En outre, il existe un faible risque de carcinome de l’endomètre et des ovaires. De plus, les COC fortement dosés (>0,05 mg d’éthinylestradiol) exercent une légère incidence sur les kystes ovariens, les infections pelviennes (pelvic inflammatory disease), les tumeurs mammaires bénignes et la grossesse ectopique. Ces effets doivent encore être vérifiés dans le cas des COC moins fortement dosés.
  • +Mécanisme d'action
  • +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Meliane 21 repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
  • +Pour autant qu'ils soient pris correctement, les contraceptifs hormonaux combinés présentent un taux d'échec inférieur à 1% par an.
  • -Après administration orale, le gestodène est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales de 3,5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d’une dose unique.
  • -La biodisponibilité est d’env. 99%.
  • +Après administration orale, le gestodène est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales de 3.5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d'une dose unique.
  • +La biodisponibilité est d'env. 99%.
  • -Le gestodène se lie à l’albumine sérique et à la protéine de transport des hormones sexuelles (SHBG = sex hormone-binding globulin). 1,3% seulement de la concentration sérique totale se trouvent sous forme de stéroïde libre, 69% sont liés de manière spécifique et avec un degré d’affinité élevé à la SHBG. Induite par l’éthinylestradiol, l’augmentation de la concentration de SHBG influence la liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et à une baisse de la fraction liée à l’albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0,7 l/kg.
  • +Le gestodène se lie à l'albumine sérique et à la protéine de transport des hormones sexuelles (SHBG = sex hormone-binding globulin). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50-85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. Induite par l'éthinylestradiol, l'augmentation de la concentration de SHBG influence la liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et à une baisse de la fraction liée à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
  • -Le gestodène est métabolisé dans le foie par réduction du groupe céto-3 et de la double liaison Δ4, ainsi que par un certain nombre d’hydrolyses. L’administration concomitante d’éthinylestradiol n’entraîne aucune interaction.
  • +Le gestodène est métabolisé dans le foie par réduction du groupe céto-3 et de la double liaison Δ4, ainsi que par un certain nombre d'hydrolyses. L'administration concomitante d'éthinylestradiol n'entraîne aucune interaction.
  • -Les taux sériques de gestodène diminuent selon un profil biphasique avec une demi-vie terminale de 12 à 15 heures. La clearance plasmatique totale est de 0,8 ml/min/kg. Le gestodène est complètement métabolisé. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport d’env. 6:4 et leur demi-vie est d’env. 24 heures.
  • -Conditions à l’état d’équilibre
  • -La pharmacocinétique du gestodène est dépendante de la concentration de SHBG, celle-ci pouvant augmenter d’un facteur trois sous l’effet de l’éthinylestradiol. En administration quotidienne, la concentration sérique de gestodène augmente d’un facteur quatre, l’état d’équilibre étant atteint au cours de la deuxième moitié du cycle d’administration.
  • +Les taux sériques de gestodène diminuent selon un profil biphasique avec une demi-vie terminale de 12 à 22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0.8 ml/min/kg. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport d'env. 6:4 et leur demi-vie est d'env. 24 heures.
  • +Conditions à l'état d'équilibre
  • +La pharmacocinétique du gestodène est dépendante de la concentration de SHBG, celle-ci pouvant augmenter d'un facteur deux sous l'effet de l'éthinylestradiol. En administration quotidienne, la concentration sérique de gestodène augmente d'un facteur quatre, l'état d'équilibre étant atteint au cours de la deuxième moitié du cycle d'administration.
  • -Après administration orale, l’éthinylestradiol est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales d’env. 65 pg/ml sont atteintes 1,7 heures après administration d’une dose unique.
  • -En raison du métabolisme présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue se monte à env. 45%, avec de fortes variations interindividuelles (20–65%).
  • +Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales d'env. 65 pg/ml sont atteintes 1.7 heure après administration d'une dose unique.
  • +En raison du métabolisme présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue se monte à env. 45%, avec de fortes variabilités interindividuelles (20–65%).
  • -L’éthinylestradiol se caractérise par un degré de liaison très élevé, mais non spécifique, à l’albumine sérique (env. 98%) et il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d’env. 2,8–8,6 l/kg.
  • +L'éthinylestradiol se caractérise par un degré de liaison très élevé, mais non spécifique, à l'albumine sérique (env. 98%) et il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'env. 2.8–8.6 l/kg.
  • -L’éthinylestradiol fait l’objet d’une biotransformation présystémique au niveau de la muqueuse du grêle et dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse intestinale, tandis qu’au niveau hépatique, il fait l’objet d’un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinyl-estradiol et 2-méthoxyethinyl-estradiol) et de réactions de conjugaison. Les conjugués glucuronides et sulfates de l’éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l’éthinylestradiol.
  • -La clairance est d’environ 2,3–7 ml/min/kg.
  • -
  • +L'éthinylestradiol fait l'objet d'une biotransformation présystémique au niveau de la muqueuse du grêle et dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse intestinale, tandis qu'au niveau hépatique, il fait l'objet d'un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinyl-estradiol et 2-méthoxyethinyl-estradiol) et de réactions de conjugaison. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l'éthinylestradiol.
  • -La concentration sérique de l’éthinylestradiol diminue selon un profil biphasique avec un temps de demi-vie de respectivement 1 et 10 à 20 heures. L’éthinylestradiol n’est éliminé qu’une foie métabolisé. L’élimination se fait à 40% par voie rénale et à 60% par voie biliaire. La demi-vie d’élimination des métabolites est de 24 heures.
  • -Conditions à l’état d’équilibre
  • -En raison de la variabilité de la demi-vie terminale, l’état d’équilibre est atteint après une semaine environ pour les concentrations sériques d’éthinylestradiol.
  • +La concentration sérique de l'éthinylestradiol diminue selon un profil biphasique avec un temps de demi-vie de respectivement 1 et 10 à 20 heures. La clairance est d'environ 2.3–7 ml/min/kg. L'éthinylestradiol n'est éliminé qu'un foie métabolisé. L'élimination se fait à 40% par voie rénale et à 60% par voie biliaire. Les conjugués glucuronides et sulfates de l'éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est de 24 heures.
  • +Conditions à l'état d'équilibre
  • +Lors d'une prise quotidienne, des taux sériques d'éthinylestradiol atteignent d'équilibre au bout d'une semaine environ.
  • -Il n’existe aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale.
  • +Il n'existe aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
  • -Les études précliniques sur la toxicité après administration répétée, la génotoxocité et le potentiel carcinogène des contraceptifs oraux combinés n’ont pas permis de mettre clairement en évidence des risques particuliers pour l’être humain, même si des études épidémiologiques ont montré une augmentation des carcinomes hépatiques, principalement chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose du foie et non infectées par le VHB et le VHC, sous administration à long terme (>6 ans).
  • -Lors des expérimentations animales, l’éthinylestradiol a montré à faibles doses un effet embryolétal qui peut être vu comme spécifique de l’espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus mâles ont été notées.
  • -L’extrapolation à l’être humain de ces résultats obtenus lors des expérimentations animales est sujette à débats.
  • -Les études sur la toxicologie de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n’ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène. Voir les risques chez l’être humain dans la rubrique «Grossesse/Allaitement».
  • +Les études précliniques sur la toxicité après administration répétée, la génotoxocité et le potentiel carcinogène des contraceptifs oraux combinés n'ont pas permis de mettre clairement en évidence des risques particuliers pour l'être humain, même si des études épidémiologiques ont montré une augmentation des carcinomes hépatiques, principalement chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose du foie et non infectées par le VHB et le VHC, sous administration à long terme (>6 ans).
  • +Chez l'animal, l'éthinylestradiol a montré, déjà à des doses relativement faibles, un effet létal pour les embryons qui est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus mâles ont été notées.
  • +L'extrapolation à l'être humain de ces résultats obtenus lors des expérimentations animales est sujette à débats.
  • +Les études sur la toxicologie de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène. Voir les risques chez l'être humain dans la rubrique «Grossesse/Allaitement».
  • -Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
  • +Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
  • -Ne pas conserver à une température au-dessus de 25 °C. Conserver à l’abri de la lumière.
  • +Ne pas conserver à une température au-dessus de 25 °C. Conserver à l'abri de la lumière.
  • -Meliane 21 drag 21. (B)
  • -Meliane 21 drag 3 × 21. (B)
  • -Meliane 21 drag 6 × 21. (B)
  • +Meliane 21 drag 1× 21. (B)
  • +Meliane 21 drag 3× 21. (B)
  • +Meliane 21 drag 6× 21. (B)
  • -Janvier 2013.
  • +Octobre 2015.
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