ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Wellbutrin XR 150 mg - Changements - 08.09.2020
68 Changements de l'information professionelle Wellbutrin XR 150 mg
  • -L'introduction et la surveillance du traitement doivent être effectuées par un médecin ayant de l'expérience dans le diagnostic et le traitement des troubles dépressifs, en tenant compte soigneusement des mises en garde et contre-indications. Le diagnostic et le traitement doivent être effectués conformément aux directives actuelles sur les troubles dépressifs (Major Depressive Disorder, MDD).
  • -Les comprimés retard de Wellbutrin XR doivent être avalés entiers. Les comprimés ne doivent être ni partagés, ni écrasés, ni mâchés car ceci peut augmenter le risque d'effets indésirables, y compris de convulsions.
  • +L'instauration et la surveillance du traitement doivent être effectuées par un médecin ayant de l'expérience dans le diagnostic et le traitement des troubles dépressifs, en tenant compte avec précaution des mises en garde et contre-indications. Le diagnostic et le traitement doivent être effectués conformément aux directives actuelles sur les troubles dépressifs (Major Depressive Disorder, MDD).
  • +Les comprimés retard de Wellbutrin XR doivent être avalés entiers. Les comprimés ne doivent être ni partagés, ni écrasés, ni mâchés, car ceci peut augmenter le risque d'effets indésirables, y compris de convulsions.
  • -Début du traitement
  • +Instauration du traitement
  • -L'association de Wellbutrin XR aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de MAO) est contre-indiquée. Un intervalle d'au moins 14 jours doit être respecté entre l'arrêt d'un inhibiteur de MAO irréversible et le début du traitement par Wellbutrin XR. Pour les inhibiteurs de MAO réversibles, un intervalle d'au moins 24 heures est à respecter.
  • +L'association de Wellbutrin XR aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de MAO) est contre-indiquée. Un intervalle d'au moins 14 jours doit être respecté entre l'arrêt d'un inhibiteur de MAO irréversible et le début du traitement par Wellbutrin XR. Pour les inhibiteurs de MAO réversibles, un intervalle d'au moins 24 heures doit être respecté.
  • -La dose recommandée des comprimés à libération modifiée de bupropion ne doit pas être dépassée compte tenu du risque dose-dépendant de convulsions associé au bupropion. Dans les études cliniques avec les comprimés à libération modifiée de bupropion, l'incidence globale des convulsions était d'environ 0,1% à des doses allant jusqu'à 450 mg/jour.
  • -Il existe un risque accru de convulsions associé à l'administration de Wellbutrin XR en présence de facteurs de risque prédisposants qui abaissent le seuil épileptogène. Par conséquent, Wellbutrin XR doit être administré avec une prudence particulière aux patients ayant un ou plusieurs facteurs prédisposants abaissant le seuil convulsif.
  • +La dose recommandée des comprimés à libération modifiée de bupropion ne doit pas être dépassée compte tenu du risque dose-dépendant de convulsions associées au bupropion. Dans les études cliniques avec les comprimés à libération modifiée de bupropion, l'incidence globale des convulsions était d'environ 0,1% à des doses allant jusqu'à 450 mg/jour.
  • +Il existe un risque accru de convulsions associées à l'administration de Wellbutrin XR en présence de facteurs de risque prédisposants qui abaissent le seuil épileptogène. Par conséquent, Wellbutrin XR doit être administré avec une prudence particulière aux patients ayant un ou plusieurs facteurs prédisposants abaissant le seuil convulsif.
  • -Les dépressions sont associées à un risque accru scientifiquement prouvé de pensées suicidaires, d'auto-agression et de suicide. Le risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission complète. L'amélioration pouvant ne pas survenir pendant les premières semaines de traitement, voire plus tardivement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à l'obtention de cette amélioration. Ceci vaut surtout en début de traitement et lors des adaptations de posologie, aussi bien en cas d'augmentation de la dose que de diminution de la dose. Ce risque persiste jusqu'à la survenue d'une rémission significative. L'expérience clinique générale avec tous les traitements antidépresseurs montre que le risque suicidaire peut encore augmenter au stade initial de la période de rétablissement.
  • -Le risque de pensées ou tentatives de suicide est en particulier plus élevé chez les patients ayant des antécédents de comportement suicidaire ou de pensées suicidaires, chez les jeunes adultes et chez les patients à haut risque de suicide avant le début du traitement. D'autres facteurs tels que des symptômes à type d'agitation peuvent aussi représenter des facteurs de risque. Ces patients devront donc être surveillés avec un soin tout particulier pendant le traitement.
  • +Les dépressions sont associées à un risque accru scientifiquement prouvé de pensées suicidaires, d'auto-mutilations et de suicide. Le risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission complète. L'amélioration pouvant ne pas survenir pendant les premières semaines de traitement, voire plus tardivement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à l'obtention de cette amélioration. Ceci vaut surtout en début du traitement et lors des adaptations de posologie, aussi bien en cas d'augmentation de la dose que de diminution de la dose. Ce risque persiste jusqu'à la survenue d'une rémission significative. L'expérience clinique générale avec tous les traitements antidépresseurs montre que le risque suicidaire peut encore augmenter au stade initial de la période de rétablissement.
  • +Le risque de pensées ou tentatives de suicide est en particulier plus élevé chez les patients ayant des antécédents de comportement suicidaire ou de pensées suicidaires, chez les jeunes adultes et chez les patients à haut risque de suicide avant le début du traitement. D'autres facteurs tels que des symptômes à type d'agitation peuvent aussi représenter des facteurs de risque. Ces patients devront donc être surveillés attentivement pendant le traitement.
  • -Les patients (et les personnes prenant soin d'eux) doivent être avertis de la nécessité d'une surveillance pour déceler une aggravation de l'état (y compris le développement de nouveaux symptômes) et/ou l'apparition d'idées/comportements suicidaires ou d'intentions d'auto-agression et demander immédiatement un avis médical si de tels symptômes surviennent. Il faut ici tenir compte du fait que la survenue de certains symptômes, comme par exemple une agitation, pourrait être imputable aussi bien à la maladie sous-jacente qu'au traitement médicamenteux (cf. Symptômes neuropsychiatriques, y compris manie et trouble bipolaire dans «Mises en garde et précautions»; cf. «Effets indésirables»).
  • +Les patients (et les personnes prenant soin d'eux) doivent être avertis de la nécessité d'une surveillance pour déceler une aggravation de l'état (y compris le développement de nouveaux symptômes) et/ou l'apparition d'idées/comportements suicidaires ou d'intentions d'auto-mutilations, et doivent demander immédiatement un avis médical si de tels symptômes surviennent. Il faut ici tenir compte du fait que la survenue de certains symptômes, comme par exemple une agitation, pourrait être imputable aussi bien à la maladie sous-jacente qu'au traitement médicamenteux (cf. Symptômes neuropsychiatriques, y compris manie et trouble bipolaire dans «Mises en garde et précautions»; cf. «Effets indésirables»).
  • -Il n'existe que peu d'expériences cliniques sur l'utilisation du bupropion chez des patients ayant été traités par électroconvulsivothérapie. La prudence est de rigueur lors du traitement de patients prenant du bupropion et traités en même temps par électroconvulsivothérapie.
  • +Il n'existe que peu d'expériences cliniques sur l'utilisation du bupropion chez des patients ayant été traités par thérapie électroconvulsive. La prudence est de rigueur lors du traitement de patients prenant du bupropion et traités simultanément par thérapie électroconvulsive.
  • -Wellbutrin XR doit être immédiatement interrompu si les patients développent des réactions d'hypersensibilité pendant le traitement. Le médecin traitant devra avoir conscience que les symptômes peuvent continuer à progresser ou récidiver après l'arrêt de Wellbutrin XR. Un traitement symptomatique devra donc être assuré durant un laps de temps suffisant (au moins une semaine). Les symptômes incluent typiquement éruption cutanée, prurit, urticaire ou douleurs thoraciques. Des réactions plus sévères peuvent aussi survenir et incluent angio-œdème, dyspnée/bronchospasme, choc anaphylactique, érythème polymorphe ou syndrome de Stevens-Johnson. Des arthralgies, des myalgies et une fièvre ont également été observées, associées à une éruption cutanée et à d'autres symptômes évocateurs d'une hypersensibilité retardée (cf. «Effets indésirables»). Chez la plupart des patients, les symptômes se sont améliorés après l'arrêt du bupropion et l'instauration d'un traitement par des antihistaminiques ou des corticostéroïdes, puis ont disparu complètement après un certain temps.
  • +Wellbutrin XR doit être immédiatement interrompu si les patients développent des réactions d'hypersensibilité pendant le traitement. Le médecin traitant devra avoir conscience que les symptômes peuvent continuer à progresser ou récidiver après l'arrêt de Wellbutrin XR. Un traitement symptomatique devra donc être assuré durant un laps de temps suffisant (au moins une semaine). Les symptômes incluent typiquement des éruptions cutanées, du prurit, de l'urticaire ou douleurs thoraciques. Des réactions plus sévères peuvent aussi survenir et incluent un angio-œdème, dyspnée/bronchospasme, choc anaphylactique, érythème polymorphe ou syndrome de Stevens-Johnson. Des arthralgies, des myalgies et une fièvre ont également été observées, associées à une éruption cutanée et à d'autres symptômes évocateurs d'une hypersensibilité retardée (cf. «Effets indésirables»). Chez la plupart des patients, les symptômes se sont améliorés après l'arrêt du bupropion et l'instauration d'un traitement par des antihistaminiques ou des corticostéroïdes, puis ont disparu complètement après un certain temps.
  • -Le bupropion est largement métabolisé au niveau hépatique en métabolites actifs, qui sont ensuite eux-mêmes métabolisés. Aucune différence statistiquement significative dans la pharmacocinétique du bupropion n'a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux volontaires sains; les concentrations plasmatiques de bupropion présentaient toutefois une plus grande variabilité interindividuelle. Par conséquent, Wellbutrin XR devra être utilisé avec prudence chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique légers à modérés et la dose recommandée chez ces patients est de 150 mg une fois par jour.
  • +Le bupropion est largement métabolisé au niveau hépatique en métabolites actifs, qui sont ensuite eux-mêmes métabolisés. Aucune différence statistiquement significative dans la pharmacocinétique du bupropion n'a été observée chez les patients présentant une cirrhose hépatique légère à modérée par rapport aux volontaires sains; les concentrations plasmatiques de bupropion présentaient toutefois une plus grande variabilité interindividuelle. Par conséquent, Wellbutrin XR devra être utilisé avec prudence chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique légers à modérés et la dose recommandée chez ces patients est de 150 mg une fois par jour.
  • -Le bupropion est largement dégradé dans le foie en métabolites actifs qui, après une nouvelle dégradation, sont excrétés par les reins. La dose recommandée est par conséquent de 150 mg par jour chez les patients insuffisants rénaux car le bupropion et ses métabolites peuvent s'accumuler plus que d'habitude chez ces patients (cf. «Pharmacocinétique» et «Posologie/Mode d'emploi»). Le patient devra être étroitement surveillé à la recherche d'éventuels effets indésirables (p.ex. insomnie, sécheresse de la bouche, convulsions), étant donné que ces effets secondaires peuvent indiquer des concentrations élevées du médicament ou de ses métabolites.
  • +Le bupropion est largement dégradé dans le foie en métabolites actifs qui, après une nouvelle dégradation, sont excrétés par les reins. La dose recommandée est par conséquent de 150 mg par jour chez les patients insuffisants rénaux, car le bupropion et ses métabolites peuvent s'accumuler plus que d'habitude chez ces patients (cf. «Pharmacocinétique» et «Posologie/Mode d'emploi»). Le patient devra être étroitement surveillé à la recherche d'éventuels effets indésirables (p.ex. insomnie, sécheresse de la bouche, convulsions), étant donné que ces effets secondaires peuvent indiquer des concentrations élevées du médicament ou de ses métabolites.
  • -On ne peut exclure une sensibilité accrue de certaines personnes âgées au bupropion, laquelle est susceptible d'imposer une réduction de la fréquence d'administration et/ou de la dose (cf. «Pharmacocinétique»).
  • +On ne peut exclure une sensibilité accrue de certaines personnes âgées au bupropion. Ceci est susceptible d'imposer une réduction de la fréquence d'administration et/ou de la dose (cf. «Pharmacocinétique»).
  • -Le bupropion est destiné uniquement à une administration par voie orale. Il existe des rapports signalant des cas d'inhalation de comprimés broyés ou d'injections de bupropion en solution. De telles formes d'administration comportent le risque d'une libération rapide, de l'absorption accélérée et d'un éventuel surdosage. Des crises de convulsions et/ou des cas de décès ont été rapportés à la suite d'administrations intranasales ou d'injections parentérales de bupropion.
  • +Le bupropion est destiné uniquement à une administration par voie orale. Il existe des rapports signalant des cas d'inhalation de comprimés broyés ou d'injections de bupropion en solution. De telles voies d'administration comportent le risque d'une libération rapide, de l'absorption accélérée et d'un éventuel surdosage. Des crises de convulsions et/ou des cas de décès ont été rapportés à la suite d'administrations intranasales ou d'injections parentérales de bupropion.
  • +Syndrome sérotoninergique
  • +L'apparition d'un syndrome sérotoninergique a été rapportée en lien avec un surdosage (cf. «Surdosage»).
  • +
  • -Les médicaments nécessitant pour agir une activation métabolique par voie du CYP2D6 (par exemple le tamoxifène) peuvent présenter une efficacité réduite lors d'une administration concomitante d'inhibiteurs du CYP2D6 tels que le bupropion.
  • +Les médicaments nécessitant pour agir une activation métabolique par voie du CYP2D6 (p.ex. le tamoxifène) peuvent présenter une efficacité réduite lors d'une administration concomitante d'inhibiteurs du CYP2D6 tels que le bupropion.
  • -Dans une étude menée chez des volontaires sains, l'AUC0–24 h de la digoxine a été diminuée d'un facteur 1,6 et la clairance rénale a été augmentée d'un facteur 1,8.
  • +Dans une étude menée chez des volontaires sains, l'AUC0–24h de la digoxine a été diminuée d'un facteur 1,6 et la clairance rénale a été augmentée d'un facteur 1,8.
  • -Dans le cadre d'une série d'études réalisées chez des volontaires sains, le ritonavir (100 mg deux fois par jour ou 600 mg deux fois par jour) ou l'association de ritonavir (100 mg) et de lopinavir (400 mg) deux fois par jour ont entraîné une diminution dose-dépendante de l'exposition au bupropion et à ses principaux métabolites d'environ 20 à 80%. L'éfavirenz (600 mg une fois par jour pendant deux semaines) a également entraîné une diminution de l'exposition au bupropion d'environ 55%. Cet effet de ritonavir/Kaletra® et de l'éfavirenz pourrait être dû à une induction du métabolisme du bupropion. Les patients recevant l'un de ces médicaments en même temps que le bupropion peuvent avoir besoin de doses plus élevées de bupropion mais il ne faut pas dépasser la dose maximale recommandée de bupropion.
  • +Dans le cadre d'une série d'études réalisées chez des volontaires sains, le ritonavir (100 mg deux fois par jour ou 600 mg deux fois par jour) ou l'association de ritonavir (100 mg) et de lopinavir (400 mg) deux fois par jour ont entraîné une diminution dose-dépendante de l'exposition au bupropion et à ses principaux métabolites d'environ 20 à 80%. L'éfavirenz (600 mg une fois par jour pendant deux semaines) a également entraîné une diminution de l'exposition au bupropion d'environ 55%. Cet effet de ritonavir/Kaletra et de l'éfavirenz pourrait être dû à une induction du métabolisme du bupropion. Les patients recevant l'un de ces médicaments en même temps que le bupropion peuvent avoir besoin de doses plus élevées de bupropion, mais il ne faut pas dépasser la dose maximale recommandée de bupropion.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Grossesse, allaitement
  • -Une analyse rétrospective de contrôle de cas à partir des données de la National Birth Defects Prevention Study a examiné les données de 12'383 nourrissons en tant que cas et les données de 5869 nourrissons en tant que groupe de contrôle. Cette analyse a révélé un rapport statistiquement significatif entre la survenue de malformations de la voie d'éjection ventriculaire gauche chez le nourrisson et l'administration auto-rapportée de bupropion chez la mère en phase précoce de la grossesse (n=10; OR corrigé = 2,6; IC à 95%: 1,2; 5,7). Par contre, aucun rapport n'a été constaté entre une administration de bupropion chez la mère et la survenue d'un autre type de cardiopathie ou de toutes les catégories de cardiopathies combinées.
  • -Une autre analyse de contrôle des cas, faite à partir des données de la Slone Epidemiology Center Birth Defects Study, a inclus 7913 nourrissons avec cardiopathie et 8611 nourrissons de contrôle. Elle n'a pas révélé d'augmentation statistiquement significative de malformations de la voie d'éjection ventriculaire gauche après exposition de la mère au bupropion (n=2; OR corrigé = 0,4; IC à 95%: 0,1; 1,6). Elle a cependant montré un rapport statistiquement significatif entre les cas de communication interventriculaire et l'exposition au bupropion en monothérapie pendant le premier trimestre de la grossesse (n=17; OR corrigé = 2,5; IC à 95%: 1,3; 5,0).
  • +Une analyse rétrospective de contrôle de cas à partir des données de la National Birth Defects Prevention Study a examiné les données de 12 383 nourrissons en tant que cas et les données de 5869 nourrissons en tant que groupe de contrôle. Cette analyse a révélé un rapport statistiquement significatif entre la survenue de malformations de la voie d'éjection ventriculaire gauche chez le nourrisson et l'administration auto-rapportée de bupropion chez la mère en phase précoce de la grossesse (n=10; OR corrigé=2,6; IC à 95%: 1,2; 5,7). Par contre, aucun rapport n'a été constaté entre une administration de bupropion chez la mère et la survenue d'un autre type de cardiopathie respectivement de toutes les catégories de cardiopathies combinées.
  • +Une autre analyse de contrôle des cas, faite à partir des données de la Slone Epidemiology Center Birth Defects Study, a inclus 7913 nourrissons avec cardiopathie et 8611 nourrissons de contrôle. Elle n'a pas révélé d'augmentation statistiquement significative de malformations de la voie d'éjection ventriculaire gauche après exposition de la mère au bupropion (n=2; OR corrigé=0,4; IC à 95%: 0,1; 1,6). Elle a cependant montré un rapport statistiquement significatif entre les cas de déficiences septales ventriculaires et l'exposition au bupropion en monothérapie pendant le premier trimestre de la grossesse (n=17; OR corrigé=2,5; IC à 95%: 1,3; 5,0).
  • -La liste suivante renseigne sur les effets indésirables identifiés au cours de l'expérience clinique, classés par fréquence et par classe d'organes.
  • -La classification des effets indésirables selon leur fréquence utilise la convention suivante: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1'000), très rares (<1/10'000).
  • +La liste suivante donne des informations relatives aux effets indésirables identifiés au cours de l'expérience clinique, classés par fréquence et par classe d'organes.
  • +La classification des effets indésirables selon leur fréquence utilise la convention suivante: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares (<1/10 000).
  • -Fréquence indéterminée: anémie, leucopénie et thrombopénie.
  • +Fréquence indéterminée: Anémie, leucopénie et thrombopénie.
  • -Fréquents: Réactions dhypersensibilité telles quurticaire.
  • -Très rares: Réactions dhypersensibilité sévères incluant angio-œdème, dyspnée/bronchospasmes et choc anaphylactique.
  • -La survenue darthralgies, myalgies et fièvre a également été rapportée en association avec une éruption cutanée et dautres symptômes évocateurs dune hypersensibilité retardée. Ces symptômes peuvent ressembler à ceux dune maladie sérique.
  • +Fréquents: Réactions d'hypersensibilité telles qu'urticaire.
  • +Très rares: Réactions d'hypersensibilité sévères incluant angio-œdème, dyspnée/bronchospasmes et choc anaphylactique.
  • +La survenue d'arthralgies, myalgies et fièvre a également été rapportée en association avec une éruption cutanée et d'autres symptômes évocateurs d'une hypersensibilité retardée. Ces symptômes peuvent ressembler à ceux d'une maladie sérique.
  • -Très fréquents: Insomnie (10%) (cf. «Posologie/Mode demploi»).
  • +Très fréquents: Insomnie (10%) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Affections de loreille et du labyrinthe
  • +Affections de l'oreille et du labyrinthe
  • -Très rares: Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, exacerbation dun psoriasis.
  • -Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Très rares: Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, exacerbation d'un psoriasis.
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • -* Lhypersensibilité peut se manifester par des réactions cutanées (cf. «Affections du système immunitaire» et «Affections de la peau et du tissu sous-cutané»).
  • -** Lincidence des crises convulsives est denviron 0,1% (1/1000). Ces crises se présentent le plus souvent sous forme de crises généralisées tonico-cloniques pouvant, dans certains cas, conduire à une confusion postictale ou des troubles de la mémoire (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +* L'hypersensibilité peut se manifester par des réactions cutanées (cf. «Affections du système immunitaire» et «Affections de la peau et du tissu sous-cutané»).
  • +** L'incidence des crises convulsives est d'environ 0,1% (1/1000). Ces crises se présentent le plus souvent sous forme de crises généralisées tonico-cloniques pouvant, dans certains cas, conduire à une confusion postictale ou des troubles de la mémoire (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +L'apparition d'un syndrome sérotoninergique a également été rapportée (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +
  • -Il convient d'assurer la libération des voies aériennes, une oxygénation et une ventilation. L'administration de charbon acti est recommandée. Il n'existe aucun antidote spécifique du bupropion. Le traitement ultérieur doit être effectué en fonction de l'indication clinique ou, le cas échéant, doit obéir aux recommandations du centre national d'information toxicologique.
  • +Il convient d'assurer la libération des voies aériennes, une oxygénation et une ventilation. L'administration de charbon actif est recommandée. Il n'existe aucun antidote spécifique du bupropion. Le traitement ultérieur doit être effectué en fonction de l'indication clinique ou, le cas échéant, doit obéir aux recommandations du centre national d'information toxicologique.
  • -Code ATC: N06AX12
  • +Code ATC
  • +N06AX12
  • -Pas d'information.
  • +Aucune donnée.
  • -La prise simultanée avec les repas n'a pas d'effets significatifs sur l'absorption des comprimés retard à libération modifiée de bupropion.
  • +La prise simultanée avec les repas n'a pas d'effets significatifs sur l'absorption des comprimés retard de bupropion à libération modifiée.
  • -Le bupropion est largement distribué dans les tissus, le volume de distribution apparent étant d'environ 2'000 L.
  • +Le bupropion est largement distribué dans les tissus, le volume de distribution apparent étant d'environ 2000 L.
  • -Le bupropion et ses métabolites actifs sont excrétés dans le lait maternel. Les essais chez l'animal montrent que le bupropion et ses métabolites actifs franchissent la barrière hémato-encéphalique ainsi que la barrière placentaire. Au moyen d'imageries tomographiques par émission de positron (PET) chez des volontaires sains, il a été démontré que le bupropion passe dans le système nerveux central et se lie au transporteur de la recapture de la dopamine dans le striatum (à environ 25% pour une dose de 150 mg deux fois par jour).
  • +Le bupropion et ses métabolites actifs sont excrétés dans le lait maternel. Les essais chez l'animal montrent que le bupropion et ses métabolites actifs franchissent la barrière hémato-encéphalique ainsi que la barrière placentaire. Au moyen d'imageries tomographiques par émission de positons (PET) chez des volontaires sains, il a été démontré que le bupropion passe dans le système nerveux central et se lie au transporteur de la recapture de la dopamine dans le striatum (à environ 25% pour une dose de 150 mg deux fois par jour).
  • -La demi-vie d'élimination de l'hydroxybupropion est d'environ 20 heures. Le thréohydrobupropion et l'érythrohydrobupropion ont des demi-vies d'élimination plus longues que le bupropion, respectivement 37 et 33 heures, et les valeurs d'AUC à l'état d'équilibre sont respectivement 8 et 1,6 fois plus élevées que celles pour bupropion. L'état d'équilibre est atteint pour le bupropion et ses métabolites en l'espace de 8 jours.
  • -L'enrobage non soluble du comprimé retard peut rester intact au cours du transport dans les voies gastro-intestinales et être évacué dans les selles.
  • +La demi-vie d'élimination de l'hydroxybupropion est d'environ 20 heures. Le thréohydrobupropion et l'érythrohydrobupropion ont des demi-vies d'élimination plus longues que le bupropion, respectivement 37 et 33 heures, et les valeurs d'AUC à l'état d'équilibre sont respectivement 8 et 1,6 fois plus élevées que celles pour le bupropion. L'état d'équilibre est atteint pour le bupropion et ses métabolites en l'espace de 8 jours.
  • +L'enrobage non soluble du comprimé retard peut rester intact au cours du transport dans les voies gastro-intestinales et être évacué avec les selles.
  • -Ont été examinés les effets du chlorhydrate de bupropion et de ses principaux métabolites sur le courant hERG dans des cellules rénales isolées d'embryons humains, ainsi que sur les paramètres du potentiel d'action de fibres cardiaques de Purkinje de chien. Le bupropion et ses trois métabolites principaux chez l'homme ont tous diminué l'amplitude maximale du courant hERG de façon concentration-dépendante. Un résultat commun aux quatre substances était surtout un raccourcissement concentration-dépendant de la durée du potentiel d'action, en particulier avec les deux concentrations les plus élevées (10 et 100 µM). Une certaine réduction du taux maximal de dépolarisation (MRD) et de l'amplitude du segment ascendant (upstroke amplitude, UA) a aussi été constatée. L'inhibition du canal hERG aurait laissé présager un allongement du potentiel d'action cardiaque. Le raccourcissement de ce paramètre observé en réalité et la réduction supplémentaire du MRD et de l'UA suggèrent cependant que le bupropion et ses métabolites agissent également sur d'autres canaux ioniques cardiaques. Ces derniers effets ont toutefois été observés à des concentrations bien supérieures à celles obtenues lors de l'emploi clinique du bupropion (cf. «Surdosage»).
  • +Les effets du chlorhydrate de bupropion et de ses principaux métabolites ont été examinés sur le courant hERG dans des cellules rénales isolées d'embryons humains, ainsi que sur les paramètres du potentiel d'action de fibres cardiaques de Purkinje de chien. Le bupropion et ses trois métabolites principaux chez l'homme ont tous diminué l'amplitude maximale du courant hERG de façon concentration-dépendante. Un résultat commun aux quatre substances était surtout un raccourcissement concentration-dépendant de la durée du potentiel d'action, en particulier avec les deux concentrations les plus élevées (10 et 100 µM). Une certaine réduction du taux maximal de dépolarisation (MRD) et de l'amplitude du segment ascendant (upstroke amplitude, UA) a aussi été constatée. L'inhibition du canal hERG aurait laissé présager un allongement du potentiel d'action cardiaque. Le raccourcissement de ce paramètre observé en réalité et la réduction supplémentaire du MRD et de l'UA suggèrent cependant que le bupropion et ses métabolites agissent également sur d'autres canaux ioniques cardiaques. Ces derniers effets ont toutefois été observés à des concentrations bien supérieures à celles obtenues lors de l'emploi clinique du bupropion (cf. «Surdosage»).
  • -57803 (Swissmedic).
  • +57'803 (Swissmedic)
  • -Juillet 2019.
  • +Juillet 2020.
2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home