114 Changements de l'information professionelle Gestoden Ethinylestradiol Stada 20 |
-Principe actif: Gestodenum, Ethinylestradiolum.
-Excipients: Lactosum, Excipiens pro compresso obducto.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-1 dragée contient: Gestodenum 0,075 mg, Ethinylestradiolum 0,02 mg.
- +Principes actifs
- +Gestodenum, Ethinylestradiolum.
- +Excipients
- +Lactosum, Excipiens pro compresso obducto.
-Prendre les dragées avec de l'eau dans l'ordre indiqué sur la plaquette, de préférence à la même heure de la journée. Prendre une dragée par jour pendant 21 jours consécutifs. Respecter ensuite une pause de 7 jours avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation apparaît normalement au cours de l'interruption du traitement, généralement 2 à 3 jours après la dernière dragée; elle peut persister après avoir entamé la plaquette suivante.
-Début du traitement
-Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptif hormonal au cours du mois précédent
-Commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
-Passage d'un contraceptif hormonal combiné (CHC), d'un anneau vaginal ou de dispositifs transdermiques à Gyselle 20
-Commencer la prise de Gyselle 20 de préférence le jour suivant la prise de la dernière dragée active du CHC ou, au plus tard, le lendemain du dernier jour d'interruption du traitement ou de la période sous placebo. En cas d'utilisation jusqu'ici d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, il convient de commencer à prendre Gyselle 20 préférentiellement le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch au plus tard lorsque la prochaine application aurait dû être effectuée.
-Passage d'un contraceptif à base de progestatif uniquement (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif) à Gyselle 20
-Le passage d'une minipilule à Gyselle 20 peut se faire à tout moment. Dans le cas des implants et des DIU, le traitement commencera au plus tôt le jour du retrait de l'implant ou du dispositif et, dans le cas d'un contraceptif injectable, le jour prévu pour l'injection suivante. Dans tous ces cas, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 premiers jours de traitement.
-Après un avortement au cours du 1er trimestre
-La prise de Gyselle 20 peut commencer immédiatement. D'autres mesures contraceptives ne sont pas nécessaires.
-Après un avortement au cours du 2e trimestre ou après un accouchement
-La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Gyselle 20 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; cf. «Mises en garde et précautions»). Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Gyselle 20 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
-Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée
-Si l'oubli de la prise est reconnu dans un délai de 12 heures après l'horaire habituel, prendre la dragée immédiatement. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Cette situation n'entraîne pas de réduction de l'efficacité contraceptive.
-Si l'oubli de la prise est reconnu plus de 12 heures après l'horaire habituel, il existe un risque d'inefficacité de la contraception. Les deux règles suivantes sont à respecter en cas d'oubli d'une prise:
-1.La prise du traitement ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours.
-2.une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour obtenir une inhibition efficace de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
-La conduite à tenir dépend donc de la semaine d'administration du contraceptif:
-1ère semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. L'utilisation parallèle d'une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 jours suivants. L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents. Le risque de grossesse augmente avec le nombre de dragées oubliées et avec la proximité de la période d'interruption du traitement.
-2e semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Sous réserve d'une prise régulière du traitement au cours des 7 derniers jours avant l'oubli, il n'y a pas lieu de recourir à une autre mesure contraceptive. Dans le cas contraire ou en cas d'oubli de plus d'une dragée, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
-3e semaine de traitement
-Le risque de grossesse est plus élevé en raison de la période d'interruption du traitement de la semaine suivante. Si l'une des deux modalités d'administration suivantes peut être appliquée, il n'y a pas lieu de recourir à d'autres mesures contraceptives sous réserve d'une prise régulière pendant les 7 derniers jours. Dans le cas contraire, il convient de prescrire le premier des deux schémas thérapeutiques suivants ainsi que d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive pendant les 7 jours suivants.
-a.Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Le traitement sera poursuivi en omettant la semaine d'interruption, c.-à -d. en entamant dès le lendemain la plaquette suivante. La survenue d'une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la deuxième plaquette, mais un spotting et des métrorragies peuvent être plus fréquents.
-b.Interrompre le traitement à la date d'oubli de la dragée. Après une interruption du traitement pendant 7 jours (y compris la date d'oubli de la dernière prise), entamer la plaquette suivante.
-En cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de la période suivant l'interruption du traitement, il convient d'envisager l'éventualité d'une grossesse.
- +Les dragées doivent être prises dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Il s'ensuit une pause de 7 jours sans prise de dragée avant de commencer la prochaine plaquette. Il se produit habituellement pendant cette pause une hémorragie de privation qui apparaît normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore persister alors que la prochaine plaquette est déjà commencée.
- +Début de la prise
- +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptifs hormonaux le mois précédent
- +Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
- +Remplacement d'un autre contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou patch transdermique
- +La prise de Gyselle 20 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du COC précédent, au plus tard cependant le lendemain du dernier jour de l'intervalle habituel sans dragée ou de la phase placebo. Lors du remplacement d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique, la prise de Gyselle 20 commence de préférence le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch, ou au plus tard au moment où l'application suivante aurait été prévue.
- +Remplacement d'une préparation progestative seule (minipilule, injection, implant, dispositif intra-utérin délivrant un progestatif [DIU])
- +Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, celui d'un implant ou d'un DIU délivrant un progestatif au plus tôt le jour du retrait et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées.
- +Après un avortement dans le 1er trimestre de la grossesse
- +La prise de Gyselle 20 peut être immédiate. Le recours à d'autres méthodes contraceptives est alors inutile.
- +Après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement
- +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Gyselle 20 après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de grossesse, la prise de Gyselle 20 doit débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
- +Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)
- +Si la patiente s'aperçoit dans un intervalle de 12 heures qu'elle a oublié de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle devra prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
- +Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis l'heure habituelle de la prise, il se peut que la protection contraceptive soit réduite. Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de dragée(s):
- +1.La prise ne doit jamais être interrompue plus de 7 jours.
- +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
- +Il en résulte la conduite à tenir suivante, en fonction de la semaine de prise:
- +1re semaine de prise
- +La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront à nouveau être prises à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, la patiente devra utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Si la patiente a eu des rapports sexuels pendant les 7 jours précédents, il faudra tenir compte de l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est grand et plus cet oubli est proche de l'intervalle sans dragée, plus le risque de grossesse est élevé.
- +2e semaine de prise
- +La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. À condition que la prise ait été régulière les 7 jours précédents, aucune autre mesure contraceptive n'est nécessaire. Si cela n'a pas été le cas ou si plusieurs dragées ont été oubliées, la patiente devra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
- +3e semaine de prise
- +Étant donné la proximité de l'intervalle sans dragée, le risque de grossesse est accru. Lorsque la patiente utilise une des possibilités de prise suivantes, il ne lui est pas nécessaire d'utiliser d'autres méthodes contraceptives, pour autant qu'elle ait pris régulièrement les dragées pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il lui faudra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
- +a.La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. Il faut commencer la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de cette plaquette, sans respecter l'intervalle sans dragée. Il est improbable qu'une hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la 2e plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
- +b.La patiente interrompt la prise des dragées de la plaquette actuelle. La plaquette suivante doit être commencée après une pause de 7 jours au maximum (le jour de l'oubli de la dragée compris).
- +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas pendant le prochain intervalle sans dragée, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
-En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit sa cause (c-à -d aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) - l'absorption peut être incomplète et des méthodes contraceptives supplémentaires doivent être utilisées.
-En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, il convient de suivre les recommandations données sous «Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée». Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, le comprimé supplémentaire doit être prélevé d'une plaquette de réserve.
-Modification du cycle menstruel
-Retarder les règles (allongement du cycle)
-Supprimer l'intervalle de 7 jours sans traitement et poursuivre celui-ci en entamant immédiatement la plaquette suivante. Les règles peuvent alors être retardées jusqu'à l'épuisement de la deuxième plaquette. Au cours de cette période, des épisodes de spotting et de métrorragies sont possibles. Ultérieurement, Gyselle 20 peut être pris de façon régulière après l'interruption habituelle du traitement pendant 7 jours.
-Raccourcissement du cycle
-Les règles peuvent débuter à un jour quelconque de la semaine en raccourcissant la phase d'interruption du traitement. Le raccourcissement de la phase d'interruption s'accompagne d'une diminution de la probabilité d'une hémorragie de privation et d'une augmentation de la fréquence du spotting et des métrorragies au cours de l'administration de la plaquette suivante (de façon comparable au report des règles).
-Conduite à tenir en cas d'irrégularités du cycle menstruel
-Tous les CHC peuvent entraîner des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies), notamment au cours des premiers mois de traitement. Il convient donc d'attendre la fin de la phase d'adaptation, qui est de 3 cycles environ, avant de procéder à un bilan diagnostique d'une irrégularité des saignements.
-En cas de persistance des irrégularités ou si elles apparaissent chez une patiente qui présentait auparavant des cycles réguliers, il convient d'envisager une étiologie non hormonale. Il faut en particulier veiller à exclure une grossesse ou une pathologie maligne. Les mesures à prendre peuvent comprendre un curetage.
-L'hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d'interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le CHC a été pris conformément aux recommandations. Il convient d'exclure une éventuelle grossesse si le CHC n'a pas été pris conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
-Instructions spéciales pour la posologie
-Enfants et adolescentes: Gyselle 20 est indiquée qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (si indication), la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
-Patientes âgées: Gyselle 20 n'est pas recommandé après la ménopause.
-Insuffisance rénale: Gyselle 20 n'a pas été étudié chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale.
-Insuffisance hépatique: Gyselle 20 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, – quelle que soit leur cause (c.-à -d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise d'une dragée il faut observer les règles de base de la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)». Afin que le schéma habituel de prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
- +Décalage de la menstruation
- +Report de la menstruation (allongement du cycle)
- +La prise doit être poursuivie par la plaquette suivante sans respecter l'intervalle entre les 2 plaquettes. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu'elle le désire (au maximum jusqu'à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière de Gyselle 20 sera alors poursuivie après la pause habituelle de 7 jours.
- +Avance de la menstruation
- +Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté l'intervalle sans dragée. Plus l'intervalle est court, plus la survenue d'une hémorragie de privation est improbable et plus de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels sont fréquents pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
- +Conduite à tenir en cas d'irrégularités menstruelles
- +Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les premiers mois de la prise. En cas de saignements irréguliers, un bilan diagnostique n'est judicieux qu'après une phase d'adaptation d'environ 3 cycles.
- +Si les irrégularités menstruelles persistent ou si elles surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers, il faut aussi envisager des causes d'origine non hormonale. Des mesures diagnostiques adéquates permettant d'exclure une grossesse ou une affection maligne sont par conséquent indiquées. Ces mesures peuvent inclure un curetage.
- +L'hémorragie de privation peut faire défaut pendant l'intervalle sans dragée. Une grossesse est improbable si le CHC a été pris conformément aux instructions posologiques. Toutefois avant de poursuivre la prise, il faudra exclure une grossesse si le CHC n'a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation.
- +Instructions posologiques particulières
- +Enfants et adolescents
- +Gyselle 20 n'est indiqué qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Gyselle 20 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes si indiquée la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
- +Patientes âgées
- +Gyselle 20 n'est pas indiqué après la ménopause.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Gyselle 20 n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Gyselle 20 ne doit pas être utilisée chez les femmes avec une insuffisance hépatique.
-·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire).
-·Facteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels qu’une prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
-·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique « Mises en garde et précautions ».
- +·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
- +·Facteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels qu’une prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau «Mises en garde et précautions».
-·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau «Mises en garde et précautions».
-·Utilisation concomitante avec l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). On peut reprendre l'administration au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»)
- +·Utilisation concomitante avec l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). On peut reprendre la prise au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
-·suspicion de grossesse ou grossesse confirmée;
- +·grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
-Avant de prescrire Gyselle 20, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Avant de prescrire un CHC tel que Gyselle 20, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
-Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Gyselle 20, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les contre-indications et les mises en garde/précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
-Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
-Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication
- +Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Gyselle 20, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et les examens de laboratoire appropriés.
- +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. Le type et la fréquence d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
- +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
-·maux de tête apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
-·troubles soudains visuels, auditifs, du langage ou autres troubles sensoriels;
- +·céphalées apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
- +·troubles soudains de la vision, de l'audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
-·apparition d'un ictère, hépatite, prurit généralisé;
- +·apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé;
- +·états dépressifs sévères;
- +
-La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne:
-·Le risque de TEV associé à Gyselle 20;
-·Comment ses facteurs de risque personnels influent sur ce risque;
- +La décision de prendre le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
- +·Le risque de TEV associé à la prise de Gyselle 20;
- +·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque;
-·Gyselle 20 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu'elle prend Gyselle 20.
- +·Gyselle 20 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Gyselle 20.
-A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10000 utilisant un CHC contenant du Gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
- +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
-Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Gyselle 20 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
- +Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, surtout s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Gyselle 20 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
-Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation des dragées (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Gyselle 20 n'a pas été interrompu à l'avance.
-Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de -Gyselle 20. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Gyselle 20 est contre-indiquée.
-Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
-Àge En particulier au-delà de 35 ans
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre la prise des dragées (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Gyselle 20 n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Antécédents familiaux (chaque thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant la prise de Gyselle 20. Si une thrombophilie est détectée, la prise de CHC comme Gyselle 20 est contre-indiquée.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, affections malignes.
- +Âge En particulier au-delà de 35 ans
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Gyselle 20.
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle prend Gyselle 20.
-·sensation de tension ou douleur dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche;
- +·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
-De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés.
- +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices.
-Hypertension artérielle
- +Hypertension artérielle
-Dyslipoprotéinémie
-Valvulopathie cardiaque
-Fibrillation auriculaire
-Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
-Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Gyselle 20. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Gyselle 20 est contre-indiquée.
-Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Gyselle 20 (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Gyselle 20.
-Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
- +Dyslipoprotéinémie
- +Valvulopathie cardiaque
- +Fibrillation auriculaire
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant la prise de Gyselle 20. Si l'examen révèle une thrombophilie, la prise de CHC comme Gyselle 20 est contre-indiquée.
- +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de la prise de Gyselle 20 peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire et peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Gyselle 20.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
-Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Gyselle 20.
- +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles prennent Gyselle 20.
-·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant une moitié du corps;
- +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant notamment une moitié du corps;
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a mis en évidence une discrète augmentation du risque relatif au diagnostic de cancer du sein chez les femmes sous CHC (risque relatif = 1,24). Ce niveau de risque diminue de façon continue à l'arrêt du CHC et s'annule 10 ans après l'arrêt du traitement. Dans la mesure où le cancer du sein est rare avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de fréquence du cancer du sein diagnostiqué chez les femmes sous CHC ou qui ont récemment arrêté ce traitement est faible par rapport au niveau global de ce risque dans la population générale. Les résultats de ces études ne permettent pas d'établir un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les femmes sous contraception hormonale ou aux effets biologiques de la contraception hormonale ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein ont été diagnostiqués à un stade beaucoup plus précoce chez les femmes sous CHC que chez celles n'ayant jamais bénéficié de ce traitement.
-Des cas rares de tumeurs hépatiques bénignes, et encore plus rares de tumeurs hépatiques malignes, ont été observés lors de l'administration des principes actifs hormonaux contenus dans Gyselle 20; ces anomalies peuvent entraîner une hémorragie intra-abdominale engageant le pronostic vital. La présence d'une tumeur hépatique doit être envisagée dans le diagnostic différentiel devant un tableau de douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale.
- +Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes utilisant un CHC (RR = 1.24). Cette augmentation du risque diminue d'une manière continue après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui utilisent, ou ont utilisé jusqu'à récemment, un CHC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC qu'aux effets biologiques des CHC ou aux deux facteurs. Les cancers du sein ont été, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez celles qui n'avaient jamais utilisé de CHC.
- +Dans de rares cas, on a observé à la suite de l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que ceux contenus dans Gyselle 20, des altérations hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications possibles peuvent être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
- +Troubles dépressifs
- +Les dépressions ou humeurs dépressives sont des effets indésirables potentiels connus survenant lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris les contraceptifs hormonaux (voir également rubrique «Effets indésirables»). Ces troubles peuvent apparaître peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut avoir une évolution grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes possibles des troubles dépressifs. Il est vivement conseillé d'aviser les utilisatrices de s'adresser immédiatement à un médecin si elles remarquent des variations d'humeur ou autres symptômes de dépression lors de l'utilisation du contraceptif. Les patientes présentant des antécédents de dépression sévère doivent être attentivement surveillées. Si des états dépressifs sévères réapparaissent lors de l'utilisation de Gyselle 20, la prise du médicament doit être arrêtée.
-Chez les patientes atteintes d'hépatite C et utilisant un CHC à base d'éthinylestradiol, une augmentation significativement plus fréquente de l'ALT (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voir «Interactions»). Par conséquent, Gyselle 20 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les paramètres hépatiques soient normaux, l'utilisation de Gyselle 20 peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mieux encore 4 semaines, après l'arrêt de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Ce faisant, il faut tenir compte du fait que l'efficacité du CHC peut encore être entravée en cas d'intervalle de moins de 4 semaines en raison des propriétés inductrices des enzymes du ritonavir et, par conséquent, une méthode barrière supplémentaire doit être utilisée (voir rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
-Les oestrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
- +Chez les patientes atteintes d'hépatite C et utilisant un CHC à base d'éthinylestradiol, une augmentation significativement plus fréquente de l'ALT (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voir «Interactions»). Par conséquent, Gyselle 20 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les paramètres hépatiques soient normaux, la prise de Gyselle 20 peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mieux encore 4 semaines, après l'arrêt de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Ce faisant, il faut tenir compte du fait que l'efficacité du CHC peut encore être entravée en cas d'intervalle de moins de 4 semaines en raison des propriétés inductrices des enzymes du ritonavir et, par conséquent, une méthode barrière supplémentaire doit être utilisée (voir rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
- +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
-Il est démontré que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation de 0,4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
- +La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation continue de 0,4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
-Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de dragées. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de dragées à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
- +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de dragées. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à l'hémorragie de privation avant la fin du deuxième emballage. En l'absence d'hémorragie de privation pendant l'intervalle sans prise de dragées à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
-Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. Itarconazol, Voriconazol, Fluconazol), les macrolides (Clarithromycin, Erythromycin), Diltiazem, Verapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
-Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux.
- +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux.
-Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif hormonal combiné (0.03 mg d'éthinylestradiol/0.15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés avec d'autres composants progestatifs ou oestrogéniques. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
-Lorsqu'un traitement par Gyselle 20 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
- +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (0.03 mg d'éthinylestradiol/0.15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
- +Lors du commencement de la prise de Gyselle 20, chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
-La prise de Gyselle 20 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Gyselle 20, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
-Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi « Données précliniques »). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
- +Grossesse
- +La prise de Gyselle 20 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début de la prise. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de la prise de Gyselle 20, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
- +Allaitement
- +
-Concernant le risque d'événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique « Mises en garde et précautions ».
- +Concernant le risque d'événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Les effets indésirables suivants peuvent apparaître au cours d'un traitement par CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation).
- +Les effets indésirables suivants peuvent survenir lors de la prise de CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnesl (≥1/1'000 à <1/100); rares (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence indéterminée (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance post-commercialisation).
-Rare: réaction d'hypersensibilité.
-Fréquence inconnue: angioœdème.
- +Rares: réactions d'hypersensibilité.
- +Fréquence inconnue: Œdème de Quincke.
-Fréquent: prise de poids.
-Occasionnel: rétention d'eau, changement de l'appétit.
-Rare: perte de poids.
- +Fréquents: prise pondérale.
- +Occasionnels: rétention liquidienne, changement dans l'appétit.
- +Rares: perte pondérale.
-Fréquent: humeur dépressive, modification de l'humeur.
-Occasionnel: diminution de la libido.
-Rare: augmentation de la libido.
- +Fréquents: humeur dépressive, modification de l'humeur.
- +Occasionnels: diminution de la libido.
- +Rares: augmentation de la libido.
-Fréquent: céphalées, vertiges.
-Occasionnel: migraine.
- +Fréquents: céphalées, vertiges.
- +Occasionnels: migraine.
-Rare: symptômes en cas de port de lentilles de contact.
- +Rares: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
-Rare: thrombo-embolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thrombo-embolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension.
- +Rares: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension.
-Fréquent: nausées.
-Occasionnel: vomissements, diarrhées.
- +Fréquents: nausées.
- +Occasionnels: vomissements, diarrhées.
-Rare: cholélithiase, ictère cholestatique, tumeurs hépatiques.
- +Rares: cholélithiase, ictère cholestatique, tumeurs hépatiques.
-Occasionnel: érythème, urticaire, prurit généralisé.
-Rare: chloasma, érythème noueux, érythème multiforme, acné, alopécie.
- +Occasionnels: érythème, urticaire, prurit généralisé.
- +Rares: chloasma, érythème noueux, érythème polymorphe, acné, alopécie.
-Fréquent: douleurs du bas-ventre, sensation de tension ou douleur dans les seins, saignements intermédiaires.
-Occasionnel: aménorrhée, augmentation du volume mammaire.
-Rare: galactorrhée, sécrétions vaginales ou modification des sécrétions vaginales.
-Fréquence inconnue: vaginite, cervicite
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Occasionnel: oedèmes
- +Fréquents: douleurs du bas-ventre, sensation de tension ou douleurs dans les seins, saignements intermenstruels.
- +Occasionnels: aménorrhée, augmentation du volume du sein.
- +Rares: galactorrhée, sécrétions vaginales respectivement modifications des sécrétions vaginales.
- +Fréquence inconnue: vaginite, cervicite.
- +Troubles généraux
- +Occasionnels: œdème.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Il n'existe pas de notifications concernant les conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux. Ces derniers peuvent également survenir chez les jeunes filles avant la ménarche suite à la prise accidentelle de la préparation.
- +On ne dispose d'aucune déclaration sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux. Ces derniers peuvent également survenir chez les jeunes filles avant la ménarche suite à la prise accidentelle du médicament.
-Code ATC: G03AA10
- +Code ATC
- +G03AA10
- +Pharmacodynamique
- +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
- +Efficacité clinique
- +Voir rubrique «Mécanisme d'action».
- +
-Après administration orale, le gestodène est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales de 3,5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d'une dose unique.
-La biodisponibilité est d'env. 99%.
- +Après administration orale, le gestodène est résorbé rapidement et complètement. Les concentrations sériques maximales de 3,5 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d'une dose unique.
- +La biodisponibilité est d'environ 99%.
-Le gestodène se lie à l'albumine sérique et à la protéine de transport des hormones sexuelles (SHBG = sex hormone-binding globulin). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50-85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. Induite par l'éthinylestradiol, l'augmentation de la concentration de SHBG influence la liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et à une baisse de la fraction liée à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
- +Le gestodène est lié aussi bien à l'albumine sérique qu'à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50–85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
-Le gestodène est métabolisé dans le foie par réduction du groupe céto-3 et de la double liaison Δ4, ainsi que par un certain nombre d'hydrolyses. L'administration concomitante d'éthinylestradiol n'entraîne aucune interaction.
-Elimination
-Les taux sériques de gestodène diminuent selon un profil biphasique avec une demi-vie terminale de 12 à 22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0,8 ml/min/kg. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport d'env. 6:4 et leur demi-vie est d'env. 24 heures.
- +Le gestodène est complètement métabolisé dans le foie, par réduction du groupement cétonique 3 et de la double liaison Δ-4, ainsi que par un certain nombre d'étapes d'hydroxylation. Aucune interaction avec l'éthinylestradiol administré simultanément n'a été constatée.
- +Élimination
- +Les concentrations sériques de gestodène diminuent biphasique, avec une demi-vie terminale de 12–22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0.8 ml/min/kg. Les métabolites sont éliminés dans un rapport de 6:4 dans les urines et dans la bile, leur demi-vie est d'environ 24 heures.
-La pharmacocinétique du gestodène est dépendante de la concentration de SHBG, celle-ci pouvant augmenter d'un facteur deux sous l'effet de l'éthinylestradiol. En administration quotidienne, la concentration sérique de gestodène augmente d'un facteur quatre, l'état d'équilibre étant atteint au cours de la deuxième moitié du cycle d'administration.
- +La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par deux par l'éthinylestradiol. Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l'état d'équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d'administration.
-Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations sériques maximales d'env. 65 pg/ml sont atteintes 1,7 heures après administration d'une dose unique.
-En raison du métabolisme présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue se monte à env. 45%, avec de fortes variations interindividuelles (20–65%).
- +Après administration orale, l'éthinylestradiol est résorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales d'environ 65 pg/ml sont atteintes 1.7 heures après l'administration d'une dose unique.
- +Suite à une métabolisation présystémique (effet de premier passage), la biodisponibilité absolue est d'environ 45% avec une grande variabilité interindividuelle de 20–65%.
-L'éthinylestradiol se caractérise par un degré de liaison très élevé, mais non spécifique, à l'albumine sérique (env. 98%) et il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'env. 2,8–8,6 l/kg.
- +L'éthinylestradiol est très fortement mais non spécifiquement lié à l'albumine sérique (environ 98%) et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'environ 2.8–8.6 l/kg.
-L'éthinylestradiol fait l'objet d'une biotransformation présystémique au niveau de la muqueuse du grêle et dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse intestinale, tandis qu'au niveau hépatique, il fait l'objet d'un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinyl-estradiol et 2-méthoxyethinyl-estradiol) et de réactions de conjugaison. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l'éthinylestradiol.
-Elimination
-La concentration sérique de l'éthinylestradiol diminue selon un profil biphasique avec un temps de demi-vie de respectivement 1 et 10 à 20 heures. La clairance est d'environ 2.3–7 ml/min/kg. L'éthinylestradiol n'est éliminé qu'une fois métabolisé. L'élimination se fait à 40% par voie rénale et à 60% par voie biliaire. Les conjugués glucuronides et sulfates de l'éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est de 24 heures.
- +L'éthinylestradiol fait l'objet d'un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse de l'intestin grêle que dans le foie. Il subit une conjugaison dans la muqueuse de l'intestin grêle et est dégradé dans le foie par un métabolisme de phase-I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinylestradiol) et une conjugaison. Le cytochrome 3A4 est fortement impliqué dans le métabolisme.
- +Élimination
- +Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, avec une demi-vie d'environ 1 heure, respectivement de 10–20 heures. La clairance est de 2.3-7 ml/min/kg environ. L'éthinylestradiol est éliminé seulement sous forme de ses métabolites par voie biliaire et par voie rénale dans un rapport de 6:4. Les conjugués d'acide glucuronique et de sulfate de l'éthinylestradiol ainsi que les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entéro-hépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 24 heures.
-Lors d'une prise quotidienne, des taux sériques d'éthinylestradiol atteignent d'équilibre au bout d'une semaine environ.
-Cinétique pour certains groupes de patientes
-Il n'existe aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
- +Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques d'éthinylestradiol atteignent leur état d'équilibre au bout d'une semaine environ.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.
-Les études précliniques sur la toxicité après administration répétée, la génotoxocité et le potentiel carcinogène des contraceptifs hormonaux combinés n'ont pas permis de mettre clairement en évidence des risques particuliers pour l'être humain, même si des études épidémiologiques ont montré une augmentation des carcinomes hépatiques, principalement chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose du foie et non infectées par le VHB et le VHC, sous administration à long terme (>6 ans).
-Lors des expérimentations animales, l'éthinylestradiol a montré à faibles doses un effet embryolétal qui peut être vu comme spécifique de l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus mâles ont été notées.
-L'extrapolation à l'être humain de ces résultats obtenus lors des expérimentations animales est sujette à débats.
-Les études sur la toxicologie de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène. Voir les risques chez l'être humain dans la rubrique «Grossesse/Allaitement».
- +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques. Celui-ci a été observé principalement lors de l'administration au long cours (>6 ans) chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose hépatique ainsi que HBV et HCV négatives.
- +Chez les animaux d'expérience, l'éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible, lequel est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des fœtus de sexe masculin ont été observées. L'extrapolation à l'homme de ces résultats expérimentaux chez l'animal, est contestée.
- +Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'action tératogène. Voir la rubrique «Grossesse, Allaitement» pour les risques chez l'être humain.
-Influence sur les méthodes diagnostiques
-Les contraceptifs stéroïdiens peuvent influencer les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction des glandes surrénales et des reins, les taux plasmatiques des protéines de transport et les fractions des lipides et des lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone ainsi que ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications se situent en général dans les limites des valeurs normales.
-Conservation
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
-Remarques concernant le stockage
- +Influence sur les méthodes de diagnostic
- +Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines (porteuses) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
-Gyselle 20: plaquettes calendrier de 1× 21, 3× 21 et 6× 21 dragées (B)
- +Gyselle 20: plaquettes calendrier de 1x21, 3x21 et 6x21 dragées (B)
-Août 2017.
- +Août 2019.
|
|