70 Changements de l'information professionelle Dexamethason Galepharm 1 mg |
-Oedème cérébral (déclenché par: tumeur cérébrale, traumatisme craniocérébral, hémorragie intracérébrale, intervention neurochirurgicale, abcès cérébral, encéphalite, méningite, radiolésions). Poussées aiguës de polyarthrite rhumatoïde ne pouvant être suffisamment maîtrisées par des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Asthme bronchique sévère. Erythrodermie aiguë. Poussées aiguës de pemphigus vulgaire, traitement initial d'eczémas aigus incontrôlables. Poussées aiguës de sarcoïdose cutanée ou de rectocolite hémorragique. Maladies infectieuses sévères (seulement en association avec des antibiotiques), traitement palliatif de tumeurs malignes. Prophylaxie et traitement du vomissement induit par les cytostatiques.
- +Œdème cérébral (provoqué par: tumeur cérébrale, traumatisme cranio-cérébral, hémorragie intracérébrale, interventions neurochirurgicales, abcès cérébral, encéphalite, méningite, radiolésions). Poussées aiguës d'une polyarthrite chronique qui ne peuvent être suffisamment maîtrisées par des antirhumatismaux non stéroïdiens. Asthme bronchique sévère. Erythrodermie aiguë. Poussées aiguës du pemphigus vulgaire, traitement initial d'eczémas aigus non contrôlables. Poussées aiguës de sarcoïdose cutanée et de colite ulcéreuse. Maladies infectieuses graves (uniquement en association avec des antibiotiques). Traitement palliatif de tumeurs malignes. Prophylaxie et traitement de vomissements induits par des cytostatiques.
-La dexaméthasone est administrée en posologie individuelle en tenant compte aussi bien de la gravité et de l'évolution de la maladie et de la réponse du patient, que de la durée probable de la médication.
-La dose journalière est à administrer en une seule fois le matin (traitement circadien). En cas d'oedème cérébral ou dans le cadre d'un traitement palliatif et anti-émétique, il peut être nécessaire de fractionner la dose journalière en 2–4 prises.
-Si nécessaire, les comprimés de Dexaméthasone Galepharm peuvent être coupés en deux. Ils devraient être pris chaque fois après les repas avec un peu de liquide et sans les mâcher.
-Afin de diminuer les effets indésirables, il convient, dès que l'état du patient le permet, de réduire la posologie élevée initiale par petits paliers (à intervalle de quelques jours). La dose d'entretien de la dexaméthasone ne dépasse d'ordinaire pas 0,5–1 mg par jour.
-En cas d'oedème cérébral, on commence le plus souvent dans les cas sévères avec l'administration intraveineuse de dexaméthasone puis passe, s'il y a amélioration, au traitement oral de 4–16 mg par jour. Dans les cas plus légers, l'administration orale de 2–8 mg suffit le cas échéant.
-Dose initiale de 4–16 mg lors de poussées aiguës de polyarthrite rhumatoïde ne pouvant être suffisamment maîtrisées sous anti-inflammatoires non stéroïdiens, lors d'asthme bronchique sévère, lors d'érythrodermie aiguë, lors de poussées aiguës de pemphigus vulgaire, de sarcoïdose cutanée ou de rectocolite hémorragique, en début de traitement d'eczémas aigus incontrôlables. Pour le traitement à long terme prévu à la suite de celui d'une poussée aiguë, il convient de remplacer la dexaméthasone par la predniso(lo)ne.
-Lors de maladies infectieuses graves (seulement en association avec des antibiotiques), 8–16 mg par jour pendant 2–3 jours au total avec rapide diminution de la dose.
-En traitement palliatif de tumeurs malignes, dose initiale de 8–16 mg, dose d'entretien de 4–12 mg par jour.
-En prévention et traitement de vomissements induits par des cytostatiques, 8 mg p.o. un jour avant le traitement cytostatique prévu, puis 8–12 mg i.v. en début de traitement et 16–24 mg p.o. par jour pendant 2 jours en tout.
- +La dexaméthasone est administrée selon une posologie individuelle tenant compte aussi bien de la gravité et de l'évolution de la maladie, de la réaction du patient que de la durée probable de la médication.
- +La dose journalière doit être administrée en une fois le matin (traitement circadien). Pour traitement de l'œdème cérébral ainsi que dans le cadre du traitement palliatif et antiémétique, il peut s'avérer nécessaire de fractionner la dose journalière en 2 à 4 doses unitaires.
- +Si nécessaire, les comprimés de Dexaméthasone Galepharm peuvent être divisés en deux. Ils doivent toujours être pris après les repas avec un peu de liquide et sans être croqués.
- +Pour éviter les effets indésirables, réduire la posologie élevée de départ progressivement (par intervalles de quelques jours) dès que l'état du patient le permet. La dose d'entretien de dexaméthasone ne dépasse habituellement pas 0.5 à 1 mg par jour.
- +En cas d'œdème cérébral, on débute le plus souvent, dans les cas graves, par l'administration intraveineuse de dexaméthasone et passe, en cas d'amélioration, au traitement par voie orale à raison de 4 à 16 mg par jour. Dans les cas plus légers, l'administration orale de 2 à 8 mg suffit, le cas échéant.
- +Administrer une dose initiale de 4 à 16 mg par jour dans les cas suivants: poussées aiguës d'une polyarthrite chronique qui ne peuvent pas être suffisamment maîtrisées par des antirhumatismaux non stéroïdiens, asthme bronchique grave, érythrodermie aiguë, poussées aiguës de pemphigus vulgaire, sarcoïdose cutanée, colite ulcéreuse et traitement initial d'eczémas aigus non contrôlables. Lorsqu'un traitement à long terme est prévu à la suite du traitement de la poussée aiguë, le traitement par dexaméthasone doit être remplacé par un traitement par predniso(lo)ne.
- +En cas de maladies infectieuses graves (uniquement en association avec des antibiotiques), administrer 8 à 16 mg par jour durant 2 à 3 jours en tout et procéder à une réduction rapide de la dose.
- +Pour le traitement palliatif de tumeurs malignes, administrer une dose initiale de 8 à 16 mg et une posologie permanente de 4 à 12 mg par jour.
- +Pour la prophylaxie et le traitement de vomissements induits par des cytostatiques: administrer 8 mg par voie orale la veille du traitement cytostatique prévu, 8 à 12 mg i.v. au début du traitement, puis 16 à 24 mg par jour par voie orale durant 2 jours en tout.
-La réaction au stress altérée sous traitement à long terme de glucocorticoïdes rend nécessaire une adaptation de la dose de corticoïdes aux conditions de stress. Pour cela, l'hydrocortisone par voie i.v. est habituellement utilisée:
-Lors de maladies générales: doublement, voire triplement de la dernière dose de dexaméthasone administrée.
-En cas de petites interventions: 100 mg d'hydrocortisone i.v. en supplément avant l'intervention.
-En cas d'interventions de moyenne importance: 100 mg d'hydrocortisone i.v. en supplément avant l'opération, puis 100 mg d'hydrocortisone toutes les 6 heures pendant 24 heures.
-En cas d'opérations chirurgicales importantes: 100 mg d'hydrocortisone en supplément avant le début de l'opération, puis encore toutes les 6 heures pendant au moins 72 heures. Traitement ultérieur selon l'évolution.
-Comme toute glucocorticothérapie, le traitement par Dexaméthasone Galepharm ne doit pas être interrompu brusquement, mais se terminer en diminuant progressivement et par paliers la dose journalière, afin d'éviter une péjoration ou une recrudescence de la maladie, une insuffisance surrénalienne aiguë ou un syndrome de sevrage cortisonique.
-Dans le cas où Dexaméthasone Galepharm est utilisé à la place d'autres glucocorticoïdes, il convient de tenir compte des doses équivalentes (voir «Propriétés/Effets»).
- +Le trouble de la réaction au stress sous glucocorticothérapie à long terme exige une adaptation des doses de corticoïdes aux conditions de stress. Pour cela, l'hydrocortisone par voie i.v. est habituellement utilisée:
- +·En cas de maladies générales: doubler ou éventuellement tripler la dernière dose de Dexaméthasone Galepharm.
- +·En cas d'interventions légères: administrer en plus 100 mg d'hydrocortisone par voie i.v. avant l'intervention.
- +·En cas d'interventions d'importance moyenne: administrer en plus 100 mg d'hydrocortisone par voie i.v. avant l'opération et, ensuite, 100 mg d'hydrocortisone toutes les 6 heures durant 24 heures.
- +·En cas d'interventions chirurgicales importantes: administrer en plus 100 mg d'hydrocortisone avant le début de l'opération et, ensuite, toutes les 6 heures durant au moins 72 heures. Poursuivre le traitement en fonction de l'évolution.
- +Comme toute glucocorticothérapie, un traitement par Dexaméthasone Galepharm ne doit pas être interrompu soudainement, mais en réduisant la dose journalière lentement et progressivement afin d'éviter une aggravation ou une reprise aiguë de la maladie, une insuffisance corticosurrénalienne aiguë et un syndrome de sevrage de la cortisone.
- +Dans le cas où Dexaméthasone Galepharm doit être utilisé à la place d'autres glucocorticoïdes, les doses équivalentes doivent être prises en considération (voir «Propriétés/Effets»).
-La posologie doit être adaptée à la gravité de la maladie et à la réponse du patient plutôt qu'à son âge, son poids ou sa taille. Chez les enfants en bas âge et les enfants de 0-11 ans, des doses inférieures à celles d'un adulte sont généralement suffisantes. Après réponse satisfaisante, la dose de dexaméthasone est à diminuer progressivement jusqu'à la plus faible dose possible et le traitement est à arrêter le plus tôt possible. Lors d'un traitement à long terme, celui-ci doit avoir lieu de façon intermittente ou alternée.
-Lors de tableaux cliniques sévères, l'administration i.v. de dexaméthasone devient généralement nécessaire. Si le passage à l'administration orale est possible, la posologie doit correspondre à celle de la posologie i.v. On recommande les posologies suivantes.
-Poussée aiguë d'une polyarthrite rhumatoïde ne pouvant être suffisamment maîtrisée par les anti-inflammatoires non stéroïdiens
-0,15–0,45 mg/kg par jour (courte perfusion de 3 mg/kg de dexaméthasone dans des situations menaçant le pronostic vital).
-Asthme bronchique sévère
-0,15–0,3 mg/kg par jour pendant quelques jours, à plus long terme 0,03–0,04 mg par jour.
-Poussées aiguës de dermatoses sévères p.ex. érythrodermie, pemphigus vulgaire, eczémas incontrôlables, sarcoïdose cutanée)
-Posologie selon gravité, forte dose journalière de 0,3–0,45 mg/kg, dose journalière moyenne de 0,15 mg/kg.
-Prophylaxie et traitement de vomissements induits par les cytostatiques
-2–4 mg env. 30 min avant l'administration du cytostatique, puis 2–4 mg env. 6–8 heures après la chimiothérapie.
- +La posologie doit être ajustée en fonction de la gravité de la maladie et de la réponse au traitement plutôt qu'en fonction de l'âge, du poids ou de la taille de l'enfant. Chez les enfants en bas âge et les enfants âgés de 0 à 11 ans, des doses plus faibles que celles administrées aux adultes sont généralement suffisantes. En cas de réponse suffisante du patient, la dose de dexaméthasone doit être réduite par petits paliers à la dose la plus faible possible et le traitement interrompu aussitôt que possible. Lors d'un traitement de longue durée, la thérapie devra être administrée par intermittence ou en alternance.
- +Lors de tableaux cliniques graves, une application i.v. de dexaméthasone est généralement nécessaire. Si un passage à une médication orale est possible, la posologie correspond à celle administrée par voie i.v. Les recommandations posologiques générales sont les suivantes:
- +·Poussées aiguës d'une polyarthrite chronique qui ne peuvent pas être suffisamment maîtrisée par des antirhumatismaux non stéroïdiens:
- +0.15 à 0.45 mg/kg par jour (dans des situations menaçants la vie du patient: perfusion brève de 3 mg/kg de dexaméthasone).
- +·Asthme bronchique grave:
- +0.15 à 0.3 mg/kg par jour pour quelques jours, à plus long terme 0.03 à 0.04 mg/kg par jour.
- +·Poussées aiguës de dermatoses graves (p.ex. érythrodermie, pemphigus vulgaire, eczémas non contrôlables, sarcoïdose cutanée):
- +Posologie en fonction du degré de gravité: posologie élevée de 0.3 à 0.45 mg/kg par jour; posologie moyenne de 0.15 mg/kg par jour.
- +·Prophylaxie et traitement de vomissements induits par des cytostatiques:
- +2 à 4 mg environ 30 min avant l'administration de cytostatiques et 2 à 4 mg environ 6 à 8 heures après la chimiothérapie.
-Ne pas utiliser le médicament en cas d'hypersensibilité à l'un de ses excipients.
- +Ne pas utiliser ce médicament en cas d'hypersensibilité à l'un des composants.
-D'éventuelles complications sous corticothérapie dépendent de l'importance de la posologie et de la durée de la médication. C'est pourquoi il convient d'évaluer individuellement pour chaque patient le bénéfice et le risque concernant le dosage et la durée du traitement. Il convient ��galement de déterminer l'indication d'une thérapie quotidienne ou intermittente.
-Un traitement prolongé ne saurait s'instituer sans évaluation soigneuse du bénéfice et du risque. Les patients sont alors à surveiller étroitement quant aux signes rendant nécessaire une diminution de la posologie ou un arrêt de la médication.
-Un traitement prolongé de plus de 2 semaines peut entraîner, en freinant la libération d'ACTH, une insuffisance surrénale allant jusqu'à l'atrophie du cortex surrénalien. La perte de fonction de ce dernier peut durer un an ou plus et signifie pour le patient un risque menaçant le pronostic vital lors de situations de stress et de surcharge.
-Comme toute glucocorticothérapie, le traitement par Dexaméthasone Galepharm ne doit pas être interrompu brusquement, mais se terminer en diminuant progressivement et par paliers la dose journalière, afin d'éviter une péjoration ou une recrudescence de la maladie, une insuffisance surrénalienne aiguë ou un syndrome de sevrage cortisonique.
-En cas d'oedème cérébral et d'état de mal asthmatique, Dexaméthasone Galepharm n'est pas à administrer en remplacement d'un traitement conventionnel, mais comme adjuvant de ce dernier.
-Lors d'affections chroniques des voies respiratoires sans complications, il ne faut pas utiliser des glucocorticoïdes.
-Le traitement par Dexaméthasone Galepharm peut entraîner une immunosuppression et accroître de ce fait le risque d'infections bactériennes, virales, fongiques, parasitaires et opportunistes. Dexaméthasone Galepharm peut en outre masquer une infection existante ou en voie de développement et rendre ainsi le diagnostic plus difficile. Des infections latentes, y compris tuberculose ou hépatite B, peuvent être réactivées.
-En traitement palliatif de tumeurs malignes, les glucocorticoïdes sont généralement administrés en complément d'un traitement antitumoral spécifique.
-La prudence est de rigueur lors de:
-·infections virales aiguës (hépatite B, varicelle, zona, herpès simple, kératite herpétique, poliomyélite, rougeole). La prudence est notamment indispensable lorsque des patients immunosupprimés sans antécédent de varicelle ou de rougeole entrent en contact pendant le traitement par Dexaméthasone Galepharm avec des personnes atteintes de rougeole ou de varicelle. Chez des patients sous Dexaméthasone Galepharm, ces maladies peuvent évoluer de façon particulièrement sévère. Les cas de varicelle survenant pendant une corticothérapie systémique peuvent s'avérer très graves et avoir une issue fatale, notamment chez les enfants. Elles exigent un traitement immédiat, p.ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie à l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par une immunoglobuline varicelle-zona est indiquée;
-·infections bactériennes aiguës ou chroniques: administration uniquement sous protection antibiotique. Une amibiase latente est à exclure avant le traitement, et les patients atteints d'une tuberculose latente ou de tuberculose d'organe doivent recevoir des tuberculostatiques à titre préventif pendant un traitement à long terme par des glucocorticoïdes;
-·mycoses et parasitoses systémiques. Chez les patients atteints de strongyloïdose avérée ou soupçonnée, les glucocorticoïdes peuvent entraîner des récidives ou une extension de la maladie;
-·env. 8 semaines avant et jusqu'à 2 semaines après une vaccination par des vaccins vivants. Les vaccinations par des vaccins inactivés sont en principe possibles. Il convient toutefois de considérer que des doses élevées de glucocorticoïdes peuvent diminuer la réaction immunitaire et donc la réussite de la vaccination;
-·lymphadénite après vaccination par le BCG;
-·hépatite chronique HBsAg positive;
-·diabète difficile à contrôler, car la tolérance au glucose peut être diminuée; il convient d'effectuer des contrôles réguliers de la glycémie et d'adapter si nécessaire la posologie de l'antidiabétique;
-·hypothyroïdie et cirrhose hépatique, car dans ces cas, l'effet des glucocorticoïdes est renforcé;
-·tendance aux thromboses;
-·infarctus aigu du myocarde;
- +D'éventuelles complications sous corticothérapie dépendent du niveau de dosage et de la durée du traitement. C'est pourquoi les bénéfices et les risques liés à la posologie et à la durée du traitement doivent ��tre évalués de manière individuelle. De plus il faut déterminer si un traitement journalier ou intermittent est le plus indiqué.
- +Un traitement à long terme ne devrait être entrepris qu'après une évaluation soigneuse des bénéfices par rapport aux risques. Lors de traitement à long terme, l'apparition de signes nécessitant une réduction de la posologie ou une interruption de la médication doit être attentivement surveillée.
- +Un traitement à long terme de plus de 2 semaines peut, en inhibant la libération d'ACTH, conduire à une insuffisance corticosurrénalienne pouvant aller jusqu'à l'atrophie des glandes corticosurrénales. Cette perte de fonction corticosurrénalienne peut durer une année ou plus et constitue un risque de mise en danger de la vie du patient dans des situations de stress et de surmenage.
- +Comme toute glucocorticothérapie, un traitement par Dexaméthasone Galepharm ne doit pas être interrompu soudainement, mais en réduisant la dose journalière lentement et progressivement afin d'éviter une aggravation ou une reprise aiguë de la maladie, une insuffisance corticosurrénalienne aiguë et un syndrome de sevrage de la cortisone.
- +En cas d'œdème cérébral aigu et d'état asthmatique, Dexaméthasone Galepharm ne remplace pas le traitement classique de ces affections, mais s'y ajoute.
- +Les glucocorticoïdes ne doivent pas être utilisés en présence de maladies respiratoires chroniques simples.
- +Le traitement par Dexaméthasone Galepharm peut provoquer une immunosuppression et ainsi accroître le risque d'infections bactériennes, virales, fongiques, parasitaires et opportunes. De plus, Dexaméthasone Galepharm est susceptible de masquer les symptômes d'une infection existante ou en développement et ainsi d'en entraver le diagnostic. Des infections latentes, y compris tuberculose ou hépatite B, peuvent être réactivées.
- +Dans le traitement palliatif de tumeurs malignes, les glucocorticoïdes sont habituellement administrés en plus d'un traitement tumoral spécifique.
- +La prudence est de mise en cas de:
- +·infections virales aiguës (hépatite B, varicelle, zona, Herpes simplex, kératite herpétique, poliomyélite, rougeole). Il convient d'être particulièrement prudent si, pendant un traitement par Dexaméthasone Galepharm, des patient(e)s immunodéprimé(e)s sans antécédents de varicelle ou de rougeole sont en contact avec des personnes atteintes de ces maladies. L'évolution de ces maladies chez des patients sous traitement par Dexaméthasone Galepharm peut être particulièrement grave. La varicelle survenant durant un traitement systémique par des corticostéroïdes peut revêtir une forme dont l'évolution est grave et dont l'issue peut être mortelle, en particulier chez l'enfant. Elle nécessite un traitement immédiat, p.ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, l'administration d'aciclovir à titre prophylactique ou une immunoprophylaxie passive par administration d'immunoglobuline du virus varicelle zona sont indiquées;
- +·infections bactériennes aiguës et chroniques: administrer uniquement sous protection antibiotique. Une amibiase latente doit être exclue avant le traitement et les patients atteints de tuberculose latente ou de tuberculose d'organe doivent recevoir des tuberculostatiques à titre prophylactique pendant un traitement à long terme par glucocorticoïdes;
- +·mycoses et parasitoses systémiques. Chez les patients présentant une infestation connue ou présumée par des strongyloïdes, les glucocorticoïdes peuvent entraîner des récidives ou le développement de la maladie;
- +·environ 8 semaines avant et 2 semaines après une vaccination préventive par des vaccins vivants. Les vaccinations avec des vaccins inactivés sont en principe possibles. Il faut cependant considérer que la réaction immune et ainsi le succès de la vaccination peuvent être diminués en cas de posologies plus élevées de glucocorticoïdes;
- +·lymphadénite à la suite de vaccination par le BCG;
- +·hépatite chronique, HBsAg-positive;
- +·diabète sucré difficile à contrôler, la tolérance au glucose pouvant être diminuée. Des contrôles sanguins doivent être effectués régulièrement et la dose d'antidiabétiques doit, le cas échéant, être ajustée;
- +·hypothyroïdie et cirrhose du foie car, dans de tels cas, l'effet des glucocorticoïdes est renforcé;
- +·tendance à la thrombose;
- +·infarctus du myocarde récent;
-·myasthénie grave et administration concomitante d'inhibiteurs de la cholinestérase, car alors, l'effet des inhibiteurs de la cholinestérase est moindre et le risque d'une crise myasthénique plus élevé (les inhibiteurs de la cholinestérase devraient être arrêtés autant que possible 24 heures avant l'administration d'un corticoïde);
-·ulcères gastro-intestinaux;
- +·myasthénie et administration concomitante d'inhibiteurs de la cholinestérase car, dans de tels cas, l'effet des inhibiteurs de la cholinestérase est diminué et le risque de crise myasthénique est accru (le traitement par des inhibiteurs de la cholinestérase devrait être interrompu, dans la mesure du possible, 24 heures avant l'administration d'un corticostéroïde);
- +·ulcère gastro-intestinal;
-·maladies psychiatriques, y compris les tendances suicidaires (antécédents aussi): une surveillance neurologique ou psychiatrique est recommandée;
-·glaucome à angle ouvert et fermé, ulcères ou lésions de la cornée: une surveillance ophtalmologique étroite et un traitement sont recommandés.
-En raison du danger d'une perforation intestinale, Dexaméthasone Galepharm ne doit s'administrer que lors d'une indication stricte et sous surveillance adéquate en cas de:
-·rectocolite hémorragique sévère avec menace de perforation;
- +·maladies psychiatriques, y compris comportement suicidaire (même anamnestique): une surveillance neurologique ou psychiatrique est conseillée;
- +·glaucome à angle ouvert ou fermé, ulcères ou lésions cornéens: une surveillance ophtalmologique étroite et un traitement sont conseillés.
- +A cause du risque de perforation intestinale, Dexaméthasone Galepharm ne peut être utilisé que pour des indications impératives et sous une surveillance adéquate en cas de:
- +·colite ulcéreuse grave accompagnée d'un risque de perforation;
-·entéroanastomoses (immédiatement après l'opération).
-Les symptômes d'une irritation péritonéale après perforation gastro-intestinale peuvent être absents chez les patients sous fortes doses de glucocorticoïdes.
-Lors de l'administration simultanée de fluoroquinolones, le risque de survenue de troubles tendineux, de ténosynovite et de ruptures de tendons est plus élevé.
-Dans les situations de stress psychique, il peut être nécessaire d'augmenter temporairement la dose journalière de corticoïde.
-Des réactions anaphylactiques sévères peuvent se produire et nécessiter des mesures de prudence appropriées (disponibilité de moyens pour traiter un choc anaphylactique).
-Lors de doses élevées, il convient d'assurer un apport suffisant de potassium et une restriction sodée. Par ailleurs, le taux sérique de potassium est à surveiller.
-Une bradycardie peut survenir sous fortes doses.
- +·entéro-anastomoses (en phase postopératoire immédiate).
- +Les symptômes d'une irritation péritonéale à la suite d'une perforation gastro-intestinale peuvent être absents chez les patients recevant des doses élevées de glucocorticoïdes.
- +En cas d'utilisation concomitante de fluoroquinolones, il existe un risque accru d'atteintes des tendons, de ténosites et de ruptures des tendons.
- +Une augmentation temporaire de la dose journalière de corticoïdes peut s'avérer nécessaire pendant les situations de stress physique.
- +Des réactions anaphylactiques graves peuvent survenir et nécessiter des mesures de précaution appropriées (être prêt à traiter un choc anaphylactique).
- +En cas de doses élevées, un apport suffisant de potassium et une restriction de sodium doivent être observés. De plus, le taux sérique de potassium doit être surveillé.
- +En cas de doses élevées, une bradycardie peut survenir.
- +Après l'utilisation de la dexaméthasone seule ou en association avec des médicaments chimiothérapeutiques, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients avec des maladies hématologiques malignes. Les patients avec des tumeurs à forte vitesse de prolifération ou à haute sensibilité envers les principes actifs cytotoxiques ainsi que les patients avec une charge tumorale élevée courent un risque important de développer un SLT et doivent donc être surveillés étroitement. En outre, des mesures de précaution correspondantes doivent être prises.
- +Prématurés
- +Après un traitement précoce (<96 heures après la naissance) chez les prématurés avec maladie pulmonaire chronique à une posologie initiale de 0.25 mg/kg deux fois par jour, les données disponibles indiquent des effets négatifs à long terme concernant le développement neuronal.
-L'administration de Dexaméthasone Galepharm en phase de croissance des enfants ne doit s'envisager qu'après avoir soigneusement soupesé le bénéfice et le risque. Il faudrait instaurer un traitement intermittent ou alterné.
- +Dexaméthasone Galepharm ne devrait être administré durant la phase de croissance de l'enfant qu'après une évaluation soigneuse des bénéfices par rapport aux risques. Le traitement doit être administré soit de manière intermittente, soit de manière alternante.
-Les patients âgés présentant un risque d'ostéoporose accru, Dexaméthasone Galepharm ne devrait s'administrer qu'après avoir évalué soigneusement le bénéfice et le risque.
- +Comme les patients âgés présentent un risque accru d'ostéoporose, Dexaméthasone Galepharm ne doit être administré qu'après une évaluation soigneuse des bénéfices par rapport aux risques.
-Médicament Modification de l’effet
-Salidiurétiques, amphotéricine, laxatifs Excrétion potassique supplémentaire
-Médicaments induisant le CYP3A4, tels que rifampicine, phénytoïne, carbamazépine, barbituriques et primidone Effet corticoïde diminué par l’augmentation de la clairance
-Médicaments inhibant le CYP3A4, tels que kétoconazole et itraconazole Effet corticoïde augmenté
-Ephédrine Effet corticoïde diminué par l’accélération du métabolisme des corticoïdes
-Anti-inflammatoires non non stéroïdiens/anti-rhumatismaux Danger accru d’hémorragies, d’ulcérations et de perforations gastro-intestinales
-Salicylés Diminution de l’effet des salicylates par augmentation de la clairance. En cas de traitement prolongé, risque accru d’hémorragies et d’ulcérations gastro-intestinales pouvant aller jusqu’à la perforation. La diminution de la posologie de glucocorticoïdes doit s’effectuer progressivement, car des intoxications aux salicylates peuvent se produire
-Estrogènes Augmentation possible de l’effet corticoïde par diminution de la clairance
-Vaccination avec des vaccins inactivés Possibilité d’une immunisation insuffisante
-Inhibiteurs de la cholinestérase Diminution de l’inhibition de la cholinestérase
-Glycosides cardiotoniques Effet accru du glycoside par l’augmentation du déficit potassique
-Antidiabétiques oraux, insuline Moindre diminution de la glycémie, augmentation possible des besoins en antidiabétiques
-Dérivés de la coumarine Affaiblissement ou renforcement de l’effet anticoagulant; un ajustement de la dose d’anticoagulant peut s’avérer nécessaire en cas d’utilisation concomitante
-Praziquantel Diminution possible de la concentration sanguine de praziquantel
-Atropine et autres anticholinergiques Risque d’une augmentation supplémentaire d’une pression intraoculaire déjà élevée
-Inhibiteurs de l’ECA Risque accru de modifications de la formule sanguine
-Chloroquine, hydrochloroquine, méfloquine Risque accru de survenue de myopathies et de cardiomyopathies
-Immunosuppresseurs Prédisposition accrue aux infections et possible manifestation ou péjoration d’infections latentes existantes.
-Ciclosporine De plus, risque accru de survenue de crises convulsives cérébrales par l’augmentation du taux sanguin de ciclosporine
-Relaxants musculaires non dépolarisants Relaxation musculaire éventuellement prolongée
-Somatropine Possible diminution de l’effet de la somatropine lors d’un traitement prolongé
-Protiréline Moindre élévation possible de la TSH
-Fluoroquinolone Possible augmentation du risque de survenue de troubles tendineux
-Antacides Lors de prise simultanée: possible diminution de la biodisponibilité du glucocorticoïde et donc de son effet
- +Médicament Modification de l'effet
- +Salurétiques, amphotéricine, laxatifs Augmentation de l'excrétion de potassium
- +Médicaments inducteurs du CYP3A4 tels que: rifampicine, phénytoïne, carbamazépine, barbituriques et primidone Diminution de l'effet des corticoïdes par augmentation de la clairance
- +Médicaments inhibiteurs du CYP3A4 tels que: kétoconazole, itraconazole, ritonavir et cobicistat Le risque d'effets indésirables systémiques des corticoïdes peut être augmenté
- +Ephédrine Diminution de l'effet par accélération du métabolisme des corticoïdes
- +Antiphlogistiques non stéroïdiens/antirhumatismaux non stéroïdiens Risque accru d'hémorragies, d'ulcérations et de perforations gastro-intestinales
- +Salicylés Diminution de l'effet des salicylés par augmentation de la clairance. En cas de traitement à long terme: risque accru d'hémorragies et d'ulcérations gastro-intestinales pouvant aller jusqu'à la perforation. Une réduction de la dose de glucocorticoïdes doit être faite avec précaution car des intoxications aux salicylés peuvent survenir.
- +Œstrogènes Renforcement possible de l'effet des corticoïdes par diminution de la clairance
- +Vaccination par vaccins inactivés Limitation possible de l'immunisation
- +Inhibiteurs de la cholinestérase Diminution de l'inhibition de la cholinestérase
- +Glycosides cardiaques Renforcement de l'effet des glycosides par manque de potassium
- +Antidiabétiques oraux, insuline Réduction de la baisse du sucre; besoin éventuellement accru en antidiabétiques
- +Dérivés de la coumarine Affaiblissement ou renforcement de l'effet anticoagulant; un ajustement de la dose d'anticoagulant peut s'avérer nécessaire en cas d'utilisation concomitante
- +Praziquantel Abaissement possible de la concentration de Praziquantel dans le sang
- +Atropine et autres anticholinergiques Risque d'élévation encore plus grande d'une pression intraoculaire déjà élevée
- +Inhibiteurs de l'ECA Risque accru de modifications de l'hémogramme
- +Chloroquine, hydrochloroquine, méfloquine Risque accru de myopathies et de cardiomyopathies
- +Immunosuppresseurs Prédisposition accrue aux infections et possible manifestation ou aggravation d'infections latentes existantes.
- +Ciclosporine De plus, risque accru de crises convulsives par augmentation du taux sanguin de ciclosporine
- +Myorelaxants non dépolarisants Prolongation éventuelle de la relaxation musculaire
- +Somatropine Diminution éventuelle de l'effet de la somatropine pendant le traitement à long terme
- +Protiréline Amoindrissement possible de l'élévation de TSH
- +Fluoroquinolones Risque éventuellement accru d'atteintes des tendons
- +Antacides En cas de prise concomitante: réduction éventuelle de la biodisponibilité des glucocorticoïdes et, par conséquent, réduction de leur efficacité
-Les expérimentations animales ont montré des effets indésirables sur le foetus, il n'existe pas d'études humaines contrôlées. Comme tous les glucocorticoïdes, la dexaméthasone passe aussi la barrière placentaire. En traitement à long terme pendant la grossesse, les troubles de croissance intra-utérine p.ex. ne sont donc pas à exclure. Lors d'un traitement en fin de grossesse, il existe un risque pour le foetus d'une atrophie corticosurrénale qui peut rendre nécessaire un traitement de substitution progressivement dégressif chez le nouveau-né.
-C'est pourquoi Dexaméthasone Galepharm, comme tous les glucocorticoïdes, ne devrait pas être utilisée pendant la grossesse, surtout dans les trois premiers mois, à moins d'être absolument nécessaire. Dans le cas d'une indication existante, il vaut mieux préférer la prednisolone (ou la prednisone) à tous les autres glucocorticoïdes, notamment fluorés, parce que leur passage placentaire est le plus faible.
-Lors d'une grossesse suspectée ou constatée, il faut immédiatement informer le médecin.
-Les enfants dont la mère a été traitée pendant sa grossesse par de fortes doses de glucocorticoïdes devraient être étroitement surveillés quant à des signes d'hypocorticisme.
- +Des expérimentations animales ont montré des effets indésirables chez le fœtus; il n'existe aucune étude contrôlée chez la femme enceinte. Comme tous les glucocorticoïdes, la dexaméthasone traverse elle aussi la barrière placentaire. En cas de traitement à long terme durant la grossesse, des troubles de croissance intra-utérine, par exemple, ne peuvent être exclus. Un traitement en fin de grossesse expose le fœtus au risque d'une atrophie des glandes corticosurrénales pouvant exiger un traitement de substitution qui devra être progressivement diminué chez le nouveau-né.
- +C'est pourquoi Dexaméthasone Galepharm, comme tous les glucocorticoïdes, ne doit pas être administré pendant la grossesse, et en particulier au cours du premier trimestre, sauf en cas de nécessité absolue. En cas d'indication établie, la prednisolone (ou prednisone) est préférable à tous les autres glucocorticoïdes, particulièrement aux glucocorticoïdes fluorés, son passage dans le placenta étant le plus faible.
- +En cas de grossesse présumée ou confirmée, le médecin doit absolument être informé.
- +Les enfants dont la mère a été traitée avec des doses élevées de glucocorticoïdes durant la grossesse doivent être surveillés soigneusement pour détecter tout symptôme d'hypocorticisme.
-Comme tous les autres glucocorticoïdes, la dexaméthasone passe dans le lait maternel en quantités très faibles, susceptibles d'altérer entre autres la fonction corticosurrénale et la croissance du nourrisson. Les mères recevant des glucocorticoïdes pendant l'allaitement devraient donc sevrer l'enfant.
- +La dexaméthasone, comme tous les autres glucocorticoïdes, se retrouve en très faibles quantités dans le lait maternel et pourrait entraver, entre autres, la fonction corticosurrénalienne et la croissance du nourrisson. C'est pourquoi, les mères recevant des glucocorticoïdes pendant l'allaitement doivent arrêter d'allaiter.
-Surtout en début de traitement, Dexaméthasone Galepharm peut modifier l'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines. Cet effet est principalement attribué à des modifications de l'humeur, de l'impulsivité et de la faculté de concentration.
- +La capacité à conduire un véhicule et à manipuler des machines peut être altérée, particulièrement au début du traitement par Dexaméthasone Galepharm. Ces perturbations s'expliquent surtout par des altérations de l'humeur, de la prise d'initiative et de la capacité de concentration.
-Les effets indésirables de la dexaméthasone dépendent de la posologie et de la durée du traitement ainsi que de l'âge, du sexe et de l'affection de base du patient.
-Le risque d'effets indésirables est faible lors d'une corticothérapie de courte durée. Il faut cependant considérer que des hémorragies intestinales (souvent dues au stress) peuvent ��voluer à bas bruit durant une corticothérapie.
-Lors d'un traitement de longue durée et à doses élevées, les effets secondaires connus des glucocorticoïdes peuvent se manifester.
- +Les effets indésirables de la dexaméthasone dépendent de la dose et de la durée du traitement ainsi que de l'âge, du sexe et de la maladie de base du patient.
- +Le risque d'effets indésirables est faible lors de corticothérapie de courte durée. On surveillera cependant les hémorragies intestinales (souvent liées au stress), dont les symptômes peuvent ��tre atténués par l'administration de corticoïdes.
- +Lors de traitement prolongé à doses élevées, les effets secondaires connus des glucocorticoïdes peuvent survenir.
-Augmentation du risque d'infections, masquage d'infections, survenue, aggravation ou réactivation d'infections bactériennes, virales, fongiques, parasitaires et opportunistes, activation d'une strongyloïdose.
-Troubles du système sanguin et lymphatique
- +Augmentation du risque d'infections, masquage d'infections, survenue, aggravation ou réactivation d'infections bactériennes, virales, fongiques, parasitaires et opportunes, activation d'une strongyloïdose.
- +Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
-Réactions d'hypersensibilité, réactions anaphylactiques sévères telles qu'arythmie, bronchospasme, hausse ou baisse de la pression artérielle, défaillance circulatoire, arrêt cardiaque.
- +Réactions d'hypersensibilité, réactions anaphylactiques sévères telles que: arythmies, bronchospasme, élévation ou baisse de la pression artérielle, arrêt circulatoire, arrêt cardiaque.
-Insuffisance surrénalienne.
-En cas de survenue de symptômes évoquant le syndrome de Cushing (par ex. visage lunaire, obésité facio-tronculaire), la dose est à diminuer par paliers.
-Troubles métaboliques et alimentaires
-Rétention sodée avec formation d'oedèmes, excrétion augmentée du potassium, du calcium et des phosphates.
-Prise de poids, moindre tolérance au glucose, diabète, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, augmentation de l'appétit.
- +Insuffisance corticosurrénalienne.
- +Syndrome de Cushing (p.ex. faciès lunaire, obésité du tronc), voir «Mises en garde et précautions».
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Rétention de sodium accompagnée de formation d'œdèmes, excrétion accrue de potassium, calcium et phosphate.
- +Prise pondérale, diminution de la tolérance au glucose, diabète sucré, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, augmentation de l'appétit.
-Psychose, manie, dépression, hallucinations, labilité émotionnelle, irritabilité, impulsivité, euphorie, agitation intérieure, troubles de sommeil, tendance suicidaire.
- +Psychose, manie, dépression, hallucinations, labilité affective, irritabilité, augmentation de la prise d'initiative, euphorie, agitation intérieure, troubles du sommeil, comportement suicidaire.
-Pression intracrânienne accrue avec stase papillaire (pseudotumeur cérébrale), survenue ou péjoration d'épilepsie (convulsions).
- +Elévation de la pression intracrânienne accompagnée de stase papillaire (pseudotumeur cérébrale), apparition ou aggravation de l'épilepsie (convulsions).
-Augmentation de la pression intraoculaire (glaucome); trouble du cristallin (cataracte). Péjoration des symptômes lors d'ulcères cornéens, prédisposition aux infections virales, fongiques et bactériennes des yeux, péjoration d'infections cornéennes bactériennes, ptose, mydriase, chémosis, perforation sclérale iatrogène.
-Troubles fonctionnels vasculaires
-Hypertension artérielle.
-Augmentation du risque d'artériosclérose et de thrombose, vasculite, accroissement de la fragilité capillaire.
-Troubles gastrointestinaux
-Ulcères peptiques de l'estomac et du duodénum, hémorragies gastriques, Inflammation du pancréas, troubles gastriques.
- +Augmentation de la pression intraoculaire (glaucome), opacification du cristallin (cataracte). Aggravation des symptômes en cas d'ulcères cornéens, favorise les infections oculaires virales, fongiques et bactériennes, aggravation des infections cornéennes bactériennes, ptose, mydriase, chémosis, perforation sclérale iatrogène, choriorétinopathie.
- +Troubles vasculaires
- +Hypertension.
- +Risque accru d'artériosclérose et de thrombose, vasculite, augmentation de la fragilité des capillaires sanguins.
- +Troubles gastro-intestinaux
- +Ulcères peptiques gastriques et duodénaux, hémorragies de l'estomac, pancréatite, troubles de l'estomac.
-Vergetures pourpres (striae rubrae), dermatite périorale, atrophie cutanée, pétéchies, ecchymoses, acné stéroïdienne, cicatrisation retardée, télangiectasies, hypertrichose, modifications de la pigmentation cutanée.
-Troubles fonctionnels de l'appareil locomoteur, du tissu conjonctif et des os
-Atrophie musculaire, faiblesse musculaire, myopathie, troubles tendineux, ténosynovite, rupture de tendons, ostéoporose, nécroses osseuses aseptiques, retard de croissance chez les enfants, lipomatose épidurale.
-Troubles des organes reproducteurs et des seins
-Troubles de la sécrétion hormonale (absence de règles, pilosité anormale, impuissance).
- +Vergetures (striae rubrae), dermatite péri-orale, atrophie cutanée, hémorragies cutanées punctiformes (pétéchies), hématomes (ecchymoses), acné stéroïdienne, retard de cicatrisation, télangiectasies, hypertrichose, modification de la pigmentation cutanée.
- +Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
- +Atrophie musculaire, faiblesse musculaire, myopathie, atteintes des tendons, ténosite, rupture des tendons, ostéoporose, ostéonécrose aseptique, retard de croissance chez l'enfant, lipomatose épidurale.
- +Troubles des organes de reproduction et des seins
- +Troubles de la sécrétion des hormones sexuelles (aménorrhée, pilosité anormale, impuissance).
-La toxicité aiguë des glucocorticoïdes étant faible, des intoxications dues à un surdosage aigu de glucocorticoïdes n'ont été que rarement observées jusqu'ici. Lors d'un surdosage chronique, il faut compter avec un renforcement des effets indésirables affectant notamment le système endocrine, le métabolisme et le bilan électrolytique. Dans le cas d'un surdosage, il n'existe aucun antidote spécifique, le traitement est symptomatique.
- +La toxicité aiguë des glucocorticoïdes étant faible, des intoxications induites par un surdosage aigu de glucocorticoïdes n'ont été que rarement observées jusqu'à présent. En cas de surdosage chronique, il faut s'attendre à un renforcement des effets indésirables qui influencent particulièrement le système endocrinien, le métabolisme et l'équilibre électrolytique. En cas de surdosage, il n'existe aucun antidote spécifique et le traitement est symptomatique.
-Le mécanisme d'action des glucocorticoïdes se situe à plusieurs niveaux.
-La dexaméthasone se lie à des récepteurs intracellulaires et les stimule. Le complexe activé du glucocorticoïde et du récepteur migre dans le noyau de la cellule où il induit ou bloque, sur des sites de liaison spécifiques de l'ADN, la synthèse de certaines protéines.
-·Parmi les protéines dont la synthèse est induite figurent entre autres la lipocortine 1 qui inhibe la phospholipase A2 dont le rôle est important dans la réaction inflammatoire, et l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) qui intervient dans le cycle régulateur de la pression artérielle.
-·Parmi les protéines dont la synthèse est inhibée figurent diverses cytokines (p.ex. TNF-alpha, les interleukines 2 et 6) qui stimulent des cellules du système immunitaire, ainsi que différentes enzymes pro-inflammatoires (p.ex. la collagénase). L'induction de la NO-synthétase et de la cyclo-oxygénase est également inhibée.
-Outre ces mécanismes génomiques qui commencent après une période de latence d'une demi-heure à plusieurs heures, il y a des effets plus rapides qui se manifestent en partie déjà à faible concentration plasmatique (p.ex. suppression de la sécrétion endogène de cortisol) et d'autres qui n'interviennent qu'à de plus fortes concentrations (p.ex. stabilisation membranaire). Le mécanisme le plus probable de ces dernières comprend comme événement initial l'incorporation du glucocorticoïde dans la membrane cellulaire.
-Pharmacodynamie
-La dexaméthasone exerce un puissant effet anti-inflammatoire, un effet antiallergique (anti-oedémateux) et immunosuppresseur, elle accélère le métabolisme des hydrates de carbone, stimule la microcirculation (stabilisation de l'irrigation cérébrale) et s'avère un antitoxique non spécifique (protection membranaire).
-L'effet minéralocorticoïde de la dexaméthasone est très faible.
-La dose anti-inflammatoire équivalente relative de la dexaméthasone par rapport à d'autres glucocorticoïdes est la suivante: 1 mg de dexaméthasone = 6 mg de triamcinolone ou de méthylprednisolone = 7,5 mg de prednisone ou de prednisolone = 30 mg d'hydrocortisone = 35 mg de cortisone.
-Effet clinique
-Comme d'autres glucocorticoïdes, la dexaméthasone est utilisée dans un large éventail d'indications. En raison de sa longue demi-vie biologique, elle s'avère particulièrement appropriée dans les indications nécessitant une action glucocorticoïde continue. Dans certaines indications, la dexaméthasone est préférée en raison de son faible effet minéralocorticoïde.
- +Le mécanisme d'action des glucocorticoïdes est complexe.
- +La dexaméthasone se lie à des récepteurs intracellulaires et les active. Le complexe glucocorticoïde-récepteurs activé migre dans le noyau cellulaire où il initie ou bloque la synthèse de certaines protéines en se fixant à des sites spécifiques de liaison à l'ADN.
- +·Les protéines dont la synthèse est initiée incluent, entre autres, la lipocortine 1 qui inhibe la phospholipase A2, importante pour une réaction inflammatoire, et l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA), intervenant dans le circuit de régulation de la pression artérielle.
- +·Les protéines dont la synthèse est inhibée incluent différentes cytokines (p.ex. TNF-alpha, interleukine-2, interleukine-6) qui activent les cellules du système immunitaire, et diverses enzymes pro-inflammatoires (p.ex. collagénase). L'induction de la NO-synthétase de même que celle de la cyclooxygénase sont également inhibées.
- +En plus de ces mécanismes génomiques qui interviennent avec un temps de latence compris entre une demi-heure et plusieurs heures, il existe quelques effets rapides en partie observés dès faible concentration plasmatique (p.ex.: suppression de la sécrétion endogène de cortisol) et d'autres effets seulement présents à des concentrations plus élevées (p.ex. stabilisation membranaire). Le mécanisme le plus probable de ces derniers est l'incorporation de glucocorticoïdes dans la membrane cellulaire comme événement initial.
- +Pharmacodynamique
- +La dexaméthasone exerce une action anti-inflammatoire, antiallergique (anti-œdémateuse) et immunosuppressive puissante. Elle accélère le métabolisme des glucides, a des effets antitoxiques non spécifiques (protection membranaire) et favorise la microcirculation (stabilisation de l'irrigation cérébrale).
- +La dexaméthasone présente un très faible effet minéralocorticoïde.
- +L'équivalence des doses anti-inflammatoires de dexaméthasone et d'autres glucocorticoïdes est la suivante: 1 mg de dexaméthasone = 6 mg de triamcinolone ou méthylprednisolone = 7.5 mg de prednisone ou prednisolone = 30 mg d'hydrocortisone = 35 mg de cortisone.
- +Efficacité clinique
- +Comme d'autres glucocorticoïdes, la dexaméthasone est utilisée pour un large éventail d'indications. En raison de sa longue demi-vie biologique, la dexaméthasone est particulièrement indiquée pour les indications pour lesquelles un effet glucocorticoïde continu est souhaité. Pour quelques indications, la dexaméthasone est préférentiellement choisie en raison de son faible effet minéralocorticoïde.
-Après administration orale, la dexaméthasone est absorbée rapidement et complètement dans l'estomac et la partie proximale de l'intestin grêle. Les pics plasmatiques sont atteints entre la première et la deuxième heure. La biodisponibilité de la dexaméthasone en administration orale est d'env. 80–90%. L'effet pharmacologique maximum n'est cependant obtenu que 6–24 heures après l'administration. La linéarité de dose entre le comprimé à 1 mg et celui à 4 mg n'est pas étudiée.
- +Après administration orale, la dexaméthasone est absorbée rapidement et totalement dans l'estomac et la partie supérieure de l'intestin grêle. Les pics sanguins sont atteints après une à deux heures. La biodisponibilité de la dexaméthasone après administration orale est d'environ 80 à 90%. L'effet pharmacologique maximal n'est cependant atteint que 6 à 24 heures après administration. La linéarité de dose entre le comprimé à 1 mg et celui à 4 mg n'est pas étudiée.
-En fonction de la dose, la dexaméthasone est liée jusqu'à environ 80% aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine. Après de très fortes doses, la majeure partie circule dans le sang sous forme libre, c'est-à-dire non liée aux protéines. Le volume de distribution de la dexaméthasone est de 0,6–0,8 l/kg. En cas d'hypoalbuminémie, la proportion du corticoïde libre (actif) augmente.
-La dexaméthasone passe aussi bien la barrière hémato-encéphalique que placentaire et parvient dans le lait maternel.
- +La dexaméthasone se lie, de manière dose-dépendante et jusqu'à environ 80%, aux protéines plasmatiques, surtout à l'albumine plasmatique. En cas de doses très élevées, la majeure partie circule sous forme libre dans le sang, c'est-à-dire sans être liée à des protéines. Le volume de distribution de dexaméthasone est de 0.6 à 0.8 l/kg. En cas d'hypoalbuminémie, la proportion de corticoïdes non liés (actifs) augmente.
- +La dexaméthasone franchit aussi bien la barrière hémato-encéphalique que la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
-La dexaméthasone est éliminée principalement sous forme inchangée par les reins. Chez l'homme, seule une faible partie subit une hydrogénation ou une hydroxylation des molécules avec comme métabolites principaux l'hydroxy-6-dexaméthasone et la dihydro-20-dexaméthasone. Dans le foie humain, 30–40% des molécules de la dexaméthasone se conjuguent à l'acide glucuronique ou à l'acide sulfurique et se retrouvent sous cette forme dans l'urine.
- +La dexaméthasone est éliminée principalement sous forme inchangée par les reins. Chez l'homme, seule une petite partie subit une hydrogénation ou une hydroxylation de la molécule, les métabolites principaux étant alors la 6-hydroxydexaméthasone et la 20-dihydrodexaméthasone. 30 à 40% des molécules de dexaméthasone se lient à l'acide glucuronique ou à l'acide sulfurique dans le foie humain et se retrouvent sous cette forme dans l'urine.
-La demi-vie d'élimination plasmatique de la dexaméthasone est de 3–5 heures, mais la demi-vie biologique est sensiblement plus longue, soit de 36–72 heures. La clairance plasmatique est de 2–5 ml/min/kg chez l'adulte.
- +La demi-vie d'élimination plasmatique de la dexaméthasone est de 3 à 5 heures, mais sa demi-vie biologique est considérablement plus longue, atteignant 36 à 72 heures. Chez l'adulte, la clairance plasmatique est de 2 à 5 ml/min/kg.
-Lésions rénales: l'élimination n'est pas sensiblement influencée.
-Affections hépatiques sévères (p.ex. hépatite, cirrhose hépatique), hypothyroïdie: demi-vie d'élimination prolongée.
-Grossesse: demi-vie d'élimination prolongée.
-Nouveau-nés: Clairance plasmatique plus faible que chez les enfants et les adultes.
- +·Atteintes rénales: pas de modifications essentielles de l'élimination.
- +·Maladies hépatiques graves (p.ex. hépatite, cirrhose du foie), hypothyroïdie: prolongation de la demi-vie d'élimination.
- +·Grossesse: prolongation de la demi-vie d'élimination.
- +·Nouveau-nés: clairance plasmatique plus faible que chez les enfants et les adultes.
-Les glucocorticoïdes ont une toxicité aiguë très faible. Il n'existe pas de données sur leur toxicité chronique chez l'homme et l'animal.
-Cancérogénicité
-Il n'existe pas d'études à long terme sur animal.
- +Les glucocorticoïdes présentent une toxicité aiguë très faible. Il n'existe aucune donnée sur la toxicité chronique chez l'homme et chez l'animal.
- +Carcinogénicité
- +Des expérimentations animales au long cours ne sont pas disponibles.
-La dexaméthasone est insuffisamment étudiée quant à des effets mutagènes. Il existe des indices provisoires d'un potentiel mutagène dont l'importance n'a pas été élucidée jusqu'ici.
-Toxicité pour la reproduction
-En expérimentation animale, la dexaméthasone provoque chez les souris, les rats, les hamsters, les lapins et les chiens des fentes palatines, ainsi que d'autres malformations dans une moindre mesure.
- +L'effet mutagène de la dexaméthasone n'a pas été suffisamment étudié. Il existe des indications provisoires d'un potentiel mutagène dont l'importance n'a pas été établie à ce jour.
- +Toxicité de reproduction
- +En expérimentation animale chez les souris, les rats, les hamsters, les lapins et les chiens, la dexaméthasone provoque des fentes palatines et, dans une moindre mesure, d'autres malformations.
-Tests d'allergies
-Les réactions cutanées peuvent être inhibées.
-Valeurs sériques
-Diminuées: VS/temps de coagulation (Lee White)/acide urique/testostérone/potassium/TSH/thyroxine/T3.
-Augmentées: glucose/cholestérol/sodium/chlorures.
-Valeurs urinaires
-Diminuées: 17-cétostéroïdes.
-Augmentées: créatinine/calcium/glucose (en cas de prédisposition).
- +Tests d'allergie
- +Les réactions cutanées peuvent être atténuées.
- +Taux sériques
- +Diminués: VS, temps de coagulation (Lee White), acide urique, testostérone, potassium, TSH, thyroxine, T3.
- +Augmentés: glucose, cholestérol, sodium, chlorure.
- +Taux urinaires
- +Diminués: 17-cétostéroïdes.
- +Augmentés: créatinine, calcium, glucose (en cas de prédisposition).
-Galepharm SA, 8700 Küsnacht.
- +Galepharm AG, 8700 Küsnacht.
-Mai 2013.
- +Juin 2017.
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