64 Changements de l'information professionelle Myozyme |
-La vitesse de perfusion doit être augmentée de façon progressive. Il est recommandé de débuter la perfusion à un débit maximal de 1 mg/kg/h, puis d'augmenter graduellement de 2 mg/kg/h toutes les 30 minutes en l'absence de réaction associée à la perfusion, jusqu'à un débit maximal de 7 mg/kg/h. Les réactions associées à la perfusion sont décrites dans la rubrique Effets indésirables.
- +La vitesse de perfusion doit être augmentée de façon progressive. Il est recommandé de débuter la perfusion à un débit maximal de 1 mg/kg/h, puis d'augmenter graduellement de 2 mg/kg/h toutes les 30 minutes en l'absence de réaction associée à la perfusion, jusqu'à un débit maximal de 7 mg/kg/h. Les réactions associées à la perfusion sont décrites dans la rubrique «Effets indésirables».
-Hypersensibilité/Réactions anaphylactiques
- +Hypersensibilité / Réactions anaphylactiques
-Les patients qui ont présenté des réactions associées à la perfusion (en particulier des réactions anaphylactiques) doivent être traités avec une prudence particulière lors d'une nouvelle administration de Myozyme (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables). Des effets légers et transitoires peuvent ne pas nécessiter de traitement médical ni d'interruption de la perfusion. Une réduction du débit de la perfusion, une interruption temporaire de la perfusion ou un traitement préalable, généralement sous forme d'antihistaminiques et/ou d'antipyrétiques oraux et/ou de corticostéroïdes, ont permis de gérer efficacement la plupart de ces réactions.
- +Les patients qui ont présenté des réactions associées à la perfusion (en particulier des réactions anaphylactiques) doivent être traités avec une prudence particulière lors d'une nouvelle administration de Myozyme (voir rubriques «Contre-indications» et «Effets indésirables»). Des effets légers et transitoires peuvent ne pas nécessiter de traitement médical ni d'interruption de la perfusion. Une réduction du débit de la perfusion, une interruption temporaire de la perfusion ou un traitement préalable, généralement sous forme d'antihistaminiques et/ou d'antipyrétiques oraux et/ou de corticostéroïdes, ont permis de gérer efficacement la plupart de ces réactions.
-Chez les patients présentant des réactions d'hypersensibilité, la présence éventuelle d'anticorps IgE anti-alpha alglucosidase et d'autres médiateurs de l'anaphylaxie devrait également être recherchée. Il apparaît que les patients développant des anticorps IgE à Myozyme présentent un risque accru de survenue de réactions sévères associées à la perfusion en cas d'administration répétée d'alpha alglucosidase (voir rubrique Effets indésirables). Par conséquent, ces patients devront faire l'objet d'une surveillance plus étroite durant l'administration de Myozyme. Chez certains patients positifs aux anticorps IgE ayant présenté des réactions sévères, la reprise du traitement par Myozyme a été possible après un traitement réussi de désensibilisation et sous étroite surveillance médicale. Toutefois, un tel traitement de désensibilisation ne doit être mis en œuvre qu'après consultation du département de gestion des risques de sanofi-aventis (suisse) sa et uniquement dans une unité de soins intensifs.
- +Chez les patients présentant des réactions d'hypersensibilité, la présence éventuelle d'anticorps IgE anti-alpha alglucosidase et d'autres médiateurs de l'anaphylaxie devrait également être recherchée. Il apparaît que les patients développant des anticorps IgE à Myozyme présentent un risque accru de survenue de réactions sévères associées à la perfusion en cas d'administration répétée d'alpha alglucosidase (voir rubrique «Effets indésirables»). Par conséquent, ces patients devront faire l'objet d'une surveillance plus étroite durant l'administration de Myozyme. Chez certains patients positifs aux anticorps IgE ayant présenté des réactions sévères, la reprise du traitement par Myozyme a été possible après un traitement réussi de désensibilisation et sous étroite surveillance médicale. Toutefois, un tel traitement de désensibilisation ne doit être mis en œuvre qu'après consultation du département de gestion des risques de sanofi-aventis (suisse) sa et uniquement dans une unité de soins intensifs.
-Les données d'immunogénicité tirées d'essais cliniques et de la documentation publiée concernant les patients infantiles négatifs au CRIM (IOPD) suggèrent que l'administration d'un traitement d'induction de la tolérance immunitaire (ITI) aux patients naïfs à l'alglucosidase alpha (ITI prophylactique) pourrait prévenir ou réduire efficacement le développement du titre à anticorps hautement soutenu (HSAT) de l'alglucosidase alpha. Les données d'un petit nombre de patients ayant déjà été traités par HSAT, avec ou sans activité inhibitrice, ont montré un effet thérapeutique limité. De meilleures réponses thérapeutiques ont été observées chez des patients plus jeunes atteints d'une maladie moins avancée ayant reçu une ITI prophylactique avant l'apparition du HSAT, ce qui suggère que l'initiation précoce de l'ITI peut entraîner une amélioration des résultats cliniques. Les régimes d'ITI peuvent devoir être adaptés aux besoins individuels des patients. (voir la section Efficacité clinique)
-Les patients atteints de la maladie de Pompe sont exposés à un risque d'infections des voies respiratoires en raison de l'influence progressive de la maladie sous-jacente sur les muscles respiratoires. Les patients atteints de la maladie de la Pompe, traités avec des agents immunosuppresseurs peuvent présenter un risque accru d'infections graves et la vigilance est recommandée. Chez certains de ces patients, des infections des voies respiratoires mortelles ou menaçant le pronostic vital ont été observées.
- +Les données d'immunogénicité tirées d'essais cliniques et de la documentation publiée concernant les patients atteints de la forme infantile de la maladie de Pompe (IOPD) négatifs au CRIM suggèrent que l'administration d'un traitement d'induction de la tolérance immunitaire (ITI) aux patients naïfs à l'alglucosidase alpha (ITI prophylactique) pourrait prévenir ou réduire efficacement le développement du titre à anticorps hautement soutenu (HSAT) de l'alglucosidase alpha. Les données d'un petit nombre de patients ayant déjà été traités par HSAT, avec ou sans activité inhibitrice, ont montré un effet thérapeutique limité. De meilleures réponses thérapeutiques ont été observées chez des patients plus jeunes atteints d'une maladie moins avancée ayant reçu une ITI prophylactique avant l'apparition du HSAT, ce qui suggère que l'initiation précoce de l'ITI peut entraîner une amélioration des résultats cliniques. Les régimes d'ITI peuvent devoir être adaptés aux besoins individuels des patients. (voir la rubrique «Efficacité clinique»).
- +Les patients atteints de la maladie de Pompe sont exposés à un risque d'infections des voies respiratoires en raison de l'influence progressive de la maladie sous-jacente sur les muscles respiratoires. Les patients atteints de la maladie de Pompe traités avec des agents immunosuppresseurs peuvent présenter un risque accru d'infections graves et la vigilance est recommandée. Chez certains de ces patients, des infections des voies respiratoires mortelles ou menaçant le pronostic vital ont été observées.
-Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'alpha alglucosidase chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité lors de la reproduction (voir «Données précliniques»). Le risque potentiel chez l'être humain n'est pas connu.
-Myozyme ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une absolue nécessité.
- +Il existe des données limitées sur l'utilisation de l'alpha alglucosidase chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité lors de la reproduction (voir «Données précliniques»). Myozyme ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec l'alpha alglucosidase.
-L'alpha alglucosidase peut passer dans le lait maternel. En raison de l'absence de données sur les effets chez les nouveau-nés exposés à l'alpha alglucosidase via le lait maternel, il est recommandé d'arrêter l'allaitement lorsque Myozyme est utilisé.
- +Les données limitées suggèrent que l'alpha alglucosidase est excrétée dans le lait maternel à de très faibles concentrations. Aucun effet clinique n'est attendu chez un enfant allaité en raison de la faible excrétion dans le lait maternel et de la faible biodisponibilité. L'allaitement pendant le traitement par Myozyme peut donc être envisagé. Par mesure de précaution, l'interruption de l'allaitement pendant les 24 heures suivant le traitement peut être envisagée.
-Il n'existe aucune donnée clinique sur les effets de l'alpha alglucosidase sur la fécondité. Les données précliniques n'ont révélé aucun effet indésirable significatif (voir «Données précliniques»).
- +Les données cliniques sur les effets de l'alpha alglucosidase sont limitées pour évaluer son impact sur la fécondité. Les données précliniques n'ont révélé aucun effet indésirable significatif (voir «Données précliniques»).
-La plupart des effets indésirables rapportés chez 39 patients atteints de la forme infantile de la maladie de Pompe (voir tableau 1) ont été attribués à cette dernière et étaient sans rapport avec Myozyme. La plupart des EI étaient d'intensité légère à modérée et sont presque toujours survenus pendant la perfusion ou pendant les 2 heures qui ont suivi la perfusion (réactions associées à la perfusion, RAP). Des réactions sévères à la perfusion ont été observées, incluant notamment une urticaire, des râles, une tachycardie, une baisse de la saturation en oxygène, un bronchospasme, une tachypnée, un œdème périorbitaire et une hypertension.
- +La plupart des effets indésirables rapportés chez 39 patients atteints de la forme infantile de la maladie de Pompe (voir tableau 1) ont été attribués à cette dernière et étaient sans rapport avec Myozyme. La plupart des effets indésirables étaient d'intensité légère à modérée et sont presque toujours survenus pendant la perfusion ou pendant les 2 heures qui ont suivi la perfusion (réactions associées à la perfusion, RAP). Des réactions sévères à la perfusion ont été observées, incluant notamment une urticaire, des râles, une tachycardie, une baisse de la saturation en oxygène, un bronchospasme, une tachypnée, un œdème périorbitaire et une hypertension.
-Classe de systèmes d'organes Effet indésirable (terme usuel) Myozyme (n=60) Fréquence (%) (nombre de patients) Placebo (n=30) Fréquence (%) (nombre de patients)
- +Classe de systèmes d'organes Effet indésirable (terme usuel) Myozyme (n = 60) Fréquence (%) (nombre de patients) Placebo (n = 30) Fréquence (%) (nombre de patients)
-Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif Spasmes musculaires 6,7 (4) 3,3 (1)
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Spasmes musculaires 6,7 (4) 3,3 (1)
-Les EI rapportés chez 2 des 9 patients à forme tardive ayant reçu jusqu'à 1 an de traitement par Myozyme dans 3 études différentes non contrôlées, ont inclus: augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension, céphalées, refroidissement des extrémités, paresthésie, rougeurs de la face, douleur au site de perfusion et sensations vertigineuses. Ces 2 patients atteints de la forme tardive de la maladie n'ont pas présenté les mêmes EI. Les EI ont été d'intensité légère et évalués comme étant des réactions associées à la perfusion.
-Chez les patients atteints de la forme infantile ou tardive traités avec Myozyme lors d'études cliniques non contrôlées et de programmes d'accès étendu, les réactions associées à la perfusion signalées chez plus d'un patient ont compris: éruptions cutanées, rougeurs, urticaire, pyrexie, toux, tachycardie, réduction de la saturation en oxygène, vomissements, tachypnée, agitation, hypertension, cyanose, irritabilité, pâleur, prurit, haut-le-coeur, frissons, tremblements, hypotension, bronchospasme, érythème, œdème facial, bouffées de chaleur, céphalées, hyperhidrose, larmoiements accrus, livedo reticularis, nausées, œdème périorbitaire, hyperactivité et respiration sifflante. Les réactions associées à la perfusion rapportées comme sévères chez plus d'un patient ont compris: pyrexie, réduction de la saturation en oxygène, tachycardie, cyanose et hypotension. Un angio-œdème d'évolution sévère a été rapporté. Un petit nombre de patients (<1%) a présenté sous le médicament de l'étude et Myozyme un choc anaphylactique et/ou un arrêt cardiaque pendant la perfusion, nécessitant des mesures de réanimation. Ces réactions se sont généralement produites peu de temps après le début de la perfusion. Les patients concernés présentaient un cortège de signes et symptômes, essentiellement de nature respiratoire, cardiovasculaire, œdémateuse et/ou cutanée (voir rubrique Mises en garde et précautions). Chez les patients présentant des réactions associées à la perfusion modérées à sévères ou récurrentes, les anticorps IgE spécifiques à Myozyme ont été évalués; plusieurs patients ont été testés positifs dont un a présenté une réaction anaphylactique.
- +Les effets indésirables rapportés chez 2 des 9 patients à forme tardive ayant reçu jusqu'à 1 an de traitement par Myozyme dans 3 études différentes non contrôlées, ont inclus: augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension, céphalées, refroidissement des extrémités, paresthésie, rougeurs de la face, douleur au site de perfusion et sensations vertigineuses. Ces 2 patients atteints de la forme tardive de la maladie n'ont pas présenté les mêmes effets indésirables. Les effets indésirables ont été d'intensité légère et évalués comme étant des réactions associées à la perfusion.
- +Chez les patients atteints de la forme infantile ou tardive traités avec Myozyme lors d'études cliniques non contrôlées et de programmes d'accès étendu, les réactions associées à la perfusion signalées chez plus d'un patient ont compris: éruptions cutanées, rougeurs, urticaire, pyrexie, toux, tachycardie, réduction de la saturation en oxygène, vomissements, tachypnée, agitation, hypertension, cyanose, irritabilité, pâleur, prurit, haut-le-cœur, frissons, tremblements, hypotension, bronchospasme, érythème, œdème facial, bouffées de chaleur, céphalées, hyperhidrose, larmoiements accrus, livedo reticularis, nausées, œdème périorbitaire, hyperactivité et respiration sifflante. Les réactions associées à la perfusion rapportées comme sévères chez plus d'un patient ont compris: pyrexie, réduction de la saturation en oxygène, tachycardie, cyanose et hypotension. Un angio-œdème d'évolution sévère a été rapporté. Un petit nombre de patients (<1%) a présenté sous le médicament de l'étude et Myozyme un choc anaphylactique et/ou un arrêt cardiaque pendant la perfusion, nécessitant des mesures de réanimation. Ces réactions se sont généralement produites peu de temps après le début de la perfusion. Les patients concernés présentaient un cortège de signes et symptômes, essentiellement de nature respiratoire, cardiovasculaire, œdémateuse et/ou cutanée (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Chez les patients présentant des réactions associées à la perfusion modérées à sévères ou récurrentes, les anticorps IgE spécifiques à Myozyme ont été évalués; plusieurs patients ont été testés positifs dont un a présenté une réaction anaphylactique.
-D'autres réactions associées à la perfusion ont été signalées, telles que: conjonctivite, douleurs abdominales, arthralgie, somnolence, vasoconstriction, stridor, protéinurie, apnée et arrêt respiratoire. Dans plusieurs cas, l'apparition d'un syndrome néphrotique, ainsi que de réactions cutanées sévères, probablement à médiation immunitaire, ont été rapportées avec l'alpha alglucosidase, parmi lesquelles des lésions cutanées ulcéro-nécrosantes (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +D'autres réactions associées à la perfusion ont été signalées, telles que: conjonctivite, douleurs abdominales, arthralgie, syncope, somnolence, vasoconstriction, stridor, protéinurie, apnée et arrêt respiratoire. Dans plusieurs cas, l'apparition d'un syndrome néphrotique, ainsi que de réactions cutanées sévères, probablement à médiation immunitaire, ont été rapportées avec l'alpha alglucosidase, parmi lesquelles des lésions cutanées ulcéro-nécrosantes (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Des doses allant jusqu'à 40 mg/kg de poids corporel ont été administrées dans le cadre des études cliniques. Les RAP sont plus susceptibles de se produire à des doses ou des débits de perfusion supérieurs à ceux recommandés (voir rubrique « Mises en garde et précautions: Réactions associées à la perfusion »).
- +Des doses allant jusqu'à 40 mg/kg de poids corporel ont été administrées dans le cadre des études cliniques. Les réactions associées à la perfusion (RAP) sont plus susceptibles de se produire à des doses ou des débits de perfusion supérieurs à ceux recommandés (voir rubrique « Mises en garde et précautions: Réactions associées à la perfusion »).
-L'hypothèse est que Myozyme restaure l'activité de lα-glucosidase acide lysosomale pour stabiliser ou restaurer les fonctions musculaires cardiaques et squelettiques (y compris les muscles respiratoires). En raison de l'effet de la barrière hémato-méningée et de la taille de l'enzyme, le passage de l'alpha alglucosidase dans le système nerveux central est peu probable.
- +L'hypothèse est que Myozyme restaure l'activité de lα-glucosidase acide lysosomale pour stabiliser ou restaurer les fonctions musculaires cardiaques et squelettiques (y compris les muscles respiratoires). En raison de l'effet de la barrière hémato-encéphalique et de la taille de l'enzyme, le passage de l'alpha alglucosidase dans le système nerveux central est peu probable.
-La maladie de Pompe est une myopathie d'origine métabolique rare, évolutive et fatale dont l'incidence globale est estimée à 1 pour 40 000 naissances. La maladie de Pompe est aussi appelée maladie de surcharge du glycogène de type II (abréviation anglaise GSD-II), myopathie sur déficit en maltase acide (abréviation anglaise AMD) et glycogénose de type II. La maladie de Pompe fait partie des maladies de surcharge lysosomale puisqu'elle est provoquée par le déficit d'une hydrolase lysosomale naturelle, l'α-glucosidase acide (GAA), qui dégrade le glycogène lysosomal en glucose. Un déficit de cet enzyme entraîne une accumulation du glycogène dans différents tissus, en particulier dans le muscle cardiaque, ainsi que les musculatures respiratoire et squelettique, ayant pour conséquence une cardiomyopathie hypertrophique et une faiblesse musculaire progressive avec altération de la fonction respiratoire.
-La présentation clinique de la maladie de Pompe peut être décrite comme un spectre morbide allant de la forme infantile à progression rapide (symptômes de la maladie de Pompe survenant généralement dès la première année de la vie avec espérance de vie très courte) à la forme tardive d'évolution moins rapide.
- +La maladie de Pompe est une myopathie d'origine métabolique rare, évolutive et fatale dont l'incidence globale est estimée à 1 pour 40 000 naissances. La maladie de Pompe est aussi appelée maladie de surcharge du glycogène de type II (abréviation anglaise GSD-II), myopathie par déficit en maltase acide (abréviation anglaise AMD) et glycogénose de type II. La maladie de Pompe fait partie des maladies de surcharge lysosomale puisqu'elle est provoquée par le déficit d'une hydrolase lysosomale naturelle, l'α-glucosidase acide (GAA), qui dégrade le glycogène lysosomal en glucose. Un déficit de cet enzyme entraîne une accumulation du glycogène dans différents tissus, en particulier dans le muscle cardiaque, ainsi que les musculatures respiratoire et squelettique, ayant pour conséquence une cardiomyopathie hypertrophique et une faiblesse musculaire progressive avec altération de la fonction respiratoire.
- +La présentation clinique de la maladie de Pompe peut être décrite comme un spectre de morbidité allant de la forme infantile à progression rapide (symptômes de la maladie de Pompe survenant généralement dès la première année de la vie avec espérance de vie très courte) à la forme tardive d'évolution moins rapide.
-La comparaison des courbes de survie à la suite du diagnostic avec une cohorte historique non traitée a été réalisée au moyen d'un modèle de régression de Cox. Les patients traités par Myozyme (n=18) ont bénéficié d'un allongement de la survie en comparaison avec ceux de la cohorte historique non traitée (n=42) (rapport de risque 0,05 (IC 95% 0,015, 0,147); p<0,0001).
- +La comparaison des courbes de survie à la suite du diagnostic avec une cohorte historique non traitée a été réalisée au moyen d'un modèle de régression de Cox. Les patients traités par Myozyme (n = 18) ont bénéficié d'un allongement de la survie en comparaison avec ceux de la cohorte historique non traitée (n = 42) (rapport de risque 0,05 (IC 95% 0,015, 0,147); p <0,0001).
-Après 52 semaines de traitement, 14 patients sur 18 (77,8%) avaient maintenu ou amélioré leur poids par rapport à l'âge (au-dessus du 3e percentile); 14 patients sur 15 (93,3%) étaient au-dessus du 3e percentile pour la taille et 12 sur 15 (80,0%) étaient au-dessus du 3e percentile pour le périmètre crânien. Au cours de la deuxième année de traitement, 15 patients sur 17 avaient encore amélioré leurs poids par rapport à l'âge; 10 patients sur 16 avaient encore amélioré leur taille par rapport à l'âge et 11 patients sur 15 avaient encore amélioré leur périmètre crânien par rapport à l'âge. Après 104 semaines de traitement, 13 patients étaient au-dessus du 3e percentile pour le poids et 12 patients étaient au-dessus du 3e percentile pour la taille et le périmètre crânien.
- +Après 52 semaines de traitement, 14 patients sur 18 (77,8%) avaient maintenu ou amélioré leur poids par rapport à l'âge (au-dessus du 3e percentile); 14 patients sur 15 (93,3%) étaient au-dessus du 3e percentile pour la taille et 12 sur 15 (80,0%) étaient au-dessus du 3e percentile pour le périmètre crânien. Au cours de la deuxième année de traitement, 15 patients sur 17 avaient encore amélioré leur poids par rapport à l'âge; 10 patients sur 16 avaient encore amélioré leur taille par rapport à l'âge et 11 patients sur 15 avaient encore amélioré leur périmètre crânien par rapport à l'âge. Après 104 semaines de traitement, 13 patients étaient au-dessus du 3e percentile pour le poids et 12 patients étaient au-dessus du 3e percentile pour la taille et le périmètre crânien.
-La survie chez les patients traités (n=21) a été comparée à celle d'une cohorte historique semblable de sujets non traités (n=48) au moyen d'un modèle de régression Cox (RR 0,301 (IC 95% 0,11, 0,81); p=0,018).
- +La survie chez les patients traités (n = 21) a été comparée à celle d'une cohorte historique semblable de sujets non traités (n = 48) au moyen d'un modèle de régression Cox (RR 0,301 (IC 95% 0,11, 0,81); p = 0,018).
-L'immense majorité des patients ayant une forme infantile de la maladie de Pompe traités par Myozyme ont montré une amélioration des fonctions cardiaque et respiratoire, ainsi qu'une stabilisation ou des améliorations des paramètres de croissance. En revanche, les réponses des fonctions motrices et respiratoires au traitement ont été plus variables. Les patients atteints de la forme infantile de la maladie de Pompe qui ont connu des améliorations motrices, avaient initialement une meilleure conservation de la fonction motrice et une plus faible concentration initiale de glycogène dans le quadriceps. Il convient de noter qu'une plus grande proportion de patients ayant de meilleurs résultats moteurs présente une stabilisation ou une amélioration des paramètres de croissance (poids), alors que la grande majorité des patients, quels que soient leurs résultats moteurs ou les valeurs initiales, présente une inversion de la cardiomyopathie, mesurée par des variations du score Z de la MVG.
- +L'immense majorité des patients ayant une forme infantile de la maladie de Pompe traités par Myozyme ont montré une amélioration des fonctions cardiaque et respiratoire, ainsi qu'une stabilisation ou des améliorations des paramètres de croissance. En revanche, les réponses des fonctions motrices et respiratoires au traitement ont été plus variables. Les patients atteints de la forme infantile de la maladie de Pompe qui ont connu des améliorations motrices avaient initialement une meilleure conservation de la fonction motrice et une plus faible concentration initiale de glycogène dans le quadriceps. Il convient de noter qu'une plus grande proportion de patients ayant de meilleurs résultats moteurs présente une stabilisation ou une amélioration des paramètres de croissance (poids), alors que la grande majorité des patients, quels que soient leurs résultats moteurs ou les valeurs initiales, présente une inversion de la cardiomyopathie, mesurée par des variations du score Z de la MVG.
-La sécurité et l'efficacité de Myozyme ont été évaluées dans le cadre d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, menée chez 90 patients atteints de la forme tardive de la maladie de Pompe et âgés de 10 à 70 ans au début du traitement; tous étaient naïfs au traitement de substitution enzymatique. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 2:1 et ont reçu 20 mg/kg de Myozyme (n=60) ou du placebo (n=30) une fois toutes les deux semaines pendant 78 semaines (18 mois).
-Les évaluations des critères co-primaires d'efficacité étaient la distance parcourue (en mètres) en 6 minutes (Test de marche de 6 minutes, 6MWT) et la CVF (Capacité Vitale Forcée) en position assise exprimée en pourcentage de la valeur théorique (%). Après 78 semaines, les patients traités par Myozyme ont présenté une amélioration de la distance parcourue (mesurée par le 6MWT) et une stabilisation de la fonction pulmonaire, telle que mesurée par la CVF (% de la valeur théorique) par rapport aux patients traités par placebo. La distance parcourue en 6 minutes a augmenté de 25,13 mètres chez les patients traités par Myozyme et diminué de 2,99 mètres chez les patients traités par placebo, indiquant une différence statistiquement significative entre le traitement par Myozyme et le placebo de +28,12 mètres (p=0,0347). La CVF moyenne estimée (% de la valeur théorique) a augmenté de 1,20% chez les patients traités par Myozyme et diminué de 2,20% chez les patients traités par placebo, indiquant une différence statistiquement significative de 3,40% (p=0,0055). Les résultats sont présentés dans le tableau 3.
- +La sécurité et l'efficacité de Myozyme ont été évaluées dans le cadre d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, menée chez 90 patients atteints de la forme tardive de la maladie de Pompe et âgés de 10 à 70 ans au début du traitement; tous étaient naïfs au traitement de substitution enzymatique. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 2:1 et ont reçu 20 mg/kg de Myozyme (n = 60) ou du placebo (n = 30) une fois toutes les deux semaines pendant 78 semaines (18 mois).
- +Les évaluations des critères co-primaires d'efficacité étaient la distance parcourue (en mètres) en 6 minutes (test de marche de 6 minutes, 6MWT) et la CVF (capacité vitale forcée) en position assise exprimée en pourcentage de la valeur théorique (%). Après 78 semaines, les patients traités par Myozyme ont présenté une amélioration de la distance parcourue (mesurée par le 6MWT) et une stabilisation de la fonction pulmonaire, telle que mesurée par la CVF (% de la valeur théorique) par rapport aux patients traités par placebo. La distance parcourue en 6 minutes a augmenté de 25,13 mètres chez les patients traités par Myozyme et diminué de 2,99 mètres chez les patients traités par placebo, indiquant une différence statistiquement significative entre le traitement par Myozyme et le placebo de +28,12 mètres (p = 0,0347). La CVF moyenne estimée (% de la valeur théorique) a augmenté de 1,20% chez les patients traités par Myozyme et diminué de 2,20% chez les patients traités par placebo, indiquant une différence statistiquement significative de 3,40% (p = 0,0055). Les résultats sont présentés dans le tableau 3.
- Myozyme (n=60) Placebo (n=30)
- + Myozyme (n = 60) Placebo (n = 30)
-Semaine 78/ Dernière observation Moyenne ± DS 357,85 ± 141,32 313,07 ± 144,69
- +Semaine 78 / dernière observation Moyenne ± DS 357,85 ± 141,32 313,07 ± 144,69
-Semaine 78/ dernière observation Moyenne ± DS 56.67 ± 16.17 50.70 ± 14.88
- +Semaine 78 / dernière observation Moyenne ± DS 56,67 ± 16,17 50,70 ± 14,88
-Différence estimée entre les groupes s'agissant du changement entre la valeur initiale et la dernière observation (ANCOVA) Moyenne (IC 95%) Valeur de p 3.40* (1,03, 5,77) 0,0055
- +Différence estimée entre les groupes s'agissant du changement entre la valeur initiale et la dernière observation (ANCOVA) Moyenne (IC 95%) Valeur de p 3,40* (1,03, 5,77) 0,0055
-L'utilisation de l'ITI et de l'alglucosidase alfa a été évaluée dans le cadre d'un essai clinique et d'un examen rétrospectif des dossiers de patients n'ayant jamais eu recours à la thérapie enzymatique substitutive (ERT) au début du traitement et d'un essai clinique de patients recevant déjà l'alglucosidase alfa au moment de l'instauration de l'ERT.
- +L'utilisation de l'ITI et de l'alpha alglucosidase a été évaluée dans le cadre d'un essai clinique et d'un examen rétrospectif des dossiers de patients n'ayant jamais eu recours à la thérapie enzymatique substitutive (ERT) au début du traitement et d'un essai clinique de patients recevant déjà l'alpha alglucosidase au moment de l'instauration de l'ERT.
-Les patients plus jeunes diagnostiqués et traités précocement et qui ont reçu l'ITI en même temps que l'instauration de l'hormonothérapie substitutive d'urgence avaient tendance à avoir un meilleur taux de survie que les patients traités avec un régime similaire à un âge plus avancé. Les données de l'étude ont démontré que l'ITI prophylactique prévient ou réduit l'apparition d'anticorps contre l'alglucosidase alfa au fil du temps, ce qui peut maintenir les avantages cliniques de l'ERT et améliorer la survie des patients dont l'IOPD est négatif au CRIM.
- +Les patients plus jeunes diagnostiqués et traités précocement et qui ont reçu l'ITI en même temps que l'instauration de l'hormonothérapie substitutive d'urgence avaient tendance à avoir un meilleur taux de survie que les patients traités avec un régime similaire à un âge plus avancé. Les données de l'étude ont démontré que l'ITI prophylactique prévient ou réduit l'apparition d'anticorps contre l'alpha alglucosidase au fil du temps, ce qui peut maintenir les avantages cliniques de l'ERT et améliorer la survie des patients dont l'IOPD est négatif au CRIM.
-Non applicable
- +Non applicable.
-Non applicable
- +Non applicable.
-La pharmacocinétique de l'alpha alglucosidase a été étudiée dans le cadre d'une analyse de population de 32 patients atteints de la forme tardive de la maladie de Pompe, âgés de 21 à 70 ans, participant à l'étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo, et ayant reçu 20 mg/kg de Myozyme® une fois toutes les deux semaines. L'AUC et la Cmax étaient similaires aux visites des semaines 0, 12 et 52, ce qui suggère que la pharmacocinétique de l'alpha alglucosidase n'était pas temps-dépendante (tableau 4).
- +La pharmacocinétique de l'alpha alglucosidase a été étudiée dans le cadre d'une analyse de population de 32 patients atteints de la forme tardive de la maladie de Pompe, âgés de 21 à 70 ans, participant à l'étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo, et ayant reçu 20 mg/kg de Myozyme une fois toutes les deux semaines. L'AUC et la Cmax étaient similaires aux visites des semaines 0, 12 et 52, ce qui suggère que la pharmacocinétique de l'alpha alglucosidase n'était pas temps-dépendante (tableau 4).
-Aucun effet indésirable significatif sur le développement embryo-fœtal n'a été observée au cours d'une étude embryo-fœtale chez la souris et le lapin et aucun effet indésirable significatif n'a été observé au cours d'une étude de fertilité et de développement embryonnaire précoce chez la souris. Dans l'étude de développement embryo-fœtal chez le lapin, après l'administration de Myozyme (10-40 mg/kg/jour) associée à l'administration de diphenhydramine, une augmentation liée au traitement a été observée dans l'incidence d'avortements et d'accouchements prématurés. Ces effets étaient attribuables en partie à la toxicité maternelle, dans la mesure où une diminution significative de la prise alimentaire et une baisse du poids corporel ont été observées.
- +Aucun effet indésirable significatif sur le développement embryo-fœtal n'a été observé au cours d'une étude embryo-fœtale chez la souris et le lapin et aucun effet indésirable significatif n'a été observé au cours d'une étude de fertilité et de développement embryonnaire précoce chez la souris. Dans l'étude de développement embryo-fœtal chez le lapin, après l'administration de Myozyme (10-40 mg/kg/jour) associée à l'administration de diphénhydramine, une augmentation liée au traitement a été observée dans l'incidence d'avortements et d'accouchements prématurés. Ces effets étaient attribuables en partie à la toxicité maternelle, dans la mesure où une diminution significative de la prise alimentaire et une baisse du poids corporel ont été observées.
-Janvier 2024
- +Février 2024
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