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Accueil - Information professionnelle sur Estinette 20 - Changements - 23.11.2015
86 Changements de l'information professionelle Estinette 20
  • -Principes actifs: Gestodenum, Ethinylestradiolum.
  • -Excipients: Colorant (E104), Excipiens pro compresso obducto.
  • +Principes actifs: Gestodenum, Ethinylestradiolum.
  • +Excipients: Colorant (E104), Excipiens pro compresso obducto.
  • -Dragées à 0,075 mg de Gestodenum + 0,02 mg d’Ethinyl­estradiolum.
  • -Indications/Possibilités d’emploi
  • -Contraception orale.
  • -Posologie/Mode d’emploi
  • -Avant le début de la prise d’Estinette 20, il faut effectuer un examen général et gynécologique approfondi (voi r «Mise en garde et précautions»).
  • +Dragées à 0,075 mg de Gestodenum + 0,02 mg d’Ethinylestradiolum.
  • +Indications/Possibilités d'emploi
  • +Contraception hormonale.
  • +La décision de prescrire Estinette 20 doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Estinette 20 en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques « Contre-indications » et «Mises en garde et précautions»).
  • +Posologie/Mode d'emploi
  • +Les CHC tels que Estinette 20 ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l’expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d’une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d’autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
  • +La prescription d’un CHC doit en principe se faire conformément aux dernières recommandations de la Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique (SSGO).
  • +Avant le début de la prise d’Estinette 20, il faut effectuer un examen général et gynécologique approfondi (voir «Mise en garde et Précautions»).
  • -Ces 21 jours so nt suivis par 7 jours de pause (sans prise de dragées) avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation survient habituellement pendant la pause; elle commence en général 2–3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore se prolonger alors que la nouvelle plaquette est déjà commencée.
  • +Ces 21 jours sont suivis par 7 jours de pause (sans prise de dragées) avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation survient habituellement pendant la pause; elle commence en général 2–3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore se prolonger alors que la nouvelle plaquette est déjà commencée.
  • -Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer entre le 2e et le 5e jour des règles, mais il est alors recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant le s 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
  • -Passage d’un autre contraceptif oral combiné (COC) à Estinette 20
  • -La prise d’Estinette 20 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du COC précédent, mais au pl us tard le jour suivant l’intervalle habituel sans prise ou suivant la phase placebo.
  • +Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer entre le 2e et le 5e jour des règles, mais il est alors recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
  • +Passage d’un autre contraceptif hormonal combiné (CHC) à Estinette 20
  • +La prise d’Estinette 20 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du CHC précédent, mais au plus tard le jour suivant l’intervalle habituel sans prise ou suivant la phase placebo.
  • -Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, sans interruption. Celui d'un implant ou un DIU à gestagène peut se faire au plus tôt le jour du retrait, et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise d’Estinette 20.
  • -Après un avortement dans le 1er trimestre de la grossesse
  • +Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, sans interruption. Celui d'un implant ou un DIU à gestagène peut se faire au plus tôt le jour du retrait, et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise d’Estinette 20.
  • +Après un avortement dans le 1er trimestre de la grossesse
  • -En raison du risque acc ru d’affections thromboemboliques pendant cette phase (cf. « Mises en garde et précautions » et «Grossesse/ Allaitement »), on commencera la prise d’Estinette 20 au plus tôt 28 jours après l’accouchement chez les mères non allaitantes ou après un avortement da ns le 2e trimestre de grossesse. Il est recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise d’Estinette 20. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu entre-temps, il faut exclure une grossesse avant de commencer la prise, ou bien attendre les premières règles.
  • +La décision quant à la (re)prise d’un CHC tel que Estinette 20 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d’accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu’à 12 semaines après l’ accouchement ; cf. « Mises en garde et précautions »).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Estinette 20 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d’appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu entre-temps, il convient d’exclure l’éventualité d’une grossesse ou d’attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
  • -Si la prise d’une ou plusieurs dragées a é té oubliée, la protection contraceptive est compromise en fonction de la durée de l’interruption depuis la prise de la dernière dragée, en particulier lorsque l’intervalle sans hormone en est prolongé. Si l’utilisatrice s’aperçoit dans un délai de 12 heure s qu’elle a oublié de prendre une dragée à l’heure habituelle, elle doit prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l’heure habituelle. La protection contraceptive n’est alors pas compromise.
  • -Si l’heure habituelle de la prise de la dragée est passée depuis plus de 12 heures ou si plusieurs dragées successives ont été oubliées, la protection contraceptive n’est plus assurée. La patiente doit ingérer la dernière dragée oubliée dès qu’elle s’en aperçoit et la dragée suivant e à l’heure habituelle, même si cela implique qu’elle prenne 2 dragées ce jour-là. La prise ultérieure se fait à l’heure habituelle. Il est en plus recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants (à l’exce ption de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
  • -Si ces 7 jours vont plus loin que la plaquette actuelle, la patiente doit commencer directement une nouvelle plaquette après avoir pris la dernière dragée de la 1ère plaquette. Ceci permet d’éviter une interruption trop longue de la prise hormonale et ainsi le risque d’une ovulation. Il est improbable qu’une hémorragie de privation survienne avant la fin de la 2e plaquette, cependant, des petites pertes sanglan tes ou des saignements intermenstruels peuvent apparaître.
  • +Si la prise d’une ou plusieurs dragées a été oubliée, la protection contraceptive est compromise en fonction de la durée de l’interruption depuis la prise de la dernière dragée, en particulier lorsque l’intervalle sans hormone en est prolongé. Si l’utilisatrice s’aperçoit dans un délai de 12 heures qu’elle a oublié de prendre une dragée à l’heure habituelle, elle doit prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l’heure habituelle. La protection contraceptive n’est alors pas compromise.
  • +Si l’heure habituelle de la prise de la dragée est passée depuis plus de 12 heures ou si plusieurs dragées successives ont été oubliées, la protection contraceptive n’est plus assurée. La patiente doit ingérer la dernière dragée oubliée dès qu’elle s’en aperçoit et la dragée suivante à l’heure habituelle, même si cela implique qu’elle prenne 2 dragées ce jour-là. La prise ultérieure se fait à l’heure habituelle. Il est en plus recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants (à l’exception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
  • +Si ces 7 jours vont plus loin que la plaquette actuelle, la patiente doit commencer directement une nouvelle plaquette après avoir pris la dernière dragée de la 1ère plaquette. Ceci permet d’éviter une interruption trop longue de la prise hormonale et ainsi le risque d’une ovulation. Il est improbable qu’une hémorragie de privation survienne avant la fin de la 2e plaquette, cependant, des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent apparaître.
  • -Conduite à tenir en cas de vomissements ou de fortes diarrhées
  • -En cas de vomissements ou de fortes diarrhées dans les 4 heures suivant la prise d’une dragée, il se peut que la résorption soit incomplète. Dans un tel cas, la conduite à tenir est la même que dans le cas d’un oubli dans un délai de moins de 12 heures. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d’une plaquette de réserve.
  • -Il faut envisager d’utiliser d’autres méthodes contraceptives (à l’e xception de la méthode d’abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) si les troubles gastro-intestinaux se prolongent plusieurs jours ou réapparaissent.
  • -
  • +Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
  • +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d’origine médicamenteuse, vomissements, etc…) l’absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
  • +En cas de vomissements ou de fortes diarrhées dans les 4 heures suivant la prise d'une dragée, il se peut que la résorption soit incomplète. Dans un tel cas, la conduite à tenir est la même que dans le cas d'un oubli dans un délai de moins de 12 heures. Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, la dragée supplémentaire doit être prélevée d'une plaquette de réserve.
  • -Report de la menstruation (allongement du cy cle)
  • -La prise doit être poursuivie par la plaquette suivante sans pause après la plaquette actuelle. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu’elle le désire (au maximum jusqu’à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette pério de, des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière d’Estinette 20 sera ensuite poursuivie après la pause habituelle de 7 jours sans prise.
  • +Report de la menstruation (allongement du cycle)
  • +La prise doit être poursuivie par la plaquette suivante sans pause après la plaquette actuelle. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu’elle le désire (au maximum jusqu’à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière d’Estinette 20 sera ensuite poursuivie après la pause habituelle de 7 jours sans prise.
  • -Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine en raccourcissant à volonté la période de pause sans prise de dragées. Plus cette période est courte, plus la survenue d’une hémorragie de privation est improbable et plus sont fréquents des petites pertes sanglant es ou des saignements intermenstruels pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • +Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine en raccourcissant à volonté la période de pause sans prise de dragées. Plus cette période est courte, plus la survenue d’une hémorragie de privation est improbable et plus sont fréquents des petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • -Des pertes sanglantes et des saignements intermenstruels peuvent se produire ave c tous les COC, en particulier pendant les 3 premiers mois de la prise.
  • -Si ces saignements persistent, s’ils surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers ou s’ils se répètent, il faut aussi envisager des causes d’origine non horm onale. Il est alors indiqué d’avoir recours à des mesures diagnostiques appropriées afin d’exclure une grossesse, une infection, une affection maligne ou une autre affection.
  • -Si une pathologie a pu être exclue, la prise d’Estinette 20  peut reprendre. Le p assage à une autre formulation peut éventuellement aussi résoudre le problème.
  • -Certaines patientes ne présentent aucune hémorragie de privation pendant la pause sans prise de dragées. Une grossesse est improbable si le COC a été pris conformément aux instr uctions posologiques. Si le COC n’a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante, ou en cas d’absence de deux hémorragies de privation successives, la prise des dragées ne devrait pas être poursuivie et une méthod e de contraception non hormonale devrait être utilisée jusqu’à ce qu’une grossesse puisse être exclue.
  • -Une aménorrhée (allant éventuellement de pair avec une anovulation) ou une oligoménorrhée peuvent survenir chez certaines patientes après l’arrêt du COC, en particulier si elles étaient déjà présentes avant ou pendant l’utilisation du COC.
  • +Des pertes sanglantes et des saignements intermenstruels peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les 3 premiers mois de la prise.
  • +Si ces saignements persistent, s’ils surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers ou s’ils se répètent, il faut aussi envisager des causes d’origine non hormonale. Il est alors indiqué d’avoir recours à des mesures diagnostiques appropriées afin d’exclure une grossesse, une infection, une affection maligne ou une autre affection.
  • +Si une pathologie a pu être exclue, la prise d’Estinette 20 peut reprendre. Le passage à une autre formulation peut éventuellement aussi résoudre le problème.
  • +Certaines patientes ne présentent aucune hémorragie de privation pendant la pause sans prise de dragées. Une grossesse est improbable si le CHC a été pris conformément aux instructions posologiques. Si le CHC n’a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante, ou en cas d’absence de deux hémorragies de privation successives, la prise des dragées ne devrait pas être poursuivie et une méthode de contraception non hormonale devrait être utilisée jusqu’à ce qu’une grossesse puisse être exclue.
  • +Une aménorrhée (allant éventuellement de pair avec une anovulation) ou une oligoménorrhée peuvent survenir chez certaines patientes après l’arrêt du CHC, en particulier si elles étaient déjà présentes avant ou pendant l’utilisation du CHC.
  • -Insuffisance rénale: Estinette 20 n’a pas été étudié chez les femmes atteintes d’insuffisance rénale et aucune recommandation posologiq ue ne peut être formulée pour ces patientes.
  • -Insuffisance hépatique: Estinette 20 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique.
  • -Adolescentes: l’efficacité et la sécurité d’Estinette 20 ont été examinées chez des femmes à part ir d’un âge de 18 ans. Si indiqué, la posologie recommandée chez les adolescentes est la même que chez les adultes. L’utilisation d’Estinette 20 avant la première menstruation n’est pas indiquée.
  • +Insuffisance rénale: Estinette 20 n’a pas été étudié chez les femmes atteintes d’insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • +Insuffisance hépatique: Estinette 20 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique.
  • +Adolescentes: l’efficacité et la sécurité d’Estinette 20 ont été examinées chez des femmes à partir d’un âge de 18 ans. Si indiqué, la posologie recommandée chez les adolescentes est la même que chez les adultes. L’utilisation d’Estinette 20 avant la première menstruation n’est pas indiquée.
  • -Dans les circonstances suivantes il ne faut pas prendre de COC ou il faut arrêter ceux-ci immédiatement lorsqu’une des situations ou affections suivantes survient pour la première fois pendant la prise:
  • -· Grossesse existante ou présumée ;
  • -· antécédents ou exist ence de thromboses artérielles ou veineuses (p.ex. thrombose veineuse profonde, thromboembolie, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral,) ainsi que stades préliminaires d'une thrombose (p.ex. épisodes ischémiques transitoire s, angine de poitrine).
  • -· La présence d’un facteur de risque sévère ou l’association de plusieurs facteurs de risque de thromboses artérielles ou veineuses peut aussi être considérée comme une contre-indication (voir «Mises en garde et précautions»). Parmi l es facteurs de risque en question figurent des thrombophilies connues (p.ex. déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine), des troubles du rythme cardiaque (fibrillation ou flutter auriculaire), valvulopathies thrombogéniques, etc.
  • -· diabète comportan t des altérations vasculaires;
  • -· hypertension artérielle non contrôlée ;
  • -· migraine avec symptômes focaux neurologiques tels que l’aura;
  • -· antécédent ou existence d’affections hépatiques, tant que des paramètres de la fonction hépatique anormaux sont présents;
  • -· antécédents ou existence de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes;
  • -· présence ou suspicion d'affections malignes des seins ou  autres néoplasies connues ou soupçonnées dépendantes des hormones sexuelles;
  • -· saignements génitaux inexpliqués ;
  • -· antécédent ou exis tence de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère;
  • -· hypersensibilité à l'un des composants d’Estinette 20.
  • -La présence d'un facteur de risque sévère ou l'association de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles peut a ussi être considérée comme une contre-indication (cf. « Mises en garde et précautions »).
  • +·Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV))
  • +oThromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
  • +oFacteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels que :
  • +§Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
  • +oPrésence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique « Mises en garde et précautions ».
  • +·Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
  • +oThromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p. ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
  • +oFacteurs de risque majeurs de TEA comme
  • +§diabète avec complications vasculaires
  • +§hypertension artérielle sévère
  • +§dyslipoprotéinémie sévère
  • +§Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux
  • +§Prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti- phospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique)
  • +oPrésence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;
  • +·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique ;
  • +·Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (par exemple appareil génital ou seins);
  • +·Présence ou antécédents connus de pancréatite, si elle est ou était associée à une hypertriglycéridémie sévère ;
  • +·Saignements vaginaux d’origine inconnue ;
  • +·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse ;
  • +·Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients de Estinette 20.
  • -Le bénéfice de l’utilisation d’un contraceptif oral doit être mis en balance avec les affections/risques ci-dessous – en tenant compte de la gravité de chaque facteur particulier ou de leur association – et doit être discuté avec chaque patiente, avant de décider de l’emploi d’un contraceptif oral (voir aussi «Contre-indications»).
  • -Il faut informer les patientes que les contraceptifs oraux n 'offrent aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • -Avant le début de la prise d’un contraceptif oral, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu’à un examen général et gynécologique approfondi afin de dépister des affections nécessitant un traitement ainsi que les situations à risque, et de pouvoir exclure une grossesse.
  • -Ces examens comprennent généralement la mesure de la pression artérielle, l’examen des seins, de l’abdomen et des organes pelviens (y compris frottis cytologique cervical si indiqué) et les examens de laboratoire relevants.
  • -Durant la prise du contraceptif, il est recommandé de pratiquer des examens de contrôle tous les six mois à 1 an, e t de réévaluer à cette occasion les contre-indications (p.ex. une attaque ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. thromboses veineuses ou artérielles dans l’anamnèse familiale, voir «Facteurs de risque et complications vasculaires»), car c eux-ci peuvent apparaître pour la première fois pendant la prise d’un contraceptif oral.
  • -Si une des affections mentionnées ci-dessous est suspectée, le médicament devra être arrêté le cas échéant, et des méthodes contraceptives alternatives devront être en visagées avec la patiente. Par conséquent, le médecin doit informer la patiente des premiers signes de ces affections.
  • -Motifs imposant l'arrêt immédiat
  • -· Première apparition ou exacerbation de céphalées de type migraineux ou survenue plus fréquente de céphal ées d’une intensité inhabituelle;
  • -· troubles soudains de la vision, de l’audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
  • -· premiers signes de phénomènes thromboemboliques (cf. « Facteurs de risque et complications vasculaires »);
  • -· au moins 4 semaines avant un e intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation, p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération;
  • -· augmentation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
  • -· apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit général isé;
  • -· fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • -· grossesse ou suspicion de grossesse.
  • -Facteurs de risque et complications vasculaires
  • -La prise de contraceptifs hormonaux – y compris Estinette 20 – entraîne un risque accru de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles, telles que la thrombose veineuse profonde, l’embolie pulmonaire, l’infarctus du myocarde, l’apoplexie, l’attaque ischémique transitoire ou la colite ischémique.
  • -Une grande étude de cohortes prospective à trois bras a montré que l’ incidence des thromboembolies veineuses (TEV) lors de la prise de COC faiblement dosé en oestrogène (<0,05 mg d’éthinylestradiol) était de 8 à 10 cas pour 10’000 années-femmes. Les données les plus récentes montrent que l’incidence des TEV chez les femmes non utilisatrices et non enceintes se situe aux alentours de 4,4 cas pour 10’000 années-femmes et de 20–30 cas pour 10’000 années-femmes chez les femmes enceintes ou en suite de couches.
  • -Dans une partie des nombreuses études épidémiologiques effectuées sur la fréquence des thromboses/embolies sous contraceptifs oraux chez des femmes en bonne santé et sans facteurs de risque connus de formation de thrombose, le risque d'événements thromboemboliques observé a été  2 fois plus élevé sous les préparations combi nées contenant du gestodène ou du désogestrel (CO dits de 3e génération) que sous les CO dits de 2e génération contenant du lévonorgestrel et la même teneur en éthinylestradiol. Cette élévation du risque n'a pas pu être confirmée par toutes les études. Auc une étude prospective, contrôlée, randomisée sur ce sujet n’a été effectuée.
  • -Le risque de développer une TEV est le plus élevé au cours de la première année d’utilisation d’un COC (en particulier pendant les 3 premiers mois). Une analyse intermédiaire mont re que cette augmentation du risque est présente aussi bien lors de la première prise d’un COC que lors de la prise répétée de ce COC ou d’un autre (après un intervalle d’au moins 4 semaines ou plus sans pilule).
  • -La TEV a une issue fatale dans 1–2% des cas .
  • -Des cas très isolés de thromboses touchant aussi d’autres vaisseaux sanguins, comme p.ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes, ainsi que des thromboses des sinus veineux ont aussi été observés sous COC.
  • -Des cas isolés d'hémorragie sous-arachnoïdienne ont également été signalés. Une relation de causalité avec la prise de COC n'est cependant pas prouvée.
  • -Les symptômes d’une thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent être
  • -· Tuméfaction unilatérale d’une jambe o u le long d’une veine de la jambe;
  • -· sensation de tension ou douleur d’une jambe, même si elle n’est ressentie qu’en position debout ou à la marche;
  • -· sensation de chaleur, rougeur ou coloration de la peau de la jambe concernée.
  • -Les symptômes d’une embolie pul monaire (EP) peuvent être
  • -· Difficulté respiratoire subite et inexpliquée, tachypnée ou détresse respiratoire; intolérance à l’effort;
  • -· toux d’apparition soudaine, éventuellement accompagnée d’expectorations sanglantes;
  • -· douleur aiguë et soudaine dans la poitr ine pouvant augmenter à la respiration profonde;
  • -· obnubilation profonde, vertiges ou sensation d’angoisse;
  • -· tachycardie ou arythmies .
  • -Les symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent être
  • -· Perte soudaine de la sensibilité ou de la motricité au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, prédominant d’un seul côté du corps;
  • -· confusion soudaine ;
  • -· élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
  • -· troubles subits de la vision d’un ou des deux yeux;
  • -· troubles subits de la marche;
  • -· vertiges ;
  • -· troubles de l’équilibre ou de la coordination;
  • -· céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, d’origine indéterminée;
  • -· perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
  • -L’au gmentation de la fréquence ou de l’intensité d’une migraine au cours de la prise de contraceptifs oraux peut être interprétée comme le signe précoce d’une complication cérébrovasculaire et motiver l’arrêt immédiat d’un COC.
  • -Les symptômes d’un infarctus du myocarde peuvent être
  • -· Douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou d’oppression dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
  • -· douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l’estomac;
  • -· sens ation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
  • -· sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
  • -· sensation de grande faiblesse, d’angoisse ou dyspnée;
  • -· tachycardie ou arythmies .
  • -L’occlusion d’un vaisseau peut provoquer d’autres symptômes
  • -· Douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d’une extrémité;
  • -· abdomen aigu .
  • -Certains de ces symptômes (p.ex. dyspnée ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être attribués à tort à des affections fréquentes ou de moindre gravité (p.ex. infections des voies respiratoires).
  • -Le risque d’événements thromboemboliques veineux ou artériels ainsi que d’événements cérébrovasculaires augmente avec
  • -· L’âge avancé ;
  • -· l’obésité (indice de masse corporelle ≥30 kg/m²);
  • -· une anamnèse familiale positive (thromboembolies veineuse ou artérielle chez un frère/soeur ou un parent à un âge jeune). En cas de présence ou de suspicion d’une prédisposition héréditaire, il faut consulter un spécialiste avant la prise d’un contraceptif oral;
  • -· une immobilisation prolongée, interventio n chirurgicale lourde, toute intervention chirurgicale des jambes ainsi que blessures graves. Dans ces cas, les COC doivent être interrompus (au minimum 4 semaines avant une intervention chirurgicale élective); la reprise doit avoir lieu au plus tôt 2 sema ines après la récupération complète de la mobilité;
  • -· une position assise prolongée, p.ex. lors d’un vol long-courrier;
  • -· le tabagisme (le risque s’accroît d’autant plus en cas d’âge avancé et de tabagisme important, en particulier chez les femmes de plus de 3 5 ans et concerne en priorité les complications artérielles). Il faut donc recommander instamment un sevrage tabagique aux femmes prenant des contraceptifs oraux, en particulier si elles ont plus de 35 ans ou qu’elles présentent d’autres facteurs de risque artériels;
  • -· les troubles du métabolisme lipidique;
  • -· l’hypertension ;
  • -· la migraine ;
  • -· les valvulopathies ;
  • -· la fibrillation auriculaire .
  • -Il n’est pas certain qu’il y ait une relation entre la maladie variqueuse ou la phlébite superficielle spontanée et la thrombos e veineuse profonde.
  • -Il faut tenir compte du risque thromboembolique accru dans le post-partum (cf. « Posologie /Mode d'emploi »).
  • -Les autres affections associées à des conditions circulatoires défavorables
  • -· diabète sucré ;
  • -· lupus érythémateux systémique ;
  • -· syndro me hémolytique et urémique ;
  • -· affections intestinales inflammatoires chroniques (iléite régionale de Crohn ou colite ulcéreuse);
  • -· drépanocytose ;
  • -· migraine (une augmentation de la fréquence ou de la gravité des crises pendant la prise de contraceptifs oraux peu t être considérée comme un symptôme précoce d'une complication cérébrovasculaire).
  • -En présence de facteurs de risque, il est indiqué le cas échéant de faire un bilan complet de la coagulation.
  • -Le bilan hémostatique de dépistage peut comporter le dosage du fibrinogène, de l'homocystéine, de l'antithrombine III, de la protéine C et de la protéine S, ainsi que les tests de résistance à la protéine C activée (mutation du facteur V-Leiden) et les ant icorps anti-phospholipides (y compris les anticorps anticoagulants circulants de type lupique et les anticorps anticardiolipine).
  • -Lors de l'évaluation du rapport risques/bénéfices concernant les complications vasculaires, il faut tenir compte du fait que l e risque de thrombose lié à la coexistence de maladies peut être diminué par le traitement adéquat de celles-ci et qu'une grossesse fait courir un risque plus élevé que la prise d'un CO.
  • +Le risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) et de thrombo-embolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n’en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ciaprès doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. « Risque de thrombo-embolie veineuse [TEV] » et « Risque de thrombo-embolie artérielle [TEA] »). Il est en outre important d’informer la patiente des risques d’accidents thrombo-emboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. « Les symptômes d’une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] » et « Les symptômes d’une TEA »).
  • +Avant de prescrire Estinette 20, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci- dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également « Contre-indications »). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d’emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • +Avant le début ou le renouvellement de la prise d’un CHC tel que Estinette 20, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu’à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les contre-indications et les mises en garde/précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l’éventualité d’une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l’abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
  • +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d’utilisation des CHC. La fréquence et le type d’examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p. ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p. ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle ; voir « Facteurs de risque de TEV » et « Facteurs de risque de TEA ») peuvent apparaître pour la première fois en cours d’utilisation d’un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • +Il faut informer les patientes que les contraceptifs oraux n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Motifs imposant l'arrêt immédiat
  • +La patiente doit être informée qu’en cas d’apparition de l’une des contre-indications précitées ou de l’une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l’arrêt de la prise du CHC :
  • +première apparition ou exacerbation de céphalées de type migraineux ou survenue plus fréquente de céphalées d’une intensité inhabituelle;
  • +troubles soudains de la vision, de l’audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
  • +premiers signes de phénomènes thromboemboliques (cf. «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] et Symptômes de TEA»);
  • +au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation, p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération;
  • +augmentation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
  • +apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé ;
  • +fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • +grossesse ou suspicion de grossesse.
  • +Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
  • +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que Estinette 20, peut être jusqu’à deux fois plus élevé.
  • +La décision d’utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s’assurer qu’elle comprenne :
  • +·Le risque de TEV associé à Estinette 20;
  • +·Comment ses facteurs de risque personnels influent sur ce risque ;
  • +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d’utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois) ;
  • +·Le risque accru de TEV aussi bien lors de la première prise d’un CHC que lors de la reprise du même ou d’un autre CHC après une interruption d’au moins 4 semaines ou plus ;
  • +·Estinette 20 est un médicament. En cas d’accident ou d’intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu’elle prend Estinette 20.
  • +Environ 2 femmes sur 10000 n’utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d’une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
  • +A partir des données épidémiologiques, il est possible d’estimer que 9 à 12 femmes sur 10000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d’une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
  • +Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période postpartum.
  • +La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
  • +(image)
  • +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p. ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +Facteurs de risque de TEV
  • +Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier s’ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l’évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l’augmentation particulière du risque d’accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte.
  • +Estinette 20 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • +Tableau : Facteurs de risque de TEV
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L’augmentation de l’IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d’en prendre compte si d’autres facteurs de risque sont présents.
  • +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Estinette 20 n’a pas été interrompu à l’avance.
  • +Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de Estinette 20. Si une thrombophilie est détectée, l’utilisation de CHC comme Estinette 20 est contre-indiquée.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
  • +Âge En particulier audelà de 35 ans
  • +
  • +Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.
  • +Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.
  • +Le risque accru de thrombo-embolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu’à 12 semaines après l’accouchement.
  • +Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
  • +La patiente doit être informée qu’en cas d’apparition d’un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu’elle utilise Estinette 20.
  • +oLes symptômes de la thrombose veineuse profonde peuvent inclure :
  • +ogonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;
  • +odouleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;
  • +osensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
  • +oLes symptômes de l’embolie pulmonaire peuvent inclure
  • +odifficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l’effort ;
  • +otoux d’apparition soudaine, éventuellement accompagnée d’expectorations sanglantes ;
  • +odouleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s’amplifier à la respiration profonde ;
  • +oobnubilation sévère, vertiges ou sensation d’angoisse ;
  • +otachycardie ou arythmie.
  • +Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
  • +Risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • +Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et l’augmentation du risque de thrombo- embolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Estinette 20, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d’aggraver ce risque.
  • +De très rares cas de thromboses dans d’autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés.
  • +Facteurs de risque de TEA
  • +Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l’évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l’augmentation particulière du risque d’accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Estinette 20 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
  • +Tableau : Facteurs de risque de TEA
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Âge En particulier audelà de 35 ans
  • +Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Estinette 20. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
  • +Hypertension artérielle
  • +Diabète L’utilisation de CHC est contreindiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
  • +Dyslipoprotéinémie
  • +Valvulopathie cardiaque
  • +Fibrillation auriculaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L’augmentation de l’IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d’en prendre compte si d’autres facteurs de risque sont présents.
  • +Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de Estinette 20. Si une thrombophilie est détectée, l’utilisation de CHC comme Estinette 20 est contre-indiquée.
  • +Migraine L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation de Estinette 20 (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat de Estinette 20.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
  • +
  • +Symptômes de TEA
  • +Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition d’un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu’elles utilisent Estinette 20.
  • +oLes symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
  • +operte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, touchant une moitié du corps ;
  • +oconfusion soudaine ;
  • +oélocution incompréhensible ou difficulté de compréhension ;
  • +otroubles subits de la vision d’un ou des deux yeux ;
  • +otroubles subits de la marche;
  • +overtiges ;
  • +otroubles de l’équilibre ou de la coordination;
  • +océphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue ;
  • +operte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
  • +oLes symptômes de l’infarctus du myocarde peuvent inclure
  • +odouleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum ;
  • +odouleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l’estomac ;
  • +osensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement ;
  • +osueurs, nausées, vomissements ou vertiges ;
  • +osensation de grande faiblesse, d’angoisse ou essoufflement ;
  • +otachycardie ou arythmies.
  • +oL’occlusion d’un vaisseau peut engendrer d’autres symptômes
  • +odouleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d’une extrémité ;
  • +oabdomen aigu.
  • +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques
  • +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thrombo-emboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
  • -Certaines études épidémi ologiques indiquent un risque accru de carcinome du col utérin lors d'une prise à long terme de COC. Il se peut que le comportement sexuel et d'autres facteurs, comme les papillomavirus humains, jouent ici un rôle.
  • -Le principal facteur de risque de cancer du col utérin est l’infection à papillomavirus humain persistante.
  • +Un risque augmenté de cancer du col a été rapporté lors d’une utilisation au long cours des CHC (> 5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d’autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteurs de risque le plus puissant), par la fréqence de la participation au screening du col de l’utérus ou par le comportement sexuel.
  • -Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu’un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des COC (RR = 1,24). Cette augmentation du risque diminue d’une manière continue après l’arrêt des COC et n’est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l’âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris récemment un COC, est faible par rappor t au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d’indications sur un lien de causalité. L’augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de COC ( au raison du suivi clinique régulie r) qu’aux effets biologiques des COC, ou aux deux facteurs. Les cancers du sein étaient, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant pris un COC que chez les femmes n’en ayant jamais pris.
  • -Néoplasies/affectio ns hépatiques
  • -Chez les femmes prenant des contraceptifs hormonaux, on a observé dans de rares cas des adénomes hépatocellulaires ou une hyperplasie focale nodulaire, et extrêmement rarement des carcinomes hépatocellulaires. Le risque semble augmenter avec la durée de la prise. La rupture d’un adénome hépatocellulaire peut être à l’origine d’hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d’une hémorragie intra -abdominale apparaissent, il faut inclure l’éventualité d’une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • -En plus, lors de la prise de COC, des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées. Si une telle atteinte est diagnostiquée la patiente devra arrêter la prise d’Estinette 20 et utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales. Un dépistage précoce d’atteintes hépatocellulaires et l’arrêt de la prise du médicament peut réduire la gravité des lésions des cellules hépatiques.
  • -Des troubles a igus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du COC jusqu’à la normalisation des tests de la fonction hépatique.
  • +Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu’un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1,24). Cette augmentation du risque diminue d’une manière continue après l’arrêt des CHC et n’est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l’âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris récemment un CHC, est faible par rapport au risque total de cancer du sein.
  • +Ces études ne donnent pas d’indications sur un lien de causalité. L’augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC (au raison du suivi clinique régulier) qu’aux effets biologiques des CHC, ou aux deux facteurs. Les cancers du sein étaient, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant pris un CHC que chez les femmes n’en ayant jamais pris.
  • +Néoplasies/affections hépatiques
  • +Chez les femmes prenant des contraceptifs hormonaux, on a observé dans de rares cas des adénomes hépatocellulaires ou une hyperplasie focale nodulaire, et extrêmement rarement des carcinomes hépatocellulaires. Le risque semble augmenter avec la durée de la prise. La rupture d’un adénome hépatocellulaire peut être à l’origine d’hémorragies intraabdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d’une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l’éventualité d’une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • +En plus, lors de la prise de CHC, des atteintes hépatocellulaires ont été rapportées. Si une telle atteinte est diagnostiquée la patiente devra arrêter la prise d’Estinette 20 et utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales. Un dépistage précoce d’atteintes hépatocellulaires et l’arrêt de la prise du médicament peut réduire la gravité des lésions des cellules hépatiques.
  • +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC jusqu’à la normalisation des tests de la fonction hépatique.
  • -Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des prépa rations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut compromettre l’action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesse non désirée ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • -Une hypertriglycéridémie persistante peut survenir chez un petit nombre d’utilisatrices. En cas de valeurs déjà élevées de triglycérides, la prise de préparations contenant des estrogènes peut s’accompagner d’une augmentation rare mais importante des triglycérides, ce qui peut provoquer un r isque accru de pancréatite.
  • -Les femmes présentant une hyperlipidémie doivent être surveillées étroitement si elles choisissent une contraception par un COC.
  • -Des élévations de la tension artérielle ont été rapportées lors de l’utilisation de COC. On choisir a éventuellement une autre méthode de contraception pour des femmes présentant une hypertension artérielle (y compris anamnestique) ou des affections associées à l’hypertension (certaines altérations de la rétine, p.ex.). Si un COC est utilisé dans de tels cas, il est recommandé de procéder à une surveillance étroite et d’arrêter le COC si une élévation significative de la tension artérielle survient. Si cela semble indiqué, on peut envisager de recommencer la prise d’un COC quand les valeurs de la tension artérielle se sont normalisées (sous traitement).
  • -Il se peut que les COC aient aussi un effet défavorable sur les maladies suivantes, susceptibles de s’aggraver pendant la grossesse, mais les données disponibles ne permettent pas d’établir un lien de causa lité clair: ictère cholestatique et/ou prurit, cholélithiase, porphyrie, lupus érythémateux systémique, syndrome hémolytique et urémique, chorea minor, herpes gestationis, surdité secondaire à une otospongiose.
  • -Les femmes ayant des antécédents de cholestas e gravidique ou de cholestase provoquée par des contraceptifs hormonaux ont un risque accru de développer une cholestase lors de la prise d’un COC. Elles doivent faire l’objet d’une surveillance soigneuse et les COC doivent être arrêtés en cas de réapparit ion d’une cholestase.
  • -Des cas d’intolérance au glucose ont été signalés chez des utilisatrices de COC. Les femmes sous COC présentant une tolérance au glucose diminuée ou un diabète sucré doivent être soigneusement surveillées.
  • -La prise de COC a été associ ée avec la survenue d’une iléite régionale de Crohn et d’une colite ulcéreuse, mais aucune relation de causalité claire n’a pu être établie.
  • -Chez les femmes prédisposées, la prise d’un COC peut occasionnellement induire un chloasma (pigmentation du visage) qui s’accentue encore lors d’une exposition solaire intense. Les femmes y étant prédisposées ne devront donc pas s’exposer à un rayonnement UV trop fort.
  • -L’administration d’oestrogènes exogènes peut induire un angio-oedème ou en accentuer les symptômes, n otamment chez les femmes présentant un angio-oedème héréditaire.
  • +Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celuici peut compromettre l’action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesse non désirée ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • +Chez les femmes atteintes d’hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d’hypertriglycéridémie, l’utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
  • +Bien qu’une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l’indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d’un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • +La prise de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées lors de la prise d’un CHC. Sauf exception, il n’existe aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
  • +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu’à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées.
  • +La récidive d’un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d’une prise antérieure d’hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
  • +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d’autres affections de la vésicule biliaire (p. ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
  • +Chez les femmes atteintes d'un angioÅ“dème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
  • +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l’utilisation d’un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d’imputer une relation de causalité claire avec l’utilisation d’un CHC : ictère et/ou prurit cholestatique ; cholélithiase ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndrome hémolytique et urémique ; chorée mineure ; herpes gestationis ; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • +Chez les femmes prédisposées, l’utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s’exposer à des rayonnements UV importants.
  • +La prise régulière d’acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation de 0,4 mg par jour (p. ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l’arrêt de la contraception hormonale s’il y a souhait ou possibilité de grossesse.
  • +Chaque dragée d’Estinette 20 contient 37 mg de lactose. Les patientes souffrant d’une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d’un déficit en lactase de Lapp ou d’une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cette quantité.
  • -Les interactions entre l’éthinylestradiol (EE) ou le gestodène et d’autres substances peuvent soit abaisser, soit augmenter les concentrations sériques d’EE ou de gestodène.
  • -La r éduction des concentrations sériques en EE peut entraîner la hausse de l’incidence de saignements intermenstruels et d’irrégularités menstruelles ainsi qu’une possible baisse de l’efficacité du contraceptif oral.
  • -Les substances réduisant le temps de séjour gastro-intestinal peuvent réduire l’absorption de l’EE.
  • -Les inducteurs d’enzymes hépatiques tels que barbituriques, primidone, hydantoïne, phénylbutazone, rifampicine, rifabutin, carbamazépine, griséofulvine, topiramate, oxcarbazepin, felbamate, certains inhibiteur de protéase (amprénavir), modafinil et des préparations à base de millepertuis (hypericum, voir plus bas) peuvent entraver l’effet d’Estinette 20. Vraisemblablement, le ritanovir diminue aussi l’efficacité d’Estinette 20 du fait de l’induction d ’enzymes hépatiques. Certains antibiotiques (surtout l’ampicilline et d’autres antibiotiques de la famille des pénicillines et des tétracyclines) peuvent également diminuer l’efficacité des oestrogènes par une réduction de la circulation entérohépatique.
  • -Il est conseillé aux femmes suivant un traitement de courte durée aux réducteurs d’enzyme ou aux antibiotiques à large spectre d’utiliser, en complément, des méthodes de contraception non hormonales pendant ce traitement et les sept jours le suivant. En ca s d’un traitement à la rifampicine, ces mesures doivent être observées pendant 28 jours à compter de l’arrêt du traitement. Si le traitement médicamenteux simultané est poursuivi au-delà de la fin de la prise de la plaquette actuelle de contraceptifs, il f aut commencer la plaquette suivante sans interruption. Dans ce cas, il ne faut pas attendre d’hémorragie de privation avant la fin de la deuxième plaquette. Si la patiente n’a pas d’hémorragie de privation pendant l’intervalle sans prise de dragées à la fi n de la deuxième plaquette, il faut exclure une grossesse avant de commencer à prendre la plaquette suivante. Chez les femmes suivant un traitement de longue durée aux inducteurs d’enzymes hépatiques, il est conseillé d’utiliser une autre méthode de contra ception.
  • -Les femmes suivant une contraception hormonale ne doivent pas prendre simultanément de préparations à base de millepertuis (hypericum) en raison d’une diminution de l’action contraceptive. Des cas de saignements intermenstruels et des cas isolés d e grossesses non désirées ont été rapportés.
  • -Les inhibiteurs de CYP 3A4, comme l’indinavir, le fluconazole et l’atorvastatine, augmentent les concentrations sériques de l’EE.
  • -Il est possible que les inhibiteurs compétitifs pour un sulfatage, tels que l’aci de ascorbique (vitamine C) et le paracétamol, augmentent les concentrations d’EE.
  • -L’EE peut interférer avec le métabolisme d’autres substances en inhibant les enzymes hépatiques microsomiques ou en induisant la conjugaison hépatique, principalement la gluc uronisation. Cela peut entraîner une augmentation (surtout de la cyclosporine, de la théophylline, des corticostéroïdes) ou une réduction (comme la lamotrigine) des concentrations plasmatiques ou tissulaires.
  • -Les besoins en antidiabétiques oraux ou en insu line peuvent changer en raison de l’effet sur la tolérance au glucose.
  • -L’effet de certains bêtabloquants (métoprolol) et antidépresseurs peut être augmenté et prolongé.
  • -Les contraceptifs oraux peuvent influencer l’effet des benzodiazépines par un métabolis me oxydatif. Des adaptations de la posologie des benzodiazépines (en général vers le bas) peuvent être nécessaires chez certaines patientes.
  • -En raison des interactions possibles, il est conseillé de consulter également l’information professionnelle portant sur la préparation administrée simultanément.
  • +Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l’information professionnelle des médicaments co-administrés.
  • +Influence d’autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
  • +·Inducteurs enzymatiques
  • +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l’effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +L’induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l’arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement prendre une méthode de contraception non hormonale ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l’arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d’un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l’emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l’emballage suivant, donc sauter l’intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s’attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l’absence de règles pendant l’intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d’exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage. En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d’utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
  • +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
  • +·Inhibiteurs enzymatiques
  • +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p. ex. itraconazol, voriconazol, flucinazol), les macrolides (clarithromycim, erythromycin), diltiazem, verapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • +Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
  • +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu’à 10 jours) d’antibiotiques qui n’interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n’est à prévoir. Il est cependant nécessaire d’avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p. ex. maladie vénérienne) contre laquelle l’antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l’utilisation d’une méthode contraceptive mécanique.
  • +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p. ex. en cas d’ostéomyélite ou de borréliose), les données d’interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d’utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l’antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
  • +En cas d’apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe « Comportement lors de troubles gastro-intestinaux » dans la rubrique « Posologie / Mode d’emploi ».
  • +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d’interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments : ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuronoconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d’autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p. ex. la cyclosporine) soit diminuées (p. ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l’effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé : analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certainsbéta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
  • +Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • +Lamotrigine
  • +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d’autres contraceptifs combinés avec d’autres composants progestatifs ou oestrogéniques. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d’interactions comparable.
  • +Lorsqu'un traitement par Estinette 20 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l’occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu’à un niveau toxique) lors de l’arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
  • -La prise d’Estinette 20 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il convient d’exclure une grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l’ut ilisation d’Estinette 20, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • -L’expérimentation animale a mis en évidence des risques foetaux. Néanmoins, la plupart des études épidémiologiques effectuées jusqu’à présent n’ont pas démontré clairement d’effets embryotoxiques ou tératogènes par suite de la prise involontaire de combinaisons d’estrogènes et de gestagènes durant la grossesse à des doses telles que celles contenues dans Estinette 20 ou d’autres contraceptifs oraux.
  • -Esti nette 20 ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement car il peut réduire la production de lait et modifier la qualité du lait, et que de faibles quantités de principe actif peuvent passer dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devron t si possible être utilisées jusqu’à ce que la mère ait complètement cessé d’allaiter.
  • -Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
  • -Aucune influence sur l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines n’a été observée.
  • +La prise d’Estinette 20 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l’utilisation d’Estinette 20, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fÅ“tus (voir aussi « Données précliniques »). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu’à présent n’ont ttoutefois montré aucun indice en faveur d’un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
  • +Estinette 20 ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité, d’autre part de faibles quantités de principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu’à ce que la mère ait complètement cessé d’allaiter.
  • +Concernant le risque d’événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique « Mises en garde et précautions ».
  • +Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines
  • +Aucune influence sur l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines n’a été observée.
  • -Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise de contraceptifs oraux combinés sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -Indications d’incidence
  • -Très rares: <0,01%.
  • -Rares: ≥0,01% à <0,1%.
  • -Occasionnels: ≥0,1% à <1% .
  • -Fréquents: ≥1% à <10%.
  • -Très fréquents: ≥10%.
  • +Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions». Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thrombo-embolies artérielles et veineuses.
  • +Indications d’incidence Très rares: <0,01%. Rares: ≥ 0,01% à <0,1%.
  • +Occasionnels: ≥ 0,1% à <1%. Fréquents: ≥ 1% à <10%. Très fréquents: ≥ 10%.
  • -Fréquents: vaginites, y compris candidiase.
  • +Fréquents: vaginites, y compris candidiase
  • -Fréquents: néoplasies cervicales intraépithéliales.
  • -Occasionnels: carcinome cervical, carcinome mammaire .
  • -Très rares: adénomes hépatiques, carcinome hépatocellulaire
  • -Sans indication d’incidence: hyperplasie focale nodulaire.
  • +Fréquents: néoplasies cervicales intraépithéliales
  • +Occasionnels: carcinome cervical, carcinome mammaire.
  • +Très rares: adénomes hépatiques, carcinome hépatocellulaire
  • +Sans indication d’incidence: hyperplasie focale nodulaire.
  • -Rares: réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes y compris de très rares cas d’urticaire, oedème de Quincke et réactions graves avec symptômes respiratoires et circulatoires.
  • -Très rares: exacerbation d’un lupus érythémateux systémique.
  • -Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Fréquents: modifications du poids corporel.
  • -Occasionnels: augmentation ou diminution de l’appétit, modifications du taux sérique lipidique, y compris hypertriglycéridémie.
  • -Rares: diminution de la tolérance au glucose, baisse du taux sérique des folates (ceci pourrait être cliniquement relevant chez les femmes débutant une grossesse peu après l’arrêt du COC).
  • -Très rares: exacerbation d’une porphyrie.
  • +Rares: réactions anaphylactiques/ anaphylactoïdes y compris de très rares cas d’urticaire, oedème de Quincke et réactions graves avec symptômes respiratoires et circulatoires
  • +Très rares: exacerbation d’un lupus érythémateux systémique
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • +Fréquents: modifications du poids corporel
  • +Occasionnels: augmentation ou diminution de l’appétit, modifications du taux sérique lipidique, y compris hypertriglycéridémie
  • +Rares: diminution de la tolérance au glucose, baisse du taux sérique des folates (ceci pourrait être cliniquement relevant chez les femmes débutant une grossesse peu après l’arrêt du COC).
  • +Très rares: exacerbation d’une porphyrie.
  • -Fréquents: changements d’humeur, y compris dépression, troubles de la libido.
  • +Fréquents: changements d’humeur, y compris dépression, troubles de la libido.
  • -Très fréquents: céphalées, y compris migraine (20,3%).
  • -Fréquents: nervosité, vertiges.
  • -Très rares: exacerbation d’une chorée.
  • +Très fréquents: céphalées, y compris migraine (20,3%)
  • +Fréquents: nervosité, vertiges.
  • +Très rares: exacerbation d’une chorée.
  • -Rares: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
  • -Très rares: névrite op tique, thrombose rétino-vasculaire.
  • +Rares: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
  • +Très rares: névrite optique, thrombose rétino-vasculaire.
  • -Occasionnels: élévation de la tension artérielle.
  • -Rares: accidents thromboemboliques artériels et veineux (tels que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, attaque ischémique transitoi re, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
  • -Très rares: aggravation des varices.
  • +Occasionnels: élévation de la tension artérielle.
  • +Rares: thrombo-embolie veineuse (p. ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thrombo-embolie artérielle (p. ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde)
  • +Très rares: aggravation des varices.
  • -Fréquents: nausées, vomissements, maux de ventre.
  • -Occasionnels : crampes abdominales, ballonnements.
  • -Très rares: pancréatite, colite ischémique.
  • -Sans indication d’incidence: maladie intestinale inflammatoire chronique (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • +Fréquents: nausées, vomissements, maux de ventre. Occasionnels: crampes abdominales, ballonnements.
  • +Très rares: pancréatite, colite ischémique.
  • +Sans indication d’incidence: maladie intestinale inflammatoire chronique (maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • -Rares: ictère cholestatique.
  • -Très rares: troubles de la vésicule biliaire (y compris calculs biliaires).
  • -Après la mise sur le marché, des atteintes hépatocellulaires ont également été rapportées (p.ex. hépatite, fonction hépatique anormale).
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
  • -Fréquents: acné.
  • -Occasionnels: rash cutané, chloasma (mélasme) (pouvant persister), alopécie, hirsutisme.
  • -Rares: érythème noueux.
  • -Très rares: érythème polymorphe.
  • +Rares: ictère cholestatique
  • +Très rares: troubles de la vésicule biliaire (y compris calculs biliaires)
  • +Après la mise sur le marché, des atteintes hépatocellulaires ont également été rapportées (p. ex. hépatite, fonction hépatique anormale).
  • +Troubles cutanés et des tissus souscutanés
  • +Fréquents: acné
  • +Occasionnels: rash cutané, chloasma (mélasme) (pouvant persister), alopécie, hirsutisme.
  • +Rares: érythème noueux.
  • +Très rares: érythème polymorphe.
  • -Très rares: syndrome hémolytique et urémique.
  • +Très rares: syndrome hémolytique et urémique.
  • -Très fréquents: saignements intermenstruels/spotting (13%)
  • -Fréquents: douleur dans les seins, sensibilité et augmentation de volume des seins, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modifica tion de la sécrétion de glaire cervicale et éctopie du col utérin.
  • +Très fréquents: saignements intermenstruels/spotting (13%)
  • +Fréquents: douleur dans les seins, sensibilité et augmentation de volume des seins, sécrétion mammaire, dysménorrhée, aménorrhée, modification du flux menstruel (ménorragie, métrorragie), modification de la sécrétion de glaire cervicale et éctopie du col utérin.
  • -Fréquents: Å“dèmes, rétention de liquide.
  • -De plus amples informations se trouvent dans le paragraphe «Mises en garde et précautions».
  • +Fréquents: Å“dèmes, rétention de liquide.
  • +De plus amples informations se trouvent dans le paragraphe "Mises en garde et précautions".
  • -Un surdosage peut provoquer des nausées, des vomissements, une sensibilité des seins, des vertiges, des douleurs abdominales, une somnolence/fatigue et des hémorragies de privation. Il n’existe pas d’antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • +Un surdosage peut provoquer des nausées, des vomissements, une sensibilité des seins, des vertiges, des douleurs abdominales, une somnolence/fatigue et des hémorragies de privation. Il n’existe pas d’antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • -Estinette 20 est un contraceptif oral monophasique qui contient comme principes actifs l’éthinylestradiol et le gestodène .
  • -Les COC agissent par suppression de l’axe hypothalamus-hypophyse-gonade. L’action contraceptive repose pr incipalement sur l’inhibition de l’ovulation; d’autres changements ont également lieu, tels que la modification de la glaire cervicale (rendant plus difficile l’entrée du sperme dans l’utérus) et des modifications de l’endomètre (réduisant ainsi la probabi lité d’une nidation).
  • -Outre leur action contraceptive, les COC possèdent différentes propriétés favorables qui peuvent influencer le choix de la méthode contraceptive, en tenant compte des éventuels effets défavorables (cf. « Mises en garde et précautions » et «Effets indésirables »). Les cycles deviennent plus réguliers, les règles souvent moins douloureuses et les saignements plus faibles. Ce dernier point peut diminuer la fréquence d’une carence en fer.
  • -En outre, on a constaté, au moins sous COC fortement d osés (>50 µg d’éthinylestradiol), un risque moindre de mastopathies fibrokystiques, de kystes ovariens, d’infections du petit bassin (pelvic inflammatory disease), de grossesses ectopiques pendant l’utilisation, ainsi qu’un risque moindre de développement de carcinomes de l’endomètre ou des ovaires pendant et après l’utilisation. Il reste encore à mettre en évidence jusqu’à quel point ceci s’applique aussi aux COC faiblement dosés.
  • +Estinette 20 est un contraceptif oral monophasique qui contient comme principes actifs l’éthinylestradiol et le gestodène.
  • +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l’action contraceptive de Estinette 20 repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l’ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l’endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu’il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
  • -Ethinylestradiol
  • -Après administration orale, l’ éthinylestradiol (EE) est résorbé rapidement et presque complètement. L’EE subit un effet de premier passage important et a une biodisponibilité d’environ 40–60%. Les concentrations sériques maximales sont atteintes dans un délai de 1–2 heures.
  • -Gestodène
  • -Après administration orale, le gestodène est résorbé rapidement et il est presque totalement biodisponible. Les taux plasmatiques maximaux sont atteints dans un délai d’environ 1 heure.
  • +Ethinylestradiol : Après administration orale, l’éthinylestradiol (EE) est résorbé rapidement et presque complètement. L’EE subit un effet de premier passage important et a une biodisponibilité d’environ 40–60%. Les concentrations sériques maximales sont atteintes dans un délai de 1–2 heures.
  • +Gestodene : Après administration orale, le gestodène est résorbé rapidement et il est presque totalement biodisponible. Les taux plasmatiques maximaux sont atteints dans un délai d’environ 1 heure.
  • -Ethinylestradiol
  • -L’EE est fortement lié à l’albumine séri que (environ 98%) et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG (sex hormone binding globulin). Le volume de distribution est d’environ 5 l/kg.
  • -Conditions à l’état d’équilibre: conformément à la demi-vie terminale variable, les taux sériqu es d’EE atteignent leur état d’équilibre au bout d’une semaine environ.
  • -Gestodène
  • -Le gestodène est lié aussi bien à l’albumine sérique qu’à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 1–2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde li bre, 50–70% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité à la SHBG. L’augmentation de la concentration de SHBG induite par l’éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l’albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0,7 l/kg.
  • +Ethinylestradiol :L’EE est fortement lié à l’albumine sérique (environ 98%) et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG (sex hormone binding globulin). Le volume de distribution est d’environ 5 l/kg.
  • +Conditions à l’état d’équilibre : conformément à la demi-vie terminale variable, les taux sériques d’EE atteignent leur état d’équilibre au bout d’une semaine environ.
  • +Gestodene : Le gestodène est lié aussi bien à l’albumine sérique qu’à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 1–2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50–70% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité à la SHBG. L’augmentation de la concentration de SHBG induite par l’éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l’albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0,7 l/kg.
  • -La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par troi s par l’éthinylestradiol. Lors d’une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l’état d’équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d’administration.
  • -Métabolisme
  • -Ethinylestradiol
  • -L’EE fait l’objet d’un métabolis me présystémique aussi bien dans la muqueuse de l’intestin grêle que dans le foie. Il subit une oxydation, catalysée par le CYP 3A4, produisant différents métabolites hydroxylés et méthylés (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéth inylestradiol) et une conjugaison avec l’acide glucuronique et des sulfates. Les conjugués sont soumis à un cycle entérohépatique.
  • -Gestodène
  • -Le gestodène est complètement métabolisé par réduction du groupement cétonique 3 et de la double liaison Δ 4, ainsi que par plusieurs d’étapes d’hydroxylation.
  • +La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par trois par l’éthinylestradiol. Lors d’une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l’état d’équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d’administration.
  • +Metabolisme
  • +Ethinylestradiol : L’EE fait l’objet d’un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse de l’intestin grêle que dans le foie. Il subit une oxydation, catalysée par le CYP 3A4, produisant différents métabolites hydroxylés et méthylés (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2méthoxyéthinylestradiol) et une conjugaison avec l’acide glucuronique et des sulfates. Les conjugués sont soumis à un cycle entérohépatique.
  • +Gestodene : Le gestodène est complètement métabolisé par réduction du groupement cétonique 3 et de la double liaison ∆4, ainsi que par plusieurs d’étapes d’hydroxylation.
  • -Ethinylestradiol
  • -La demi-vie terminale est d’environ 16 à 18 heures.
  • -L’EE est éliminé, sous forme de métabolites glucuronides et sulfoconjugués, par l’urine et les fèces dans un rapport de 4:6.
  • -Gestod ène
  • -La demi-vie terminale du gestodène est d’environ 16 à 18 heures. Les métabolites sont éliminés avec les urines et les fèces dans le rapport d’environ 6:4.
  • +Ethinylestradiol : La demi-vie terminale est d’environ 16 à18 heures. L’EE est éliminé, sous forme de métabolites glucuronides et sulfoconjugués, par l’urine et les fèces dans un rapport de 4:6.
  • +Gestodene : La demi-vie terminale du gestodène est d’environ 16 à 18 heures. Les métabolites sont éliminés avec les urines et les fèces dans le rapport d’environ 6:4.
  • -Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée , la génotoxicité et le potentiel carcinogène n’ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l’être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques.
  • -Chez les animaux d’expérien ce, l’éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus de sexe masculin ont été observées. Dans les expérimentales animales, les substances pro gestatives ont présenté un effet embryolétal et à des fortes doses, un effet virilisant sur les foetus de sexe féminin. Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n’ont montré aucun indice d’action tératogène. Voir la rubr ique «Grossesse/Allaitement» pour les expériences chez l’être humain.
  • +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n’ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l’être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques.
  • +Chez les animaux d’expérience, l’éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus de sexe masculin ont été observées. Dans les expérimentales animales, les substances progestatives ont présenté un effet embryolétal et à des fortes doses, un effet virilisant sur les foetus de sexe féminin. Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n’ont montré aucun indice d’action tératogène.
  • +Voir la rubrique «Grossesse/Allaitement» pour les expériences chez l’être humain.
  • -Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres bio chimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines porteuses et des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinol yse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
  • +Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines porteuses et des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
  • -Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité et hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 25°C.
  • +Conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité et hors de portée des enfants.
  • -58152 (Swissmedic). 
  • +58’152 (Swissmedic).
  • -Etuis à 1x 21,  3x 21 et 6x 21 dragées
  • -Catégorie de re mise: B 
  • -Titulaire de l’autorisation
  • -Effik SA, 6900 Lugano. 
  • -Mise à jour de l’information
  • -Février 2012. 
  • +Etuis à 1x21, 3x21 et 6x21 dragées
  • +Catégorie de remise : B
  • +Titulaire de l'autorisation
  • +Effik SA, 6900 Lugano.
  • +Mise à jour de l'information
  • +Septembre 2015
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