54 Changements de l'information professionelle Pantoprazol Sandoz i.v. |
-Principe actif: Pantoprazolum ut Pantoprazolum natricum sesquihydricum.
- +Principe actif: pantoprazolum ut pantoprazolum natricum sesquihydricum pro vitro.
-Poudre lyophilisée pour la préparation d’une solution pour l’emploi i.v.
-1 flacon perforable de Pantoprazole Sandoz i.v. contient: Pantoprazolum 40 mg.
- +Poudre lyophilisée pour la préparation d'une solution pour l'emploi i.v.
- +1 flacon perforable de Pantoprazole Sandoz i.v. contient: pantoprazolum 40 mg.
-Indications reconnues pour Pantoprazole Sandoz i.v.
-Cas aigus d’ulcères duodénaux et d’ulcères gastriques. Formes légères et moyennement graves de l’oesophagite par reflux gastrooesophagien (stade 2–3 selon Savary-Miller). Les patients qui ne peuvent pas être traités par voie orale reçoivent initialement Pantoprazole Sandoz i.v. (pendant environ 3–7 jours) et le traitement oral sera continué dès que possible.
-Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique.
- +Pantoprazole Sandoz i.v.
- +Cas aigus d'ulcères duodénaux et d'ulcères gastriques. Formes légères et moyennement graves de l'œsophagite par reflux gastroœsophagien (stade 2–3 selon Savary-Miller).
- +Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d'acide gastrique.
-Ulcère duodénal, ulcère gastrique et oesophagite par reflux gastro-oesophagien: administrer une fois par jour par voie intraveineuse le contenu d’un flacon perforable (40 mg de pantoprazole) aux patients qui ne peuvent être traités par voie orale. Le traitement sera poursuivi dès que possible par voie orale.
-Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique: pour les patients qui ne peuvent être traités par voie orale, une dose initiale de 80 mg (2 flacons perforables de Pantoprazole Sandoz i.v. 40 mg) par jour est recommandée. Ensuite, la posologie sera ajustée individuellement en fonction de la sécrétion d’acide gastrique. À des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière doit être répartie sur deux prises. Une augmentation momentanée de la posologie à une dose de plus de 160 mg de pantoprazole par jour est possible; toutefois, elle sera maintenue seulement jusqu’au contrôle suffisant de la sécrétion acide.
-Lorsqu’un contrôle rapide de la sécrétion acide s’impose, une dose initiale de 2 fois 80 mg de Pantoprazole Sandoz i.v., permet de réduire, en l’espace d’une heure, la production acide à moins de 10 mEq/h chez la majorité des patients. Passer de Pantoprazole Sandoz i.v. à la médication orale dès que l’état clinique le permet.
-Instructions spéciales pour le dosage
-En cas d’insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de pantoprazole doit être réduite à 20 mg. Chez les patients présentant une insuffisance rénale et chez les patients âgés, ne dépasser une dose journalière de pantoprazole de 40 mg.
-Aucune expérience sur le traitement chez l’enfant n’est disponible à ce jour.
-Durée du traitement
-Pantoprazole Sandoz i.v. est conçu pour les patients qui ne peuvent pas être traités par voie orale. Dans un tel cas, instaurer le traitement par voie intraveineuse, et poursuivre par voie orale dès qu’un traitement oral est possible. Le médecin traitant décide de la durée nécessaire d’un traitement par voie intraveineuse (généralement 3–7 jours).
-Mode d’administration correct
-Pantoprazole Sandoz i.v. est uniquement prévu pour l’administration par voie intraveineuse et ne doit en aucun cas être appliqué autrement.
-On prépare la solution prête à l’emploi en injectant 10 ml de sérum physiologique dans le flacon perforable, de façon à en dissoudre le contenu. Cette solution est ensuite aspirée dans la seringue pour l’application intraveineuse. Il est également possible d’ajouter la solution reconstituée à 100 ml de sérum physiologique ou de solution de glucose à 5% avant de l’appliquer. Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être reconstitué avec ou mélangé à d’autres solutions que celles mentionnées ci-dessus. L’administration par voie intraveineuse devrait avoir lieu le matin et durer 2–15 minutes. La solution reconstituée doit être administrée dans les 12 heures. Pour des raisons microbiologiques, la solution reconstituée doit être administrée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, l’utilisateur est responsable avant l’administration de se conformer au temps et aux conditions de la conservation, qui est de 12 heures et de 25 °C au maximum. La solution restante est à rejeter.
- +Pantoprazole Sandoz i.v. est réservé aux patients qui ne peuvent pas être traités par voie orale. Dans ce cas, il convient de commencer le traitement par une administration du médicament par voie intraveineuse, puis de poursuivre le traitement par une administration de Pantoprazole Sandoz 40 mg dès qu'une prise par voie orale est possible. Il appartient au médecin traitant de fixer la durée du traitement par voie intraveineuse (en général, 3 à 7 jours).
- +Ulcère duodénal, ulcère gastrique et œsophagite par reflux gastro-œsophagien: administrer une fois par jour par voie intraveineuse le contenu d'un flacon perforable (40 mg de pantoprazole).
- +Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d'acide gastrique: une posologie initiale de 80 mg (2 flacons perforables de Pantoprazole Sandoz i.v. 40 mg) par jour est recommandée. La posologie sera ensuite ajustée individuellement en fonction de la sécrétion d'acide gastrique. À des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière doit être répartie sur deux prises. Une augmentation momentanée de la posologie à plus de 160 mg de pantoprazole par jour est possible; toutefois, elle ne doit pas être maintenue plus longtemps que ce qui est nécessaire pour un contrôle suffisant de la sécrétion acide.
- +Lorsqu'un contrôle rapide de la sécrétion acide est nécessaire, une dose initiale de 2 fois 80 mg de Pantoprazole Sandoz i.v., permet de réduire la production acide en l'espace d'une heure à moins de 10 mEq/h chez la majorité des patients. Il faut substituer Pantoprazole Sandoz i.v. par la médication orale dès que l'état clinique le permet.
- +Instructions spéciales pour la posologie
- +Patients atteints d'insuffisance hépatique
- +En cas d'insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de pantoprazole doit être réduite à 20 mg.
- +Patients âgés, patients atteints d'insuffisance rénale
- +Chez les patients présentant une insuffisance rénale et chez les patients âgés, la dose journalière de 40 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée.
- +Enfants et adolescents de moins de 18 ans
- +Les expériences réalisées avec le pantoprazole chez les enfants sont limitées. Pour cette raison, Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
- +Mode d'administration correct
- +Pantoprazole Sandoz i.v. est uniquement prévu pour l'administration par voie intraveineuse et ne doit en aucun cas être appliqué autrement.
- +On prépare la solution prête à l'emploi en injectant 10 ml de sérum physiologique dans le flacon perforable, de façon à en dissoudre le contenu. Cette solution est ensuite aspirée dans la seringue pour l'application intraveineuse. Il est également possible d'ajouter la solution reconstituée à 100 ml de sérum physiologique ou de solution de glucose à 5% avant de l'appliquer. Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être reconstitué avec ou mélangé à d'autres solutions que celles mentionnées ci-dessus. L'administration par voie intraveineuse devrait avoir lieu le matin et durer 2–15 minutes.
-Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être administré en cas d’hypersensibilité connue à son composant.
-Comme d’autres inhibiteurs de la pompe à protons, le pantoprazole ne doit pas être administré simultanément à l’atazanavir (cf. «Interactions»).
- +Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être administré en cas d'hypersensibilité connue au principe actif, aux benzimidazoles substitués ou à l'un de ses composants.
-Chez les insuffisants hépatiques graves, un contrôle régulier du taux des enzymes hépatiques est indiqué durant un traitement par Pantoprazole Sandoz i.v., principalement lors d’un traitement au long cours. Interrompre l’administration de Pantoprazole Sandoz i.v. lors d’une élévation du taux des enzymes hépatiques.
-Aucune expérience sur le traitement chez l’enfant n’est disponible à ce jour.
-Seul un nombre limité de patients a été traité par pantoprazole orale sur plusieurs années. Lorsque la durée d’un traitement dépasse 1 an, cette expérience limitée dans le traitement oral au long cours doit être prise en considération lors de l’évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.
-Pantoprazole Sandoz i.v. n’est pas indiqué en présence de troubles digestifs peu importants, par exemple lors d’un estomac nerveux.
-Avant un traitement par Pantoprazole Sandoz i.v., il faudra exclure un éventuel caractère malin des ulcères gastriques, ou une affection maligne de l’oesophage, car le traitement peut masquer les symptômes d’une lésion maligne et pourra ainsi en retarder le diagnostic. Le diagnostic d’une oesophagite par reflux doit être assuré par voie endoscopique.
-En présence de troubles de la vue, la prudence est recommandée lors de la conduite de véhicules et de la manoeuvre de machines.
-Lors d’une administration de Pantoprazole Sandoz i.v. pendant plusieurs jours à l’aide de la même canule, la prudence est de mise car le risque de thrombophlébite est accru. En particulier, éviter la perfusion simultanée d’autres solutions et médicaments par la même pompe à perfusion et la même canule.
- +Insuffisance hépatique
- +Chez les insuffisants hépatiques graves, un contrôle régulier du taux des enzymes hépatiques est indiqué pendant un traitement par Pantoprazole Sandoz i.v., principalement lors d'un traitement au long cours. Interrompre l'administration de Pantoprazole Sandoz i.v. lors d'une élévation du taux des enzymes hépatiques.
- +Apparition de symptômes d'alerte
- +En présence de symptômes d'alerte (tels que perte pondérale significative et inexpliquée, émèse répétée, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas d'ulcère gastrique supposé ou existant, il faudra exclure un éventuel caractère malin, car le traitement par pantoprazole peut en masquer les symptômes et ainsi retarder le diagnostic.
- +Si les symptômes persistent malgré un traitement adéquat, il convient d'envisager de procéder à des examens supplémentaires.
- +Infections gastro-intestinales d'origine bactérienne
- +Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Par conséquent, un traitement par pantoprazole peut entraîner un risque légèrement accru d'infection gastro-intestinale d'origine bactérienne, par exemple par des salmonelles, Campylobacter et Clostridium difficile.
- +Influence sur la résorption de la vitamine B12
- +Le traitement quotidien prolongé (pendant plusieurs années) par des médicaments qui bloquent la sécrétion acide peut provoquer une malabsorption de la cyanocobalamine (vitamine B12) par hypochlorhydrie ou achlorhydrie. Une carence en cyanocobalamine doit être envisagée chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et autre états hypersécrétoires pathologiques nécessitant un traitement prolongé, chez les personnes présentant une baisse des réserves de l'organisme ou des facteurs de risque de réduction de l'absorption de la vitamine B12 (telles que les personnes âgées) pendant un traitement au long cours ou une diminution des réserves en vitamine B12 ou en présence de symptômes cliniques importants.
- +L'administration intraveineuse
- +Lors d'une administration de Pantoprazole Sandoz i.v. pendant plusieurs jours à l'aide de la même canule, la prudence est de mise car le risque de thrombophlébite est accru. En particulier, éviter la perfusion simultanée d'autres solutions et d'autres médicaments par la même pompe à perfusion et la même canule.
- +Hypomagnésémie
- +Des cas d'hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) comme le pantoprazole pendant au moins 3 mois et dans la plupart des cas pendant un an. Des formes sévères d'hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, délire, crampes, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir. Elles peuvent se déclarer de manière insidieuse et ne pas être remarquées. Chez la plupart des patients concernés, l'hypomagnésémie s'est améliorée après un apport en magnésium et l'arrêt du traitement avec un IPP.
- +Chez les patients probablement traités sur une longue période ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments pouvant causer l'hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), la mesure du taux de magnésium doit être prise en considération avant le traitement par IPP et pendant celui-ci à intervalles réguliers.
- +Des fractures osseuses
- +Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, en particulier lorsqu'ils sont utilisés à fortes doses et sur une longue période (>1 an), légèrement augmenter le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, surtout chez les personnes âgées ou celles qui présentent d'autres facteurs de risque. Des études d'observation indiquent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Une partie de cette hausse peut être le fait d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités selon les directives cliniques actuelles et recevoir suffisamment d'apports en calcium et vitamine D.
- +Effet sur les examens de laboratoire
- +Au cours du traitement par des médicaments antiacides, la gastrine sérique augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. De la même manière, la chromogranine A (CgA) augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. Cette augmentation du taux de CgA peut interférer avec les analyses réalisées lors de tumeurs neuroendocriniennes. Des données de la littérature mentionnent que tout traitement par un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant un dosage de la CgA réalisé dans le cadre du bilan ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocriniennes, car les taux de CgA accrus suite au traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours – ou plus dans de rares cas. Le dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après ce délai.
- +Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
- +Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager l'arrêt de Pantoprazole Sandoz i.v.. La survenue d'un LECS après un traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS lors de la prise d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
-Prendre en considération la variation de la résorption lors de la prise simultanée de médicaments dont la résorption dépend du pH, comme par exemple le kétoconazole.
-Le pantoprazole est métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450. Une interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments métabolisés par ce même système enzymatique ne peut être exclue. Dans le cadre d’études ciblées avec une série de médicaments de ce type, aucune interaction cliniquement significative n’a pu être décelée. Les études existent pour la carbamazépine, la caféine, le diclofénac, l’éthanol, le glibenclamide, le métoprolol, le naproxène, la nifédipine, le diazépam, la théophylline, la phénytoïne, le piroxicam, la digoxine et un contraceptif oral. De même, aucune interaction avec les antacides administrés simultanément n’a été observée.
-Bien qu’aucune interaction n’ait été observée entre la phenprocoumone et la warfarine lors d’études pharmacocinétiques menées chez l’être humain, des cas isolés de modifications de l’INR ont été rapportés après la commercialisation (phase post-marketing). En conséquence, un contrôle du temps de prothrombine/INR est recommandé chez les patients traités par des anticoagulants de type coumarinique après l’instauration d’un traitement par pantoprazole, après son arrêt ainsi que lors d’une utilisation irrégulière de pantoprazole.
-L’administration concomitante d’atazanavir (300 mg) et de ritonavir (100 mg) et d’oméprazole (40 mg, une fois par jour) ou le traitement simultané par l’atazanavir (400 mg) et le lansoprazole (60 mg, dose unique) a entraîné une diminution sensible de la biodisponibilité de l’atazanavir chez les volontaires. L’absorption de l’atazanavir est fonction du pH, c’est pourquoi une administration simultanée d’inhibiteurs de la pompe à protons, y compris le pantoprazol en association avec l’atazanavir doit être évitée (cf. «Contre-indications»).
- +Influence du pantoprazole sur la résorption d'autres médicaments
- +En raison de l'inhibition profonde et durable de la production d'acide gastrique, le pantoprazole peut diminuer la résorption de médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante tels que les antimycosiques azolés (par ex. le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole) et d'autres médicaments tels que l'erlotinib.
- +Études d'interaction
- +Le pantoprazole est en grande partie métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450, principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19, mais aussi par le biais d'autres voies métaboliques telles que l'oxydation médiée par le CYP3A4.
- +Aucune interaction cliniquement significative n'a toutefois pu être mise en évidence dans les études d'interaction relatives à des médicaments métabolisés par le biais du même système enzymatique tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du levonorgestrel et de l'ethinylestradiol.
- +Les résultats d'une série d'études d'interaction montrent que le pantoprazole n'a aucune influence sur la résorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P ou sur le métabolisme des principes actifs par le CYP1A2 (par ex. la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (par ex. le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (par ex. le métoprolol) et le CYP2E1 (par ex. l'éthanol).
- +De même, aucune interaction avec les antiacides administrés simultanément n'a été observée.
- +Anticoagulants coumariniques
- +Bien qu'aucune interaction n'ait été observée avec la phenprocoumone et la warfarine lors des études pharmacocinétiques menées chez l'être humain, des cas isolés de modifications du temps de prothrombine INR ont été rapportés après la commercialisation (phase post-marketing). En conséquence, un contrôle du temps de prothrombine/INR est recommandé chez les patients traités par des anticoagulants de type coumarinique après l'instauration d'un traitement par le pantoprazole, après son arrêt ainsi que lors d'une utilisation irrégulière de pantoprazole.
- +Inhibiteurs des protéases du VIH
- +La prise concomitante de pantoprazole et d'inhibiteurs de protéases du VIH dont l'absorption est dépendante d'un faible pH gastrique (tels que l'atazanavir et le nelfinavir) n'est pas recommandée, car ceci diminue nettement leur biodisponibilité.
- +L'administration concomitante de pantoprazole et de clarithromycine, de métronidazol et/ou d'amoxicilline dans le cadre d'études d'interaction n'a révélé aucune interaction cliniquement significative.
- +Méthotrexate
- +La prise concomitante de méthotrexate à fortes doses peut augmenter et prolonger la concentration sérique de méthotrexate et/ou de son métabolite et ainsi provoquer éventuellement une toxicité du méthotrexate.
-Des données relevées chez un nombre restreint de femmes enceintes exposées n’ont montré aucun effet indésirable sur la grossesse ou la santé des foetus ou des nouveau-nés. Des expériences issues d’études épidémiologiques ne sont pas disponibles. Les expérimentations sur l’animal n’ont pas montré des effets d’une toxicité directe ou indirecte sur la gestation, le développement embryonnaire, le développement des foetus et/ou le développement postnatal. La prudence est de rigueur lors de l’administration pendant la grossesse. Le passage de faibles quantités dans le lait maternel a été constaté en expérimentation animale (voir également sous «Pharmacocinétique»). La femme qui allaite ne doit pas être traitée par Pantoprazole Sandoz i.v.
- +Grossesse
- +On ne dispose pas de suffisamment de données concernant l'administration du pantoprazole chez les femmes enceintes.
- +Des expérimentations animales révèlent une toxicité de reproduction (voir rubrique «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'être humain n'est pas connu.
- +Pantoprazole Sandoz i.v. ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf en cas d'absolue nécessité.
- +Allaitement
- +Le passage de faibles quantités dans le lait maternel a été constaté lors de l'expérimentation animale (voir également sous «Pharmacocinétique»).
- +Chez l'être humain, des cas de passage du pantoprazole dans le lait maternel ont été signalés.
- +Par conséquent, la décision relative à l'interruption ou à la poursuite de l'allaitement ou du traitement par pantoprazole doit s'appuyer sur une mise en balance du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole pour la mère.
-Une influence sur l’aptitude à la conduite et/ou l’aptitude à utiliser des machines n’est pas connue. En présence de troubles de la vue, la prudence est recommandée.
- +L'apparition d'effets indésirables tels que vertiges et troubles visuels est possible (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients concernés doivent renoncer à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.
- +Il faut s'attendre à l'apparition d'effets indésirables chez environ 5% des patients. Les effets indésirables les plus fréquemment signalés sont la diarrhée et les céphalées. Ces effets indésirables apparaissent chez environ 1% des patients.
- +Très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 et <1/10); occasionnels (≥1/1000 et <1/100); rares (≥1/10000 et <1/1000); très rares (<1/10000); inconnus (ne peut pas être évalué sur la base des données disponibles).
- +Il est impossible d'attribuer les effets secondaires observés après l'introduction sur le marché à un groupe de fréquence. C'est pourquoi ces effets secondaires sont accompagnés de la mention «inconnus».
- +Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont indiqués par ordre décroissant de leur degré de gravité.
- +Effets secondaires observés avec le pantoprazole dans le cadre d'études cliniques et après l'introduction sur le marché.
-Très rare: leucopénie, thrombopénie.
-Affections gastro-intestinales
-Fréquent: troubles épigastriques, diarrhée, constipation, ballonnements.
-Occasionnel: nausée et vomissements.
-Rare: sécheresse buccale.
-Troubles généraux et troubles au site d’application
-Très rare: formation d’oedèmes, thrombophlébite sous administration de Pantoprazole Sandoz i.v.
-Affections hépato-biliaires
-Très rare: atteinte sévère des cellules hépatiques suivie d’une jaunisse avec ou sans défaillance hépatique.
- +Rares: Agranulocytose.
- +Très rares: leucopénie, thrombopénie, pancytopénie.
-Très rare: réactions anaphylactiques y comp. choc anaphylactique.
-Résultats biologiques
-Très rare: élévation des valeurs hépatiques (transaminases, gamma-GT), augmentation des triglycérides, fièvre.
-Maladies musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Rare: arthralgie.
-Très rare: myalgie.
-Affections du système nerveux
-Fréquent: céphalée.
-Occasionnel: vertige, troubles de la vision (vision floue).
- +Rares: Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique).
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Rares: Hyperlipidémie, augmentation de la lipidémie (triglycéride, cholestérol), modifications du poids.
- +Inconnus: Hyponatrémie, hypomagnésémie.
-Rare: dépressions, hallucinations, désorientation et confusion, notamment chez les patients prédisposés ainsi que l’aggravation de ces symptômes s’ils sont préexistants.
-Affections des reins et des voies urinaires
-Très rare: néphrite interstitielle avec limitation de la fonction rénale.
-Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
-Occasionnel: réactions allergiques comme éruption cutanée ou prurit.
-Très rare: urticaire, oedème de Quincke, affections cutanées sévères (comme erythème polymorphe, syndrome de Steven-Johnson, syndrome de Lyell), photosensibilité.
- +Occasionnels: Troubles du sommeil.
- +Rares: Dépression, aggravation d'une dépression préexistante.
- +Très rares: Désorientation, aggravation d'une désorientation préexistante.
- +Inconnus: Hallucinations, confusion mentale, en particulier chez les patients prédisposés ainsi qu'une aggravation en cas de préexistence de ces symptômes.
- +Affections du système nerveux
- +Occasionnels: Céphalées, vertiges.
- +Rares: Dysgueusie.
- +Affections oculaires
- +Rares: Troubles visuels/vision floue.
- +Affections gastro-intestinaux
- +Occasionnels: Diarrhée, nausées/vomissements, ballonnements et sensation de satiété, constipation, sécheresse buccale, douleurs et symptômes épigastriques.
- +Affections hépatobiliaires
- +Occasionnels: Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT).
- +Rares: Augmentation du taux de bilirubine.
- +Inconnus: Lésion des cellules hépatiques, jaunisse, insuffisance hépatique.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Occasionnels: Éruption/exanthème, prurit.
- +Rares: Urticaire, angioœdème.
- +Très rares: Lupus érythémateux cutané subaigu (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Inconnus: Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité.
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Occasionnels: fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
- +Rares: Arthralgie, myalgie.
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Inconnus: Néphrite interstitielle.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Rares: Gynécomastie.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Occasionnels: Asthénie, fatigue et malaise.
- +Rares: Augmentation de la température corporelle; œdème périphérique.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Fréquents: Thrombophlébite au site d'injection.
-Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus chez l’être humain. Dans des cas isolés, une dose de 240 mg i.v. a été administrée sur 2 minutes. Ce dosage a également été bien supporté. Le traitement d’un surdosage sera symptomatique. Une hémodialyse est sans influence sur la concentration sanguine du pantoprazole.
- +Les symptômes d'un surdosage ne sont pas connus chez l'être humain. Dans des cas isolés, une dose de 240 mg i.v. a été administrée sur 2 minutes et bien tolérée.
- +Hormis le traitement symptomatique et le traitement d'appoint, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée en cas de surdosage s'accompagnant de signes cliniques d'empoisonnement.
- +Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pas facilement dialysable.
-Le pantoprazole appartient à la classe des inhibiteurs de la pompe à protons. Il conduit d’une manière spécifique et dépendant de la dose à une inhibition de l’enzyme H+/K+-ATPase des cellules pariétales, responsable de la sécrétion de l’acide gastrique.
-Le pantoprazole est un benzimidazole substitué. Après son absorption, il s’accumule dans le compartiment acide des cellules pariétales, où il est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique. Ce dernier se fixe ensuite à l’enzyme H+/K+-ATPase et inhibe ainsi la pompe à protons. On obtient ainsi une inhibition durable de la sécrétion basale et de la sécrétion stimulée de l’acide gastrique. Comme l’action du pantoprazole est distale des récepteurs (sur la pompe à protons), il diminue la sécrétion acide indépendamment de l’origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine).
-Après administration par voie intraveineuse, le pantoprazole inhibe de manière dose-dépendante la sécrétion d’acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Chez des volontaires, une dose orale de 40 mg a permis d’atteindre une inhibition de 51% le jour 1 et de 85% le jour 7. L’acidité basale à 24 heures a baissé de 37% le jour 1 et de 98% le jour 7 sous l’effet de 40 mg par voie orale.
-La sélectivité du pantoprazole repose sur sa propriété de déployer la totalité de son effet uniquement dans le milieu fortement acide (pH <3) des cellules pariétales, alors qu’il reste largement inactif à pH plus élevé. En conséquence, le pantoprazole ne peut développer un effet pharmacologique complet et donc un effet thérapeutique que dans les cellules pariétales de l’estomac possédant une activité acide. Cet effet diminue de nouveau dans le cadre d’un processus de rétroaction, dans la même mesure que l’inhibition globale de la sécrétion acide. Les taux de gastrine à jeun augmentent avec le pantoprazole, mais dans la plupart des cas sans dépasser la limite supérieure normale. Après un traitement par voie orale, les valeurs médianes de la gastrine retombent nettement. La suppression de la sécrétion acide peut provoquer une multiplication de cellules endocrines particulières (les cellules ECL) par l’intermédiaire d’une augmentation de la sécrétion de gastrine.
- +Mécanisme d'action et pharmacodynamie
- +Le pantoprazole appartient à la classe des inhibiteurs de la pompe à protons. Il conduit d'une manière spécifique et dose-dépendante à une inhibition de l'enzyme H+/K+-ATPase des cellules pariétales, responsable de la sécrétion d'acide gastrique.
- +Le pantoprazole est un benzimidazole substitué. Après son absorption, il s'accumule dans le compartiment acide de la cellule pariétale, où il est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique. Ce dernier se fixe ensuite à l'enzyme H+/K+-ATPase et inhibe ainsi la pompe à protons. On obtient ainsi une inhibition durable de la sécrétion basale et de la sécrétion stimulée de l'acide gastrique.
- +Comme l'action du pantoprazole se produit en aval des récepteurs (au niveau de la pompe à protons), il diminue la sécrétion acide indépendamment de l'origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine).
- +Après administration par voie intraveineuse, le pantoprazole inhibe de manière dose-dépendante la sécrétion d'acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Chez les volontaires testés, une dose orale de 40 mg a permis d'atteindre une inhibition de 51% le jour 1 et de 85% le jour 7. L'acidité basale sur 24 heures a baissé de 37% le jour 1 et de 98% le jour 7 sous l'effet de 40 mg par voie orale.
- +La sélectivité du pantoprazole repose sur sa propriété à déployer la totalité de son effet uniquement dans le milieu fortement acide (pH <3) des cellules pariétales, alors qu'il reste largement inactif à un pH plus élevé. En conséquence, le pantoprazole ne peut développer un effet pharmacologique complet et donc un effet thérapeutique que dans les cellules pariétales de l'estomac qui possèdent une activité de sécrétion acide.
- +Cet effet diminue de nouveau dans le cadre d'un processus de rétroaction, dans la même mesure que l'inhibition globale de la sécrétion acide. En cas de traitement au long cours par pantoprazole, la gastrinémie à jeun augmente pour atteindre environ deux fois la normale. Une augmentation excessive de la gastrinémie reste toutefois très rare. Après un traitement par voie orale, les valeurs médianes de gastrinémie retombent nettement. La suppression de la sécrétion acide peut provoquer une multiplication de cellules endocrines particulières (les cellules ECL) par l'intermédiaire d'une augmentation de la sécrétion de gastrine. L'apparition de précurseurs de carcinoïdes (hyperplasies atypiques) ou de carcinoïdes gastriques telle que signalée dans le cadre d'expérimentations animales (voir rubrique «Données précliniques») n'a pas été observée chez l'être humain.
- +D'après les résultats des expérimentations animales, l'influence d'un traitement au long cours par pantoprazole de plus d'un an sur les paramètres endocriniens de la thyroïde ne peut être totalement exclue.
-Le pantoprazole est entièrement résorbé après administration par voie orale. Le taux de principe actif maximal est atteint dès administration unique intraveineuse d’une dose correspondante de pantoprazole. Le taux sérique maximal de Pantoprazole Sandoz i.v. est de 5–6 µg/ml.
- +Le pantoprazole est entièrement résorbé après administration par voie orale. Le taux de principe actif maximal est déjà atteint après l'administration unique intraveineuse d'une dose correspondante de pantoprazole. Le taux sérique maximal de Pantoprazole Sandoz i.v. est de 5–6 µg/ml.
- +Les caractéristiques pharmacocinétiques restent les mêmes après une administration unique ou une administration multiple. Dans l'intervalle posologique étudié de 10 à 80 mg, le pantoprazole présente une cinétique presque linéaire. La prise concomitante de nourriture n'affecte pas l'AUC ni la concentration sérique maximale, et donc la biodisponibilité. Seule la variabilité du délai d'absorption est augmentée par la prise simultanée de nourriture.
- +
-Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg, et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage du pantoprazole au travers du placenta a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec l’avancement de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d’administration, la concentration dans le foetus augmente peu avant la mise bas. Au plus 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez le rat dans le lait maternel. Aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’excrétion du produit par le lait chez l’être humain.
- +Le volume de distribution est d'environ 0,15 l/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec la progression de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d'administration, la concentration dans le fœtus augmente peu avant la mise bas. Au maximum 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez la ratte dans le lait maternel. Aucune donnée n'est actuellement disponible sur l'excrétion du produit par le lait chez l'être humain.
-Le pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Dans le sérum, tout comme dans l’urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est marginalement plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l’inhibition des acides (expérimentation animale).
- +Le pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Le métabolisme du pantoprazole se fait principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19 et de la sulfatation subséquente, mais aussi par le biais d'autres voies métaboliques telles que l'oxydation médiée par le CYP3A4. Dans le sérum, tout comme dans l'urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est à peine plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l'inhibition de la sécrétion acide (expérimentation animale).
-La demi-vie terminale d’élimination a été déterminée à environ 1 h. Dans quelques cas, un ralentissement de l’élimination a été observé chez des volontaires. En raison de l’activation spécifique dans les cellules pariétales, la demi-vie d’élimination ne présente aucune corrélation avec la durée d’action, beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide). La majeure partie des métabolites (environ 80%) est excrétée par voie rénale, et le reste par les selles.
- +La demi-vie terminale d'élimination a été déterminée à environ 1 h et la clairance est d'environ 0,1 l/h/kg. Dans quelques cas, un ralentissement de l'élimination a été observé chez les volontaires. En raison de l'activation spécifique dans les cellules pariétales, la demi-vie d'élimination ne présente aucune corrélation avec la durée d'action qui est beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide). La majeure partie des métabolites (environ 80%) est excrétée par voie rénale, et le reste par les selles.
-Patients atteints d’insuffisance rénale
-Chez les patients présentant une insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse), aucune réduction posologique n’est nécessaire. Comme chez les volontaires sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. Le pantoprazole n’est dialysé que dans une très faible mesure. Bien que le métabolite principal présente une demi-vie (2–3 heures) modérément plus longue que la substance mère, aucune accumulation ne peut se produire, l’excrétion étant malgré tout rapide.
- +Patients atteints d'insuffisance rénale
- +Chez les patients présentant une insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse), aucune réduction posologique n'est nécessaire. Comme chez les volontaires sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. Le pantoprazole n'est dialysé que dans une très faible mesure. Bien que le métabolite principal présente une demi-vie (2–3 heures) modérément plus longue que la substance mère, aucune accumulation ne peut se produire car l'excrétion reste malgré tout rapide.
-Dans 2,5 à 6% de la population blanche (race caucasienne) en Europe et en Amérique du Nord, les inhibiteurs de la pompe à protons du type des benzimidazoles substitués subissent un ralentissement de leur métabolisme. Il en résulte une augmentation de la demi-vie d’élimination dans ces cas isolés (métaboliseurs lents).
-A l’heure actuelle, l’expérience est limitée sur l’importance clinique du ralentissement de la dégradation du pantoprazole chez les métaboliseurs lents.
-Patients atteints d’insuffisance hépatique, patients âgés
-Chez les patients présentant une cirrhose du foie (Child A, Child B), la demi-vie passe à des valeurs comprises entre 3 et 6 heures (20 mg de pantoprazole orale), et entre 7 et 9 heures (40 mg de pantoprazole orale), et l’AUC est multipliée par un facteur de 3 à 5 (20 mg de pantoprazole orale) et 5 à 7 (40 mg de pantoprazole orale). Toutefois, le taux sérique maximal n’augmente que peu par rapport aux volontaires sains, d’un facteur de 1,3 (20 mg de pantoprazole orale) et de 1,5 (40 mg de pantoprazole orale). Une légère augmentation de l’AUC et de la Cmax chez les volontaires âgés, par rapport aux volontaires jeunes, ne présente aucune pertinence clinique. Cependant, le pantoprazole doit être utilisé avec précaution par les patients âgés (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
- +Environ 3% de la population européenne présente un déficit en enzyme CYP2C19 fonctionnel (poor metabolizers = métaboliseurs lents). Chez ces personnes, le pantoprazole sera vraisemblablement principalement catalysé par le CYP3A4. Après une administration unique de 40 mg de pantoprazole, l'AUC médiane était environ six fois plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les personnes présentant une activité de l'enzyme CYP2C19 intacte (métaboliseurs rapides). La concentration plasmatique maximale avait augmenté de 60%. Ces résultats n'ont aucune influence sur le dosage du pantoprazole.
- +Patients atteints d'insuffisance hépatique, patients âgés
- +Chez les patients présentant une cirrhose du foie (Child A, Child B), la demi-vie se prolonge vers des valeurs comprises entre 3 et 6 heures (20 mg de pantoprazole orale), et entre 7 et 9 heures (40 mg de pantoprazole orale), et l'AUC est multipliée par un facteur de 3 à 5 (20 mg de pantoprazole orale) et 5 à 7 (40 mg de pantoprazole orale). Toutefois, le taux sérique maximal n'augmente que peu par rapport aux volontaires sains, d'un facteur de 1,3 (20 mg de pantoprazole orale) et de 1,5 (40 mg de pantoprazole orale). Une légère augmentation de l'AUC et de la Cmax chez les volontaires âgés, par rapport aux volontaires jeunes ne présente aucune pertinence clinique. Cependant, le pantoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients âgés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Les données précliniques issues d’essais conventionnels sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité par administrations réitérées, et la génotoxicité ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’être humain.
-Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans menés chez le rat (correspondant à un traitement à vie chez le rat) sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études d’administration de la substance à des doses chroniques.
-Durant les études sur 2 ans chez le rat et la souris femelle, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée et a été considérée comme due au métabolisme hépatique important du pantoprazole.
-Les études de mutagénicité, tests de mutation cellulaire et une étude de fixation sur l’ADN permettent de conclure que le pantoprazole n’a pas de potentiel génotoxique.
-Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose. L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat.
-La dose thérapeutique chez l’être humain étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.
-Les essais n’ont montré aucune influence sur la fertilité ni aucun effet tératogène. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié chez le rat et augmente avec l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le foetus est élevée juste avant la naissance.
- +Les données précliniques issues d'essais conventionnels au sujet de la sécurité pharmacologique, de la toxicité par administrations réitérées, et de la génotoxicité ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l'être humain.
- +Mutagénicité et carcinogénicité
- +Il ressort des études de mutagénicité, des tests de mutation cellulaire et d'une étude de fixation sur l'ADN que le pantoprazole n'a pas de potentiel génotoxique.
- +Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans menées chez le rat (correspondant à un traitement à vie chez le rat), des néoplasies neuroendocriniennes sont apparues. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans la partie proximale de l'estomac du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte secondaire à l'élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours de l'administration chronique de la substance.
- +Au cours des études sur 2 ans chez le rat et la souris femelle, une augmentation du nombre de tumeurs hépatiques a été observée et a été interprétée comme une conséquence du métabolisme hépatique important du pantoprazole.
- +Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus forte. L'apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole des processus de dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat.
- +Des signes de fœtotoxicité légère (ossification incomplète des os du crâne) ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg par voie orale dans une étude sur la reproduction menée chez le rat.
- +Les essais n'ont montré ni une influence sur la fertilité, ni un effet tératogène. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié chez le rat et augmente avec la progression de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est accrue juste avant la naissance.
-Utiliser uniquement les solutions mentionnées pour la reconstitution de la solution prête à l’emploi de Pantoprazole Sandoz i.v. (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
- +Utiliser uniquement les solutions mentionnées pour la reconstitution de la solution prête à l'emploi de Pantoprazole Sandoz i.v. (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur le récipient.
-Pantoprazole Sandoz i.v.: utiliser la solution reconstituée dans les 12 heures. Pour des raisons microbiologiques, la solution reconstituée doit être administrée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, l’utilisateur est responsable avant l’administration de se conformer au temps et aux conditions de conservation qui est de 12 heures et de 25 °C au maximum. La solution restant est à rejeter.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Utiliser la solution reconstituée dans les 12 heures. Pour des raisons microbiologiques, la solution reconstituée doit être administrée immédiatement. Si elle n'est pas utilisée immédiatement, l'utilisateur est responsable avant l'administration de se conformer au temps et aux conditions de conservation qui est de 12 heures et de 25 °C au maximum. La solution restant est à rejeter.
-Conserver le médicament hors de la portée des enfants.
-Conserver à température ambiante (15–25 °C) et à l’abri de la lumière.
- +Conserver dans l'emballage original, à température ambiante (15–25 °C), à l'abri de la lumière et hors de la portée des enfants.
-Pantoprazole Sandoz i.v. subst sèche 40 mg flac 1. (B)
- +Pantoprazole Sandoz i.v. subst sèche 40 mg 1 flacon perforable (B)
-Sandoz Pharmaceuticals SA, Risch.
-Domicile
-Rotkreuz.
- +Sandoz Pharmaceuticals SA, Risch; domicile: Rotkreuz.
-Juin 2010.
- +Février 2017.
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