116 Changements de l'information professionelle Femadiol-Mepha 30 |
-Principes actifs: gestodenum, ethinylestradiolum.
- +Principes actifs: Gestodenum, Ethinylestradiolum.
-1 dragée contient: gestodenum 0,075 mg, ethinylestradiolum 0,03 mg.
- +1 dragée contient: Gestodenum 0.075 mg, Ethinylestradiolum 0.03 mg.
-Prendre les dragées avec de l'eau dans l'ordre indiqué sur la plaquette, de préférence à la même heure de la journée. Prendre une dragée par jour pendant 21 jours consécutifs. Respecter ensuite une pause de 7 jours avant de commencer la plaquette suivante. Une hémorragie de privation apparaît normalement au cours de l'interruption du traitement, généralement 2 à 3 jours après la dernière dragée; elle peut persister après avoir entamé la plaquette suivante.
-Début du traitement
-Chez les femmes qui n'ont pas utilisé de contraceptif hormonal au cours du mois précédent
-Prendre la première dragée le premier jour des règles d'un cycle normal. Le traitement peut aussi commencer entre le 2e et le 5e jour, mais il convient alors d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 premiers jours du traitement (à l'exception de la méthode de Knaus-Ogino et de la méthode de la température).
-Passage d'un contraceptif hormonal combiné (CHC), d'un anneau vaginal ou de dispositifs transdermiques à Femadiol-Mepha 30
-Commencer la prise de Femadiol-Mepha 30 de préférence le jour suivant la prise de la dernière dragée active du COC ou, au plus tard, le lendemain du dernier jour d'interruption du traitement ou de la période sous placebo. En cas d'utilisation jusqu'ici d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, il faut débuter la prise de Femadiol-Mepha 30 de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour où la nouvelle application serait nécessaire.
-Passage d'un contraceptif à base de progestatif uniquement (minipilule, forme injectable, implant, DIU délivrant un progestatif) à Femadiol-Mepha 30
-Le passage d'une minipilule à Femadiol-Mepha 30 peut se faire à tout moment. Dans le cas des implants et des DIU, le traitement commencera au plus tôt le jour du retrait de l'implant ou du dispositif et, dans le cas d'un contraceptif injectable, le jour prévu pour l'injection suivante. Dans tous ces cas, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 premiers jours de traitement.
-Après une interruption de grossesse au cours du 1er trimestre
-La prise de Femadiol-Mepha 30 peut commencer immédiatement. D'autres mesures contraceptives ne sont pas nécessaires.
-Après une interruption de grossesse au cours du 2e trimestre ou après une naissance
-La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Femadiol-Mepha 30 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; cf. «Mises en garde et précautions».
-Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Femadiol-Mepha 30 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des relations sexuelles ont eu lieu avant ce délai, il convient d'exclure la présence d'une grossesse ou d'attendre l'apparition des règles suivantes avant de commencer le traitement.
-Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée
-Si l'oubli de la prise est reconnu dans un délai de 12 heures après l'horaire habituel, prendre la dragée immédiatement. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Cette situation n'entraîne pas de réduction de l'efficacité contraceptive.
-Si l'oubli de la prise est reconnu plus de 12 heures après l'horaire habituel, il existe un risque d'inefficacité de la contraception. Les deux règles suivantes sont à respecter en cas d'oubli d'une prise:
-1.La prise du traitement ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours.
-2.une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour obtenir une inhibition efficace de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
-La conduite à tenir dépend donc de la semaine d'administration du contraceptif:
-1ère semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. L'utilisation parallèle d'une autre méthode contraceptive non hormonale est recommandée pendant les 7 jours suivants. L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si des relations sexuelles ont eu lieu au cours des 7 jours précédents. Le risque de grossesse augmente avec le nombre de dragées oubliées et avec la proximité de la période d'interruption du traitement.
-2e semaine de traitement
-Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Sous réserve d'une prise régulière du traitement au cours des 7 derniers jours avant l'oubli, il n'y a pas lieu de recourir à une autre mesure contraceptive. Dans le cas contraire ou en cas d'oubli de plus d'une dragée, il convient d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
-3e semaine de traitement
-Le risque de grossesse est plus élevé en raison de la période d'interruption du traitement de la semaine suivante. Si l'une des deux modalités d'administration suivantes peut être appliquée, il n'y a pas lieu de recourir à d'autres mesures contraceptives sous réserve d'une prise régulière pendant les 7 derniers jours. Dans le cas contraire, il convient de prescrire le premier des deux schémas thérapeutiques suivants ainsi que d'utiliser parallèlement une autre méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
-a.Prendre la dragée oubliée immédiatement après avoir reconnu l'oubli de la prise, même si cette règle entraîne la prise de deux dragées le même jour. Prendre les dragées suivantes selon l'horaire habituel. Le traitement sera poursuivi en omettant la semaine d'interruption, c.-à -d. en entamant dès le lendemain la plaquette suivante. Il est improbable qu'une hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la deuxième plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
-b.Interrompre le traitement à la date d'oubli de la dragée. Après une interruption du traitement pendant 7 jours (y compris la date d'oubli de la dernière prise), entamer la plaquette suivante.
-En cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de la période suivant l'interruption du traitement, il convient d'envisager l'éventualité d'une grossesse.
- +Les dragées doivent être prises dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Il s'ensuit une pause de 7 jours sans prise de dragée avant de commencer la prochaine plaquette. Il se produit habituellement pendant cette pause une hémorragie de privation qui apparaît normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore persister alors que la prochaine plaquette est déjà commencée.
- +Début de la prise
- +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptifs hormonaux le mois précédent
- +Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales en complément (p.ex. des préservatifs, mais pas la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de dragées lors du 1er cycle.
- +Remplacement d'un autre contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou patch transdermique
- +La prise de Femadiol-Mepha 30 se fait de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif du COC précédent, au plus tard cependant le lendemain du dernier jour de l'intervalle habituel sans dragée ou de la phase placebo. Lors du remplacement d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique, la prise de Femadiol-Mepha 30 commence de préférence le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch, ou au plus tard au moment où l'application suivante aurait été prévue.
- +Remplacement d'une préparation progestative seule (minipilule, injection, implant, dispositif intra-utérin délivrant un progestatif [DIU])
- +Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, celui d'un implant ou un DIU délivrant un progestatif au plus tôt le jour du retrait et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées.
- +Après un avortement dans le 1er trimestre de la grossesse
- +La prise de Femadiol-Mepha 30 peut être immédiate. Le recours à d'autres méthodes contraceptives est alors inutile.
- +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
- +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Femadiol-Mepha 30 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Femadiol-Mepha 30 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
- +Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)
- +Si la patiente s'aperçoit dans un intervalle de 12 heures qu'elle a oublié de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle devra prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
- +Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis l'heure habituelle de la prise, il se peut que la protection contraceptive soit réduite. Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de dragée(s):
- +1.La prise ne doit jamais être interrompue plus de 7 jours.
- +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
- +Il en résulte la conduite à tenir suivante, en fonction de la semaine de prise:
- +1ère semaine de prise
- +La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront à nouveau être prises à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, la patiente devra utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Si la patiente a eu des rapports sexuels pendant les 7 jours précédents, il faudra tenir compte de l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est grand et plus cet oubli est proche de l'intervalle sans dragée, plus le risque de grossesse est élevé.
- +2e semaine de prise
- +La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. A condition que la prise ait été régulière les 7 jours précédents, aucune autre mesure contraceptive n'est nécessaire. Si cela n'a pas été le cas ou si plusieurs dragées ont été oubliées, la patiente devra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
- +3e semaine de prise
- +Etant donné la proximité de l'intervalle sans dragée, le risque de grossesse est accru. Lorsque la patiente utilise une des possibilités de prise suivantes, il ne lui est pas nécessaire d'utiliser d'autres méthodes contraceptives, pour autant qu'elle ait pris régulièrement les dragées pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il lui faudra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
- +a.La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit – même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. Il faut commencer la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de cette plaquette, sans respecter l'intervalle sans dragée. Il est improbable qu'une hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la 2e plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
- +b.La patiente interrompt la prise des dragées de la plaquette actuelle. La plaquette suivante doit être commencée après une pause de 7 jours au maximum (le jour de l'oubli de la dragée compris).
- +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas pendant le prochain intervalle sans dragée, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
-En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à -d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
-En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, il convient de suivre les recommandations données sous «Conduite à tenir en cas d'oubli d'une dragée». Afin de pouvoir conserver le schéma habituel de prise, le comprimé supplémentaire doit être prélevé d'une plaquette de réserve.
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, – quelle que soit leur cause (c.-à -d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise d'une dragée il faut observer les règles de base de la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)». Afin que le schéma habituel de prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
-Conduite à tenir en cas d'irrégularités du cycle menstruel
-Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les premiers mois de la prise.
-Il convient donc d'attendre la fin de la phase d'adaptation, qui est de 3 cycles environ, avant de procéder à un bilan diagnostique d'une irrégularité des saignements.
-En cas de persistance des irrégularités ou si elles apparaissent chez une patiente qui présentait auparavant des cycles réguliers, il convient d'envisager une étiologie non hormonale. Il faut en particulier veiller à exclure une grossesse ou une pathologie maligne. Les mesures à prendre peuvent comprendre un curetage.
-L'hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d'interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le CHC a été pris conformément aux recommandations. Il convient d'exclure une éventuelle grossesse si le CHC n'a pas été pris conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
-Emploi chez certains groupes de patientes
-Insuffisance rénale: Femadiol-Mepha 30 n'a pas été étudié chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale.
-Insuffisance hépatique: Femadiol-Mepha 30 ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
-Adolescentes: Femadiol-Mepha 30 est indiqué seulement après la ménarche.
-L'efficacité et la sécurité ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Si indiqué, la posologie recommandée chez les adolescentes est la même que chez les adultes.
- +Conduite à tenir en cas d'irrégularités menstruelles
- +Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les premiers mois de l'utilisation. En cas de saignements irréguliers, un bilan diagnostique n'est judicieux qu'après une phase d'adaptation d'environ 3 cycles.
- +Si les irrégularités menstruelles persistent ou si elles surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers, il faut aussi envisager des causes d'origine non hormonale. Des mesures diagnostiques adéquates permettant d'exclure une grossesse ou une affection maligne sont par conséquent indiquées. Ces mesures peuvent inclure un curetage.
- +L'hémorragie de privation peut faire défaut pendant l'intervalle sans dragée. Une grossesse est improbable si le CHC a été utilisé conformément aux instructions posologiques. Toutefois avant de poursuivre l'utilisation, il faudra exclure une grossesse si le CHC n'a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation.
- +Instructions spéciales pour la posologie
- +Enfants/adolescents: Femadiol-Mepha 30 n'est indiquée qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Femadiol-Mepha 30 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (si indication), la posologie recommandée est la même que chez les adultes.
- +Patientes âgées: Femadiol-Mepha 30 n'est pas indiqué après la ménopause.
- +Insuffisance rénale: Femadiol-Mepha 30 n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale.
- +Insuffisance hépatique: Femadiol-Mepha 30 est contre-indiqué chez les femmes insuffisantes hépatiques.
-·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
-·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
-·Facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que:
-·Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
-·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV))
- +·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
- +·Facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que
- +·prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
-·Thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
- +·Thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
-·Diabète avec complications vasculaires
-·Hypertension artérielle sévère
-·Dyslipoprotéinémie sévère
- +·diabète avec complications vasculaires
- +·hypertension artérielle sévère
- +·dyslipoprotéinémie sévère
-·Prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
-·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
-·Antécédents ou présence d'une pancréatite en relation avec une hypertriglycéridémie sévère;
-·Existence ou antécédent d'une hépatopathie sévère s'accompagnant d'anomalies de la fonction hépatique;
-·Existence ou antécédent d'une tumeur hépatique bénigne ou maligne;
-·Existence ou antécédent d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
-·Hémorragies génitales non diagnostiquées;
-·Suspicion de grossesse ou grossesse confirmée;
-·Hypersensibilité à un composant de Femadiol-Mepha 30.
- +·Prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique);
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
- +·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +·Existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
- +·Saignements vaginaux d'origine inconnue;
- +·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
- +·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients de Femadiol-Mepha 30.
-Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thrombo-embolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
-Avant de prescrire Femadiol-Mepha 30, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs connus de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
- +Avant de prescrire un contraceptif hormonal comme Femadiol-Mepha 30, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
-Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Femadiol-Mepha 30, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que leurs facteurs de risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
-Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et leurs facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
-La patiente doit également être informée que le CHC ne représente pas une protection contre une infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
-Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de la prise du CHC:
-·maux de tête apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
-·troubles soudains visuels, auditifs, du langage ou autres troubles sensoriels;
-·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV» [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] et «Symptômes de TEA»);
-·au moins 4 semaines avant une opération programmée en précision et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
-·élévation importante de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
-·apparition d'un ictère, hépatite, prurit généralisé;
- +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Femadiol-Mepha 30, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
- +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
- +Il faut informer les patientes que les CHC n'offrent aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
- +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de l'utilisation du CHC:
- +·céphalées apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
- +·troubles soudains de la vision, de l'audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
- +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
- +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
- +·élévation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
- +·apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé;
-La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne:
-·Le risque de TEV associé à Femadiol-Mepha 30;
-·Comment ses facteurs de risque personnels influent sur ce risque;
-·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois);
-·Le risque accru de TEV aussi bien lors de la première prise d'un CHC que lors de la reprise du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus;
-·Femadiol-Mepha 30 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu'elle prend Femadiol-Mepha 30.
- +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
- +·Le risque de TEV associé à Femadiol-Mepha 30.
- +·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque?;
- +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois).
- +·Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la réutilisation du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus.
- +·Femadiol-Mepha 30 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Femadiol-Mepha 30.
-À partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
- +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du gestodène développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
-Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thrombose des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
- +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
-Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
-Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée au besoin afin d'éviter une grossesse non désirée.Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Femadiol-Mepha 30 n'a pas été interrompu à l'avance.
-Antécédents familiaux (thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Femadiol-Mepha 30.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Femadiol-Mepha 30 est contre-indiquée.
-Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/du comprimé/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Femadiol-Mepha 30 n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Femadiol-Mepha 30. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Femadiol-Mepha 30 est contre-indiquée.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, affections malignes.
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Femadiol-Mepha 30.
- +La patiente doit être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Femadiol-Mepha 30.
-·Gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe;
-·Douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche;
-·Sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
-·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure:
-·Essoufflement soudain inexpliqué, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
-·Toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
-·Douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
-·Obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
-·Tachycardie ou arythmies.
-Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement», «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
- +·gonflement unilatéral d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
- +·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
- +·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
- +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
- +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
- +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
- +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
- +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
- +·tachycardie ou arythmie.
- +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement» ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
-Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose ont été signalés dans d'autres vaisseaux sanguins (p.ex. les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
- +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices de CHC.
-Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique artériel en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Femadiol-Mepha 30 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
- +Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Femadiol-Mepha 30 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
-Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
-Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Femadiol-Mepha 30.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Femadiol-Mepha 30 est contre-indiquée.
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à -d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Femadiol-Mepha 30. Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de Femadiol-Mepha 30 est contre-indiquée.
-Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
-La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Femadiol-Mepha 30.
- +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Femadiol-Mepha 30.
-·Perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant une moitié du corps;
-·Confusion soudaine;
-·Élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
-·Troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
-·Troubles subits de la marche;
-·Vertiges;
-·Troubles de l'équilibre ou de la coordination;
-·Céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
-·Perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
- +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe,
- +·touchant notamment une moitié du corps;
- +·confusion soudaine;
- +·élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
- +·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
- +·troubles subits de la marche;
- +·vertiges;
- +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
- +·céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
- +·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
-·Douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
-·Douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
-·Sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
-·Sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
-·Sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
-·Tachycardie ou arythmies.
- +·douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
- +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
- +·sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
- +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
- +·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
- +·tachycardie ou arythmies.
-·Douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
-·Abdomen aigu.
- +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
- +·abdomen aigu.
-Un risque augmenté de cancer du col a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a mis en évidence une discrète augmentation du risque relatif au diagnostic de cancer du sein chez les femmes sous CHC (risque relatif = 1,24). Ce niveau de risque diminue de façon continue à l'arrêt du CHC et s'annule 10 ans après l'arrêt du traitement. Dans la mesure où le cancer du sein est rare avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de fréquence du cancer du sein diagnostiqué chez les femmes sous CHC ou qui ont récemment arrêté ce traitement est faible par rapport au niveau global de ce risque dans la population générale. Les résultats de ces études ne permettent pas d'établir un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les femmes sous CHC ou aux effets biologiques des CHC ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein ont été diagnostiqués à un stade beaucoup plus précoce chez les femmes sous CHC que chez celles n'ayant jamais bénéficié de ce traitement.
-Des cas rares de tumeurs hépatiques bénignes, et encore plus rares de tumeurs hépatiques malignes, ont été observés lors de l'administration des principes actifs hormonaux contenus dans Femadiol-Mepha 30; ces anomalies peuvent entraîner une hémorragie intra-abdominale engageant le pronostic vital. La présence d'une tumeur hépatique doit être envisagée dans le diagnostic différentiel devant un tableau de douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, une hépatomégalie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale.
- +Un risque augmenté de cancer du col de l'utérus a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
- +Une métaanalyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes utilisant un CHC (RR = 1.24). Cette augmentation du risque diminue d'une manière continue après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui utilisent, ou ont utilisé jusqu'à récemment, un CHC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC qu'aux effets biologiques des CHC ou aux deux facteurs. Les cancers du sein ont été, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez celles qui n'avaient jamais utilisé de CHC.
- +Dans de rares cas, on a observé à la suite de l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que ceux contenus dans Femadiol-Mepha 30, des altérations hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications possibles peuvent être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
-Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées en même temps avec une préparation à base de millepertuis (Hypericum), susceptible de réduire la fiabilité contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
- +Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
-Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
-La prise de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de la prise d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
-Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»). La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
- +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant l'utilisation de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si l'utilisation du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), l'utilisation du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la réutilisation d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
- +L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de l'utilisation d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
- +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une utilisation antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
-Chez les femmes atteintes d'un angiœdème héréditaire et/ou acquis, les œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
-Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire: ictère cholestatique et/ou prurit; lithiase biliaire; porphyrie; lupus érythémateux systémique; syndrome urémique hémolytique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité liée à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
-Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes qui présentent une tendance au chloasma ne devraient donc pas trop s'exposer au rayonnement UV.
-La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation de 0,4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
- +Chez les femmes atteintes d'un angioœdème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
- +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
- +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
- +La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation continue de 0.4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
-L'induction enzymatique maximale est en général observée pendant 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de la prise du médicament.
-Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement et persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un contraceptif hormonal combiné contenant 0.035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxib comprises entre 60 et 120 mg/jour ont entraîné une multiplication des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol par un facteur situé entre 1.4 et 1.6. La pertinence clinique de ces modifications n'est pas connue.
- +Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes estrogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
- +
-En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
- +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Conduite à tenir lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
-Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomales ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la ciclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
- +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé:
- +Analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêtabloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
- +In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5 et CYP2C8. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
- +
-Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
-Lorsqu'un traitement par Femadiol-Mepha 30 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
- +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (0.03 mg d'éthinylestradiol/0.15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
- +Lorsqu'un traitement par Femadiol-Mepha 30 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans utilisation).
-Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
-Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Si possible, une méthode non hormonale de contraception doit être utilisée jusqu'au sevrage complet de l'enfant.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle d'associations d'estrogènes et de gestagènes pendant la grossesse.
- +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
-Aucun effet sur l'aptitude et l'utilisation de machines n'a été mis en évidence.
- +Aucune étude n'a été menée en lien avec une influence possible sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines.
-Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
-Les effets indésirables suivants peuvent apparaître au cours de l'utilisation de CHC.
-Troubles du système immunitaire
-Rare: réaction d'hypersensibilité.
- +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec l'utilisation de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
- +Les effets indésirables suivants peuvent survenir lors de l'utilisation de CHC. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
- +Infections et infestations
- +Fréquence inconnue: candidose vulvovaginale.
- +Affections du système immunitaire
- +Rare: réactions d'hypersensibilité.
- +Fréquence inconnue: oedème de Quincke.
- +
-Fréquent: prise de poids.
-Occasionnel: rétention liquidienne.
-Rare: perte de poids.
-Troubles psychiatriques
- +Fréquent: prise pondérale.
- +Occasionnel: rétention liquidienne, changement dans l'appétit.
- +Rare: perte pondérale.
- +Affections psychiatriques
-Troubles du système nerveux
-Fréquent: céphalées.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: céphalées, vertiges.
-Troubles oculaires
-Rare: symptômes en cas de port de lentilles de contact.
-Troubles cardio-vasculaires
-Rare: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), augmentation de la tension.
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections oculaires
- +Rare: mauvaise tolérance des lentilles de contact.
- +Affections cardiaques/Affections vasculaires
- +Rare: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), élévation de la tension artérielle.
- +Affections gastrointestinales
-Troubles hépato-biliaires
- +Affections hépatobiliaires
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Occasionnel: rougeurs, urticaire.
-Rare: érythème noueux, érythème multiforme.
-Troubles des organes de reproduction et des seins
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Occasionnel: érythème, urticaire, prurit généralisé.
- +Rare: chloasma, érythème noueux, érythème polymorphe, acné, alopécie.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
-Occasionnel: aménorrhée, augmentation du volume de la poitrine.
-Rare: écoulements mammaires, sécrétions vaginales et modifications des sécrétions vaginales.
-Par ailleurs, survenue de candidoses, vaginites ou cervicites (sans indications de fréquence de survenue).
-Chez les femmes avec angioedème héréditaire et/ou acquis la prise d'oestrogènes exogènes peut induire un angioedème ou aggraver ses symptômes.
- +Occasionnel: aménorrhée, augmentation du volume mammaire.
- +Rare: galactorrhée, sécrétions vaginales ou modification des sécrétions vaginales.
- +Fréquence inconnue: vaginite, cervicite.
- +Troubles généraux
- +Occasionnel: oedèmes.
-Il n'existe pas de notifications concernant les conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux légers chez la femme jeune. Un traitement symptomatique est possible.
- +On ne dispose d'aucune déclaration sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et chez les jeunes filles, saignements vaginaux minimes. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
-Mécanisme d'action et pharmacodynamie
- +Mécanisme d'action
- +Pour autant qu'ils soient pris correctement, les contraceptifs hormonaux combinés présentent un taux d'échec inférieur à 1% par an.
-Après administration orale, le gestodène est rapidement et complètement absorbé. Les concentrations sériques maximales de 4 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après administration d'une dose unique.
-La biodisponibilité est d'env. 99%.
- +Après administration orale, le gestodène est résorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de 4 ng/ml sont atteintes environ 1 heure après l'administration d'une dose unique.
- +La biodisponibilité est d'environ 99%.
-Le gestodène est lié aussi bien à l'albumine sérique qu'à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 1–2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50–70% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0,7 l/kg.
- +Le gestodène est lié aussi bien à l'albumine sérique qu'à la sex hormone binding globulin (SHBG). Seuls 0.6-2% de la concentration sérique totale sont sous forme de stéroïde libre, 50–85% sont liés spécifiquement et avec une forte affinité pour la SHBG. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol influe sur la liaison relative aux protéines sériques, entraînant une augmentation de la liaison à la SHBG et une diminution de la liaison à l'albumine et de la fraction libre. Le volume de distribution du gestodène est de 0.7 l/kg.
-Le gestodène est métabolisé dans le foie par réduction du groupe céto-3 et de la double liaison Δ4, ainsi que par un certain nombre d'hydrolyses. L'administration concomitante d'éthinylestradiol n'entraîne aucune interaction.
- +Le gestodène est complètement métabolisé dans le foie, par réduction du groupement cétonique 3 et de la double liaison Δ-4, ainsi que par un certain nombre d'étapes d'hydroxylation. Aucune interaction avec l'éthinylestradiol administré simultanément n'a été constatée.
-Les taux sériques de gestodène diminuent selon un profil biphasique avec une demi-vie terminale de 12 à 15 heures. La clearance plasmatique totale est de 0,8 ml/min/kg. Le gestodène est complètement métabolisé. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport d'env. 6:4 et leur demi-vie est d'env. 24 heures.
- +Les concentrations sériques de gestodène diminuent de façon biphasique, avec une demi-vie terminale de 12–22 heures. La clearance plasmatique totale est de 0.8 ml/min/kg. Les métabolites sont éliminés dans un rapport de 6:4 dans les urines et dans la bile, leur demi-vie est d'environ 24 heures.
-La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par trois par la dose d'éthinylestradiol contenue dans Femadiol-Mepha 30. Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l'état d'équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d'administration.
- +La pharmacocinétique du gestodène est influencée par les taux de SHBG qui sont multipliés par trois par l'éthinylestradiol contenu dans Femadiol-Mepha 30. Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques de gestodène quadruplent à peu près, l'état d'équilibre étant atteint dans la deuxième moitié du cycle d'administration.
-Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement absorbé.
-Des concentrations sériques maximales d'environ 80 pg/ml sont atteintes 1–2 heures après l'administration d'une dose unique.
- +Après administration orale, l'éthinylestradiol est résorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales d'environ 80 pg/ml sont atteintes 1–2 heures après l'administration d'une dose unique.
-L'éthinylestradiol se caractérise par un degré de liaison très élevé, mais non spécifique, à l'albumine sérique (env. 98%) et il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'env. 2,8 et 8,6 l/kg.
- +L'éthinylestradiol est très fortement mais non spécifiquement lié à l'albumine sérique (environ 98%) et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution est d'environ 2.8–8.6 l/kg.
-L'éthinylestradiol fait l'objet d'une biotransformation présystémique au niveau de la muqueuse du grêle et dans le foie. Il est conjugué dans la muqueuse intestinale, tandis qu'au niveau hépatique, il fait l'objet d'un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinyl-estradiol et 2-méthoxyethinyl-estradiol) et de réactions de conjugaison. Les conjugués glucuronides et sulfates de l'éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. Le cytochrome 3A4 joue un rôle important dans le métabolisme de l'éthinylestradiol. La clairance est d'environ 2,3–7 ml/min/kg.
- +L'éthinylestradiol fait l'objet d'un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse de l'intestin grêle que dans le foie. Il subit une conjugaison dans la muqueuse de l'intestin grêle et est dégradé dans le foie par un métabolisme de phase-I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinylestradiol) et une conjugaison. Le cytochrome 3A4 est fortement impliqué dans le métabolisme.
-Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, avec une demi-vie d'environ 1 heure, respectivement de 10–20 heures. L'éthinylestradiol est uniquement éliminé sous forme de ses métabolites par les fèces et l'urine dans un rapport de 6:4. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 24 heures.
- +Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, avec une demi-vie d'environ 1 heure, respectivement de 10–20 heures. La clairance est de 2.3-7 ml/min/kg environ. L'éthinylestradiol est éliminé sous forme de ses métabolites par voie biliaire et par voie rénale dans un rapport de 6:4. Les conjugués d'acide glucuronique et de sulfate de l'éthinylestradiol ainsi que les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entéro-hépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 24 heures.
-En raison de la variabilité de la demi-vie terminale, l'état d'équilibre est atteint après une semaine environ pour les concentrations sériques d'éthinylestradiol.
-Cinétique pour certains groupes de patientes
-Il n'existe aucune donnée concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
- +Lors d'une prise quotidienne, les taux sériques d'éthinylestradiol atteignent leur état d'équilibre au bout d'une semaine environ.
- +Cinétique chez certains groupes de patientes
- +On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.
-Les études précliniques sur la toxicité après administration répétée, la génotoxocité et le potentiel carcinogène des contraceptifs oraux combinés n'ont pas permis de mettre clairement en évidence des risques particuliers pour l'être humain, même si des études épidémiologiques ont montré une augmentation des carcinomes hépatiques, principalement chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose du foie et non infectées par le VHB et le VHC, sous administration à long terme (>6 ans).
-Lors des expérimentations animales, l'éthinylestradiol a montré à faibles doses déjà un effet embryolétal qui peut être vu comme spécifique de l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus mâles ont été notées.
-L'extrapolation à l'être humain de ces résultats obtenus lors des expérimentations animales est sujette à débats.
-Les études sur la toxicologie de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène. Voir les risques chez l'être humain dans la rubrique «Grossesse/Allaitement».
- +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques. Celui-ci a été observé principalement lors de l'administration au long cours (>6 ans) chez des femmes ne souffrant pas de cirrhose hépatique ainsi que HBV et HCV négatives.
- +Chez les animaux d'expérience, l'éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible, lequel est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus de sexe masculin ont été observées. L'extrapolation à l'homme de ces résultats expérimentaux chez l'animal, est contestée.
- +Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'action tératogène. Voir la rubrique «Grossesse/allaitement» pour les risques chez l'être humain.
-Les contraceptifs stéroïdiens peuvent influencer les résultats de certains examens de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction des glandes surrénales et des reins, les taux plasmatiques des protéines de transport et les fractions des lipides et des lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone ainsi que ceux de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications se situent en général dans les limites des valeurs normales.
- +Les stéroïdes contraceptifs peuvent perturber les résultats de certains tests de laboratoire, tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines (porteuses) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Ces modifications restent en général dans les limites de la normale.
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
-Remarques concernant le stockage
-Conserver dans l'emballage d'origine à température ambiante (15–25 °C). Tenir hors de portée des enfants.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarque concernant le stockage
- +Conserver dans l'emballage d'origine et à température ambiante (15–25 °C). Tenir hors de portée des enfants.
-Septembre 2015.
-Numéro de version interne: 3.2
- +Octobre 2015.
- +Numéro de version interne: 4.2
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