42 Changements de l'information professionelle Jurnista 8 mg |
-Principe actif: chlorhydrate d'hydromorphone.
-Excipients: oxyde de polyéthylène, povidone, stéarate de magnésium, butylhydroxytoluol (E321), chlorure de sodium, hypromellose, oxyde de fer noir, lactose, acétate de cellulose, macrogol, Opadry Clear (hypromellose, macrogol), Opacode Black (oxyde de fer noir, hypromellose, alcool isopropylique, propylène glycol).
-Autres excipients, en fonction des dosages suivants:
-4 mg: oxyde de fer jaune (E172), Opadry Beige (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane, oxydes de fer jaune, rouge et noir).
-8 mg: Opadry II Red (monohydrate de lactose, hypromellose, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge synthétique, triacétate de glycéryle).
-16 mg: Opadry II Yellow (monohydrate de lactose, hypromellose, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune synthétique, triacétate de glycéryle).
-32 mg: oxyde de fer jaune (E172), Opadry II White (monohydrate de lactose, hypromellose, dioxyde de titane, triacétate de glycéryle).
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimé retard.
-Jurnista 4 mg: comprimé beige pâle, rond, biconvexe, avec «HM 4» imprimé d'un côté à l'encre noire, contient 4,36 mg et libère 4 mg d'hydromorphone, correspondant à 3,56 mg d'hydromorphone.
-Jurnista 8 mg: comprimé rouge, rond, biconvexe, avec «HM 8» imprimé d'un côté à l'encre noire, contient 8,72 mg et libère 8 mg de chlorhydrate d'hydromorphone, correspondant à 7,12 mg d'hydromorphone.
-Jurnista 16 mg: comprimé jaune, rond, biconvexe, avec «HM 16» imprimé d'un côté à l'encre noire, contient 16,35 mg et libère 16 mg de chlorhydrate d'hydromorphone, correspondant à 14,24 mg d'hydromorphone.
-Jurnista 32 mg: comprimé blanc, rond, biconvexe, avec «HM 32» imprimé d'un côté à l'encre noire, contient et libère 32,00 mg de chlorhydrate d'hydromorphone, correspondant à 28,48 mg d'hydromorphone.
- +Principes actifs
- +Chlorhydrate d'hydromorphone.
- +Excipients
- +Jurnista 4 mg: macrogol 200'000, macrogol 2'000'000, macrogol 400, macrogol 3350, povidone K29-32, stéarate de magnésium, butylhydroxytoluol E321, chlorure de sodium (correspondant à 8,19 mg de sodium), hypromellose, oxyde de fer noir E172, lactose (correspondant à 0,014 mg de lactose anhydre), acétate de cellulose, propylène glycol, dioxyde de titane E171, oxyde de fer jaune E172, oxyde de fer rouge E172.
- +Jurnista 8 mg: macrogol 200'000, macrogol 2'000'000, macrogol 400, macrogol 3350, povidone K29-32, stéarate de magnésium, butylhydroxytoluol E321, chlorure de sodium (correspondant à 7,02 mg de sodium), hypromellose, oxyde de fer noir E172, lactose et lactose monohydraté (correspondant à 4,15 mg de lactose anhydre), acétate de cellulose, propylène glycol, dioxyde de titane E171, oxyde de fer rouge E172, triacétine.
- +Jurnista 16 mg: macrogol 200'000, macrogol 2'000'000, macrogol 400, macrogol 3350, povidone K29-32, stéarate de magnésium, butylhydroxytoluol E321, chlorure de sodium (correspondant à 15,21 mg de sodium), hypromellose, oxyde de fer noir E172, lactose et lactose monohydraté (correspondant à 6,47 mg de lactose anhydre), acétate de cellulose, propylène glycol, dioxyde de titane E171, oxyde de fer jaune E172, triacétine.
- +Jurnista 32 mg: macrogol 200'000, macrogol 2'000'000, macrogol 400, macrogol 3350, povidone K29-32, stéarate de magnésium, butylhydroxytoluol E321, chlorure de sodium (correspondant à 14,04 mg de sodium), hypromellose, oxyde de fer noir E172, lactose et lactose monohydraté (correspondant à 9,52 mg de lactose anhydre), acétate de cellulose, propylène glycol, oxyde de fer jaune E172, dioxyde de titane E171, triacétine.
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-Tout comme pour les autres analgésiques opioïdes, l'utilisation sûre et efficace de Jurnista chez les patients souffrant de douleurs dépend d'une évaluation complète de l'état de santé du patient. Le type de douleurs et les maladies concomitantes du patient influencent le choix de la posologie. Comme la réponse aux opioïdes est très différente selon les individus, il est conseillé de commencer le traitement opioïde chez tous les patients par une dose conservatrice et de l'élever ensuite progressivement jusqu'à ce qu'un effet analgésique suffisant soit atteint avec un degré tolérable d'effets indésirables du médicament.
- +Tout comme pour les autres analgésiques opioïdes, l'utilisation sûre et efficace de Jurnista chez les patients souffrant de douleurs dépend d'une évaluation complète de l'état de santé du patient. Le type de douleurs et les maladies concomitantes du patient influencent le choix de la posologie. Comme la réponse aux opioïdes est très différente selon les individus, il est conseillé de commencer le traitement opioïde chez tous les patients par une dose conservatrice et de l'élever ensuite progressivement jusqu'à ce qu'un effet analgésique suffisant soit atteint avec un degré tolérable d'effets indésirables du médicament. Il convient de n'utiliser que la dose efficace la plus faible et ceci uniquement pendant la durée absolument nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi» – Fin du traitement).
-Des instructions doivent être données aux patients de prendre les comprimés retard de Jurnista tous les jours à peu près à la même heure et de les avaler en entier avec un verre d'eau, sans jamais les croquer, les diviser, ni les couper en petits morceaux. Jurnista peut être pris avec ou sans aliments.
-Jurnista ne doit pas être pris plus fréquemment qu'une fois au cours d'une période de 24 heures.
-Il faut indiquer au patient que s'il a oublié de prendre le comprimé à l'heure habituelle, il faut qu'il prenne immédiatement la dose oubliée et qu'il recommence un nouveau schéma posologique toutes les 24 heures.
-Les patients doivent être avisés de ne pas endommager les comprimés retard Jurnista, ni de les injecter (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Instauration du traitement
-Ajustement individuel de la dose et traitement d'entretien
- +Traitement d'entretien
-Utilisation chez les enfants et les adolescents
-En raison des données insuffisantes sur l'innocuité et l'efficacité, l'utilisation de Jurnista chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans n'est pas conseillée.
-Utilisation chez les patients âgés
-Les soins médicaux et le traitement des patients âgés sont souvent complexes. Pour cette raison, le traitement par Jurnista doit être débuté prudemment avec une dose initiale réduite.
-Troubles de la fonction rénale
-Après administration de comprimés de chlorhydrate d'hydromorphone à libération immédiate d'actif, on a observé ce qui suit:
-·Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 40–60 ml/min), l'exposition à l'hydromorphone (ASC plasmatique) était env. 2 fois plus élevée que chez les patients à fonction rénale normale; la demi-vie d'élimination était inchangée.
-·Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min), l'exposition à l'hydromorphone (ASC plasmatique) était 4 fois plus élevée que chez les patients à fonction rénale normale; la demi-vie d'élimination était 3 fois plus longue.
-Pour ces raisons, la posologie initiale devrait être réduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée et une surveillance étroite devrait être instaurée pendant l'ajustement de la dose. Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, il faut en plus envisager un allongement de l'intervalle entre les doses; ces patients devraient en outre être surveillés pendant le traitement d'entretien.
-Troubles de la fonction hépatique
-Après administration de comprimés de chlorhydrate d'hydromorphone à libération immédiate d'actif, on a observé ce qui suit:
-·Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (scores de 7–9 à l'échelle Child-Pugh), tant l'exposition (ASC plasmatique) que les pics plasmatiques d'hydromorphone étaient env. 4 fois plus élevés que chez les sujets sains; la demi-vie d'élimination était inchangée.
-Pour ces raisons, la posologie initiale devrait être réduite chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et une surveillance étroite devrait être instaurée pendant l'ajustement de la dose.
-Chez les patients dépendant physiquement des opioïdes, qui sont traités tous les jours par l'hydromorphone, un arrêt abrupt de Jurnista entraîne un syndrome de désaccoutumance (sevrage). Si l'arrêt du traitement par Jurnista est indiqué, la dose de Jurnista devrait de ce fait être diminuée de 50% tous les 2 jours jusqu'à ce qu'on atteigne la dose la plus basse possible à laquelle le traitement puisse être terminé en toute sécurité. Si des manifestations de sevrage apparaissent, il faut interrompre la réduction de la dose. La dose devrait alors être augmentée faiblement jusqu'à ce que les signes et symptômes de sevrage des opioïdes disparaissent. Il faut ensuite continuer à réduire la dose, mais à des intervalles de temps plus longs entre chaque réduction de dose d'hydromorphone, ou en continuant l'arrêt progressif avec une dose équianalgésique d'un autre opioïde.
- +Chez les patients dépendant physiquement des opioïdes, qui sont traités tous les jours par l'hydromorphone, un arrêt abrupt de Jurnista entraîne un syndrome de désaccoutumance (sevrage). Différents rapports ont fait état de graves symptômes de sevrage et de douleurs incontrôlables en cas d'arrêt brusque des analgésiques opioïdes chez les patients présentant une dépendance physique aux opioïdes. Si l'arrêt du traitement par Jurnista est indiqué, la dose de Jurnista devrait de ce fait être diminuée de 50% tous les 2 jours jusqu'à ce qu'on atteigne la dose la plus basse possible à laquelle le traitement puisse être terminé en toute sécurité. Si des manifestations de sevrage apparaissent, il faut interrompre la réduction de la dose. La dose devrait alors être augmentée faiblement jusqu'à ce que les signes et symptômes de sevrage des opioïdes disparaissent. Il faut ensuite continuer à réduire la dose, mais à des intervalles de temps plus longs entre chaque réduction de dose d'hydromorphone, ou en continuant l'arrêt progressif avec une dose équianalgésique d'un autre opioïde.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Après administration de comprimés de chlorhydrate d'hydromorphone à libération immédiate du principe actif, on a observé ce qui suit:
- +·Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (scores de 7 à 9 sur l'échelle de Child-Pugh), tant l'exposition (ASC plasmatique) que les pics plasmatiques d'hydromorphone étaient env. 4 fois plus élevés que chez les sujets témoins sains; la demi-vie d'élimination était inchangée.
- +Pour ces raisons, la posologie initiale devrait être réduite chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et une surveillance étroite devrait être instaurée pendant l'ajustement de la dose.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Après administration de comprimés de chlorhydrate d'hydromorphone à libération immédiate du principe actif, on a observé ce qui suit:
- +·Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 40 et 60 ml/min), l'exposition à l'hydromorphone (ASC plasmatique) était env. 2 fois plus élevée que chez les patients dont la fonction rénale était normale; la demi-vie d'élimination était inchangée.
- +·Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), l'exposition à l'hydromorphone (ASC plasmatique) était 4 fois plus élevée que chez les patients dont la fonction rénale était normale; la demi-vie d'élimination était 3 fois plus longue.
- +Pour ces raisons, la posologie initiale devrait être réduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée et une surveillance étroite devrait être instaurée pendant l'ajustement de la dose. Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère, il faut également envisager un allongement de l'intervalle entre les doses; ces patients devraient en outre faire l'objet d'une surveillance pendant le traitement d'entretien.
- +Patients âgés
- +La prise en charge médicale et le traitement des patients âgés sont souvent complexes. C'est la raison pour laquelle le traitement par Jurnista devrait être instauré prudemment avec une dose initiale réduite.
- +Enfants et adolescents
- +En raison des données insuffisantes concernant l'innocuité et l'efficacité, l'utilisation de Jurnista chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans n'est pas conseillée.
- +Prise retardée
- +Si le patient a oublié de prendre les comprimés à l'heure habituelle, il faut lui conseiller de prendre immédiatement la dose omise et d'entamer un nouveau schéma de prises sur 24 heures.
- +Mode d'administration
- +Il faut recommander aux patients de prendre leurs comprimés retard de Jurnista entiers, tous les jours environ à la même heure avec un verre d'eau et de ne jamais les mâcher, les partager ni les broyer. Jurnista peut être pris pendant ou en dehors des repas.
- +Jurnista ne doit pas être pris plus d'une fois par 24 heures.
- +Il convient de recommander aux patients de ne pas abîmer le comprimé retard de Jurnista, ni de l'injecter (voir «Mises en garde et précautions»).
-·Patients atteints d'insuffisance respiratoire d'importance clinique, comme p.ex. status asthmaticus.
- +·Patients atteints d'insuffisance respiratoire d'importance clinique, comme p.ex. état de mal asthmatique.
- +·Patients atteints de dépression respiratoire marquée.
- +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires associés au sommeil, tels qu'un syndrome d'apnées du sommeil (y compris apnée centrale du sommeil [ACS]) ou une hypoxie (y compris hypoxie du sommeil) (voir «Effets indésirables»). L'usage d'opioïdes augmente le risque d'ACS de manière dose-dépendante. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance constante pour détecter l'apparition éventuelle d'apnées du sommeil ou d'une péjoration d'apnées du sommeil préexistantes. Chez ces patients, il faut envisager une éventuelle réduction des doses ou un arrêt du traitement par opioïdes selon les schémas dégressifs qui ont fait leurs preuves avec les opioïdes (voir «Posologie/Mode d'emploi» – Fin du traitement).
- +Jurnista ne doit pas être arrêté brusquement chez les patients présentant une dépendance physique aux opioïdes. Des rapports de cas font état de graves symptômes de sevrage et de douleurs incontrôlables à la suite d'un arrêt rapide de Jurnista chez des patients présentant une dépendance physique aux opioïdes (voir «Posologie/Mode d'emploi» – Fin du traitement).
- +Les risques sont augmentés chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux d'abus de substances (y compris abus de drogues ou d'alcool ou dépendance à ces substances) ou de maladie psychique (par ex. dépression sévère).
-En cas d'abus par voie parentérale, l'excipient oxyde de polyéthylène (cf. «Données précliniques») présent dans les comprimés retard peut entraîner la mort.
- +L'utilisation d'hydromorphone chez les sportifs est considérée comme un dopage et entraîne une disqualification.
- +En cas d'abus par voie parentérale, les excipients macrogol 200'000 et macrogol 2'000'000 (cf. «Données précliniques») présents dans les comprimés retard peuvent entraîner la mort.
-L'utilisation d'hydromorphone chez les sportifs est considérée comme dopante et entraîne la disqualification.
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé retard, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
-Inhibiteurs de la monoamine oxydase
-Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) utilisés en même temps que les opioïdes peuvent avoir un effet soit stimulant, soit inhibiteur sur le système nerveux central ou entraîner une hypotension ou une hypertension. Jurnista est contre-indiqué pour le traitement concomitant avec des IMAO ou dans la période de 14 jours suivant l'arrêt d'un tel traitement (voir «Contre-indications»).
-Agonistes/antagonistes de la morphine
-En cas d'utilisation concomitante d'hydromorphone et d'agonistes/d'antagonistes de la morphine (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine), une diminution de l'effet analgésique peut se produire par blocage compétitif des récepteurs, ce qui a pour conséquence un risque accru de symptômes de sevrage; de ce fait, les associations de ce type sont contre-indiquées (voir «Contre-indications»).
-Médicaments exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) et alcool
-L'utilisation concomitante de Jurnista et de médicaments exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central, comme les benzodiazépines et d'autres hypnotiques/sédatifs, les anesthésiques généraux, les antipsychotiques et l'alcool ainsi que certaines drogues illégales, peut augmenter de manière disproportionnée les effets dépresseurs sur le système nerveux central et la dépression respiratoire. En outre, une hypotension, ainsi qu'une sédation marquée, un coma ou le décès peuvent se produire. Si une telle association est indiquée, la posologie de l'une ou des deux substances doit être diminuée (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Interactions pharmacodynamiques
- +En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et pharmacocinétiques, l'hydromorphone comporte un risque potentiel d'interactions pharmacodynamiques. Les différents types d'interactions, ainsi que les recommandations générales correspondantes et des listes d'exemples figurent ci-dessous. Ces listes d'exemples ne sont pas exhaustives. Il est par conséquent conseillé de consulter et de tenir compte de l'information professionnelle de chaque médicament coadministré avec l'hydromorphone, en particulier les informations concernant les voies d'interactions, les risques potentiels et les mesures spécifiques à prendre en cas d'administration concomitante.
- +Substances exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC), y compris l'alcool et certaines drogues
- +Effets cliniques L'administration de Jurnista avec des substances exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) peut renforcer l'action dépressive sur le SNC et la dépression respiratoire de manière disproportionnée, en raison d'effets pharmacodynamiques cumulatifs. En outre, une hypotension et une sédation importante peuvent survenir, voire le coma ou la mort.
- +Intervention Si une telle association est indiquée, il convient de réduire le dosage de l'une des substances ou des deux substances (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Exemples D'autres substances exerçant un effet dépresseur sur le système nerveux central, notamment les benzodiazépines et les autres hypnotiques/sédatifs, les anesthésiques généraux, les antipsychotiques, l'alcool et les drogues illégales.
- +Inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO)
- +Effets cliniques En raison d'effets pharmacodynamiques cumulatifs, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) co-administrés avec des opioïdes peuvent produire une stimulation ou une inhibition du système nerveux central ou entraîner une hypotension ou une hypertension.
- +Intervention L'association de Jurnista avec des inhibiteurs de la MAO et son administration dans les 14 jours qui suivent l'interruption de ces derniers est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
- +Agonistes / antagonistes de la morphine
- +Effets cliniques L'administration concomitante d'hydromorphone et d'agonistes / antagonistes de la morphine peut entraîner, par un blocage compétitif des récepteurs, une diminution de l'action analgésique, ce qui augmente le risque de développer des symptômes de sevrage.
- +Intervention De telles associations sont par conséquent contre-indiquées (voir «Contre-indications»).
- +Exemples Buprénorphine, nalbuphine, pentazocine.
-De même qu'avec les autres opioïdes, Jurnista peut augmenter l'effet de blocage neuromusculaire des myorelaxants et entraîner une dépression respiratoire renforcée.
-Grossesse/Allaitement
- +Effets cliniques À l'instar d'autres opioïdes, Jurnista peut augmenter l'action de blocage neuromusculaire des myorelaxants et renforcer la dépression respiratoire.
- +
- +Grossesse, allaitement
-Fréquents: Sédation, hypoesthésie, paresthésie, tremor, troubles de la mémoire.
- +Fréquents: Sédation, hypoesthésie, paresthésie, tremblements, troubles de la mémoire.
- +Très rares: Syndrome d'apnées du sommeil.
- +
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Fréquents: Oedème, pyrexie, douleurs, douleurs thoraciques, frissons, syndrome de sevrage.
- +Fréquents: Œdème, pyrexie, douleurs, douleurs thoraciques, frissons, syndrome de sevrage.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +Signes et symptômes
- +Traitement
- +
-Code ATC: N02AA03
-Mécanisme d'action/Pharmacodynamie
-L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine.
-Comme tous les autres analgésiques opioïdes, l'hydromorphone exerce son effet pharmacologique en premier lieu sur le système nerveux central et la musculature lisse. Ces effets se basent sur la liaison aux récepteurs spécifiques des opioïdes. L'hydromorphone est principalement un agoniste des récepteurs µ avec une faible affinité pour les récepteurs κ. Son effet analgésique repose sur la liaison aux récepteurs µ du système nerveux central. Bien qu'il y ait des calculs différents (du double au décuple), l'hydromorphone donnée oralement semble (par rapport au poids) avoir un effet environ 5 fois plus fort que la morphine, mais avec une durée d'action plus courte. Une dépression respiratoire a lieu par influence directe sur le centre de contrôle de la respiration dans le cerveau. En stimulant directement les récepteurs chimiques correspondants dans la zone postérieure de la moelle épinière, les opioïdes peuvent déclencher nausées et vomissements.
- +Code ATC
- +N02AA03
- +Mécanisme d'action
- +L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine. Ses effets reposent sur la liaison aux récepteurs spécifiques des opioïdes. L'hydromorphone est principalement un agoniste des récepteurs µ présentant une faible affinité pour les récepteurs κ. Son effet analgésique repose sur la liaison aux récepteurs µ du système nerveux central.
- +Pharmacodynamique
- +Comme tous les autres analgésiques opioïdes, l'hydromorphone exerce son effet pharmacologique en premier lieu sur le système nerveux central et la musculature lisse. Bien qu'il y ait des calculs différents (du double au décuple), l'hydromorphone administrée oralement semble (par rapport au poids) avoir un effet env. 5 fois plus puissant que la morphine, mais avec une durée d'action plus courte. Une dépression respiratoire se produit du fait de l'influence directe sur le centre respiratoire situé dans le cerveau. En stimulant directement les chémorécepteurs correspondants dans la zone postérieure de la moelle épinière, les opioïdes peuvent provoquer nausées et vomissements.
- +Efficacité clinique
- +Pas de données disponibles.
- +
-L'administration de Jurnista en même temps qu'un repas présentant une haute teneur en graisses n'a aucun effet sur l'absorption de l'hydromorphone. Pour les comprimés à libération contrôlée d'actif, on a montré, dans la fourchette posologique de 4–64 mg, une pharmacocinétique linéaire pour une augmentation proportionnelle à la dose de la concentration plasmatique (Cmax) et de l'exposition totale (AUC).
-Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont environ deux fois plus élevées que celles qui ont été observées après la première administration; l'état d'équilibre est atteint après la quatrième dose de Jurnista. Après une administration multiple, aucune modification dépendante du temps n'a été observée en ce qui concerne la pharmacocinétique. À l'état d'équilibre, Jurnista administré une fois par jour a maintenu les concentrations plasmatiques dans la même plage de concentrations que celle atteinte avec des comprimés à libération rapide administrés quatre fois par jour à la même dose journalière totale, tout en diminuant les fluctuations périodiques des taux plasmatiques observées avec la forme à libération rapide. Au cours d'une période de 24 heures, l'ampleur des fluctuations des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre (calculée selon la formule (Cmax(équilibre) – Cmin(équilibre))/Cmoyenne(équilibre) × 100%) était plus faible avec Jurnista (83%) par rapport aux fluctuations totales avec les comprimés à libération rapide (147%). À l'état d'équilibre, l'AUC de l'hydromorphone observée sous Jurnista est équivalente à celle observée avec les comprimés à libération rapide.
- +L'administration de Jurnista en même temps qu'un repas présentant une haute teneur en graisses n'a aucun effet sur l'absorption de l'hydromorphone. Pour les comprimés à libération contrôlée d'actif, on a montré, dans la fourchette posologique de 4–64 mg, une pharmacocinétique linéaire pour une augmentation proportionnelle à la dose de la concentration plasmatique (Cmax) et de l'exposition totale (ASC).
- +Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont environ deux fois plus élevées que celles qui ont été observées après la première administration; l'état d'équilibre est atteint après la quatrième dose de Jurnista. Après une administration multiple, aucune modification dépendante du temps n'a été observée en ce qui concerne la pharmacocinétique. À l'état d'équilibre, Jurnista administré une fois par jour a maintenu les concentrations plasmatiques dans la même plage de concentrations que celle atteinte avec des comprimés à libération rapide administrés quatre fois par jour à la même dose journalière totale, tout en diminuant les fluctuations périodiques des taux plasmatiques observées avec la forme à libération rapide. Au cours d'une période de 24 heures, l'ampleur des fluctuations des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre (calculée selon la formule (Cmax(équilibre) – Cmin(équilibre))/Cmoyenne(équilibre) × 100%) était plus faible avec Jurnista (83%) par rapport aux fluctuations totales avec les comprimés à libération rapide (147%). À l'état d'équilibre, l'ASC de l'hydromorphone observée sous Jurnista est équivalente à celle observée avec les comprimés à libération rapide.
- +Dans une étude ayant comparé l'absorption de l'hydromorphone provenant de Jurnista lorsque le médicament est pris avec 240 ml d'alcool à 4%, 20% et 40% respectivement, la Cmax s'est élevée à jeun en moyenne de 17%, 31% et 28% respectivement. Après absorption de nourriture, la Cmax a été moins influencée, elle s'est élevée de 14%, 14% et 10% respectivement. La valeur Tmax médiane (après ingestion de nourriture et à jeun) était de 12 à 16 heures avec la prise d'alcool à respectivement 4%, 20% et 40% et de 16 heures avec 0% d'alcool. Aucun effet n'a été constaté sur les valeurs de l'ASC, ni à jeun, ni après absorption de nourriture.
- +Pour les interactions pharmacodynamiques, voir le chapitre «Mises en garde et précautions».
- +
-Métabolisme et élimination
- +Métabolisme
- +Élimination
-Cinétique de groupes de patients particuliers
-L'effet de l'âge sur la pharmacocinétique de l'hydromorphone s'est montré par une diminution de 14% de la Cmax et par l'augmentation modérée (11%) de l'AUC chez les patients âgés par comparaison aux patients plus jeunes. En ce qui concerne Tmax, aucune différence n'a été constatée. La signification clinique de ces observations est considérée comme improbable.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Troubles de la fonction rénale
-Dans une étude comparant l'absorption de l'hydromorphone provenant de Jurnista lorsque le médicament est pris avec 240 ml d'alcool à 4%, 20% et 40%, la Cmax s'est élevée à jeun en moyenne de 17%, 31% et 28%. Après absorption de nourriture, la Cmax a été moins influencée, elle s'est élevée de 14%, 14% et 10%. La valeur Tmax médiane (après prise de nourriture et à jeun) était de 12–16 heures avec la prise d'alcool à 4%, 20% et 40% et de 16 heures avec 0% d'alcool. On n'a constaté aucun effet sur les valeurs AUC, ni à jeun, ni après absorption de nourriture.
-Pour les interactions pharmacodynamiques voir chapitre «Mises en garde et précautions».
- +Patients âgés
- +L'effet de l'âge sur la pharmacocinétique de l'hydromorphone s'est manifesté par une diminution de 14% de la Cmax et par une augmentation modérée (11%) de l'ASC chez les patients âgés, par comparaison aux patients plus jeunes. En ce qui concerne Tmax, aucune différence n'a été constatée. Il est improbable que ces observations aient une importance clinique.
- +Pharmacologie de sécurité
-Chez les rats, on a observé pendant la période d'accouplement à une dose de 6,25 mg/kg de poids corporel/jour, posologie qui a causé une toxicité maternelle, une réduction légère mais statistiquement significative du nombre des endroits de nidation.
-L'exposition plasmatique (AUC) de l'hydromorphone à cette posologie était de 135 ng•hr/ml, ce qui crée un facteur de sécurité de 1,5 au-dessus de l'exposition humaine (AUC), en se basant sur la dose moyenne journalière. A la dose orale journalière, toxique pour les mères, de 6,25 mg/kg de poids corporel, la viabilité et la survie des rats avant le sevrage était réduite. Cet effet est connu comme effet de classe des analgésiques opioïdes.
-Les études à long terme réalisées chez des souris et des rats traités quotidiennement par de l'hydromorphone par voie orale pendant deux ans n'ont montré aucun indice de cancérogénicité. L'exposition plasmatique (AUC, ng•hr/ml) à l'hydromorphone à l'état d'équilibre (steady state) a été environ 0,46 fois plus élevée chez la souris et environ 3 fois plus élevée chez le rat que les concentrations auxquelles l'être humain est exposé après l'administration d'une dose unique de 64 mg de Jurnista.
-L'administration intraveineuse d'oxyde de polyéthylène 200K (24, 72 et 144 mg/kg) ou d'oxyde de polyéthylène 2000K (1, 5, 3 et 6 mg/kg) pendant 14 jours à des rats indique un effet létal de ces auxiliaires. Avec l'oxyde de polyéthylène 2000, l'effet létal est survenu à une dose très basse un jour déjà après l'administration (4 animaux sur 9). Les concentrations plasmatiques des deux auxiliaires étaient plates et ne montraient aucune dégradation, avec une demi-vie d'élimination de 24 heures. En cas d'utilisation intraveineuse abusive, les auxiliaires contenus dans les comprimés retard peuvent entraîner le décès (voir aussi le chapitre «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
- +Les études à long terme réalisées chez des souris et des rats traités quotidiennement par de l'hydromorphone par voie orale pendant deux ans n'ont montré aucun indice de cancérogénicité. L'exposition plasmatique (ASC, ng•hr/ml) à l'hydromorphone à l'état d'équilibre (steady state) a été environ 0,46 fois plus élevée chez la souris et environ 3 fois plus élevée chez le rat que les concentrations auxquelles l'être humain est exposé après l'administration d'une dose unique de 64 mg de Jurnista.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Chez les rats, on a observé, pendant la période d'accouplement, à une dose de 6,25 mg/kg de poids corporel/jour, posologie qui a causé une toxicité maternelle, une réduction légère mais statistiquement significative du nombre de sites de nidation.
- +L'exposition plasmatique (ASC) de l'hydromorphone à cette posologie était de 135 ng•hr/ml, ce qui crée un facteur de sécurité de 1,5 au-dessus de l'exposition humaine (ASC), en se basant sur la dose journalière moyenne. À la dose orale journalière toxique pour les mères de 6,25 mg/kg de poids corporel, la viabilité et la survie des rats avant le sevrage était réduite. Cet effet est connu comme effet de classe des analgésiques opioïdes.
- +Autres données (toxicité locale, phototoxicité, immunotoxicité)
- +L'administration intraveineuse de macrogol 200'000 (24, 72 et 144 mg/kg) ou de macrogol 2'000'000 (1, 5, 3 et 6 mg/kg) pendant 14 jours à des rats indique un effet létal de ces excipients. Avec le macrogol 2'000'000, l'effet létal est survenu à une dose très faible un jour déjà après l'administration (4 animaux sur 9). Les courbes de concentration plasmatique des deux excipients étaient planes et ne montraient aucune dégradation, avec une demi-vie d'élimination de plus de 24 heures. En cas d'utilisation intraveineuse abusive, les excipients contenus dans les comprimés retard peuvent entraîner le décès (voir aussi la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
-Conservation
-Le médicament ne doit être utilisé que jusqu'à la date indiquée par «EXP» sur l'emballage.
-Remarques concernant le stockage
-Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.
-Tenir hors de portée des enfants.
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Ne pas conserver au-dessus de 25°C.
- +Conserver hors de portée des enfants.
- +En raison des risques associés à une prise involontaire, à une utilisation erronée et aux abus, il faut recommander aux patients de conserver Jurnista en lieu sûr, à un endroit situé hors de la portée de tierces personnes.
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-Mai 2018.
- +Février 2020
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