118 Changements de l'information professionelle Suboxone 2 mg/0.5 mg |
-Principes actifs: buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine)/naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
-Excipients: lactose, aromatica, excip. pro compresso.
- +Principes actifs: buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) / naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté)
- +Excipients: lactose, aromatica, excip. pro compresso
-Traitement de substitution de la dépendance aux opioïdes dans le cadre d'une thérapeutique globale de prise en charge médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher l'utilisation abusive du produit par voie intraveineuse. Le traitement de substitution est réservé aux adultes et aux adolescents de plus de 16 ans qui ont accepté d'être traités pour leur toxicomanie.
- +Traitement de substitution de la dépendance aux opioïdes dans le cadre d’une thérapeutique globale de prise en charge médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher l’utilisation abusive du produit par voie intraveineuse. Le traitement de substitution est réservé aux adultes et aux adolescents de plus de 16 ans qui ont accepté d’être traités pour leur toxicomanie.
-Le traitement doit se faire sous le contrôle d'un médecin expérimenté dans la prise en charge de la dépendance/l'addiction aux opioïdes.
-Le médecin doit informer le patient que la voie sublinguale constitue la seule voie efficace et bien tolérée pour l'administration de ce médicament. Les comprimés sublinguaux de Suboxone doivent être maintenus sous la langue jusqu'à leur dissolution, qui intervient habituellement en 5 à 10 minutes. La dose prescrite peut nécessiter le recours à des comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg et de Suboxone 8 mg/2 mg qui peuvent être pris simultanément ou en deux fois. La seconde administration doit être prise dès que le ou les comprimés de la première prise sont dissous.
-Un bilan hépatique et la recherche d'une hépatite virale doivent être effectués avant de débuter le traitement. Les patients présentant une hépatite virale, sous traitement médical concomitant et/ou présentant une atteinte hépatique courent le risque d'une détérioration hépatique accélérée. Une surveillance régulière de la fonction hépatique est par conséquent indiquée.
- +Le traitement doit se faire sous le contrôle d’un médecin expérimenté dans la prise en charge de la dépendance/l’addiction aux opioïdes.
- +Le médecin doit informer le patient que la voie sublinguale constitue la seule voie efficace et bien tolérée pour l’administration de ce médicament. Les comprimés sublinguaux de Suboxone doivent être maintenus sous la langue jusqu’à leur dissolution, qui intervient habituellement en 5 à 10 minutes. La dose prescrite peut nécessiter le recours à des comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg et de Suboxone 8 mg/2 mg qui peuvent être pris simultanément ou en deux fois. La seconde administration doit être prise dès que le ou les comprimés de la première prise sont dissous.
- +Un bilan hépatique et la recherche d’une hépatite virale doivent être effectués avant de débuter le traitement. Les patients présentant une hépatite virale, sous traitement médical concomitant et/ou présentant une atteinte hépatique courent le risque d’une détérioration hépatique accélérée. Une surveillance régulière de la fonction hépatique est par conséquent indiquée.
-Avant l'induction du traitement, le médecin doit prendre en compte le type de dépendance aux opioïdes (c.-à-d. opioïdes à durée d'action longue ou courte), l'intervalle de temps écoulé depuis la dernière prise d'opioïdes et le niveau de dépendance aux opioïdes. Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction avec des comprimés de Suboxone ou de buprénorphine seule doit être effectuée dès l'apparition de signes objectifs et évidents de sevrage (un score indiquant un sevrage léger à modéré sur l'échelle clinique validée des symptômes de sevrage aux opioïdes (Clinical Opioid Withdrawal Scale, COWS) peut par ex. être utilisé comme valeur de référence).
- +Avant l’induction du traitement, le médecin doit prendre en compte le type de dépendance aux opioïdes (c.-à-d. opioïdes à durée d’action longue ou courte), l’intervalle de temps écoulé depuis la dernière prise d’opioïdes et le niveau de dépendance aux opioïdes. Afin d’éviter de précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage, l’induction avec des comprimés de Suboxone ou de buprénorphine seule doit être effectuée dès l’apparition de signes objectifs et évidents de sevrage (un score indiquant un sevrage léger à modéré sur l'échelle clinique validée des symptômes de sevrage aux opioïdes (Clinical Opioid Withdrawal Scale, COWS) peut par ex. être utilisé comme valeur de référence).
-La dose initiale recommandée est d'un à deux comprimés de Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual. Une dose additionnelle d'un à deux comprimés de Suboxone 2 mg/0,5 mg peut être administrée le premier jour en fonction des besoins individuels du patient.
-Personnes dépendantes aux opioïdes sans sevrage préalable:
-Lors de l'initiation du traitement, le premier comprimé de Suboxone doit être pris lors de l'apparition des premiers signes de sevrage, mais au plus tôt 6 heures après la dernière prise d'opioïdes (par ex. héroïne; opioïdes à courte durée d'action telles que la codéine, l'oxycodone ou la morphine à courte durée d'action) par le patient.
-Patients recevant de la méthadone:
-Avant de démarrer un traitement avec Suboxone, la dose de méthadone doit être réduite à une posologie maximum de 30 mg/jour. La première dose de Suboxone doit être prise dès l'apparition des premiers signes de sevrage, mais au plus tôt 24 heures après la dernière prise de méthadone par le patient. La buprénorphine peut précipiter l'apparition de symptômes de sevrage chez les patients dépendants à la méthadone.
-Adaptation posologique et dose d'entretien:
-La dose de Suboxone administrée doit être augmentée progressivement en fonction de l'effet clinique obtenu chez chaque patient et ne doit pas dépasser la posologie maximale de 24 mg de buprénorphine par jour. La posologie doit être augmentée en fonction de la réévaluation de l'état clinique et psychologique du patient et doit se faire par paliers de 2 à 8 mg. Lors de l'initiation du traitement, une remise quotidienne de buprénorphine aux patients est recommandée. Après stabilisation, chez les patients fiables, une réserve suffisante de Suboxone peut être remise pour plusieurs jours de traitement. Il est recommandé de limiter la quantité de Suboxone délivrée à la quantité nécessaire pour un traitement de 7 jours ou à la quantité correspondant aux dispositions locales en vigueur.
- +La dose initiale recommandée est d’un à deux comprimés de Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual. Une dose additionnelle d’un à deux comprimés de Suboxone 2 mg/0,5 mg peut être administrée le premier jour en fonction des besoins individuels du patient.
- +–Personnes dépendantes aux opioïdes sans sevrage préalable: Lors de l’initiation du traitement, le premier comprimé de Suboxone doit être pris lors de l’apparition des premiers signes de sevrage, mais au plus tôt 6 heures après la dernière prise d’opioïdes (par ex. héroïne; opioïdes à courte durée d’action telles que la codéine, l’oxycodone ou la morphine à courte durée d’action) par le patient.
- +–Patients recevant de la méthadone:Avant de démarrer un traitement avec Suboxone, la dose de méthadone doit être réduite à une posologie maximum de 30 mg/jour. La première dose de Suboxone doit être prise dès l’apparition des premiers signes de sevrage, mais au plus tôt 24 heures après la dernière prise de méthadone par le patient. La buprénorphine peut précipiter l’apparition de symptômes de sevrage chez les patients dépendants à la méthadone.
- +Adaptation posologique et dose d’entretien:
- +La dose de Suboxone administrée doit être augmentée progressivement en fonction de l’effet clinique obtenu chez chaque patient et ne doit pas dépasser la posologie maximale de 24 mg de buprénorphine par jour. La posologie doit être augmentée en fonction de la réévaluation de l’état clinique et psychologique du patient et doit se faire par paliers de 2 à 8 mg. Lors de l’initiation du traitement, une remise quotidienne de buprénorphine aux patients est recommandée. Après stabilisation, chez les patients fiables, une réserve suffisante de Suboxone peut être remise pour plusieurs jours de traitement. Il est recommandé de limiter la quantité de Suboxone délivrée à la quantité nécessaire pour un traitement de 7 jours ou à la quantité correspondant aux dispositions locales en vigueur.
-Après obtention d'une stabilisation satisfaisante, la posologie de Suboxone peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la posologie quotidienne individuellement titrée du patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg peut recevoir 16 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la posologie administrée ne doit pas dépasser 24 mg par jour. Dans certains cas, après l'obtention d'une stabilisation satisfaisante, la fréquence de l'administration de Suboxone peut être réduite à trois administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du lundi et du mercredi doit être égale à deux fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, et la dose du vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la dose administrée les jours concernés ne doit pas dépasser 24 mg. Ce schéma thérapeutique n'est éventuellement pas adapté aux patients nécessitant une posologie quotidienne individuellement titrée >8 mg/jour.
- +Après obtention d’une stabilisation satisfaisante, la posologie de Suboxone peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la posologie quotidienne individuellement titrée du patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg peut recevoir 16 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la posologie administrée ne doit pas dépasser 24 mg par jour. Dans certains cas, après l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, la fréquence de l’administration de Suboxone peut être réduite à trois administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du lundi et du mercredi doit être égale à deux fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, et la dose du vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la dose administrée les jours concernés ne doit pas dépasser 24 mg. Ce schéma thérapeutique n’est éventuellement pas adapté aux patients nécessitant une posologie quotidienne individuellement titrée > 8 mg/jour.
-Après l'obtention d'une stabilisation satisfaisante, si le patient y consent, la posologie peut être réduite progressivement jusqu'à une posologie d'entretien plus faible; dans certains cas favorables, un arrêt de traitement peut être envisagé. La mise à disposition de comprimés sublinguaux dosés à 2 mg et 8 mg permet une diminution progressive de la posologie. Chez les patients nécessitant des posologies plus faibles de buprénorphine, des comprimés sublinguaux de buprénorphine à 0,4 mg peuvent être utilisés. Les patients doivent être surveillés après l'arrêt du traitement en raison du risque de rechute.
- +Après l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, si le patient y consent, la posologie peut être réduite progressivement jusqu’à une posologie d’entretien plus faible; dans certains cas favorables, un arrêt de traitement peut être envisagé. La mise à disposition de comprimés sublinguaux dosés à 2 mg et 8 mg permet une diminution progressive de la posologie. Chez les patients nécessitant des posologies plus faibles de buprénorphine, des comprimés sublinguaux de buprénorphine à 0,4 mg peuvent être utilisés. Les patients doivent être surveillés après l’arrêt du traitement en raison du risque de rechute.
-Aucune donnée n'est disponible chez les patients âgés.
- +Aucune donnée n’est disponible chez les patients âgés.
-L'utilisation de Suboxone est déconseillée chez les enfants de moins de 16 ans en raison de l'absence de données sur l'innocuité et l'efficacité.
-Patients atteints d'insuffisance hépatique:
-Les conséquences d'une altération de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone ont été évaluées dans une étude post-marketing. Les deux principes actifs étant largement métabolisés dans le foie, on peut s'attendre à des taux plasmatiques plus élevés chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée à sévère, en comparaison avec les sujets sains. C'est pourquoi Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d'insuffisance hépatique. Une adaptation de la posologie doit être envisagée et les patients doivent être surveillés quant aux éventuels symptômes de sevrage aux opioïdes (voir «Pharmacocinétique»). Suboxone est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère.
-Patients atteints d'insuffisance rénale:
-Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, une modification de la posologie de Suboxone n'est en règle générale pas nécessaire. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (Clcr <30 ml/min), la prudence est recommandée (voir «Pharmacocinétique»).
- +L’utilisation de Suboxone est déconseillée chez les enfants de moins de 16 ans en raison de l´absence de données sur l’innocuité et l’efficacité.
- +Patients atteints d’insuffisance hépatique:
- +Les conséquences d’une altération de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone ont été évaluées dans une étude post-marketing. Les deux principes actifs étant largement métabolisés dans le foie, on peut s’attendre à des taux plasmatiques plus élevés chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée à sévère, en comparaison avec les sujets sains. C’est pourquoi Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique. Une adaptation de la posologie doit être envisagée et les patients doivent être surveillés quant aux éventuels symptômes de sevrage aux opioïdes (voir «Pharmacocinétique»). Suboxone est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère.
- +Patients atteints d’insuffisance rénale:
- +Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, une modification de la posologie de Suboxone n’est en règle générale pas nécessaire. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/min), la prudence est recommandée (voir «Pharmacocinétique»).
-·hypersensibilité à la buprénorphine, à la naloxone, ou à un autre composant,
-·insuffisance respiratoire sévère,
-·insuffisance hépatique sévère,
-·alcoolisme aigu ou delirium tremens,
-·allaitement,
-·enfants/adolescents de moins de 16 ans.
- +–hypersensibilité à la buprénorphine, à la naloxone, ou à un autre composant,
- +–insuffisance respiratoire sévère,
- +–insuffisance hépatique sévère,
- +–alcoolisme aigu ou delirium tremens,
- +–allaitement,
- +–enfants/adolescents de moins de 16 ans.
-Une surveillance étroite des patients doit être effectuée lors de la substitution de la buprénorphine ou de la méthadone par Suboxone car l'apparition de symptômes de sevrage a été rapportée.
- +Une surveillance étroite des patients doit être effectuée lors de la substitution de la buprénorphine ou de la méthadone par Suboxone car l’apparition de symptômes de sevrage a été rapportée.
-L'utilisation non conforme fait référence à l'introduction de la buprénorphine sur le marché illicite soit par des patients, soit par des individus qui volent le médicament à des patients ou dans des pharmacies. Cette utilisation illégale peut créer une nouvelle catégorie de personnes dépendantes qui abusent de la buprénorphine en l'utilisant comme stupéfiant principal, ce qui est associé à des risques de surdosage, de propagation d'infections virales ou d'infections locales et systémiques transmises par voie sanguine, de dépression respiratoire et d'atteinte hépatique.
-Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut conduire à un abus du médicament par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l'arrêt du traitement. Un patient recevant une dose insuffisante de buprénorphine/naloxone pourrait réagir en continuant à gérer les symptômes de sevrage non contrôlés avec des opioïdes, de l'alcool ou d'autres sédatifs/hypnotiques, en particulier des benzodiazépines.
-Afin de réduire le risque d'utilisation non conforme et d'abus, les médecins doivent prendre les précautions qui s'imposent lorsqu'ils prescrivent et remettent de la buprénorphine. C'est pourquoi il ne faut pas prescrire plusieurs doses simultanément durant la phase précoce du traitement et effectuer des consultations de suivi pour la surveillance clinique adaptées aux besoins du patient.
-L'association de buprénorphine et de naloxone dans Suboxone vise à minimiser les utilisations non conformes ou l'abus de buprénorphine. Comme la présence de naloxone dans le comprimé combiné précipite l'apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l'héroïne, à la méthadone, ou à tout autre agoniste complet, la probabilité que Suboxone fasse l'objet d'une utilisation abusive par voie intraveineuse est vraisemblablement réduite.
- +L’utilisation non conforme fait référence à l’introduction de la buprénorphine sur le marché illicite soit par des patients, soit par des individus qui volent le médicament à des patients ou dans des pharmacies. Cette utilisation illégale peut créer une nouvelle catégorie de personnes dépendantes qui abusent de la buprénorphine en l’utilisant comme stupéfiant principal, ce qui est associé à des risques de surdosage, de propagation d’infections virales ou d’infections locales et systémiques transmises par voie sanguine, de dépression respiratoire et d’atteinte hépatique.
- +Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut conduire à un abus du médicament par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l’arrêt du traitement. Un patient recevant une dose insuffisante de buprénorphine/naloxone pourrait réagir en continuant à gérer les symptômes de sevrage non contrôlés avec des opioïdes, de l’alcool ou d’autres sédatifs/hypnotiques, en particulier des benzodiazépines.
- +Afin de réduire le risque d’utilisation non conforme et d'abus, les médecins doivent prendre les précautions qui s'imposent lorsqu'ils prescrivent et remettent de la buprénorphine. C’est pourquoi il ne faut pas prescrire plusieurs doses simultanément durant la phase précoce du traitement et effectuer des consultations de suivi pour la surveillance clinique adaptées aux besoins du patient.
- +L'association de buprénorphine et de naloxone dans Suboxone vise à minimiser les utilisations non conformes ou l’abus de buprénorphine. Comme la présence de naloxone dans le comprimé combiné précipite l’apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l’héroïne, à la méthadone, ou à tout autre agoniste complet, la probabilité que Suboxone fasse l’objet d’une utilisation abusive par voie intraveineuse est vraisemblablement réduite.
-Lors de l'initiation d'un traitement par la buprénorphine, le médecin doit prendre en compte le profil agoniste partiel de la buprénorphine. La buprénorphine peut précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage aux opioïdes chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d'héroïne ou d'un autre opioïde à durée d'action courte, ou s'il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction du traitement par buprénorphine/naloxone doit être effectuée dès l'apparition de signes objectifs de sevrage (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Inversement, l'apparition d'un syndrome de sevrage peut aussi être associée à un sous-dosage.
-Le risque d'apparition d'effets indésirables graves, tels qu'un surdosage ou un abandon du traitement, est supérieur si le patient reçoit une dose insuffisante de Suboxone et s'il continue à gérer lui-même ses symptômes de sevrage avec des opioïdes, de l'alcool ou d'autres sédatifs hypnotiques, en particulier des benzodiazépines.
- +Lors de l’initiation d’un traitement par la buprénorphine, le médecin doit prendre en compte le profil agoniste partiel de la buprénorphine. La buprénorphine peut précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage aux opioïdes chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d’héroïne ou d’un autre opioïde à durée d’action courte, ou s’il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction du traitement par buprénorphine/naloxone doit être effectuée dès l'apparition de signes objectifs de sevrage (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Inversement, l’apparition d’un syndrome de sevrage peut aussi être associée à un sous-dosage.
- +Le risque d’apparition d’effets indésirables graves, tels qu’un surdosage ou un abandon du traitement, est supérieur si le patient reçoit une dose insuffisante de Suboxone et s’il continue à gérer lui-même ses symptômes de sevrage avec des opioïdes, de l’alcool ou d’autres sédatifs hypnotiques, en particulier des benzodiazépines.
-Suboxone peut entraîner une obnubilation, en particulier en cas de prise concomitante avec de l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central (tels que tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir «Interactions»).
- +Suboxone peut entraîner une obnubilation, en particulier en cas de prise concomitante avec de l’alcool ou des dépresseurs du système nerveux central (tels que tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir «Interactions»).
-La buprénorphine est un agoniste partiel agissant au niveau du récepteur opiacé μ (mu) et la prise prolongée entraîne une dépendance de type opioïde. L'interruption brutale du traitement n'est pas recommandée car elle peut entraîner un syndrome de sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard.
-Des études chez l'animal ainsi que l'expérience clinique ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, mais à un degré moindre que celle provoquée par les agonistes complets tels que la morphine.
- +La buprénorphine est un agoniste partiel agissant au niveau du récepteur opiacé μ (mu) et la prise prolongée entraîne une dépendance de type opioïde. L'interruption brutale du traitement n'est pas recommandée car elle peut entraîner un syndrome de sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard. Des études chez l’animal ainsi que l’expérience clinique ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, mais à un degré moindre que celle provoquée par les agonistes complets tels que la morphine.
-Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la buprénorphine a été utilisée en association avec des benzodiazépines ou lorsque la buprénorphine n'a pas été utilisée conformément aux informations sur le produit.
-Des décès ont été rapportés en relation avec l'administration concomitante de buprénorphine et d'autres dépresseurs du système nerveux central, tels que l'alcool ou d'autres opioïdes.
- +Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la buprénorphine a été utilisée en association avec des benzodiazépines ou lorsque la buprénorphine n’a pas été utilisée conformément aux informations sur le produit.
- +Des décès ont été rapportés en relation avec l’administration concomitante de buprénorphine et d’autres dépresseurs du système nerveux central, tels que l’alcool ou d’autres opioïdes.
-L'association buprénorphine/naloxone peut provoquer une dépression respiratoire sévère potentiellement mortelle chez les enfants et les personnes non dépendantes aux opioïdes qui l'ingèrent accidentellement ou de manière délibérée. Les patients doivent être avertis de conserver les emballages thermoformés à un endroit sûr, de ne jamais ouvrir l'emballage thermoformé à l'avance, de conserver les emballages thermoformés hors de la portée des enfants et des autres membres du ménage et de ne jamais prendre ce médicament devant des enfants.
- +L'association buprénorphine/naloxone peut provoquer une dépression respiratoire sévère potentiellement mortelle chez les enfants et les personnes non dépendantes aux opioïdes qui l'ingèrent accidentellement ou de manière délibérée. Les patients doivent être avertis de conserver les emballages thermoformés à un endroit sûr, de ne jamais ouvrir l’emballage thermoformé à l’avance, de conserver les emballages thermoformés hors de la portée des enfants et des autres membres du ménage et de ne jamais prendre ce médicament devant des enfants.
-Des cas d'atteinte hépatique aiguë ont été rapportés chez les toxicomanes dépendants aux opioïdes, à la fois au cours des études cliniques et dans les rapports établis sur les effets indésirables survenus après la commercialisation. Les anomalies observées vont d'une élévation transitoire asymptomatique des transaminases hépatiques à des cas d'insuffisance hépatique, de nécrose hépatique, de syndrome hépato-rénal, d'encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas, la présence d'un dysfonctionnement mitochondrial préexistant (maladie génétique), d'anomalies des enzymes hépatiques, d'une infection par le virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C, d'abus d'alcool, d'anorexie, d'une utilisation concomitante d'autres médicaments potentiellement hépatotoxiques ou la persistance d'un abus de drogues par voie intraveineuse ont pu être responsables ou ont pu contribuer à l'atteinte hépatique. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de Suboxone et au cours du traitement. En cas de suspicion d'atteinte hépatique, un bilan physiologique et étiologique approfondi doit être effectué. En fonction des résultats obtenus, le traitement pourra être interrompu avec prudence afin de prévenir l'apparition de symptômes de sevrage et d'éviter le retour à l'utilisation de drogues illicites. En cas de poursuite de traitement, il faudra surveiller étroitement la fonction hépatique.
- +Des cas d’atteinte hépatique aiguë ont été rapportés chez les toxicomanes dépendants aux opioïdes, à la fois au cours des études cliniques et dans les rapports établis sur les effets indésirables survenus après la commercialisation. Les anomalies observées vont d’une élévation transitoire asymptomatique des transaminases hépatiques à des cas d’insuffisance hépatique, de nécrose hépatique, de syndrome hépato-rénal, d’encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas, la présence d’un dysfonctionnement mitochondrial préexistant (maladie génétique), d’anomalies des enzymes hépatiques, d’une infection par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, d’abus d’alcool, d’anorexie, d’une utilisation concomitante d’autres médicaments potentiellement hépatotoxiques ou la persistance d’un abus de drogues par voie intraveineuse ont pu être responsables ou ont pu contribuer à l’atteinte hépatique. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de Suboxone et au cours du traitement. En cas de suspicion d’atteinte hépatique, un bilan physiologique et étiologique approfondi doit être effectué. En fonction des résultats obtenus, le traitement pourra être interrompu avec prudence afin de prévenir l’apparition de symptômes de sevrage et d’éviter le retour à l’utilisation de drogues illicites. En cas de poursuite de traitement, il faudra surveiller étroitement la fonction hépatique.
-Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, la métabolisation de la buprénorphine par le foie peut être réduite et entraîner une augmentation des taux plasmatiques de buprénorphine. C'est pourquoi Suboxone doit être utilisé avec précaution et une réduction de la dose de buprénorphine/naloxone peut s'avérer nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Suboxone est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
- +Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique, la métabolisation de la buprénorphine par le foie peut être réduite et entraîner une augmentation des taux plasmatiques de buprénorphine. C’est pourquoi Suboxone doit être utilisé avec précaution et une réduction de la dose de buprénorphine/naloxone peut s’avérer nécessaire (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Suboxone est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
-L'élimination rénale peut être retardée car 30% de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
- +L'élimination rénale peut être retardée car 30% de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir «Posologie/Mode d’emploi» et «Pharmacocinétique»).
-Un myosis induit par des opioïdes ou des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la douleur en tant que symptôme d'une maladie peuvent interférer avec l'évaluation du patient ou compliquer le diagnostic ou l'évolution clinique d'une maladie concomitante.
- +Un myosis induit par des opioïdes ou des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la douleur en tant que symptôme d’une maladie peuvent interférer avec l'évaluation du patient ou compliquer le diagnostic ou l’évolution clinique d'une maladie concomitante.
-Il s'est avéré que les opioïdes peuvent être responsables d'une augmentation de la pression intracholédocienne et doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies biliaires.
- +Il s’est avéré que les opioïdes peuvent être responsables d'une augmentation de la pression intracholédocienne et doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies biliaires.
-·des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool en raison du renforcement par l'alcool de l'effet sédatif de la buprénorphine (voir «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines»).
-Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d'association avec:
-·benzodiazépines: cette association peut entraîner le décès par dépression respiratoire d'origine centrale. Il convient donc de limiter les posologies et d'éviter cette association en cas de risque d'utilisation abusive (voir «Mises en garde et précautions»).
-·autres dépresseurs du système nerveux central, autres dérivés opioïdes (par ex. méthadone, analgésiques et antitussifs), certains antidépresseurs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, anxiolytiques autres que benzodiazépines, neuroleptiques, clonidine et substances apparentées.
-·Ces associations renforcent la dépression du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
-·par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l'on administre un opioïde agoniste complet chez des patients recevant l'association buprénorphine/naloxone. Par conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l'on essaye de surmonter les effets de l'agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
-·la naltrexone est un antagoniste des opioïdes pouvant bloquer les effets pharmacologiques de la buprénorphine. Il faut absolument renoncer à une co-administration pendant un traitement par buprénorphine/naloxone en raison de l'interaction potentiellement dangereuse qui peut précipiter l'apparition brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes.
-·inhibiteurs du CYP3A4: une étude d'interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la Cmax et de l'ASC (aire sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement d'environ 50% et 70%) et, dans une moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s'avérer nécessaire en cas d'association avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase du VIH tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir, antibiotiques macrolides ou antifongiques azolés tels que kétoconazole ou itraconazole).
-·inducteurs du CYP3A4: l'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de la buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine. Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone en association avec des inducteurs du CYP3A4 (par ex. phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne et rifampicine). La posologie de la buprénorphine ou des inducteurs du CYP3A4 doit le cas échéant être ajustée en conséquence.
-À ce jour, aucune interaction notable n'a été observée avec la cocaïne, produit le plus fréquemment associé aux opioïdes chez les polytoxicomanes.
- +–des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool en raison du renforcement par l’alcool de l’effet sédatif de la buprénorphine (voir «Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines»).
- +Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d’association avec:
- +–benzodiazépines: cette association peut entraîner le décès par dépression respiratoire d’origine centrale. Il convient donc de limiter les posologies et d’éviter cette association en cas de risque d’utilisation abusive (voir «Mises en garde et précautions»).
- +–autres dépresseurs du système nerveux central, autres dérivés opioïdes (par ex. méthadone, analgésiques et antitussifs), certains antidépresseurs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, anxiolytiques autres que benzodiazépines, neuroleptiques, clonidine et substances apparentées.
- +–Ces associations renforcent la dépression du système nerveux central. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- +–par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l'on administre un opioïde agoniste complet chez des patients recevant l'association buprénorphine/naloxone. Par conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l'on essaye de surmonter les effets de l’agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
- +–la naltrexone est un antagoniste des opioïdes pouvant bloquer les effets pharmacologiques de la buprénorphine. Il faut absolument renoncer à une co-administration pendant un traitement par buprénorphine/naloxone en raison de l’interaction potentiellement dangereuse qui peut précipiter l'apparition brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes.
- +–inhibiteurs du CYP3A4: une étude d’interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la Cmax et de l’ASC (aire sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement d’environ 50% et 70%) et, dans une moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s’avérer nécessaire en cas d’association avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 (par ex. inhibiteurs de la protéase du VIH tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir, antibiotiques macrolides ou antifongiques azolés tels que kétoconazole ou itraconazole).
- +–inducteurs du CYP3A4: l’utilisation concomitante d’inducteurs du CYP3A4 et de la buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine. Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone en association avec des inducteurs du CYP3A4 (par ex. phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne et rifampicine). La posologie de la buprénorphine ou des inducteurs du CYP3A4 doit le cas échéant être ajustée en conséquence.
- +À ce jour, aucune interaction notable n’a été observée avec la cocaïne, produit le plus fréquemment associé aux opioïdes chez les polytoxicomanes.
-En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né, même si la durée d'administration est courte. L'administration à long terme de buprénorphine au cours des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l'apparition d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né (par ex. hypertension, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou convulsions). Le syndrome apparaît généralement avec une latence de plusieurs heures à plusieurs jours après la naissance.
- +En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né, même si la durée d’administration est courte. L’administration à long terme de buprénorphine au cours des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l’apparition d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né (par ex. hypertension, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou convulsions). Le syndrome apparaît généralement avec une latence de plusieurs heures à plusieurs jours après la naissance.
-On ignore si la naloxone est excrétée dans le lait maternel chez la femme. La buprénorphine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Des études chez le rat ont révélé que la buprénorphine inhibe la lactation. L'allaitement doit être interrompu si le traitement s'avère absolument nécessaire.
- +On ignore si la naloxone est excrétée dans le lait maternel chez la femme. La buprénorphine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Des études chez le rat ont révélé que la buprénorphine inhibe la lactation. L’allaitement doit être interrompu si le traitement s’avère absolument nécessaire.
-Suboxone peut altérer les facultés psychiques et physiques nécessaires à l'exécution d'activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. Les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines tant qu'ils ne savent pas avec certitude si Suboxone compromet ou non de telles activités.
-Suboxone peut entraîner une obnubilation, en particulier s'il est pris en même temps que de l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central.
- +Suboxone peut altérer les facultés psychiques et physiques nécessaires à l’exécution d’activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines. Les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines tant qu’ils ne savent pas avec certitude si Suboxone compromet ou non de telles activités.
- +Suboxone peut entraîner une obnubilation, en particulier s’il est pris en même temps que de l’alcool ou des dépresseurs du système nerveux central.
-Les effets indésirables liés au traitement rapportés le plus fréquemment lors des études cliniques relatives à l'autorisation du médicament menées avec Suboxone, ont été la constipation et les symptômes généralement associés à un sevrage (à savoir insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose et douleurs). Certains cas rapportés de crises épileptiques, vomissements, diarrhée et valeurs élevées des tests de la fonction hépatique ont été classés comme graves.
-Le tableau 1 récapitule les effets indésirables liés au traitement rapportés dans les études cliniques relatives à l'autorisation du médicament au cours desquelles 342 patients sur 472 (72,5%) ont signalé des effets indésirables.
-Ces effets figurent dans le tableau 1 par système d'organes et par fréquence (très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000)).
- +Les effets indésirables liés au traitement rapportés le plus fréquemment lors des études cliniques relatives à l’autorisation du médicament menées avec Suboxone, ont été la constipation et les symptômes généralement associés à un sevrage (à savoir insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose et douleurs). Certains cas rapportés de crises épileptiques, vomissements, diarrhée et valeurs élevées des tests de la fonction hépatique ont été classés comme graves.
- +Le tableau 1 récapitule les effets indésirables liés au traitement rapportés dans les études cliniques relatives à l’autorisation du médicament au cours desquelles 342 patients sur 472 (72,5%) ont signalé des effets indésirables.
- +Ces effets figurent dans le tableau 1 par système d’organes et par fréquence (très fréquents (≥ 1/10), fréquents (< 1/10, ≥ 1/100), occasionnels (< 1/100, ≥ 1/1000)).
-Tableau 1 - Effets indésirables liés au traitement signalés dans les études cliniques avec la buprénorphine/naloxone
-Infections et infestations
-Fréquents: infection, grippe, pharyngite, rhinite
-Occasionnels: infection du tractus urinaire, infection vaginale
-Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Tableau 1- Effets indésirables liés au traitement signalés dans les études cliniques avec la buprénorphine/naloxone
- +Infections et infestations
- +Fréquents: Occasionnels: infection, grippe, pharyngite, rhinite infection du tractus urinaire, infection vaginale
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Affections du système immunitaire
- +Affections du système immunitaire
-Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Affections psychiatriques
-Très fréquents: insomnie (14%)
-Fréquents: anxiété, pensées anormales, dépression, nervosité
-Occasionnels: rêves anormaux, agitation, apathie, dépersonnalisation, pharmacodépendance, euphorie, hostilité, diminution de la libido
-Affections du système nerveux
-Très fréquents: céphalées (36%)
-Fréquents: hypertonie, migraine, paresthésies, vertiges, somnolence
-Occasionnels: amnésie, hyperkinésie, convulsions, trouble du langage, tremblements
-Affections oculaires
-Fréquents: amblyopie, troubles de l'écoulement des larmes
-Occasionnels: conjonctivite, myosis
-Affections cardiaques
- +Affections psychiatriques
- +Très fréquents: Fréquents: Occasionnels: insomnie (14%) anxiété, pensées anormales, dépression, nervosité rêves anormaux, agitation, apathie, dépersonnalisation, pharmacodépendance, euphorie, hostilité, diminution de la libido
- +Affections du système nerveux
- +Très fréquents: Fréquents: Occasionnels: céphalées (36%) hypertonie, migraine, paresthésies, vertiges, somnolence amnésie, hyperkinésie, convulsions, trouble du langage, tremblements
- +Affections oculaires
- +Fréquents: Occasionnels: amblyopie, troubles de l’écoulement des larmes conjonctivite, myosis
- +Affections cardiaques
-Affections vasculaires
-Fréquents: hypertension, vasodilatation
-Occasionnels: hypotension
-Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Fréquents: augmentation de la toux
-Occasionnels: asthme bronchique, dyspnée, bâillements
-Affections gastro-intestinales
-Très fréquents: constipation (12%), nausées (15%)
-Fréquents: douleurs abdominales, diarrhée, dyspepsie, vomissements, flatulence
-Occasionnels: ulcérations buccales, modification de la couleur de la langue
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Très fréquents: transpiration (14%)
-Fréquents: éruption cutanée, prurit, urticaire
-Occasionnels: acné, alopécie, dermatite exfoliative, sécheresse cutanée, masse cutanée
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Fréquents: arthralgies, spasmes musculaires, myalgies, dorsalgies
-Occasionnels: arthrite
-Affections du rein et des voies urinaires
-Fréquents: urines anormales
-Occasionnels: albuminurie, dysurie, hématurie, calculs rénaux, rétention urinaire
-Affections des organes de reproduction et du sein
-Fréquents: dysfonction érectile
-Occasionnels: aménorrhée, éjaculation anormale, ménorragies, métrorragies
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Très fréquents: syndrome de sevrage (25%)
-Fréquents asthénie, fièvre, malaise, œdème périphérique, douleurs, frissons, douleurs thoraciques
-Occasionnels hypothermie
-Investigations
-Fréquents: tests anormaux de la fonction hépatique, perte de poids
-Occasionnels: créatininémie élevée
-Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
-Fréquents: blessure accidentelle
-Occasionnels: coup de chaleur
- +Affections vasculaires
- +Fréquents: Occasionnels: hypertension, vasodilatation hypotension
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- +Fréquents: Occasionnels: augmentation de la toux asthme bronchique, dyspnée, bâillements
- +Affections gastro-intestinales
- +Très fréquents: Fréquents: Occasionnels: constipation (12%), nausées (15%) douleurs abdominales, diarrhée, dyspepsie, vomissements, flatulence ulcérations buccales, modification de la couleur de la langue
- +Affections de la peau et du tissu souscutané cccccccutané
- +Très fréquents: Fréquents: Occasionnels: transpiration (14%) éruption cutanée, prurit, urticaire acné, alopécie, dermatite exfoliative, sécheresse cutanée, masse cutanée
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Fréquents: Occasionnels: arthralgies, spasmes musculaires, myalgies, dorsalgies arthrite
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Fréquents: Occasionnels: urines anormales albuminurie, dysurie, hématurie, calculs rénaux, rétention urinaire
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Fréquents: Occasionnels: dysfonction érectile aménorrhée, éjaculation anormale, ménorragies, métrorragies
- +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
- +Très fréquents: Fréquents: Occasionnels syndrome de sevrage (25%) asthénie, fièvre, malaise, œdème périphérique, douleurs, frissons, douleurs thoraciques hypothermie
- +Investigations
- +Fréquents: Occasionnels: tests anormaux de la fonction hépatique, perte de poids créatininémie élevée
- +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
- +Fréquents: Occasionnels: blessure accidentelle coup de chaleur
-Description d'autres effets indésirables sélectionnés qui ont été observés après la commercialisation
-Résumé d'effets indésirables supplémentaires signalés après la commercialisation, considérés comme graves ou significatifs pour une autre raison, et dont certains n'ont éventuellement été observés que lors du traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine seule:
-·en cas d'usage abusif du médicament par voie intraveineuse, des réactions locales, parfois septiques (abcès, cellulite), une hépatite aiguë potentiellement grave ainsi que d'autres infections aiguës telles que pneumonie et endocardite ont été décrites (voir «Mises en garde et précautions»).
-·chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, l'administration initiale de buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage du même type que celui induit par la naloxone (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
-·parmi les signes et symptômes les plus fréquents d'une hypersensibilité, on retrouve les éruptions cutanées, l'urticaire et le prurit. Des cas de bronchospasme, de dépression respiratoire, d'angio-œdème et de choc anaphylactique ont été rapportés (voir «Contre-indications»).
-·des cas d'élévation des transaminases hépatiques, d'hépatite, d'hépatite aiguë, d'hépatite cytolytique, d'ictère, de syndrome hépato-rénal, d'encéphalopathie hépatique et de nécrose hépatique sont survenus (voir «Mises en garde et précautions»).
-·un syndrome de sevrage néonatal a été rapporté chez les nouveau-nés dont les mères ont reçu de la buprénorphine durant la grossesse. Ce syndrome peut être plus léger et plus long que celui induit par les agonistes opioïdes μ complets à courte durée d'action. Le type de syndrome peut varier en fonction de l'historique de la consommation de drogues de la mère (voir «Grossesse/Allaitement»).
-·hallucinations, hypotension orthostatique, syncopes et vertiges ont été rapportés.
- +Description d’autres effets indésirables sélectionnés qui ont été observés après la commercialisation
- +Résumé d’effets indésirables supplémentaires signalés après la commercialisation, considérés comme graves ou significatifs pour une autre raison, et dont certains n’ont éventuellement été observés que lors du traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine seule:
- +–en cas d’usage abusif du médicament par voie intraveineuse, des réactions locales, parfois septiques (abcès, cellulite), une hépatite aiguë potentiellement grave ainsi que d'autres infections aiguës telles que pneumonie et endocardite ont été décrites (voir «Mises en garde et précautions»).
- +–chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, l’administration initiale de buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage du même type que celui induit par la naloxone (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
- +–parmi les signes et symptômes les plus fréquents d’une hypersensibilité, on retrouve les éruptions cutanées, l’urticaire et le prurit. Des cas de bronchospasme, de dépression respiratoire, d’angio-œdème et de choc anaphylactique ont été rapportés (voir «Contre-indications»).
- +–des cas d’élévation des transaminases hépatiques, d’hépatite, d’hépatite aiguë, d’hépatite cytolytique, d’ictère, de syndrome hépato-rénal, d’encéphalopathie hépatique et de nécrose hépatique sont survenus (voir «Mises en garde et précautions»).
- +–un syndrome de sevrage néonatal a été rapporté chez les nouveau-nés dont les mères ont reçu de la buprénorphine durant la grossesse. Ce syndrome peut être plus léger et plus long que celui induit par les agonistes opioïdes μ complets à courte durée d’action. Le type de syndrome peut varier en fonction de l’historique de la consommation de drogues de la mère (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +–hallucinations, hypotension orthostatique, syncopes et vertiges ont été rapportés.
-Symptômes: les signes et symptômes d'un effet excessif de la buprénorphine sont les troubles tels que «se sentir bizarre», de mauvaises capacités de concentration, une somnolence et éventuellement des vertiges en position debout. Le symptôme principal nécessitant une intervention est la dépression respiratoire car elle peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Les premiers signes d'un surdosage peuvent entre autres être la somnolence, l'amblyopie, le myosis, l'hypotension, les nausées, les vomissements et/ou les troubles du langage.
-Traitement: dans le cas d'un surdosage, des mesures de soutien générales doivent être mises en œuvre, entre autres la surveillance étroite de l'état respiratoire et cardiaque du patient. Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs doivent être mis en place. La libération des voies aériennes supérieures ainsi qu'une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires.
- +Symptômes: les signes et symptômes d’un effet excessif de la buprénorphine sont les troubles tels que «se sentir bizarre», de mauvaises capacités de concentration, une somnolence et éventuellement des vertiges en position debout. Le symptôme principal nécessitant une intervention est la dépression respiratoire car elle peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Les premiers signes d’un surdosage peuvent entre autres être la somnolence, l’amblyopie, le myosis, l’hypotension, les nausées, les vomissements et/ou les troubles du langage.
- +Traitement: dans le cas d’un surdosage, des mesures de soutien générales doivent être mises en œuvre, entre autres la surveillance étroite de l’état respiratoire et cardiaque du patient. Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs doivent être mis en place. La libération des voies aériennes supérieures ainsi qu'une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires.
-L'utilisation d'un antagoniste opioïde (à savoir la naloxone) est recommandée malgré l'effet modeste qu'il peut exercer dans la suppression de la dépression respiratoire induite par la buprénorphine comparé à son effet en présence d'agonistes opioïdes complets.
-En cas d'utilisation de naloxone, la longue durée d'action de Suboxone doit être prise en compte lors de la détermination de la durée du traitement et de la surveillance médicale nécessaires pour supprimer les effets du surdosage. La naloxone est éliminée plus rapidement que la buprénorphine, ce qui peut entraîner une réapparition des symptômes de surdosage de la buprénorphine qui ont préalablement été contrôlés par la naloxone. Une perfusion continue peut par conséquent s'avérer nécessaire. Si celle-ci n'est pas possible, une administration répétée de naloxone peut être requise. Les doses initiales de naloxone peuvent atteindre 2 mg au maximum et être répétées toutes les 2 à 3 minutes jusqu'à l'obtention d'une réponse satisfaisante, sans dépasser une dose de départ de 10 mg. Les débits de perfusion doivent être adaptés à la réponse du patient.
- +L'utilisation d'un antagoniste opioïde (à savoir la naloxone) est recommandée malgré l'effet modeste qu'il peut exercer dans la suppression de la dépression respiratoire induite par la buprénorphine comparé à son effet en présence d’agonistes opioïdes complets.
- +En cas d'utilisation de naloxone, la longue durée d'action de Suboxone doit être prise en compte lors de la détermination de la durée du traitement et de la surveillance médicale nécessaires pour supprimer les effets du surdosage. La naloxone est éliminée plus rapidement que la buprénorphine, ce qui peut entraîner une réapparition des symptômes de surdosage de la buprénorphine qui ont préalablement été contrôlés par la naloxone. Une perfusion continue peut par conséquent s’avérer nécessaire. Si celle-ci n’est pas possible, une administration répétée de naloxone peut être requise. Les doses initiales de naloxone peuvent atteindre 2 mg au maximum et être répétées toutes les 2 à 3 minutes jusqu’à l’obtention d’une réponse satisfaisante, sans dépasser une dose de départ de 10 mg. Les débits de perfusion doivent être adaptés à la réponse du patient.
-Code ATC: N07BC51
- +Code ATC: N07B C51
-Mécanisme d'action
- +Mécanisme d’action
-La naloxone exerce un effet antagoniste sur les récepteurs opioïdes δ (delta), κ (kappa) et avec une très haute affinité sur les récepteurs opioïdes μ (mu).
-L'efficacité de la buprénorphine dans le traitement de substitution des opioïdes est attribuée à sa liaison lentement réversible aux récepteurs opioïdes μ qui, sur une période prolongée, peut considérablement réduire le besoin en drogues des patients toxicomanes.
- +La naloxone exerce un effet antagoniste sur les récepteurs opioïdes d (delta), k (kappa) et avec une très haute affinité sur les récepteurs opioïdes μ (mu).
- +L’efficacité de la buprénorphine dans le traitement de substitution des opioïdes est attribuée à sa liaison lentement réversible aux récepteurs opioïdes μ qui, sur une période prolongée, peut considérablement réduire le besoin en drogues des patients toxicomanes.
-Lorsque la buprénorphine/naloxone est administrée par voie sublinguale aux posologies habituelles à des patients présentant un syndrome de sevrage aux opioïdes, la naloxone n'expose qu'à peu ou pas d'effets pharmacologiques en raison de sa mauvaise absorption et de son métabolisme presque complet lors du premier passage. En cas d'administration intraveineuse à des personnes dépendantes aux opioïdes, la présence de naloxone dans Suboxone provoque des effets antagonistes opioïdes marqués immédiats ainsi qu'un syndrome de sevrage aux opioïdes, dissuadant ainsi d'une utilisation abusive du produit par voie intraveineuse.
- +Lorsque la buprénorphine/naloxone est administrée par voie sublinguale aux posologies habituelles à des patients présentant un syndrome de sevrage aux opioïdes, la naloxone n'expose qu'à peu ou pas d'effets pharmacologiques en raison de sa mauvaise absorption et de son métabolisme presque complet lors du premier passage. En cas d'administration intraveineuse à des personnes dépendantes aux opioïdes, la présence de naloxone dans Suboxone provoque des effets antagonistes opioïdes marqués immédiats ainsi qu'un syndrome de sevrage aux opioïdes, dissuadant ainsi d’une utilisation abusive du produit par voie intraveineuse.
-Les études de pharmacologie clinique qui ont évalué les effets agonistes opioïdes de la buprénorphine administrée par voie sublinguale en comparaison avec ceux d'agonistes complets tels que la méthadone et l'hydromorphone montrent que la buprénorphine administré par voie sublinguale exerce des effets agonistes opioïdes typiques, limités par un effet plafond.
-La buprénorphine provoque une réaction de type opioïde dose-dépendante chez les personnes dépendantes aux opioïdes pour tous les paramètres testés, y compris l'humeur positive, l'«effet positif» et la dépression respiratoire; il y a toutefois eu une saturation pour les doses plus élevées, à partir desquelles la buprénorphine n'a plus développé d'effet supplémentaire, contrairement aux agonistes complets qui ont toujours développé l'effet le plus important aux doses les plus élevées.
-Les effets sur le système cardio-vasculaire et les voies respiratoires ainsi que les effets subjectifs de la buprénorphine ont également été examinés chez des personnes dépendantes aux opioïdes qui ont reçu 12 mg par voie sublinguale ou jusqu'à 16 mg par voie intraveineuse. En comparaison avec le placebo, il n'y a pas eu de différences statistiquement significatives entre les conditions de traitement en ce qui concerne la tension artérielle moyenne, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation en O2 et la température cutanée au cours du temps. La tension artérielle systolique a été significativement plus élevée et le diamètre pupillaire significativement plus petit que dans le groupe placebo.
- +Les études de pharmacologie clinique qui ont évalué les effets agonistes opioïdes de la buprénorphine administrée par voie sublinguale en comparaison avec ceux d’agonistes complets tels que la méthadone et l’hydromorphone montrent que la buprénorphine administré par voie sublinguale exerce des effets agonistes opioïdes typiques, limités par un effet plafond.
- +La buprénorphine provoque une réaction de type opioïde dose-dépendante chez les personnes dépendantes aux opioïdes pour tous les paramètres testés, y compris l’humeur positive, l’«effet positif» et la dépression respiratoire; il y a toutefois eu une saturation pour les doses plus élevées, à partir desquelles la buprénorphine n’a plus développé d’effet supplémentaire, contrairement aux agonistes complets qui ont toujours développé l’effet le plus important aux doses les plus élevées.
- +Les effets sur le système cardio-vasculaire et les voies respiratoires ainsi que les effets subjectifs de la buprénorphine ont également été examinés chez des personnes dépendantes aux opioïdes qui ont reçu 12 mg par voie sublinguale ou jusqu’à 16 mg par voie intraveineuse. En comparaison avec le placebo, il n’y a pas eu de différences statistiquement significatives entre les conditions de traitement en ce qui concerne la tension artérielle moyenne, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation en O2 et la température cutanée au cours du temps. La tension artérielle systolique a été significativement plus élevée et le diamètre pupillaire significativement plus petit que dans le groupe placebo.
-Les données concernant l'efficacité et la sécurité de Suboxone proviennent principalement d'une étude clinique d'une durée d'un an qui a eu pour but de comparer l'administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de Suboxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d'une étude de sécurité de Suboxone pendant 48 semaines. Dans cette étude, 326 sujets héroïno-dépendants ont été randomisés soit dans le bras Suboxone (16 mg de buprénorphine et 4 mg de naloxone), soit dans le bras buprénorphine (16 mg), soit dans le bras placebo. Chez les sujets randomisés dans les bras traités, le traitement a été débuté par un comprimé à 8 mg de buprénorphine au jour 1, suivi de 16 mg (2 comprimés à 8 mg) de buprénorphine au jour 2. Au jour 3, le traitement des sujets randomisés dans le bras Suboxone a été substitué par le traitement avec les comprimés combinés. Les sujets se sont rendus chaque jour à la clinique (du lundi au vendredi) pour recevoir leur dose et pour effectuer une évaluation de l'efficacité. Des doses à prendre à domicile ont été remises aux patients pour les week-ends. L'objectif principal de l'étude était de comparer individuellement l'efficacité de la buprénorphine et de Suboxone par rapport au placebo.
-Le pourcentage de prélèvements urinaires, effectués trois fois par semaine, qui se sont révélés négatifs pour les opioïdes ne faisant pas partie de l'étude a été statistiquement significativement plus élevé aussi bien dans le bras Suboxone versus placebo (p <0,0001) que dans le bras buprénorphine versus placebo (p <0,0001).
-Dans une étude parallèle chez des sujets volontaires non dépendants aux opioïdes, les effets pharmacodynamiques de la buprénorphine (n=4) en comparaison avec ceux de la méthadone (n=5) ont été examinés en double aveugle. Les doses uniques croissantes suivantes ont été comparées: une solution de buprénorphine administrée par voie sublinguale (1, 2, 4, 8, 16, ou 32 mg) et de la méthadone administrée par voie orale (15, 30, 45 ou 60 mg). Cette étude a prouvé l'effet de saturation («ceiling effect») de la buprénorphine chez l'être humain. Pour tous les paramètres mesurés, il y a eu une dose plafond au-delà de laquelle aucune augmentation supplémentaire de l'efficacité n'a été observée. En ce qui concerne la dépression respiratoire, la buprénorphine a entraîné une diminution maximale de la fréquence respiratoire d'environ quatre respirations par minute à des doses supérieures ou égales à 4 mg. Cette diminution de la fréquence respiratoire n'a nécessité aucune intervention médicale. La saturation en oxygène a été réduite de 98% en condition placebo à un minimum compris entre 95 et 96% après les doses de buprénorphine de 8, 16 et 32 mg. L'effet maximal sur la majorité des paramètres liés à l'euphorie (par exemple le besoin en médicament («drug liking»), les effets considérés comme agréables («good effects»), l'évaluation au moyen d'une échelle verbale («agonist adjective rating», à savoir l'évaluation d'adjectifs pour l'effet agoniste)) a été atteint avec des doses comprises entre 8 et 16 mg.
-Dans le cadre d'une étude en double aveugle, en double placebo, en groupes parallèles, comparant une solution éthanolique de buprénorphine à un contrôle actif avec un agoniste complet, 162 patients ont été randomisés pour recevoir une solution éthanolique de buprénorphine sublinguale à une dose de 8 mg/jour (une dose correspondant à peu près à une dose de 12 mg/jour de Suboxone) ou deux doses relativement faibles de contrôle actif (l'une d'elles étant suffisamment faible pour servir d'alternative au placebo) pendant une phase d'induction de 3 à 10 jours, suivies d'une phase d'entretien de 16 semaines et d'une phase de détoxification de 7 semaines. La dose d'entretien de buprénorphine a été atteinte au jour 3; la titration de la dose du contrôle actif a été réalisée plus lentement. En se basant sur les patients restés sous traitement et sur le pourcentage de prélèvements urinaires négatifs aux opioïdes non inclus dans l'étude, réalisés trois fois par semaine, la buprénorphine s'est révélée plus efficace que la dose faible du produit contrôle en ce qui concerne la poursuite du traitement par les héroïnomanes et la réduction de leur consommation d'opioïdes pendant le traitement. Bien que l'équivalence n'ait pas été démontrée, l'efficacité de 8 mg de buprénorphine par jour a correspondu à celle de la dose modérée du contrôle actif.
- +Les données concernant l’efficacité et la sécurité de Suboxone proviennent principalement d’une étude clinique d’une durée d’un an qui a eu pour but de comparer l’administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de Suboxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d’une étude de sécurité de Suboxone pendant 48 semaines. Dans cette étude, 326 sujets héroïno-dépendants ont été randomisés soit dans le bras Suboxone (16 mg de buprénorphine et 4 mg de naloxone), soit dans le bras buprénorphine (16 mg), soit dans le bras placebo. Chez les sujets randomisés dans les bras traités, le traitement a été débuté par un comprimé à 8 mg de buprénorphine au jour 1, suivi de 16 mg (2 comprimés à 8 mg) de buprénorphine au jour 2. Au jour 3, le traitement des sujets randomisés dans le bras Suboxone a été substitué par le traitement avec les comprimés combinés. Les sujets se sont rendus chaque jour à la clinique (du lundi au vendredi) pour recevoir leur dose et pour effectuer une évaluation de l’efficacité. Des doses à prendre à domicile ont été remises aux patients pour les week-ends. L’objectif principal de l’étude était de comparer individuellement l’efficacité de la buprénorphine et de Suboxone par rapport au placebo.
- +Le pourcentage de prélèvements urinaires, effectués trois fois par semaine, qui se sont révélés négatifs pour les opioïdes ne faisant pas partie de l’étude a été statistiquement significativement plus élevé aussi bien dans le bras Suboxone versus placebo (p < 0,0001) que dans le bras buprénorphine versus placebo (p < 0,0001).
- +Dans une étude parallèle chez des sujets volontaires non dépendants aux opioïdes, les effets pharmacodynamiques de la buprénorphine (n=4) en comparaison avec ceux de la méthadone (n=5) ont été examinés en double aveugle. Les doses uniques croissantes suivantes ont été comparées: une solution de buprénorphine administrée par voie sublinguale (1, 2, 4, 8, 16, ou 32 mg) et de la méthadone administrée par voie orale (15, 30, 45 ou 60 mg). Cette étude a prouvé l’effet de saturation («ceiling effect») de la buprénorphine chez l’être humain. Pour tous les paramètres mesurés, il y a eu une dose plafond au-delà de laquelle aucune augmentation supplémentaire de l’efficacité n’a été observée. En ce qui concerne la dépression respiratoire, la buprénorphine a entraîné une diminution maximale de la fréquence respiratoire d’environ quatre respirations par minute à des doses supérieures ou égales à 4 mg. Cette diminution de la fréquence respiratoire n’a nécessité aucune intervention médicale. La saturation en oxygène a été réduite de 98 % en condition placebo à un minimum compris entre 95 et 96 % après les doses de buprénorphine de 8, 16 et 32 mg. L’effet maximal sur la majorité des paramètres liés à l’euphorie (par exemple le besoin en médicament («drug liking»), les effets considérés comme agréables («good effects»), l’évaluation au moyen d’une échelle verbale («agonist adjective rating», à savoir l’évaluation d’adjectifs pour l’effet agoniste)) a été atteint avec des doses comprises entre 8 et 16 mg.
- +Dans le cadre d’une étude en double aveugle, en double placebo, en groupes parallèles, comparant une solution éthanolique de buprénorphine à un contrôle actif avec un agoniste complet, 162 patients ont été randomisés pour recevoir une solution éthanolique de buprénorphine sublinguale à une dose de 8 mg/jour (une dose correspondant à peu près à une dose de 12 mg/jour de Suboxone) ou deux doses relativement faibles de contrôle actif (l’une d’elles étant suffisamment faible pour servir d’alternative au placebo) pendant une phase d’induction de 3 à 10 jours, suivies d’une phase d’entretien de 16 semaines et d’une phase de détoxification de 7 semaines. La dose d’entretien de buprénorphine a été atteinte au jour 3; la titration de la dose du contrôle actif a été réalisée plus lentement. En se basant sur les patients restés sous traitement et sur le pourcentage de prélèvements urinaires négatifs aux opioïdes non inclus dans l’étude, réalisés trois fois par semaine, la buprénorphine s’est révélée plus efficace que la dose faible du produit contrôle en ce qui concerne la poursuite du traitement par les héroïnomanes et la réduction de leur consommation d’opioïdes pendant le traitement. Bien que l’équivalence n’ait pas été démontrée, l’efficacité de 8 mg de buprénorphine par jour a correspondu à celle de la dose modérée du contrôle actif.
-Administrée par voie orale, la buprénorphine subit un métabolisme de premier passage avec une N-désalkylation et une glycuroconjugaison dans l'intestin grêle et dans le foie. L'administration de ce médicament par voie orale est donc inappropriée.
-Le pic de concentration plasmatique est obtenu 90 minutes après l'administration sublinguale. Les concentrations plasmatiques de buprénorphine ont augmenté avec la dose de Suboxone administrée par voie sublinguale. La Cmax et l'ASC de la buprénorphine ont augmenté avec la dose (dans l'intervalle de 4 à 16 mg), bien que l'augmentation de ces paramètres n'ait pas été proportionnelle à l'augmentation de la dose mais inférieure.
- +Administrée par voie orale, la buprénorphine subit un métabolisme de premier passage avec une Ndésalkylation et une glycuroconjugaison dans l’intestin grêle et dans le foie. L’administration de ce médicament par voie orale est donc inappropriée.
- +Le pic de concentration plasmatique est obtenu 90 minutes après l’administration sublinguale. Les concentrations plasmatiques de buprénorphine ont augmenté avec la dose de Suboxone administrée par voie sublinguale. La Cmax et l’ASC de la buprénorphine ont augmenté avec la dose (dans l’intervalle de 4 à 16 mg), bien que l’augmentation de ces paramètres n’ait pas été proportionnelle à l’augmentation de la dose mais inférieure.
-L'absorption de la buprénorphine est suivie d'une phase de distribution rapide (demi-vie de distribution de 2 à 5 heures).
- +L’absorption de la buprénorphine est suivie d’une phase de distribution rapide (demi-vie de distribution de 2 à 5 heures).
-La buprénorphine est métabolisée par 14-N-désalkylation et glycuroconjugaison de la molécule mère et du métabolite désalkylé. Les données cliniques confirment que le CYP3A4 est responsable de la N-désalkylation de la buprénorphine. La N-désalkylbuprénorphine est un agoniste opioïde μ (mu) de faible activité intrinsèque.
-L'élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d'élimination plasmatique moyenne est de 32 heures. La buprénorphine est éliminée dans les fèces après excrétion biliaire des métabolites glucuroconjugués (70%), le reste étant éliminé dans les urines.
- +La buprénorphine est métabolisée par 14-N-désalkylation et glycuroconjugaison de la molécule mère et du métabolite désalkylé. Les données cliniques confirment que le CYP3A4 est responsable de la Ndésalkylation de la buprénorphine. La Ndésalkylbuprénorphine est un agoniste opioïde μ (mu) de faible activité intrinsèque.
- +L’élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d’élimination plasmatique moyenne est de 32 heures. La buprénorphine est éliminée dans les fèces après excrétion biliaire des métabolites glucuroconjugués (70%), le reste étant éliminé dans les urines.
-Après administration intraveineuse, la naloxone est distribuée rapidement (demi-vie de distribution d'environ 4 minutes). Après administration orale, la naloxone est à peine détectable dans le plasma; après administration sublinguale de Suboxone, les concentrations plasmatiques de naloxone sont faibles et diminuent rapidement.
- +Après administration intraveineuse, la naloxone est distribuée rapidement (demi-vie de distribution d’environ 4 minutes). Après administration orale, la naloxone est à peine détectable dans le plasma; après administration sublinguale de Suboxone, les concentrations plasmatiques de naloxone sont faibles et diminuent rapidement.
-Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients âgés.
- +Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les patients âgés.
-L'élimination rénale joue un rôle relativement peu important (environ 30%) dans la clairance totale de Suboxone. Aucune modification de la posologie basée sur la fonction rénale n'est requise mais la prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
- +L’élimination rénale joue un rôle relativement peu important (environ 30%) dans la clairance totale de Suboxone. Aucune modification de la posologie basée sur la fonction rénale n’est requise mais la prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
-L'élimination hépatique joue un rôle relativement important (environ 70%) dans la clairance totale de Suboxone. La durée d'action de la buprénorphine peut être prolongée chez les sujets présentant une diminution de la clairance hépatique. Une posologie initiale de Suboxone plus basse et une adaptation posologique prudente peuvent être nécessaires chez les patients présentant un trouble léger à modéré de la fonction hépatique.
- +L’élimination hépatique joue un rôle relativement important (environ 70%) dans la clairance totale de Suboxone. La durée d’action de la buprénorphine peut être prolongée chez les sujets présentant une diminution de la clairance hépatique. Une posologie initiale de Suboxone plus basse et une adaptation posologique prudente peuvent être nécessaires chez les patients présentant un trouble léger à modéré de la fonction hépatique.
-Le tableau suivant résume les résultats d'une étude clinique dans laquelle les concentrations de buprénorphine et de naloxone ont été déterminées chez des sujets sains et des sujets présentant différents degrés d'insuffisance hépatique après administration de Suboxone 2 mg/0,5 mg.
-Effet de l'insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la buprénorphine et de la naloxone après administration de Suboxone (variation par rapport aux sujets sains)
-Paramètres pharmacocinétiques Insuffisance hépatique légère (Child-Pugh de classe A) (n=9) Insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de classe B) (n=8) Insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C) (n=8)
- +Le tableau suivant résume les résultats d’une étude clinique dans laquelle les concentrations de buprénorphine et de naloxone ont été déterminées chez des sujets sains et des sujets présentant différents degrés d’insuffisance hépatique après administration de Suboxone 2 mg/0,5 mg.
- +Effet de l’insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la buprénorphine et de la naloxone après administration de Suboxone (variation par rapport aux sujets sains)
- +Paramètres pharmacocinétiques Insuffisance hépatique légère (Child-Pugh de classe A) (n=9) Insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de classe B) (n=8) Insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C) (n=8)
-ASCdéfini Comme le contrôle 1,6 fois supérieure 2,8 fois supérieure
- +ASC défini Comme le contrôle 1,6 fois supérieure 2,8 fois supérieure
-ASCdéfini 0,2 fois inférieure 3,2 fois supérieure 14,0 fois supérieure
- +ASC défini 0,2 fois inférieure 3,2 fois supérieure 14,0 fois supérieure
-Globalement, l'exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère alors que l'exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus élevée. Les comprimés sublinguaux de Suboxone doivent être administrés avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Suboxone est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.
- +Globalement, l’exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère alors que l’exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus élevée. Les comprimés sublinguaux de Suboxone doivent être administrés avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée. Suboxone est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
-L'association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (4:1) ne s'est révélée ni mutagène dans un test de mutation bactérienne (test d'Ames), ni clastogénique dans un test cytogénétique réalisé in vitro sur des lymphocytes humains ou lors d'un test du micronoyau par voie intraveineuse chez le rat. Une étude de carcinogénicité avec Suboxone a été conduite chez le rat à des doses de 7, 30 et 120 mg/kg/jour. L'exposition estimée (calculée en mg/m²) a été de 3 à 75 fois plus élevée que chez l'être humain sur la base d'une dose journalière sublinguale de 16 mg. Une augmentation statiquement significative de l'incidence d'adénomes testiculaires bénins à cellules interstitielles (cellules de Leydig) a été constatée dans tous les groupes traités.
- +L’association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (4:1) ne s’est révélée ni mutagène dans un test de mutation bactérienne (test d’Ames), ni clastogénique dans un test cytogénétique réalisé in vitro sur des lymphocytes humains ou lors d’un test du micronoyau par voie intraveineuse chez le rat. Une étude de carcinogénicité avec Suboxone a été conduite chez le rat à des doses de 7, 30 et 120 mg/kg/jour. L’exposition estimée (calculée en mg/m²) a été de 3 à 75 fois plus élevée que chez l’être humain sur la base d’une dose journalière sublinguale de 16 mg. Une augmentation statiquement significative de l’incidence d’adénomes testiculaires bénins à cellules interstitielles (cellules de Leydig) a été constatée dans tous les groupes traités.
-Des études de reproduction avec administration orale de buprénorphine et de naloxone dans un rapport de 1:1 ont révélé l'apparition d'une embryolétalité chez le rat en présence d'une toxicité maternelle pour toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique humaine maximale calculée en mg/m2. Chez le lapin, aucune toxicité sur le développement n'a été observée à des doses maternelles toxiques. De plus, aucune tératogénicité n'a été observée chez le rat ou chez le lapin. Aucune étude péri- et postnatale n'a été conduite avec Suboxone. Cependant, l'administration maternelle orale de buprénorphine à hautes doses pendant la gestation et la lactation a entraîné une parturition difficile (conséquence possible de l'effet sédatif de la buprénorphine), une mortalité néonatale élevée et un léger retard du développement de certaines fonctions neurologiques (réflexe de redressement et de sursaut) chez les rats nouveau-nés. Chez le rat, une administration dans la nourriture d'une dose supérieure ou égale à 500 ppm de Suboxone a provoqué une diminution de la fertilité, ce qui s'est manifesté par des taux de conception abaissés chez les femelles. Une dose de 100 ppm ajoutée à la nourriture (exposition estimée pour la buprénorphine approximativement 2,4 fois supérieure à celle d'une dose de 24 mg de Suboxone chez l'être humain en se basant sur les ASC, les concentrations plasmatiques de naloxone étaient en dessous de la limite de détection chez le rat) n'a pas affecté la fertilité des femelles.
- +Des études de reproduction avec administration orale de buprénorphine et de naloxone dans un rapport de 1:1 ont révélé l’apparition d’une embryolétalité chez le rat en présence d’une toxicité maternelle pour toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique humaine maximale calculée en mg/m2. Chez le lapin, aucune toxicité sur le développement n’a été observée à des doses maternelles toxiques. De plus, aucune tératogénicité n’a été observée chez le rat ou chez le lapin. Aucune étude péri- et postnatale n’a été conduite avec Suboxone. Cependant, l’administration maternelle orale de buprénorphine à hautes doses pendant la gestation et la lactation a entraîné une parturition difficile (conséquence possible de l’effet sédatif de la buprénorphine), une mortalité néonatale élevée et un léger retard du développement de certaines fonctions neurologiques (réflexe de redressement et de sursaut) chez les rats nouveau-nés. Chez le rat, une administration dans la nourriture d’une dose supérieure ou égale à 500 ppm de Suboxone a provoqué une diminution de la fertilité, ce qui s’est manifesté par des taux de conception abaissés chez les femelles. Une dose de 100 ppm ajoutée à la nourriture (exposition estimée pour la buprénorphine approximativement 2,4 fois supérieure à celle d’une dose de 24 mg de Suboxone chez l’être humain en se basant sur les ASC, les concentrations plasmatiques de naloxone étaient en dessous de la limite de détection chez le rat) n’a pas affecté la fertilité des femelles.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP». sur l'emballage original.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP». sur l’emballage original.
-Conserver les comprimés sublinguaux de Suboxone hors de la portée des enfants et à l'abri de la lumière. Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
- +Conserver les comprimés sublinguaux de Suboxone hors de la portée des enfants et à l’abri de la lumière. Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
-58405 (Swissmedic).
- +58405 (Swissmedic)
-Suboxone comprimés sublinguaux 2 mg/0,5 mg: emballages de 7 ou 28 comprimés (A)+
-Suboxone comprimés sublinguaux 8 mg/2 mg: emballages de 7 ou 28 comprimés (A)+
- +Suboxone comprimés sublinguaux 2 mg/0,5 mg: emballages de 7 ou 28 comprimés (A)
- +Suboxone comprimés sublinguaux 8 mg/2 mg: emballages de 7 ou 28 comprimés (A)
-Février 2015.
- +Février 2015
- +IND_FI_FR_20190107
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