68 Changements de l'information professionelle Mycophenolat-Mofetil Sandoz |
-Le meilleur rapport risque/bénéfice thérapeutique est obtenu avec une dose quotidienne de 2 g (2× 4 capsules/2× 2 comprimés pelliculés). Chez les transplantés rénaux, une dose journalière de 2 g est généralement recommandée. Si une immunosuppression plus marquée paraît justifiée chez certains patients, il est possible d'administrer 3 g de Mycophénolate-Mofétil Sandoz par jour (2× 6 capsules/2× 3 comprimés pelliculés).
- +Le meilleur rapport risque/bénéfice thérapeutique est obtenu avec une dose quotidienne de 2 g (2x 4 capsules/2x 2 comprimés pelliculés). Chez les transplantés rénaux, une dose journalière de 2 g est généralement recommandée. Si une immunosuppression plus marquée paraît justifiée chez certains patients, il est possible d'administrer 3 g de Mycophénolate-Mofétil Sandoz par jour (2x 6 capsules/2x 3 comprimés pelliculés).
-Instructions spéciales pour la posologie
- +Instructions posologiques particulières
-Chez les patients qui développent une neutropénie (ANC <1,3× 10³/µl), il convient d'arrêter de Mycophénolate-Mofétil Sandoz ou d'en diminuer la dose; en outre, il convient d'effectuer les tests diagnostiques appropriés et de traiter le patient si nécessaire.
- +Chez les patients qui développent une neutropénie (ANC <1,3x 10³/µl), il convient d'arrêter Mycophénolate-Mofétil Sandoz ou d'en diminuer la dose; en outre, il convient d'effectuer les tests diagnostiques appropriés et de traiter le patient si nécessaire.
-Les patients recevant Mycophénolate-Mofétil Sandoz en tant que composante d'un traitement immunosuppressif sont exposés à un risque accru de lymphome et d'autres tumeurs malignes, notamment de la peau. Le risque semble plus lié à l'intensité et à la durée de l'immunosuppression qu'à l'utilisation d'un produit donné. Comme c'est le cas chez tous les patients exposés à un risque accru de cancer cutané, il convient de se protéger du soleil et des rayons UV en portant des vêtements protecteurs et en utilisant un filtre à fort indice de protection.
- +Les patients recevant mycophénolate-mofétil en tant que composante d'un traitement immunosuppressif sont exposés à un risque accru de lymphome et d'autres tumeurs malignes, notamment de la peau. Le risque semble plus lié à l'intensité et à la durée de l'immunosuppression qu'à l'utilisation d'un produit donné. Comme c'est le cas chez tous les patients exposés à un risque accru de cancer cutané, il convient de se protéger du soleil et des rayons UV en portant des vêtements protecteurs et en utilisant un filtre à fort indice de protection.
-Au cours des trois études contrôlées consacrées à la prévention d'une réaction de rejet après transplantation rénale, des infections létales se sont produites avec une fréquence identique (<2%) chez les patients recevant, en association avec d'autres immunosuppresseurs, soit Mycophénolate-Mofétil Sandoz, soit le traitement témoin. Dans l'étude contrôlée sur la prévention d'une réaction de rejet après transplantation cardiaque, des infections létales sont survenues chez 1,7% des patients sous Mycophénolate-Mofétil Sandoz et chez 3,8% des patients sous traitement par l'azathioprine associée à d'autres immunosuppresseurs.
-Chez des transplantés cardiaques ayant été traités par Mycophénolate-Mofétil Sandoz, les infections à virus herpès (h. simplex, h. zoster et cytomégalovirus) ont été plus fréquentes que chez des patients qui avaient reçu de l'azathioprine (voir «Effets indésirables»).
-Les infections à h. simplex ont également été plus fréquentes chez les transplantés hépatiques ayant reçu Mycophénolate-Mofétil Sandoz que chez ceux traités par l'azathioprine.
- +Au cours des trois études contrôlées consacrées à la prévention d'une réaction de rejet après transplantation rénale, des infections létales se sont produites avec une fréquence identique (<2%) chez les patients recevant, en association avec d'autres immunosuppresseurs, soit mycophénolate-mofétil, soit le traitement témoin. Dans l'étude contrôlée sur la prévention d'une réaction de rejet après transplantation cardiaque, des infections létales sont survenues chez 1,7% des patients sous mycophénolate-mofétil et chez 3,8% des patients sous traitement par l'azathioprine associée à d'autres immunosuppresseurs.
- +Chez des transplantés cardiaques ayant été traités par mycophénolate-mofétil, les infections à virus herpès (h. simplex, h. zoster et cytomégalovirus) ont été plus fréquentes que chez des patients qui avaient reçu de l'azathioprine (voir «Effets indésirables»).
- +Les infections à h. simplex ont également été plus fréquentes chez les transplantés hépatiques ayant reçu mycophénolate-mofétil que chez ceux traités par l'azathioprine.
-Des cas de leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC, ayant occasionnellement eu une issue fatale, ont été observés chez des patients traités par Mycophénolate-Mofétil Sandoz. Une relation de cause à effet entre la LMP et le mycophénolate-mofétil n'a pu être établie en raison des facteurs d'influence tels que la maladie sous-jacente, des immunosuppresseurs et la latence; un rôle contributif ne peut, toutefois être exclu. Des symptômes neurologiques mentionnés par des patients immunosupprimés devraient faire penser à une éventuelle LMP dans le cadre du diagnostic différentiel.
-Une néphropathie liée au virus BK a été signalée lors de l'utilisation de Mycophénolate-Mofétil Sandoz chez des patients ayant subi une transplantation rénale. Ce type d'infection comporte un risque d'évolution grave, aboutissant parfois à la perte du greffon rénal. Une surveillance adéquate des patients peut contribuer à identifier ceux qui ont un risque de développer une néphropathie liée au virus BK. Chez les patients présentant des symptômes de néphropathie liée au virus BK, il convient d'envisager une réduction de l'effet immunosuppresseur.
- +Des cas de leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC, ayant occasionnellement eu une issue fatale, ont été observés chez des patients traités par mycophénolate-mofétil. Une relation de cause à effet entre la LMP et le mycophénolate-mofétil n'a pu être établie en raison des facteurs d'influence tels que la maladie sous-jacente, des immunosuppresseurs et la latence; un rôle contributif ne peut, toutefois être exclu. Des symptômes neurologiques mentionnés par des patients immunosupprimés devraient faire penser à une éventuelle LMP dans le cadre du diagnostic différentiel.
- +Une néphropathie liée au virus BK a été signalée lors de l'utilisation de mycophénolate-mofétil chez des patients ayant subi une transplantation rénale. Ce type d'infection comporte un risque d'évolution grave, aboutissant parfois à la perte du greffon rénal. Une surveillance adéquate des patients peut contribuer à identifier ceux qui ont un risque de développer une néphropathie liée au virus BK. En raison de l'effet cytostatique de mycophénolate-mofétil sur les lymphocytes B et T, un cas de COVID-19 peut évoluer vers une forme plus grave de la maladie. Chez les patients présentant des signes d'une néphropathie associée au virus BK et dans les cas de COVID-19 cliniquement significatifs, une réduction de la dose ou un arrêt de mycophénolate-mofétil doit être envisagé.
-Dans une évaluation cumulative des cas signalés avec Mycophénolate-Mofétil Sandoz, un petit nombre de cas d'érythroblastopénie (Pure Red Cell Aplasia PRCA) a été rapporté, en majorité chez des patients transplantés rénaux ou pancréatiques, traités par Mycophénolate-Mofétil Sandoz en association avec d'autres immunosuppresseurs. Chez quelques patients, un rétablissement de la formule érythrocytaire a été observé après l'interruption ou une réduction de la dose du traitement par Mycophénolate-Mofétil Sandoz. Il faut faire preuve d'une grande prudence lors de la modification du traitement immunosuppresseur chez les patients transplantés, pour ne pas mettre en danger le greffon.
- +Dans une évaluation cumulative des cas signalés avec mycophénolate-mofétil, un petit nombre de cas d'érythroblastopénie (Pure Red Cell Aplasia PRCA) a été rapporté, en majorité chez des patients transplantés rénaux ou pancréatiques, traités par mycophénolate-mofétilen association avec d'autres immunosuppresseurs. Chez quelques patients, un rétablissement de la formule érythrocytaire a été observé après l'interruption ou une réduction de la dose du traitement par mycophénolate-mofétil. Il faut faire preuve d'une grande prudence lors de la modification du traitement immunosuppresseur chez les patients transplantés, pour ne pas mettre en danger le greffon.
-Jusqu'à 1,5% des patients transplantés rénaux ayant reçu Mycophénolate-Mofétil pour prévenir une réaction de rejet ont souffert d'une neutropénie sévère [nombre absolu de neutrophiles (ANC) <500/µl].
- +Jusqu'à 1,5% des patients transplantés rénaux ayant reçu mycophénolate-mofétil pour prévenir une réaction de rejet ont souffert d'une neutropénie sévère [nombre absolu de neutrophiles (ANC) <500/µl].
-Etant donné que l'on associe Mycophénolate-Mofétil Sandoz à une incidence accrue d'effets indésirables au niveau de l'appareil digestif – ulcères gastro-intestinaux, hémorragies, perforations, par exemple –, ce produit doit être administré avec précaution aux patients présentant une grave affection gastro-intestinale.
- +Etant donné que l'on associe mycophénolate-mofétil à une incidence accrue d'effets indésirables au niveau de l'appareil digestif – ulcères gastro-intestinaux, hémorragies, perforations, par exemple –, ce produit doit être administré avec précaution aux patients présentant une grave affection gastro-intestinale.
-La prudence est recommandée lors du passage d'un schéma d'association comportant des immunosuppresseurs interférant avec la recirculation entérohépatique du MPA (p. ex. la ciclosporine) à un schéma comportant des immunosuppresseurs dépourvus de cet effet (tels que le sirolimus ou le bélatacept) ou vice-versa, car ceci pourrait modifier l'exposition au MPA.
-En cas de substitution du traitement d'association ou pour garantir une immunosuppression adéquate chez les patients présentant un risque immunologique élevé (p. ex. risque de rejet - traitement antibiotique, traitement anti-infectieux avec potentiel d'interactions – voir la rubrique «Interactions»), un suivi thérapeutique pharmacologique du MPA peut être indiquée.
- +La prudence est recommandée lors du passage d'un schéma d'association comportant des immunosuppresseurs interférant avec la recirculation entérohépatique du MPA (p.ex. la ciclosporine) à un schéma comportant des immunosuppresseurs dépourvus de cet effet (tels que le sirolimus ou le bélatacept) ou vice-versa, car ceci pourrait modifier l'exposition au MPA.
- +En cas de substitution du traitement d'association ou pour garantir une immunosuppression adéquate chez les patients présentant un risque immunologique élevé (p.ex. risque de rejet - traitement antibiotique, traitement anti-infectieux avec potentiel d'interactions – voir la rubrique «Interactions»), un suivi thérapeutique pharmacologique du MPA peut être indiquée.
-Il est recommandé de ne pas administrer Mycophénolate-Mofétil Sandoz en même temps que l'azathioprine, car ces deux produits peuvent provoquer une aplasie médullaire et leur administration simultanée n'a pas été testée.
- +Il est recommandé de ne pas administrer mycophénolate-mofétil en même temps que l'azathioprine, car ces deux produits peuvent provoquer une aplasie médullaire et leur administration simultanée n'a pas été testée.
-Mycophénolate-mofétil est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Mycophénolate-Mofétil Sandoz est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
-Lors de l'administration concomitante de Mycophénolate-Mofétil Sandoz et d'IPP (tels que le lansoprazole et le pantoprazole), une diminution de l'exposition à l'acide mycophénolique (MPA) allant jusqu'à 30% et une diminution de la Cmax allant jusqu'à 60% ont été observées. Dans une étude clinique menée chez des patients transplantés rénaux et dans une analyse de données épidémiologiques, les taux de réactions de rejet aigu et de perte du greffon, observés chez les patients traités par mycophénolate-mofétil, ont été semblables chez les patients ayant reçu des IPP et chez ceux n'en ayant pas reçu.
- +Lors de l'administration concomitante de mycophénolate-mofétil et d'IPP (tels que le lansoprazole et le pantoprazole), une diminution de l'exposition à l'acide mycophénolique (MPA) allant jusqu'à 30% et une diminution de la Cmax allant jusqu'à 60% ont été observées. Dans une étude clinique menée chez des patients transplantés rénaux et dans une analyse de données épidémiologiques, les taux de réactions de rejet aigu et de perte du greffon, observés chez les patients traités par mycophénolate-mofétil, ont été semblables chez les patients ayant reçu des IPP et chez ceux n'en ayant pas reçu.
-Toutefois, la ciclosporine A interfère avec la recirculation entérohépatique du MPA. Ainsi, chez les patients transplantés rénaux, l'administration concomitante de Mycophénolate-Mofétil Sandoz et de ciclosporine A a entraîné une diminution de 30 à 50% de l'exposition au MPA par comparaison aux patients ayant reçu du sirolimus ou du bélatacept et des doses comparables de mycophénolate-mofétil.
- +Toutefois, la ciclosporine A interfère avec la recirculation entérohépatique du MPA. Ainsi, chez les patients transplantés rénaux, l'administration concomitante de mycophénolate-mofétil et de ciclosporine A a entraîné une diminution de 30 à 50% de l'exposition au MPA par comparaison aux patients ayant reçu du sirolimus ou du bélatacept et des doses comparables de mycophénolate-mofétil.
-L'administration simultanée de tacrolimus et de Mycophénolate-Mofétil Sandoz à des transplantés hépatiques n'a entraîné aucune modification de l'AUC et de la Cmax du MPA. On a fait une observation similaire chez des transplantés rénaux dans le cadre d'une étude récente.
- +L'administration simultanée de tacrolimus et de mycophénolate-mofétil à des transplantés hépatiques n'a entraîné aucune modification de l'AUC et de la Cmax du MPA. On a fait une observation similaire chez des transplantés rénaux dans le cadre d'une étude récente.
-Après correction des valeurs pharmacocinétiques obtenues à différentes doses, une diminution de 70% de l'exposition à l'acide mycophénolique (AUC0–12) a été observée chez un patient ayant reçu une greffe coeur-poumon et auquel avait été administrée simultanément de la rifampicine. Il est donc recommandé de surveiller l'exposition au MPA et d'adapter les doses de Mycophénolate-Mofétil Sandoz de sorte que l'efficacité clinique soit conservée lorsque les deux médicaments sont administrés de manière concomitante.
-Les antibiotiques visant à éliminer les bactéries intestinales productrices de β-glucuronidase (p. ex. aminosides, céphalosporines, fluoroquinolones et antibiotiques de la classe des pénicillines) peuvent influencer la recirculation entéro-hépatique du MPAG/MPA. Cela peut contribuer à une diminution de l'exposition systémique au MPA (voir «Mises en garde et précautions», «Interactions»).
- +Après correction des valeurs pharmacocinétiques obtenues à différentes doses, une diminution de 70% de l'exposition à l'acide mycophénolique (AUC0–12) a été observée chez un patient ayant reçu une greffe coeur-poumon et auquel avait été administrée simultanément de la rifampicine. Il est donc recommandé de surveiller l'exposition au MPA et d'adapter les doses de mycophénolate-mofétil de sorte que l'efficacité clinique soit conservée lorsque les deux médicaments sont administrés de manière concomitante.
- +Les antibiotiques visant à éliminer les bactéries intestinales productrices de βglucuronidase (p.ex. aminosides, céphalosporines, fluoroquinolones et antibiotiques de la classe des pénicillines) peuvent influencer la recirculation entéro-hépatique du MPAG/MPA. Cela peut contribuer à une diminution de l'exposition systémique au MPA (voir «Mises en garde et précautions», «Interactions»).
-Une réduction de 54% des valeurs de creux plasmatique du MPA («predose (trough) MPA concentrations») a été observée chez des receveurs de greffon rénal pendant la période suivant immédiatement la prise orale de ciprofloxacine ou d'amoxicilline plus acide clavulanique. Cet effet a tendance à diminuer lors de la poursuite du traitement antibiotique et disparaît après l'interruption de celui-ci. Il est recommandé de surveiller l'exposition au MPA et d'adapter les doses de Mycophénolate-Mofétil Sandoz de sorte que l'efficacité clinique soit conservée lorsque les deux médicaments sont administrés de manière concomitante.
- +Une réduction de 54% des valeurs de creux plasmatique du MPA («pre-dose (trough) MPA concentrations») a été observée chez des receveurs de greffon rénal pendant la période suivant immédiatement la prise orale de ciprofloxacine ou d'amoxicilline plus acide clavulanique. Cet effet a tendance à diminuer lors de la poursuite du traitement antibiotique et disparaît après l'interruption de celui-ci. Il est recommandé de surveiller l'exposition au MPA et d'adapter les doses de Mycophénolate-Mofétil Sandoz de sorte que l'efficacité clinique soit conservée lorsque les deux médicaments sont administrés de manière concomitante.
-L'administration conjointe de médicaments freinant la glucurono-conjugaison du MPA peut augmenter l'exposition au MPA (p. ex. lors de l'administration concomitante d'isavuconazol, un accroissement de l'AUC0-∞ du MPA de 35% a été constaté). Aussi convient-il de se montrer prudent lorsque de tels médicaments sont administrés en même temps que Mycophénolate-Mofétil Sandoz.
- +L'administration conjointe de médicaments freinant la glucurono-conjugaison du MPA peut augmenter l'exposition au MPA (p.ex. lors de l'administration concomitante d'isavuconazol, un accroissement de l'AUC0-∞ du MPA de 35% a été constaté). Aussi convient-il de se montrer prudent lorsque de tels médicaments sont administrés en même temps que Mycophénolate-Mofétil Sandoz.
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse
- +En raison de son potentiel mutagène et tératogène, mycophénolate-mofétil est contre-indiqué en cas de grossesse (voir «Contre-indications»). Mycophénolate-Mofétil Sandoz est un tératogène humain lié à un risque accru d'avortements spontanés (surtout durant le premier trimestre) et de malformations congénitales en cas d'exposition de la mère durant la grossesse (voir «Effets indésirables: expérience après commercialisation»). Les articles spécialisés rapportent un risque d'avortements spontanés après une exposition au mycophénolate-mofétil de 45 à 49%. Par comparaison, la fréquence des avortements spontanés chez les patientes ayant subi une greffe d'organe et traitées avec d'autres immunosuppresseurs se situe entre 12 et 33%.
- +Les publications indiquent que, après une exposition au mycophénolate-mofétil pendant la grossesse, 23 à 27% des naissances vivantes présentent des malformations congénitales (y compris des malformations multiples chez certains nouveau-nés). Par comparaison, le risque de malformations dans la population globale est estimé à environ 2% des naissances vivantes et, parmi les femmes ayant subi une greffe d'organe solide et traitées avec des immunodépresseurs autres que le mycophénolate-mofétil, à environ 4 à 5%.
- +Après la commercialisation du médicament, les malformations congénitales (dont des malformations multiples) les plus fréquemment déclarées pour des enfants de patientes exposées au mycophénolate-mofétil en association avec d'autres immunosuppresseurs pendant la grossesse ont été les suivantes:
- +·malformations faciales, p.ex. fente labiale, fente palatine, micrognathie et hypertélorisme orbital;
- +·anomalies de l'oreille (p.ex. oreille externe/moyenne anormalement formée ou absente) et de l'oeil (p.ex. colobome, microphtalmie);
- +·malformations des doigts (p.ex. polydactylie, syndactylie, brachydactylie);
- +·anomalies cardiaques, p.ex. communications interauriculaire et interventriculaire;
- +·malformations de l'oesophage (p.ex. atrésie oesophagienne);
- +·malformations du système nerveux (p.ex. spina bifida);
- +·anomalies du rein.
- +Les malformations suivantes ont en outre été isolément rapportées:
- +·microphtalmie;
- +·kystes congénitaux du plexus choroïde;
- +·agénésie du septum pellucidum;
- +·agénésie du nerf olfactif.
- +Ces résultats sont compatibles avec les études tératologiques chez le rat et le lapin, dans lesquelles, malgré l'absence de toxicité maternelle, on a constaté la mort du foetus (résorption) ou des malformations (voir «Données précliniques»). Contractions et accouchement: l'innocuité de Mycophénolate-Mofétil Sandoz pendant les contractions et l'accouchement n'a pas été étudiée.
- +Allaitement
- +Des études chez le rat ont montré que le mycophénolate-mofétil est éliminé dans le lait maternel. On ignore si c'est également le cas chez l'être humain.
- +En raison de son potentiel d'effets indésirables sévères chez le nourrisson, mycophénolatemofétil est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir «Contre-indications»).
- +
-Avant l'instauration du traitement par mycophénolate-mofétil, les patientes en âge de procréer doivent présenter deux tests de grossesse sériques ou urinaires négatifs avec une sensibilité d'au moins 25 mUI/ml pour exclure l'exposition involontaire de l'embryon au mycophénolate. Il est recommandé de réaliser le deuxième test huit à dix jours après le premier. S'il n'est pas possible d'effectuer deux tests à un intervalle de huit à dix jours avant le début du traitement pour les greffes de donneurs décédés (en raison de la disponibilité non prévisible d'un transplant), un test de grossesse doit être fait immédiatement avant le début du traitement et un deuxième, huit à dix jours après. Les résultats de tous les tests de grossesse doivent être discutés avec la patiente. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer immédiatement leur médecin en cas de survenue d'une grossesse.
- +Avant l'instauration du traitement par Mycophénolate-Mofétil Sandoz, les patientes en âge de procréer doivent présenter deux tests de grossesse sériques ou urinaires négatifs avec une sensibilité d'au moins 25 mUI/ml pour exclure l'exposition involontaire de l'embryon au mycophénolate. Il est recommandé de réaliser le deuxième test huit à dix jours après le premier. S'il n'est pas possible d'effectuer deux tests à un intervalle de huit à dix jours avant le début du traitement pour les greffes de donneurs décédés (en raison de la disponibilité non prévisible d'un transplant), un test de grossesse doit être fait immédiatement avant le début du traitement et un deuxième, huit à dix jours après. Les résultats de tous les tests de grossesse doivent être discutés avec la patiente. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer immédiatement leur médecin en cas de survenue d'une grossesse.
-Les femmes en âge de procréer doivent utiliser simultanément deux méthodes de contraception fiables, dont au moins une méthode hautement efficace, avant l'instauration du traitement par mycophénolate-mofétil, pendant le traitement et durant les six semaines qui suivent la fin du traitement, à moins que l'abstinence sexuelle soit la méthode de contraception choisie.
- +Les femmes en âge de procréer doivent utiliser simultanément deux méthodes de contraception fiables, dont au moins une méthode hautement efficace, avant l'instauration du traitement par Mycophénolate-Mofétil Sandoz, pendant le traitement et durant les six semaines qui suivent la fin du traitement, à moins que l'abstinence sexuelle soit la méthode de contraception choisie.
-Grossesse
-En raison de son potentiel mutagène et tératogène, Mycophénolate-Mofétil Sandoz est contre-indiqué en cas de grossesse (voir «Contre-indications»). Mycophénolate-Mofétil Sandoz est un tératogène humain lié à un risque accru d'avortements spontanés (surtout durant le premier trimestre) et de malformations congénitales en cas d'exposition de la mère durant la grossesse (voir «Effets indésirables: expérience après commercialisation»). Les articles spécialisés rapportent un risque d'avortements spontanés après une exposition au mycophénolate-mofétil de 45 à 49%. Par comparaison, la fréquence des avortements spontanés chez les patientes ayant subi une greffe d'organe et traitées avec d'autres immunosuppresseurs se situe entre 12 et 33%.
-Les publications indiquent que, après une exposition au mycophénolate-mofétil pendant la grossesse, 23 à 27% des naissances vivantes présentent des malformations congénitales (y compris des malformations multiples, chez certains nouveau-nés). Par comparaison, le risque de malformations dans la population globale est estimé à environ 2% des naissances vivantes et, parmi les femmes ayant subi une greffe d'organe solide et traitées avec des immunodépresseurs autres que le mycophénolate-mofétil, à environ 4 à 5%.
-Après la commercialisation du médicament, les malformations congénitales (dont des malformations multiples) les plus fréquemment déclarées pour des enfants de patientes exposées au mycophénolate-mofétil en association avec d'autres immunosuppresseurs pendant la grossesse ont été les suivantes:
-·malformations faciales, p. ex. fente labiale, fente palatine, micrognathie et hypertélorisme orbital;
-·anomalies de l'oreille (p. ex. oreille externe/moyenne anormalement formée ou absente) et de l'oeil (p. ex. colobome, microphtalmie);
-·malformations des doigts (p. ex. polydactylie, syndactylie, brachydactylie);
-·anomalies cardiaques, p. ex. communications interauriculaire et interventriculaire;
-·malformations de l'oesophage (p. ex. atrésie oesophagienne);
-·malformations du système nerveux (p. ex. spina bifida);
-·anomalies du rein.
-Les malformations suivantes ont en outre été isolément rapportées:
-·microphtalmie;
-·kystes congénitaux du plexus choroïde;
-·agénésie du septum pellucidum;
-·agénésie du nerf olfactif.
-Ces résultats sont compatibles avec les études tératologiques chez le rat et le lapin, dans lesquelles, malgré l'absence de toxicité maternelle, on a constaté la mort du foetus (résorption) ou des malformations (voir «Données précliniques»). Contractions et accouchement: l'innocuité de mycophénolate-mof��til pendant les contractions et l'accouchement n'a pas été étudiée.
-Allaitement
-Des études chez le rat ont montré que le mycophénolate-mofétil est éliminé dans le lait maternel. On ignore si c'est également le cas chez l'être humain.
-En raison de son potentiel d'effets indésirables sévères chez le nourrisson, mycophénolatemofétil est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir «Contre-indications»).
-Etudes chez des transplantés rénaux traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (991 patients traités par mycophénolate-mofétil)
- +��tudes chez des transplantés rénaux traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (991 patients traités par mycophénolate-mofétil)
-Fréquents: Hypotension, thrombose veineuse (uniquement i.v.)
- +Fréquents: Hypotension, thrombose veineuse (uniquement i.v.).
-Etude chez des transplantés cardiaques traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (289 patients traités par Mycophénolate-Mofétil Sandoz)
- +Étude chez des transplantés cardiaques traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (289 patients traités par mycophénolate-mofétil)
-Etude chez des transplantés hépatiques traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (277 patients traités par Mycophénolate-Mofétil Sandoz)
- +Étude chez des transplantés hépatiques traités par mycophénolate-mofétil administré en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes (277 patients traités par mycophénolate-mofétil)
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Occasionnels: Syndrome inflammatoire aigu associé aux inhibiteurs de la synthèse de novo des purines.
-Voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Voir «Grossesse/Allaitement».
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Le syndrome inflammatoire aigu associé aux inhibiteurs de la synthèse de novo des purines est une réaction pro-inflammatoire paradoxale récemment décrite, qui est associée au mycophénolate et à d'autres inhibiteurs de la synthèse des purines et se caractérise par de la fièvre, des arthralgies, de l'arthrite, des douleurs musculaires et une élévation des marqueurs inflammatoires. Des rapports de cas isolés issus de la littérature ont montré une amélioration rapide après l'arrêt du médicament.
-Code ATC: L04AA06
-Mécanisme d'action
-Pharmacodynamique
- +Code ATC
- +L04AA06
- +Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
-Etude USA (n=499): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de mycophénolate-mofétil: 31,1% (19,8%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 31,3% (17,5%); sous azathioprine: 47,6% (38,0%).
-Etude Canada/Australie (n=503): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de Mycophénolate-Mofétil Sandoz: 38,2% (19,7%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 34,8% (15,9%); sous azathioprine: 50% (35,5%).
-Etude Europe (n=491): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de mycophénolate-mofétil: 30,3% (17,0%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 38,8% (13,8%); sous placebo: 56% (46,4%).
- +Étude USA (n=499): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de mycophénolate-mofétil: 31,1% (19,8%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 31,3% (17,5%); sous azathioprine: 47,6% (38,0%).
- +Étude Canada/Australie (n=503): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de Mycophénolate-Mofétil Sandoz: 38,2% (19,7%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 34,8% (15,9%); sous azathioprine: 50% (35,5%).
- +Étude Europe (n=491): échec thérapeutique (attesté par biopsie) sous 2 g de mycophénolate-mofétil: 30,3% (17,0%); sous 3 g de mycophénolate-mofétil: 38,8% (13,8%); sous placebo: 56% (46,4%).
-Dans une étude menée chez 650 patients (dont 72 sous placebo), les malades ont reçu 1,5 g de mycophénolate-mofétil deux fois par jour (n=289) ou 1,5–3 mg d'azathioprine par kg de poids corporel une fois par jour (n=289), en association avec la ciclosporine et des corticoïdes. Il n'a été constaté aucune différence entre mycophénolate-mofétil et l'azathioprine du point de vue des deux critères d'évaluation primaires: (1) réaction de rejet attestée par biopsie avec dégradation des paramètres hémodynamiques, nouvelle transplantation ou décès (32% sous mycophénolate-mofétil contre 35% sous azathioprine) et (2) survie du greffon au cours des 12 premiers mois (décès ou nouvelle transplantation) (6,2% sous mycophénolate-mofétil contre 11,4% sous azathioprine).
- +Dans une étude menée chez 650 patients (dont 72 sous placebo), les malades ont reçu 1,5 g de mycophénolate-mofétil deux fois par jour (n=289) ou 1,5–3 mg d'azathioprine par kg de poids corporel une fois par jour (n=289), en association avec la ciclosporine et des corticoïdes. Il n'a été constaté aucune différence entre mycophénolate-mofétil et l'azathioprine du point de vue des deux critères d'évaluation primaires: (1) réaction de rejet attestée par biopsie avec dégradation des paramètres hémodynamiques, nouvelle transplantation ou décès (32% sous mycophénolatemofétil contre 35% sous azathioprine) et (2) survie du greffon au cours des 12 premiers mois (décès ou nouvelle transplantation) (6,2% sous mycophénolate-mofétil contre 11,4% sous azathioprine).
-La détermination de la demi-vie d'élimination (t½) du MPA est rendue difficile par la présence d'un cycle entéro-hépatique. La demi-vie apparente est d'environ 16–18 heures.
- +La détermination de la demi-vie (t½) du MPA est rendue difficile par la présence d'un cycle entérohépatique; c'est pourquoi seules des valeurs approximatives peuvent être indiquées. Chez les volontaires sains et les patients atteints de maladies auto-immunes, des valeurs de clairance d'environ 10,6 l/h et 8,27 l/h respectivement, ainsi que des demi-vies de 17 h ont été observées. Chez les patients transplantés, les valeurs de clairance moyennes étaient plus élevées (intervalle: 11,9-34,9 l/h) et les demi-vies moyennes plus courtes (5-11 h), avec peu de différence entre les patients transplantés rénaux, hépatiques et cardiaques. Pour chaque patient, ces paramètres d'élimination dépendent, entre autres facteurs, de la nature du traitement concomitant éventuel par d'autres immunosuppresseurs, du temps écoulé depuis la transplantation, de la concentration plasmatique d'albumine et de la fonction rénale. Ces cofacteurs peuvent expliquer pourquoi une exposition plus faible est observée lors de l'administration concomitante de mycophénolate-mofétil et de ciclosporine (voir «Mises en garde et précautions») et pourquoi les concentrations plasmatiques ont tendance à augmenter avec le temps par rapport aux valeurs observées immédiatement après la transplantation (voir «Pharmacocinétique – Absorption»).
-Patients pédiatriques
- +Enfants et adolescents
-Cancérogénicité
- +Carcinogénicité
-Mycophénolate-Mofétil Sandoz capsules à 250 mg: 300 (3× 100).
-Mycophénolate-Mofétil Sandoz comprimés pelliculés à 500 mg: 150 (3× 50). [B]
- +Mycophénolate-Mofétil Sandoz capsules à 250 mg: 300 (3x 100). [B]
- +Mycophénolate-Mofétil Sandoz comprimés pelliculés à 500 mg: 150 (3x 50). [B]
-Août 2019
- +Mars 2021
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