74 Changements de l'information professionelle Belarina |
-24 comprimés pelliculés rose clair: Chlormadinoni acetas 2 mg, Ethinylestradiolum 0,02 mg.
- +24 comprimés pelliculés rose clair: Chlormadinoni acetas 2 mg et Ethinylestradiolum 0,02 mg.
- +La décision de prescrire Belarina doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Belarina en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contreindications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Les CHC tels que Belarina ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
- +La prescription d'un CHC doit en principe se faire conformément aux dernières recommandations de la Société Suisse de Gynécologie et d'Obstétrique (SSGO).
- +
-Les comprimés pelliculés doivent être sortis de l’emballage et avalés sans les mâcher, éventuellement avec un peu de liquide. Les comprimés pelliculés sont ensuite pris tous les jours en suivant le sens de la flèche.
- +Les comprimés pelliculés doivent être sortis de l'emballage et avalés sans être mâchés, éventuellement avec un peu de liquide. Les comprimés pelliculés sont ensuite pris tous les jours en suivant le sens de la flèche.
-Si les règles ont déjà commencé, le premier comprimé pelliculé contenant le principe actif doit être pris entre le 2e et le 5e jour du cycle menstruel, que les saignements aient cessé ou non. Dans ce cas, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
-Si les règles ont commencé depuis plus de 5 jours, il faut indiquer à la femme d’attendre les prochaines règles avant de commencer la prise de Belarina.
-Relais d’une autre contraception hormonale
-Relais d’une pilule de 22 jours ou d’une pilule de 21 jours (pilule combinée)
-Tous les comprimés de l’ancien emballage doivent être pris régulièrement. Le premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit être pris le jour suivant. Dans ce cas, il n’y a pas de pause dans la prise et la femme ne doit pas attendre non plus le premier jour de ses prochaines règles. La prise de Belarina peut aussi débuter le premier jour qui suit l’intervalle habituel sans comprimé, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
-Relais d’une pilule combinée à prendre tous les jours (pilule de 28 jours avec 21 ou 22 comprimés contenant le principe actif et 6 ou 7 comprimés de placebo)
-La prise du premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit commencer le jour suivant la prise du dernier comprimé contenant le principe actif de l’emballage d’une «pilule pour tous les jours» (c.-à-d. après avoir pris les 21 ou 22 comprimés). Il n’y a pas de pause dans la prise et la femme ne doit pas attendre non plus le premier jour de ses prochaines règles. Il est également possible de commencer Belarina le jour suivant la prise du dernier comprimé de placebo. Aucune autre méthode contraceptive n’est nécessaire.
-Relais d’une pilule progestative pure (POP [Progesteron Only Pill] ou minipilule)
-Le premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit être pris le jour suivant l’arrêt de la pilule progestative pure. Une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
-Relais d’une contraception hormonale injectable, d’un DIU libérant un progestatif ou d’un implant
-Il est possible de commencer la prise de Belarina le jour du retrait de l’implant ou du DIU libérant un progestatif, ou le jour prévu pour l’injection. Une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
-Après une fausse couche ou une interruption de grossesse au cours du 1er trimestre
-Il est possible de commencer la prise de Belarina immédiatement après une fausse couche ou une interruption de grossesse. Dans ce cas, aucune autre méthode contraceptive n’est nécessaire.
-Après un accouchement ou un avortement au cours du 2e trimestre
-En raison du risque accru de maladies thromboemboliques, il ne faut commencer la prise de Belarina que 21 à 28 jours après un accouchement ou un avortement au cours du 2e trimestre. Dans ce cas, aucune autre méthode contraceptive n’est nécessaire.
-Si la prise commence plus de 28 jours après un accouchement, une méthode contraceptive supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours.
-Si la femme a déjà eu des rapports sexuels, il convient d’exclure une grossesse avant de commencer la prise ou d’attendre le début des prochaines règles.
- +Si les règles ont déjà commencé, le premier comprimé pelliculé contenant le principe actif doit être pris entre le 2ème et le 5ème jour du cycle menstruel, que les saignements aient cessé ou non. Dans ce cas, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
- +Si les règles ont commencé depuis plus de 5 jours, il faut indiquer à la femme d'attendre les prochaines règles avant de commencer la prise de Belarina.
- +Passage d'une autre pilule à Belarina
- +Relais d'une pilule de 22 jours ou d'une pilule de 21 jours (pilule combinée)
- +Tous les comprimés de l'ancien emballage doivent être pris normalement. Le premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit être pris le jour suivant. Dans ce cas, il n'y a pas de pause dans la prise et la femme ne doit pas non plus attendre le premier jour des prochaines règles. La prise de Belarina peut aussi débuter le premier jour qui suit l'intervalle habituel sans comprimé, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
- +Relais d'une pilule combinée à prendre tous les jours (pilule de 28 jours avec 21 ou 22 comprimés contenant le principe actif et 6 ou 7 comprimés de placebo)
- +La prise du premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit commencer le jour suivant la prise du dernier comprimé contenant le principe actif de l'emballage d'une «pilule quotidienne» (c.-à-d. après avoir pris les 21 ou 22 comprimés). Il n'y a pas de pause dans la prise et la femme ne doit pas attendre non plus le premier jour de ses prochaines règles. Il est également possible de commencer Belarina le jour suivant la prise du dernier comprimé de placebo. Aucune autre méthode contraceptive n'est nécessaire.
- +Relais d'une pilule progestative pure («POP» [Progesteron Only Pill] ou minipilule)
- +Le premier comprimé pelliculé de Belarina contenant le principe actif doit être pris le jour suivant l'arrêt de la pilule progestative pure. Une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
- +Relais d'une contraception hormonale injectable, d'un DIU libérant un progestatif ou d'un implant
- +Il est possible de commencer la prise de Belarina le jour du retrait de l'implant ou du DIU libérant un progestatif, ou le jour initialement prévu pour l'injection. Une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours de la prise.
- +Après une fausse couche ou une interruption de grossesse au 1er trimestre
- +Il est possible de commencer la prise de Belarina immédiatement après une fausse couche ou une interruption de grossesse. Dans ce cas, aucune autre méthode contraceptive n'est nécessaire.
- +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
- +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Belarina après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l' accouchement; cf. «Mises en garde et précautions»).
- +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Belarina doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
-Après l’arrêt de Belarina, le premier cycle peut être allongé d’une semaine environ.
- +Après l'arrêt de Belarina, le premier cycle peut être allongé d'une semaine environ.
-Si un comprimé pelliculé contenant le principe actif a été oublié, mais que le retard peut être rattrapé dans les 12 heures, aucune autre méthode contraceptive n’est nécessaire. La prise des comprimés contenant le principe actif doit être poursuivie comme d’habitude.
-Si le retard de la prise d’un comprimé pelliculé contenant le principe actif date de plus de 12 heures, la sécurité contraceptive du produit est diminuée. Le dernier comprimé pelliculé contenant le principe actif oublié doit être pris dès que possible. Les autres comprimés pelliculés contenant le principe actif doivent être pris selon le schéma normal. D’autres mesures contraceptives mécaniques, p. ex des préservatifs, sont alors nécessaires pendant les 7 jours suivants. Si la plaquette en cours contient moins de 7 comprimés pelliculés contenant le principe actif, la plaquette suivante de Belarina doit être commencée le jour dès que tous les comprimés pelliculés contenant le principe actif de la plaquette en cours ont été pris. Jeter les 4 comprimés de placebo. Les règles n’apparaîtront probablement pas avant la fin de la deuxième plaquette, mais la survenue de saignements intermenstruels ou de spottings est plus fréquente pendant la prise des comprimés. En l’absence de règles après la fin de la deuxième plaquette, un test de grossesse doit être effectué.
-Conduite à tenir en cas de vomissements, d’affections intestinales et de facteurs similaires compromettant la sécurité
-En cas de survenue de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise des comprimés ou d’une diarrhée sévère, il est possible que l’absorption ne soit pas complète et que l’effet contraceptif ne soit plus assuré. Dans ce cas, un nouveau comprimé doit être pris en l’espace de 12 h. Si cela n’est pas possible, se reporter aux instructions du paragraphe «Prise irrégulière des comprimés».
-Groupes de patients particuliers
-Insuffisance rénale: Belarina n’a pas été étudié chez les femmes avec insuffisance rénale, et l’on ne peut donc pas procéder à des recommandations de posologie.
-Insuffisance hépatique: Belarina ne doit pas être utilisé chez la femme souffrant d’insuffisance hépatique.
-Adolescents: L’efficacité et la sécurité de Belarina ont été étudiées chez des femmes dès 18 ans. Chez l’adolescente, si l’utilisation est indiquée, la même posologie est recommandée que chez les adultes.
- +Si un comprimé pelliculé contenant le principe actif a été oublié, mais que le retard peut être rattrapé dans les 12 heures, aucune autre méthode contraceptive n'est nécessaire. La prise des comprimés contenant le principe actif doit être poursuivie comme d'habitude.
- +Si le retard de la prise d'un comprimé pelliculé contenant le principe actif date de plus de 12 heures, la sécurité contraceptive du produit est diminuée. Le dernier comprimé pelliculé contenant le principe actif oublié doit être pris dès que possible. Les autres comprimés pelliculés contenant le principe actif doivent être pris selon le schéma normal. D'autres mesures contraceptives mécaniques, p.ex des préservatifs, sont alors nécessaires pendant les 7 jours suivants. Si la plaquette en cours contient moins de 7 comprimés pelliculés contenant le principe actif, la plaquette suivante de Belarina doit être commencée dès que tous les comprimés pelliculés contenant le principe actif de la plaquette en cours ont été pris. Jeter les 4 comprimés de placebo. Les règles n'apparaîtront probablement pas avant la fin de la deuxième plaquette, mais la survenue de saignements intermédiaires ou de spottings est plus fréquente pendant la prise des comprimés. En l'absence de règles après la fin de la deuxième plaquette, un test de grossesse doit être effectué.
- +Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
- +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, vomissements, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
- +Groupes particuliers de patientes
- +Insuffisance rénale: Belarina n'a pas été étudié chez les femmes présentant une insuffisance rénale, et l'on ne peut donc pas procéder à des recommandations de posologie.
- +Insuffisance hépatique: Belarina ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +Adolescentes: L'efficacité et la sécurité de Belarina ont été étudiées chez des femmes dès 18 ans. Chez l'adolescente, si l'utilisation est indiquée, la même posologie est recommandée que chez les adultes.
-Une contraception orale combinée (COC) est contre-indiquée chez les femmes présentant l’une des pathologies décrites plus bas. La prise de Belarina doit être interrompue immédiatement en cas de:
-– grossesse probable ou confirmée;
-– thromboses artérielles ou veineuses actuelles ou passées (par ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident cérébro-vasculaire);
-– stades préliminaires ou premières manifestations d’une thrombose, d’une thrombophlébite ou symptômes d’une embolie (p.ex. épisodes ischémiques transitoires, angor);
-– diabète avec artériopathie;
-– diabète mal équilibré;
-– hypertension difficilement contrôlable;
-– hépatite, ictérus;
-– malfonction hépatique, tant que les tests de la fonction hépatique restent anormaux;
-– démangeaisons généralisées ou trouble d’écoulement du flux biliaire, notamment lorsque cet état est déjà apparu au cours d’une grossesse précédente ou d’un traitement par estrogènes;
-– syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor;
-– tumeurs hépatiques, actuelles ou passées;
-– porphyrie;
-– trouble important du métabolisme graisseux;
-– pancréatite actuelle ou passée, associée à une élévation importante des triglycérides;
-– migraine avec des symptômes focaux neurologiques dans l’anamnèse (migraine accompagnée);
-– graves dépressions;
-– tumeurs malignes dépendant des hormones actuelles ou passées, p.ex. cancer du sein ou de l’utérus;
-– otosclérose qui s’est aggravé au cours de grossesse précédentes;
-– amenorrhoe d’origine inconnue;
-– hyperplasie endométriale;
-– hémorragies génitales d’étiologie indéterminée;
-– hypersensibilité à l’égard d’acétate de chlormadinone, éthinylestradiol ou des adjuvants.
-La présence d’un facteur de risque majeur ou de plusieurs facteurs de risque de thromboses artérielles ou veineuses peut également être considérée comme une contre-indication (voir «Mises en garde et précautions»).
- +·Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
- +·Thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire)
- +·Facteurs de risque majeurs de thrombo-embolie veineuse tels que:
- +·Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
- +·Thrombo-embolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral)
- +·Facteurs de risque majeurs de TEA comme
- +·Diabète avec complications vasculaires
- +·Hypertension artérielle sévère
- +·Dyslipoprotéinémie sévère
- +·Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux
- +·Prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
- +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
- +·Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques.
- +·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
- +·Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (par exemple appareil génital ou seins);
- +·Présence ou antécédents connus de pancréatite, si elle est ou était associée à une hypertriglycéridémie sévère;
- +·Saignements vaginaux d’origine inconnue;
- +·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
- +·Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients de Belarina.
-Mises en garde
-Le tabagisme augmente le risque d’effets secondaires cardio-vasculaires sévères au cours de la contraception orale combinée (COC). Le risque augmente avec l’âge et la consommation de tabac, surtout chez les femmes âgées de plus de 35 ans. Chez ces dernières, une autre méthode contraceptive est recommandée.
-En présence d’une des maladies ou d’un des facteurs de risques décrits ci-dessous, le rapport bénéfice/risque de Belarina doit être évalué par le médecin et discuté avec la patiente avant le début de la prise des comprimés. Si ces facteurs de risque ou ces maladies se développent ou s’aggravent pendant la prise du contraceptif, celle-ci devra consulter son médecin.
-Thrombo-embolies, risque vasculaire
-Les études épidémiologiques ont établi un lien entre l’utilisation d’un contraceptif oral et un risque accru de maladies thromboemboliques veineuse ou artérielle (infarctus Le risque est plus élevé surtout pendant la première année (en particulier pendant les trois premier mois) d’utilisation.
-Dans certaines des nombreuses études épidémiologiques menées sur la fréquence des thromboses et des embolies survenant sous contraceptifs oraux chez des femmes saines ne présentant pas de facteurs de risque connus de thrombose, un risque près de deux fois plus élevé d’événement thromboembolitique, à teneur égale en éthinylestradiol, a été mis en évidence chez des femmes sous COC contenant du Gestoden ou du Desogestrel (CO dits de 3e génération) par rapport aux CO de 2e génération contenant du lévonorgestrel. Les études n’ont pas toutes pu confirmer l’augmentation de ce risque. Il n’existe pas d’études prospectives contrôlées et randomisées traitant de cette question. Les données cliniques actuellement disponibles sur Belarina ne permettent pas d’attribuer de façon certaine le risque de TEV à la 2e plutôt qu’à la 3e génération des CO.
-Le risque de thrombo-embolies veineuses augmente avec:
-– l’âge;
-– une anamnèse familiale positive (c.-à-d. thrombo-embolies veineuses dans la fratrie ou chez des membres de la famille à un âge encore jeune). En cas de prédisposition héréditaire, demander le conseil d’un spécialiste avant de prescrire un contraceptif oral;
-– d’importantes opérations, toute opération au niveau des membres inférieurs et accidents graves. Dans de telles situations, interrompre le contraceptif oral (4 semaines au moins avant une opération programmée). La reprise ne doit pas se faire avant 2 semaines après le retour d’une mobilisation totale;
-– l’obésité (Body-Mass-Index (BMI) >30 kg/m²).
-Le risque de thrombo-embolies artérielles augmente avec:
-– l’âge;
-– la fumée;
-– les troubles du métabolisme des lipides;
-– l’obésité (Body-Mass-Index (BMI) >30 kg/m²);
-– l’hypertension artérielle;
-– les valvulopathies cardiaques;
-– la fibrillation auriculaire;
-– une anamnèse familiale positive (c.-à-d. thrombo-embolies artérielles dans la fratrie ou chez des membres de la famille à un âge encore jeune). En cas de prédisposition héréditaire, demander le conseil d’un spécialiste avant de prescrire un contraceptif oral.
-D’autres maladies ayant une influence sur la circulation sanguine sont le diabète, le LED, le syndrome hémolytique-urémique, les pathologies intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et colite ulcéreuse) et la drépanocytose.
-Lors de l’analyse du profil risque/bénéfice, il faut savoir qu’un traitement adéquat des maladies ci-dessus peut faire diminuer le risque de thrombose.
-Les facteurs biochimiques pouvant témoigner d’une prédisposition héréditaire ou acquise aux thromboses veineuses et artérielles sont: la résistance à la protéine C activée (résistance APC), l’hyperhomocystéinémie, le déficit en antithrombine III, en protéine C, en protéine S, les anticorps antiphospholipides (cardiolipine, anticoagulant lupique), l’hyperfibrinogénémie. En présence de facteurs de risque, un examen global de la coagulation est indiqué.
-Ne pas négliger le risque d’accident thrombo-embolique dans les suites de couches (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
-Il n’y a aucun consensus sur la relation entre thrombophlébites superficielles et/ou varices et genèse de thrombo-embolies veineuses.
-Des thromboses veineuses et artérielles d’autres vaisseaux, notamment du foie, du mésentère, des reins ou de la rétine, ainsi que les thromboses des veines sinusales et les hémorragies subarachnoïdales ne sont que très rarement évoquées en rapport avec la prise de COC. Une relation entre ces événements et la prise de COC n’a pu être établie avec certitude.
-Les symptômes des thromboses veineuses ou artérielles peuvent être les suivants:
-– des douleurs unilatérales et/ou une tuméfaction de la jambe;
-– une douleur pectorale subite et violente, irradiant ou non dans le bras gauche;
-– une dyspnée subite, une toux soudaine;
-– une céphalée intense et prolongée;
-– une perte partielle ou totale de la vision, une diplopie, des troubles du langage pouvant aller jusqu’à l’aphasie;
-– des vertiges, un collapsus, parfois accompagné d’une crise épileptique focale;
-– une faiblesse subite ou des troubles sensitifs d’un hémicorps ou d’une partie du corps;
-– des troubles moteurs;
-– des douleurs abdominales soudaines.
-Il est impératif d’informer les utilisatrices de COC qu’elles doivent consulter leur médecin dès les premiers signes de thrombose. En cas de suspicion ou de confirmation d’une thrombose, la prise de Belarina doit être interrompue.
-Motifs d’interruption immédiate
-– Première manifestation ou exacerbation de céphalées migraineuses et fréquence accrue de céphalées anormalement violentes;
-– troubles visuels, auditifs, du langage ou autres troubles sensitivo-moteurs d’apparition subite;
-– des troubles moteurs (en particulier des parésies);
-– augmentation marquée de la tension artérielle (confirmée par plusieurs mesures);
-– apparition d’un ictère, d’une hépatite, d’un prurit généralisé;
-– violente douleur abdominale haute ou hépatomégalie;
-– des symptomes de saignements intra-abdominales (voir «Effets indésirables»);
-– augmentation de la fréquence de crises épileptiques.
-Tumeurs
-Quelques études épidémiologiques signalent un risque accru de cancer du col sous contraceptifs oraux à long terme chez les femmes qui sont infectées par le virus du papillome humain (HPV). Il n’existe toutefois aucun consensus quant à l’influence d’autres facteurs tels que le comportement sexuel ou l’utilisation de méthodes contraceptives mécaniques (voir aussi «Examen médical»).
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que les contraceptifs oraux font augmenter légèrement le risque de cancer du sein (RR = 1,24). Mais ce risque diminue progressivement après leur arrêt, et n’est plus démontrable après 10 ans. Ces études n’en expliquent pas les causes. L’augmentation du risque observée peut être due à la surveillance clinique régulière de la femme sous contraceptif oral permet de poser le diagnostic plus rapidement, ou aux effets biologiques des COC ou à une combinaison de ces deux facteurs.
-De rares tumeurs hépatiques bénignes, et malignes, encore plus rares, ont été signalées sous contraceptifs oraux, dont les complications peuvent être des hémorragies intra-abdominales potentiellement fatales. En cas de violentes douleurs abdominales supérieures, d’hépatomégalie ou de signes d’hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique doit être envisagée et la prise de Belarina doit etre interrompue.
-Autres pathologies
-De nombreuses femmes sous contraceptifs oraux ont présenté une augmentation discrète de leur tension artérielle, rarement cliniquement significative. Aucun rapport entre contraceptifs oraux et hypertension cliniquement manifeste n’a pu être confirmé. Si la tension artérielle monte de manière cliniquement significative, le médecin doit faire arrêter Belarina et traiter l’hypertension. Belarina pourra être reprise dès que les valeurs tensionnelles se seront normalisées sous traitement antihypertenseur.
-Une récidive d’herpès gestationnel peut survenir sous COC.
-Le risque de pancréatite augmente chez les femmes sous COC ayant des antécédents d’hypertriglycéridémie. Des troubles hépatiques aigus ou chroniques nécessitent l’arrêt de la prise du COC jusqu’au retour à la normale des paramètres biologiques hépatiques. La récurrence d’un ictère cholostatique précédemment apparu au cours d’une première grossesse ou sous hormones sexuelles impose l’arrêt de la prise de COC.
-Les contraceptifs oraux peuvent influencer la résistance périphérique à l’insuline ou la tolérance au glucose. Pour cette raison les diabétiques sous contraceptifs oraux doivent être suivies de près.
-Un chloasma (pigmentation du visage) peut se présenter dans de rares cas, surtout si l’anamnèse de chloasma gravidique est positive. Les femmes ayant tendance à faire un chloasma doivent éviter les rayons du soleil et les ultraviolets tant qu’elles prennent des contraceptifs oraux.
-Les patientes ayant une intolérance au galactose héréditaire, une carence en lactase ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre Belarina, qui contient du lactose.
-Précautions
-Certaines maladies/situations peuvent être influencées dans le sens négatif par les estrogèness ou les associations estrogèness/gestagènes. Dans les situations suivantes un contrôle particulier est nécessaire:
-– épilepsie,
-– sclérose en plaques,
-– tétanie,
-– migraine (voir aussi «Contre-indications»),
-– asthme,
-– insuffisance cardiaque,
-– insuffisance rénale,
-– chorée mineure,
-– diabète sucré,
-– maladies du foie (voir «Contre-indications»),
-– anomalies métaboliques des triglycérides,
-– maladies auto-immunes (lupus érythémateux disséminé y compris),
-– obésité, (Body-Mass-Index (BMI) >30 kg/m²),
-– hypertension (voir «Contre-indications»),
-– endométriose,
-– status variqueux,
-– thrombophlébites anamnestiques (voir «Contre-indications»),
-– troubles de la coagulation (voir «Contre-indications»),
-– mastopathies,
-– myomes de l’utérus,
-– herpès gestationnel,
-– dépressions (voir «Contre-indications»),
-– pathologies intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et colite ulcéreuse; voir «Effets indésirables»),
-– syndrome hémolytique-urémique.
-Examen medical
-Prendre une anamnèse personnelle et familiale complète et faire un examen médical avant de prescrire un contraceptif oral, en tenant compte des contre-indications (voir «Contreindications») et des facteurs de risque (voir «Mises en garde et précautions»). Ceci est à répéter une fois par an pendant la prise de Belarina. Un examen médical régulier est en outre nécessaire car des contre-indications (p.ex. attaques ischémiques transitoires) ou des facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thromboses veineuses ou artérielles) peuvent se présenter lors de la prise d’un contraceptif oral. L’examen médical doit comporter la mesure de la tension artérielle, l’examen des seins, de l’abdomen, des organes sexuels externes et internes, avec frottis du col de l’utérus et examens de laboratoire appropriés.
-La femme doit être informée du fait que la prise d’un contraceptif oral ne protégé ni d’une infection par le VIH (SIDA) ni d’autres maladies sexuellement transmissibles.
-Diminution de l’efficacité
-L’oubli d’un comprimé (voir «Prise irrégulière»), des vomissements ou d’autres problèmes intestinaux, dont une diarrhée, la prise concomitante et au long cours de certains médicaments (voir rubrique «Interactions») ou de très rares cas de troubles métaboliques peuvent atténuer l’efficacité de la contraception.
- +Le risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) et de thrombo-embolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thrombo-embolie veineuse [TEV]» et «Risque de thrombo-embolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thrombo-emboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
- +Avant de prescrire Belarina, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Avant le début ou le renouvellement de la prise d'un CHC tel que Belarina, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les contre-indications et les mises en garde/précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
- +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
- +La femme doit être informée du fait que la prise d'un contraceptif oral ne protège ni d'une infection par le VIH (SIDA) ni d'autres maladies sexuellement transmissibles.
- +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de la prise du CHC:
- +·première manifestation ou exacerbation de céphalées migraineuses et fréquence accrue de céphalées anormalement violentes;
- +·troubles visuels, auditifs, du langage ou autres troubles sensitivo-moteurs d'apparition subite;
- +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] et Symptômes de TEA)»);
- +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
- +·troubles moteurs (en particulier parésies);
- +·augmentation marquée de la tension artérielle (confirmée par plusieurs mesures);
- +·apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé;
- +·violente douleur abdominale haute ou hépatomégalie;
- +·symptômes de saignements intra-abdominaux;
- +·augmentation de la fréquence de crises épileptiques.
- +Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
- +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV lié à Belarina par rapport à celui des CHC présentant le risque de TEV le plus bas n'est jusqu'ici pas connu.
- +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne:
- +·Le risque de TEV associé à Belarina;
- +·Comment ses facteurs de risque personnels influent sur ce risque;
- +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois);
- +·Le risque accru de TEV aussi bien lors de la première prise d'un CHC que lors de la reprise du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus;
- +·Belarina est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu'elle prend Belarina.
- +Environ 2 femmes sur 10000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
- +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 5 à 12 femmes sur 10000 utilisant un CHC faiblement dosé (éthinylestradiol <50 µg) développeront une TEV au cours d'une année; ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel. Les données actuelles sont insuffisantes pour estimer le risque de TEV lié aux CHC contenant du chlormadinone par rapport au risque de TEV lié aux CHC contenant du lévonorgestrel.
- +Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
- +La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.
- +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
- +Facteurs de risque de TEV
- +Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Belarina est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
- +Tableau: Facteurs de risque de TEV
- +Facteur de risque Commentaire
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée.Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Belarina n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Belarina.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Belarina est contre-indiquée.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, cancer.
- +Âge En particulier au-delà de 35 ans
- +
- +Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
- +Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
- +Le risque accru de thrombo-embolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
- +Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
- +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Belarina.
- +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure:
- +·gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe;
- +·douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche;
- +·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
- +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
- +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
- +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
- +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
- +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
- +·tachycardie ou arythmie.
- +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement», «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
- +Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
- +Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Belarina, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
- +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés.
- +Facteurs de risque de TEA
- +Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thrombo-embolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Belarina est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
- +Tableau: Facteurs de risque de TEA
- +Facteur de risque Commentaire
- +Âge En particulier au-delà de 35 ans
- +Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Belarina. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
- +Hypertension artérielle
- +Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
- +Dyslipoprotéinémie
- +Valvulopathie cardiaque
- +Fibrillation auriculaire
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Belarina.Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de CHC comme Belarina est contre-indiquée.
- +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Belarina (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Belarina.
- +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, cancer.
- +
- +Symptômes de TEA
- +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Belarina.
- +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
- +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant une moitié du corps;
- +·confusion soudaine;
- +·élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
- +·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
- +·troubles subits de la marche;
- +·vertiges;
- +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
- +·céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
- +·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
- +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
- +·douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
- +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
- +·sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
- +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
- +·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
- +·tachycardie ou arythmies.
- +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
- +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
- +·abdomen aigu.
- +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thrombo-emboliques
- +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
- +Maladies tumorales
- +Un risque augmenté de cancer du col a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
- +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que l'utilisation de CHC fait légèrement augmenter le risque de cancer du sein (RR = 1,24). Ce risque accru est passager et diminue progressivement au cours des 10 années suivant leur arrêt. Ces études n'en expliquent pas les causes. L'augmentation du risque observée peut être due à un diagnostic précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de CHC, aux effets biologiques des CHC ou bien à l'association entre ces deux facteurs.
- +De rares tumeurs hépatiques bénignes, et malignes, encore plus rares, ont été signalées sous CHC. Exceptionnellement, ces tumeurs ont induit des hémorragies intra-abdominales potentiellement mortelles. En cas de violentes douleurs abdominales supérieures ne disparaissant pas spontanément, d'hépatomégalie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique doit être envisagée et la prise de Belarina doit être interrompue.
- +Autres précautions
- +Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
- +Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
- +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant la prise de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si la prise du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), la prise du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la reprise d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
- +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées. La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
- +La prise de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de la prise d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
- +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
- +Chez les femmes atteintes d'un angioœdème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
- +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
- +Certaines maladies/situations peuvent être influencées dans le sens négatif par les estrogènes ou les associations estrogènes/progestatifs. Dans les situations suivantes un contrôle particulier est nécessaire: endométriose; myomes de l'utérus; mastopathie; dépressions; épilepsie; sclérose en plaques; tétanie; insuffisance cardiaque ou rénale; asthme.
- +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
- +Chaque comprimé pelliculé rose clair contient moins de 70 mg de lactose et chaque comprimé pelliculé blanc en contient moins de 100 mg. Les patientes souffrant d'une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d'un déficit en lactase de Lapp ou d'une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cette quantité.
- +Diminution de l'efficacité
- +L'oubli d'un comprimé pelliculé (voir «Prise irrégulière»), des vomissements ou d'autres problèmes intestinaux, dont une diarrhée, la prise concomitante et au long cours de certains médicaments (voir rubrique «Interactions») ou de très rares cas de troubles métaboliques peuvent atténuer l'efficacité de la contraception.
-Métrorragies et spotting
-Tous les contraceptifs oraux peuvent provoquer des saignements vaginaux irréguliers (métrorragies/spotting), surtout au cours des premiers cycles. C’est pourquoi une évaluation médicale de cycles irréguliers n’a de sens qu’après un temps d’adaptation d’environ 3 cycles. Si pendant la prise de Belarina les saignements irréguliers persistent ou se produisent après des cycles jusque là réguliers, des examens approfondis sont recommandés afin d’exclure une grossesse ou un dysfonctionnement organique. Une fois ceux-ci exclus, Belarina pourra être continué ou remplacé par un autre contraceptif.
-L’hémorragie intermenstruelle peut être le signe d’une efficacité contraceptive réduite (voir «Prise irrégulière», «Conduite à tenir en cas de vomissements, de pathologies intestinales et en présence d’autres facteurs atténuant la sécurité» et «Interactions»).
-Absence d’hémorragie de privation
-Après les 24 jours de prise des comprimés avec principe actif, une hémorragie de privation apparaît normalement pendant la prise des placebos. Mais cette hémorragie peut occasionnellement être absente, surtout au cours des premiers mois, ce qui ne signifie pas que l’effet anticonceptionnel est atténué. S’il n’y a pas d’hémorragie après un cycle au cours duquel aucune comprimés avec principe actif n’a été oubliée et la période de 4 jours de la prise des placebos n’a pas été prolongée ou interrompée, aucun autre médicament n’a été pris, il n’y a eu ni diarrhée ni vomissement, une grossesse est très peu probable et il est possible de poursuivre le traitement de Belarina. Une grossesse doit être exclue au cours des 10 premiers jours. S’il n’y a pas d’hémorragie de privation après 2 cycles successifs, effectuer un examen de contrôle et exclure une grossesse.
-Les femmes sous contraceptif hormonaux ne doivent pas être traitées par des extraits de millepertuis (Hypericum) car l’effet contraceptif peut ne plus être assuré. Des métrorragies et des rares grossesses non désirées ont étés signalées (voir aussi sous «Interactions»).
- +Saignements intermenstruels et spotting
- +Tous les contraceptifs oraux peuvent provoquer des saignements vaginaux irréguliers (saignements intermédiaires/spotting), surtout au cours des premiers cycles. C'est pourquoi une évaluation médicale de cycles irréguliers n'a de sens qu'après une période d'adaptation d'environ trois cycles. Si, pendant la prise de Belarina, les saignements intermédiaires persistent ou se produisent après des cycles jusque là réguliers, des examens approfondis sont recommandés afin d'exclure une grossesse ou un dysfonctionnement organique. Une fois ceux-ci exclus, Belarina pourra être continué ou remplacé par un autre contraceptif.
- +Les saignements intermenstruels peuvent être le signe d'une efficacité contraceptive réduite (voir «Prise irrégulière», «Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux» et la rubrique «Interactions»).
- +Absence de règles
- +Après les 24 jours de prise des comprimés pelliculés contenant le principe actif, les règles apparaissent normalement pendant la prise des comprimés de placebo. Ces règles peuvent occasionnellement être absentes, surtout au cours des premiers mois de prise des comprimés, ce qui ne signifie pas toutefois que l'effet anticonceptionnel est atténué. S'il n'y a pas de saignement après un cycle au cours duquel aucun comprimé pelliculé contenant le principe actif n'a été oublié, la période de 4 jours de la prise des comprimés de placebo n'a été ni prolongée, ni suivie d'une interruption de la prise, aucun autre médicament n'a été pris de manière concomitante et il n'y a eu ni vomissement, ni diarrhée, une grossesse est très peu probable et il est possible de poursuivre le traitement par Belarina. Si Belarina n'a pas été utilisé selon ces instructions avant l'absence des premières règles, ou s'il n'y a pas de règles après 2 cycles successifs, une grossesse doit être exclue avant de poursuivre l'utilisation.
-Les interactions entre l’éthinylestradiol, la composante estrogénique de Belarina, et d’autres médicaments peuvent se traduire par une élévation ou un abaissement de la concentration sérique d’éthinylestradiol. En cas de nécessité d’une administration au long cours de ces principes actifs, il est préférable de recourir à une contraception non-hormonale. De faibles concentrations sériques d’éthinylestradiol peuvent entraîner une augmentation des saignements irréguliers et des troubles du cycle et altérer l’efficacité contraceptive de Belarina. En revanche, une augmentation des concentrations sériques d’éthinylestradiol peut intensifier la fréquence et la sévérité des effets indésirables.
-Les concentrations sériques d’éthinylestradiol peuvent diminuer sous l’effet des médicaments ou principes actifs suivants:
-– toutes les médications qui renforcent la motilité gastro-intestinale (par ex. le métoclopramide) ou réduisent la résorption (par ex. le charbon actif),
-– les principes actifs inducteurs des enzymes microsomales du foie, dont la rifampicine, la rifabutine, les barbituriques, les anti-épileptiques (carbamazépine, phénytoïne et topiramate), la griséofulvine, la barbexaclone, la primidone, le modafinil, certains inhibiteurs de la protéase (le ritonavir) et le millepertuis (voir également rubrique «Mises en garde et précautions»),
-– certains antibiotiques (l’ampicilline, la tétracycline) pouvant entraîner chez certaines femmes une baisse de la circulation entéro-hépatique des estrogènes.
-En cas de traitement concomitant de ces médicaments ou principes actifs et de Belarina, un autre moyen contraceptif mécanique doit être utilisé provisoirement pendant la durée du traitement et pendant les 7 jours suivant son arrêt. Au cours d’un traitement par induction hépato-enzymatique abaissant la concentration sérique d’éthinylestradiol et pendant les 28 jours suivant l’arrêt du traitement, un autre moyen de contraception mécanique doit être utilisé en plus du contraceptif oral.
-Les concentrations sériques d’éthinylestradiol peuvent augmenter sous l’effet des médicaments ou principes actifs suivants:
-– les principes actifs inhibant la sulfatation de l’éthinylestradiol dans la paroi intestinale, tels l’acide ascorbique ou le paracétamol,
-– l’atorvastatine (augmentation de 20% de l’ASC de l’éthinylestradiol),
-– les principes actifs inhibiteurs des enzymes microsomales hépatiques comme les antimycotiques dérivés de l’imidazole (notamment le fluconazole), l’indinavir ou la troléandomycine.
-L’éthinylestradiol peut influer sur la métabolisation d’autres substances:
-– par une inhibition des enzymes hépato-microsomales entraînant des concentrations sériques plus élevées de principes actifs comme le diazépam (ou d’autres benzodiazépines hydroxylées), la ciclosporine, la théophylline et la prednisolone,
-– par une induction de la glucoronisation hépatique entraînant des concentrations sériques plus faibles de substances comme le clofibrate, le paracétamol, la morphine et le lorazépame.
-Le besoin d’insuline ou d’antidiabétiques oraux (hypoglycémiants) peut être modifié par un effet sur la tolérance au glucose (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Ces données peuvent aussi s’appliquer aux médicaments nouvellement utilisés.
-Il convient de vérifier si l’information professionnelle concernant les différentes préparations prescrites mentionne d’éventuelles interactions avec Belarina.
- +Il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés afin de pouvoir évaluer le potentiel d'interactions.
- +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
- +Inducteurs enzymatiques
- +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
- +L'induction enzymatique maximale est en général observée après 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments.
- +Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement après la prise du dernier comprimé contenant du principe actif à l'emballage suivant, c'est-à-dire qu'il ne faut pas prendre les comprimés placebo. Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
- +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
- +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
- +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
- +Inhibiteurs enzymatiques
- +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A4 comme les antifongiques azolés (p.ex. Itarconazol, Voriconazol, Flucinazol), les macrolides (Clarithromycin, Erythromycin), Diltiazem, Verapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
- +Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
- +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p.ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive mécanique.
- +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p.ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
- +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
- +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
- +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
- +Lamotrigine
- +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
- +Lorsqu'un traitement par Belarina est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 4 jours sans prise).
-La prise de Belarina est contre-indiquée pendant la grossesse. Avant le commencer à prendre ce médicament, il est nécessaire d’exclure une grossesse.
-Si, pendant l’utilisation, on constate ou on suspecte une grossesse, il convient d’interrompre le médicament immédiatement et de consulter le médecin.
-Jusqu’à présent, les études épidémiologiques dans leur ensemble ne signalent pas d’effets cliniques tératogènes et foetotoxiques liés à la prise non intentionnelle pendant la grossesse d’estrogènes associés à des doses similaires d’autres gestagènes dans des contraceptifs tels que Belarina. Bien que des études expérimentales sur des animaux mettent en évidence une toxicité de reproduction (voir rubrique «Données précliniques»), des données cliniques recueillies sur plus de 330 femmes enceintes exposées à l’acétate de chlormadinone ne semblent donner aucune indication d’un effet embryotoxique.
-Belarina ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement, car la production de lait peut être réduite et sa qualité peut être modifiée par les estrogènes. De faibles concentrations de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent se retrouver dans le lait et pourrait affecter l’enfant.
- +La prise de Belarina est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Belarina, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
- +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
- +Concernant le risque d'événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Belarina n’a aucune influence sur l’aptitude à la conduite ni sur l’utilisation de machines.
- +Selon les connaissances actuelles, les contraceptifs hormonaux combinés ne peuvent pas avoir d'effets néfastes sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines.
-Les effets indésirables mentionnés ci-dessous ont été rapportés suite à la prise de Belarina.
- +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thrombo-embolies artérielles et veineuses.
- +Les effets indésirables mentionnés ci-dessous peuvent survenir après la prise de Belarina.
-Très fréquents ≥1/10.
-Fréquents ≥1/100, <1/10.
-Peu fréquents ≥1/1000, <1/100.
-Rares ≥1/10’000, <1/1000.
-Très rares <1/10’000.
- +Très fréquents: ≥1/10.
- +Fréquents: ≥1/100, <1/10.
- +Occasionnels: ≥1/1'000, <1/100.
- +Rares: ≥1/10'000, <1/1'000.
- +Très rares: <1/10'000.
-Fréquents: infection génitale à Candida
- +Fréquents: infection génitale à Candida.
-Affections du système immunitaire
-Rares: réactions d’hypersensibilité au produit y compris des réactions allergiques.
- +Troubles du système immunitaire
- +Rares: réactions d'hypersensibilité au produit y compris des réactions allergiques.
-Occasionnels: augmentation de l’appétit.
- +Occasionnels: augmentation de l'appétit.
-Affections psychiatriques
-Fréquents: sautes d’humeur, nervosité, irritabilité.
-Peu fréquents: baisse de la libido.
-Affections du système nerveux
- +Troubles psychiatriques
- +Fréquents: sautes d'humeur, nervosité, irritabilité.
- +Occasionnels: baisse de la libido.
- +Troubles du système nerveux
-Peu fréquents: migraine.
-Affections oculaires
- +Occasionnels: migraine.
- +Troubles oculaires
-Troubles vasculaires
- +Troubles cardiaques et vasculaires
-Rares: hypotension, embolie pulmonaire.
-Très rares: événements thromboemboliques veineux.
-Affections gastro-intestinales
-Très fréquents: nausée.
- +Rare: thrombo-embolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thrombo-embolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
- +Troubles gastro-intestinaux
- +Très fréquents: nausées.
-Peu fréquents: flatulence, diarrhée.
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Occasionnels: flatulence, diarrhée.
- +Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Peu fréquents: anomalies pigmentaires, alopécie, eczéma, prurit, hyperhidrose.
- +Occasionnels: anomalies pigmentaires, alopécie, eczéma, prurit, hyperhidrose.
-Affections musculo-squelettiques
- +Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
-Peu Fréquents: symptômes musculaires, dorsalgie, douleurs des extrémités.
-Affections des organes de reproduction et du sein
-Très fréquents: métrorrhagie, troubles du sein.
-Fréquents: kystes ovariens, dysménorrhée, candidose génitale.
-Peu fréquents: ménorrhagie, aménorrhée, douleurs dans le bas ventre.
- +Occasionnels: symptômes musculaires, dorsalgie, douleurs des extrémités.
- +Troubles des organes de reproduction et des seins
- +Très fréquents: métrorragie, troubles du sein.
- +Fréquents: kystes ovariens, dysménorrhée, écoulement vaginal.
- +Occasionnels: ménorragie, aménorrhée, douleurs dans le bas ventre.
-Fréquents: fatigue, oedèmes.
-Les autres effets indésirables graves en rapport avec la prise de COC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions».
-
- +Fréquents: fatigue, œdèmes.
-Il n’y a aucune information sur des effets toxiques graves d’un surdosage. Si un enfant avale un grand nombre de pilules Belarina, il est peu probable qu’il présente de graves problèmes. Les symptômes suivants son possibles: nausée, vomissement et saignement vaginal chez la fillette. Un contrôle de l’équilibre hydroélectrolytique n’est nécessaire que dans de rares cas.
- +Il n'y a aucune information sur des effets toxiques graves d'un surdosage. Les symptômes suivants sont possibles: Nausées, vomissements et saignement vaginal chez la fillette. Il n'existe pas d'antidote; le traitement sera symptomatique. Un contrôle de l'équilibre hydroélectrolytique ainsi que de la fonction hépatique n'est nécessaire que dans de rares cas.
-La prise en continu de Belarina pendant 24 jours provoque une inhibition de la sécrétion hypophysaire de FSH et de LH, ce qui inhibe l’ovulation. L’endomètre prolifère et devient sécrétoire. La consistance du mucus cervical change. Ce qui freine la migration des spermatozoïdes à travers le canal cervical et diminue leur motilité.
-La dose journalière la plus faible d’acétate de chlormadinone inhibant l’ovulation est de 1,7 mg. La pleine dose de transformation endométriale est de 25 mg par cycle.
-L’acétate de chlormadinone est un gestagène antiandrogène. Son effet antiandrogène repose sur sa capacité de déplacer les androgènes de leur récepteur.
-L’éthinylestradiol inhibe la production de sébum. Il augmente la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles) et diminue par là la quantité de testostérone libre dans le sang. Le gestagène acétate de chlormadinone ne contrebalance pas cet effet, car l’acétate de chlormadinone n’exerce aucun effet androgénique partiel.
-Dans une étude clinique, le nombre de papules et de pustules au niveau du visage a diminué respectivement de 60% et 73% après 7 et 13 cycles de traitement par Belarina. Le nombre de comédons a baissé respectivement de 50% et 66%. Après 7 et 13 cycles thérapeutiques, respectivement 31% et 36% des femmes n’avaient plus de séborrhée.
-Les contraceptifs hormonaux inhibent la biosynthèse ovarienne d’androgènes et diminuent par conséquent la quantité d’androgènes en circulation.
- +L'acétate de chlormadinone a des propriétés antiandrogènes en déplaçant les androgènes de leur récepteur.
- +L'éthinylestradiol augmente la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles) et diminue ainsi la quantité de testostérone libre dans le sang. Le progestatif acétate de chlormadinone ne contrebalance pas cet effet, car l'acétate de chlormadinone n'exerce aucun effet androgénique partiel.
- +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Belarina repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
- +La dose journalière la plus faible d'acétate de chlormadinone inhibant l'ovulation est d'1,7 mg. La pleine dose de transformation est de 25 mg par cycle.
-Dans des études cliniques ayant évalué la prise de Belarina pendant jusqu’à 21 cycles menstruels successifs chez 2011 femmes, soit plus de 23’000 cycles menstruels, il y a eu 7 grossesses. Chez 5 de ces femmes, soit une erreur de prise, soit des affections associées ayant provoqué des nausées ou des vomissements, soit la prise concomitante de médicaments connus pour diminuer l’effet anticonceptionnel des contraceptifs hormonaux étaient survenus pendant la période de conception.
-L’indice de Pearl calculé sur l’ensemble des études s’est ainsi chiffré à 0,392 (IC 95% 0,158–0,808). L’indice de Pearl corrigé, c.-à-d. lors d’une prise correcte, a été de 0,117 (IC 95% 0,014–0,418).
-Effets bénéfiques
-Les études épidémiologiques sur les contraceptifs oraux combinés ont donné les effets positifs suivants: plus grande stabilité du cycle, diminution de l’abondance des règles, diminution de l’incidence de l’anémie ferriprive et de la dysménorrhée. Et tout au moins sous contraceptifs oraux combinés à plus fortes doses (>50 µg d’éthinylestradiol), diminution du risque de kystes ovariens fonctionnels, des grossesses extra-utérines, des carcinomes de l’endomètre et des ovaires, de certaines formes de tumeurs bénignes du sein et de pathologies inflammatoires pelviennes.
- +Dans des études cliniques ayant évalué la prise de Belarina pendant une durée allant jusqu'à 21 cycles menstruels successifs chez 2011 femmes, soit plus de 23'000 cycles menstruels, il y a eu 7 grossesses. Chez 5 de ces femmes, soit une erreur de prise, soit des affections associées ayant provoqué des nausées ou des vomissements, soit la prise concomitante de médicaments connus pour diminuer l'effet anticonceptionnel des contraceptifs hormonaux étaient survenues pendant la période de conception.
- +L'indice de Pearl calculé sur l'ensemble des études s'est ainsi chiffré à 0,392 (IC 95% 0,158 à 0,808). L'indice de Pearl corrigé, c.-à-d. lors d'une prise correcte, a été de 0,117 (IC 95% 0,014 à 0,418).
-Résorption
-L’acétate de chlormadinone (CMA) est résorbé rapidement et pratiquement totalement après son administration orale. La biodisponibilité systémique du CMA est élevée, car il n’est pas soumis à un effet de premier passage. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic après 1–2 heures.
-L’éthinylestradiol (EE) est résorbé rapidement et pratiquement totalement après son administration orale; ses pics de concentration plasmatique sont atteints après 1,5 heures. Du fait de son métabolisme présystémique, sa biodisponibilité absolue n’est que d’environ 40% et subit de très importantes variations (20–65%).
- +Absorption
- +L'acétate de chlormadinone (CMA) est absorbé rapidement et pratiquement totalement après son administration orale. La biodisponibilité systémique du CMA est élevée, car il n'est pas soumis à un métabolisme de premier passage. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic après 1 à 2 heures.
- +L'éthinylestradiol (EE) est absorbé rapidement et pratiquement totalement après son administration orale; ses pics de concentration plasmatique sont atteints après 1,5 heure. Du fait de sa conjugaison présystémique et de son métabolisme de premier passage dans le foie, sa biodisponibilité absolue n'est que d'environ 40% et subit de très importantes variations (20 à 65%).
-La liaison de l’acétate de chlormadinone (CMA) aux protéines plasmatiques humaines, l’albumine surtout, est supérieure à 95%. Le CMA n’a aucune affinité de liaison pour la SHBG ni pour la CBG. Le CMA est stocké essentiellement dans le tissu adipeux.
-Ethinylestradiol (EE): Les concentrations plasmatiques d’EE données dans la littérature se caractérisent par une très grande variabilité. Env. 98% de l’EE est lié aux protéines plasmatiques, presque exclusivement à l’albumine.
- +La liaison de l'acétate de chlormadinone (CMA) aux protéines plasmatiques humaines, l'albumine surtout, est supérieure à 95%. Le CMA n'a aucune affinité de liaison pour la SHBG ni pour la CBG. Le CMA est stocké essentiellement dans le tissu adipeux.
- +Éthinylestradiol (EE): Les concentrations plasmatiques d'EE données dans la littérature se caractérisent par une très grande variabilité. Env. 98% de l'EE est lié aux protéines plasmatiques, presque exclusivement à l'albumine.
-Acétate de chlormadinone (CMA): Plusieurs étapes d’oxydation et de réduction, et la conjugaison à l’acide glucuronique et au sulfate donnent de très nombreux métabolites. Dans le plasma humain, les principaux métabolites sont le 3α- et le 3βhydroxy-CMA, dont les demi-vies biologiques ne sont pas fondamentalement différentes de celle du CMA non métabolisé. Les métabolites 3hydroxy- ont une activité antiandrogène et gestagène comparable à celle du CMA lui-même. A part ces métabolites 3hydroxy-, il y a notamment le 2αhydroxy-CMA et des métabolites dihydroxy-. Ces métabolites se retrouvent dans l’urine principalement sous forme conjuguée. Le clivage enzymatique donne comme métabolites principalement le 2αhydroxy-CMA mais aussi le 3hydroxy- et le dihydroxy-CMA.
-Ethinylestradiol (EE): Comme les estrogènes naturels, l’EE est biotransformé par une hydroxylation (catalysée par le cytochrome P450) intervenant sur la chaîne aromatique. Le principal métabolite, le 2hydroxy-EE, est décomposé en autres métabolites et en conjugués. L’EE subit une conjugaison présystémique dans la muqueuse de l’intestin grêle et dans le foie. Dans l’urine, ce sont surtout des glucuronides et dans la bile et le plasma, surtout des sulfates qui sont retrouvés.
-Elimination
-L’acétate de chlormadinone (CMA) est éliminé du plasma après une demi-vie moyenne d’environ 34 heures (après une dose unique) et d’environ 36–39 heures (après doses répétées). Après administration orale, le CMA et ses métabolites sont éliminés en proportions semblables dans les urines et les selles.
-Ethinylestradiol (EE): La demi-vie plasmatique moyenne de l’EE est d’env. 12–25 heures. L’EE est éliminé sous la forme de ses métabolites dans les urines et les selles selon un quotient 2:3. Le sulfate d’EE excrété par voie biliaire subit un cycle entérohépatique après hydrolyse par les bactéries intestinales.
-Cinétique chez des groupes de patients particuliers
-On ne dispose d’aucune donnée concernant la cinétique chez la femme avec insuffisance hépatique ou rénale.
- +Acétate de chlormadinone (CMA): Plusieurs étapes d'oxydation et de réduction, et la conjugaison à l'acide glucuronique et au sulfate donnent de très nombreux métabolites. Dans le plasma humain, les principaux métabolites sont le 3α- et le 3β-hydroxy-CMA, dont les demi-vies biologiques ne sont pas fondamentalement différentes de celle du CMA non métabolisé. Les métabolites 3-hydroxy- ont une activité antiandrogène comparable à celle du CMA lui-même. Ces métabolites se retrouvent dans l'urine principalement sous forme conjuguée. Le clivage enzymatique donne comme métabolites principalement le 2α-hydroxy-CMA mais aussi le 3-hydroxy- et le dihydroxy-CMA.
- +L'éthinylestradiol (EE), comme les estrogènes naturels, est biotransformé par une hydroxylation (catalysée par le cytochrome P450) intervenant sur la chaîne aromatique. Le principal métabolite, le 2-hydroxy-EE, est décomposé en autres métabolites et en conjugués. L'EE subit une conjugaison présystémique dans la muqueuse de l'intestin grêle et dans le foie. Dans l'urine, ce sont surtout des glucuronides et dans la bile et le plasma, surtout des sulfates qui sont retrouvés.
- +Élimination
- +L'acétate de chlormadinone (CMA) est éliminé du plasma après une demi-vie moyenne d'environ 34 heures (après une dose unique) et d'environ 36 à 39 heures (après des doses répétées). Après administration orale, le CMA et ses métabolites sont éliminés en proportions semblables dans les urines et les selles.
- +Éthinylestradiol (EE): La demi-vie plasmatique moyenne de l'EE est d'env. 12 à 14 heures. L'EE est éliminé dans les urines et les selles selon un quotient 2:3. Le sulfate d'EE excrété par voie biliaire subit un cycle entérohépatique après hydrolyse par les bactéries intestinales.
- +Cinétique chez certains groupes de patientes
- +On ne dispose d'aucune donnée concernant la cinétique chez la femme avec insuffisance hépatique ou rénale.
-Les études précliniques analysant les contraceptifs oraux combinés, en ce qui concerne leur toxicité après administration répétée, leur génotoxicité et leur potentiel carcinogène, n’ont montré aucune indication claire pour des risques particuliers pour l’être humain, même si certaines études épidémiologiques ont pu démontrer un risque de carcinome hépatique accru. Chez l’animal, l’éthinylestradiol a entraîné, à des posologies relativement faibles, un effet létal pour l’embryon; on a observé une malformation du tractus urogénital et une féminisation des foetus masculins.
-Une embryolétalité due à l’acétate de chlormadinone a été mise en évidence chez le lapin, le rat et la souris. En outre, une tératogénicité a été observée à des doses embryotoxiques chez le lapin et dès la plus faible dose testée (1 mg/kg/jour) chez la souris. Il n’existe aucune certitude quant à l’applicabilité de ces résultats à l’homme.
-Les données précliniques d’études conventionnelles sur la toxicité chronique, la génotoxicité et le potentiel carcinogène du Belarina n’attestent pas de risques spécifiques pour l’homme en dehors de ceux déjà décrits dans les autres rubriques de la présente information professionnelle.
- +Les études précliniques analysant les contraceptifs oraux combinés, en ce qui concerne leur toxicité après administration répétée, leur génotoxicité et leur potentiel carcinogène, n'ont montré aucune indication claire pour des risques particuliers pour l'être humain, même si certaines études épidémiologiques ont pu démontrer un risque de carcinome hépatique accru. Chez l'animal, l'éthinylestradiol a entraîné, à des posologies relativement faibles, un effet létal pour l'embryon; on a observé une malformation du tractus urogénital et une féminisation des fœtus masculins.
- +Une embryolétalité due à l'acétate de chlormadinone a été mise en évidence chez le lapin, le rat et la souris. En outre, une tératogénicité a été observée à des doses embryotoxiques chez le lapin et dès la plus faible dose testée (1 mg/kg/jour) chez la souris. Il n'existe aucune certitude quant à l'applicabilité de ces résultats à l'homme.
- +Les données précliniques d'études conventionnelles sur la toxicité chronique, la génotoxicité et le potentiel carcinogène de Belarina n'attestent pas de risques spécifiques pour l'homme en dehors de ceux déjà décrits dans les autres rubriques de la présente information professionnelle.
-L’administration de contraceptifs oraux peut fausser les résultats de certains examens de laboratoire, dont les paramètres biochimiques des fonctions du foie, de la thyroïde et des surrénales, la concentration plasmatique des protéines vectrices et des fractions lipidiques ou lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. La vitesse de sédimentation peut être accélérée. Une augmentation des concentrations sériques de cuivre et de fer de même que de la phosphatase alcaline leucocytaire a été décrite.
-La nature et l’importance de ces effets dépend de la nature et de la dose de l’hormone administrée.
-Le personnel de laboratoire doit donc être informé de l’emploi de contraceptifs oraux s’il doit effectuer certains examens de laboratoire.
- +L'administration de contraceptifs oraux peut fausser les résultats de certains examens de laboratoire, dont les paramètres biochimiques des fonctions du foie, de la corticosurrénale et de la thyroïde, la concentration plasmatique des protéines vectrices (p.ex. SHBG, lipoprotéines), les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. La vitesse de sédimentation peut être accélérée. Une augmentation des concentrations sériques de cuivre et de fer de même que de la phosphatase alcaline leucocytaire a été décrite.
- +La nature et l'importance de ces effets dépend de la nature et de la dose de l'hormone administrée.
- +Le personnel de laboratoire doit donc être informé de l'emploi de contraceptifs oraux s'il doit effectuer certains examens de laboratoire.
-Ce médicament ne peut pas être utilisé au-delà de la date indiquée par «EXP» (= expiration) sur l’emballage. Il doit être conservé à des températures ne dépassant pas 30 °C, protégé de la lumière dans l’emballage d’origine et hors de portée des enfants.
- +Ce médicament ne peut pas être utilisé au-delà de la date indiquée par «EXP» (= expiration) sur l'emballage. Il doit être conservé à des températures ne dépassant pas 30 °C, protégé de la lumière dans l'emballage d'origine et hors de portée des enfants.
-Belarina cpr pell 1 × 28. (B)
-Belarina cpr pell 3 × 28. (B)
-Belarina cpr pell 6 × 28. (B)
- +Belarina cpr pell 1× 28. (B)
- +Belarina cpr pell 3× 28. (B)
- +Belarina cpr pell 6× 28. (B)
-Gedeon Richter (Schweiz) AG, 6330 Cham
- +Gedeon Richter (Suisse) AG, 6330 Cham.
-Juillet 2014.
- +Septembre 2015.
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