36 Changements de l'information professionelle Teicoplanin-Evultis 200 mg |
-OEMéd
-Principe actif: Teicoplaninum (praeparatio cryodesiccata).
-Excipient: Natrii chloridum.
-Solvens: Aqua ad iniectabilia, 3 ml.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Teicoplaninum (praeparatio cryodesiccata) 200 mg ou 400 mg pro vitro.
-Indications/Possibilités d’emploi
-Traitement des infections à gram-positif en cas de résistance à la méticilline ou aux céphalosporines.
-En cas d’allergie à la pénicilline ou chez des patients n’ayant réagi ni aux pénicillines ni aux céphalosporines.
-Traitement de première intention en cas de suspicion de germes résistants à la méticilline (après réception du résultat du test de sensibilité, le traitement sera adapté en conséquence).
-Administration par voie orale en cas d’une entérocolite pseudomembraneuse due à Clostridium difficile.
-Aux conditions ci-dessus, Teicoplanin-Teva est indiqué en cas d’infections à gram-positif:
-du coeur (p.ex. endocardite),
-des os et des articulations (p.ex. ostéomyélite),
-des voies respiratoires,
-de la peau et des parties molles,
-en cas de septicémie,
-pour la prévention de l’endocardite avant interventions de chirurgie dentaire.
-Il faut parfois effectuer des cultures, pour déterminer les germes en cause et leur sensibilité à la teicoplanine.
-Posologie/Mode d’emploi
-Intraveineuse: injection lente 1 min. ou en perfusion pendant 30 min.;
-intramusculaire;
-orale (dans le traitement de l’entérocolite pseudomembraneuse).
-Intervalle entre les doses
-
-En général, le Teicoplanin-Teva est administré une fois par jour.
-Dans le cas d’infections sévères, on peut administrer une seconde dose le premier jour afin d’atteindre plus rapidement une concentration sérique élevée.
-Traitement
-
-Gravité de Moment Posologie par jour
-l’infection
-Moyenne premier jour i.v. 400 mg (6 mg/kg)
- jours suivants 200 mg (3 mg/kg)
- i.v. ou i.m.
-Grave premier jour i.v. 400 mg/12 h
- (6 mg/kg/12 h)
- jours suivants i.v. 400 mg (6 mg/kg)
-Infections moyennes: infections de la peau et des parties molles, infections des voies urinaires.
-Infections graves: septicémie, endocardite, ostéomyélite, arthrite septique, infections chez les patients sous traitements immunosuppresseurs.
-En cas de monothérapie des endocardites à S. aureus une posologie d’entretien de 12 mg/kg est nécessaire dès le 2jour.
-Toxicomanie due à des drogues injectables (monothérapie des endocardtites à S. aureus)
-
-La posologie doit être determinée individuellement et il faut maintenir des taux plasmatiques de plus de 20 mg/l.
-Sujets âgés
-
-Même posologie que pour les «Adultes». En cas d’insuffisance rénale: voir «Posologies spéciales».
-Enfants de moins de 12 ans
-
-Teicoplanin-Teva peut être administré pour le traitement des infections à gram-positif chez les enfants et les nourrissons de plus de 2 mois. (Posologie pour les nouveau-nés: voir instructions particulières.)
-Gravité de Moment Posologie par jour
-l’infection
-Moyenne/grave/ premier jour 10 mg/kg/12 h i.v.
-Neutropénie
-Légère à moyenne jours suivants 6 mg/kg i.v.
-Grave/
-Neutropénie jours suivants 10 mg/kg i.v.
-Nouveau-nés
-
-Moment Posologie par jour
-Premier jour 16 mg/kg (dose unique) i.v.
-Jours suivants 8 mg/kg/j i.v.
-Posologies spéciales
-
-Adultes: 400 mg intraveineux lors de l’induction de l’anesthésie.
-On recommande l’association à un aminoglycoside pour les patients porteurs de prothèse valvulaires cardiaques.
-Péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire (DPCA)
-
-1et 2jour: 50 mg/2 l de liquide de dialyse;
-Ã partir du 3jour: 25 mg/2 l de liquide de dialyse.
-L’excrétion de la teicoplanine par le liquide péritonéal est lente.
- +Substances actives
- +Teicoplaninum (Praeparatio cryodesiccata).
- +Excipients
- +Natrii chloridum, Natrii hydroxidum (E524),
- +Teicoplanin - Evultis 200 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
- +Teicoplanin - Evultis 400 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
- +Solvant :
- +Aqua ad injectabile 3 ml
- +
- +Indications/possibilités d’emploi
- +Administration par voie intraveineuse (IV) ; administration par voie intramusculaire (IM) ; buvable (PO)
- +Traitement parentéral :
- +Teicoplanin-Evultis est indiquée pour le traitement parentéral des infections suivantes chez les adultes et les enfants dès leur plus jeune âge :
- +Pour la thérapie des infections pour résistance à la méticilline ou à la céphalosporine, qui est causée par des agents infectieux à Gram positif, ou en cas l’allergie à la pénicilline et chez les patients, qui n’ont pas réagi à la pénicilline et à la céphalosporine.
- +Pour la thérapie initiale, en cas de suspicion de germes résistants à la méticilline (sur la base du résultat des tests de sensibilité, la thérapie doit être adaptée en conséquence). Le cas échéant, des cultures doivent être créées pour constater les agents pathogènes à l’origine et leur sensibilité à la téicoplanine.
- +Teicoplanin-Evultis est utilisée dans les conditions préalables précitées :
- +·Endocardite infectieuse
- +·Infections des os et des articulations
- +·Infections des voies respiratoires inférieures
- +·Infections de la peau et des parties molles
- +·Infections compliquées des voies urinaires
- +·Péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (CAPD)
- +·Septicémie.
- +Prise orale :
- +En cas d’entérocolite pseudomembraneuse causée par Clostridium difficile.
- +Administrations possibles
- +Le spectre d’action antibactérienne de la téicoplanine est limité (agents infectieux à Gram positif) et la téicoplanine doit être administrée avec d’autres antibiotiques. Sauf pour certaines infections, une monothérapie par téicoplanine est déconseillée, si le germe est déjà déterminé, et sensible, ou a des fortes chances d’être sensible à la téicoplanine.
- +Il faut suivre les recommandations officielles d’utilisation appropriée des antibiotiques, en particulier les recommandations posologiques pour la prévention de la hausse de la résistance aux antibiotiques. Il est recommandé que le diagnostic et l’amorce du traitement par Teicoplanin-Evultis à l’hôpital aient lieu sous la surveillance d’un spécialiste.
- +Posologie/mode d’emploi
- +Posologie pour les adultes et les patients d’un âge avancé avec une fonction rénale normale
- +Traitement des infections avec des agents infectieux à Gram positif
- +Indications Dose initiale Dose d’entretien
- +Dose initiale Concentration sérique cible au jour 3–5 Dose d’entretien Concentration sérique cible en thérapie d’entretien
- +·Infections de la peau et des parties molles ·Infections des voies respiratoires inférieures ·Infections compliquées des voies urinaires ·Septicémie 6 mg/kg de poids corporel, toutes les 12 heures pour 3 administrations par voie intraveineuse ou intramusculaire >15 mg/l (1) 6 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire >15 mg/l (1) une fois par semaine
- +·Infections des os et des articulations 12 mg/kg de poids corporels, toutes les 12 heures pour 3–5 administrations par voie intraveineuse ou intramusculaire >20 mg/l (1) 12 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire >20 mg/l (1)
- +·Endocardite infectieuse (y compris pour la monothérapie i.v. de l’addiction à la drogue en cas d’endocardite S. -aureus) 12 mg/kg de poids corporels, toutes les 12 heures pour 3–5 administrations par voie intraveineuse 30 – 40 mg/l (1) 12 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire >30 mg/l (1)
- +
- +(1) Mesure par FPIA
- +Quel que soit le poids du patient, la dose est déterminée en fonction du poids corporel.
- +La posologie et la durée du traitement dépend du type et de la gravité de l’infection, de la réponse clinique du patient, et de facteurs spécifiques au patient tels que l’âge et la fonction rénale.
- +Détermination de la concentration sérique :
- +La concentration sérique de téicoplanine doit être mesurée à l’état d’équilibre après la dernière dose initiale pour s’assurer que la concentration sérique minimale a été atteinte :
- +·Pour la plupart des infections causées par un agent infectieux à Gram positif, la concentration sérique de la téicoplanine doit toujours être de 10 mg/l (mesurée par chromatographie liquide haute performance [HPLC]) ou d’au moins 15 mg/l (mesurée par immuno-essai par polarisation de fluorescence [FPIA]).
- +·En cas d’endocardite ou d’autres infections sévères, les seuils nominaux de concentration sérique de téicoplanine sont situés à 15–30 mg/l (mesure HPLC) ou à 30–40 mg/l (mesure FPIA).
- +Pendant la thérapie d’entretien, la concentration sérique de téicoplanine doit être déterminée au moins une fois par semaine, pour veiller à ce que la concentration se situe toujours dans la plage cible indiquée.
- +Enfants et adolescents
- +Pour les adolescents de moins de 12 ans, la posologie recommandée est la même que celle des adultes.
- +Nouveau-nés et nourrissons jusqu’à 2 mois :
- +Dose initiale :
- +Une dose individuelle de 16 mg/kg de poids corporel en perfusion intraveineuse le premier jour.
- +Dose d’entretien :
- +Une dose de 8 mg/kg de poids corporel en perfusion intraveineuse, une fois par jour, pour une durée de perfusion de 30 minutes.
- +Enfants de 2 mois à 12 ans :
- +Dose initiale :
- +3 fois une dose de 10 mg/kg de poids corporels, par voie intraveineuse, Ã des intervalles de 12 heures.
- +Dose d’entretien :
- +Une dose de 6 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire.
- +Pour les infections sévères et les patients atteints de neutropénie, la dose d’entretien est de 10 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse.
- +Patients plus âgés
- +Même posologie que celle indiquée sous « Adultes ». En cas de fonction rénale limitée, voir « Instructions posologiques spéciales ».
- +Instructions posologiques spéciales
- +Patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (CAPD)
- +Après une dose initiale par voie intraveineuse unique de 6 mg/kg de poids corporel, 20 mg/l sont administrés dans chaque poche de liquide de dialyse pendant la première semaine, et pendant la deuxième semaine 20 mg/l dans une poche sur deux, et la troisième semaine 20 mg/l dans la poche pour la nuit.
-
-Pendant 10 jours: 2× 100 mg p.o./jour (tous les 12 heures).
-Insuffisance rénale
-
-Une adaption des doses est nécessaire à partir du quatrième jour seulement, selon le schéma suivant:
-Insuffisance rénale modérée (Clairance de la créatinine entre 40 et 60 ml/min): Donner la moitié de la dose habituelle (soit en doublant l’intervalle entre les doses ou en diminuant de moitié chaque dose unitaire).
-Insuffisance rénale grave (Clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min ou chez des patients en hémodialyse): La posologie est calculée suivant la formule suivante:
-Dose d’entretien = Clairance de la créatinine× Dose normale
-Clairance de la créatinine.
-Chez les hémodialysés, on conseille le premier jour une dose d’attaque de 800 mg suivie d’une dose de 400 mg une fois par semaine le 8et le 15jour. Dans le cas des infections menaçant le pronostic vital, l’intervalle entre les doses peut être réduit. Après la dose d’attaque de 800 mg, on peut administrer 400 mg le 2, 3, 5et 12jour et, si nécessaire en fin de traitement, une fois par semaine.
-La teicoplanine n’est pas dialysable.
-Traitement concomitant
-
-L’association à un médicament bectéricide approprié est indiquée (p.ex. aminoglycoside, ceftazidime ou rifampicine) lorsqu’un effet bactéricide maximal est nécessaire (p.ex. en cas d’endocardite staphylococcique) ou en cas d’infection mixte avec des germes gram-négatifs (p.ex. dans le traitement empirique d’un état fébrile en cas de neutropénie).
-Durée du traitement
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-La durée du traitement sera fonction de la nature et de la gravité de l’infection, de même que de l’évolution clinique. Après la disparition de la fièvre ou atténuation des symptômes, le traitement sera encore poursuivi pendant au moins 3 jours.
-En cas d’endocardite et d’ostéomyélite, on recommande un traitement de 3 semaines au minimum.
-Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par C. difficile est recommandé pour un minimum de 10 jours.
-Teicoplanin-Teva ne doit pas être administré plus de 4 mois.
-Concentrations plasmatiques
-
-Si l’on dose les concentrations plasmatiques minimales (immédiatement avant l’administration de la dose suivante) en cas d’infections graves (adultes et enfants), les valeurs doivent se situer entre 5–15 mg/l.
-La concentration plasmatique minimale chez les toxicoÂmanes (par drogues injectables) doit être supérieure à 20 mg/l.
- +La posologie recommandée est de 100-200 mg par voie orale, deux fois par jour pendant 7 à 14 jours.
- +Fonction rénale limitée :
- +Jusqu’au quatrième jour du traitement, la dose n’a pas besoin d’être adaptée, mais par la suite, la dose doit être adaptée afin de maintenir toujours une concentration sérique d’au moins 10 mg/l (mesure HPLC) ou de 15 mg/l (mesure FPIA).
- +Au bout du quatrième jour de traitement :
- +En cas d’insuffisance rénale légère à moyennement sévère (clairance de créatinine entre 40 et 80 ml/min) : La dose d’entretien est divisée par deux, soit par administration d’une dose régulière tous les deux jours, soit par l’administration d’une demi-dose une fois par jour.
- +·En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min) et pour les patients sous dialyse : La dose d’entretien est divisée par trois, soit par administration d’une dose régulière tous les trois jours, soit par l’administration d’un tiers de dose une fois par jour.
- +La téicoplanine ne peut pas être retirée par hémodialyse.
- +Combinaison avec d’autres antibiotiques
- +Le spectre d’action antibactérienne de la téicoplanine est limité (agents infectieux à Gram positif). Pour certaines infections, une monothérapie par téicoplanine est envisagée, mais seulement si le germe est déjà déterminé et est sensible, ou a des fortes chances d’être sensible à la téicoplanine.
- +Types d’administration
- +·Intraveineuse :
- +oInjection intraveineuse en bolus pendant 3–5 minutes (administration i.v. rapide)
- +oPerfusion intraveineuse de 30 minutes (seule type d’administration autorisé pour les nouveau-nés)
- +·Intramusculaire
- +·Orale (pour le traitement de l’entérocolite pseudomembraneuse)
- +Durée de la thérapie
- +La durée du traitement dépend du type et de la gravité de l’infection, mais aussi de l’évolution clinique. En principe, la thérapie doit durer trois jours après la baisse de la fièvre et/ou la disparition des symptômes.
- +En cas d’endocardite ou d’ostéomyélite, une thérapie d’une durée d’au moins 3 semaines est recommandée.
- +Le traitement oral de l’entérocolite pseudomembraneuse causée par la bactérie Clostridium dfficile doit avoir une durée d’au moins 7-14 jours.
- +Teicoplanin-Evultis ne doit pas être utilisée plus de 4 mois.
-Hypersensibilité connue à l’égard du médicament.
-En l’absence de données cliniques, le Teicoplanin-Teva ne doit pas être injecté dans l’espace sous-arachnoïdien.
- +Hypersensibilité connue à la substance active.
- +Faute de données cliniques, Teicoplanin-Evultis ne doit pas être injectée dans l'espace subarachnoïdien à cause du risque de crampe.
-En cas d’hypersensibilité connue à l’égard de la vancomycine, n’employer Teicoplanin-Teva qu’avec prudence; une allergie croisée est possible. Un «Red Man Syndrome» sous vancomycine n’est pas une contre-indication pour Teicoplanin-Teva.
-En cas d’insuffisance rénale une adaptation des doses est nécessaire et le traitement doit être suivi avec prudence (voir «Posologies spéciales»).
-En cas de traitement plus long que d’habitude, il s’agira de contrôler de routine la formule sanguine, les fonctions hépatiques, rénales et auditives spécialement en cas d’insuffisance rénale et/ou de traitement simultané ou antérieur par des médicaments neuro- et/ou néphrotoxiques, comme les aminoglycosides, la colistine, l’amphotéricine, la cyclosporine, le cisplatine, le furosémide, ou l’acide étacrynique. (Il n’y a pas de toxicité synergique en cas d’association à Teicoplanin-Teva.)
- +Administration par voie interventriculaire
- +La téicoplanine ne doit pas être administrée par voie interventriculaire à cause du risque de crampe.
- +Réactions d’hypersensibilité
- +Pour la téicoplanine, des réactions d’hypersensibilité sévères et mortelles, parfois avec une issue mortelle, ont été signalées (par ex. choc anaphylactique). Si une réaction allergique se produit, le traitement à la téicoplanine doit être immédiatement interrompu et des mesures d’urgence appropriées doivent être adoptées.
- +Pour les patients avec une hypersensibilité connue à la vancomycine, la prudence s’impose avec la téicoplanine car une réaction allergique croisée peut survenir et aller jusqu’au choc anaphylactique mortel.
- +Cependant, l’apparition d’un « red-man-syndrom » (syndrome de l’homme rouge) sous vancomycine dans les antécédents médicaux ne constitue pas une contre-indication pour la téicoplanine.
- +Réactions à la perfusion
- +Dans des rares cas (même dès la première administration), un « red-man-syndrom » ou syndrome de l’homme rouge a été observé (complexe symptomatique avec prurit, urticaire, rougeurs cutanées, œdème de Quincke, tachycardie, chute de tension, dyspnée). La réduction de la vitesse de perfusion ou l’interruption de l’administration peut mettre fin à ces réactions. Des réactions liées à la perfusion peuvent être atténuées en privilégiant une perfusion d’une durée de 30 minutes à une perfusion en bolus pour la dose journalière.
- +Réactions d’hypersensibilité cutanée sévères
- +Pour l’administration de téicoplanine, des cas potentiellement ou effectivement mortels de réactions cutanées sévères à la substance médicamenteuse ont été signalés, à savoir le syndrome Stevens Johnson (SJS) la nécrolyse épidermique toxique (TEN) et DRESS (exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques). Même des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été signalés. Des explications doivent être données aux patients sur les signes et les symptômes à surveiller de près. Si des signes ou des symptômes d’un SJS, d’un TEN, d’un DRESS ou d’un AGEP (par ex. rougeurs cutanées progressives, souvent avec la formation de cloques, dommages de la muqueuse ou boutons, ou d’autres signes de réactions d’hypersensibilité cutanée), le patient doit recevoir des instructions, consulter immédiatement son médecin et le traitement par téicoplanine doit être immédiatement interrompu.
- +Spectre d’action antibactérienne
- +Le spectre d’action antibactérienne de la téicoplanine est limité (agents infectieux à Gram positif) et la téicoplanine doit être administrée avec d’autres antibiotiques. Sauf pour certaines infections, une monothérapie par téicoplanine est déconseillée, si le germe est déjà déterminé, et sensible, ou a des fortes chances d’être sensible à la téicoplanine. Pour une thérapie rationnelle par téicoplanine, le spectre d’action antibactérienne, le profil de sécurité et l’aptitude de la thérapie standard antibiotique doivent être pris en considération pour certains patients dans la décision de la thérapie. Sur cette base, il a été considéré que la téicoplanine est administrée principalement en cas d’infections sévères des patients, pour lesquels la thérapie antibiotique standard a été classée inadéquate.
- +Thrombopénie
- +En administrant de la téicoplanine, des cas de thrombocytopénie ont été signalés (voir « effets indésirables »). Pendant le traitement, des examens hématologiques doivent être menés à des intervalles réguliers (y compris le grand hémogramme).
- +Néphrotoxicité
- +Pour les patients sous téicoplanine, la toxicité rénale et l’insuffisance rénale ont été signalées (voir «Effets indésirables»).
- +Les patients avec une fonction rénale limitée, qui sont traités avec une forte dose initiale de téicoplanine, et les patients sous téicoplanine avec ou après un traitement avec d’autres substances médicamenteuses avec un potentiel néphrotoxique connu (par ex. aminoglycoside, colistine, amphotéricine B, ciclosporine ou cisplatine), doivent être surveillés de près et passer des tests auditifs (voir « Avertissements et mesures de précautions/Ototoxicité » ci-dessous).
- +Vu que la téicoplanine est principalement excrétée par les reins, la dose doit être adaptée pour les patients avec une fonction rénale limitée (voir « Posologie/Administration »).
- +Ototoxicité
- +À l’instar des autres glycopeptides, l’ototoxicité (perte auditive et acouphènes) a été signalée (voir « Effets indésirables ») a été signalée chez les patients traités par téicoplanine. Les patients, qui présentent des symptômes d’une altération de l’ouïe ou de troubles de l’oreille interne, doivent être rigoureusement évalués et surveillés, surtout en cas de traitement de longue durée et pour les patients avec une fonction rénale limitée. Les patients sous téicoplanine avec ou après un traitement avec d’autres substances médicamenteuses avec un potentiel néphrotoxique et/ou neuro/ototoxique connu (par ex. aminoglycoside, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide ou acide étacrynique), doivent être surveillés de près et en cas de détérioration de la capacité auditive, une évaluation des bénéfices du traitement par téicoplanine doit être menée.
- +Il faut redoubler de prudence avec les patients, qui prennent de la téicoplanine avec d’autres substances médicamenteuses ototoxiques et/ou neurotoxiques, pour qui des analyses de sang régulières, tout comme des tests de la fonction hépatique et rénale, sont recommandés.
- +Surinfection
- +À l’instar d’autres antibiotiques, la longue administration de téicoplanine peut entraîner la prolifération d’autres microorganismes non sensibles. Si une surinfection apparaît pendant le traitement, celle-ci doit être traitée en conséquence.
- +Teicoplanin-Evultis 200 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
- +Cette substance médicamenteuse contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon multidose de 200 mg, c’est-à -dire qu’elle est quasiment « exempte de sodium ».
- +Teicoplanin-Evultis 400 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
- +Cette substance médicamenteuse contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon multidose de 400 mg, c’est-à -dire qu’elle est quasiment « exempte de sodium ».
-Au cours d’études cliniques, de nombreux patients ont reçu Teicoplanin-Teva en même temps que d’autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque ou antidiabétiques. Il n’y a eu aucun indice en faveur d’interactions, et en particulier aucun indice d’un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
-Dans des études chez l’animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l’halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires.
-Grossesse/Allaitement
-On ne dispose pas de données cliniques chez la femme enceinte.
-Dans les études de reproduction chez l’animal, Teicoplanin-Teva n’a eu aucune répercussion sur la fertilité, et ne s’est avéré ni tératogène ni embryotoxique.
-En cas de grossesse certaine ou probable, de même qu’en période d’allaitement, il ne faut malgré tout pas avoir recours à Teicoplanin-Teva, sauf en cas de nécessité claire.
-On ignore encore s’il passe le placenta ou dans le lait maternel.
- +Dans les études cliniques, de nombreux patients ont reçu la Teicoplanin-Evultis en même temps que d’autres antibiotiques, d’antihypertenseurs, des préparations ayant de l’effet sur le cœur, des antidiabétiques et d’anesthésiants, sans indications sur les interactions.
- +Les solutions de téicoplanine et d’aminoglycoside sont incompatibles et ne doivent pas mélangées entre elles pour l’administration sous forme de solution de perfusion. Cependant, elles sont compatibles dans les liquides de dialyse, et peuvent être utilisées sans restrictions pour le traitement de la péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (CAPD).
- +Une grande prudence est de mise quand il s’agit d’administrer la téicoplanine avec ou après les substances, dont on sait qu’elles peuvent compromettre la fonction rénale et/ou neurologique/auditive. On compte parmi ces substances aminoglycoside, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique (voir « Avertissements et mesures de précautions/néphrotoxicité et ototoxicité »).
- +Aucune ototoxicité ou néphrotoxicité n’ont été indiquées pendant l’administration simultanée d’aminoglycosides.
- +Dans les études sur les animaux, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l’halothane ou les substances bloquantes neuromusculaires.
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse
- +Jusqu’ici, seules des données limitées sont disponibles pour l’administration de téicoplanine chez les femmes enceintes.
- +Les études expérimentales sur les animaux ont démontré une toxicité pour la production à des hautes doses (voir « Données précliniques »). Le risque potentiel pour les êtres humains est inconnu. Sauf nécessité impérieuse, la téicoplanine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse. Un risque potentiel de dommages de l’oreille interne et des reins du fœtus ne peut pas être exclu (voir « Avertissements et mesures de précautions » et « Données précliniques »).
- +Allaitement
- +On ne sait pas si la téicoplanine passe par le lait maternel chez les êtres humains. Chez les animaux, le passage de la téicoplanine dans le lait maternel n’est pas assez étudié. La décision d’arrêter/de continuer l’allaitement, ou d’arrêter/de continuer la thérapie par téicoplanine, doit tenir compte d’une part des bienfaits du lait maternel pour le nourrisson, et d’autre part du bénéfice de la téicoplanine pour la mère.
-Des vertiges et de l’obnubilation doivent être prises en considération.
- +Teicoplanine-Evultis exerce une faible influence sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
- +La téicoplanine peut provoquer des vertiges ou des maux de tête. Par conséquent, la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine peut être compromise. Les patients qui présentent les effets secondaires correspondants ne doivent pas circuler sur la voie publique, ni utiliser des machines.
-Les effets indésirables suivants, ou effets secondaires, sont apparus au cours d’un traitement par Teicplanin-Teva (les pourcentages se réfèrent à 1431 patients):
-Infections et infestations
-
-Surinfection (prolifération de germes non sensibles).
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
-
-Eosinophilie 0,8%, thrombopénie 0,3%, leucopénie 0,4%, neutropénie, thrombocytose et des rares cas d’agranolocytose réversible.
-Troubles du système immunitaire
-
-Voir «Peau et annexe». Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d’angiooedème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique.
-Troubles du système nerveux
-
-Confusion 0,5%, céphalées 0,3%, convulsions après injection dans l’espace sous-arachnoïdien.
-Troubles de l’oreille et du conduit auditif
-
-Hypoacousie peu prononcée, bourdonnements d’oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
-Troubles gastro-intestinaux
-
-Nausée ou vomissement 0,6%, diarrhée 0,5%.
-Troubles hépato-biliaires
-
-Augmentation transitoire des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline 2,0%. Hépatite choléstatique 0,1%.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-
-Exanthème, érythème ou prurit 2,4%, fièvre 1,4%, urticaire et des cas isolés de dermatite exfoliatrice, de nécrolyse épidermique toxique et d’érythème polymorphe ainsi que de syndrome de Stevens-Johnson. Les accidents sous perfusion, tels qu’érythème ou flush tronculaire, ont été rarement observés chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d’une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n’ont pas été spécifiques d’une concentration ni d’un débit de perfusion quelqonques.
-Troubles rénaux et urinaires
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-augmentation passagère de la créatininémie 0,3%, très rarement un arrêt rénal.
-Troubles généraux et accidents liées au site d’administration
-
-Douleur 1,5%, phlébite 0,9%, érythème 0,3%, abcès au site d’injection après administration i.m.
- +La fréquence des effets indésirables a été classée selon la définition suivante : « très fréquent » (≥1/10), « fréquent » (<1/10, ≥1/100), « occasionnel » (<1/100, ≥1/1'000), « rare » (<1/1000, ≥1/10'000), « très rare » (<1/10'000), « cas isolés » : (Fréquence pas estimable à partir des données disponibles).
- +Infections et infestations :
- +Inconnues : surinfection (propagation de germes non sensibles).
- +Rarement : abcès.
- +Maladies du sang et du système lymphatique :
- +Occasionnellement : éosinophilie 0,8 %, thrombocytopénie 0,3 %, leucopénie 0,4 %, neutropénie, thrombocytose.
- +Rarement : agranulocytose réversible.
- +Maladies du système immunitaire :
- +Cas isolés de rigidité, de bronchospasmes, d’œdèmes de Quincke et de réactions anaphylactiques/de choc anaphylactique (voir « Maladies de la peau et du tissu sous-cutané »).
- +Maladies du système nerveux :
- +Occasionnellement : étourdissement 0,5 %, maux de tête 0,3 %.
- +Cas isolés : convulsions.
- +Maladies de l’oreille et du labyrinthe :
- +Occasionnellement : perte auditive peu conséquente, Tinnitus ou fonction vestibulaire changée 0,4 %.
- +Maladies du tractus gastro-intestinal :
- +Occasionnellement : nausée ou vomissement 0,6 %, Diarrhée 0,5 %.
- +Maladies hépato-biliaires :
- +Fréquemment : hausse temporaire de transaminases et/ou de phosphatase alcaline 2,0 %.
- +Occasionnellement : hépatite cholestatique 0,1 %.
- +Maladies de la peau et du tissu sous-cutané :
- +Fréquemment : exanthème, érythème ou prurit 2,4 %, fièvre 1,4 %, urticaire.
- +Rarement : événements liés à la perfusion tels que l’érythème ou flush du haut du corps (« red-man-symptom ») chez les patients sans traitement par téicoplanine précédent. Lors de la réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration de téicoplanine plus faible, ces événements ne se sont plus reproduits. Ces événements n’ont pas été en rapport avec une certaine concentration ou un certain débit de perfusion.
- +Cas isolés : dermatitis exfoliativa, nécrolyse épidermique toxique et érythème multiforme ou le syndrome Stevens Johnson, l’exanthème médicamenteux avec l’éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP).
- +Maladies des reins et des voies urinaires :
- +Très rarement : insuffisance rénale (y compris insuffisance rénale aigue) (voir la définition ci-après de certains effets indésirables)*.
- +Maladies générales et troubles sur la zone d’administration :
- +Fréquemment : douleur 1,5 %, fièvre.
- +Occasionnellement : thrombophlébite 0,9 %, rougeur 0,3 %, abcès sur le point de perfusion après administration i.m.
- +Cas isolés : frisson.
- +Description d’effets indésirables sélectionnés
- +* D’après les publications, on estime à environ 2 % le taux de néphrotoxicité chez les patients qui ont suivi le schéma thérapeutique avec une dose initiale faible d’une moyenne de 6 mg/kg deux fois par jour, suivie d’une dose d’entretien d’une moyenne de 6 mg/kg une fois par jour.
- +Dans une étude d’innocuité non interventionnelle basée sur des observations (Post-Authorisation Safety Study), incluant 300 patients d’un âge moyen de 63 ans (traitement des infections osseuses, articulaires, endocardite ou d’autres infections sévères), qui avaient pour schéma thérapeutique une haute dose initiale de 12 mg/kg deux fois par jour (5 doses initiales en médiane), suivie d’une dose d’entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux observé d’une néphrotoxicité confirmé était de 11,0 % (intervalle de confiance de 95 % [IC] = [7,4 % ; 15,5 %]) au cours des 10 premiers jours. Le taux cumulatif de néphrotoxicité du début du traitement jusqu’à 60 jours après la dernière dose était de 20,6 % (95 %-KI = [16,0 %; 25,8 %]). Chez les patients, qui prennent plus de 5 hautes doses initiales de 12 mg/kg deux fois par jour, suivies d’une dose d’entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux cumulatif de néphrotoxicité observé du début du traitement jusqu’à 60 jours après la dernière dose était de 27 % (95 %-KI = [20,7 %; 35,3 %]) (voir « Avertissements et mesures de précautions »).
- +Il est primordial de signaler toute suspicion d’effets secondaires après l’autorisation. Cela permet de surveiller constamment la balance bénéfice-risque de la substance médicamenteuse. Toute personne de l’entourage exerçant une profession de santé est tenue de signaler toute suspicion d’un effet secondaire nouveau ou sévère sur le portail ElViS (Electronic Vigilance System) en ligne. Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Le traitement d’un surdosage est symptomatique. Teicoplanin-Teva n’est pas dialysable.
-Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu’à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus.
- +Symptômes
- +Deux enfants de quatre à huit ans atteints d’agranulocytose ont reçu par erreur plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré la très haute concentration de plasma (jusqu’à 300 mg/l), il n’y pas eu de symptômes, ni de valeurs de laboratoire anormales. Un cas d’agitation a été recensé chez un nouveau-né de 29 jours, qui a reçu 400 mg en i.v. (95 mg/kg).
- +Traitement
- +Le traitement d’un surdosage doit être symptomatique. La téicoplanine n’est pas éliminée par hémodialyse, et ne peut l’être qu’à un rythme ralenti par dialyse péritonéale.
-Code ATC: J01XA02
-Teicoplanin-Teva est un glycopeptide dont le spectre d’action est représenté par les bactéries à gram positif aérobies et anaérobies.
-L’activité antibactérienne procède de l’inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire.
-
- +Code ATC
- +J01XA02
- +Mécanisme d’action
- +La téicoplanine est un glycopeptide, qui inhibe la croissance de bactéries sensibles (germes aérobies et anaérobies à Gram positif) par l’influence de leur synthèse de paroi cellulaire sur une zone d’attaque, qui se distingue de celle de la bêtalactamine. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par la liaison spécifique aux résidus D-alanyl-D-alanine.
- +Pharmacodynamique
- +
-
-En général, l’activité de la teicoplanine est celle d’un bactéricide. Dans certains cas exceptionnels, (entérocoques, listeria monocytogènes et staphylocoques à coagulase négatif isolés), la teicoplanine a une action bactériostatique.
-La teicoplanine agit entre autres sur les staphylocoques (y compris ceux qui sont résistants à la méticilline ou autres antibiotiques bêta-lactames), streptocoques, entérocoques, listeria monocytogènes, microcoques, corynébactéries du groupe JK et les bactéries anaérobies à gram positif, le Clostridium difficile y compris.
-Concentrations minimales inhibitrices des bactéries sensibles
-
-Espèce CMI 90 mg/l
-Staphylococcus aureus 0,39–3,12
-Staphylococcus epidermidis 1,50–12,5
-Streptococcus pyogenes 0,03–0,2
-Streptococcus groupes B, C, E, F, G 0,12–0,2
-Streptococcus groupe D 0,20–3,1
-Streptococcus pneumoniae 0,10–0,2
-Corynebacterium JK 0,80–1,6
-Clostridium difficile 0,12–0,8
-Listeria monocytogenes 0,80
-Les tests de sensibilité sont effectués par la méthode Kirby-Bauer avec des disques de 6 mm (avec une charge de 30 µg de teicoplanine).
-Les zones d’inhibition suivantes représentent les valeurs normales (Valeurs CLSI):
-zone d’inhibition ≥14 mm: souche sensible;
-zone d’inhibition >10–<14 mm: souche relativement sensible;
-zone d’inhibition ≤10 mm: souche résistante.
-La teicoplanine n’a aucune action sur les bactéries à gram négatif.
-Une synergie en bactéricidie a été démontrée in vitro avec les aminoglycosides et l’imipénem, un effet additif avec la rifampicine et la ceftazidime.
-In vitro, il n’a pas été possible d’obtenir de résistance «one-step», et une résistance «multi-step» seulement après 11–14 passages successifs en culture cellulaire. Donc un développement d’une résistance pendant le traitement est peu probable.
-Pas de résistance croisée avec d’autres classes antibiotiques (les bêta-lactamines, aminoglycosides, tétracyclines, la rifampicine ou le chloramphénicol).
- +La téicoplanine a généralement une action bactéricide. Dans certains cas exceptionnels (entérocoques, Listeria monocytogenes et des staphylocoques coagulase-négatifs sporadiques), la téicoplanine a un effet bactériostatique.
- +La téicoplanine agit notamment contre les staphylocoques (y compris les souches qui sont résistantes à la méticillines ou à d’autres antibiotiques de bêta-lactame), contre les streptocoques, les entérocoques, les Listeria monocytogenes, les microcoques, les corynébactéries du groupe J/K et les anaérobies à Gram positif, y compris Clostridium difficile.
- +Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être tirées des données d’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les seuils de toxicité de CIM selon EUCAST, version 11.0 du 1er janvier 2021 (www.eucast.org) figurent dans le tableau ci-dessous :
- +Microorganismes Sensible Résistant
- +Staphylococcus aureusa ≤2 mg/l >2 mg/ml
- +Staphylocoques coagulase négatifsa,b ≤4 mg/l >4 mg/ml
- +Enterococcus spp. ≤2 mg/l >2 mg/ml
- +Streptococcus spp. (A, B, C, G) b ≤2 mg/l >2 mg/ml
- +Streptococcus pneumoniae b ≤2 mg/l >2 mg/ml
- +Streptocoques du groupe Viridans,b ≤2 mg/l >2 mg/ml
- +Anaérobies à Gram positif, sauf Clostridium difficile Seuils PK/PD (pas sélectifs) c DU DU DU DU
- +a Les valeurs de CIM des glycopeptides dépendent des méthodes et doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776-1). S. aureus avec des valeurs de CIM de vancomycine de 2 mg/ml se trouvent dans la limite de distribution de CIM de type sauvage et montrent probablement une réponse clinique limitée. Le seuil de toxicité pour S. Aureus a été réduit à 2 mg/ml, pour éviter un classement de l’isolat comme GISA; car des infections sévères causées par des isolats GIS ne peuvent pas être traitées avec des doses élevées de vancomycine ou de téicoplanine. b Les isolats avec des valeurs de CIM au-dessus du seuil de toxicité pour la sensibilité sont très rares, ou n’ont pas encore été signalés. Les tests d’identification et de détermination de la sensibilité doivent être réitérés pour chacun de ces isolats, et l’isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence en cas de confirmation. Dans l’attente de conclusions sur la réponse clinique de ces isolats avec des valeurs de CIM confirmées au*dessus du seuil de toxicité actuel pour la résistance, ceux-ci doivent être classés résistants. c DU signifie qu’il manque des preuves pour que l’espèce concernée constitue un organisme cible approprié pour le traitement avec cette substance médicamenteuse. d Une CIM a pu être signalée avec un commentaire, mais classification S, I ou R associée.
- +
- +Espèces généralement sensibles Espèce sensible inconstante (Résistance acquise >10 %) Bactéries résistantes par nature
- +Bactéries aérobies à Gram positif Corynebacterium jeikeiuma Enterococcus faecalis Staphylococcus aureus (dont les souches résistantes à la méticilline) Streptococcus agalactiae Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilisa (Streptocoques des groupes C & G) Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes Streptocoques du groupe Viridansa,b Bactéries anaérobies à Gram positif Clostridium difficilea Peptostreptococcus spp.a Bactéries aérobies à Gram positif : Enterococcus faecium Staphylococcus epidermidis Staphylococcus haemolyticus Staphylococcus hominis Toutes les bactéries à Gram négatif Autres bactéries : Chlamydia spp. Chlamydophila spp. Legionella pneumophila Mycoplasma spp.
- +a Aucune donnée actuelle n’est disponible au moment de la publication des tableaux. Une sensibilité peut être déduite des principales données de la littérature, des documents de base et des recommandations thérapeutiques. b Désignation d’échantillonnage pour un groupe de types de streptocoques hétérogènes. Le taux de résistance peut varier en fonction du type de streptocoque correspondant.
- +
- +Mécanisme de résistance
- +Une résistance à la téicoplanine peut reposer sur les mécanismes suivants :
- +·Modification de la structure cible : Cette forme de résistance apparaît surtout chez l’espèce Enterococcus faecium. La modification repose sur l’échange de la fonction D-alanyl D-alanine de la chaine latérale des acides aminés d’un précurseur de la muréine par D-Ala-D-Lactat, de sorte que l’affinité avec la vancomycine est diminuée. Les enzymes à l’origine sont une D-lactate déshydrogénase ou ligase nouvellement constituée.
- +·La sensibilité, ou résistance pour les staphylocoques, réduite à la téicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de la muréine, auxquels la téicoplanine est liée.
- +Une résistance croisée peut avoir lieu entre la téicoplanine et la vancomycine. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la téicoplanine (phénotype Van-B).
- +La prévalence de la résistance est variable en fonction de la géographie et des souches sélectionnées au fil du temps. Des informations locales peuvent s’avérer très utiles, surtout pour le traitement des infections sévères, pour lesquelles un diagnostic microbiologique par isolation de l’agent pathogène et une preuve de la sensibilité est recommandé. Il est conseillé d’avoir recours à un spécialiste, d’autant plus si l’administration de Teicoplanin-Evultis pose question dans certains cas en raison d’une haute résistance locale.
- +Efficacité clinique
- +Aucune information n’est disponible.
-Administrée par voie orale, la teicoplanine n’est pas absorbée. 40% de la dose administrée par voie orale se retrouve sous une forme active dans les fèces. L’administration de la teicoplanine doit se faire par voie parentérale pour la thérapie systémique et par voie orale pour le traitement d’une entérocolite pseudomembraneuse.
-Après une seule injection intramusculaire (3–6 mg/kg), la biodisponibilité est supérieure à 90% de la valeur obtenue après une injection intraveineuse.
- +Absorption
- +L’administration de la téicoplanine est parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après l’administration par voie intramusculaire, la biodisponibilité (comparée à l’administration par voie intraveineuse) est quasiment totale (90 %). Après l’administration par voie intramusculaire de 200 mg à 6 jours, la concentration sérique de téicoplanine moyenne (Cmax) médiane (SD) est de 12,1 (0,9) mg/l et est atteinte 2 heures après l’administration.
- +Avec une dose initiale intraveineuse de 6 mg/kg toutes les 12 heures, les valeurs Cmax au bout de 3 à 5 administrations sont situées entre 60 et 70 mg/l et les concentrations sériques minimales (Ctrough) généralement à >10 mg/l. Après une dose initiale intraveineuse de 12 mg/kg toutes les 12 heures, les valeurs Cmax et Ctrough moyennes sont situées au bout de 3 administrations à 100 ou 20 mg/l.
- +Après l’administration d’une dose d’entretien une fois par jour de 6 mg/kg, les valeurs Cmax et Ctrough étaient d’environ 70 mg/l ou 15 mg/l. Après une dose d’entretien de 12 mg/kg une fois par jour, les valeurs Ctrough oscillaient entre 18 et 30 mg/l.
- +En cas d’administration par voie orale, la téicoplanine n’est pas résorbée du tractus gastro-intestinal. Après l’administration par voie orale d’une dose unique de 250 ou de 500 mg chez les participants sains, la téicoplanine est retrouvée dans les matières fécales sous sa forme inchangée (environ 45 % de la dose prise), tandis qu’elle n’est pas détectable dans le sérum, ni dans l’urine.
-
-Courbe biphasique de la concentration plasmatique après administration intraveineuse chez l’homme (3–6 mg/kg) avec:
-demi-vies de distribution: 0,6 h et 22 h;
-demi-vie d’élimination: 70–150 h;
-clairance plasmatique totale: 13,6 ml/h/kg;
-clairance rénale: 10,9 ml/h/kg;
-volume de distribution au «steady-state»: 1,2 l/kg;
-concentration plasmatique au «steady-state»: 14 mg/l;
-liaison aux protéines: 90–95%.
-Avec une dose d’attaque de 6 mg/kg/12 heures, les concentrations sériques maximales et minimales atteintes sont dans la gamme de 46 à 16 mg/l après la 4dose.
-Diffusion rapide dans la peau, l’exsudat contenu dans les vésicules, le myocarde, le tissu pulmonaire, le liquide pleural, les os, le liquide synovial et les leucocytes.
-Elle ne diffuse pas dans les hématies et à peine dans le L.C.R.
-On ne sait pas si la substance passe dans le lait maternel ou traverse la barrière placentaire.
-Métabolisme/Elimination
-
-Aucun métabolite n’a été identifié; 80% env. d’une dose administrée sont éliminés sous forme inchangée dans l’urine.
-Clairance rénale: 10,9 ml/h/kg.
-La demi-vie d’élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose d’attaque).
-Cinétique pour certains groupes de patients
-
-Enfants: Chez les enfants de moins de 12 ans, l’excrétion de la teicoplanine est plus rapide.
-Toxicomanie due à des drogues injectables
-
-Clairance rénale: 15,4 ml/h/kg (9,3–21,7).
-Demi-vie d’élimination: 29,7–183 h.
-Chez les insuffisants rénaux: voir «Posologies spéciales».
- +La liaison de la téicoplanine à la protéine plasmatique humaine oscille va de 87,6 à 90,8 % en fonction de la concentration de téicoplanine. La téicoplanine est principalement liée à l’albumine sérique humaine. La téicoplanine ne se diffuse pas dans les érythrocytes.
- +Le volume de distribution à l’équilibre dynamique (VSS) varie entre 0,7 et 1,4 ml/kg. Les valeurs VSS les plus élevées ont été observées dans les études cliniques, où la période d’échantillonnage était supérieure à 8 jours.
- +La téicoplanine est principalement distribuée dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux, avec un rapport de distribution entre les tissus et le sérum supérieur à 1. Le rapport de distribution est situé entre 0,5 et 1 dans l’urine, le liquide articulaire et dans le liquide péritonéal. La téicoplanine est éliminée du liquide péritonéal avec le même taux d’élimination que du sérum. Le rapport de distribution est situé entre 0,2 et 0,5 dans l’épanchement pleural et dans le tissu adipeux sous-cutané. La téicoplanine ne pénètre pas bien le liquide cérébro-spinal (LCS).
- +On ne sait pas si la substance passe par le lait maternel, ou si un passage dans la barrière placentaire a lieu.
- +Métabolisme
- +La téicoplanine est principalement excrétée inchangée par voie rénale (80 % sous 16 jours), tandis que 2,7 % de la dose administrée est retrouvée sous 8 jours dans les matières fécales (après excrétion par la bile).
- +Élimination
- +Dans les études les plus récentes, la demi-vie d’élimination de la téicoplanine a varié entre 100 et 170 heures pour une durée d’échantillonnage de 8 à 35 jours.
- +La téicoplanine se caractérise par une clairance totale basse de 10 à 14 ml/h/kg et une clairance rénale de 8 à 12 ml/h/kg, ce qui indique que la téicoplanine est principalement excrétée par voie rénale.
- +La longue demi-vie d’élimination permet une administration une fois par jour (exception : doses initiales).
- +Linéarité
- +Dans une plage posologique de 2 à 25 mg/kg, la téicoplanine présente une pharmacocinétique linéaire.
- +Cinétique des groupes de patients spéciaux
- +Patients avec une insuffisance rénale
- +Vu que la téicoplanine est excrétée par les reins, plus l’insuffisance rénale est importante, plus l’élimination baisse. La clairance totale et rénale de la téicoplanine dépend de la clairance de créatinine.
- +Patients plus âgés
- +Pour les patients plus âgés, la pharmacocinétique de la téicoplanine n’est pas modifiée tant que la fonction rénale n’est pas limitée.
- +Enfants et adolescents
- +Par comparaison avec les adultes, on observe chez les enfants une clairance totale plus élevée (15,8 ml/h/kg chez les nouveau-nés, 14,8 ml/h/kg pour un âge moyen de huit ans) et une demi-vie d’élimination plus court (40 heures chez les nouveau-nés, 58 heures chez les enfants âgés de huit ans).
-Lors de l’administration durant le développement embryonnaire, un nombre accru de mort-nés a été constaté chez le rat à des posologies très élevées. On ne dispose pas d’expériences chez l’être humain.
-Les études de reproduction effectuées n’ont mis en évidence aucun indice d’effet tératogène ou foetotoxique de la teicoplanine. Une atteinte de la fertilité n’a pas été constatée.
-Comme il a pu être démontré au moyen des systèmes procaryotiques et eukaryotiques dans le cadre des études de mutagénicité, la teicoplanine ne possède pas d’effet mutagène.
-Les résultats des études de carcinogénicité ne sont pas disponibles.
- +Après l’administration parentérale répétée, des dommages, réversibles et variables selon la dose, ont été causés aux reins des rats et des chiens. Les résultats d’examens sur le potentiel ototoxique chez les cobayes ont démontré qu’une légère diminution de la fonction cochléaire et vestibulaire est possible, sans pour autant causer de dommages morphologiques.
- +Avec les doses sous-cutanées jusqu’à 40 mg/kg/jour, la fertilité des rattes et des rats n’a pas été impactée. Aucune malformation n’a été observée dans des études sur le développement de l’embryon-fœtus après l’administration sous-cutanée jusqu’à 200 mg/kg/jour chez les rats, et après l’administration intramusculaire jusqu’à 15 mg/kg/jour chez les lapins. Après l’administration de hautes doses aux rats, les mort-nés (après 100 mg/kg /jour et plus) et les cas de mortalité néonatale (après 200 mg/kg/jour) se sont multipliés. Cet effet n’a pas été observé avec une dose de 50 mg/kg/jour. Au cours d’une étude périnatale et postnatale sur des rats, l’administration sous-cutanée jusqu’à 40 mg/kg/jour n’a donné aucun effet sur la fertilité de la génération F1, ou sur la survie et le développement de la génération F2.
- +La téicoplanine ne montre pas de propriétés antigènes (chez les souris, cobayes et lapins) ou génotoxiques, et ne présente pas d’intolérance locale.
- +Aucun résultat d’essai sur la cancérogénicité n’est disponible.
-Les solutés de teicoplanine et d’aminoglycosides sont incompatibles et ne doivent donc pas être mélangés avant l’injection. Par contre, les deux solutés sont compatibles dans le liquide de dialyse et peuvent être utilisés pour traiter la péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire.
-Lé médicament ne doit être mélangé qu’avec les préparations mentionnées sous rubrique «Instructions pour la manipulation».
-Conservation
-
-Protéger de la chaleur.
-Conservation à température ambiante (15–25 °C).
-Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur le récipient avec la mention «EXP».
-Sous l’angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2–8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d’asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c’est à l’utilisateur d’assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation. «In-use» stabilité chimique et physique a été demontrée pour 48 heures à température ambiante et pour 7 jours à 2–8 °C.
-Traitement oral: utiliser la solution immédiatement.
-Conserver soigneusement les médicaments.
- +Incompatibilités
- +Les solutions de téicoplanine et d’aminoglycosides sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées avant l’injection ; en revanche, les deux solutions sont compatibles dans les liquides de dialyse et peuvent être utilisées dans le traitement de la péritonite en CAPD.
- +La substance médicamenteuse ne peut être mélangée qu’avec les substances médicamenteuses énoncées sous « Instructions de manipulation ».
- +Durée de conservation
- +Solution préparée :
- +Sur le plan microbiologique, la solution préparée devrait être utilisée immédiatement (durée de conservation maximale de 24 heures à 2–8 °C), sauf si la préparation a pu avoir lieu dans des conditions aseptiques contrôlées et validées. En cas de consommation non immédiate, l’utilisateur assume la responsabilité de la durée de conservation et les conditions de conservation. Une stabilité « In-use » chimique et physique a été démontrée jusqu’à 48 heures à température ambiante et même 7 jours à 2–8 °C.
- +Administration par voie orale : Consommer immédiatement la solution.
- +Instructions de conservation particulières
- +Poudre et diluant pour solution d’injection :
- +Tenir à l’abri de la chaleur.
- +Conserver à température ambiante (15–25 °C).
- +Le médicament ne peut être utilisé que jusqu’à la date mentionnée avec « EXP » sur le conteneur.
- +Conserver soigneusement la substance médicamenteuse.
-Instructions pour la manipulation
-
-Injecter lentement tout le contenu de l’ampoule de solvant dans le flacon de teicoplanine et l’agiter doucement jusqu’à dissolution complète de la poudre. Eviter la formation de mousse. Mais s’il y a malgré tout de la mousse, laisser reposer le flacon 15 min. environ.
-La solution préparée est isotonique avec le plasma et présente un pH de 7,5. Concentrations: 200 mg ou 400 mg/3 ml (ampoules de 200 mg ou 400 mg).
-Préparation de la solution pour perfusion
-
-Diluer la solution pour injection dans l’une ou l’autre des solutions suivantes:
-Solution saline 0,9%, solution de Ringer-lactate, solution Hartmann, solution de glucose 5%, solution de chlorure de sodium 0,18% et glucose 4% (utiliser immédiatement).
-Préparation de la solution pour l’administration par voie orale
-
-Le contenu d’un flacon (200 mg) est dilué dans 30 ml d’eau. La solution est administrée en la faisant boire au malade ou au moyen d’une sonde naso-gastrique.
- +Instructions de manipulation
- +Fabrication de la solution d’injection
- +Tout le contenu de l’ampoule d’eau doit être aspiré par une seringue et ajouté lentement à l’ampoule de téicoplanine. Bouger doucement jusqu’à la dissolution complète de la poudre. Éviter la formation de mousse. Si de la mousse s’est quand même formée, laisser l’ampoule pendant environ 15 min jusqu’à la disparition de la mousse.
- +La solution prête est isotonique au plasma et a un pH de 7,5. Concentrations :
- +La solution reconstituée contient 200 mg dans 3,0 ml, ou 400 mg dans 3,0 ml.
- +Quantité nominale de téicoplanine dans le flacon multidose 200 mg 400 mg
- +Volume du flacon multidose 10 ml 22 ml
- +Volume extractible de diluant de l’ampoule pour préparation 3,14 ml 3,14 ml
- +Volume qui contient la quantité nominale de téicoplanine (extrait avec une seringue de 5 ml, avec une canule de 23 G) 3,0 ml 3,0 ml
- +
- +La solution reconstituée peut être injectée directement, perfusée ou prise par voie orale après dilution ultérieure.
- +Fabrication de la solution de perfusion
- +Diluer la solution d’injection avec l’une des solutions suivantes :
- +·sérum physiologique de 0,9 %, solution lactate de Ringer ou solution Hartmann, solution de glucose de 5 % ou solution avec 0,18 % de chlorure de sodium et 4 % de glucose (à consommer immédiatement).
- +Fabrication de la solution pour administration par voie orale
- +Le contenu d’une ampoule de 200 mg de téicoplanine peut être dissout dans 30 ml d’eau, bu ou apporté par une sonde gastrique déjà posée.
-58808 (Swissmedic).
- +58’808 (Swissmedic).
- +Présentation
- +Flacon multidose de 200 mg + 1 ampoule de solvant de 3 ml (A)
- +Flacon multidose de 400 mg + 1 ampoule de solvant de 3 ml (A)
- +
-Teva Pharma AG, 4147 Aesch.
- +Evultis SA, Lugano
-Décembre 2008.
- +Octobre 2021
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