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Accueil - Information professionnelle sur Panadol-S - Changements - 20.06.2017
72 Changements de l'information professionelle Panadol-S
  • -Excipients: Amidon prégélatinisé, acide alginique, carbonate de calcium, crospovidone, povidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, eau purifiée, dioxyde de titane, hypromellose, macrogol, cire de carnauba, polysorbate 80, les conservateurs parahydroxybenzoate de méthyl sodique (E219)/d'éthyle sodique (E215)/de propyle sodique (E217).
  • +Excipients: Amidon prégélatinisé, carbonate de calcium, acide alginique, crospovidone, povidone, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, dioxyde de titane, hypromellose, macrogol, polysorbate 80, cire de carnauba, eau purifiée, conserv.: parahydroxybenzoate de méthyl sodique (E219)/d'éthyle sodique (E215)/de propyle sodique (E217).
  • -·Traitement des douleurs légères à modérément fortes (céphalées, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, dorsalgies, douleurs menstruelles, douleurs consécutives aux blessures, douleurs accompagnant un refroidissement).
  • +·Traitement des douleurs légères à modérément fortes (céphalées, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs menstruelles, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissement).
  • -La dose quotidienne maximale ne doit pas être dépassée. Afin d'éviter le risque de surdosage, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol. La durée maximale d'utilisation continue pour les enfants jusqu'à 12 ans sans consultation médicale est de 3 jours.
  • +La dose quotidienne maximale ne doit pas être dépassée.
  • +Afin d'éviter le risque de surdosage, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol.
  • +La durée maximale d'utilisation continue pour les enfants jusqu'à 12 ans sans consultation médicale est de 3 jours.
  • -Le poids minimal de patients à partir de 12 ans doit être respecté.
  • +Le poids minimal des patients à partir de 12 ans doit être respecté.
  • -Chez les enfants (de moins de 12 ans), la dose doit être déterminée avec précision en fonction du poids.
  • +Chez les enfants (de moins de 12 ans), la dose doit être déterminée en fonction du poids.
  • -Dysfonctionnements hépatiques:
  • -Chez les patients atteints d'une maladie hépatique chronique ou active compensée, en particulier avec une insuffisance hépatocellulaire, un alcoolisme chronique, une malnutrition chronique (faibles réserves en glutathione hépatique) ou déshydratation, la dose journalière pour adulte ne peut pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et/ou «Mises en garde et précautions»).
  • -Dysfonctionnements rénaux:
  • -L'intervalle minimal entre les doses doit être adapté conformément au tableau suivant pour les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal.
  • -Clearance à la créatinine Intervalles entre les doses
  • +Troubles hépatiques:
  • +Chez les patients atteints d'une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faibles réserves de glutathione hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et/ou «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction rénales:
  • +Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l'intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant:
  • +Clearance de la créatinine Intervalles entre les doses
  • -·Hypersensibilité au paracétamol et substances apparentées (par exemple, du propacétamol) ou à l'un des excipients selon la composition;
  • -·troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique active décomposée;
  • +·Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (par exemple, du propacétamol) ou à l'un des excipients selon la composition;
  • +·troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décomposée active;
  • -·insuffisance rénale (Clearance à la créatinine <50 ml/min)
  • +·insuffisance rénale (clearance de la créatinine <50 ml/min)
  • -·déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique);
  • -·utilisation simultanée de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou de médicaments inducteurs des enzymes hépatiques.
  • -Des dosages plus élevés présentent le risque d'une lourde lésion hépatique. Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique peuvent normalement être observés 1 à 2 jours après un surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale peut généralement être observée 3 à 4 jours plus tard. Le traitement avec un antidote doit être entamé le plus vite possible (voir «Surdosage»).
  • -Dans de rares cas, le paracétamol peut rapidement provoquer des réactions cutanées (tels que le syndrome de Stevens Johnson (SJS), une nécrolyse épidermique toxique (TEN)), pouvant être mortel. Les patients devraient être informés quant aux symptômes de graves réactions cutanées et des produits pharmaceutiques devraient être utilisés dès la première manifestation de réaction cutanée ou autres signes précurseurs d'une hypersensibilité.
  • +·carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique);
  • +·utilisation simultanée de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs des enzymes hépatiques.
  • +Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d'endommager très gravement le foie. Des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés, généralement combinées avec une atteinte de la fonction hépatique et une hépatotoxicité.
  • +Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après un surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s'observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter le plus vite possible (voir «Surdosage»).
  • +Dans de cas très rares, le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves (tels que le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), une nécrolyse épidermique toxique (NET)), pouvant être mortel. Les patients doivent être informés quant aux symptômes de réactions cutanées graves, et l'utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d'autres signes d'hypersensibilité.
  • -Il faut attirer l'attention du patient/des parents de l'enfant sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale et qu'une consultation médicale prématurée est nécessaire lorsque l'enfant est atteint d'une forte fièvre ou que les symptômes s'empirent. Des douleurs persistantes nécessitent une évaluation médicale.
  • -Il faut également signaler au patient que des maux de tête peuvent apparaître lors de la prise chronique d'analgésiques, ce qui peut alors conduire à une nouvelle prise et entretenir ainsi les maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • -La prise prolongée d'analgésiques peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale, en particulier lors de l'association de plusieurs principes actifs analgésiques (néphropathie due aux analgésiques).
  • -Chez les patients ayant une réserve réduite de glutathion, par exemple en cas de sepsis, l'utilisation de paracétamol peut augmenter le risque d'une acidose métabolique.
  • -Les agents conservateurs méthyl- (E 219), éthyl- (E 215) et propylparahydroxybenzoate de sodium (E 217) peuvent provoquer des réactions allergiques d'apparition parfois retardée.
  • +Il convient d'attirer l'attention du patient/des parents d'enfants sur le fait qu'il ne faut pas prendre des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale, et qu'une consultation médicale prématurée est nécessaire lorsque l'enfant est atteint d'une forte fièvre ou si les symptômes s'empirent. Des douleurs persistantes nécessitent une évaluation médicale.
  • +Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, par ex. en cas de septicémie, l'utilisation de paracétamol peut renforcer le risque d'une acidose métabolique.
  • +Les agents conservateurs parahydroxybenzoate de méthyl-sodique (E 219), éthyl-sodique (E 215) et propyl sodique (E 217) peuvent provoquer des réactions allergiques d'apparition parfois retardée.
  • -·Les inducteurs enzymatiques tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, INH) et la rifampicine accroissent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • +·Les inducteurs enzymatiques tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, INH) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • -·Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est quintuplée par le paracétamol.
  • +·Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
  • -·Zidovudine: L'administration simultanée de zidovudine et de paracétamol accroît la tendance à une neutropénie.
  • +·Zidovudine: L'administration simultanée de zidovudine et de paracétamol renforce le risque d'une neutropénie.
  • -·Le probénécide entrave le paracétamol avec de l'acide glucurionique et conduit ainsi à une dissipation du paracétamol. En cas de consommation simultanée, les doses de paracétamol doivent être réduites.
  • -·La cholestyramine diminue l'absorption de paracétamol.
  • -·En cas de prise quotidienne de paracétamol sur une longue durée, l'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumariniques peut être renforcé et par conséquent le risque hémorragique peut être accru. La prise occasionnelle n'entraîne aucun effet significatif.
  • +·Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucurionique et conduit ainsi à une clairance réduite du paracétamol. En cas de consommation simultanée, les doses de paracétamol doivent être réduites.
  • +·La cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
  • +·L'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d'utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif
  • -Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque pour le fÅ“tus, mais on ne dispose pas d'études contrôlées chez les femmes enceintes. Le risque de lésions fonctionnelles et organiques, de malformations ou de troubles de l'adaptation, consécutif à la prise de paracétamol à posologies correctes au cours de la grossesse est actuellement considéré comme faible.
  • +Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque foetal, mais on ne dispose pas d'études contrôlées chez les femmes enceintes. Le risque lié à une prise de paracétamol à la dose correcte au cours de la grossesse est actuellement considéré comme minime en termes de troubles fonctionnels et de lésions organiques, de malformations et de troubles de l'adaptation.
  • -Le paracétamol passe dans le lait maternel. Sa concentration y est similaire à son taux simultané dans le plasma maternel. Il est fait état de rougeur de la peau chez les nourrissons nourris par allaitement. Aucune conséquence préjudiciable pour le nourrisson n'est toutefois connue.
  • +Le paracétamol passe dans le lait maternel. Sa concentration y est similaire à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n'y a pas d'indices suggérant un risque pour le nourrisson.
  • -Très souvent (≥1/10), souvent (≥1/100, <1/10), occasionnellement (≥1/1'000, <1/100), rarement (≥1/10'000, <1/1'000), très rarement (<1/10'000).
  • +Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1'000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000).
  • -Affections du système immunitaire: ·Anaphylaxie; réactions allergiques telles qu'Å“dème de Quincke (angiÅ“dème), détresse respiratoire, bronchospasme, sudations profuses, nausées, chute de la tension artérielle allant jusqu'à l'état de choc. Rare
  • - ·Une petite partie (5–10%) des patients qui souffrent d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou qui présentent d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de façon similaire au paracétamol (asthme analgésique). Rare
  • +Affections du système immunitaire: ·Anaphylaxie; réactions allergiques telles qu'Å“dème de Quincke (angiÅ“dème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension artérielle jusqu'à l'état de choc. Rare
  • + ·Une petite partie (5–10%) des patients qui souffrent d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique). Rare
  • - ·Valeurs de transaminases hépatiques augmentées Rarement
  • -Affections de la peau et du tissu sous-cutané: ·Réactions cutanées érythémateuses urticariennes et rougeurs cutanées. Occasionnel
  • -·Cas de sérieuses réactions cutanées tels que la nécrolyse épidermique toxique (TEN, syndrome de Lyell) et syndrome de Stevens Johnson (SJS). Très rare
  • + ·Valeurs de transaminases hépatiques augmentées Rare
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané: ·Réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées. Occasionnel
  • +·Des cas de réactions cutanées graves tels que la nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell) et syndrome de Stevens-Johnson (SJS) ont été rapportés. Très rare
  • -Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 140 à 200 mg/kg de poids corporel chez l'enfant (et déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, comme p.ex. ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite dans le cadre d'une carence alimentaire), des signes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • -Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques d'évolution fatale suite à un coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique. Les premières apparitions de symptômes cliniques d'une lésion hépatique peuvent généralement être constatées 1 à 2 jours plus tard et ont atteint leur paroxysme après 3 à 4 jours.
  • +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 140 à 200 mg/kg de poids corporel chez l'enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, comme p.ex. ceux dont la consommation d'alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d'une carence alimentaire), des symptômes d'intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • +Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h entraînent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L'hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique. Les premiers signes de symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
  • -2e phase (2e jour): Amélioration subjective, augmentation du volume du foie, élévation des taux des transaminases (AST, ALT) et de la bilirubine, prolongation du temps de thromboplastine, Augmentation de la lactate déhydrogénase
  • +2e phase (2e jour): Amélioration subjective, augmentation du volume du foie, taux des transaminases (AST, ALT) et de la bilirubine élevés, prolongation du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déhydrogénase
  • -Un traitement efficace doit être instauré sans délai déjà lorsqu'une intoxication est suspectée et doit comprendre les mesures suivantes:
  • -·Lavage gastrique (judicieux seulement dans les 1 à 2 premières heures) suivi de l'administration de charbon actif.Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Si l'administration par voie orale de cet antidote n'est pas réalisable ou difficile (p.ex. en raison de vomissements violents ou de troubles de la conscience), elle peut être effectuée par voie intraveineuse si possible, dans les 8 heures qui suivent. La N-Acétylcystéine peut encore offrir une protection 16 heures plus tard.
  • +Un traitement efficace doit être instauré sans délai dès qu'une intoxication est suspectée et doit comprendre les mesures suivantes:
  • +·Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures), puis administration de charbon actif.
  • +·Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Dans les situation dans lesquelles l'administration de l'antidote par voie orale n'est pas réalisable ou difficile (p.ex. en raison de vomissements violents ou de troubles de la conscience), celle-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse, si possible en l'espace de 8 heures. La N-Acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
  • -Les tests hépatiques doivent être conduits au début du traitement et être répétés toutes les 24 heures. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent après 1 à 2 semaines et s'accompagne d'une restauration complète de la fonction hépatique. Dans de rares cas, une transplantation hépatique peut toujours être nécessaire.
  • -Des informations détaillées concernant une thérapie peuvent être obtenue auprès de Tox Info Suisse.
  • +Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 heures. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent après 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
  • +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
  • -Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique qui agit aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d'action n'est pas élucidé de façon univoque.
  • -En ce qui concerne l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique. L'effet antipyrétique repose sur l'inhibition de l'effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l'hypothalamus. Le paracétamol ne possède pas d'effet antiphlogistique prononcé et n'exerce aucune influence sur l'hémostase et sur la muqueuse gastrique.
  • +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d'action n'est pas complètement élucidé.
  • +En ce qui concerne l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique. L'effet antipyrétique repose sur l'inhibition de l'effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l'hypothalamus. Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et n'influence ni sur l'hémostase et ni sur la muqueuse gastrique.
  • -Le paracétamol est essentiellement biotransformé au niveau du foie (métabolisme enzymatique) par conjugaison avec l'acide glucuronique (environ 55%) et avec l'acide sulfurique (environ 35%). Des métabolites toxiques tels que le p-aminophénol et la N-acétyl-p-benzoquinonimine sont produits en petites quantités par hydroxylation. Ces métabolites toxiques sont fixés par le glutathion et la cystéine puis éliminés.
  • +Le paracétamol est principalement biotransformé au niveau du foie (métabolisme enzymatique) par conjugaison avec l'acide glucuronique (environ 55%) et avec l'acide sulfurique (environ 35%). Des métabolites toxiques tels que le p-aminophénol et la N-acétylp-benzoquinonimine sont produits en petites quantités par hydroxylation. Ces métabolites toxiques sont fixés par le glutathion et la cystéine puis éliminés.
  • -L'élimination du principe actif sous forme non métabolisée (2–5%) ainsi que celle des métabolites se fait par voie rénale. La demi-vie du paracétamol varie aux posologies thérapeutiques entre 1 et 3 heures chez l'adulte. La durée d'action est de 3 à 4 heures. Jusqu'à 98% de la dose de paracétamol administrée sont excrétés en 24 heures avec les urines, et plus de 80% le sont sous forme glucuroconjuguée et sulfoconjuguée.
  • +L'élimination du principe actif sous forme inchangée (2–5%) ainsi que celle des métabolites se fait par voie rénale. La demi-vie du paracétamol varie aux posologies thérapeutiques entre 1 et 3 heures chez l'adulte. La durée d'action est de 3 à 4 heures. Jusqu'à 98% de la dose de paracétamol administrée sont excrétés en 24 heures avec les urines, et plus de 80% le sont sous forme glucuroconjuguée et sulfoconjuguée.
  • -La demi-vie plasmatique reste essentiellement inchangée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Elle est par contre considérablement prolongée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave.
  • -Dans des études cliniques impliquant du paracétamol administré par voie orale, un métabolisme du paracétamol moyennement perturbé a été découvert à l'aide de concentration de plasma du paracétamol augmenté et une élimination de la demi-vie plus longue chez les patients avec une maladie hépatique chronique y compris les patients avec une cirrhose provoquée par la consommation d'alcool. Aucune accumulation de paracétamol n'a pourtant été observée. La demi-vie du plasma du paracétamol a été mis en relation à une performance synthétique du foie diminuée. C'est pour cette raison que le paracétamol doit être réglé avec prudence et que la dose journalière est limitée à 3 g. L'utilisation du paracétamol est contre-indiquée en présence d'une maladie du foie active décomposée, en particulier à cause d'une hépatite causée par la consommation d'alcool (en raison de l'induction CYP2E1 qui conduit à une formation de métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +La durée de la demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois considérablement prolongée chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique grave.
  • +Des études cliniques avec le paracétamol orale ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhose hépatique d'origine alcoolique. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximal étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décomposée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (en raison de l'induction CYP2E1 qui augment la formation de métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • -Dans le cas d'une grave insuffisance rénale (clearance à la créatinine 10-30 ml/min), l'élimination du paracétamol est légèrement ralentie, le temps d'élimination de demi-vie se situe entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination de la glucuronide et du conjugés de sulfate est 3 fois plus lente chez les patients atteints d'insuffisance rénale que chez les personnes saines. Aucune modification de la posologie n'est pourtant nécessaire auprès de cette population car le glucuronide et le conjugés de sulfate ne sont pas toxiques. Nous recommandons cependant de rallonger le temps minimum entre chaque utilisation conformément à la recommandation de dosage lorsque du paracétamol est utilisé sur des patients avec une insuffisance rénale modérée ou sévère (clearance à la créatinine ≤50 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Chez les patients hémodialysés, la demi-vie après l'administration de doses thérapeutiques de paracétamol peut être réduite de 40 à 50%.
  • +En cas d'insuffisance rénale grave (clearance de la créatinine 10-30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et conjugés sulfates est 3 fois plus lente chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les personnes saines. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugés sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l'intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale modérée à grave (clearance de la créatinine ≤50 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut être réduite de 40 à 50% après l'administration de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • -Chez les personnes âgées, la demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une baisse de la clairance du médicament. Aucune modification de la posologie n'est nécessaire.
  • -Nouveaux-nés, nourrissons et enfants:
  • -Les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés auprès des nourrissons et des enfants sont semblables à ceux d'adultes, à l'exception de la demi-vie du plasma, qui est bien plus court (env. 2 heures) que chez les adultes. La demi-vie du plasma chez les nouveaux-nés est plus longue que chez les nourrissons (env. 3,5 heures). Les nouveaux-nés, les nourrissons et les enfants jusqu'à l'âge de 10 ans élimine bien moins de glucuronide et plus de conjugés de sulfate qu'un adulte. L'excrétion totale du paracétamol et ses métabolites est identique à tous les âges.
  • +Chez les personnes âgées, la durée de demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Normalement aucune adaptation de posologie n'est nécessaire.
  • +Nouveau-nés, nourrissons et enfants:
  • +Les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés chez les nourrissons et les enfants sont similaires à ceux des adultes, à l'exception de la demi-vie plasmatique, qui est raccourcie (env. 2 heures) que chez les adultes. La demi-vie plasmatique chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissons (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de conjugés sulfates que les adultes. L'excrétion totale du paracétamol et ses métabolites reste inchangée à tous âge.
  • -Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Un potentiel génotoxique a été constaté dans différentes études. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Sur la base des mécanismes supposés déclencher ces effets, on peut assurément admettre qu'aucun effet génotoxique ne survient à des doses inférieures à un seuil déterminé; cependant, si les réserves de glutathion sont réduites, des seuils inférieurs sont possibles. Les seuils à partir desquels un effet génotoxique a pu être démontré au cours de l'expérimentation animale se situent clairement dans le domaine des doses toxiques qui provoquent des lésions du foie et de la moelle osseuse. En outre, les posologies non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure que les doses thérapeutiques exercent un effet génotoxique ou carcinogène.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Un potentiel génotoxique a été constaté dans différentes études. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut assurément admettre qu'aucun effet génotoxique ne survient si les doses sont inférieures à certains valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses. Les valeurs-seuil à partir desquelles un effet génotoxique a été mis en évidence chez l'expérimentation animale se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. En outre, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées.
  • -Les fortes doses répétées (hépatotoxique) de paracétamol ont conduit à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. La prise répétée d'une très haute dose de paracétamol (≥500 mg/kg) par des rats mâles a conduit à une baisse de la fertilité (perte de libido et diminution des performances sexuelles comme la mobilité du sperme).
  • +L'administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L'administration répétée à des rats mâle de doses très élevées de paracétamol (≥500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
  • -Les médicaments contenant du paracétamol ne peuvent pas être administrés à des enfants qui ont consommé de l'alcool par inadvertance.
  • +Les médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont pris de l'alcool par inadvertance.
  • -Le paracétamol peut provoquer des dysfonctionnements du taux de glycémie lorsque la méthode de glucose oxydase est employée. Il peut être responsable d'une augmentation d'uricémie apparente lorsqu'elle est déterminée par la méthode de réduction de phosphotungstate.
  • +Le paracétamol peut induire des perturbations dans la mesure de la glycémie par la méthode dite à la glucose oxydase. Il peut également être responsable d'une augmentation apparente de l'uricémie lorsqu'elle est déterminée par la méthode de réduction de phosphotungstate.
  • -Les comprimés pelliculés Panadol-S ne doivent pas être utilisés au-delà de la date imprimée sur l'emballage sous la mention «EXP».
  • +Les comprimés pelliculés Panadol-S ne doivent pas être utilisés au-delà de la date imprimée sur l'emballage après la mention «EXP».
  • -Ne pas conserver les comprimés pelliculés Panadol-S au-dessus de 30 °C et les tenir hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver les comprimés pelliculés Panadol-S au-dessus de 30 °C et les tenir hors de la portée des enfants.
  • -Juin 2016.
  • +Avril 2017.
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