22 Changements de l'information professionelle Palladon Inject 2 mg |
-En cas d'apparition de signes de surdosage, p. ex. sédation, la dose doit être réduite (voir «Surdosage»).
- +En cas d'apparition de signes de surdosage, p.ex. sédation, la dose doit être réduite (voir «Surdosage»).
-Dans le cadre de l'ACP, le patient peut administrer lui-même, à intervalles rapprochés d'une durée définie et par le biais d'une pompe à perfusion programmable, de petites doses supplémentaires, p. ex. d'opioïdes, afin de parvenir à un équilibre entre analgésie et effets indésirables. La technique de l'ACP est utilisée en clinique depuis quelques années, p. ex. pour l'administration intraveineuse, sous-cutanée ou péridurale d'opioïdes.
- +Dans le cadre de l'ACP, le patient peut administrer lui-même, à intervalles rapprochés d'une durée définie et par le biais d'une pompe à perfusion programmable, de petites doses supplémentaires, p.ex. d'opioïdes, afin de parvenir à un équilibre entre analgésie et effets indésirables. La technique de l'ACP est utilisée en clinique depuis quelques années, p.ex. pour l'administration intraveineuse, sous-cutanée ou péridurale d'opioïdes.
-Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires associés au sommeil, y compris une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes peut augmenter le risque d'ACS en fonction de la dose ou renforcer une apnée du sommeil préexistante (voir «Effets indésirables»). Par conséquent, il convient d'envisager de réduire la dose totale d'opioïdes chez les patients souffrant d'ACS.
- +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires associés au sommeil, y compris une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d'ACS en fonction de la dose (voir «Effets indésirables»). Par conséquent, il convient d'envisager de réduire la dose totale d'opioïdes chez les patients souffrant d'ACS.
-Développement de tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage, hyperalgésie
-L'utilisation prolongée de Palladon Inject peut conduire au développement d'une tolérance au médicament pouvant rendre nécessaire une augmentation des doses pour parvenir à l'effet analgésique souhaité. L'utilisation chronique de Palladon Inject peut conduire à une dépendance physique et l'apparition d'un syndrome de sevrage est possible en cas d'arrêt abrupt du traitement. Lorsque le traitement par l'hydromorphone n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la dose journalière pour éviter l'apparition de symptômes d'un syndrome de sevrage.
- +Trouble de la tolérance et de la consommation d'opioïdes (abus et dépendance, hyperalgésie
- +L'utilisation prolongée de Palladon Inject peut conduire au développement d'une tolérance au médicament pouvant rendre nécessaire une augmentation des doses pour parvenir à l'effet analgésique souhaité. L'utilisation chronique de Palladon Inject peut conduire à une dépendance physique et psychique et l'apparition d'un syndrome de sevrage est possible en cas d'arrêt abrupt du traitement. Lorsque le traitement par l'hydromorphone n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la dose journalière pour éviter l'apparition de symptômes d'un syndrome de sevrage.
-Dépendance psychique (dépendance au médicament) et antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments
-L'hydromorphone présente un potentiel d'abus semblable aux autres agonistes opioïdes puissants. Une dépendance psychique (toxicomanie médicamenteuse) peut apparaître suite à l'administration d'analgésiques opioïdes comme Palladon Inject. Une prudence particulière est donc de rigueur lors de la prescription de Palladon Inject chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou d'abus de drogues ou de médicaments ou en cas de troubles psychiques.
- +L'abus ou la mauvaise utilisation intentionnelle de Palladon Inject peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes est plus élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris les troubles liés à l'utilisation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients ayant des antécédents d'autres maladies mentales (par ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité).
- +Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe de comportement addictif (drug-seeking behavior) (p.ex. demande trop précoce d'ordonnances de suivi). Cela implique également de vérifier l'utilisation simultanée d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines).
- +Chez les patients présentant des signes et des symptômes de troubles liés à l'usage d'opioïdes il convient d'envisager la consultation d'un spécialiste des addictions.
-Les patients devant se soumettre à un traitement analgésique supplémentaire (p. ex. intervention chirurgicale, bloc du plexus) ne doivent plus recevoir Palladon Inject 4 heures avant l'intervention. Si la poursuite du traitement par Palladon Inject est indiquée, la posologie doit être adaptée aux nouveaux besoins après l'intervention.
- +Les patients devant se soumettre à un traitement analgésique supplémentaire (p.ex. intervention chirurgicale, bloc du plexus) ne doivent plus recevoir Palladon Inject 4 heures avant l'intervention. Si la poursuite du traitement par Palladon Inject est indiquée, la posologie doit être adaptée aux nouveaux besoins après l'intervention.
-La prudence s'impose en cas de passage à une autre forme galénique et/ou à un autre médicament avec le même principe actif. Le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +La transition des patients entre la prise orale et l'utilisation parentérale de l'hydromorphone doit se faire en fonction de la sensibilité de chaque patient. La dose orale initiale ne doit pas être surestimée (biodisponibilité orale voir «Pharmacocinétique» Absorption). La prudence s'impose en cas de passage à une autre forme galénique et/ou à un autre médicament avec le même principe actif. Le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Système nerveux central (SNC):
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-Les substances ayant un effet dépresseur sur le SNC sont notamment les autres opioïdes, l'alcool, les antipsychotiques, les neuroleptiques (phénothiazines), les antidépresseurs tricycliques, les antihistaminiques H1 avec effet sédatif, les antiémétiques avec action centrale, les gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline), les anesthésiques (p. ex. barbituriques), les sédatifs (y compris benzodiazépines), les hypnotiques ou les anxiolytiques.
- +Les substances ayant un effet dépresseur sur le SNC sont notamment les autres opioïdes, l'alcool, les antipsychotiques, les neuroleptiques (phénothiazines), les antidépresseurs tricycliques, les antihistaminiques H1 avec effet sédatif, les antiémétiques avec action centrale, les gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline), les anesthésiques (p.ex. barbituriques), les sédatifs (y compris benzodiazépines), les hypnotiques ou les anxiolytiques.
-L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (p. ex. antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
- +L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (p.ex. antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
- +L'utilisation simultanée d'opioïdes et de gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) augmente le risque de surdose d'opioïdes, de dépression respiratoire et de décès.
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-Fréquence inconnue: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie, syndrome d'apnées du sommeil.
- +Fréquence inconnue: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie, syndrome d'apnées centrale du sommeil.
-Novembre 2020
- +Septembre 2023
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