88 Changements de l'information professionelle Soliris 300 mg/30 ml |
-Eculizumab, produit dans une lignée cellulaire NSO par la technique de l’ADN recombinant.
- +Eculizumab, produit dans une lignée cellulaire NS0 par la technique de l’ADN recombinant.
-Le bénéfice clinique est démontré chez les patients atteints d’hémolyse avec des symptômes cliniques indiquant une forte activité de la maladie, indépendamment des antécédents de transfusions (voir «Propriétés / Effets»).
- +Le bénéfice clinique est démontré chez les patients atteints d’hémolyse avec des symptômes cliniques indiquant une forte activité de la maladie, indépendamment des antécédents de transfusions (voir «Propriétés/Effets»).
-Soliris (eculizumab) est indiqué dans le traitement des adultes atteints
-de myasthénie acquise généralisée (MAg) réfractaire chez les patients présentant des anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (aRach) (voir «Propriétés / Effets»)
- +des adultes, enfants à partir de 6 ans et adolescents atteints
- +de myasthénie acquise généralisée (MAg) réfractaire présentant des anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (aRach) (voir «Propriétés/Effets»)
- +des adultes atteints
- +
-Pour les patients qui ont bien toléré les perfusions en milieu hospitalier ou dans un contexte de soins médicaux ambulatoires, une perfusion à domicile peut être envisagée. La décision relative à la question de savoir si un patient peut recevoir des perfusions à domicile doit être prise sur recommandation du médecin traitant après une évaluation appropriée. Les perfusions à domicile doivent être administrées par un professionnel de santé qualifié.
-Adultes :
-Hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN)
- +Pour les patients qui ont bien toléré les perfusions en milieu hospitalier, une perfusion à domicile peut être envisagée. La décision relative à la question de savoir si un patient peut recevoir des perfusions à domicile doit être prise sur recommandation du médecin traitant après une évaluation appropriée. Les perfusions à domicile doivent être administrées par un professionnel de santé qualifié.
- +Hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) chez les adultes
-·Phase initiale : 600 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) chaque semaine pendant les 4 premières semaines.
-·Phase d’entretien : 900 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) à la cinquième semaine, suivie de 900 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) tous les 14 jours ± 2 jours (voir «Propriétés / Effets»).
-Syndrome hémolytique et urémique atypique (SHU atypique), myasthénie acquise généralisée (MAg) réfractaire et maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD)
- +·Phase initiale : 600 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) chaque semaine pendant les 4 premières semaines.Phase d’entretien : 900 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) à la cinquième semaine, suivie de 900 mg de Soliris par perfusion intraveineuse de 25 à 45 minutes (35 ± 10 minutes) tous les 14 jours ± 2 jours (voir «Propriétés / Effets»).
- +Syndrome hémolytique et urémique atypique (SHU atypique), myasthénie acquise généralisée (MAg) réfractaire et maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD) chez les adultes
-Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
-Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
-La sécurité et l’efficacité de Soliris n’ont pas été étudiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
-Patients présentant des troubles de la fonction rénale
-Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir «Propriétés / Effets»).
-Patients âgés
-Soliris peut être administré à des patients de 65 ans ou plus. Aucun élément n’indique que des précautions particulières soient nécessaires lors de l’administration du traitement aux personnes âgées, bien que l’expérience avec Soliris chez ce type de patients soit encore limitée.
-Enfants et adolescents
-Enfants et adolescents atteints d’HPN et de SHU atypique :
-Les patients pédiatriques atteints d’HPN et de SHU atypique avec un poids corporel d’au moins 40 kg sont traités aux posologies respectivement recommandées chez l’adulte.
-Chez les enfants et adolescents atteints d’HPN et de SHU atypique avec un poids corporel inférieur à 40 kg, le schéma posologique de Soliris
- +Enfants et adolescents atteints d’HPN, de SHU ou de MAg réfractaire:
- +Les patients pédiatriques atteints d’HPN, de SHU ou de MAg réfractaire (voir «Efficacité clinique») avec un poids corporel d’au moins 40 kg sont traités aux posologies recommandées chez l’adulte.
- +Chez les enfants et adolescents atteints d’HPN, de SHU ou de MAg réfractaire (voir «Efficacité clinique») avec un poids corporel inférieur à 40 kg, le schéma posologique de Soliris est le suivant:
-30 à < 40 kg 600 mg/semaine pendant 2 semaines 900 mg à la 3e semaine puis 900 mg toutes les 2 semaines
-20 à < 30 kg 600 mg / semaine pendant 2 semaines 600 mg à la 3e semaine puis 600 mg toutes les 2 semaines
-10 à < 20 kg 600 mg / semaine pendant 1 semaine 300 mg à la 2e semaine puis 300 mg toutes les 2 semaines
-5 à < 10 kg 300 mg / semaine pendant 1 semaine 300 mg à la 2e semaine puis 300 mg toutes les 3 semaines
-
-Soliris n’a pas été étudié chez les patients atteints d’HPN avec un poids inférieur à 40 kg. La posologie de Soliris pour les patients atteints d’HPN avec un poids inférieur à 40 kg est basée sur la posologie utilisée pour les patients atteints de SHU atypique et pesant moins de 40 kg.
-Soliris n’a pas été étudié chez les patients pédiatriques présentant une MAg réfractaire ou une NMOSD.
-Pour les patients adultes atteints de SHU atypique, de MAg réfractaire et de NMOSD et les patients pédiatriques atteints de SHU atypique, des doses supplémentaires de Soliris sont nécessaires en cas de plasmaphérèse / d’échange plasmatique ou de transfusion de plasma frais congelé concomitant :
-Type d’intervention plasmatique Dernière dose de Soliris Dose supplémentaire de Soliris à chaque intervention avec plasmaphérèse/d’échange plasmatique Délai pour l’administration de la dose supplémentaire de Soliris
- +30 à < 40 kg 600 mg/semaine pendant les 2 premières semaines 900 mg à la 3e semaine puis 900 mg toutes les 2 semaines
- +20 à < 30 kg 600 mg / semaine pendant les 2 premières semaines 600 mg à la 3e semaine puis 600 mg toutes les 2 semaines
- +10 à < 20 kg 600 mg en dose unique à la 1re semaine 300 mg à la 2e semaine puis 300 mg toutes les 2 semaines
- +5 à < 10 kg 300 mg en dose unique à la 1re semaine 300 mg à la 2e semaine puis 300 mg toutes les 3 semaines
- +
- +Soliris n’a pas été étudié chez les patients atteints d’HPN ou de MAg avec un poids inférieur à 40 kg. La posologie de Soliris pour les enfants et adolescents atteints d’HPN ou de MAg réfractaire avec un poids inférieur à 40 kg est basée sur la recommandation posologique pour les enfants et les adolescents atteints de SHU atypique. Sur la base des données pharmacocinétiques (PK)/pharmacodynamiques (PD) disponibles pour les patients atteints de SHU atypique ou d’HPN traités par Soliris, ce schéma posologique basé sur le poids corporel devrait donner chez enfants et les adolescents un profil d’efficacité et de sécurité similaire à celui des adultes.
- +Pour les patients présentant une MAg réfractaire et un poids corporel inférieur à 40 kg, le schéma posologique basé sur le poids corporel devrait donner un profil d’efficacité et de sécurité similaire à celui des adultes.
- +Soliris n’a pas été étudié chez les enfants et les adolescents présentant une NMOSD.
- +Une administration supplémentaire de Soliris, telle que décrite ci-dessous, est nécessaire en cas de plasmaphérèse (PP) concomitante, d’échange plasmatique (EP) concomitant ou de transfusion de plasma frais congelé (TP):
- +Type d’intervention plasmatique Dernière dose de Soliris Dose supplémentaire de Soliris à chaque intervention avec PP/EP/TP Délai pour l’administration de la dose supplémentaire de Soliris
- +Abréviations : PP/EP/TP = plasmaphérèse/échange plasmatique/transfusion de plasma
- +Une administration supplémentaire de Soliris, telle que décrite ci-dessous, est nécessaire en cas de traitement simultané par immunoglobuline intraveineuse (IVIg) (voir «Interactions»):
- +Dernière dose de Soliris Dose supplémentaire de Soliris Délai pour la dose supplémentaire de Soliris
- +≥ 900 mg 600 mg par cycle d‘IVIg Dès que possible après le cycle d‘IVIg
- +≤ 600 mg 300 mg par cycle d‘IVIg
- +
- +Abréviation : IVIg = immunoglobuline intraveineuse
- +Traçabilité
- +Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +La sécurité et l’efficacité de Soliris n’ont pas été étudiées chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les patients présentant des troubles de la fonction rénale (voir «Propriétés/Effets»).
- +Patients âgés
- +Soliris peut être administré à des patients âgés (≥65 ans). Rien n’indique que des précautions particulières soient nécessaires dans le traitement des personnes âgées - bien que l’expérience avec Soliris dans cette population de patients soit encore limitée.
- +Enfants et adolescents
- +La sécurité et l’efficacité de Soliris n’ont pas été étables chez les enfants atteints de MAg réfractaire âgés de moins de 6 ans.
- +La sécurité et l’efficacité de Soliris n’ont pas été établies chez les enfants atteints de NMOSD âgés de moins de 18 ans.
-Ne pas administrer en injection intraveineuse directe ou en bolus. Soliris ne doit être administré qu’en perfusion intraveineuse, comme décrit cidessous.
- +Ne pas administrer en injection intraveineuse directe ou en bolus. Soliris doit uniquement être administré en perfusion intraveineuse, comme décrit cidessous.
-atteints de déficits héréditaires du complément
- +·atteints de déficits héréditaires du complément
-Du fait de son mécanisme d’action, l’utilisation de Soliris augmente la prédisposition du patient à une infection à méningocoque (Neisseria meningitidis). Une infection à méningocoque due à tout type sérologique peut survenir. Pour réduire le risque d’infection, tous les patients doivent être vaccinés au moins 2 semaines avant l’administration de Soliris à moins que le risque de retarder le traitement par Soliris ne soit supérieur à celui de développer une infection à méningocoque. Les patients pour lesquels le traitement par Soliris a été initié dans un délai inférieur à 2 semaines après la vaccination antiméningococcique tétravalente doivent recevoir une antibioprophylaxie appropriée, jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans la mesure où ils sont disponibles, les vaccins contre les types sérologiques A, C, Y, W135 et B sont recommandés dans la prévention des infections dues aux sérotypes méningococciques les plus souvent pathogènes. Les patients doivent être vaccinés conformément aux recommandations vaccinales nationales.
- +Du fait de son mécanisme d’action, l’utilisation de Soliris augmente la prédisposition du patient à une infection à méningocoque (Neisseria meningitidis). Une infection à méningocoque due à tout type sérologique peut survenir. Pour réduire le risque d’infection, tous les patients doivent être vaccinés au moins 2 semaines avant l’administration de Soliris à moins que le risque de retarder le traitement par Soliris ne soit supérieur à celui de développer une infection à méningocoque. Les patients pour lesquels le traitement par Soliris a été initié dans un délai inférieur à 2 semaines après la vaccination antiméningococcique tétravalente doivent recevoir une antibioprophylaxie appropriée, jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans la mesure où disponibles, les vaccins contre les types sérologiques A, C, Y, W135 sont recommandés dans la prévention des infections dues aux sérotypes méningococciques les plus souvent pathogènes. Si disponible, la vaccination contre le sérogroupe B est également recommandée. Les patients doivent être vaccinés conformément aux recommandations vaccinales nationales.
-La vaccination peut ne pas suffire à éviter une infection à méningocoque. Les recommandations officielles relatives à l’utilisation appropriée d’antibactériens doivent être prises en compte. Des cas d’infections à méningocoque, graves ou d’évolution fatale, ont été rapportés chez des patients traités par Soliris. La septicémie est une conséquence fréquente de l’infection à méningocoque chez les patients traités par Soliris (voir «Effets indésirables»). Tous les patients doivent être surveillés afin de dépister tout signe précoce d’infection à méningocoque, examinés immédiatement en cas de suspicion d’infection et traités par une antibiothérapie appropriée si nécessaire. Les patients doivent être informés des signes et symptômes, ainsi que de la conduite à tenir pour obtenir une prise en charge médicale immédiate.
- +La vaccination peut ne pas suffire à éviter une infection à méningocoque. Les recommandations officielles relatives à l’utilisation appropriée d’antibactériens doivent être prises en compte. Des cas d’infections à méningocoque, graves ou d’évolution fatale, ont été rapportés chez des patients traités par Soliris. La septicémie est une conséquence fréquente de l’infection à méningocoque chez les patients traités par Soliris (voir «Effets indésirables»). Tous les patients doivent être surveillés afin de dépister tout signe précoce d’infection à méningocoque, examinés immédiatement en cas de suspicion d’infection et traités par une antibiothérapie appropriée si nécessaire. Les patients doivent être informés des signes et symptômes, ainsi que de la conduite à tenir pour obtenir une prise en charge médicale immédiate. Les médecins traitants doivent discuter avec les patients des avantages et des risques du traitement par Soliris et leur remettre la brochure d’information et la carte du patient.
-Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, l’administration de Soliris peut entraîner des réactions lors de la perfusion ou une immunogénicité susceptible de provoquer des réactions allergiques ou d’hypersensibilité (y compris une anaphylaxie). Au cours d’études cliniques,1 (0,9 %) patient atteint de MAg a présenté une réaction à la perfusion nécessitant l’arrêt du traitement par Soliris. Aucun des patients atteints d’HPN, de SHU atypique, ou de NMOSD n’a présenté de réaction à la perfusion ayant nécessité l’arrêt du traitement par Soliris. L’administration de Soliris doit être interrompue chez tous les patients présentant des réactions sévères à la perfusion; ceux-ci doivent alors recevoir un traitement médical approprié.
- +Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, l’administration de Soliris peut entraîner des réactions lors de la perfusion ou une immunogénicité susceptible de provoquer des réactions allergiques ou d’hypersensibilité (y compris une anaphylaxie). Au cours d’études cliniques, 1 (0,9 %) patient atteint de MAg réfractaire a présenté une réaction à la perfusion nécessitant l’arrêt du traitement par Soliris. Aucun des enfants et adolescents atteints d’HPN, de SHU atypique, de MAg réfractaire ou de NMOSD n’a présenté de réaction à la perfusion ayant nécessité l’arrêt du traitement par Soliris. L’administration de Soliris doit être interrompue chez tous les patients présentant des réactions sévères à la perfusion; ceux-ci doivent alors recevoir un traitement médical approprié.
-Dans une étude contrôlée versus placebo menée dans la MAg réfractaire, aucun patient (0/62) traité par Soliris n’a développé d’anticorps anti-médicament pendant la période de 26 semaines de traitement actif, tandis que dans une étude d’extension menée dans la MAg réfractaire, 2,6 % des patients au total ont été positifs pour les anticorps anti-médicament (AAM) lors d’au moins une des visites après le début de l’étude. Les résultats positifs pour les AAM semblaient être transitoires, car il n’a pas été observé de titres positifs lors des visites suivantes et ces patients ne présentaient pas de signes cliniques évocateurs d’un effet des titres d’AAM positifs.
- +Dans une étude contrôlée versus placebo menée dans la MAg réfractaire, aucun patient (0/62) traité par Soliris n’a développé d’anticorps anti-médicament pendant la période de 26 semaines de traitement actif, tandis que dans une étude d’extension menée dans la MAg réfractaire, 3/117 (2,6 %) des patients au total ont été positifs pour les anticorps anti-médicament (AAM) lors d’au moins une des visites après le début de l’étude. Les résultats positifs pour les AAM semblaient être transitoires, car il n’a pas été observé de titres positifs lors des visites suivantes et ces patients ne présentaient pas de signes cliniques évocateurs d’un effet des titres d’AAM positifs.
-Avant de débuter un traitement par Soliris, il est recommandé que les patients atteints d’HPN, de SHU atypique, de MAg réfractaire et de NMOSD soient vaccinés conformément aux recommandations vaccinales en vigueur. De plus, tous les patients doivent être vaccinés contre les infections à méningocoque au moins 2 semaines avant d’administrer le traitement par Soliris à moins que le risque de retarder le traitement par Soliris ne soit supérieur à celui de développer une infection à méningocoque. Les patients pour lesquels le traitement par Soliris a été initié dans un délai inférieur à 2 semaines après la vaccination antiméningococcique tétravalente doivent recevoir une antibioprophylaxie appropriée, jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans la mesure où ils sont disponibles, les vaccins contre les types sérologiques A, C, Y, W 135 et B sont recommandés dans la prévention des infections dues aux sérotypes méningococciques les plus souvent pathogènes (voir «Infection à méningocoque»).
- +Avant de débuter un traitement par Soliris, il est recommandé que les patients atteints d’HPN, de SHU atypique, de MAg réfractaire et de NMOSD soient vaccinés conformément aux recommandations vaccinales en vigueur. De plus, tous les patients doivent être vaccinés contre les infections à méningocoque au moins 2 semaines avant d’administrer le traitement par Soliris à moins que le risque de retarder le traitement par Soliris ne soit supérieur à celui de développer une infection à méningocoque. Les patients pour lesquels le traitement par Soliris a été initié dans un délai inférieur à 2 semaines après la vaccination antiméningococcique tétravalente doivent recevoir une antibioprophylaxie appropriée, jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans la mesure où disponibles, les vaccins contre les types sérologiques A, C, Y et W 135 sont recommandés dans la prévention des infections dues aux sérotypes méningococciques les plus souvent pathogènes. Si disponible, la vaccination contre le sérogroupe B est également recommandée (voir «Infection à méningocoque»).
-L’utilisation de Soliris dans le traitement de la MAg réfractaire n’a été étudiée que dans le cadre d’une administration chronique.
- +L’utilisation de Soliris dans le traitement de la MAg réfractaire a uniquement été étudiée dans le cadre d’une administration chronique. Les patients chez lesquels le traitement par Soliris est interrompu doivent être soigneusement surveillés sur les signes et les symptômes d’exacerbation de la maladie.
-Informations concernant Soliris
- +Informations concernant Soliris :
- +Il a été démontré que l’échange plasmatique, la plasmaphérèse, la transfusion de plasma frais congelé et l’immunoglobuline intraveineuse (IVIg) réduisent les taux sériques d’eculizumab. Une dose supplémentaire d’eculizumab est nécessaire dans ces cas. Voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi» pour plus d’informations sur le traitement simultané avec échange plasmatique, plasmaphérèse, transfusion de plasma ou IVIg.
- +L’utilisation simultanée d’eculizumab avec des bloqueurs néonatals des récepteurs Fc (FcRn) peut diminuer l’exposition systémique et réduire l’efficacité de l’eculizumab.
- +Dans tous ces cas, une attention particulière doit être accordée à une efficacité réduite de l’eculizumab.
- +L’utilisation d’une méthode de contraception adéquate pour prévenir une grossesse pendant le traitement et pendant au moins 5 mois après la dernière administration d’eculizumab doit être envisagée chez les femmes en âge de procréer.
-L’utilisation d’une contraception adéquate pour prévenir une grossesse pendant le traitement et pendant au moins 5 mois après la dernière administration d’eculizumab doit être envisagée chez les femmes aptes à procréer.
- +Fertilité
- +Aucune étude spécifique sur la fertilité n’a été menée avec l’eculizumab.
-Des données de sécurité complémentaires ont été obtenues à partir de 31 études cliniques achevées, dans lesquelles 1503 patients atteints de maladies avec implication du complément, y compris l’HPN, le SHU atypique, la MAg réfractaire et la NMOSD, ont été traités par l’eculizumab. L’effet indésirable le plus fréquent était les céphalées (survenant le plus souvent pendant la phase d’induction du traitement). L’effet indésirable le plus grave était la septicémie méningococcique.
- +Des données de sécurité complémentaires ont été obtenues à partir de 33 études cliniques achevées, dans lesquelles 1555 patients atteints de maladies avec implication du complément, y compris l’HPN, le SHU atypique, la MAg réfractaire et la NMOSD, ont été traités par l’eculizumab. L’effet indésirable le plus fréquent était les céphalées (survenant le plus souvent pendant la phase d’induction du traitement). L’effet indésirable le plus grave était l’infection méningococcique.
-Classes de systèmes d’organes MedDRA Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) Peu fréquent (≥ 1/1'000, < 1/100) Rare (≥ 1/10'000, < 1/1'000)
-Infections et infestations Pneumonie, infection des voies respiratoires supérieures, bronchite, rhinopharyngite, infection des voies urinaires, herpès labial Infection méningococciqueb, septicémie, choc septique, péritonite, infection des voies respiratoires inférieures, infection fongique, infection virale, abcèsa, cellulite, grippe, infection gastro-intestinale, cystite, infection, sinusite Infection à Aspergillusc, arthrite bactériennec, infection gonococcique des voies génito-urinaires, infection à Haemophilus influenzae, impétigo, infection gingivale
- +Classes de systèmes d’organes MedDRA Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) Occasionnel (≥ 1/1'000, < 1/100) Rare (≥ 1/10'000, < 1/1'000)
- +Infections et infestations Pneumonie, infection des voies respiratoires supérieures, bronchite, rhinopharyngite, infection des voies urinaires, herpès labial Infection méningococciqueb, septicémie, choc septique, péritonite, infection des voies respiratoires inférieures, infection fongique, infection virale, abcèsa, cellulite, grippe, infection gastro-intestinale, cystite, infection, sinusite, infection gingivale Infection à Aspergillusc, arthrite bactériennec, infection gonococcique des voies génito-urinaires, infection à Haemophilus influenzae, impétigo
-Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit
-Affections psychiatriques Insomnie Anxiété, dépression, troubles de l’humeur Rêves anormaux, trouble du sommeil
-Affections du système nerveux Céphalée Sensation vertigineuse, dysgueusie Paresthésie, tremblement Syncope
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition Perte d’appétit
- +Affections psychiatriques Insomnie Anxiété, dépression, troubles de l’humeur, trouble du sommeil Rêves anormaux
- +Affections du système nerveux Céphalée Sensation vertigineuse Paresthésie, tremblement, dysgueusie, syncope
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané Éruption cutanée, prurit, alopécie Urticaire, érythème, pétéchie, hyperhidrose, peau sèche Dermatite, dépigmentation cutanée
-Affections musculo-squelettiques et systémiques Arthralgie, myalgie Spasme musculaire, douleur osseuse, lombalgie, douleur de la nuque, tuméfaction articulaire, douleur des extrémités Trismus
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané Éruption cutanée, prurit, alopécie Urticaire, érythème, pétéchie, hyperhidrose, peau sèche, dermatite Dépigmentation cutanée
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques Arthralgie, myalgie, douleurs des extrémités Spasme musculaire, douleur osseuse, lombalgie, douleur de la nuque Trismus, tuméfaction articulaire
-Investigations Augmentation alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, gamma-gammaglutamyltransférase, hématocrite diminué, hémoglobine diminuée Test de Coombs positifc
-Lésions, intoxications et complications liées aux procédures Réaction à la perfusion
- +Investigations Augmentation alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, gamma-gamma-glutamyltransférase, hématocrite diminué, hémoglobine diminuée Test de Coombs positifc
- +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures Réaction à la perfusion
-Études incluses : asthme (C07-002), SHU atypique (C08-002, C08-003, C10-003, C10-004), dermatomyosite (C99-006), MAg (C08-001, ECU-MG-301, ECU-MG-302, maladie du spectre de la neuromyélite optique (ECU-NMO-301), IMG (C99-004, E99-004), HPN (C02-001, C04-001, C04-002, C06-002, C07-001, E02-001, E05-001, E07-001, M07-005, X03-001, X03-001A), psoriasis (C99-007), AR (C01-004, C97-001, C99-001, E01-004, E99-001), SHU-STEC (C11-001), LED (C97-002). MedDRA version 21.0.
- +Études incluses : asthme (C07-002), SHU atypique (C08-002, C08-003, C10-003, C10-004), dermatomyosite (C99-006), MAg réfractaire (C08-001, ECU-MG-301, ECU-MG-302, ECU-MG-303), maladie du spectre de la neuromyélite optique (ECU-NMO-301), ECU-NMO-302), IMG (C99-004, E99-004), HPN (C02-001, C04-001, C04-002, C06-002, C07-001, E02-001, E05-001, E07-001, M07-005, X03-001, X03-001A), psoriasis (C99-007), AR (C01-004, C97-001, C99-001, E01-004, E99-001), SHU-STEC (C11-001), LED (C97-002). MedDRA version 24.1.
-Soliris n’a pas été étudié chez les patients pédiatriques présentant une MAg réfractaire ou une NMOSD.
- +Le profil de sécurité observé dans l’étude pédiatrique ECU-MG-303 chez les enfants et les adolescents (âgés de 12 à moins de 18 ans) atteints de MAg réfractaire était comparable au profil de sécurité chez les adultes atteints de MAg réfractaire.
- +Soliris n’a pas été étudié chez les patients pédiatriques présentant une NMOSD.
-L04AA25
- +L04AJ01
-Dans l’étude non contrôlée C04-002 (SHEPHERD), des patients atteints d’HPN ayant reçu au moins une transfusion au cours des 24 mois précédents et dont la numération plaquettaire était d’au moins 30'000/microlitre ont reçu Soliris pendant 52 semaines. Les médicaments concomitants comportaient des agents antithrombotiques chez 63 % des patients et des corticostéroïdes systémiques chez 40 % des patients. Les caractéristiques démographiques initiales sont présentées dans le tableau 2.
-Tableau 2 : Données démographiques et caractéristiques des patients dans les études C04-001 et C04-002
- +Dans l’étude non contrôlée C04-002 (SHEPHERD), des patients atteints d’HPN ayant reçu au moins une transfusion au cours des 24 mois précédents et dont la numération plaquettaire était d’au moins 30'000/microlitre ont reçu Soliris pendant 52 semaines. Les médicaments concomitants comportaient des agents antithrombotiques chez 63 % des patients et des corticostéroïdes systémiques chez 40 % des patients. Les paramètres initiaux sont présentés dans le tableau 2.
- +Tableau 2 : Données démographiques et paramètres des patients dans les études C04-001 et C04-002
-Dans l’étude TRIUMPH, les patients traités par Soliris ont présenté une réduction significative (p<0,001) de l’hémolyse, donnant lieu à une amélioration de l’anémie comme l’indiquent l’augmentation de la stabilisation de l’hémoglobine et la baisse du besoin en transfusions de globules rouges par rapport aux patients traités par placebo (voir tableau 3). Ces effets ont été observés chez des patients de chacune des trois strates de transfusions de concentrés érythrocytaires avant l’étude (4 à 14 unités ; 15 à 25 unités ; >25 unités). Après 3 semaines de traitement par Soliris, les patients ont signalé moins de fatigue et une amélioration de la qualité de vie liée à l’état de santé. En raison de la taille de l’échantillon et de la durée de l’étude, les effets de Soliris sur les événements thromboemboliques n’ont pas pu être déterminés. Dans l’étude SHEPHERD, 96 patients sur les 97 enrôlés ont terminé l’étude (un patient est décédé des suites d’un événement thromboembolique). La baisse de l’hémolyse intravasculaire, mesurée par les taux sériques de LDH, s’est maintenue pendant toute la durée du traitement et a entraîné une augmentation de l’évitement de transfusion, une diminution du besoin de transfusion de globules rouges et une baisse de la fatigue (voir tableau 3).
- +Dans l’étude TRIUMPH, les patients traités par Soliris ont présenté une réduction significative (p<0,001) de l’hémolyse, donnant lieu à des améliorations de l’anémie comme l’indiquent l’augmentation de la stabilisation de l’hémoglobine et la baisse du besoin en transfusions de globules rouges par rapport aux patients traités par placebo (voir tableau 3). Ces effets ont été observés chez des patients de chacune des trois strates de transfusions de concentrés érythrocytaires avant l’étude (4 à 14 unités ; 15 à 25 unités ; >25 unités). Après 3 semaines de traitement par Soliris, les patients ont signalé moins de fatigue et une amélioration de la qualité de vie liée à l’état de santé. En raison de la taille de l’échantillon et de la durée de l’étude, les effets de Soliris sur les événements thromboemboliques n’ont pas pu être déterminés. Dans l’étude SHEPHERD, 96 patients sur les 97 enrôlés ont terminé l’étude (un patient est décédé des suites d’un événement thromboembolique). La baisse de l’hémolyse intravasculaire, mesurée par les taux sériques de LDH, s’est maintenue pendant toute la durée du traitement et a entraîné une augmentation de l’évitement de transfusion, une diminution du besoin de transfusion de globules rouges et une baisse de la fatigue (voir tableau 3).
-Tableau 5 : Données démographiques et caractéristiques des patients dans les études C08-002A/B et C08-003A/B C08-003A/B
- +Tableau 5 : Données démographiques et caractéristiques des patients dans les études C08-002A/B et C08-003A/B
- C08-002A/B N = 17 C08-003A/B N = 20
- À 26 semaines Après 2 ans1 5 (-17,5-28) p = 0,64 \ 2 ans Après 2 ans1
-Normalisation des plaquettes Tous les patients, n (%) (IC 95 %) Patients avec un taux anormal à l’inclusion, n/n (%) 14 (82) (57-96) 13/15 (87) 15 (88) (64-99) 13/15 (87) 18 (90) (68-99) 3/20 (15) 18 (90) (68-99) 1/3 (33)
-Absence de signe de MAT, n (%) (IC 95 %) 15 (88) (64-99) 15 (88) (64-99) 16 (80) (56-94) 19 (95) (75-99)
- + C08-002A/B N = 17 C08-003A/B N = 20
- + À 26 semaines Après 2 ans1 À 26 semaines Après 2 ans1
- +Normalisation des plaquettes Tous les patients, n (%) (IC à 95 %) Patients avec un taux anormal à l’inclusion, n/n (%) 14 (82) (57-96) 13/15 (87) 15 (88) (64-99) 13/15 (87) 18 (90) (68-99) 3/20 (15) 18 (90) (68-99) 1/3 (33)
- +Absence de signe de MAT, n (%) (IC à 95 %) 15 (88) (64-99) 15 (88) (64-99) 16 (80) (56-94) 19 (95) (75-99)
-Amélioration de l’IRC ≥1 stade, n (%) (IC 95 %) 10 (59) (33-82) 12 (71) (44-90) 7 (35) (15-59) 12 (60) (36-81)
- +Amélioration de l’IRC ≥1 stade, n (%) (IC à 95 %) 10 (59) (33-82) 12 (71) (44-90) 7 (35) (15-59) 12 (60) (36-81)
-Amélioration du DFGe ≥15 ml/min/1,73m2, n (%) (IC 95 %) 8 (47) (23-72) 10 (59) (33-82) 1 (5) (0-25) 8 (40) (19-64)
-Modification de l’hémoglobine >20 g/l, n (%) (IC 95 %) 11 (65) (38-86)2 13 (76) (50-93) 9 (45) (23-68)3 13 (65) (41-85)
-Normalisation hématologique, n (%) (IC 95 %) 13 (76) (50-93) 15 (88) (64-99) 18 (90) (68-99) 18 (90) (68-99)
-Réponse complète de la MAT, n (%) (IC 95 %) 11 (65) (38-86) 13 (76) (50-93) 5 (25) (9-49) 11 (55) (32-77)
- +Amélioration du DFGe ≥15 ml/min/1,73m2, n (%) (IC à 95 %) 8 (47) (23-72) 10 (59) (33-82) 1 (5) (0-25) 8 (40) (19-64)
- +Modification de l’hémoglobine >20 g/l, n (%) (IC à 95 %) 11 (65) (38-86)2 13 (76) (50-93) 9 (45) (23-68)3 13 (65) (41-85)
- +Normalisation hématologique, n (%) (IC à 95 %) 13 (76) (50-93) 15 (88) (64-99) 18 (90) (68-99) 18 (90) (68-99)
- +Réponse complète de la MAT, n (%) (IC à 95 %) 11 (65) (38-86) 13 (76) (50-93) 5 (25) (9-49) 11 (55) (32-77)
-Absence de signe de MAT, n (%) IC 95 % 37 (90) 77; 97
- +Absence de signe de MAT, n (%) IC à 95 % 37 (90) 77; 97
-Les patients avaient reçu un vaccin anti-méningococcique avant le début du traitement par Soliris ou ont reçu une antibioprophylaxie appropriée pendant une durée allant jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans les études ECU-MG-301 et ECU-MG-302, la dose de Soliris chez les patients adultes atteints de MAg réfractaire était de 900 mg tous les 7 ± 2 jours pendant 4 semaines, suivie de 1200 mg à la semaine 5 ± 2 jours, puis de 1200 mg tous les 14 ± 2 jours pendant la durée de l’étude. Soliris était administré en perfusion intraveineuse de 35 minutes. Le tableau 9 présente les caractéristiques initiales des patients atteints de MAg réfractaire inclus dans l’étude ECU-MG-301.
-Tableau 9: Données démographiques et caractéristiques des patients inclus dans l’étude ECU-MG-301
- +Les patients avaient reçu un vaccin anti-méningococcique avant le début du traitement par Soliris ou ont reçu une antibioprophylaxie appropriée pendant une durée allant jusqu’à 2 semaines après la vaccination. Dans les études ECU-MG-301 et ECU-MG-302, la dose de Soliris chez les patients adultes atteints de MAg réfractaire était de 900 mg tous les 7 ± 2 jours pendant 4 semaines, suivie de 1200 mg à la semaine 5 ± 2 jours, puis de 1200 mg tous les 14 ± 2 jours pendant la durée de l’étude. Soliris était administré en perfusion intraveineuse de 35 minutes. Le tableau 9 présente les paramètres initiaux des patients atteints de MAg réfractaire inclus dans l’étude ECU-MG-301.
- +Tableau 9 : Données démographiques et paramètres des patients inclus dans l’étude ECU-MG-301
-Vingt-deux (22) (17,6 %) patients âgés (> 65 ans) présentant une MAg réfractaire ont été traités par Soliris dans les études cliniques. Il n’a pas été observé de différences importantes liées à l’âge en termes de sécurité et d’efficacité.
-Tableau 12 : Histoire de la maladie et caractéristiques initiales des patients dans l’étude ECU-NMO-301
- +Tableau 12 : Histoire de la maladie et paramètres initiaux des patients dans l’étude ECU-NMO-301
-Caractéristiques initiales
- +Paramètres initiaux
-3 Basé sur un test du logrank stratifié.
- +3 Basé sur un test du log-rank stratifié.
-Tableau 13: Taux annualisé de poussées confirmé au cours de l’étude – Population globale d’analyse des données
- +Tableau 13 : Taux annualisé de poussées confirmé au cours de l’étude – Population globale d’analyse des données
-Tableau 15: Résultats d’efficacité dans la population pédiatrique de l’étude C09-001r
- +Tableau 15 : Résultats d’efficacité dans la population pédiatrique de l’étude C09-001r
-Absence de signe de MAT, n (%) IC 95 % 17 (94) S/O 21 (96) 77 ; 99
- +Absence de signe de MAT, n (%) IC à 95 % 17 (94) S/O 21 (96) 77 ; 99
-Absence de PP/EP ou de prise de Soliris, en (%) Absence de nouvelle dialyse, n (%) IC 95 % 16 (89) 18 (100) S/O 20 (91) 22 (100) 85; 100
- +Absence de PP/EP ou de prise de Soliris, en (%) Absence de nouvelle dialyse, n (%) IC à 95 % 16 (89) 18 (100) S/O 20 (91) 22 (100) 85; 100
-Soliris n’a pas été évalué chez les patients pédiatriques présentant une MAg réfractaire.
- +Au total, 11 patients pédiatriques atteints de MAg réfractaire dans l’étude ECU-MG-303 ont reçu Soliris. Le poids corporel moyen (fourchette) des patients traités au début de l’étude était de 59,7 kg (37,2 à 91,2 kg) et l’âge moyen (fourchette) à l‘inclusion était de 15 ans (12 à 17 ans). Tous les patients inclus dans l’étude étaient des patients présentant une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- +1. Traitement sans résultat pendant ≥ 1 an avec au moins 1 traitement immunosuppresseur, défini comme : (i) faiblesse persistante avec limitation des activités de la vie quotidienne ou (ii) aggravation et/ou crise myasthénique pendant le traitement ou (iii) intolérance au TIS due à des effets secondaires ou à des maladies concomitantes.
- +2. Nécessité d‘un traitement d’entretien avec EP ou IVIg pour contrôler les symptômes (c’est-à-dire les patients ayant régulièrement besoin de PE ou d’IVIg pour traiter la faiblesse musculaire, au moins tous les 3 mois au cours des 12 derniers mois précédant la sélection).
- +Les paramètres initiaux des patients pédiatriques atteints de MAg réfractaire inclus dans l’étude ECU MG 303 sont présentés dans le tableau 19.
- +Tableau 19 : Données démographiques et paramètres des patients dans l’étude ECU-MG-303
- + Eculizumab (n = 11)
- +Sexe féminin n (%) 9 (81,8 %)
- +Durée de la MG (délai entre le diagnostic de la MG et le premier médicament à l’étude [années]) Moyenne (ET) Médiane (min, max) 3,99 (2,909) 2,90 (0,1; 8,8)
- +Valeur initiale score total MG Moyenne (ET) Médiane (min, max) 5,0 (5,25) 4,0 (0; 19)
- +Valeur initiale score total QMG Moyenne (ET) Médiane (min, max) 16,7 (5,64) 15,0 (10; 28)
- +Classification MGFA à l‘inclusion IIa IIb IIIa IIIb IVa IVb n (%) 2 (18,2) 3 (27,3) 3 (27,3) 0 3 (27,3) 0
- +Nombre de patients ayant eu des exacerbations de la MG, y compris crise de MG, depuis le diagnostic Non Oui Exacerbation Crise de MG n (%) 4 (36,4) 7 (63,6) 6 (54,5) 3 (27,3)
- +Traitement IVIg au long cours au début de l‘étude Oui Non n (%) 6 (54,5) 5 (45,5)
- +Nombre de traitements immunosuppresseurs au début de l’étude 0 1 2 n (%) 2 (18,2) 4 (36,4) 5 (45,5)
- +Patients avec traitements immunosuppresseursa au début de l’étude n (%) Corticoïdes Azathioprine Mycophénolate-Mofétil Tacrolimus n (%) 8 (72,7) 1 (9,1) 2 (18,2) 3 (27,3)
- +
- +aLes traitements immunosuppresseurs comprenaient les corticostéroïdes, l’azathioprine, le cyclophosphamide, la ciclosporine, le méthotrexate, le mycophénolatemofétil ou le tacrolimus. Au début de l’étude, aucun des patients n’a reçu de cyclosporine, de cyclophosphamide ou de méthotrexate.
- +Abréviations : IVIg = immunglobuline intraveineuse ; max = maximum ; MG = myasthénie grave ; MG ADL = Myasthenia Gravis Activities of Daily Living (profil de la myathénie grave pour les activités de la vie quotidienne) ; MGFA = Myasthenia Gravis Foundation of America ; min = minimum ; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis score for disease severity (score quantitatif de la myasthénie grave pour la sévérité de la maladie) ; ET = écart-type
- +Le critère d’évaluation principal de l’étude ECU-MG-303 était le changement du score total QMG par rapport à la valeur initiale au cours du temps, indépendamment du traitement d‘urgence. Les patients pédiatriques traités par Soliris ont présenté une amélioration statistiquement significative du score global QMG sur l’ensemble de la période de traitement primaire de 26 semaines. Les résultats pour les critères principal et secondaires de l’étude ECU-MG-303 sont présentés dans le tableau 20.
- +L’efficacité du traitement par Soliris chez les patients pédiatriques atteints de MAg réfractaire était identique à celle observée chez les patients adultes atteints de MAg réfractaire dans le cadre de l’étude d’autorisation ECU MG 301 (tableau 10).
- +Tableau 20 : Résultats d’efficacité de l‘étude ECU-MG-303
- +Critères d’efficacité : variation du pourcentage total à la semaine 26 par rapport à la valeur initiale Différence des moyennes des moindres carrés (ETM) IC à 95 %
- +QMG -5,8 (1,2) (-8,40; -3,13) na = 10
- +Score total MG-ADL -2,3 (0,6) (-3,63; -1,03) na = 10
- +Score total MGC -8,8 (1,9) (-12,93; -4,69) na = 9
- +
- +na est le nombre de patients à la semaine 26
- +Abréviations : IC = intervalle de confiance LS = moindres carrés ; MG-ADL = Myasthenia Gravis Activities of Daily Living (profil de la myathénie grave pour les activités de la vie quotidienne) ; MGC = composite myasthénie grave ; QMG = Quantitative Myasthenia Gravis score for disease severity (score quantitatif de la myasthénie grave pour la sévérité de la maladie) ; ETM = écart-type de la moyenne;
- +Dans l’étude ECU-MG-303, une réponse clinique aux scores totaux QMG et MG-ADL était définie comme une amélioration d’au moins 5 et. 3 points par rapport à la valeur initiale. La proportion de répondants cliniques pour le score total QMG et MG-ADL à la semaine 26 était de 70 % et 50 % respectivement, indépendamment du traitement d’urgence. Les 10 patients qui ont effectué la visite après 26 semaines avaient atteint un statut amélioré de MGFA post-intervention (MGFA PIS). Sept (70 %) patients avaient atteint une manifestation minimale de MAg réfractaire à la semaine 26.
- +Chez un patient (9,1 %), une détérioration clinique (crise myasthénique) a été observée au cours de l’évaluation primaire de la période de traitement, qui a nécessité un traitement d’urgence (EP) administré entre les visites d’étude de la semaine 22 et de la semaine 24. En conséquence, et sur décision du médecin, aucune évaluation de QMG, MG-ADL ou autre n’a été effectuée chez ce patient après la semaine 20 et il n’a pas été inclus dans la période de prolongation.
- +Au cours de l’évaluation primaire de la période de traitement chez les patients pédiatriques atteints de MAg réfractaire (étude ECU-MG-303), 1 patient sur 11 (9,1 %) a réduit la dose quotidienne d’anticholinestérase et 3 patients sur 11 (27,3 %) ont réduit leur dose quotidienne de corticoïde en raison d‘amélioration des symptômes de la MG.
-La pharmacocinétique de l’eculizumab a été évaluée dans l’étude M07-005 qui a inclus 7 patients pédiatriques atteints d’HPN (âgés de 11 à moins de 18 ans) ainsi que dans les études C08-002, C08-003, C09-001r et C10-003 chez des patients pédiatriques atteints de SHU atypique (âgés de 2 ans à moins de 18 ans) avec un schéma posologique basé sur le poids corporel.
- +La pharmacocinétique de l’eculizumab a été évaluée dans l’étude M07-005 qui a inclus 7 patients pédiatriques atteints d’HPN (âgés de 11 à moins de 18 ans), dans les études C08-002, C08-003, C09-001r et C10-003 chez des patients pédiatriques atteints de SHU atypique (âgés de 2 mois à moins de 18 ans) et dans l‘étude ECU-MG-303 chez des patients pédiatriques atteints de MAg réfractaire (âgés de 12 à moins de 18 ans) avec un schéma posologique basé sur le poids corporel.
-30 mois.
-·Jeter tout liquide non utilisé restant dans le flacon, car ce médicament ne contient pas de conservateur.
- +·Jeter tout liquide non utilisé restant dans le flacon.
-Suisse
-Avril 2023
- +Mars 2024
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