90 Changements de l'information professionelle Doxorubicin-Teva 10 mg/5 ml |
-Le médicament ne doit être administré que sous la surveillance d'un spécialiste en hématologie/oncologie expérimenté en chimiothérapie.
-Le médicament est généralement administré par une injection intraveineuse lente pendant 3–10 min ou, dans certains cas exceptionnels, par une perfusion intraveineuse prolongée pendant 48–96 h.
-Reconstitution des solutions/manipulation: voir «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation».
- +Le médicament ne doit être administré que sous la surveillance d'un oncologue/hématologue expérimenté en chimiothérapie.
- +Le médicament est généralement administré par injection intraveineuse lente pendant 3–10 min ou, dans certains cas exceptionnels, par perfusion intraveineuse prolongée pendant 48–96 h.
- +Concernant la reconstitution des solutions/la manipulation voir «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation».
-La dose maximale cumulative ne doit pas dépasser 550 mg/m² de surface corporelle. Cette limite posologique doit être réduite à 400 mg/m² lorsque le traitement par Doxorubicin-Teva est précédé d'une radiothérapie du médiastin.
-En outre, la dose maximale sera déterminée individuellement pour chaque patient en fonction du traitement préalable ou simultané par d'autres substances potentiellement cardiotoxiques comme par ex. autres anthracyclines, anthracènediones ou cyclophosphamide.
- +La dose maximale cumulative ne doit pas dépasser 550 mg/m² de surface corporelle. Cette limite posologique doit être réduite à 400 mg/m² lorsque le traitement par Doxorubicin-Teva est précédé d'une radiothérapie de la région médiastinale.
- +En outre, la dose maximale sera déterminée individuellement pour chaque patient en fonction du traitement préalable ou simultané par d'autres substances potentiellement cardiotoxiques telles que d'autres anthracyclines, des anthracènediones ou le cyclophosphamide.
-Ajustement de la dose en fonction de la toxicité
- +Ajustement du fait de la toxicité
-·Chez les patients ne pouvant recevoir la dose totale pour des raisons médicales (par ex. immunodépression, hématopoïèse réduite, âge avancé, etc.), les schémas posologiques suivants sont recommandés pour la mono- ou la polychimiothérapie:
- +Chez les patients ne pouvant recevoir la dose totale pour des raisons médicales (par ex. immunosuppression, hématopoïèse réduite, âge avancé, etc.), les schémas posologiques suivants sont recommandés pour la mono- ou la polychimiothérapie:
-Chez les patients présentant une hyperbilirubinémie jusqu'à 51 µmol/l, la dose doit être réduite de 50%; elle doit être réduite de 75% lorsque le taux de bilirubine se situe entre 51–81 µmol/l. La doxorubicine est contre-indiquée en cas d'insuffisance hépatique grave.
- +Chez les patients présentant une hyperbilirubinémie jusqu'à 51 µmol/l, la dose doit être réduite de 50%; elle doit être réduite de 75% lorsque le taux de bilirubine se situe entre 51–81 µmol/l. La doxorubicine est contre-indiquée en cas de trouble sévère de la fonction hépatique.
-Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas de troubles légers à modérés de la fonction rénale. Toutefois, les patients avec insuffisance rénale grave (ClCr <10 ml/min) ne doivent recevoir que 75% de la dose maximale.
- +Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas de trouble léger à modéré de la fonction rénale. Toutefois, les patients présentant un trouble sévère de la fonction rénale (ClCr <10 ml/min) ne doivent recevoir que 75% de la dose maximale.
-·Hypersensibilité à la doxorubicine, aux autres anthracyclines, aux anthracènediones ou à l'un des excipients (voir «Composition»).
-·Dépression de la moelle osseuse préexistante.
-·Limitation grave de la fonction hépatique.
-·Insuffisance cardiaque sévère.
-·Infarctus du myocarde récent.
-·Affections aiguës du myocarde d'origine inflammatoire.
-·Arythmies graves.
-·Traitement par des doses cumulatives maximales de la doxorubicine et/ou par d'autres anthracyclines ou d'anthracènediones.
-·Infections florides.
-·Grossesse, allaitement.
-·Hématurie.
- +Hypersensibilité à la doxorubicine, aux autres anthracyclines, aux anthracènediones ou à l'un des excipients (voir «Composition»).
- +Dépression de la moelle osseuse préexistante.
- +Forte limitation de la fonction hépatique.
- +Insuffisance cardiaque sévère.
- +Infarctus du myocarde récent.
- +Affections aiguës du myocarde d'origine inflammatoire.
- +Arythmies sévères.
- +Traitement par des doses cumulatives maximales de doxorubicine et/ou par d'autres anthracyclines ou des anthracènediones.
- +Infections florides.
- +Grossesse, allaitement.
- +Hématurie.
-Avant de débuter un traitement par doxorubicine, les patients doivent être rétablis des suites de la toxicité aiguë d'un traitement cytotoxique précédent (par ex. stomatite, neutropénie, thrombocytopénie et infections généralisées).
- +Avant de débuter un traitement par doxorubicine, les patients doivent être rétablis des suites de la toxicité aiguë d'un traitement cytotoxique précédent (par ex. stomatite, neutropénie, thrombopénie et infections généralisées).
-Une leucopénie est généralement passagère. Les valeurs les plus basses concernant les leucocytes sont atteintes 10–14 jours après le traitement. Après 21 jours environ, elles sont à nouveau dans les limites normales.
-Une leucémie secondaire a été observée après un temps de latence de 1–3 ans consécutivement à un traitement par anthracyclines (y compris doxorubicine), en particulier lorsque des cytostatiques délétères pour l'ADN étaient administrés simultanément. Ce risque peut être accru en cas de traitement simultané par des facteurs de croissance hématopoïétiques ou en cas de radiothérapie.
- +Une leucopénie est généralement temporaire. Les valeurs les plus basses concernant les leucocytes sont atteintes 10–14 jours après le traitement. Après 21 jours environ, elles sont à nouveau dans les limites normales.
- +Une leucémie secondaire a été observée après un temps de latence de 1–3 ans consécutivement à un traitement par des anthracyclines (y compris la doxorubicine), en particulier lorsque des cytostatiques délétères pour l'ADN étaient administrés simultanément. Ce risque peut être accru en cas de traitement simultané par des facteurs de croissance hématopoïétiques ou en cas de radiothérapie.
-La cardiotoxicité précoce survient de manière aiguë durant le traitement (le plus souvent 24 à 48 h après l'instauration du traitement) et se manifeste essentiellement par des tachycardies sinusales et/ou des anomalies de l'ECG, telles que des modifications non spécifiques du segment ST. Des cas de tachyarythmies, y compris des contractions ventriculaires prématurées, une tachycardie ventriculaire et une bradycardie, ainsi que des blocs AV ou des blocs de branche gauche, ont été rapportés. Ceux-ci ne sont que rarement cliniquement pertinents et ne motivent généralement pas l'arrêt du traitement par la doxorubicine.
- +La cardiotoxicité précoce survient de manière aiguë durant le traitement (le plus souvent 24 à 48 h après l'instauration du traitement) et se manifeste essentiellement par des tachycardies sinusales et/ou des anomalies de l'ECG, telles que des modifications non spécifiques du segment ST. Des cas de tachyarythmies, y compris des contractions ventriculaires prématurées, une tachycardie ventriculaire et une bradycardie, ainsi que des blocs AV ou des blocs de branche gauche ont été rapportés. Ceux-ci sont rarement cliniquement pertinents et ne motivent généralement pas l'arrêt du traitement par la doxorubicine.
-La cardiotoxicité différée peut survenir plus tard au cours du traitement ou 2 à 3 mois voire même plusieurs mois ou années après la fin du traitement, sous la forme d'une cardiomyopathie. Celle-ci se manifeste par une réduction de la FEVG (fraction d'éjection ventriculaire gauche), un sous-voltage et un allongement du segment QT, et/ou sous la forme d'une insuffisance cardiaque décompensée avec des symptômes tels que dyspnée, œdème pulmonaire, œdème congestif, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite, épanchement pleural et rythme de galop. Des effets subaigus tels que péricardite/myocardite ont également été observés. Une insuffisance cardiaque potentiellement fatale est la forme la plus grave de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et représente la toxicité cumulée dose-limitante de la substance.
- +La cardiotoxicité différée peut survenir plus tard au cours du traitement ou 2 à 3 mois, voire plusieurs mois ou années après la fin du traitement, sous la forme d'une cardiomyopathie. Celle-ci se manifeste par une réduction de la FEVG (fraction d'éjection ventriculaire gauche), un sous-voltage et un allongement du segment QT, et/ou sous la forme d'une insuffisance cardiaque décompensée avec des symptômes tels que dyspnée, œdème pulmonaire, œdème congestif, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite, épanchement pleural et rythme de galop. Des effets subaigus tels que péricardite/myocardite ont également été observés. Une insuffisance cardiaque potentiellement fatale est la forme la plus grave de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et représente la toxicité cumulée dose-limitante de la substance.
-Le risque d'insuffisance cardiaque décompensée augmente rapidement avec la dose cumulée totale de doxorubicine. Pour une dose cumulée de 300 mg/m², la probabilité d'apparition d'une insuffisance cardiaque sévère est d'environ 1 à 2% et elle augmente lentement jusqu'à atteindre une dose cumulée de 450–550 mg/m². Au-delà , le risque augmente très fortement. Il est donc recommandé de ne pas dépasser une dose cumulée de 550 mg/m². En calculant la dose de doxorubicine, il convient de tenir compte d'un éventuel traitement antérieur ou simultané par d'autres anthracyclines, telles que l'épirubicine, l'idarubicine, la daunorubicine ou des dérivés anthracéniques. Il y a tout lieu de penser que la toxicité de la doxorubicine s'additionne à celle d'autres anthracyclines.
- +Le risque d'insuffisance cardiaque décompensée augmente rapidement avec la dose cumulée totale de doxorubicine. Pour une dose cumulée de 300 mg/m², la probabilité d'apparition d'une insuffisance cardiaque sévère est d'environ 1 à 2% et elle augmente lentement jusqu'à ce qu'une dose cumulée de 450–550 mg/m² soit atteinte. Au-delà , le risque augmente très fortement. Il est donc recommandé de ne pas dépasser une dose cumulée de 550 mg/m². Lors du calcul de la dose de doxorubicine, il convient de tenir compte d'un éventuel traitement antérieur ou simultané par d'autres anthracyclines, telles que l'épirubicine, l'idarubicine, la daunorubicine ou des dérivés anthracéniques. Il y a tout lieu de penser que la toxicité de la doxorubicine s'additionne à celle d'autres anthracyclines.
-Les facteurs de risque de cardiotoxicité sont les maladies cardiovasculaires manifestes ou latentes, une irradiation médiastinale/péricardique antérieure ou simultanée, un traitement antérieur par d'autres anthracyclines ou anthracènesdiones, ainsi que l'administration simultanée de médicaments pouvant diminuer la contractilité cardiaque ou potentiellement cardiotoxiques (p.ex. trastuzumab).
-Les anthracyclines, y compris la doxorubicine, ne doivent être administrées avec d'autres substances cardiotoxiques que sous surveillance simultanée étroite de la fonction cardiaque du patient. Le risque d'effet cardiotoxique des anthracyclines pourrait aussi être accru même après l'arrêt d'autres médicaments cardiotoxiques, en particulier lorsque ceux-ci présentent une longue demi-vie. La demi-vie du trastuzumab varie; la substance peut être présente dans le sang pendant une durée allant jusqu'à 7 mois. Dans la mesure du possible, il convient donc d'éviter d'administrer un traitement par des anthracyclines pendant 7 mois après l'arrêt du trastuzumab. En cas d'utilisation d'anthracyclines avant cette période, il faut surveiller étroitement la fonction cardiaque.
- +Les facteurs de risque de cardiotoxicité sont les maladies cardiovasculaires manifestes ou latentes, une irradiation médiastinale/péricardique antérieure ou simultanée, un traitement antérieur par d'autres anthracyclines ou anthracènediones, ainsi que l'administration concomitante de médicaments pouvant diminuer la contractilité cardiaque ou potentiellement cardiotoxiques (par ex. trastuzumab).
- +Les anthracyclines, y compris la doxorubicine, ne doivent être administrées avec d'autres substances cardiotoxiques que sous surveillance simultanée étroite de la fonction cardiaque du patient. Le risque d'effet cardiotoxique des anthracyclines pourrait être accru même après l'arrêt d'autres médicaments cardiotoxiques, en particulier lorsque ceux-ci présentent une longue demi-vie. La demi-vie du trastuzumab varie; la substance peut être présente dans le sang pendant une durée allant jusqu'à 7 mois. Dans la mesure du possible, il convient donc d'éviter d'administrer un traitement par des anthracyclines pendant 7 mois après l'arrêt du trastuzumab. En cas d'utilisation d'anthracyclines avant la fin de cette période, il convient de surveiller étroitement la fonction cardiaque.
-L'injection dans un vaisseau de petit calibre ou l'injection répétée dans la même veine peuvent entraîner une phlébosclérose.
-Une extravasation de doxorubicine pendant l'injection intraveineuse peut provoquer des douleurs locales, des lésions tissulaires graves et une nécrose. Interrompre immédiatement le traitement si des symptômes d'extravasation surviennent pendant l'injection intraveineuse.
- +L'injection dans un vaisseau de petit calibre ou l'injection répétée dans la même veine peut entraîner une phlébosclérose.
- +Une extravasation de doxorubicine pendant l'injection intraveineuse peut provoquer des douleurs locales, des lésions tissulaires sévères et une nécrose. Le traitement doit être immédiatement interrompu si des symptômes d'extravasation surviennent pendant l'injection intraveineuse.
-L'administration de vaccins vivants ou atténués chez les patients immunosupprimés par une chimiothérapie (doxorubicine y compris) peut provoquer des infections sévères ou fatales. Une immunisation par des vaccins vivants doit être évitée chez les patients sous doxorubicine. Lors de l'utilisation de vaccins inactivés ou tués, il faut tenir compte de l'éventualité d'une diminution de la protection vaccinale.
- +L'administration de vaccins vivants ou atténués chez les patients immunosupprimés par une chimiothérapie (y compris les préparations à base de doxorubicine) peut provoquer des infections sévères ou fatales. Toute immunisation par des vaccins vivants doit être évitée chez les patients sous doxorubicine. Lors de l'utilisation de vaccins inactivés ou tués, il faut tenir compte de l'éventualité d'une diminution de la protection vaccinale.
- +Toxicité embryofœtale
- +La doxorubicine peut avoir un effet génotoxique. Les hommes et les femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par doxorubicine et pendant quelque temps après celui-ci. Il est conseillé aux patients qui souhaitent avoir des enfants après la fin du traitement de demander une consultation génétique dans le cas où celle-ci est applicable et disponible (voir «Grossesse, Allaitement» et «Données précliniques»).
- +
-La doxorubicine est un substrat du cytochrome P450 CYP3A4 et CYP2D6 ainsi que de la glycoprotéine P (P-gp). Des interactions cliniquement significatives avec des inhibiteurs du CYP3A4, du CYP2D6 et/ou de la P-gp (p.ex. vérapamil) ont été décrites, lesquelles entraînent une augmentation de la concentration et des effets cliniques de la doxorubicine. Les inducteurs du CYP3A4 (p.ex. phénobarbital, phénytoïne, millepertuis) ou de la P-gp peuvent diminuer la concentration de doxorubicine.
-L'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine peut entraîner une augmentation de l'AUC de la doxorubicine ainsi que du doxorubicinol. Les rapports publiés dans la littérature indiquent que l'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine peut provoquer une hématotoxicité plus importante et plus prolongée que l'administration de la doxorubicine seule. Un coma et des convulsions ont également été décrits lors de l'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine.
- +La doxorubicine est un substrat des cytochromes P450 CYP3A4 et CYP2D6 ainsi que de la glycoprotéine P (P-gp). Des interactions cliniquement significatives avec des inhibiteurs du CYP3A4, du CYP2D6 et/ou de la P-gp (par ex. vérapamil) ont été décrites, lesquelles entraînent une augmentation de la concentration et des effets cliniques de la doxorubicine. Les inducteurs du CYP3A4 (par ex. phénobarbital, phénytoïne, millepertuis) et de la P-gp peuvent diminuer la concentration de doxorubicine.
- +L'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine peut entraîner une augmentation de l'AUC de la doxorubicine ainsi que du doxorubicinol. Les rapports publiés dans la littérature indiquent que l'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine peut provoquer une hématotoxicité accrue et prolongée par rapport à l'administration de la doxorubicine seule. Un coma et des convulsions ont également été décrits lors de l'administration concomitante de ciclosporine et de doxorubicine.
-Selon certains rapports sur des études faites en la matière, la doxorubicine peut aggraver les cystites hémorragiques induites par la cyclophosphamide et accentuer l'hépatotoxicité induite par la mercaptopurine. Une administration concomitante ou antérieure d'autres anthracyclines, anthracènediones ou cyclophosphamide, ainsi que l'irradiation de la région cardiaque, peuvent accentuer la cardiotoxicité de la doxorubicine. Dans ces cas, la dose cumulative maximale de doxorubicine devra être diminuée (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
-En cours de traitement, la fonction cardiaque doit être surveillée si l'on utilise simultanément d'autres médicaments agissant sur le cœur (par ex. antagonistes des canaux calciques).
- +Selon certains rapports d'études, la doxorubicine a aggravé une cystite hémorragique induite par le cyclophosphamide et accentué une hépatotoxicité induite par la mercaptopurine.
- +Une administration concomitante ou antérieure d'autres anthracyclines, d'anthracènediones ou de cyclophosphamide, ainsi que l'irradiation de la région cardiaque, peuvent accentuer la cardiotoxicité de la doxorubicine. Dans ces cas, la dose cumulative maximale de doxorubicine doit être diminuée (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
- +La fonction cardiaque doit être surveillée au cours du traitement en cas d'administration concomitante d'autres médicaments agissant sur le cœur (par ex. antagonistes des canaux calciques).
-L'expérimentation animale a montré des effets néfastes pour le foetus ou l'expérience acquise chez l'animal indique un risque foetal, bien que les risques liés à l'emploi de ce médicament dépassent largement les bénéfices possibles. Le médicament est contre-indiqué chez la femme enceinte (voir «Contre-indications»). Si un traitement s'avère nécessaire, les femmes en âge de procréer devront recourir à une méthode de contraception fiable pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après la fin de traitement.
- +Les études effectuées chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir «Données précliniques»). De plus, la doxorubicine peut avoir un effet génotoxique (voir «Données précliniques»). Le médicament est contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir «Contre-indications»).
- +Femmes en âge de procréer ou leur partenaire
- +Si un traitement s'avère nécessaire, les femmes en âge de procréer devront recourir à une méthode de contraception fiable pendant le traitement et jusqu'à au moins 6.5 mois après la dernière dose.
- +Les patients de sexe masculin ainsi que leur partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception fiable pendant le traitement par doxorubicine et pendant au moins 3.5 mois après la dernière dose.
-Parce que la doxorubicine passe dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué pendant l'utilisation de la doxorubicine.
- +La doxorubicine passe dans le lait maternel. En raison de possibles effets indésirables graves de la doxorubicine sur l'enfant allaité, les femmes ne doivent pas allaiter pendant le traitement par doxorubicine et jusqu'à au moins 10 jours après la dernière dose.
- +Fertilité
- +Les hommes comme les femmes doivent pouvoir bénéficier d'une consultation de préservation de la fertilité avant le traitement.
-Les effets indésirables sont répertoriés selon les classes d'organes et pondérés en fonction de leur degré de sévérité, en tenant compte des définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000).
- +Les effets indésirables sont répertoriés selon les classes d'organes et pondérés en fonction de leur fréquence, en tenant compte des définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000) très rares (<1/10'000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Très fréquent: infections (23.9%).
-Fréquent: sepsis/septicémie.
- +Très fréquents: infections (23.9%).
- +Fréquents: sepsis/septicémie.
-Occasionnel: leucémie secondaire (LLA, LMA).
- +Occasionnels: leucémie secondaire (LLA, LMA).
-Très fréquent: leucopénie (en monothérapie avec 60 mg/m²: 80%, 15% de grade 4), neutropénie, anémie (78%), thrombopénie (73%).
- +Très fréquents: leucopénie (en monothérapie avec 60 mg/m²: 80%, grade 4: 15%), neutropénie, anémie (78%), thrombopénie (73%).
-Très rare: anaphylaxie.
- +Très rares: anaphylaxie.
-Très fréquent: diminution de l'appétit (29%), prise de poids (14.4%; chez les patientes ayant des antécédents de cancer du sein en cas de traitement adjuvant incluant de la doxorubicine).
-Occasionnel: anorexie.
-Très rare: hyperuricémie
- +Très fréquents: appétit diminué (29%), gain pondéral (14.4%; chez les patientes ayant des antécédents de cancer du sein en cas de traitement adjuvant incluant de la doxorubicine).
- +Occasionnels: anorexie.
- +Très rares: hyperuricémie.
-Fréquent: conjonctivite
-Rare: kératite, augmentation de la sécrétion lacrymale.
- +Fréquents: conjonctivite
- +Rares: kératite, augmentation de la sécrétion lacrymale.
-Très fréquent: réduction de la fraction d'éjection du ventricule gauche, (350-450 mg/m2: 38%; >450 mg/m2: 70%), anomalies de l'ECG (15%).
-Fréquent: insuffisance cardiaque congestive, tachycardie sinusale.
-Occasionnel: cardiomyopathie (bloc atrio-ventriculaire, tachyarythmies, bloc de branche, bradycardie, péricardite, myocardite).
- +Très fréquents: réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (350-450 mg/m2: 38%; >450 mg/m2: 70%), anomalies de l'ECG (15%).
- +Fréquents: insuffisance cardiaque congestive, tachycardie sinusale.
- +Occasionnels: cardiomyopathie (bloc atrio-ventriculaire, tachyarythmies, bloc de branche, bradycardie, péricardite, myocardite).
-Occasionnel: embolie (thrombo-embolie, embolie pulmonaire).
-Très rare: hémorragie, thrombophlébite.
- +Occasionnels: embolies (thrombo-embolie, embolie pulmonaire).
- +Très rares: hémorragie, thrombophlébite.
-Très fréquent: inflammations muqueuses/stomatite (70%), vomissement (45%), nausée (12-21%), diarrhée (14%).
-Fréquent: œsophagite, douleurs abdominales.
-Occasionnel: colite.
-Très rare: ulcérations et nécroses du côlon, gastrite érosive, hyperpigmentation/coloration de la muqueuse buccale.
- +Très fréquents: inflammations muqueuses/stomatite (70%), vomissement (45%), nausée (12-21%), diarrhée (14%).
- +Fréquents: œsophagite, douleurs abdominales.
- +Occasionnels: colite.
- +Très rares: ulcérations et nécroses du côlon, gastrite érosive, hyperpigmentation/coloration de la muqueuse buccale.
-Très fréquent: élévation des transaminases (39-71%).
- +Très fréquents: transaminases augmentées (39-71%).
-Très fréquent: alopécies (90–100%), érythrodysesthésie palmo-plantaire (22-29%).
-Fréquent: urticaire, exanthème, hyperpigmentation de la peau et des ongles.
-Rare: photosensibilité, hypersensibilité des zones cutanées préalablement irradiées («phénomène de rappel»).
-Très rare: prurit, lésions cutanées, érythèmes à disposition acrale.
- +Très fréquents: alopécies (90–100%), érythrodysesthésie palmo-plantaire (22-29%).
- +Fréquents: urticaire, exanthème, hyperpigmentation de la peau et des ongles.
- +Rares: photosensibilité, hypersensibilité des zones cutanées préalablement irradiées («phénomène de rappel»).
- +Très rares: prurit, altérations cutanées, érythèmes acraux.
-Fréquent: coloration rouge de l'urine, due au médicament, au cours des 1 à 2 premiers jours du traitement.
- +Fréquents: coloration rouge de l'urine, due au médicament, au cours des 1 à 2 premiers jours du traitement.
-Très rare: aménorrhée, azoospermie, oligospermie.
- +Très rares: aménorrhée, azoospermie, oligospermie.
-Très fréquent: asthénie (57%), frissons (15%), fièvre (13%).
-Fréquent: réaction au site de perfusion (sclérose veineuse, extravasation avec nécrose tissulaire).
-Très rare: malaise.
- +Très fréquents: asthénie (57%), frissons (15%), fièvre (13%).
- +Fréquents: réaction au site de perfusion (phlébosclérose, extravasation avec nécrose tissulaire).
- +Très rares: malaise.
-Des doses unitaires très élevées de Doxorubicin-Teva peuvent provoquer une dégénérescence myocardique en l'espace de 24 heures et une aplasie médullaire sévère en l'espace de 10 à 14 jours.
- +Des doses unitaires très élevées de Doxorubicin-Teva peuvent provoquer une dégénérescence myocardique en l'espace de 24 h et une aplasie médullaire sévère en l'espace de 10 à 14 jours.
-Le traitement doit comporter des mesures de soutien et éventuellement des transfusions sanguines et un séjour en chambre stérile. Des insuffisances cardiaques ont été observées jusqu'à 6 mois après un surdosage en anthracyclines. En conséquence, les patients seront étroitement surveillés. L'apparition d'une insuffisance cardiaque nécessite son traitement selon les méthodes habituelles.
- +Le traitement doit comporter des mesures de soutien et éventuellement des transfusions sanguines et un séjour en chambre stérile. Des insuffisances cardiaques ont été observées jusqu'à 6 mois après un surdosage en anthracyclines. En conséquence, les patients doivent être étroitement surveillés. L'apparition d'une insuffisance cardiaque nécessite son traitement selon les méthodes habituelles.
-La doxorubicine présente une distribution tissulaire marquée avec un volume de distribution de 700–1100 l/m². Le passage dans le liquide céphalorachidien est minime. La doxorubicine se répartit rapidement dans les ascites et y atteint des concentrations supérieures au taux plasmatique. La liaison aux protéines plasmatiques est de 50–85%.
- +La doxorubicine présente une distribution tissulaire marquée avec un volume de distribution de 700–1'100 l/m². Le passage dans le liquide céphalorachidien est minime. La doxorubicine se répartit rapidement dans les ascites et y atteint des concentrations supérieures au taux plasmatique. La liaison aux protéines plasmatiques est de 50–85%.
-Chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique, l'élimination de la doxorubicine est ralentie, ce qui conduit à une accumulation dans le plasma et les tissus.
- +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, l'élimination de la doxorubicine est retardée, ce qui conduit à une accumulation dans le plasma et les tissus.
-Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez le patient ayant une limitation de la fonction rénale et chez le patient âgé. La clairance systémique est réduite chez les patients avec forte surcharge pondérale.
- +Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance rénale et chez les patients gériatriques. La clairance systémique est réduite chez les patients présentant une forte surcharge pondérale.
-Chez 52 enfants âgés de plus de 2 ans, la clairance était plus élevée que chez les adultes (1540 ml/min/m²). Chez 8 enfants âgés de 2 mois à 2 ans, la clairance était plus basse (813 ml/min/m²) que celle des enfants plus âgés et comparable à celle observée chez l'adulte.
- +Chez 52 enfants âgés de plus de 2 ans, la clairance était plus élevée que chez les adultes (1'540 ml/min/m²). Chez 8 enfants âgés de 2 mois à 2 ans, la clairance était plus basse (813 ml/min/m²) que celle des enfants plus âgés et comparable à celle observée chez l'adulte.
-Mutagénicité
-La doxorubicine est mutagène in vitro et in vivo.
- +Génotoxicité
- +La doxorubicine est génotoxique in vitro et in vivo.
-Les rats mâles ayant reçu de la doxorubicine aux jours 6, 16, 24 et 45 après la naissance ont subi jusqu'au 16e jour des déficiences graves au niveau des organes génitaux et de la fertilité. A partir du 24e jour, les effets sur le poids des organes génitaux et sur le nombre de spermatozoïdes étaient réversibles et aucun effet n'était reconnaissable dès le 45e jour. Chez le rat et le lapin, des effets embryotoxiques sont apparus dans le domaine posologique de 0.2 mg/kg.
- +Les rats mâles ayant reçu de la doxorubicine aux jours 6, 16, 24 et 45 après la naissance ont subi jusqu'au 16e jour des atteintes graves au niveau des organes génitaux et de la fertilité. À partir du 24e jour, les effets sur le poids des organes génitaux et sur le nombre de spermatozoïdes étaient réversibles et aucun effet n'était reconnaissable dès le 45e jour. Chez le rat et le lapin, des effets embryotoxiques sont apparus dans le domaine posologique de 0.2 mg/kg.
-Doxorubicin-Teva ne doit pas être mélangée aux substances suivantes: héparine, dexaméthasone, fluorouracil, succinate sodique d'hydrocortisone, aminophylline ou céfalotine, (p.ex. dans la même poche de perfusion ou au niveau du raccord en Y de la tubulure de perfusion), car il y a risque de précipitations. Si un traitement concomitant par ces médicaments s'avère nécessaire, il convient de rincer la tubulure entre l'administration de ces substances.
- +Doxorubicin-Teva ne doit pas être mélangé aux substances suivantes: héparine, dexaméthasone, fluorouracil, succinate sodique d'hydrocortisone, aminophylline ou céfalotine (par ex. dans la même poche de perfusion ou au niveau du raccord en Y de la tubulure de perfusion), car il y a risque de précipitations. Si un traitement concomitant par ces médicaments s'avère nécessaire, il convient de rincer la tubulure entre l'administration de ces substances.
-La conservation de Doxorubicin-Teva dans le réfrigérateur peut conduire à la formation d'un produit gélatineux. Celui-ci se dissout en l'espace de deux à quatre heures à température ambiante (15–25°C) en une solution légèrement visqueuse à complètement mobile.
- +La conservation de Doxorubicin-Teva dans le réfrigérateur peut conduire à la formation d'un produit gélatineux. Celui-ci se dissout en l'espace de deux à quatre heures au maximum à température ambiante (15–25°C) en une solution légèrement visqueuse à complètement mobile.
-Mai 2020.
-Numéro de version interne: 5.1
- +Mai 2022.
- +Numéro de version interne: 6.1
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