| 74 Changements de l'information professionelle Teicoplanin Labatec 200 mg |
-Poudre pour solution injectable/pour perfusion:
- +Poudre pour solution injectable/ pour perfusion:
- +Teicoplanin Labatec est indiqué chez les adultes et les enfants dès la naissance pour le traitement parentéral des infections suivantes:
- +
-Administration par voie orale en cas d'une entérocolite pseudomembraneuse due à Clostridium difficile.
- +Il faut parfois effectuer des cultures, pour déterminer les germes en cause et leur sensibilité à la teicoplanine.
-·endocardite,
-·ostéomyélite,
-·infections des voies respiratoires,
- +·endocardite infectieuse,
- +·infection ostéoarticulaire,
- +·infections des voies respiratoires inférieures,
-·septicémie,
-·prévention de l'endocardite avant interventions de chirurgie dentaire.
-Il faut parfois effectuer des cultures, pour déterminer les germes en cause et leur sensibilité à la teicoplanine.
-Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques.
- +·infections urinaires compliquées,
- +·péritonite associée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA),
- +·septicémie.
- +Administration par voie orale
- +En cas d'une entérocolite pseudomembraneuse due à Clostridium difficile.
- +Possibilités d'emploi
- +Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la Teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
- +Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques. Il est recommandé que le diagnostic et le début du traitement par Teicoplanin Labatec aient lieu à l'hôpital sous la supervision d'un spécialiste.
-Administration
-Intraveineuse: injection lente 1 min. ou en perfusion pendant 30 min.;
-intramusculaire.
-orale (dans le traitement de l'entérocolite pseudomembraneuse).
-Intervalle entre les doses
-En général, Teicoplanin Labatec est administré une fois par jour.
-Dans le cas d'infections sévères, on peut administrer une seconde dose le premier jour afin d'atteindre plus rapidement une concentration sérique élevée.
-Traitement
-Adultes
-Gravité de l'infection Durée du traitement Posologie par jour
-Moyenne premier jour i.v., jours suivants i.v. ou i.m. 400 mg (6 mg/kg) 200 mg (3 mg/kg)
-Grave premier jour i.v., jours suivants i.v. 400 mg/12 h (6 mg/kg/12 h) 400 mg (6 mg/kg)
- +Posologie pour patients adultes et patients âgés présentant une fonction rénale normale:
- +Traitement des infections à Gram-positif
- +Indications Dose de charge Dose d'entretien
- +Dose de charge Concentrations résiduelles ciblées pour les jours 3 à 5 Dose d'entretien Concentrations résiduelles ciblées durant le traitement d'entretien
- +·Infections de la peau et des parties molles ·Infections des voies respiratoires inférieures ·Infections urinaires compliquées ·Septicémie 6 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 administrations intraveineuses ou intramusculaires >15 mg/l(1) 6 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour >15 mg/l(1) une fois par semaine
- +·Infections ostéoarticulaires 12 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations intraveineuses >20 mg/l(1) 12 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour >20 mg/l(1)
- +·Endocardite infectieuse (Incluant toxicomanie due à des drogues injectables, monothérapie des endocardites à S. aureus) 12 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations intraveineuses 30 à 40 mg/l(1) 12 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour >30 mg/l(1)
-Infections moyennes: infections de la peau et des parties molles, infections des voies urinaires.
-Infections graves: septicémie, endocardite, ostéomyélite, arthrite septique, infections chez les patients sous traitements immunosuppresseurs.
-En cas de monothérapie des endocardites à S. aureus une posologie d'entretien de 12 mg/kg est nécessaire dès le 2ème jour.
-Toxicomanie due à des drogues injectables (monothérapie des endocardites à S. aureus)
-La posologie doit être déterminée individuellement et il faut maintenir des taux plasmatiques de plus de 20 mg/l.
- +(1) Mesure par méthode FPIA
- +La dose doit être ajustée selon le poids corporel quel que soit le poids du patient.
- +La dose et la durée du traitement doivent être adaptées selon le type et la sévérité de l'infection et la réponse clinique du patient, et selon des facteurs liés au patient tels que l'âge et la fonction rénale.
- +Mesure des concentrations sériques:
- +Les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être surveillées à l'état d'équilibre après administration de la dernière dose de charge afin de vérifier que la concentration sérique résiduelle minimale a été atteinte:
- +·Pour la plupart des infections à Gram positif, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être d'au moins 10 mg/L (mesure par chromatographie liquide à haute performance [HPLC]), ou d'au moins 15 mg/L (mesure par méthode de dosage immunologique par polarisation de fluorescence [FPIA]).
- +·Pour une endocardite ou autres infections sévères, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être de 15 à 30 mg/l (mesure par HPLC) ou de 30 à 40 mg/L (mesure par méthode FPIA).
- +Durant le traitement d'entretien, les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être mesurées au moins une fois par semaine dans le but de vérifier le maintien de ces concentrations.
- +Population pédiatrique
- +Chez les enfants de plus de 12 ans, les recommandations posologiques sont les mêmes que chez les adultes.
- +Nouveau-nés et nourrissons jusqu'à l'âge de 2 mois:
- +Dose de charge:
- +Une dose unique de 16 mg/kg de poids corporel administrée par perfusion intraveineuse le premier jour.
- +Dose d'entretien:
- +Une dose de 8 mg/kg de poids corporel administrée par perfusion intraveineuse une fois par jour.
- +La dose doit être perfusée sur 30 minutes.
- +Enfants (2 mois à 12 ans):
- +Dose de charge:
- +Une dose de 10 mg/kg de poids corporel administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures, à répéter 3 fois
- +Dose d'entretien:
- +Une dose de 6 mg/kg de poids corporel administrée par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour.
- +Pour les infections sévères ou chez un patient ayant une neutropénie, la dose d'entretien est de 10 mg/kg de poids corporel, en intraveineuse une fois par jour.
-Même posologie que pour les «Adultes». En cas d'insuffisance rénale: voir «Posologies spéciales».
-Enfants de moins de 12 ans
-Teicoplanin Labatec peut être administré pour le traitement des infections à gram-positif chez les enfants et les nourrissons de plus de 2 mois. (Posologie pour les nouveau-nés: voir instructions particulières.)
-Gravité de l'infection Durée du traitement Posologie par jour
-Moyenne/grave/neutropénie premier jour 10 mg/kg/12 h i.v
-Légère à moyenne jours suivants 6 mg/kg i.v.
-Grave/neutropénie jours suivants 10 mg/kg i.v.
-
-Nouveau-nés
-Durée du traitement Posologie par jour
-premier jour 16 mg/kg (dose unique) i.v.
-jours suivants 8 mg/kg/j i.v.
-
-
- +Même posologie que pour les adultes. En cas d'insuffisance rénale: voir «Posologies spéciales».
-Prévention de l'endocardite avant interventions de chirurgie dentaire
-Adultes: 400 mg intraveineux lors de l'induction de l'anesthésie.
-On recommande l'association à un aminoglycoside pour les patients porteurs de prothèse valvulaires cardiaques.
-Péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire (DPCA)
-1er et 2ème jour: 50 mg/2 l de liquide de dialyse;
-à partir du 3ème jour: 25 mg/2 l de liquide de dialyse.
-L'excrétion de la teicoplanine par le liquide péritonéal est lente.
- +Patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA)
- +Après une dose de charge intraveineuse unique de 6 mg/kg de poids corporel, 20 mg/l sont administrés dans chaque poche de solution de dialyse la première semaine, 20 mg/l dans une poche sur deux la seconde semaine, puis 20 mg/l dans la poche de nuit la troisième semaine.
-Pendant 10 jours: 2× 100 mg p.o./jour (toutes les 12 heures).
- +La dose recommandée est de 100-200 mg par voie orale 2 fois par jour durant 7 à 14 jours.
-Une adaptation des doses est nécessaire à partir du quatrième jour seulement, selon le schéma suivant:
-Insuffisance rénale modérée (Clairance de la créatinine entre 40 et 60 ml/min): donner la moitié de la dose habituelle (soit en doublant l'intervalle entre les doses ou en diminuant de moitié chaque dose unitaire).
-Insuffisance rénale grave (Clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min ou chez des patients en hémodialyse): la posologie est calculée suivant la formule suivante:
-(image)
-Chez les hémodialysés, on conseille le premier jour une dose d'attaque de 800 mg suivie d'une dose de 400 mg une fois par semaine le 8ème et le 15ème jour. Dans le cas d'infections menaçant le pronostic vital, l'intervalle entre les doses peut être réduit. Après la dose d'attaque de 800 mg, on peut administrer 400 mg les 2ème, 3ème, 5ème et 12ème jours et, si nécessaire en fin de traitement, une fois par semaine.
-La teicoplanine n'est pas dialysable.
-Traitement concomitant
-L'association à un médicament bactéricide approprié est indiquée (p.ex. aminoglycoside, ceftazidime ou rifampicine) lorsqu'un effet bactéricide maximal est nécessaire (p.ex. en cas d'endocardite staphylococcique) ou en cas d'infection mixte avec des germes gram-négatifs (p.ex. dans le traitement empirique d'un état fébrile en cas de neutropénie).
- +Aucune adaptation posologique n'est nécessaire jusqu'au quatrième jour de traitement, moment auquel la dose doit être adaptée pour maintenir une concentration sérique résiduelle d'au moins 10 mg/l (avec la méthode HPLC), ou 15 mg/L (avec la méthode FPIA).
- +Après 4 jours de traitement:
- +·En cas d'insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine entre 40 et 80 ml/min): la dose d'entretien doit être diminuée de moitié, soit par l'administration de la dose un jour sur deux, soit par l'administration de la moitié de la dose une fois par jour.
- +·En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min) et chez les patients hémodialysés: la dose doit correspondre à un tiers de la dose habituelle, soit par l'administration de la dose unitaire initiale tous les trois jours, soit par l'administration d'un tiers de la dose une fois par jour.La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse.
- +Association d'antibiotiques
- +Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif). Dans certaines infections, un traitement par teicoplanine en monothérapie peut être envisagé uniquement si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible ou s'il existe une forte probabilité qu'il le soit.
- +Administration
- +·Voie intraveineuse:
- +·Injection intraveineuse: administrée en bolus en 3 à 5 minutes (i.v. rapide)
- +·En perfusion pendant 30 min (seule méthode possible chez le nouveau-né);
- +·Voie intramusculaire;
- +·Voie orale (dans le traitement de l'entérocolite pseudomembraneuse).
-Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par Clostridium difficile est recommandé pour un minimum de 10 jours.
- +Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par Clostridium difficile est recommandé pour un minimum de 7 à 14 jours.
-Concentrations plasmatiques
-Si l'on dose les concentrations plasmatiques minimales (immédiatement avant l'administration de la dose suivante) en cas d'infections graves (adultes et enfants), les valeurs doivent se situer entre 5–15 mg/l.
-La concentration plasmatique minimale chez les toxicomanes (par drogues injectables) doit être supérieure à 20 mg/l.
-En l'absence de données cliniques, Teicoplanin Labatec ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien.
- +En l'absence de données cliniques, Teicoplanin Labatec ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien en raison du risque de convulsions.
-En cas d'hypersensibilité connue à l'égard de la vancomycine, n'employer Teicoplanin Labatec qu'avec prudence; une allergie croisée est possible. Un «Red Man Syndrome» sous vancomycine n'est pas une contre-indication pour Teicoplanin Labatec.
-En cas d'insuffisance rénale une adaptation des doses est nécessaire et le traitement doit être suivi avec prudence (voir «Posologies spéciales»).
-En cas de traitement plus long que d'habitude, il s'agira de contrôler de routine la formule sanguine, les fonctions hépatiques, rénales et auditives spécialement en cas d'insuffisance rénale et/ou de traitement simultané ou antérieur par des médicaments neuro- et/ou néphrotoxiques, comme les aminoglycosides, la colistine, l'amphotéricine, la ciclosporine, le cisplatine, le furosémide, ou l'acide étacrynique. (Il n'y a pas de toxicité synergique en cas d'association avec Teicoplanin Labatec.)
- +Réactions d'hypersensibilité
- +Des réactions d'hypersensibilité graves, engageant le pronostic vital et parfois fatales ont été rapportées avec la teicoplanine (par ex. choc anaphylactique). En cas de survenue d'une réaction allergique à la teicoplanine, le traitement doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adéquates doivent être prises.
- +La teicoplanine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la vancomycine, car des réactions d'hypersensibilité croisée, y compris un choc anaphylactique fatal, peuvent survenir.
- +Cependant, un antécédent de «syndrome de l'homme rouge» ou aussi appelé «red man syndrome» avec la vancomycine n'est pas une contre-indication à l'utilisation de la teicoplanine.
- +Réactions liées à la perfusion
- +Un «syndrome de l'homme rouge» ou «red man syndrome» (ensemble de symptômes comportant prurit, urticaire, érythème, œdème de Quincke, tachycardie, hypotension, dyspnée) a été observé dans de rares cas (et ce, dès la première dose).
- +Le ralentissement ou l'arrêt de la perfusion peut entraîner la disparition de ces réactions. Les réactions liées à la perfusion peuvent être limitées si la dose quotidienne n'est pas injectée en bolus mais perfusée sur 30 minutes.
- +Réactions bulleuses sévères
- +Des réactions cutanées engageant le pronostic vital voire fatales (syndrome de Stevens-Johnson [SSJ] et nécrolyse épidermique toxique [NET]) ont été rapportées lors de l'utilisation de la teicoplanine. Si des symptômes ou signes de SSJ ou de NET (par ex. éruption cutanée progressive, souvent avec des phlyctènes ou des lésions muqueuses) sont présents, le traitement par teicoplanine doit être arrêté immédiatement.
- +Spectre d'activité antibactérienne
- +Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
- +L'utilisation rationnelle de la teicoplanine doit tenir compte du spectre d'activité antibactérien, du profil de sécurité et de la pertinence d'un traitement antibactérien standard pour le patient. Sur cette base, il est attendu que la teicoplanine soit le plus souvent administrée pour le traitement d'infections sévères chez des patients pour lesquels un traitement standard est jugé inadéquat.
- +Dose de charge
- +Du fait que les données de sécurité sont limitées, lorsque la teicoplanine est administrée à la dose de 12 mg/kg de poids corporel deux fois par jour, les patients doivent être particulièrement surveillés afin de rechercher d'éventuels effets indésirables. Lors de ce traitement, la créatininémie doit être surveillée, en plus du bilan hématologique périodique recommandé.
- +La teicoplanine ne doit pas être administrée par voie intraventriculaire, en raison du risque de convulsion.
- +Thrombopénie
- +Des cas de thrombopénie ont été rapportés avec la teicoplanine. Des bilans hématologiques périodiques sont recommandés durant le traitement, dont une numération-formule sanguine complète.
- +Néphrotoxicité
- +Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients insuffisants rénaux et/ou recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique connu (aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine et cisplatine) doivent être attentivement surveillés, et des tests de l'audition réalisés.
- +La teicoplanine est principalement excrétée par voie rénale, la posologie doit donc être adaptée chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Ototoxicité
- +Comme avec les autres glycopeptides, une ototoxicité (surdité et acouphènes) a été rapportée chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients chez qui des signes et symptômes d'altération de l'audition ou des troubles de l'oreille interne apparaissent durant un traitement par teicoplanine doivent être attentivement évalués et surveillés, particulièrement en cas de traitement prolongé et d'insuffisance rénale. Les patients recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel neurotoxique/ototoxique connu (aminosides, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique) doivent être attentivement surveillés, et le bénéfice de la teicoplanine doit être évalué si l'audition se dégrade.
- +Des précautions particulières doivent être prises lors de l'administration de la teicoplanine à des patients recevant un traitement concomitant ototoxique et/ou néphrotoxique, pour lequel une surveillance régulière hématologique, hépatique et rénale est recommandée.
- +Surinfection
- +Comme avec les autres antibiotiques, un traitement par teicoplanine, particulièrement s'il est prolongé, peut induire la prolifération d'autres micro-organismes non sensibles. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de surinfection au cours du traitement.
-Au cours d'études cliniques, de nombreux patients ont reçu de la teicoplanine en même temps que d'autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque, antidiabétiques et anesthésiques sans aucun indice en faveur d'interactions. En particulier il n'y a pas eu d'indice d'un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
-Dans des études chez l'animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires.
- +Au cours d'études cliniques, de nombreux patients ont reçu de la teicoplanine en même temps que d'autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque, antidiabétiques et anesthésiques sans aucun indice en faveur d'interactions.
- +Les solutions de teicoplanine et d'aminoglycoside sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées pour injection. Cependant, ils sont compatibles dans le liquide de dialyse et peuvent être utilisés librement dans le traitement de la péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).
- +La teicoplanine doit être utilisée avec précaution lorsqu'elle est utilisée en même temps que ou séquentiellement avec des médicaments connus pour leurs effets néphrotoxique ou ototoxique. Par exemple les aminoglycosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique.
- +Il n'y a pas eu d'indice d'un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
- +Dans des études chez l'animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires n'a été observée.
-On ne dispose pas de données cliniques chez la femme enceinte.
-Dans les études de reproduction chez l'animal, la teicoplanine n'a eu aucune répercussion sur la fertilité, et ne s'est avéré ni tératogène ni embryotoxique.
-En cas de grossesse certaine ou probable, de même qu'en période d'allaitement, il ne faut malgré tout pas avoir recours à Teicoplanin Labatec, sauf en cas de nécessité claire.
-On ignore encore s'il passe le placenta ou dans le lait maternel.
- +Grossesse
- +Il existe des données limitées sur l'utilisation de la teicoplanine chez la femme enceinte.
- +Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à fortes doses (voir section «Données précliniques»).
- +Le risque potentiel pour l'Homme est inconnu. La teicoplanine ne doit donc pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Un risque potentiel de lésions de l'oreille interne et de lésions rénales chez le fœtus ne peut être exclu (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Données précliniques»).
- +Allaitement
- +On ne sait pas si la teicoplanine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la teicoplanine dans le lait animal. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par teicoplanine doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
-Des vertiges et de l'obnubilation doivent être pris en considération.
- +Teicoplanine Labatec a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
- +La teicoplanine peut provoquer des sensations vertigineuses et des céphalées. L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée. Les patients ressentant ces effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser de machine.
-Pour la classification de la fréquence des effets indésirables, les definitions suivantes sont utilisées: «très fréquents» (≥10%), «fréquents» (≥1,0%, <10%), «occasionnels» (≥0,1%, <1,0%), «rares» (≥0,01%, <0,1%), «très rares» (<0,01%).
-Les effets indésirables suivants, ou effets secondaires, sont apparus au cours d'un traitement par Teicoplanin Labatec (les pourcentages se réfèrent à 1431 patients):
-Infections et infestation
- +Pour la classification de la fréquence des effets indésirables, les définitions suivantes sont utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000), «cas isolés»: (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Infections et infestations
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
- +Rare: abcès.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Troubles du système immunitaire
-Voir «Peau et annexe».
-Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d'angiooedème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique.
-Troubles du système nerveux
- +Affections du système immunitaire
- +Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d'angio-œdème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique (voir «Affections de la peau et du tissu sous-cutané») Drug réaction avec symptôme systémique et éosinophilie (DRESS).
- +Affections du système nerveux
-Inconnu: convulsions.
-Troubles de l'oreille et du conduit auditif
-Occasionnel: hypoacousie peu prononcée, bourdonnements d'oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
-Troubles gastro-intestinaux
- +Cas isolés: convulsions.
- +Affections de l'oreille et du conduit auditif
- +Occasionnel: hypoacousie peu prononcée, surdité, bourdonnements d'oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépato-billiaires
- +Affections hépatobilliaires
-Occasionnel: hépatite choléstatique 0,1%.
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
- +Occasionnel: hépatite cholestatique 0,1%.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Rares: accidents sous perfusion, tels qu'érythème ou flush tronculaire, chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d'une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n'ont pas été spécifiques d'une concentration ni d'un débit de perfusion quelconques.
- +Rares: les accidents liés à la perfusion, tels qu'érythème ou flush tronculaire appelés syndrome de l'homme rouge («Red man syndrome»), chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d'une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n'ont pas été spécifiques d'une concentration ni d'un débit de perfusion quelconques.
-Troubles rénaux et urinaires
- +Affections du rein et des voies urinaires
-Fréquent: douleur 1,5%.
-Occasionnel: phlébite 0,9%, érythème 0,3%, abcès au site d'injection après administration i.m.
- +Fréquent: douleur 1,5%, fièvre.
- +Occasionnel: thrombophlébite 0,9%, érythème 0,3%, abcès au site d'injection après administration i.m.
- +Cas isolés: frissons.
- +
-Le traitement d'un surdosage est symptomatique. Teicoplanin Labatec n'est pas dialysable.
-Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus.
- +Symptômes:
- +Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus. Dans un cas, une agitation est apparue chez un nouveau-né âgé de 29 jours qui avait reçu 400 mg par voie intraveineuse (95 mg/kg).
- +Prise en charge:
- +Le traitement d'un surdosage de teicoplanine doit être symptomatique.
- +La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse et ne l'est que lentement par dialyse péritonéale.
-Mécanismes d'actions/pharmacodynamie
-Teicoplanin Labatec est un glycopeptide dont le spectre d'action est représenté par les bactéries à gram positif aérobies et anaérobies.
-L'activité antibactérienne procède de l'inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire.
- +Mécanismes d'actions/Pharmacodynamique
- +La teicoplanine est un glycopeptide qui inhibe la croissance des bactéries sensibles (à gram positif aérobies et anaérobies) en interférant avec la synthèse de leur paroi cellulaire au niveau d'un site différent de celui qui est affecté par les bêta-lactamines. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par une liaison spécifique à des résidus D-alanyl-D-alanine.
-Concentrations minimales inhibitrices des bactéries sensibles
-Espèce CMI 90 mg/l
-Staphylococcus aureus 0,39–3,12
-Staphylococcus epidermidis 1,5–12,5
-Streptococcus pyogenes 0,03–0,2
-Streptococcus groupes B, C, E, F, G 0,12–0,2
-Streptococcus groupe D 0,2–3,1
-Streptococcus pneumoniae 0,1–0,2
-Corynebacterium JK 0,8–1,6
-Clostridium difficile 0,12–0,8
-Listeria monocytogenes 0,8
- +Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être extrapolées à l'aune des données d'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les valeurs seuils des CMI selon l'EUCAST, version 7.1, 10 mars 2017 (www.eucast.org), sont présentées dans le tableau suivant:
- +Microorganismes Sensible Résistant
- +Staphylococcus aureusa ≤2 mg/L >2 mg/mL
- +Staphylocoques à coagulase-negativea, b ≤4 mg/L >4 mg/mL
- +Enterococcus spp. ≤2 mg/L >2 mg/mL
- +Streptococcus spp. (A, B, C, G)b ≤2 mg/L >2 mg/mL
- +Streptococcus pneumoniaeb ≤2 mg/L >2 mg/mL
- +Streptocoques du groupe viridansb ≤2 mg/L >2 mg/mL
- +Anaérobies à Gram positif sauf Clostridium difficile DI DI
- +Seuils PK/PD (non liés à l'espèce)c DI DI
- +
- +a Les CMI des glycopeptides dépendent de la méthode et elles doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776). Les souches de S. aureus ayant une CMI pour la vancomycine de 2 mg/ml sont à la limite de la distribution des CMI pour les souches de phénotype sauvage ce qui peut aboutir à une réponse clinique altérée. Le seuil de résistance pour S. aureus a été abaissé à 2 mg/ml afin d'éviter le classement de souches GISA en intermédiaires, car les infections graves dues aux souches GISA ne peuvent être traitées par des doses accrues de vancomycine ou de teicoplanine.
- +b Les souches ayant des CMI supérieures au seuil de sensibilité ci-dessus sont très rares ou non encore signalées. Les tests d'identification de sensibilité antimicrobienne de ces isolats doivent être répétés, et, si le résultat est confirmé, l'isolat doit être adressé à un laboratoire de référence. Jusqu'à la confirmation de la réponse clinique pour les isolats identifiés avec une CMI supérieure à l'actuelle concentration critique R, ils doivent être considérés comme résistants.
- +c DI indique que les données sont insuffisantes pour montrer que l'espèce en question est une cible adéquate pour le traitement par le médicament.
- +d Une CMI avec un commentaire, mais sans classement S, I ou R associé, peut être signalée.
- +Espèces habituellement sensibles Espèces inconstamment sensibles (Résistance acquise >10%) Bactéries naturellement résistantes
- +Bactéries aérobies à Gram positif Corynebacterium jeikeiuma Enterococcus faecalis Staphylococcus aureus (dont souches résistantes à la méticilline) Streptococcus agalactiae Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilisa (streptocoques des groupes C & G) Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes Streptocoques du groupe viridansa, b Bactéries anaérobies à Gram Positif Clostridium difficilea Peptostreptococcus spp.a Bactéries aérobies à Gram positif: Enterococcus faecium Staphylococcus epidermidis Staphylococcus haemolyticus Staphylococcus hominis Toutes les bactéries à Gram négatif Autres bactéries: Chlamydia spp. Chlamydophila spp. Legionella pneumophila Mycoplasma spp.
-Les tests de sensibilité sont effectués par la méthode Kirby-Bauer avec des disques de 6 mm (avec une charge de 30 μg de teicoplanine).
-Les zones d'inhibition suivantes représentent les valeurs normales (Valeurs CLSI):
-·Zone d'inhibition ≥14 mm: souche sensible;
-·Zone d'inhibition >10–<14 mm: souche relativement sensible;
-·Zone d'inhibition ≤10 mm: souche résistante.
-La teicoplanine n'a aucune action sur les bactéries à gram négatif.
-Une synergie en bactéricidie a été démontrée in vitro avec les aminoglycosides et l'imipénem, un effet additif avec la rifampicine et la ceftazidime.
-In vitro, il n'a pas été possible d'obtenir de résistance «one-step», et une résistance «multi-step» seulement après 11–14 passages successifs en culture cellulaire. Donc un développement d'une résistance pendant le traitement est peu probable.
-Pas de résistance croisée avec d'autres classes antibiotiques (les bêta-lactamines, aminoglycosides, tétracyclines, la rifampicine ou le chloramphénicol).
- +a Aucune donnée actuelle n'était disponible au moment de la publication des tableaux. Les principales données de la littérature, les documents de base et les recommandations thérapeutiques présument d'une sensibilité.
- +b Terme collectif pour un groupe hétérogène d'espèces streptococciques. Le taux de résistance peut varier selon l'espèce streptococcique en cause.
- +Mécanisme de résistance
- +Une résistance à la teicoplanine peut être basée sur les mécanismes suivants:
- +·Modification de la structure cible: cette forme de résistance est particulièrement apparue chez Enterococcus faecium. La modification concerne le remplacement de la fonction de la chaîne terminale d'acides aminés D-alanyl-D-alanine par un précurseur de muréine D-Ala-D-lactate, ce qui réduit l'affinité pour la vancomycine. Les enzymes responsables sont une D-lactate déshydrogénase ou ligase nouvellement synthétisées.
- +·La réduction de la sensibilité ou la résistance des staphylocoques à la teicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de muréine auxquels la teicoplanine se lie.
- +Une résistance croisée entre la teicoplanine et la vancomycine peut apparaître. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la teicoplanine (phénotype Van-B).
- +La prévalence de la résistance peut varier de manière géographique et au fil du temps pour les souches sélectionnées. Les informations locales peuvent s'avérer très utiles notamment pour traiter des infections sévères où un diagnostic microbiologique avec isolation du pathogène et démonstration de la sensibilité est recommandé. L'avis d'un spécialiste est conseillé, surtout si, du fait d'un niveau de résistance locale élevé, l'utilisation de Targocid est discutable dans certaines indications.
-Administrée par voie orale, la teicoplanine n'est pas absorbée. 40% de la dose administrée par voie orale se retrouve sous une forme active dans les fèces. L'administration de la teicoplanine doit se faire par voie parentérale pour la thérapie systémique et par voie orale pour le traitement d'une entérocolite pseudomembraneuse.
-Après une seule injection intramusculaire (3–6 mg/kg), la biodisponibilité est supérieure à 90% de la valeur obtenue après une injection intraveineuse.
- +La teicoplanine est administrée par voie parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après une administration intramusculaire, la biodisponibilité de la teicoplanine (comparativement à une administration intraveineuse) est quasi-totale (90%). Après six administrations journalières intramusculaires de 200 mg, la concentration maximale moyenne (écart type) de teicoplanine (Cmax) est de 12,1 (0,9) mg/l et est obtenue 2 heures après administration.
- +Après une dose de charge de 6 mg/kg administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations, les valeurs de la Cmax sont comprises entre 60 et 70 mg/l et celles de la concentration résiduelle sont habituellement supérieures à 10 mg/l. Après une dose de charge intraveineuse de 12 mg/kg administrée toutes les 12 heures pour 3 administrations, les valeurs moyennes de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement estimées à environ 100 mg/l et 20 mg/l.
- +Après une dose d'entretien de 6 mg/kg administrée une fois par jour, les valeurs de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement d'environ 70 mg/L et 15 mg/L. Après une dose d'entretien de 12 mg administrée une fois par jour, les concentrations résiduelles vont de 18 à 30 ml/L.
- +La teicoplanine administrée par voie orale n'est pas absorbée dans le tractus digestif. À la suite de l'administration par voie orale d'une dose unique de 250 ou 500 mg chez des sujets sains, la teicoplanine n'a pas été détectée dans le sérum ni dans l'urine, mais a été retrouvée uniquement dans les fèces (environ 45% de la dose administrée) sous forme inchangée.
-Courbe biphasique de la concentration plasmatique après administration intraveineuse chez l'homme (3–6 mg/kg) avec:
-·demi-vies de distribution: 0,6 h et 22 h;
-·demi-vie d'élimination: 70–150 h;
-·clairance plasmatique totale: 13,6 ml/h/kg;
-·clairance rénale: 10,9 ml/h/kg;
-·volume de distribution au «steady-state»: 1,2 l/kg;
-·concentration plasmatique au «steady-state»: 14 mg/l;
-·liaison aux protéines: 90–95%.
-Avec une dose d'attaque de 6 mg/kg/12 heures, les concentrations sériques maximales et minimales atteintes sont dans la gamme de 46 à 16 mg/l après la 4ème dose.
-Diffusion rapide dans la peau, l'exsudat contenu dans les vésicules, le myocarde, le tissu pulmonaire, le liquide pleural, les os, le liquide synovial et les leucocytes.
-Elle ne diffuse pas dans les hématies et à peine dans le L.C.R.
- +La liaison aux protéines plasmatiques humaines varie de 87,6 à 90,8% indépendamment des concentrations de teicoplanine. La teicoplanine est principalement liée à la sérum-albumine humaine. La teicoplanine ne diffuse pas dans les érythrocytes.
- +Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) varie de 0,7 à 1,4 ml/kg. Les valeurs les plus élevées du Vss ont été observées lors d'études récentes, dans lesquelles la durée de la période de prélèvements était supérieure à 8 jours.
- +La teicoplanine diffuse principalement dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux avec des rapports concentration tissulaire/concentration sérique supérieurs à 1. Ces rapports variaient de 0,5 à 1 dans le liquide de phlyctène, le liquide synovial et le liquide péritonéal. Le taux d'élimination de la teicoplanine du liquide péritonéal est identique à celui de son élimination du sérum. Dans le liquide pleural et les tissus adipeux sous-cutanés, les rapports concentration tissulaire/concentration sérique sont compris entre 0,2 et 0,5. La teicoplanine ne pénètre pas facilement dans le liquide céphalorachidien (LCR).
-Aucun métabolite n'a été identifié; 80% env. d'une dose administrée sont éliminés sous forme inchangée dans l'urine.
-Clairance rénale: 10,9 ml/h/kg.
-La demi-vie d'élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose d'attaque).
- +La teicoplanine est principalement excrétée sous forme inchangée par voie urinaire (80% en 16 jours), tandis que 2,7% de la dose administrée sont récupérés dans les fèces (à la suite d'une excrétion biliaire) au cours des 8 jours suivant l'administration.
- +La demi-vie d'élimination de la teicoplanine a varié de 100 à 170 heures lors des études les plus récentes au cours desquelles la durée des périodes de prélèvements était d'environ 8 à 35 jours.
- +La clairance totale de la teicoplanine est faible, de 10 à 14 ml/h/kg, et sa clairance rénale est de 8 à 12 ml/h/kg, ce qui indique qu'elle est principalement excrétée par des mécanismes rénaux.
- +La demi-vie d'élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose de charge).
- +Linéarité
- +La pharmacocinétique de la teicoplanine est linéaire pour des doses de 2 à 25 mg/kg.
-Enfants:
-Chez les enfants de moins de 12 ans, l'excrétion de la teicoplanine est plus rapide.
-Toxicomanie due à des drogues injectables:
-Clairance rénale: 15,4 ml/h/kg (9,3–21,7). Demi-vie d'élimination: 29,7–183 h.
-Chez les insuffisants rénaux:
-Voir «Posologies spéciales».
- +Patients insuffisants rénaux:
- +La teicoplanine est éliminée par voie rénale, et son élimination diminue donc selon le degré d'insuffisance rénale. Les clairances totale et rénale de la teicoplanine dépendent de la clairance de la créatinine.
- +Patients âgés:
- +Les paramètres pharmacocinétiques de la teicoplanine ne sont pas modifiés chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale.
- +Population pédiatrique
- +Comparativement à l'adulte, la clairance totale est plus élevée chez l'enfant (15,8 ml/h/kg pour des nouveau-nés, 14,8 ml/h/kg pour un âge moyen de 8 ans) et la demi-vie d'élimination plus courte (40 heures pour les nouveau-nés; 58 heures pour 8 ans).
-Lors de l'administration durant le développement embryonnaire, un nombre accru de mort-nés a été constaté chez le rat à des posologies très élevées. On ne dispose pas d'expériences chez l'être humain.
-Les études de reproduction effectuées n'ont mis en évidence aucun indice d'effet tératogène ou foetotoxique de la teicoplanine.
-Une atteinte de la fertilité n'a pas été constatée.
-Comme il a pu être démontré au moyen des systèmes procaryotiques et eukaryotiques dans le cadre des études de mutagénicité, la teicoplanine ne possède pas d'effet mutagène.
- +Des effets sur le rein ont été observés à la suite d'administrations parentérales répétées chez le rat et le chien, et ils se sont avérés dose-dépendants et réversibles. Des études visant à explorer le potentiel d'ototoxicité chez le cobaye ont indiqué qu'une légère altération de la fonction cochléaire et vestibulaire était possible en l'absence de lésions morphologiques.
- +L'administration sous-cutanée de teicoplanine jusqu'à 40 mg/kg/jour n'a pas affecté la fertilité des mâles et des femelles chez le rat. Lors d'études sur le développement embryofœtal, aucune malformation n'a été observée à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 200 mg/kg/jour chez le rat et de l'administration intramusculaire de doses allant jusqu'à 15 mg/kg/jour chez le lapin. Cependant, chez le rat, l'incidence de la mortinatalité a augmenté aux doses supérieures ou égales à 100 mg/kg/jour, et celle de la mortalité néonatale a augmenté à 200 mg/kg/jour. Cet effet n'a pas été rapporté à 50 mg/kg/jour. Une étude péri- et postnatale chez le rat n'a révélé aucun effet sur la fertilité de la génération F1 ni sur la survie et le développement de la génération F2 à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 40 mg/kg/jour.
- +La teicoplanine n'a présenté aucun potentiel d'antigénicité (chez la souris, le cobaye et le lapin), de génotoxicité ou d'irritation locale.
-Sous l'angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2–8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c'est à l'utilisateur d'assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation.
- +Sous l'angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2 – 8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c'est à l'utilisateur d'assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation.
-·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution saline (NaCl) 0,9% et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2–8 °C);
-·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution de Ringer-lactate et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2–8 °C).
- +·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution saline (NaCl) 0,9% et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2 – 8 °C);
- +·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution de Ringer-lactate et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2 – 8 °C).
-Janvier 2015.
- +Août 2017.
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