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Accueil - Information professionnelle sur Sildenax 25 mg - Changements - 18.05.2018
62 Changements de l'information professionelle Sildenax 25 mg
  • -L'utilisation de Sildenax n'est pas indiquée chez des personnes de moins de 18 ans.
  • +L'utilisation de ce médicament n'est pas indiquée chez des personnes de moins de 18 ans.
  • -La co-administration de sildénafil et de ritonavir n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»). Si toutefois la prescription de Sildenax à un patient sous ritonavir s'avère indispensable, la dose maximale de Sildenax ne devra pas dépasser 25 mg en 48 heures.
  • -Pour les patients traités simultanément par un inhibiteur du CYP3A4 (p.ex. érythromycine, saquinavir, kétoconazole, itraconazole, voriconazole, clarithromycine), à l'exception du ritonavir (voir plus haut), on prescrira une dose initiale de 25 mg (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • -Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. De plus, l'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Ritonavir: La co-administration de sildénafil et de ritonavir n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»). Si toutefois la prescription de Sildenax à un patient sous ritonavir s'avère indispensable, la dose maximale de Sildenax ne devra pas dépasser 25 mg en 48 heures.
  • +Inhibiteurs du CYP3A4: Pour les patients traités simultanément par un inhibiteur du CYP3A4 (p.ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine, érythromycine, saquinavir; pour le ritonavir, voir plus haut), on prescrira une dose initiale de 25 mg de sildénafil (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Antagonistes des récepteurs α: Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. De plus, l'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • -On a pu montrer que sildénafil potentialise l'effet hypotenseur des dérivés nitrés étant donné son effet pharmacologique sur le mécanisme monoxyde d'azote/GMPc (voir «Propriétés/Effets»). C'est pourquoi son administration à des patients qui utilisent un médicament libérant du monoxyde d'azote (par ex. la molsidomine, un autre vasodilatateur coronarien avec nitro-composé ou un dérivé nitré, quel qu'il soit) est contre-indiquée (voir «Interactions»).
  • +On a pu montrer que le sildénafil potentialise l'effet hypotenseur des dérivés nitrés étant donné son effet pharmacologique sur la voie métabolique du monoxyde d'azote/GMPc (voir «Propriétés/Effets»). C'est pourquoi l’administration de Sildenax à des patients qui utilisent un médicament libérant du monoxyde d'azote (par ex. la molsidomine, des autres vasodilatateurs coronariens avec nitro-composé ou un dérivé nitré, quel qu'il soit) est contre-indiquée (voir «Interactions» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Les patients atteints d'une affection cardiovasculaire aiguë ne doivent pas être traités avec des dérivés nitrés s'ils ont pris ou s'il est possible qu'ils aient pris Sildenax, car il pourrait s'ensuivre une hypotension sévère, potentiellement fatale. Bien que les concentrations plasmatiques de sildénafil 24 heures après la prise de Sildenax soient bien inférieures aux concentrations plasmatiques maximales, on ignore si les dérivés nitrés peuvent être administrés sans risque 24 heures après la prise de sildénafil.
  • -Le patient devra en être informé par le médecin prescripteur (voir «Interactions»).
  • -On ignore si, en cas de besoin correspondant, il est possible d'administrer sans risque des dérivés nitrés à des patients ayant pris sildénafil. Les concentrations plasmatiques d'une dose unique de 100 mg de sildénafil prise par des volontaires sains sont d'environ 2 ng/ml 24 heures après la prise, alors que les pics plasmatiques sont de 440 ng/ml environ. Chez des patients âgés (de plus de 65 ans), des patients présentant une altération de la fonction hépatique ou une altération sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min), et des patients prenant simultanément un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4 (p.ex. l'érythromycine), les concentrations plasmatiques de sildénafil, 24 heures après la prise, étaient 3 à 8 fois plus élevées que chez des volontaires sains.
  • -Chez les hommes à qui une activité sexuelle est déconseillée (p.ex. les patients atteints d'une affection cardio-vasculaire grave telle qu'angor instable ou insuffisance cardiaque sévère), toute forme de traitement de la dysfonction érectile, sildénafil compris, est contre-indiquée.
  • +L'utilisation concomitante de sildénafil et de stimulateurs de la guanylate cyclase comme le riociguat est contre-indiquée en raison d'un effet hypotenseur additif.
  • +Chez les patients à qui une activité sexuelle est déconseillée (p.ex. les patients atteints d'une affection cardio-vasculaire grave telle qu'angor instable ou insuffisance cardiaque sévère), les médicaments pour le traitement de la dysfonction érectile, comme le sildénafil, ne doivent pas être utilisés.
  • -Avant de considérer un traitement médicamenteux, un interrogatoire circonstancié et un examen physique approfondi du patient seront réalisés afin d'établir le diagnostic de dysfonction érectile et de déterminer ses causes.
  • -Parce que la sécurité du sildénafil n'ayant pas été étudiée pour les groupes de patients suivants (non inclus dans des études cliniques), l'utilisation du sildénafil n'est pas recommandée chez ces groupes de patients: insuffisance hépatique sévère, hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), patients ayant récemment souffert d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde, patients présentant une affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital ainsi qu'une maladie dégénérative héréditaire connue de la rétine comme la rétinite pigmentaire (une minorité de ces patients présente des troubles génétiques au niveau des phosphodiestérases rétiniennes).
  • +Avant de considérer un traitement médicamenteux, une anamnèse et un examen physique du patient seront réalisés afin d'établir le diagnostic de dysfonction érectile et de déterminer ses causes.
  • +La sécurité du sildénafil n'ayant pas été étudiée dans les groupes de patients suivants (non inclus dans des études cliniques), l'utilisation du sildénafil n'est pas recommandée chez ces groupes de patients: insuffisance hépatique sévère, hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), patients ayant récemment souffert d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde, patients présentant une affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital ainsi qu'une maladie dégénérative héréditaire connue de la rétine comme la rétinite pigmentaire (une minorité de ces patients présente des troubles génétiques au niveau des phosphodiestérases rétiniennes).
  • +Dérivés nitrés
  • +Les patients atteints d'une affection cardiovasculaire aiguë ne doivent pas être traités avec des dérivés nitrés s'ils ont pris ou s'il est possible qu'ils aient pris du sildénafil, car il pourrait s'ensuivre une hypotension sévère, potentiellement fatale (voir «Interactions»). Bien que les concentrations plasmatiques de sildénafil 24 h après la prise soient bien inférieures aux concentrations plasmatiques maximales, on ignore si les dérivés nitrés peuvent être administrés sans risque 24 h après la prise de Viagra. Le patient devra en être informé par le médecin.
  • +En cas de besoin correspondant, on ignore à quel moment il est possible d'administrer sans risque des dérivés nitrés à des patients ayant pris du sildénafil. Les concentrations plasmatiques d'une dose unique de 100 mg de sildénafil prise par des volontaires sains sont d'environ 2 ng/ml 24 h après la prise, alors que les pics plasmatiques sont de 440 ng/ml environ. Chez des patients âgés (>65 ans), des patients présentant une altération de la fonction hépatique ou une altération sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min), ainsi que chez des patients prenant simultanément des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (p.ex. l'érythromycine), les concentrations plasmatiques de sildénafil, 24 h après la prise, étaient toutefois 3 à 8 fois plus élevées que chez des volontaires sains.
  • +
  • -Avant l'instauration d'un traitement, quel qu'il soit, de la dysfonction érectile, le médecin traitant devra établir un bilan cardio-vasculaire de son patient étant donné que l'activité sexuelle comporte un certain risque cardiaque. Vu ses propriétés vasodilatatrices, le sildénafil provoque un abaissement, léger et passager, de la tension artérielle (voir «Propriétés / Effets») et renforce donc l'effet hypotenseur des dérivés nitrés (voir «Contre-indications»).
  • +Avant l'instauration de chaque traitement de la dysfonction érectile, le statut cardio-vasculaire du patient doit être pris en compte étant donné que l'activité sexuelle comporte un certain risque cardiaque. Vu ses propriétés vasodilatatrices, le sildénafil provoque un abaissement, léger et passager, de la tension artérielle (voir «Propriétés / Effets») et renforce donc l'effet hypotenseur des dérivés nitrés (voir ci-dessus «Contre-indications» et «Interactions»).
  • -Des infarctus aigus du myocarde ont rarement été décrits après l'utilisation de sildénafil. La plupart de ces patients, mais pas tous, avaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants. Beaucoup de ces événements sont survenus pendant ou juste après l'activité sexuelle. Dans des cas isolés, des événements ont été décrits comme s'étant produits juste après la prise de sildénafil sans activité sexuelle. Des AVC ont aussi rarement été décrits en rapport avec sildénafil. Un éventuel lien direct de causalité entre ces événements et la prise de sildénafil n'a pu être établi de manière définitive jusqu'ici. Dans les études cliniques contrôlées dans lesquelles ont été inclus des patients sans facteurs de risque cardiovasculaire aigus ou sévères (critères d'exclusion cardiovasculaires: hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), AVC ou infarctus du myocarde récents, affection cardiovasculaire sévère telle qu'une insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital), l'incidence des décès et des infarctus du myocarde était identique sous sildénafil et sous placebo.
  • -Des études cliniques ont démontré que les qualités vasodilatatrices systémiques du sildénafil induisent une chute passagère de la tension artérielle. Chez la plupart des patients, cette chute de tension n'a que des conséquences minimes. Avant de prescrire du sildénafil, le médecin devra cependant évaluer scrupuleusement si l'effet vasodilatateur de cette substance ne risque pas de porter atteinte aux patients souffrant de certaines maladies sous-jacentes, en particulier en association à un rapport sexuel. Font partie des patients présentant une hypersensibilité accrue aux substances vasodilatatrices, les sujets présentant une obstruction systolique ventriculaire gauche (p.ex. un rétrécissement aortique ou une myocardiopathie obstructive hypertrophique) et les patients atteints d'un syndrome de Shy-Drager, maladie rare se manifestant par une altération grave du mécanisme autonome de contrôle de la pression artérielle. Chez des patients atteints d'une myocardiopathie obstructive hypertrophique, l'utilisation de vasodilatateurs a été aussi associée à des complications graves.
  • -Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION)
  • -Il faut en outre informer les patients qu'ils doivent immédiatement interrompre la prise de tous les inhibiteurs de la PDE5, y compris Sildenax, en cas de perte subite de la vue au niveau d'un œil ou des deux yeux et qu'ils doivent consulter un médecin. Un tel événement est peut-être le signe d'une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), entraînant une diminution de l'acuité visuelle et pouvant même avoir pour conséquence une cécité définitive. D'après la littérature, l'incidence annuelle de NAION dans la population générale est de 2.5-11.8 cas pour 100000 hommes d'âge ≥50 ans par an.
  • -Depuis la mise sur le marché du médicament, quelques rares cas de NAION ont été observés dans un rapport temporel avec l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 (y compris Sildenax). La plupart des patients concernés, mais pas tous, présentait des facteurs de risque antérieurs pour le développement d'une NAION tels que rapport cupule/papille optique abaissé («crowded disc»), diabète, hypertension artérielle, âge de 50 ans et plus, angiopathies coronaires, hyperlipidémie ou tabagisme.
  • -Dans une étude d'observation, on a étudié si l'administration récente d'inhibiteurs de la PDE5 était en relation avec l'apparition aiguë d'une NAION. Les résultats ont montré qu'après la prise d'inhibiteurs de la PDE5, l'élévation du risque était environ du double en 5 temps de demi-vie. Les personnes qui ont déjà présenté une NAION ont un risque accru de récidive de NAION et de NAION de l'autre œil. Pour cette raison, les médecins doivent également informer leurs patients de ce risque. En outre, il faudra rechercher dans quelle mesure l'utilisation de vasodilatateurs, comme les inhibiteurs de la PDE5 chez ce type de patients peut également conduire à des effets indésirables (voir «Effets indésirables»). Les inhibiteurs de la PDE5 y compris Sildenax doivent être prescrit avec prudence chez ces patients et uniquement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques.
  • -Patients sous traitement alpha-bloquant
  • -La prudence est recommandée lorsque le sildénafil est administré à des patients sous traitement alpha-bloquant, car une administration concomitante peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles (voir «Interactions»). L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 heures suivant la prise de sildénafil. Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. L'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg. Par ailleurs, les médecins doivent avertir leurs patients de la conduite à tenir lorsque les symptômes d'hypotension orthostatique apparaissent.
  • -Administration concomitante de ritonavir
  • +Des infarctus aigus du myocarde ont rarement été décrits après l'utilisation de sildénafil. La plupart de ces patients, mais pas tous, avaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants. Beaucoup de ces événements sont survenus pendant ou juste après l'activité sexuelle. Dans des cas isolés, des événements ont été décrits comme s'étant produits juste après la prise de sildénafil sans activité sexuelle.
  • +Des AVC ont aussi rarement été décrits en rapport avec le sildénafil. Un éventuel lien direct de causalité entre ces événements et la prise de sildénafil n'a pu être établi de manière définitive jusqu'ici. Dans les études cliniques contrôlées dans lesquelles ont été inclus des patients sans facteurs de risque cardiovasculaire aigus ou sévères (critères d'exclusion cardiovasculaires: hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), AVC ou infarctus du myocarde récents, affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital), l'incidence des décès et des infarctus du myocarde était identique sous sildénafil et sous placebo.
  • +Le sildénafil possède des qualités vasodilatatrices, qui induisent une chute passagère de la tension artérielle. Chez la plupart des patients, cette chute de tension n'a que des conséquences minimes. Avant de prescrire du sildénafil, le médecin devra cependant évaluer scrupuleusement si l'effet vasodilatateur de cette substance ne risque pas de porter atteinte aux patients souffrant de certaines maladies sous-jacentes, en particulier en association à un rapport sexuel. Une hypersensibilité accrue aux substances vasodilatatrices subsiste en particulier en cas d'obstruction systolique ventriculaire gauche (p.ex. un rétrécissement aortique ou une myocardiopathie obstructive hypertrophique) ainsi qu'en cas de syndrome de Shy-Drager, maladie rare se manifestant par une altération grave du mécanisme autonome de contrôle de la pression artérielle.
  • +Alpha-bloquants
  • +La prudence est recommandée lorsque le sildénafil est administré à des patients sous traitement alpha-bloquant, car leur administration concomitante peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles (voir «Interactions»). L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 h suivant la prise de sildénafil. Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. L'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg. Par ailleurs, les médecins doivent avertir leurs patients de la conduite à tenir lorsque des symptômes d'hypotension orthostatique apparaissent.
  • +Interaction avec des stimulateurs de la guanylate cyclase
  • +Comme les inhibiteurs de la PDE5, les stimulateurs de la guanylate cyclase (tels que le riociguat) induisent des modifications du cGMP intracellulaire. Malgré des mécanismes d'action différents, les deux classes de substances exercent une action vasodilatatrice. Lorsque, sous l'association des deux modes d'action, le taux de cGMP augmente, un effet additif sur la pression artérielle systémique avec augmentation du risque d'hypotension symptomatique est à craindre (voir aussi «Interactions»). Sildenax ne doit par conséquent pas être utilisé conjointement à des stimulateurs de la guanylate cyclase.
  • +Effets sur la vision
  • +Le patient doit être informé qu'il doit immédiatement interrompre la prise de tous les inhibiteurs de la PDE5, y compris Sildenax, en cas de perte subite de la vue au niveau d'un œil ou des deux yeux et qu'il doit consulter un médecin. Un tel événement est peut-être le signe d'une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), entraînant une diminution de l'acuité visuelle et pouvant même avoir pour conséquence une cécité définitive. D'après la littérature, l'incidence annuelle de NAION dans la population générale est de 2.5-11.8 cas pour 100000 hommes d'âge ≥50 ans par an.
  • +Depuis la mise sur le marché du médicament, quelques rares cas de NAION ont été observés dans un rapport temporel avec l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 comme le sildénafil. La plupart des patients concernés, mais pas tous, présentait des facteurs de risque antérieurs pour le développement d'une NAION tels que rapport cupule/papille optique abaissé («crowded disc»), diabète, hypertension artérielle, âge de 50 ans et plus, angiopathies coronaires, hyperlipidémie ou tabagisme.
  • +Dans une étude d'observation, on a étudié si une administration épisodique récente d'inhibiteurs de la PDE5 (en tant que classe) était en relation avec l'apparition aiguë d'une NAION. Les résultats ont montré qu'après la prise d'inhibiteurs de la PDE5, l'élévation du risque était environ du double en 5 temps de demi-vie. Les personnes qui ont déjà présenté une NAION ont un risque accru de récidive de NAION et de NAION de l'autre œil. Les inhibiteurs de la PDE5 comme le sildénafil doivent être prescrits avec prudence chez ces patients et uniquement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques. Les médecins doivent également informer leurs patients de ce risque. En outre, il faudra rechercher dans quelle mesure l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 chez ce type de patients peut également conduire à d’autres effets indésirables en raison de leurs propriétés vasodilatatrices (voir «Effets indésirables»).
  • +Priapisme et malformations anatomiques du pénis
  • +Des cas d'érection prolongée et de priapisme ont été signalés au cours de la surveillance post-marketing du sildénafil. Il faut avertir les patients du fait que, si une érection dure plus de 4 h, ils doivent consulter sans délai un médecin. Le priapisme constitue une urgence urologique.
  • +Un priapisme qui n'est pas traité immédiatement peut engendrer des lésions des tissus du pénis et une perte définitive de la puissance sexuelle.
  • +Chez des patients présentant des malformations anatomiques du pénis (p.ex. angulation, fibrose dans la zone du corps caverneux, Induratio penis plastica) ainsi que chez des patients atteints de pathologies prédisposant au priapisme telles que drépanocytose, myélome multiple ou leucémie, le sildénafil doit être utilisé avec prudence.
  • +Traitement concomitant avec le ritonavir
  • -Sildénafil ne modifie pas le temps de saignement, même en cas de prise concomitante d'acide acétylsalicylique. Des études in vitro sur des thrombocytes humains ont toutefois indiqué que le sildénafil renforce l'effet antiagrégant du nitroprussiate de sodium (un donneur de monoxyde d'azote).
  • +Le sildénafil ne modifie pas le temps de saignement, même en cas de prise concomitante d'acide acétylsalicylique. Des études in vitro sur des thrombocytes humains ont toutefois indiqué que le sildénafil renforce l'effet antiagrégant du nitroprussiate de sodium (un donneur de monoxyde d'azote).
  • -Priapisme
  • -Le priapisme constitue une urgence urologique. Il faut avertir les patients du fait que, si une érection dure plus de 4 heures, ils doivent consulter sans délai un médecin, une érection prolongée pouvant conduire à une impuissance définitive.
  • -Il n'existe aucune étude concernant la sécurité d'emploi et l'efficacité de sildénafil en association avec d'autres procédés de traitement d'une dysfonction érectile. Le recours à de telles associations thérapeutiques est par conséquent déconseillé.
  • -Le traitement d'une dysfonction érectile doit être appliqué avec prudence en cas d'anomalie anatomique du pénis, telle qu'angulation, sclérose des corps caverneux ou maladie de La Peyronie, de même que chez les patients atteints de pathologies prédisposant au priapisme (telle que drépanocytose, myélome multiple ou leucémie).
  • +Autres précautions
  • +Il n'existe aucune étude concernant la sécurité d'emploi et l'efficacité du sildénafil en association avec d'autres inhibiteurs de la PDE5 ou d'autres procédés de traitement d'une dysfonction érectile. Le recours à de telles associations thérapeutiques est par conséquent déconseillé.
  • +Il n'existe aucune étude concernant la sécurité d'emploi du Sildenax chez les patients souffrant d'une dysfonction érectile et recevant un traitement au long cours par sildénafil en raison d'une hypertension artérielle pulmonaire. Chez ces patients, l'administration concomitante de Viagra est donc déconseillée.
  • +Les comprimés pelliculés de Sildenax contiennent du lactose. Les patients souffrant de la rare intolérance héréditaire au galactose, d'un déficit en Lapp lactase ou d'une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
  • -Le sildénafil est essentiellement métabolisé par l'intermédiaire du cytochrome P450 (CYP), principalement par l'iso-enzyme CYP3A4 et accessoirement par le CYP2C9. Par conséquent, les inhibiteurs de ces iso-enzymes peuvent entraîner une réduction de la clairance du sildénafil et les inducteurs de ces isoenzymes une augmentation de celle-ci. Il y a tout lieu de penser que la co-administration d'un inhibiteur du CYP3A4 et d'un inducteur du CYP3A4, comme la rifampicine p. ex., entraîne une diminution de la concentration plasmatique de sildénafil.
  • +Le sildénafil est essentiellement métabolisé par l'intermédiaire du cytochrome P450 (CYP), principalement par l'iso-enzyme CYP3A4 et accessoirement par le CYP2C9. Par conséquent, les inhibiteurs de ces iso-enzymes peuvent entraîner une réduction de la clairance du sildénafil et les inducteurs de ces isoenzymes une augmentation de celle-ci. Il y a tout lieu de penser que l'administration concomitante d'un inhibiteur du CYP3A4 et d'un inducteur du CYP3A4, comme la rifampicine p. ex., entraîne une diminution de la concentration plasmatique de sildénafil.
  • -Chez des patients traités par 500 mg d'érythromycine, un inhibiteur spécifique du CYP3A4, deux fois par jour pendant cinq jours, l'exposition systémique au sildénafil (AUC) était 2.8 fois plus importante après la prise d'une dose unique de 100 mg de sildénafil.
  • -L'administration concomitante de sildénafil (50 mg) et de cimétidine (800 mg), un inhibiteur non spécifique du CYP3A4, a entraîné une augmentation de 56% du taux plasmatique de sildénafil.
  • -La co-administration de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d'un inhibiteur de la protéase du VIH, le saquinavir à l'état d'équilibre (1200 mg 3×/jours), également inhibiteur du CYP3A4, a entraîné une multiplication par 2.4 de la Cmax du sildénafil et par 3.1 de l'AUC du sildénafil (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -On peut s'attendre à ce que des inhibiteurs puissants du CYP3A4, comme le kétoconazole, l'itraconazole, le voriconazole ou la clarithromycine exercent une action proportionnellement plus forte sur la pharmacocinétique du sildénafil. Ainsi, par exemple, dans le cadre d'une étude non contrôlée, une multiplication par 4.4 de la concentration plasmatique de sildénafil (AUC) a pu être observée chez 6 patients séropositifs au VIH qui avaient été traités par l'indinavir (800 mg/jours) à l'état d'équilibre et auxquels on avait administré une dose unique de sildénafil (25 mg).
  • -La co-administration de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d'un inhibiteur de la protéase du VIH et puissant inhibiteur du P450, à savoir le ritonavir à l'état d'équilibre (500 mg 2×/jours), a causé une multiplication par 4 de la Cmax du sildénafil et par 11 de son AUC. Au bout de 24 heures, les concentrations plasmatiques de sildénafil étaient toujours de 200 ng/ml environ, alors qu'elles sont d'environ 5 ng/ml lorsque le sildénafil est administré seul (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Ceci concorde avec le fait que le ritonavir a un effet marqué sur toute une série de substrats du cytochrome P450.
  • -En cas d'administration concomitante de sildénafil et d'un inhibiteur du CYP3A4, on considérera la prescription d'une dose initiale de 25 mg.
  • -Le jus de pamplemousse est un faible inhibiteur du métabolisme CYP3A4-dépendant au niveau de la paroi intestinale et peut légèrement augmenter les concentrations plasmatiques du sildénafil.
  • +L'administration concomitante de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d'un inhibiteur de la protéase du VIH et puissant inhibiteur du P450, à savoir le ritonavir à l'état d'équilibre (500 mg 2×/j), a causé une multiplication par 4 de la Cmax du sildénafil et par 11 de son AUC. Au bout de 24 h, les concentrations plasmatiques de sildénafil étaient toujours de 200 ng/ml environ, alors qu'elles sont d'environ 5 ng/ml lorsque le sildénafil est administré seul (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Ceci concorde avec le fait que le ritonavir a un effet marqué sur toute une série de substrats du cytochrome P450.
  • +L'administration concomitante de sildénafil (dose unique de 25 mg) et d'un puissant inhibiteur du CYP3A4, l'indinavir à l'état d'équilibre (800 mg/j), a entraîné une multiplication par 4.4 de l'AUC du sildénafil chez 6 patients atteints du VIH au cours d'une étude.
  • +L'administration concomitante de sildénafil (dose unique de 100 mg) et d'un inhibiteur de la protéase du VIH, le saquinavir à l'état d'équilibre (1200 mg 3×/j), également puissant inhibiteur du CYP3A4, a entraîné une multiplication par 2.4 de la Cmax du sildénafil et par 3.1 de l'AUC du sildénafil (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez des patients traités par 500 mg d'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4, deux fois par jour pendant cinq jours, l'exposition systémique au sildénafil (AUC) était 2.8 fois plus importante après la prise d'une dose unique de 100 mg de sildénafil.
  • +L'administration concomitante de sildénafil (50 mg) et de cimétidine (800 mg), un inhibiteur faible du CYP3A4, a entraîné une augmentation de 56% du taux plasmatique de sildénafil.
  • +On peut s'attendre à ce que des inhibiteurs puissants du CYP3A4, comme l'itraconazole, le voriconazole ou la clarithromycine exercent une action proportionnellement plus forte sur la pharmacocinétique du sildénafil.
  • +En cas d'administration concomitante de sildénafil et d'un inhibiteur du CYP3A4, on considérera donc la prescription d'une dose initiale de 25 mg.
  • +Le jus de pamplemousse est un faible inhibiteur du métabolisme CYP3A4 au niveau de la paroi intestinale et peut également augmenter les concentrations plasmatiques du sildénafil.
  • +Chez les volontaires sains, l'administration concomitante de sildénafil à l'état d'équilibre (80 mg trois fois par jour) et de bosentan (125 mg 2×/j), antagoniste de l'endothéline et inducteur du CYP3A4 (modéré), du CYP2C9 et, éventuellement, du CYP2C19, a provoqué une baisse de l'ASC du sildénafil de 62.6% et de la Cmax du sildénafil de 55.4%. Pour les inhibiteurs puissants du CYP3A4 comme la rifampicine, on s'attend à une diminution supérieure des concentrations plasmatiques du sildénafil.
  • +En cas d'administration concomitante, le sildénafil à l'état d'équilibre (80 mg 3×/j) a causé une augmentation de l'AUC et de la Cmax du bosentan (125 mg 2×/j) de 49.8% et 42% respectivement.
  • -Il a pu être démontré que sildénafil renforce l'effet hypotenseur des dérivés nitrés étant donné son effet pharmacologique sur la voie métabolique du monoxyde d'azote/GMPc . C'est pourquoi l'administration concomitante de Sildenax et de dérivés nitrés ou de substances libérant du monoxyde d'azote, molsidomine comprise, est contreindiquée . Chez des patients atteints d'angor stable et ayant pris, dans le cadre d'études, de la nitroglycérine (trinitrate de glycéryle, trinitrine) une heure après la prise de sildénafil, une baisse tensionnelle cliniquement appréciable a été observée immédiatement après la prise de nitroglycérine, ceci en comparaison des patients ayant pris uniquement de la nitroglycérine. Cette interaction a duré environ 2 heures. L'effet de la prise de nitroglycérine plus d'une heure après celle de sildénafil n'a pas été étudié. Chez des patients angineux bien contrôlés par un traitement d'entretien avec du mononitrate d'isosorbide (MNIS), la prise de sildénafil a provoqué une chute cliniquement appréciable de la tension, comparativement à ce qui a été constaté chez des patients n'ayant pris que du MNIS. Cet effet était à son maximum environ une heure après la prise de sildénafil; il était encore observable 6 heures après la prise.
  • -L'administration concomitante de sildénafil à des patients sous traitement alpha-bloquant peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles. L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 heures suivant la prise de sildénafil (voir «Mises en garde et précautions»). Dans trois études d'interactions médicamenteuses , l'alpha-bloquant doxazosine (4 mg et 8 mg) et le sildénafil (25 mg, 50 mg ou 100 mg) ont été administrés simultanément chez des patients présentant une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) stabilisée sous traitement par doxazosine. Dans les populations de ces études, des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en décubitus de 7/7 mmHg, 9/5 mmHg, et 8/4 mmHg et des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en position debout de 6/6 mmHg, 11/4 mmHg et 4/5 mmHg, respectivement, ont été observées. Des cas d'hypotension orthostatique symptomatique ont été occasionnellement rapportés. Ces rapports incluaient des vertiges et des sensations d'étourdissement, mais aucune syncope.
  • -Dans une étude d'interaction ciblée, du sildénafil (100 mg) a été administré à des sujets hypertendus traités par de l'amlodipine. Ceci a entraîné un abaissement tensionnel supplémentaire de 8 mmHg pour la pression systolique et de 7 mmHg pour la pression diastolique mesurées en position couchée. Cet abaissement tensionnel supplémentaire correspondait à peu près à celui observé lorsque le sildénafil était administré seul.
  • -Au cours d'une analyse, le profil de sécurité du sildénafil n'a pas différé entre les patients qui avaient reçu, en plus de cette médication, un placebo ou l'un des médicaments antihypertenseurs des classes suivantes: diurétiques, antagonistes des récepteurs β, IEC, antagonistes de l'angiotensine II, ganglioplégiques, inhibiteurs calciques et antagonistes des récepteurs α ou autres antihypertenseurs (vasodilatateurs directs et médicaments à action centrale).
  • -De très rares cas d'hypotension ont été décrits au cours de la surveillance post-marketing sur le traitement concomitant avec un antagoniste de l'angiotensine II ou un IEC. On ignore encore si les effets indésirables rapportés dans ces cas sont imputables à la prise de sildénafil seul, à une interaction médicamenteuse possible entre sildénafil et l'antihypertenseur pris en même temps, à l'affection cardiovasculaire pré-existante ou à l'aggravation de celle-ci.
  • +Dérivés nitrés
  • +Il a pu être démontré que sildénafil renforce l'effet hypotenseur des dérivés nitrés étant donné son effet pharmacologique sur la voie métabolique du monoxyde d'azote/GMPc . C'est pourquoi l'administration concomitante de sildénafil et de dérivés nitrés ou de substances libérant du monoxyde d'azote, molsidomine comprise, est contre-indiquée. Chez des patients atteints d'angor stable et ayant pris, dans le cadre d'études, de la nitroglycérine (trinitrate de glycéryle, trinitrine) une heure après la prise de sildénafil, une baisse tensionnelle cliniquement appréciable a été observée immédiatement après la prise de nitroglycérine, ceci en comparaison des patients ayant pris uniquement de la nitroglycérine. Cette interaction a duré environ 2 heures. L'effet de la prise de nitroglycérine plus d'une heure après celle de sildénafil n'a pas été étudié. Chez des patients angineux bien contrôlés par un traitement d'entretien avec du mononitrate d'isosorbide (MNIS), la prise de sildénafil a provoqué une chute cliniquement appréciable de la tension, comparativement à ce qui a été constaté chez des patients n'ayant pris que du MNIS. Cet effet était à son maximum environ une heure après la prise de sildénafil; il était encore observable 6 heures après la prise.
  • +Stimulateurs de la guanylate cyclase
  • +Dans des modèles animaux, une action additive sur la tension artérielle a été observée lorsque le riociguat, un stimulateur de la guanylate cyclase, a été associé à des inhibiteurs de la PDE5 (sildénafil ou vardénafil). A de hautes doses, des effets synergiques sur la pression artérielle systémique sont apparus dans certains cas. Des effets hémodynamiques additifs ont également été observés dans des études cliniques. Par conséquent, l'administration concomitante de Viagra et de stimulateurs de la guanylate cyclase est contre-indiquée.
  • +Antihypertenseurs
  • +L'administration concomitante de sildénafil à des patients sous traitement alpha-bloquant peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles. L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 heures suivant la prise de sildénafil (voir «Mises en garde et précautions»). Dans trois études d'interactions médicamenteuses, l'alpha-bloquant doxazosine (4 mg et 8 mg) et le sildénafil (25 mg, 50 mg ou 100 mg) ont été administrés simultanément chez des patients présentant une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) stabilisée sous traitement par doxazosine. Dans les populations de ces études, des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en décubitus de 7/7 mmHg, 9/5 mmHg, et 8/4 mmHg et des réductions additionnelles moyennes de la pression artérielle en position debout de 6/6 mmHg, 11/4 mmHg et 4/5 mmHg, respectivement, ont été observées. Des cas d'hypotension orthostatique symptomatique ont été occasionnellement rapportés. Ces rapports incluaient des vertiges et des sensations d'étourdissement, mais aucune syncope.
  • +Dans une étude d'interaction ciblée, du sildénafil (100 mg) a été administré à des sujets hypertendus traités par de l'amlodipine (5 mg ou 10 mg). Ceci a entraîné un abaissement tensionnel supplémentaire de 8 mmHg pour la pression systolique et de 7 mmHg pour la pression diastolique mesurées en position couchée. Au cours d'une analyse, le profil de sécurité du sildénafil n'a pas différé entre les patients qui avaient reçu, en plus de cette médication, un placebo ou l'un des médicaments antihypertenseurs des classes suivantes: diurétiques, antagonistes des récepteurs β, IEC, antagonistes de l'angiotensine II, ganglioplégiques, inhibiteurs calciques et antagonistes des récepteurs α ou autres antihypertenseurs (vasodilatateurs directs et médicaments à action centrale).
  • +De très rares cas d'hypotension ont été décrits au cours de la surveillance post-marketing sur le traitement concomitant avec un antagoniste de l'angiotensine II ou un IEC. On ignore encore si les effets indésirables rapportés dans ces cas sont imputables à la prise du sildénafil seul, à une interaction médicamenteuse possible entre le sildénafil et l'antihypertenseur pris en même temps, à l'affection cardiovasculaire pré-existante ou à une aggravation de celle-ci.
  • +Autres médicaments
  • +
  • -Le profil de sécurité de sildénafil est basé sur 8691 patients traités par les doses recommandées au cours de 67 études cliniques contrôlées contre placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment décrits chez les patients traités par le sildénafil ont été: céphalées, bouffées vasomotrices, dyspepsie, troubles visuels, congestion nasale, vertiges et altération de la vision des couleurs.
  • -Les effets indésirables rapportés au cours de la surveillance post-marketing concernent une période estimée à plus de 9 ans. Les fréquences de ces effets indésirables ne peuvent pas être indiquées de façon fiable car il s'agit en majorité de rapports spontanés.
  • -Tous les effets indésirables médicalement importants, décrits au cours des études cliniques avec une incidence supérieure à celle observée sous placebo, sont énumérés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence, selon les définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000).
  • -De plus, la fréquence des effets indésirables médicalement importants, rapportés au cours de la surveillance post-marketing, est indiquée avec la mention «inconnus».
  • -Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont indiqués suivant un ordre décroissant de fréquence.
  • -Système immunitaire
  • -Rares: réactions d'hypersensibilité.
  • -Système nerveux
  • +Les données concernant la sécurité de sildénafil sont issues d'un ensemble de 74 études cliniques contrôlées contre placebo, ainsi que de la surveillance post-marketing. Les effets indésirables les plus fréquemment décrits chez les patients traités par le sildénafil ont été: céphalées, bouffées congestives, dyspepsie, congestion nasale et vertiges. .
  • +Tous les effets indésirables médicalement importants, observés pendant l'utilisation de sildénafil dans les études cliniques et/ou au cours de la surveillance post-marketing, sont énumérés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence, selon les définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000), très rares (<10'000), inconnus (provenant essentiellement des déclarations spontanées issues de la surveillance post-marketing, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • +Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés suivant un ordre décroissant de fréquence.
  • +Infections et infestations
  • +Occasionnels: rhinite.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Occasionnels: réactions d'hypersensibilité.
  • +Affections du système nerveux
  • -Rares: syncopes, AVC.
  • -Inconnus: accidents ischémiques transitoires, crise d'épilepsie, récidive de crise d'épilepsie.
  • -Troubles oculaires
  • -Fréquents: troubles visuels, altération de la vision des couleurs.
  • -Occasionnels: troubles conjonctivaux, trouble lacrymaux.
  • -Très rares: troubles oculaires tels que douleurs ou sensation inhabituelle dans les yeux, exophtalmie, œdème palpébral, mydriase, hémorragie rétinienne, coloration de la sclérotique.
  • -Inconnus: neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION; voir «Mises en garde et précautions»), occlusion de vaisseaux rétiniens, déficit du champ visuel.
  • -Oreille et conduit auditif
  • +Rares: syncopes, convulsions (événements aussi bien uniques que récidivants).
  • +Affections oculaires
  • +Fréquents: vision trouble, altération de la vision des couleurs et autres troubles visuels (comme une sensation d'être ébloui ou la vision d'anneaux lumineux).
  • +Occasionnels: hyperémie oculaire (p.ex. de la conjonctive), photophobie, douleurs oculaires, photopsie, troubles conjonctivaux, trouble lacrymaux.
  • +Rares: irritations oculaires, gonflement ou œdème oculaire/palpébral, asthénopie, sécheresse oculaire.
  • +Très rares: mydriase, décoloration sclérale, exophtalmie, hémorragie rétinienne. Inconnus: déficit du champ visuel, neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION; voir «Mises en garde et précautions»), occlusion de vaisseaux rétiniens.
  • +Affections de l'oreille et du labyrinthe
  • -Troubles cardiaques
  • +Affections cardiaques
  • -Troubles vasculaires
  • -Fréquents: bouffées vasomotrices.
  • -Rares: hypertension, hypotension.
  • -Organes respiratoires
  • -Fréquents: congestion nasale
  • +Affections vasculaires
  • +Fréquents: bouffées congestives/bouffées de chaleur.
  • +Occasionnels: hypotension.
  • +Rares: hypertension, AVC.
  • +Inconnus: accidents ischémiques transitoires.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Fréquents: congestion nasale.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Fréquents: dyspepsie.
  • -Rares: vomissements, nausées, sécheresse buccale.
  • -Troubles cutanés
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquents: dyspepsie, nausées.
  • +Occasionnels: vomissements, sécheresse buccale, douleur abdominale haute, brûlures d'estomac.
  • +Rares: hypoesthésie orale.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Occasionnels: myalgies.
  • -Organes de reproduction et seins
  • -Inconnus: priapisme, érection prolongée.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Occasionnels: myalgies, douleurs dans les membres.
  • +Affections des Organes de reproduction et du sein
  • +Inconnus: érection renforcée, priapisme.
  • -Occasionnels: fatigue, douleurs mammaires.
  • +Occasionnels: fatigue, douleurs mammaires, sensation de chaleur.
  • +Rares: irritabilité.
  • -Dans des études, des volontaires sains ont reçu des doses uniques de sildénafil allant jusqu'à 800 mg. Les effets indésirables observés ont été les mêmes qu'aux doses plus faibles; seules leur incidence et leur sévérité ont été plus élevées. Des doses de 200 mg n'ont pas apporté une efficacité supérieure du produit mais ont augmenté l'incidence des effets indésirables (céphalées, bouffées vasomotrices, vertiges, dyspepsie, congestion nasale, troubles visuels).
  • +Dans des études, des volontaires sains ont reçu des doses orales uniques de sildénafil allant jusqu'à 800 mg. Les effets indésirables observés ont été les mêmes qu'aux doses plus faibles; seules leur incidence et leur sévérité ont été plus élevées. Des doses de 200 mg n'ont pas apporté une efficacité supérieure du produit mais ont augmenté l'incidence des effets indésirables (céphalées, bouffées congestives, vertiges, dyspepsie, congestion nasale, troubles visuels).
  • -Pharmacodynamie/mécanisme d'action
  • +Mécanisme d'action
  • -Le sildénafil est un inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) spécifique du GMPc; cette enzyme présente au niveau des corps caverneux est responsable de la dégradation du GMPc. Le sildénafil agit sur l'érection de manière périphérique. Ainsi, le sildénafil n'exerce aucun effet relaxant direct sur un tissu isolé du corps caverneux humain, mais renforce l'effet relaxant du NO sur ce tissu. Lorsque, du fait d'une stimulation sexuelle, le mécanisme NO-GMPc est activé, le sildénafil inhibe la PDE5, ce qui entraîne une élévation de la concentration de GMPc dans les corps caverneux. Une stimulation sexuelle est donc nécessaire pour que le sildénafil puisse produire l'effet pharmacologique escompté et adéquat.
  • +Le sildénafil est un inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) spécifique du GMPc; cette enzyme présente au niveau des corps caverneux est responsable de la dégradation du GMPc. Le sildénafil agit sur l'érection de manière périphérique. Ainsi, le sildénafil n'exerce aucun effet relaxant direct sur un tissu isolé du corps caverneux humain, mais renforce l'effet relaxant du NO sur ce tissu. Lorsque, du fait d'une stimulation sexuelle, la voie métabolique du NO-GMPc est activée, le sildénafil inhibe la PDE5, ce qui entraîne une élévation de la concentration de GMPc dans les corps caverneux. Une stimulation sexuelle est donc nécessaire pour que le sildénafil puisse produire l'effet pharmacologique escompté et adéquat.
  • -Le sildénafil abaisse légèrement et de manière passagère la tension artérielle; dans la majorité des cas, cette baisse ne se traduit par aucune manifestation clinique significative
  • +Le sildénafil abaisse légèrement et de manière passagère la tension artérielle; dans la majorité des cas, cette baisse ne se traduit par aucune manifestation clinique significative.
  • -Des modifications légères et passagères de la perception des couleurs (bleu/vert) ont été observées chez quelques-uns des participants aux études cliniques 1 h après la prise de 100 mg (test de Farnsworth-Munsell sur 100 couleurs); 2 h après la prise, ces modifications avaient disparu. Le mécanisme à l'origine de la modification de la perception des couleurs est probablement lié à l'inhibition de la PDE6 qui joue un rôle dans la transmission des images à la rétine (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). Sildénafil n'a aucun effet sur l'acuité visuelle ou la perception des contrastes. Dans une petite étude placebo-contrôlée incluant 9 patients atteints de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) documentée au stade précoce, le sildénafil en dose unique de 100 mg n'a pas produit de changements significatifs dans les résultats des tests visuels effectués (acuité visuelle, grille d'Amsler, test de Worth, périmètre de Humphrey et test de photostress maculaire).
  • +Des modifications légères et passagères de la perception des couleurs (bleu/vert) ont été observées chez quelques-uns des participants aux études cliniques 1 h après la prise de 100 mg (test de Farnsworth-Munsell sur 100 couleurs); 2 h après la prise, ces modifications avaient disparu. Le mécanisme à l'origine de la modification de la perception des couleurs est probablement lié à l'inhibition de la PDE6 qui joue un rôle dans la transmission des images à la rétine (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). Le sildénafil n'a aucun effet sur l'acuité visuelle ou la perception des contrastes. Dans une petite étude placebo-contrôlée sur 9 patients atteints de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) documentée au stade précoce, le sildénafil en dose unique de 100 mg n'a pas produit de changements significatifs dans les résultats des tests visuels effectués (acuité visuelle, grille d'Amsler, test de Worth, périmètre de Humphrey et test de photostress maculaire).
  • -Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre (Vss) s'élève à 105 litres, ce qui suggère une distribution tissulaire. Le sildénafil et son principal métabolite Ndéméthylé circulant dans le sang se lient à environ 96% aux protéines. La liaison protéinique est indépendante de la concentration totale du médicament.
  • -90 minutes après l'administration de sildénafil (dose unique de 100 mg) à des volontaires sains, moins de 0.0002% (188 ng en moyenne) de la quantité administrée a été retrouvé dans l'éjaculat.
  • +Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre (Vss) s'élève à 105 litres, ce qui suggère une distribution tissulaire. Le sildénafil et son principal métabolite N-déméthylé circulant dans le sang se lient à environ 96% aux protéines. La liaison protéinique est indépendante de la concentration totale du médicament.
  • +90 minutes après l'administration du sildénafil (dose unique de 100 mg) à des volontaires sains, moins de 0.0002% (188 ng en moyenne) de la quantité administrée a été retrouvé dans l'éjaculat.
  • -Le métabolisme du sildénafil est essentiellement hépatique et fait intervenir les iso-enzymes microsomales CYP3A4 (voie métabolique principale) et la CYP2C9 (voie métabolique secondaire). Le principal métabolite circulant résulte de la Ndéméthylation du sildénafil. Ceci démontre in vitro un effet inhibiteur sur la PDE5 plus ou moins égal à 50% de celui de la substance-mère avec un profil de sélectivité pour les PDE similaire à celui de la substance-mère. Les concentrations plasmatiques de ce métabolite correspondent à environ 40% de celles observées pour le sildénafil. Le métabolite Ndéméthylé est lui aussi métabolisé.
  • +Le métabolisme du sildénafil est essentiellement hépatique et fait intervenir les iso-enzymes microsomales CYP3A4 (voie métabolique principale) et la CYP2C9 (voie métabolique secondaire). Le principal métabolite circulant résulte de la N-déméthylation du sildénafil. Ceci démontre in vitro un effet inhibiteur sur la PDE5 plus ou moins égal à 50% de celui de la substance-mère avec un profil de sélectivité pour les PDE similaire à celui de la substance-mère. Les concentrations plasmatiques de ce métabolite correspondent à environ 40% de celles observées pour le sildénafil. Le métabolite N-déméthylé est lui aussi métabolisé.
  • -La clairance totale du sildénafil est de 41 l/h avec une demi-vie terminale de 3 à 5 heures. Le sildénafil est surtout métabolisé et éliminé sous forme de métabolites principalement dans les fèces (env. 80% de la dose orale administrée) et dans une moindre mesure par voie rénale (env. 13% de la dose orale administrée). Seule une quantité infime de sildénafil sous forme inchangée et de son métabolite actif Ndéméthylé est éliminée par voie rénale (moins de 4% de la dose).
  • +La clairance totale du sildénafil est de 41 l/h avec une demi-vie terminale de 3 à 5 heures. Le sildénafil est surtout éliminé sous forme de métabolites, à 80 % environ dans les fèces et à 13% environ par voie rénale. Seule une quantité infime de sildénafil sous forme inchangée et de son métabolite actif N-déméthylé est éliminée par voie rénale (moins de 4% de la dose).
  • -Chez des volontaires âgés sains (65 ans ou plus), on a observé une réduction de la clairance du sildénafil, les taux plasmatiques de sildénafil et de son métabolite actif Ndéméthylé étant d'environ 90% supérieurs à ceux observés chez des volontaires sains plus jeunes (18 à 45 ans). Compte tenu du fait que la fixation protéique se modifie avec l'âge, l'augmentation correspondante de la concentration plasmatique de sildénafil libre était d'environ 40%.
  • +Chez des volontaires âgés sains (65 ans ou plus), on a observé une réduction de la clairance du sildénafil, les taux plasmatiques de sildénafil et de son métabolite actif N-déméthylé étant d'environ 90% supérieurs à ceux observés chez des volontaires sains plus jeunes (18 à 45 ans). Compte tenu du fait que la fixation protéique se modifie avec l'âge, l'augmentation correspondante de la concentration plasmatique de sildénafil libre était d'environ 40%.
  • -Chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) à modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min), la pharmacocinétique du sildénafil ne s'est pas différenciée significativement de celle observée chez des volontaires de même âge sans insuffisance rénale. Après une dose orale unique de 50 mg, la Cmax et l'AUC moyennes du métabolite Ndéméthylé ont augmenté respectivement de 73% et 126%. Chez des volontaires présentant une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min), la clairance du sildénafil a été diminuée, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 100%) et de la Cmax (de 88%) par rapport aux volontaires de même âge sans insuffisance rénale. De plus, l'AUC et la Cmax du métabolite Ndéméthylé avaient augmenté de manière significative (respectivement de 79% et 200%).
  • +Chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) à modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min), la pharmacocinétique du sildénafil ne s'est pas différenciée significativement de celle observée chez des volontaires de même âge sans insuffisance rénale. Après une dose orale unique de 50 mg, la Cmax et l'AUC moyennes du métabolite N-déméthylé ont augmenté respectivement de 73% et 126%. Chez des volontaires présentant une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min), la clairance du sildénafil a été diminuée, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 100%) et de la Cmax (de 88%) par rapport aux volontaires de même dont les reins étaient sains. En cas d'insuffisance rénale grave, l'AUC du métabolite N-déméthylé était multipliée par trois et sa Cmax avait augmenté de 79%.
  • -Chez des volontaires atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), la clairance du sildénafil était plus faible que chez des volontaires appariés par âge présentant une fonction hépatique normale, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 85%) et de la Cmax (de 47%). La pharmacocinétique du sildénafil chez des patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) n'a pas été étudiée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Chez des volontaires atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), la clairance du sildénafil était plus faible que chez des volontaires appariés par âge présentant une fonction hépatique normale, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 85%) et de la Cmax (de 47%). La pharmacocinétique du sildénafil chez des patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) n'a pas été étudiée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Janvier 2014
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