34 Changements de l'information professionelle Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. |
-Bicarbonate de sodium (contient 5.48 mg de sodium.
- +Bicarbonate de sodium (contient 5.48 mg de sodium).
-Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à des espèces bactériennes sensibles. 500 mg i.v. toutes les 6 heures OU 1000 mg i.v. toutes les 8 heures
-Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne identifiée comme «sensible, exposition accrue»* (voir «Microbiologie»). 1000 mg i.v. toutes les 6 heures
-* Sensible, exposition accrue: un micro-organisme est classifié comme «sensible, exposition accrue» en cas de forte probabilité d'un succès thérapeutique, car l'exposition au principe actif est accrue en raison de l'ajustement du schéma posologique ou de sa concentration au site d'infection.
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- +Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne ou à un isolat sensibles à posologie standard (S) (EUCAST) (voir «Microbiologie»). 500 mg i.v. toutes les 6 heures OU 1000 mg i.v. toutes les 8 heures
- +Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne ou à un isolat sensibles à forte exposition (I) (EUCAST) (voir «Microbiologie»). 1000 mg i.v. toutes les 6 heures
-Clairance de la créatinine (ml/min) Posologie d'Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v.
-≥90 (normale) 500 mg toutes les 6 h* 1000 mg toutes les 8 h* 1000 mg toutes les 6 h†
-Dose réduite (mg) chez les patients présentant une insuffisance rénale
-<90 - ≥60 400 mg toutes les 6 h* 500 mg toutes les 6 h* 750 mg toutes les 8 h†
-<60 - ≥30 300 mg toutes les 6 h* 500 mg toutes les 8 h* 500 mg toutes les 6 h†
-<30 - ≥15 200 mg toutes les 6 h* 500 mg toutes les 12 h* 500 mg toutes les 12 h†
-#ClCr calculée selon l'équation de Cockcroft-Gault * Posologie d'Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v.: lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne sensible. † Posologie d'Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v.: lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne identifiée comme «sensible, exposition accrue».
- + Clairance de la créatinine (ml/min)
- +≥90 <90 - ≥60 <60 - ≥30 <30 - ≥15
- +Posologie d'Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne ou à un isolat sensibles à posologie standard (S) (EUCAST) (voir «Microbiologie»). 500 mg toutes les 6 h. 400 mg toutes les 6 h. 300 mg toutes les 6 h. 200 mg toutes les 6 h.
- +ou
- +1000 mg toutes les 8 h. 500 mg toutes les 6 h. 500 mg toutes les 8 h. 500 mg toutes les 12 h.
- +Posologie d'Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. Lorsqu'il est supposé ou attesté que l'infection est due à une espèce bactérienne ou à un isolat sensibles à forte exposition (I) (EUCAST) (voir «Microbiologie»). 1000 mg toutes les 6 h. 750 mg toutes les 8 h. 500 mg toutes les 6 h. 500 mg toutes les 12 h.
-Chez les patients dont la clairance de la créatinine est <30 à ≥15 ml/min, il peut exister un risque accru de convulsions (voir «Mises en garde et précautions»).
- +# La ClCr est calculée selon la formule de Cockcroft-Gault.
- +Chez les patients dont la clairance de la créatinine est <30 à ≥15 ml/min, il peut exister un risque accru de convulsion (voir «Mises en garde et précautions»).
-L'imipénem ainsi que la cilastatine sont éliminés de la circulation par hémodialyse. Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. doit être administré aux patients après l'hémodialyse, puis à des intervalles de 12 heures, comptés à partir de la fin de l'hémodialyse. Les patients dialysés, en particulier ceux ayant des antécédents d'affections du SNC, doivent faire l'objet d'une surveillance attentive. Un traitement par Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. chez des patients sous dialyse ne devrait être instauré que si le bénéfice thérapeutique est supérieur au risque potentiel de convulsions encouru.
- +L'imipénem ainsi que la cilastatine sont éliminés de la circulation par hémodialyse. Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. doit être administré aux patients après l'hémodialyse, puis à des intervalles de 12 heures, comptés à partir de la fin de l'hémodialyse. Les patients dialysés, en particulier ceux ayant des antécédents d'affections du SNC, doivent faire l'objet d'une surveillance attentive. Un traitement par Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. chez des patients sous dialyse ne devrait être instauré que si le bénéfice thérapeutique est supérieur au risque potentiel de convulsion encouru.
-En raison du risque de convulsions, Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. n'est pas recommandé chez les patients pédiatriques présentant des infections du SNC (voir «Mises en garde et précautions»).
- +En raison du risque de convulsion, Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. n'est pas recommandé chez les patients pédiatriques présentant des infections du SNC (voir «Mises en garde et précautions»).
-En raison du risque de convulsions, Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. n'est pas recommandé chez les patients pédiatriques présentant des infections du SNC.
- +En raison du risque de convulsion, Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. n'est pas recommandé chez les patients pédiatriques présentant des infections du SNC.
-Comme c'est le cas lors de l'administration d'autres antibiotiques bêta-lactame, des cas de myoclonies, de confusion mentale ou de convulsions ont été rapportés. Ces cas sont survenus en général chez des patients ayant souffert dans le passé de troubles du SNC (p.ex. antécédents de traumatismes cérébraux ou de convulsions) et chez des patients présentant simultanément une insuffisance rénale, exposés à un risque d'accumulation. Pour le traitement de ces patients, il est particulièrement important de s'en tenir au schéma posologique préconisé (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients présentant un trouble épileptique connu doivent poursuivre leur traitement d'anticonvulsivants.
- +Comme c'est le cas lors de l'administration d'autres antibiotiques bêta-lactame, des cas de myoclonies, de confusion mentale ou de convulsions ont été rapportés. Ces cas sont survenus en général chez des patients ayant souffert dans le passé de troubles du SNC (p.ex. antécédents de lésions cérébrales ou de convulsions) et chez des patients présentant simultanément une insuffisance rénale, exposés à un risque d'accumulation. Pour le traitement de ces patients, il est particulièrement important de s'en tenir au schéma posologique préconisé (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients présentant une épilepsie connue doivent poursuivre leur traitement d'anticonvulsivants.
-Les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/min/1,73 m² ne devraient pas être traités par Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v., tant qu'une hémodialyse n'est pas instaurée dans les 48 heures. Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. est recommandé uniquement si les avantages l'emportent sur le risque accru de convulsions.
- +Les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/min/1,73 m² ne devraient pas être traités par Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v., tant qu'une hémodialyse n'est pas instaurée dans les 48 heures. Imipenem-Cilastatin-Mepha i.v. est recommandé uniquement si le bénéfice l'emporte sur le risque accru de convulsion.
-La colite pseudomembraneuse a été observée pratiquement avec tous les antibiotiques. Elle peut être bénigne mais aussi menacer le pronostic vital. Chez les patients présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales, en particulier de colite, il convient donc d'administrer les antibiotiques avec prudence. Lors de l'apparition de diarrhée chez un patient sous traitement antibiotique, il est important d'évoquer le diagnostic de colite pseudomembraneuse. Certaines investigations laissent supposer que l'une des causes principales de colite survenant au cours d'une thérapie d'antibiotiques est la présence de toxines produites par Clostridium difficile. D'autres causes doivent également être prises en considération. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
- +La colite pseudomembraneuse a été observée pratiquement avec tous les antibiotiques. Elle peut être bénigne mais aussi menacer le pronostic vital. Chez les patients présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales, en particulier de colite, il convient donc d'administrer les antibiotiques avec prudence. Lors de l'apparition de diarrhée chez un patient sous traitement antibiotique, il est important d'évoquer le diagnostic de colite pseudomembraneuse. Certaines investigations laissent supposer que l'une des causes principales de colite survenant au cours d'une thérapie d'antibiotiques est la présence de toxines produites par Clostridioides difficile. D'autres causes doivent également être prises en considération. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
-Valeurs-seuils
-Les valeurs-seuils de l'EUCAST pour les CMI de l'imipénem permettant de distinguer les pathogènes sensibles (S) des pathogènes résistants (R) sont les suivantes:
- +L'EUCAST a défini les catégories S, I et R pour la sensibilité aux antimicrobiens comme suit:
- +·(S) – Sensible à posologie standard: un microorganisme est catégorisé «sensible à posologie standard» lorsque la probabilité de succès thérapeutique avec l'utilisation d'un schéma posologique standard du principe actif est élevée.
- +·(I) – Sensible à forte exposition*: un microorganisme est catégorisé «sensible à forte exposition*» lorsque la probabilité de succès thérapeutique est élevée, car l'exposition au principe actif est augmentée du fait de l'ajustement du schéma posologique ou de sa concentration au site de l'infection.
- +·(R) - Résistant: un microorganisme est catégorisé «résistant» lorsque la probabilité d'échec thérapeutique est élevée, même en cas de forte exposition.
- +* L'exposition dépend de l'influence du mode d'administration, de la posologie, de l'intervalle posologique, de la durée de la perfusion, de la distribution et de l'excrétion du principe actif antimicrobien sur l'organisme à l'origine de l'infection au site de l'infection.
- +Les valeurs-seuils de l'EUCAST pour la concentration minimale inhibitrice (CMI) servent à classer les résultats des tests dans les catégories S, I et R. Les valeurs-seuils de l'EUCAST pour les CMI de l'imipénem sont les suivantes:
-·Morganella morganii, Proteus spp. et Providencia spp.: S ≤0,001 mg/l, R >4 mg/l*
- +·Enterobacteralies1 (Morganella morganii, Proteus spp. et Providencia spp.): S ≤0,001 mg/l, R >4 mg/l
-·Moraxalla catarrhalis: S ≤2 mg/l, R >2 mg/l
-·Germes anaérobies sauf Clostridiodies difficile: S ≤2 mg/l, R >4 mg/l
- +·Moraxalla catarrhalis2: S ≤2 mg/l, R >2 mg/l
- +·Germes anaérobies sauf Clostridioides difficile: S ≤2 mg/l, R >4 mg/l
-·PK-PD (valeurs-seuils non spécifiques à une espèce): S ≤2 mg/l, R >4 mg/l
-* L'activité faible inhérente de l'imipénem contre Morganella morganii, Proteus spp. et Providencia spp. nécessite une exposition élevée à l'imipénem.
-£ Cette section contient les valeurs-seuils pour l'interprétation, qui sont définies par l'EUCAST version 11.0, valable depuis le 01.01.2021.
- +·Valeurs-seuils non spécifiques à une espèce3: S ≤2 mg/l, R >4 mg/l
- +1 La faible activité intrinsèque de l'imipénem contre Morganella morganii, Proteus spp. et Providencia spp. nécessite une exposition élevée à l'imipénem.
- +2 Les isolats insensibles sont rares ou aucun cas n'a encore été rapporté. L'identification et le résultat d'un test de sensibilité aux antimicrobiens d'un tel isolat doivent être confirmés et l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence.
- +3 Les valeurs-seuils non spécifiques à une espèce ont été principalement déterminées sur la base des données PK/PD et sont indépendantes des distributions des CMI des espèces spécifiques. Ces valeurs ne doivent être utilisées que pour les espèces qui ne figurent pas dans l'aperçu des valeurs-seuils spécifiques à une espèce ou dans les notes de bas de page.
- +£ Cette section contient les valeurs-seuils pour l'interprétation, qui sont définies par l'EUCAST version 10.0, valable depuis le 01.01.2020.
-In vitro, l'imipénem exerce une action antagoniste sur l'activité antibactérienne d'autres antibiotiques bêta-lactames.
- +In vitro, l'imipénem exerce une action antagoniste sur l'activité antibactérienne d'autres antibiotiques bêtalactames.
-L'emploi de cilastatine et d'imipénem dans un rapport 1:1 a prévenu les effets néphrotoxiques de l'imipénem chez des rats et des singes, même sous des doses d'imipénem de 360 mg/kg/jour ou de 180 mg/kg/jour (posologies néphrotoxiques sans l'administration simultanée de cilastatine). Cet effet protecteur a également été observé chez des singes lors d'un emploi durant 6 mois.
- +L'emploi de cilastatine et d'imipénem dans un rapport 1:1 a prévenu les effets néphrotoxiques de l'imipénem chez des lapins et des singes, même sous des doses d'imipénem de 360 mg/kg/jour ou de 180 mg/kg/jour (posologies néphrotoxiques sans l'administration simultanée de cilastatine). Cet effet protecteur a également été observé chez des singes lors d'un emploi durant 6 mois.
-Décembre 2020.
-Numéro de version interne: 4.2
- +Janvier 2022.
- +Numéro de version interne: 5.1
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