50 Changements de l'information professionelle Panprax 20 mg |
-Administration concomitante d’atazanavir
-L’administration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompe à protons est déconseillée (voir «Interactions»). Si l’administration concomitante d’atazanavir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est inévitable, il convient de surveiller attentivement le patient (par ex. charge virale) et d’associer une augmentation de la dose d’atazanavir à 400 mg à 100 mg de ritonavir. La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée.
-Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Par conséquent, un traitement par Panprax peut entraîner un risque légèrement accru d’infection gastro-intestinale d’origine bactérienne, par exemple par des salmonelles et Campylobacter.
- +Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Par conséquent, un traitement par Panprax peut entraîner un risque légèrement accru d’infection gastro-intestinale d’origine bactérienne, par exemple par des salmonelles, Campylobacter et Clostridium difficile.
-Comme avec tous les médicaments inhibiteurs de l’acidité gastrique, le pantoprazole est également susceptible d’entraîner une malabsorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par le biais d’une achlorhydrie ou d’une hypochlorhydrie. En cas de traitement au long cours, cet aspect doit être pris en considération chez les patients présentant des facteurs de risque de malabsorption de la vitamine B12, une diminution des réserves en vitamine B12 ou des symptômes cliniques correspondants.
- +Le traitement quotidien prolongé (pendant plusieurs années) par des médicaments qui bloquent la sécrétion acide peut provoquer une malabsorption de la cyanocobalamine (vitamine B12) par hypochlorhydrie ou achlorhydrie. Une carence en cyanocobalamine doit être envisagée chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et dans des cas états hypersécrétoires pathologiques nécessitant un traitement prolongé. Cette carence peut également survenir chez les personnes présentant une baisse des réserves de l'organisme, des facteurs de risque de réduction de l'absorption de la vitamine B12 (telles que les personnes âgées) pendant un traitement au long cours ou en présence de symptômes cliniques importants.
- +Hypomagnésémie
- +Des fractures osseuses
- +Effet sur les examens de laboratoire
- +Au cours du traitement par des médicaments antiacides, la gastrine sérique augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. De la même manière, la chromogranine A (CgA) augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. Cette augmentation du taux de CgA peut interférer avec les analyses réalisées lors de tumeurs neuroendocriniennes. Des données de la littérature mentionnent que tout traitement par un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant un dosage de la CgA réalisé dans le cadre du bilan ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocriniennes, car les taux de CgA accrus suite au traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours – ou plus dans de rares cas. Le dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après ce délai.
- +Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
- +Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager l'arrêt de Panprax comprimés pelliculés. La survenue d'un LECS après un traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS lors de la prise d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
-Le pantoprazole est en grande partie métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450, principalement par le biais de la déméthylation méditée par le CYP2C19, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation méditée par le CYP3A4. Aucune interaction cliniquement significative n’a toutefois pu être mise en évidence dans les études d’interaction relatives à des médicaments métabolisés par le biais du même système enzymatique tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du levonorgestrel et de l’ethinylestradiol.
- +Le pantoprazole est en grande partie métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450, principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation médiée par le CYP3A4. Aucune interaction cliniquement significative n’a toutefois pu être mise en évidence dans les études d’interaction relatives à des médicaments métabolisés par le biais du même système enzymatique tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du levonorgestrel et de l’ethinylestradiol.
-Médicaments anti-VIH (atazanavir)
-L’administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons et d’atazanavir et autres médicaments anti-VIH dont la résorption est pH-dépendante peut entraîner une diminution sensible de la biodisponibilité de ces médicaments anti-VIH et donc affecter leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons et d’atazanavir et autres médicaments anti-VIH est déconseillée (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-L’administration concomitante de pantoprazole et de clarithromycine, de métronidazole et/ou d’amoxicilline dans le cadre d’études d’interaction n’a révélé aucune interaction cliniquement significative.
- +Inhibiteurs des protéases du VIH
- +La prise concomitante de pantoprazole et d'inhibiteurs de protéases du VIH dont l'absorption est dépendante d'un faible pH gastrique (tels que l'atazanavir et le nelfinavir) n'est pas recommandée, car ceci diminue nettement leur biodisponibilité.
- +L’administration concomitante de pantoprazole et de clarithromycine, de métronidazol et/ou d’amoxicilline dans le cadre d’études d’interaction n’a révélé aucune interaction cliniquement significative.
- +Méthotrexate
- +La prise concomitante de méthotrexate à fortes doses peut augmenter et prolonger la concentration sérique de méthotrexate et/ou de son métabolite et ainsi provoquer éventuellement une toxicité du méthotrexate.
- +
-On ne dispose pas de suffisamment de données concernant l’administration du pantoprazole chez les femmes enceintes. Des expérimentations animales révèlent une toxicité de reproduction (voir rubrique «Données précliniques»).
- +On ne dispose pas de suffisamment de données concernant l’administration du pantoprazole chez les femmes enceintes. Des expérimentations animales révèlent une toxicité de reproduction (voir rubrique «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'être humain n'est pas connu.
-Le passage de faibles quantités dans le lait maternel a été constaté lors de l’expérimentation animale (voir également sous ‘Pharmacocinétique’).
- +Le passage de faibles quantités dans le lait maternel a été constaté lors de l’expérimentation animale (voir également sous «Pharmacocinétique»).
-Très fréquents (≥ 1/10); fréquents (≥ 1/100 et < 1/10); occasionnels (≥ 1/1 000 et < 1/100); rares (≥ 1/10 000 et < 1/1 000); très rares (< 1/10 000); inconnus (ne peut pas être évalué sur la base des données disponibles).
- +Très fréquents (≥ 1/10); fréquents (≥ 1/100 et < 1/10); occasionnels (≥ 1/1 000 et < 1/100); rares (≥ 1/10’000 et < 1/1’000); très rares (< 1/10’000); inconnus (ne peut pas être évalué sur la base des données disponibles).
-Troubles du système sanguin et lymphatique
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Troubles du système immunitaire (voir aussi Troubles cutanés)
- +Affections du système immunitaire
-Rares: Hyperlipidémie, augmentation de la lipidémie (triglycéride, cholestérol); modifications du poids.
- +Rares: Hyperlipidémie, augmentation de la lipidémie (triglycéride, cholestérol), modifications du poids.
-Troubles psychiatriques
- +Affections psychiatriques
-Troubles du système nerveux
- +Affections du système nerveux
-Troubles oculaires
- +Affections oculaires
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinaux
- +Fréquents: Polypes bénins sur les glandes du fundus.
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-Troubles hépato-biliaires
- +Affections hépatobiliaires
-Troubles cutanés
-Occasionnels: Éruption/exanthème, prurit.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutanéOccasionnels: Éruption/exanthème, prurit.
-Inconnus: Syndrome de Stevens-Johnson; syndrome de Lyell; érythème polymorphe; photosensibilité.
-Troubles musculosquelettiques
-Occasionnels: fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
- +Très rares: Lupus érythémateux cutané subaigu (voir «Mises en garde et précautions»).Inconnus: Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité.
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Occasionnels: fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
-Troubles rénaux et urinaires
- +Affections du rein et des voies urinaires
-Troubles du système reproducteur et de la poitrine
-Rares: Gynécomastie.
-Troubles généraux et réactions au site d’administration
- +Affections des organes de reproduction et du sein Rares: Gynécomastie.
- +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
-Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus chez l’être humain. Dans des cas isolés, une dose de 240 mg i.v. a été administrée sur 2 minutes et bien tolérée.
-Hormis le traitement symptomatique et le traitement d’appoint, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée en cas de surdosage s’accompagnant de signes cliniques d’empoisonnement.
- +Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus chez l’être humain. Hormis le traitement symptomatique et le traitement d’appoint, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée en cas de surdosage s’accompagnant de signes cliniques d’empoisonnement.
-Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec la progression de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d’administration, la concentration dans le fœtus augmente peu avant la mise bas. Au maximum 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez la ratte dans le lait maternel. Aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’excrétion du produit par le lait chez l’être humain.
- +Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec la progression de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d’administration, la concentration dans le fœtus augmente peu avant la mise bas. Au maximum 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez la rate dans le lait maternel. Aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’excrétion du produit par le lait chez l’être humain.
-Le pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Le métabolisme du pantoprazole se fait principalement par le biais de la déméthylation méditée par le CYP2C19 et de la sulfatation subséquente, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation méditée par le CYP3A4. Dans le sérum, tout comme dans l’urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est à peine plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l’inhibition de la sécrétion acide (expérimentation animale).
- +Le pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Le métabolisme du pantoprazole se fait principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19 et de la sulfatation subséquente, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation médiée par le CYP3A4. Dans le sérum, tout comme dans l’urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est à peine plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l’inhibition de la sécrétion acide (expérimentation animale).
-"Métaboliseurs lents"
- +«Métaboliseurs lents»
-Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans menées chez le rat (correspondant à un traitement à vie chez le rat), des néoplasies neuroendocriniens sont apparues. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans la partie proximale de l’estomac du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours de l’administration chronique de la substance.
- +Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans menées chez le rat (correspondant à un traitement à vie chez le rat), des néoplasies neuroendocriniennes sont apparues. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans la partie proximale de l’estomac du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours de l’administration chronique de la substance.
-Juin 2013
- +Septembre 2017
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