ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Lamivudin-Mepha 150 - Changements - 06.07.2023
100 Changements de l'information professionelle Lamivudin-Mepha 150
  • -Enrobage du comprimé: hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, polysorbate (E433), oxyde fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).
  • +Enrobage du comprimé: hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, polysorbate (E433), oxyde fer rouge (E172), oxyde de fer noir ( E172).
  • -Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des patients porteurs d'une infection à VIH.
  • -Lamivudin-Teva 150/300 peut être pris indépendamment des repas (à jeun, avec ou après les repas).
  • -Les comprimés doivent être idéalement avalés sans être écrasés, afin de garantir l'administration de la dose complète.
  • +Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection à VIH.
  • +Lamivudin-Teva 150/300 peut être pris indépendamment des repas (à jeun ou pendant/après le repas).
  • +Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la dose complète.
  • -Comprimés: 1 comprimé à 150 mg 2× par jour ou 1 comprimé à 300 mg 1× par jour.
  • +1 comprimé à 150 mg 2× par jour ou 1 comprimé à 300 mg 1× par jour.
  • -Comprimés:
  • -Les enfants à partir de 3 mois jusqu'à <14 kg de poids corporel ne peuvent pas être traités par Lamivudin-Teva 150/300 (posologie: 2x 5 mg par jour/kg de poids corporel jusqu'à une dose quotidienne maximale de 300 mg). Une autre préparation de lamivudine devra être utilisée (par exemple, lamivudine sous forme de solution).
  • +Les enfants à partir de 3 mois jusqu'à < 14 kg de poids corporel ne peuvent pas être traités par Lamivudin-Teva 150/300 (posologie: 2x 5 mg par jour/kg de poids corporel jusqu'à une dose quotidienne maximale de 300 mg). Une autre préparation de lamivudine devra être utilisée (par exemple, lamivudine sous forme de solution).
  • -Posologie chez les patients atteints d'insuffisance rénale
  • -En raison de la diminution de l'élimination, les taux plasmatiques de lamivudine sont augmentés chez les patients atteints d'insuffisance rénale moyenne ou sévère. Chez les patients présentant une clairance de la créatinine <50 ml/min, la posologie doit donc être adaptée de manière appropriée (cf. tableaux).
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Les taux plasmatiques de lamivudine sont augmentés chez les patients atteints d'insuffisance rénale moyenne ou sévère en raison de la diminution de l'élimination (voir «Pharmacocinétique»). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine < 30 ml/min, la posologie doit donc être adaptée en conséquence (cf. tableaux). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 49 ml/min, la posologie doit être adaptée en cas d'apparition ou d'aggravation d'effets indésirables (notamment une toxicité hématologique) (voir «Mises en garde et précaution» et voir les tableaux).
  • -Posologie recommandée pour adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg
  • +Adultes, adolescents et enfants à partir de 25 kg de poid corporel
  • -Clcr 30–49 150 mg 150 mg 1×/jour
  • -Clcr 15–29 150 mg 100 mg 1×/jour
  • -Clcr 5–14 150 mg 50 mg 1×/jour
  • -Clcr <5 50 mg 25 mg 1×/jour
  • +Clcr 30–49 150 mg 150 mg 2×/jour ou* 150 mg 1 fois par jour*
  • +Clcr 15–29 150 mg 100 mg 1×/jour
  • +Clcr 5–14 150 mg 50 mg 1×/jour
  • +Clcr <5 50 mg 25 mg 1×/jour
  • -Posologie recommandée pour enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg:
  • +* En cas d'apparition ou d'aggravation d'effets indésirables (surtout une toxicité hématologique)
  • +Enfants à partir de 3 mois jusqu'à un poids corporel inférieur à 25 kg:
  • -Chez les enfants âgés d'au moins trois mois et pesant moins de 25 kg, il convient d'envisager une réduction de la dose et/ou une augmentation de l'intervalle entre les doses.
  • -Pour les patients pédiatriques atteints d'insuffisance rénale, il est recommandé de réduire la dose dans les mêmes proportions que chez les adultes.
  • -
  • +Chez les enfants âgés d'au moins trois mois, pesant moins de 25 kg et présentant une clairance de la créatinine < 50 ml/min, il convient d'envisager une réduction de la dose et/ou une augmentation de l'intervalle entre les doses.
  • -Posologie chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
  • -En l'absence d'insuffisance rénale simultanée, aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les insuffisants hépatiques modérés ou sévères (cf. «Pharmacocinétique»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +En l'absence d'insuffisance rénale concomitante, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients dont la fonction hépatique est moyennement ou gravement altérée (cf. «Pharmacocinétique»).
  • -A ce sujet, on ne dispose pas de données spécifiques. Étant donné certaines altérations dues à l'âge, dont l'insuffisance rénale ou les anomalies au niveau des paramètres hématologiques, une extrême prudence est de rigueur chez ces patients.
  • +A ce sujet, on ne dispose pas de données spécifiques. En raison des changement liés à l'âge, comme la diminution de la fonction rénale ou les modifications des paramètres hématologiques, une prudence particulière est de mise chez ces patients.
  • -Les données actuelles sont trop limitées pour permettre de recommander une posologie spéciale (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Les données limitées disponibles ne sont pas suffisantes pour recommander une posologie spéciale (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Ne pas administrer Lamivudin-Teva 150/300 en association avec de fortes doses de co-trimoxazole, telles qu'elles sont employées dans le traitement des infections à Pneumocystis jiroveci.
  • +Lamivudin-Teva 150/300 ne doit pas être administré en même temps que de fortes doses de co-trimoxazole, comme celles utilisées pour traiter les les infections à Pneumocystis jiroveci.
  • -Avant de commencer le traitement par Lamivudin-Teva 150/300 et par d'autres antirétroviraux, il convient de lire également l'information destinée aux représentants des professions médicales de ces produits. D'éventuels effets secondaires pourraient en effet être provoqués par les principes actifs de ces médicaments.
  • -Pancréatite: Des cas de pancréatite sont survenus rarement chez l'adulte, plus fréquemment chez l'enfant. On ignore cependant s'ils sont à rapporter au traitement ou à la maladie à VIH elle-même. En cas de suspicion de pancréatite (signes cliniques, symptômes ou anomalies des constantes biologiques), il faut interrompre immédiatement le traitement par Lamivudin-Teva 150/300. Il faut toujours penser à l'éventualité d'une pancréatite lorsque le patient se plaint de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements ou présente une élévation des marqueurs biochimiques.
  • -Acidose lactique et hépatomégalie: Des cas d'acidose lactique, généralement associés à une hépatomégalie et à une hépatostéatose, ont été rapportés au cours du traitement par les analogues des nucléosides, y compris Lamivudin-Teva 150/300. Les symptômes précoces (hyperlactatémie symptomatique) comprennent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs abdominales), un malaise non spécifique, un manque d'appétit, une perte de poids, des symptômes respiratoires (respiration accélérée ou/et profonde) ou des symptômes neurologiques (y compris la faiblesse motrice). L'acidose lactique a un haut taux de mortalité et peut être associée à une pancréatite, une défaillance hépatique, une défaillance rénale ou une paralysie motrice. Le traitement par les analogues des nucléosides sera interrompu en cas d'hyperlactatémie symptomatique et d'acidose métabolique/d'acidose lactique (avec ou sans hépatite), d'hépatomégalie progressive ou lors d'une augmentation rapide des taux de transaminases. La prudence est de rigueur lorsque les analogues des nucléosides sont administrés à des patients (en particulier les femmes présentant un excès de poids) atteints d'hépatomégalie, d'hépatite ou présentant des facteurs de risque connus d'une affection hépatique et d'une hépatostéatose (y compris certains médicaments et l'alcool). Les patients atteints d'une hépatite C concomitante et qui sont traités par l'interféron α et la ribavirine peuvent présenter un risque particulier. Les patients présentant un risque accru doivent être étroitement surveillés. En général, l'acidose lactique s'est manifestée au bout de quelques mois de traitement.
  • -Les patients chez lesquels des symptômes à type pancréatite, acidose lactique symptomatique ou neuropathies apparaissent en association avec une faiblesse musculaire doivent être étroitement surveillés, pendant au moins un mois après l'arrêt de Lamivudin-Teva 150/300, pour dépister une réapparition éventuelle de ces symptômes.
  • -Faiblesse motrice généralisée: Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez les patients recevant un traitement antirétroviral associé, y compris le Lamivudin-Teva 150/300. De nombreux cas, mais non la totalité, se sont manifestés dans le cadre d'une acidose lactique. Sur le plan clinique, cette faiblesse motrice peut imiter un syndrome de Guillain-Barré, y compris une paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent, le cas échéant, subsister lorsque la thérapie est terminée, ou continuer à s'aggraver (cf. également «Effets indésirables»).
  • -Infections opportunistes: Les patients prenant Lamivudin-Teva 150/300 ou un autre traitement antiviral peuvent encore développer des infections opportunistes ou d'autres complications d'une infection à VIH. C'est pourquoi, ils devront toujours être surveillés étroitement sur le plan clinique par des médecins expérimentés dans le traitement des patients porteurs d'une infection à VIH.
  • -Association avec le triméthoprime ou le co-trimoxazole: Il a été démontré que l'administration de 160 mg une fois par jour de triméthoprime (un composant du co-trimoxazole) augmente l'exposition à la lamivudine (ASC) de 40%. Dans la mesure où il n'existe aucune insuffisance rénale, un ajustement de la dose de lamivudine n'est pas nécessaire. L'effet de fortes doses de triméthoprime sur la pharmacocinétique de la lamivudine n'a pas été étudié.
  • -Insuffisance rénale: Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère, la demi-vie plasmatique terminale de la lamivudine est augmentée en raison de la baisse de la clairance. Un ajustement posologique est nécessaire (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Avant de commencer le traitement par Lamivudin-Teva 150/300 et par d'autres antirétroviraux, il convient de lire également les informations professionnelles de ces produits. Des effets secondaires éventuels pourraient en effet être provoqués par les principes actifs de ces médicaments.
  • +Pancréatite: Des cas de pancréatite sont survenus rarement chez l'adulte, plus fréquemment chez l'enfant. Il n'a toutefois pas été possible de déterminer si cela était dû au traitement ou à la maladie du VIH elle-même. En cas de suspicion de pancréatite (signes cliniques, symptômes ou anomalies des constantes biologiques), il faut interrompre immédiatement le traitement par Lamivudin-Teva 150/300. La pancréatite doit être envisagée chaque fois qu'un patient présente des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements ou une élévation des marqueurs biochimiques.
  • +Acidose lactique et hépatomégalie: Des cas d'acidose lactique, généralement associés à une hépatomégalie et à une hépatostéatose, ont été rapportés au cours du traitement par les analogues des nucléosides, y compris Lamivudin-Teva 150/300. Les symptômes précoces (hyperlactatémie symptomatique) comprennent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs abdominales), un malaise non spécifique, un manque d'appétit, une perte de poids, des symptômes respiratoires (respiration accélérée ou/et profonde) ou des symptômes neurologiques (y compris la faiblesse motrice). L'acidose lactique a un taux de mortalité élevé et peut être associée à une pancréatite, une insuffisance hépatique, une insuffisance rénale ou une paralysie motrice. Le traitement par les analogues des nucléosides sera interrompu en cas d'hyperlactatémie symptomatique et d'acidose métabolique/d'acidose lactique (avec ou sans hépatite), d'hépatomégalie progressive ou lors d'une augmentation rapide des taux de transaminases. La prudence est de mise lorsque les analogues des nucléosides sont administrés à des patients (en particulier les femmes en surpoids) atteints d'hépatomégalie, d'hépatite ou présentant des facteurs de risque connus d'une affection hépatique et d'une hépatostéatose (y compris certains médicaments et l'alcool). Les patients atteints d'une hépatite C concomitante et qui sont traités par l'interféron α et la ribavirine peuvent présenter un risque particulier. Les patients présentant un risque accru doivent être étroitement surveillés. En général, l'acidose lactique est généralement apparue après quelques mois ou plus de traitement.
  • +Les patients chez lesquels des symptômes de type pancréatite, acidose lactique symptomatique ou neuropathies apparaissent en association avec une faiblesse musculaire doivent être étroitement surveillés, pendant au moins un mois après l'arrêt de Lamivudin-Teva 150/300, pour dépister une réapparition éventuelle de ces symptômes.
  • +Faiblesse motrice généralisée: Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez les patients recevant un traitement antirétroviral associé, y compris le Lamivudin-Teva 150/300. De nombreux cas, mais non la totalité, se sont manifestés dans le cadre d'une acidose lactique. Sur le plan clinique, cette faiblesse motrice peut imiter un syndrome de Guillain-Barré, y compris une paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent, le cas échéant, subsister ou continuer à s'aggraver après l'arrêt du traitement (cf. également «Effets indésirables»).
  • +Infections opportunistes: Les patients prenant Lamivudin-Teva 150/300 ou un autre traitement antirétroviral peuvent encore développer des infections opportunistes ou d'autres complications d'une infection à VIH. C'est pourquoi, ils devront toujours être surveillés étroitement sur le plan clinique par des médecins expérimentés dans le traitement des patients porteurs d'une infection à VIH.
  • +Transmission du VIH: bien qu'il soit prouvé qu'une suppression virale efficace sous traitement antirétroviral réduit considérablement le risque de transmission par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut pas être exclu. Par conséquent, des mesures de précaution conformes aux directives officielles doivent être prises pour prévenir une telle transmission.
  • +Association avec le triméthoprime ou le co-trimoxazole: Il a été démontré que l'administration de 160 mg une fois par jour de triméthoprime (un composant du co-trimoxazole) augmente l'exposition à la lamivudine (ASC) de 40%. Tant qu'il n'y a pas d'insuffisance rénale, un ajustement de la dose de lamivudine n'est pas nécessaire. L'effet de doses plus élevées de triméthoprime sur la pharmacocinétique de la lamivudine n'a pas été étudié.
  • +Insuffisance rénale: Chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 49 ml/min l'exposition à la lamivudine (ASC) peut être 1,6 à 3,3 fois plus élevée que celle des patients ayant une clairance de la créatinine ≥50 ml/min (cf. «Pharmacocinétique»). Il n'existe pas de données de sécurité issues d'études randomisées et contrôlées, comparant la posologie usuelle de 300 mg de lamivudine par jour avec la dose de lamivudine ajustée chez des patients présentant une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 49 ml/min.
  • +Dans les premières études pivots menées avec la lamivudine en association avec la zidovudine, des expositions plus élevées à la lamivudine étaient associées à une toxicité hématologique plus fréquente (neutropénie et anémie), bien que des arrêts dus à une neutropénie ou à une anémie aient été rapportés pour chacune des toxicités chez <1% des patients. D'autres événements indésirables associés à la lamivudine (tels que des troubles gastro-intestinaux et des atteintes hépatiques) peuvent survenir. Les patients ayant une clairance de la créatinine constante comprise entre 30 et 49 ml/min doivent être surveillés afin de rechercher des événements indésirables (en particulier une toxicité hématologique). En cas d'apparition ou d'aggravation d'une neutropénie ou d'une anémie, un ajustement posologique de la lamivudine est indiqué (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Des cas d'affections autoimmunes (par exemple maladie de Basedow, polymyosite et syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire; toutefois, le délai d'apparition des symptômes est variable. Ces affections peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement et se manifester parfois de manière atypique.
  • -Patients présentant une infection concomitante par le virus de l'hépatite B (VHB): Les études cliniques et l'expérience acquise avec Lamivudin-Teva 150/300 sur le marché ont montré qu'après l'arrêt du traitement par Lamivudin-Teva 150/300, certains patients souffrant d'une hépatite B chronique présentent des signes cliniques et des résultats de laboratoire évoquant une rechute de l'hépatite pouvant avoir des conséquences plus graves pour les patients porteurs d'une affection hépatique décompensée.
  • -Lors de l'arrêt de l'administration de Lamivudin-Teva 150/300 chez un patient présentant une infection à VIH et une hépatite B à la fois, il convient de procéder à un contrôle périodique de la fonction hépatique et de la réplication du VHB.
  • -Lipides sériques et glycémie: un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
  • -Ostéonécrose: Bien qu'une étiologie multifactorielle soit supposée (avec entre autres utilisation de corticostéroïdes, consommation d'alcool, immunodépression sévère, indice de masse corporel élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, notamment chez des patients atteints d'une infection à VIH à un stade avancé et/ou ayant suivi un traitement au long cours par association d'antirétroviraux. Il convient d'indiquer aux patients qu'ils doivent se rendre chez leur médecin en cas de troubles, douleurs et raideurs articulaires ou de difficultés motrices.
  • -Autres remarques: Les patients doivent être informés que les antirétroviraux actuels, y compris Lamivudin-Teva 150/300, ne permettent pas de réduire le risque d'une transmission du VIH à d'autres personnes lors de rapports sexuels non protégés ou de contact sanguin. Il faut donc continuer à appliquer des mesures de précaution appropriées.
  • +Des maladies auto-immunes (par exemple maladie de Basedow, polymyosite et syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportées dans le cadre de la reconstitution immunitaire. Toutefois, le temps écoulé jusqu'à leur apparition est plus variable et peut atteindre de nombreux mois après le début du traitement. De plus, les manifestations de ces maladies peuvent être atypiques.
  • +Patients présentant une infection concomitante par le virus de l'hépatite B (VHB): Les études cliniques et l'expérience acquise avec Lamivudin-Teva 150/300 sur le marché ont montré qu'après l'arrêt du traitement par Lamivudin-Teva 150/300, certains patients souffrant d'une hépatite B chronique présentent des signes cliniques et des résultats de laboratoire évoquant une rechute de l'hépatite pouvant avoir des conséquences plus graves pour les patients souffrant d'une affection hépatique décompensée.
  • +Lors de l'arrêt de l'administration de Lamivudin-Teva 150/300 chez un patient présentant une infection à VIH et une hépatite B à la fois, il convient de procéder à un contrôle régulier de la fonction hépatique et de la réplication du VHB.
  • +Lipides sériques et glycémie: Un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction de la nécessité clinique.
  • +Ostéonécrose: Bien qu'une étiologie multifactorielle soit supposée (avec entre autres utilisation de corticostéroïdes, consommation d'alcool, immunodépression sévère, indice de masse corporel élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, notamment chez des patients atteints d'une infection à VIH à un stade avancé et/ou ayant suivi un traitement au long cours par association d'antirétroviraux. Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter leur médecin en cas de douleurs et raideurs articulaires ou de difficultés motrices.
  • +Excipients
  • -Possibilités d'interaction avec des anions, des cations, des substances excrétées par voie hépatobiliaire ou des substances métabolisées par des voies différentes: La lamivudine est essentiellement éliminée par une sécrétion tubulaire active faisant appel au système de transport de cations. La possibilité d'interactions avec d'autres médicaments, administrés en même temps, devrait en principe être envisagée, notamment si ces derniers sont éliminés essentiellement par une sécrétion tubulaire active faisant appel au système de transport de cations, comme le triméthoprime, par exemple. D'autres principes actifs, tels que la ranitidine ou la cimétidine, ne sont éliminés que partiellement par ce mécanisme et ne présentent donc pas d'interaction avec la lamivudine. Pour les principes actifs, qui sont éliminés en majeure partie par le biais du système de transport actif d'anions organiques ou par une filtration glomérulaire, le risque d'apparition d'interactions avec la lamivudine, significatives en clinique, est minime.
  • +Possibilités d'interaction avec des anions, des cations éliminés par voie rénale, des substances excrétées par voie hépatobiliaire ou des substances métabolisées par des voies métaboliques différentes:
  • +La lamivudine est essentiellement éliminée par une sécrétion tubulaire active faisant appel au système de transport de cations organiques. La possibilité d'interactions avec d'autres médicaments, administrés en même temps, devrait en principe être envisagée, notamment si ces derniers sont éliminés essentiellement par une sécrétion tubulaire active faisant appel au système de transport de cations, comme le triméthoprime, par exemple. D'autres principes actifs, tels que la ranitidine ou la cimétidine, ne sont éliminés que partiellement par ce mécanisme et n'ont pas montré d'interaction avec la lamivudine. Pour les principes actifs, qui sont éliminés en majeure partie par le biais du système de transport actif d'anions organiques ou par une filtration glomérulaire, la probabilité d'apparition d'interactions avec la lamivudine, significatives sur le plan clinique, est minime.
  • -La lamivudine est un substrat du transporteur hépatique OCT1. L'élimination hépatique ne jouant qu'un rôle secondaire dans la clairance de la lamivudine, les interactions de produits thérapeutiques dues à l'inhibition de l'OCT1 ne devraient pas être cliniquement significatives.
  • +La lamivudine est un substrat du transporteur d'influx hépatique OCT1. L'élimination hépatique ne jouant qu'un rôle secondaire dans la clairance de la lamivudine, les interactions médicamenteuses dues à l'inhibition de l'OCT1 ne devraient pas être cliniquement significatives.
  • -La coadministration de lamivudine avec le ganciclovir ou le foscarnet intraveineux n'est pas recommandée.
  • +La coadministration de lamivudine et de ganciclovir ou de foscarnet intraveineux n'est pas recommandée.
  • -Triméthoprime: L'administration du triméthoprime/sulfaméthoxazole à 160 mg/800 mg entraîne, en raison de la fraction triméthoprime, une élévation du taux plasmatique de lamivudine (ASC) de 40%; son composant sulfaméthoxazole ne présente aucune interaction avec la lamivudine.
  • -Dans la mesure où il n'y a pas d'insuffisance rénale, un ajustement de la dose de lamivudine n'est pas nécessaire (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). La lamivudine ne modifie pas la pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole.
  • -Si une administration concomitante de triméthoprime ou triméthoprime/sulfaméthoxazole et de lamivudine est considérée comme nécessaire, il faut maintenir le patient sous surveillance clinique. L'administration simultanée de Lamivudin-Teva 150/300 et de co-trimoxazole fortement dosé, telle qu'elle est pratiquée dans le traitement des infections à Pneumocystis jiroveci et dans la toxoplasmose, devrait être évitée (cf. «Contre-indications»).
  • -Emtricitabine: la lamivudine peut inhiber la phosphorylation intracellulaire de l'emtricitabine lorsque ces deux médicaments sont utilisés simultanément. En outre, le mécanisme de résistance du virus à la lamivudine et à l'emtricitabine est médié par une mutation du même gène de la transcriptase virale (M184V) et l'efficacité thérapeutique de ces deux substances médicamenteuses en association peut être diminuée. L'utilisation concomitante de la lamivudine et de l'emtricitabine ou d'associations à dose fixe contenant l'emtricitabine n'est pas recommandée.
  • +Triméthoprime: L'administration du triméthoprime/sulfaméthoxazole à 160 mg/800 mg entraîne, en raison de la teneur en triméthoprime, une élévation du taux plasmatique de lamivudine (ASC) de 40%; son composant sulfaméthoxazole ne présente aucune interaction avec la lamivudine.
  • +Tant qu'il n'y a pas d'insuffisance rénale, un ajustement de la dose de lamivudine n'est pas nécessaire (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). La lamivudine ne modifie pas la pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole.
  • +Si une administration concomitante de triméthoprime ou triméthoprime/sulfaméthoxazole et de lamivudine est considérée comme nécessaire, il faut maintenir le patient sous surveillance clinique. L'administration simultanée de Lamivudin-Teva 150/300 et de co-trimoxazole fortement dosé, comme dans le traitement des infections à Pneumocystis jiroveci et dans la toxoplasmose, devrait être évitée (cf. «Contre-indications»).
  • +Emtricitabine: La lamivudine peut inhiber la phosphorylation intracellulaire de l'emtricitabine lorsque ces deux médicaments sont utilisés simultanément. En outre, le mécanisme de résistance du virus à la lamivudine et à l'emtricitabine est médié par une mutation du même gène de la transcriptase virale (M184V) et l'efficacité thérapeutique de ces deux substances médicamenteuses en association peut être diminuée. L'utilisation concomitante de la lamivudine et de l'emtricitabine ou d'associations à dose fixe contenant de l'emtricitabine n'est pas recommandée.
  • -La lamivudine franchit la barrière placentaire. Les taux sériques, établis de lamivudine chez le nouveau-né venant de naître, correspondaient aux concentrations sériques constatées chez la mère et à celles du cordon ombilical à la naissance.
  • -La lamivudine ne doit pas être administrée pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • -Chez les nouveau-nés et les enfants, qui ont été – in utero ou pendant la naissance – exposés à des INTI (inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse), des concentrations de lactate plasmatique légèrement ou passagèrement élevées ont été relevées. Elles pourraient être dues à un dysfonctionnement mitochondrial. La signification clinique de l'hyperlactatémie transitoire n'est pas connue. En outre, il existe des cas très rares de retards de développement, de convulsions et autres troubles neurologiques. Le lien de cause à effet entre l'apparition de ces troubles et l'administration des INTI n'est cependant pas démontré. Ces constatations n'ont cependant aucune incidence sur les recommandations actuelles quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission maternofoetale du VIH.
  • +La lamivudine franchit la barrière placentaire. Les taux sériques de lamivudine, établis chez le nouveau-né venant de naître, correspondaient aux concentrations sériques constatées chez la mère et à celles du cordon ombilical à la naissance.
  • +La lamivudine ne doit pas être administrée pendant la grossesse, à moins que cela ne soit clairement nécessaire.
  • +Chez les nouveau-nés et les enfants, qui ont été – in utero ou pendant la naissance – exposés à des INTI (inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse), des concentrations de lactate sérique légèrement ou passagèrement élevées ont été relevées. Elles pourraient être dues à un dysfonctionnement mitochondrial. La signification clinique de l'hyperlactatémie transitoire n'est pas connue. En outre, il existe des cas très rares de retards de développement, de convulsions et autres troubles neurologiques. Le lien de cause à effet entre l'apparition de ces troubles et l'administration des INTI n'est cependant pas démontré. Ces constatations n'ont cependant aucune influence sur les recommandations actuelles quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission maternofœtale du VIH.
  • -Différentes études chez des mères allaitantes traitées par la lamivudine et leurs enfants ont montré que la lamivudine est détectable dans le lait maternel humain à des concentrations similaires ou même supérieures à celles observées dans le sérum. La lamivudine a même été mesurée à de faibles concentrations dans le sérum des enfants allaités.
  • +Différentes études menées chez des mères allaitantes traitées par la lamivudine et leurs enfants ont montré que la lamivudine est détectable dans le lait maternel humain à des concentrations similaires ou même supérieures à celles observées dans le sérum. La lamivudine a même été mesurée à de faibles concentrations dans le sérum des enfants allaités.
  • -Il n'existe encore aucune étude concernant les effets de Lamivudin-Teva 150/300 sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser une machine. La pharmacologie du médicament ne permet pas de redouter un éventuel risque. L'état clinique du patient et le profil éventuel des effets secondaires de Lamivudin-Teva 150/300 devront toujours être pris en compte, lorsqu'il faudra juger de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
  • +Il n'existe encore aucune étude concernant les effets de Lamivudin-Teva 150/300 sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser une machine. Le risque potentiel de telles activités ne peut pas être prédit sur la base de la pharmacologie du médicament. L'état clinique du patient et le profil d'effets secondaires possibles de Lamivudin-Teva 150/300 doivent toujours être pris en compte lors de l'évaluation de la capacité du patient à conduire ou à utiliser des machines.
  • -Les effets indésirables observés sous Lamivudin-Teva 150/300 sont listés ci-dessous par classe d'organe et par fréquence absolue: Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1000), très rare (<1/10'000).
  • +Les effets indésirables observés sous Lamivudin-Teva 150/300 sont listés ci-dessous par classe d'organe et par fréquence absolue: «très fréquent (≥1/10), «fréquent (≥1/100 à <1/10), «occasionnel (≥1/1000 à <1/100), «rare (≥1/10'000 à <1/1000), «très rare (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -Occasionnel: neutropénie, anémie (toutes deux parfois sévères; se sont manifestées en cas d'association avec la zidovudine), thrombocytopénie.
  • -Très rare: aplasie érythrocytaire.
  • -Affections endocriniennes/ Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Fréquent: hyperlactatémie.
  • -Rare: acidose lactique (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Occasionnels: neutropénie, anémie (toutes deux parfois sévères; se sont manifestées en cas d'association avec la zidovudine), thrombocytopénie.
  • +Très rares: érythroblastopénie.
  • +Affections endocriniennes ainsi que troubles du métabolisme et de la nutrition
  • +Fréquents: hyperlactatémie.
  • +Rares: acidose lactique (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • -Affections psychiatriques/ Affections du système nerveux
  • -Fréquent: céphalées, insomnie.
  • -Très rare: neuropathie périphérique (paresthésie). Des cas de neuropathies périphériques ont été mentionnés, mais il n'est pas clair s'il existe un lien de cause à effet avec le traitement.
  • -Très rarement: Une faiblesse motrice généralisée a été observée sous lamivudine qui, sur le plan clinique, peut imiter un syndrome de Guillain-Barré. Cette faiblesse motrice peut se manifester avec ou sans acidose lactique, y compris une paralysie respiratoire (cf. «Mises en garde et précautions» ainsi que «Acidose lactique»).
  • +Affections psychiatriques ainsi qu'affections du système nerveux
  • +Fréquents: céphalées, insomnie.
  • +Très rares: neuropathie périphérique (paresthésie). Des cas de neuropathies périphériques ont été raportés, mais il n'est pas clair s'il existe un lien de cause à effet avec le traitement.
  • +Très rarements: une faiblesse motrice généralisée a été observée sous lamivudine qui, sur le plan clinique, peut imiter un syndrome de Guillain-Barré. Cette faiblesse motrice peut se manifester avec ou sans acidose lactique, y compris une insuffisance respiratoire (cf. «Mises en garde et précautions» ainsi que «Acidose lactique»).
  • -Fréquent: toux, symptômes nasaux.
  • +Fréquents: toux, symptômes nasaux.
  • -Fréquent: nausées, vomissements, douleurs ou crampes abdominales, diarrhée.
  • -Rares: élévation de l'amylasémie, pancréatite (un rapport de cause à effet avec le traitement n'a pas été établi).
  • +Fréquents: nausées, vomissements, douleurs ou crampes abdominales, diarrhées.
  • +Rares: élévation de l'amylase sérique, pancréatite (un rapport de cause à effet avec le traitement n'a pas été établi).
  • -Occasionnel: élévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT), hépatomégalie sévère avec stéatose.
  • -Rare: hépatite.
  • +Occasionnels: élévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT), hépatomégalie sévère avec stéatose.
  • +Rares: hépatite.
  • -Fréquent: éruption cutanée, alopécie.
  • -Des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson ou d'angéite nécrosante sont apparus au cours de traitements médicamenteux du VIH lors de la co-prescription de la lamivudine. Toutefois, un rapport de cause à effet entre ces effets indésirables et l'administration de la lamivudine n'a pas été établi.
  • +Fréquents: éruption cutanée, alopécie.
  • +Des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson ou de vascularite nécrosante sont apparus au cours de traitements médicamenteux du VIH lors de la co-prescription de la lamivudine. Toutefois, un rapport de cause à effet entre ces effets indésirables et l'administration de la lamivudine n'a pas été établi.
  • -Fréquent: arthralgies, troubles musculaires.
  • -Rare: rhabdomyolyse.
  • +Fréquents: arthralgies, troubles musculaires.
  • +Rares: rhabdomyolyse.
  • -Fréquent: fièvre, malaise, fatigue.
  • -Les traitements par association d'antirétroviraux ont été associés à des anomalies métaboliques telles que des hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, résistance à l'insuline, hyperglycémie et hyperlactatémie (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Fréquents: fièvre, malaise, fatigue.
  • +Les traitements par association d'antirétroviraux ont été associés à des anomalies métaboliques telles que des hypertriglycéridémie, hypercholéstérolémie, résistance à l'insuline, hyperglycémie et hyperlactatémie (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • -Les effets indésirables survenant lors de l'association de Lamivudin-Teva 150/300 à d'autres substances antirétrovirales pouvant également être provoqués par ces principes actifs, il convient de lire attentivement l'information destinée aux représentants des professions médicales de ces médicaments, avant d'instaurer le traitement.
  • +Les effets indésirables survenant lors de l'association de Lamivudin-Teva 150/300 à d'autres substances antirétrovirales pouvant également être provoqués par ces principes actifs, il convient de lire attentivement l'information professionnelle de ces médicaments, avant d'instaurer le traitement.
  • -Les conséquences d'une intoxication aiguë chez l'homme ne sont que peu documentées. Aucun cas mortel n'a été rapporté. Aucun signe ou symptôme spécifiques secondaires à un tel surdosage n'a été constaté.
  • -En cas de surdosage, le patient devra être placé sous surveillance et, le cas échéant, un traitement symptomatique approprié devra être mis en route.
  • -La lamivudine étant dialysable, le traitement du surdosage peut faire appel à une hémodialyse continue; cependant, on ne dispose pas encore d'études en la matière.
  • +Aucun signe ou symptôme spécifique consécutif à un surdosage aigu n'a été constaté en dehors des effets indésirables mentionnés sous «Effets indésirables».
  • +En cas de surdosage, le patient doit être surveillé et les mesures de soutien générales habituelles doivent être prises si nécessaire.
  • +Comme la lamivudine est dialysable, le traitement du surdosage peut faire appel à une hémodialyse continue; on ne dispose cependant pas encore d'études en la matière.
  • +Pharmacodynamique
  • +
  • -La lamivudine possède in vitro une cytotoxicité minime sur les lymphocytes sanguins périphériques, ainsi que sur les lignées cellulaires des lymphocytes et des macrophages et sur une multitude de cellules souches médullaires. La lamivudine possède donc in vitro un fort index thérapeutique.
  • -La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l'apparition de la mutation M184V proche du site actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez les patients infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur capacité de réplication virale in vitro.
  • -Des études in vitro ont aussi révélé que certains isolats de virus résistants à la zidovudine y redeviennent sensibles lorsqu'ils acquièrent simultanément une résistance à la lamivudine. Toutefois, l'importance clinique de ces résultats n'est pas encore bien élucidée.
  • +La lamivudine possède in vitro une cytotoxicité minime sur les lymphocytes sanguins périphériques, ainsi que sur les lignées cellulaires des lymphocytes et des monocytes-macrophages et sur une multitude de cellules souches médullaires. La lamivudine possède donc in vitro un fort index thérapeutique.
  • +La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l'apparition de la mutation M184V proche du site actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez les patients infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les virus portant la mutation M184V sont beaucoup moins sensible à la lamivudine et possèdent une moindre capacité de réplication virale dans des conditions in vitro.
  • +Des études in vitro ont aussi révélé que certains isolats de virus résistants à la zidovudine redeviennent sensibles à la zidovudine lorsqu'ils acquièrent simultanément une résistance à la lamivudine. Toutefois, l'importance clinique de ces résultats n'est pas encore bien élucidée.
  • -Des études cliniques ont révélé que l'association de la lamivudine à la zidovudine permet de réduire la charge virale par le VIH et d'augmenter le nombre de cellules CD4. Des paramètres cliniques montrent que la lamivudine, administrée en association avec la zidovudine et d'autres traitements combinés contenant de la lamivudine/zidovudine, entraînent une réduction significative du risque de progression de la maladie et de la mortalité.
  • +Des études cliniques ont révélé que l'association de la lamivudine à la zidovudine permet de réduire la charge virale par le VIH-1 et d'augmenter le nombre de cellules CD4. Des donnés cliniques sur les critères d'évaluation montrent que la lamivudine associée à la zidovudine et d'autres traitements combinés contenant de la lamivudine/zidovudine, réduit significativement le risque de progression de la maladie et de la mortalité.
  • -La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
  • +La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse INTI) ou d'autres classes (inhibiteurs de protéase, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
  • -Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients porteurs de virus avec une mutation M184V.
  • -La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est encore à l'étude.
  • -Études cliniques
  • -Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas d'administration avec 1 prise ou 2 prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus à l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous:
  • +Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviraux ainsi que chez les patients porteurs de virus avec une mutation M184V.
  • +La relation entre la sensibilité du VIH à la lamivudine in vitro et la réponse thérapeutique clinique au traitement reste encore à clarifier.
  • +Efficacité clinique
  • +Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas posologiques avec une prise ou deux prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus à l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous.
  • -Des rapports prospectifs sur plus de 11'000 grossesses exposées à la lamivudine et ayant mené à des naissances vivantes ont été transmis au registre des traitements antirétroviraux dans la grossesse. Ces rapports ont compris plus de 4200 expositions dans le 1er trimestre, dont 135 associées à des anomalies congénitales, et plus de 6900 expositions dans les 2e et 3e trimestres, dont 198 associés à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) de malformations était de 3,2% (2,6 à 3,7%) pour le premier trimestre et de 2,8% (2,4 à 3,2%) pour les 2e et 3e trimestres. Dans la population de référence, l'incidence de base des anomalies congénitales chez les femmes enceintes est de 2,7%. Le registre des traitements antirétroviraux dans la grossesse ne révèle pas de risque accru d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base.
  • +Des rapports prospectifs sur plus de 11'000 grossesses exposées à la lamivudine et ayant mené à des naissances vivantes ont été portés au registre des grossesses sous traitement antirétroviral. Ces rapports ont compris plus de 4'200 expositions durant le 1er trimestre, dont 135 associées à des anomalies congénitales, et plus de 6'900 expositions dans les 2e et 3e trimestres, dont 198 associés à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) de malformations était de 3,2% (2,6 à 3,7%) pour le premier trimestre et de 2,8% (2,4 à 3,2%) pour les 2e et 3e trimestres. Chez les femmes enceintes de la population de référence, l'incidence de base des anomalies congénitales est de 2,7%. Le registre des grossesses sous traitement antirétroviral ne montre pas d'augmentation du risque d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base.
  • -Après administration orale, la lamivudine est bien absorbée au niveau de l'appareil gastro-intestinal. La biodisponibilité absolue est comprise normalement entre 80 et 85%, chez l'adulte. Après une prise orale, le temps moyen (tmax) écoulé jusqu'à l'obtention du pic de concentration sérique (Cmax) est d'environ 1 heure. A dose thérapeutique (4 mg/kg/jour), avec une prise unique toutes les 12 heures, la Cmax est comprise entre 1 et 1,9 µg/ml.
  • +Après administration orale, la lamivudine est bien sorbée au niveau de l'appareil gastro-intestinal. La biodisponibilité absolue est comprise normalement entre 80 et 85%, chez l'adulte. Après une prise orale, le temps moyen (tmax) écoulé jusqu'à l'obtention du pic de concentration sérique (Cmax) est d'environ 1 heure. À dose thérapeutique (4 mg/kg de poids corporel/jour), avec une prise unique toutes les 12 heures, la Cmax est comprise entre 1 et 1,9 µg/ml.
  • -Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les propriétés physicochimiques du principe actif et sur le pouvoir de dissolution in vitro des comprimés de lamivudine dans l'eau, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
  • +Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques du principe actif et sur le pouvoir de dissolution in vitro des comprimés de lamivudine dans l'eau, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
  • -La pharmacocinétique de la lamivudine est linéaire dans la zone thérapeutique, sa liaison à l'albumine est limitée (16–36%).
  • +La pharmacocinétique de la lamivudine est linéaire dans la zone thérapeutique, sa liaison à l'albumine, principale protéine plasmatique, est limitée (16–36%).
  • -Le quotient moyen de concentration de la lamivudine dans le liquide céphalo-rachidien et dans le sérum a été d'environ 0,12, deux à quatre heures après administration orale. On ignore l'importance exacte du passage dans le liquide céphalo-rachidien et s'il existe une corrélation avec un effet clinique.
  • +Le quotient moyen de concentration de la lamivudine dans le liquide céphalo-rachidien et dans le sérum a été d'environ 0,12, 2 à 4 heures après administration orale. On ignore l'importance exacte du passage dans le liquide céphalo-rachidien et s'il existe une corrélation avec un effet clinique.
  • -La demi-vie d'élimination terminale moyenne est de 5 à 7 heures.
  • -La substance active qu'est le triphosphate de lamivudine intracellulaire possède, par rapport à la demi-vie plasmatique de la lamivudine (5 à 7 h), une demi-vie terminale prolongée dans la cellule (16 à 19 h). Une étude réalisée chez 60 adultes sains a révélé que les effets de 300 mg de lamivudine, administrés une fois par jour, sont pharmacologiquement équivalents en état d'équilibre à ceux de 150 mg 2 fois par jour ce qui concerne l'ASC24 h et la Cmax.
  • +Après administration orale, la demi-vie plasmatique de la lamivudine est de 18 à 19 heures et la part active, le triphosphate de lamivudine intracellulaire, a une demi-vie terminale prolongée dans la cellule (de 16 à 19 heures). Une étude réalisée chez 60 adultes sains a révélé que les effets de 300 mg de lamivudine, administrés une fois par jour, sont pharmacologiquement équivalents en état d'équilibre à ceux de 150 mg 2 fois par jour ce qui concerne l'ASC24 h et la Cmax.
  • -Patients présentant des troubles de la fonction rénale:
  • -Chez l'insuffisant rénal, la concentration plasmatique de lamivudine (ASC) se trouve augmentée en raison d'une élimination ralentie. La posologie devrait donc être réduite chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Patients présentant une insuffisance hépatique:
  • +Troubles de la fonction rénale:
  • +Chez l'insuffisant rénal, la concentration plasmatique de lamivudine (ASC) se trouve augmentée en raison d'une élimination ralentie. Les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 49 ml/min peuvent avoir une exposition à la lamivudine (ASC) 1,6 à 3,3 fois plus élevée que celle des patients ayant une clairance de la créatinine 50 ml/min (voir «Posologie chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale», voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction hépatique:
  • -Enfant:
  • +Enfants:
  • -Chez les enfants, l'administration sous forme de comprimés en association avec d'autres comprimés antirétroviraux a conduit à une AUC∞ et une Cmax plasmatiques supérieures d'environ 58% et 55% à celles observées avec la solution buvable en association avec d'autres solutions buvables antirétrovirales, même après l'administration de doses identiques. Les enfants traités par les comprimés de lamivudine conformément au schéma posologique recommandé atteignent aussi des expositions plasmatiques plus élevées à la lamivudine que les enfants traités par la solution buvable, étant donné que les doses administrées sous forme de comprimés sont plus élevées en mg/kg et que la galénique des comprimés est associée à une plus grande biodisponibilité (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les enfants, l'administration sous forme de comprimés en association avec d'autres comprimés antirétroviraux a conduit à une ASC∞ et une Cmax plasmatiques supérieures d'environ 58% et 55% à celles observées avec la solution buvable en association avec d'autres solutions buvables antirétrovirales, même après l'administration de doses identiques. Les enfants traités par les comprimés de lamivudine conformément au schéma posologique recommandé atteignent aussi des expositions plasmatiques plus élevées à la lamivudine que les enfants traités par la solution buvable, étant donné que les doses administrées sous forme de comprimés sont plus élevées en mg/kg et que la galénique des comprimés est associée à une plus grande biodisponibilité (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -L'administration de lamivudine à très fortes doses ne s'est pas accompagnée de toxicité organique grave, dans des études de toxicité chez l'animal. Les seuls paramètres importants en clinique ayant été modifiés sont une diminution du nombre des érythrocytes et une neutropénie.
  • -Mutagénicité
  • -La lamivudine n'a pas présenté de pouvoir mutagène lors des tests bactériologiques, mais a montré in vitro, comme beaucoup d'autres analogues des nucléosides, une activité lors de l'essai cytogénétique et de l'essai sur les cellules lymphomateuses chez la souris. La lamivudine n'a pas présenté in vivo de pouvoir génotoxique, lors de l'administration de doses responsables de concentrations plasmatiques 40–50 fois supérieures à celles obtenues avec la posologie utilisée en clinique. L'activité mutagène de la lamivudine retrouvée in vitro n'ayant pu être confirmée dans les tests in vivo, on peut en déduire qu'un traitement par Lamivudin-Teva 150/300 ne devrait pas présenter de risque génotoxique pour les patients.
  • +L'administration de lamivudine à très fortes doses ne s'est pas accompagnée de toxicité organique grave, dans des études de toxicité chez l'animal. Les seuls paramètres importants d'un point de vue clinique ayant été modifiés sont une diminution du nombre des érythrocytes et une neutropénie.
  • +Génotoxicité
  • +La lamivudine n'a pas présenté de pouvoir mutagène lors des tests effectués sur les bactéries, mais a montré in vitro, comme beaucoup d'autres analogues des nucléosides, une activité lors de l'essai cytogénétique et de l'essai sur les cellules lymphomateuses chez la souris. La lamivudine n'a pas présenté in vivo de pouvoir génotoxique, lors de l'administration de doses responsables de concentrations plasmatiques 40–50 fois supérieures à celles obtenues avec la posologie utilisée en clinique. L'activité mutagène de la lamivudine retrouvée in vitro n'ayant pu être confirmée dans les tests in vivo, on peut en déduire qu'un traitement par Lamivudin-Teva 150/300 ne devrait pas présenter de risque génotoxique pour les patients.
  • -Dans les études à long terme portant sur la carcinogenèse chez le rat et la souris, la lamivudine, administrée par voie orale, n'a présenté aucun potentiel carcinogène.
  • -Toxicité reproductive
  • -Dans les études animales, la lamivudine n'était pas tératogène.
  • -Toutefois, une augmentation de la létalité embryonnaire précoce a été observée chez la lapine gravide à des doses dont les concentrations plasmatiques (Cmax et ASC) étaient comparables à celles obtenues chez l'homme. Toutefois, aucune létalité embryonnaire n'a été observée chez le rat qui avait reçu des doses environ 35 fois supérieures à la dose thérapeutique (basée sur la Cmax).
  • +Dans les études à long terme portant sur la carcinogénicité chez le rat et la souris, la lamivudine, administrée par voie orale, n'a présenté aucun potentiel carcinogène.
  • +Toxicité sur la reproduction
  • +Dans les études animales, la lamivudine n'était pas tératogène. Toutefois, une augmentation de la létalité embryonnaire précoce a été observée chez la lapine gravide à des doses dont les concentrations plasmatiques (Cmax et ASC) étaient comparables à celles obtenues chez l'homme. Toutefois, aucune létalité embryonnaire n'a été observée chez le rat qui avait reçu des doses environ 35 fois supérieures à la dose thérapeutique (basée sur la Cmax).
  • -Conserver dans l'emballage d'origine et à température ambiante (15–30°C). Conserver hors de la portée des enfants.
  • +Conserver dans l'emballage d'origine et à température ambiante (15–30°C). Conserver hors de la portée des enfant.
  • -Mars 2019.
  • -Numéro de version interne: 9.1
  • +Juillet 2022.
  • +Numéro de version interne: 10.1
2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home