84 Changements de l'information professionelle Palexia 50 mg |
-Noyau de la comprimé:
- +Noyau du comprimé:
-L'enrobage des comprimés:
- +Enrobage des comprimés:
-Comprimés pelliculés de 50 mg, 75 mg et 100 mg Tapentadol (sous forme de chlorhydrate).
- +Comprimés pelliculés de 50 mg, 75 mg et 100 mg de tapentadol (sous forme de chlorhydrate).
- +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
- +Avant de commencer le traitement par Palexia, une stratégie thérapeutique doit être convenue avec le patient, conformément aux directives de traitement de la douleur. Celle-ci inclut la durée et les objectifs du traitement.
- +Pendant le traitement, un contact régulier entre le médecin et le patient doit être établi pour évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, envisager d'arrêter le médicament et, si nécessaire, pour ajuster la posologie. Si un patient n'a plus besoin de traitement par Palexia, il peut être conseillé de réduire progressivement la dose pour éviter les symptômes de sevrage (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d'envisager la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Des symptômes de sevrage peuvent survenir lorsque le traitement par tapentadol est arrêté brusquement (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +
-Comme c'est le cas pour tous les traitements symptomatiques, l'utilisation prolongée de tapentadol doit être réévaluée régulièrement en fonction de l'état et des symptômes du patient afin d'adapter la dose de façon optimale.
-Fin de traitement
-Des symptômes de sevrage peuvent se produire en cas d'arrêt brusque du traitement par le tapentadol (voir rubrique «Effets indésirables»). Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement par le tapentadol, il est conseillé de réduire la dose par paliers, afin d'empêcher la survenue d'éventuels symptômes de sevrage.
-
- +Si le traitement par tapentadol doit être poursuivi, comme c'est le cas pour tous les traitements symptomatiques, il convient de réévaluer régulièrement l'état et les symptômes du patient a fin d'adapter la dose de façon optimale.
-Palexia n'a pas été étudié dans le cadre d'essais d'efficacité contrôlés chez des patients en insuffisance rénale sévère; son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans cette population (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Palexia n'a pas été étudié dans le cadre d'essais d'efficacité contrôlés chez des patients en insuffisance rénale sévère; son utilisation n'est dès lors pas recommandée pour ce groupe de patients (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Palexia devra être utilisé avec prudence chez les patients en insuffisance hépatique modérée. Chez ces patients, le traitement débutera par la dose de tapentadol de 50 mg, qui sera administrée au maximum une fois toutes les 8 heures (maximum 3 doses en 24 heures). La poursuite du traitement devra veiller au maintien de l'analgésie, avec une tolérance acceptable, ce qui peut être atteint en raccourcissant ou en allongeant les intervalles d'administration (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Palexia n'a pas été étudié chez des patients en insuffisance hépatique sévère. Son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans cette population de patients (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Palexia devra être utilisé avec prudence chez les patients en insuffisance hépatique modérée. Chez ces patients, le traitement débutera par une dose initial de tapentadol de 50 mg. L'intervalle entre les doses ne doit pas être inférieur à 8 heures (maximum 3 doses en 24 heures). La poursuite du traitement devra veiller au maintien de l'analgésie, avec une tolérance acceptable, ce qui peut être atteint en raccourcissant ou en allongeant les intervalles d'administration (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Palexia n'a pas été étudié chez des patients en insuffisance hépatique sévère. Son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans ce groupe de patients (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Patients pédiatriques
-L'innocuité et l'efficacité de Palexia chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'est pas établie. L'utilisation de Palexia n'est dès lors pas recommandée dans cette population de patients.
- +Enfants
- +L'utilisation de Palexia n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans en raison de l'absence de données concernant son innocuité et son efficacité.
-·dans les cas où des principes actifs possédant une activité agoniste sur les récepteurs µ aux opioïdes sont contre-indiqués, c'est-à-dire les patients souffrant d'une dépression respiratoire importante (dans un contexte sans monitoring ou en l'absence d'équipement de réanimation) et les patients souffrant d'asthme bronchique aigu ou sévère ou encore en hypercapnie.
- +·dans les cas où des principes actifs possédant une activité agoniste sur les récepteurs µ aux opioïdes sont contre-indiqués, c'est-à-dire chez les patients souffrant d'une dépression respiratoire importante (dans un contexte sans monitoring ou en l'absence d'équipement de réanimation) et les patients souffrant d'asthme bronchique aigu ou sévère ou encore en hypercapnie.
-·chez les patients qui prennent des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou qui en ont pris au cours des 14 derniers jours (voir rubrique «interactions»)
- +·chez les patients qui prennent des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou qui en ont pris au cours des 14 derniers jours (voir rubrique «Interactions»)
-Risque d'abus
-Comme les autres agonistes des récepteurs morphiniques µ, Palexia est susceptible de faire l'objet d'abus. Il faut en tenir compte lorsqu'on prescrit ou délivre Palexia dans des situations où l'on craint un risque potentiel de mauvaise utilisation, d'abus, de dépendance ou d'utilisation détournée.
-Tous les patients traités par des médicaments possédant une activité agoniste sur les récepteurs morphiniques µ doivent être soigneusement suivis en portant attention aux de signes d'abus ou de dépendance.
- +Comme les autres agonistes des récepteurs morphiniques µ, Palexia est susceptible de faire l'objet d'abus.
- +Dépendance et risque de mésusage des médicaments
- +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et une dépendance physique et/ou psychique. Une dépendance iatrogène peut survenir après l'utilisation d'opioïdes. Palexia peut être utilisé à mauvais escient, comme d'autres opioïdes, et tous les patients recevant des opioïdes doivent être surveillés pour détecter tout signe de mésusage et de dépendance. Les patients présentant un risque accru de mésusage des opioïdes peuvent cependant être traités de manière satisfaisante avec des opioïdes, mais ces patients doivent également être surveillés pour détecter des signes d'abus, de mésusage ou de dépendance. L'utilisation répétée de Palexia peut entraîner un trouble de l'usage d'opioïdes. Le mésusage ou l'abus délibéré de Palexia peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble de l'usage d'opioïdes est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'usage de substances (y compris un trouble lié à la consommation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients souffrant d'autres maladies psychiques (par ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes de comportement addictifs (par ex. une demande trop précoce du renouvellement de la prescription). Cela comprend l'examen des opioïdes et des médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines) utilisés simultanément. Chez les patients présentant des signes et des symptômes de trouble de l'usage d'opioïdes, une consultation avec un spécialiste en médecine des addictions doit être envisagée.
-À doses élevées ou chez les patients sensibles aux agonistes des récepteurs µ aux opioïdes, Palexia peut induire une dépression respiratoire liée à la dose. Palexia doit dès lors être administré avec prudence aux patients insuffisants respiratoires. D'autres antalgiques sans activité agoniste sur les récepteurs µ aux opioïdes doivent être envisagés. Chez ce type de patients, Palexia ne sera utilisé que sous surveillance médicale stricte et à la plus faible dose antalgique efficace. En cas de survenue d'une dépression respiratoire, celle-ci devra être traitée comme une dépression respiratoire induite par un agoniste des récepteurs µ aux opioïdes (voir rubrique «Surdosage»).
- +Comme pour tous les opioïdes, il existe un risque de dépression respiratoire cliniquement significative associé à l'utilisation de Palexia. La dépression respiratoire, si elle n'est pas détectée et traitée rapidement, peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement de la dépression respiratoire comprend une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes opioïdes, selon l'état clinique du patient. Une dépression respiratoire sévère, engageant le pronostic vital ou fatale peut survenir à tout moment du traitement, le risque le plus élevé étant observé au début du traitement ou après une augmentation de la dose
- +Utilisation concomitante avec des substances ayant un effet dépresseur du système nerveux central
- +L'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres substances ayant un effet dépresseur du système nerveux central peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central ne doivent être administrés de manière concomitante qu'aux patients pour lesquels aucune autre option thérapeutique n'est disponible. S'il est décidé de prescrire Palexia avec des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central, il convient de choisir la dose efficace la plus faible et la durée minimale d'utilisation concomitante. Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
- +Exposition accidentelle
- +Les patients et leurs soignants doivent être informés que Palexia contient un principe actif en une quantité pouvant être fatale, en particulier chez les enfants. Les patients et leur personnel soignant doivent être informés de garder toutes les unités de dose hors de portée des enfants et d'éliminer toutes les unités de dose ouvertes ou inutilisées conformément à la règlementation.
- +Syndrome néonatal de sevrage aux opioïdes
- +L'utilisation prolongée de Palexia pendant la grossesse peut entraîner un syndrome néonatal de sevrage aux opioïdes, qui est potentiellement mortel s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon les protocoles élaborés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et s'assurer qu'un traitement approprié est disponible si nécessaire.
- +Hyperalgésie
- +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (OIH) se produit lorsqu'un analgésique opioïde provoque paradoxalement une augmentation de la douleur ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cette condition diffère de la tolérance pour laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour maintenir un certain effet. Les symptômes de l'OIH comprennent, entre autres, une augmentation de la douleur lorsque la dose d'opioïdes est augmentée, une diminution de la douleur lorsque la dose d'opioïdes est réduite, ou une douleur en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie). Si un patient est suspecté de présenter une OIH, il convient d'envisager une réduction de la dose d'opioïdes ou une rotation des opioïdes.
- +Insuffisance surrénale
- +Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible, qui nécessite une surveillance et un traitement substitutif par glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénale peuvent inclure, entre autres: nausées, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertiges ou tension artérielle basse.
- +Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
- +L'utilisation d'opioïdes à long terme peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation des taux de prolactine. Les symptômes comprennent une diminution de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
-Palexia n'a pas été étudié dans le cadre d'essais d'efficacité contrôlés chez des patients en insuffisance rénale sévère; son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans cette population de patients (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
- +Palexia n'a pas été étudié dans le cadre d'essais d'efficacité contrôlés chez des patients en insuffisance rénale sévère; son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans ce groupe de patients (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
-Palexia n'a pas été étudié chez des patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère. Son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans cette population de patients (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Utilisation en cas de maladies du pancréas/des voies biliaires
-Les médicaments possédant une activité agoniste sur les récepteurs µ aux opioïdes peuvent provoquer un spasme du sphincter d'Oddi. Palexia doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une maladie des voies biliaires, y compris une pancréatite aiguë.
- +Palexia n'a pas été étudié chez des patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère. Son utilisation n'est dès lors pas recommandée dans cette population de patients (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
- +Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
- +Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi provoquant l'augmentation de la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite augmente. Palexia doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une maladie des voies biliaires, y compris une pancréatite aiguë.
- +Syndrome sérotoninergique
- +Dans des cas isolés, un syndrome sérotoninergique a été rapporté lors de l'utilisation thérapeutique de tapentadol en combinaison avec des autres médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), (voir rubrique «Interactions»).
- +Syndrome sérotoninergique
- +
-Les comprimés pelliculés de Palexia contiennent du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en Lapp-lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
- +Les comprimés pelliculés de Palexia contiennent du lactose. Les patients présentant des intolérances héréditaires rares au galactose, un déficit en lactase ou une malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
-Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est partiquement «sans sodium».
- +L'utilisation concomitante d'autres médicaments affectant le SNC tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, les phénothiazines, les tranquillisants, les agents relaxants des muscles squelettiques, les antihistaminiques sédatifs, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peuvent entraîner des effets dépresseurs additifs pouvant entraîner une dépression respiratoire, une hypotension, une forte sédation ou un coma et parfois entraîner la mort (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Dans le cas où une thérapie combinée est envisagée, la réduction de la dose d'une ou des substances doit être évoquée.
-Chez les patients qui reçoivent d'autres antalgiques ayant un effet agoniste sur les récepteurs opioïdes mu, des anesthésiques généraux, de la phénothiazine, d'autres tranquillisants, des sédatifs, hypnotiques ou autres dépresseurs du système nerveux central (y compris de l'alcool et des substances illicites), la prise concomitante de Palexia peut entraîner un effet dépresseur central additif pouvant rendre nécessaire une surveillance. En cas d'administration simultanée de ces médicaments avec Palexia, des interactions peuvent survenir sous la forme de dépression respiratoire, baisse de la pression artérielle, sédation plus importante ou coma. Dans le cas où une thérapie combinée est envisagée, la réduction de la dose d'une ou des substances doit être évoquée.
-Palexia peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des neuroleptiques, et d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène.
-Un syndrome sérotoninergique a été rapporté lors de l'utilisation thérapeutique de tapentadol en combinaison avec des médicaments sérotoninergique tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) et des antidépresseurs tricycliques. La présence d'un syndrome sérotoninergique est probable si l'un des symptômes ou groupes de symptômes suivants est observé:
-·Clonus spontané,
-·Clonus inductible ou oculaire accompagné d'agitation ou de diaphorèse,
-·Tremblement et hyperréflexie,
-·Hypertonie, température corporelle >38 °C et clonus inductible ou oculaire. En général, l'arrêt des médicaments sérotoninergiques entraîne une amélioration rapide. Le traitement dépendra de la nature et de l'importance des symptômes.
-On ne dispose d'aucune donnée clinique sur l'utilisation simultanée de Palexia avec des substances à effets mixtes agonistes/antagonistes opioïdes mu (comme la nalbuphine) ou avec des agonistes opioïdes mu partiels. Comme avec les agonistes opioïdes mu purs, l'effet analgésique de la composante opioïde mu pure de Palexia peut théoriquement être réduit dans ces circonstances. C'est la raison pour laquelle la prudence est recommandée lors de la combinaison de Palexia avec ces médicaments.
- +Palexia peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des neuroleptiques, et d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène.
- +Le syndrome sérotoninergique peut survenir lorsque des opioïdes sont administrés simultanément avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) et des agents sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine norépinéphrine (IRSN) et les antidépresseurs tricycliques (ATC).
- +Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent inclure des altérations de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +L'arrêt des médicaments sérotoninergiques entraîne généralement une amélioration rapide. Les contre-mesures dépendent du type et de la gravité des symptômes. On ne dispose d'aucune donnée clinique sur l'utilisation simultanée de Palexia avec des substances à effets mixtes agonistes/antagonistes opioïdes µ (comme la nalbuphine) ou avec des agonistes opioïdes µ partiels. Comme avec les agonistes opioïdes µ purs, l'effet analgésique de la composante opioïde µ pure de Palexia peut théoriquement être réduit dans ces circonstances. C'est la raison pour laquelle la prudence est recommandée lors de la combinaison de Palexia avec ces médicaments.
-Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence lors des études chez l'animal. Pourtant, on a observé un effet sur le développement embryonnaire, fœtal et post-natal suite à une toxicité maternelle (voir rubrique «Données précliniques»). Palexia ne devrait pas être utilisé pendant la grossesse à moins que cela soit clairement nécessaire.
-L'utilisation prolongée d'opioïdes pendant la grossesse expose également le fœtus. En conséquence, le nouveau-né peut développer des symptômes de sevrage néonatal (Neonatal Opiod Withdrawal Syndrome NOWS).
- +Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence lors des études chez l'animal. Pourtant, on a observé un effet sur le développement embryonnaire, fœtal et post-natal à la suite à une toxicité maternelle (voir rubrique «Données précliniques»). Palexia ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que cela soit clairement nécessaire.
- +L'utilisation prolongée de Palexia pendant la grossesse peut entraîner un syndrome néonatal de sevrage aux opioïdes, qui est potentiellement mortel s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon les protocoles élaborés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et s'assurer qu'un traitement approprié est disponible si nécessaire (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Il n'existe aucune information concernant l'excrétion du tapentadol dans le lait maternel humain ou animal. Des données physico-chimiques et pharmacodynamiques/toxicologiques indiquent, que le tapentadol est excrété par le lait (voir rubrique «Données précliniques»). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut donc être exclu. Palexia ne devra pas être utilisé pendant la période d'allaitement.
- +Les informations concernant l'excrétion du tapentadol dans le lait maternel humain ou animal sont insuffisantes/limitées. Des données physico-chimiques et pharmacodynamiques/toxicologiques indiquent, que le tapentadol est excrété dans le lait (voir rubrique «Données précliniques»). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut donc être exclu. Palexia ne doit pas être utilisé pendant la période d'allaitement.
-Palexia, comme tous les médicaments agonistes des récepteurs µ aux opioïdes, peut avoir une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Palexia pouvant avoir un effet négatif sur les fonctions du système nerveux central (voir rubrique «Effets indésirables»). Cela peut se produire en particulier en début du traitement, lors d'un changement de dosage/de posologie ou lorsque Palexia est utilisé en combinaison avec l'alcool ou des tranquillisants (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Il est nécessaire d'informer les patients quant à la possibilité légale de conduire ou d'utiliser des machines.
- +Palexia, comme tous les médicaments agonistes des récepteurs µ aux opioïdes, peut avoir une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Palexia pouvant avoir un effet négatif sur les fonctions du système nerveux central (voir rubrique «Effets indésirables»). Cela peut se produire en particulier en début du traitement, lors d'un changement de dosage/de posologie ou lorsque Palexia est utilisé en combinaison avec l'alcool ou des tranquillisants (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Les patients doivent y être attentif si la conduite et l'utilisation de machines sont autorisés.
-Les effets indésirables qui ont été observés par les patients sous Palexia lors d'essais cliniques contrôlés par placebo étaient pour la plupart d'intensité légère et modérée.
-Les effets indésirables les plus fréquents se rapportaient respectivement au système gastro-intestinal et au système nerveux central; nausées (27,9%), vomissements (16,5%), somnolence (13,0%), vertiges et céphalées (10,2%).
-Le tableau ci-dessous reprend les effets indésirables qui ont été identifiés dans études cliniques avec Palexia. Ils sont listés par classe et par fréquence. Les fréquences sont définies par très fréquent (≥1/10); fréquent (>1/100, ≤1/10); occasionnel (>1/1'000, ≤1/100); rare (>1/10 000, ≤1/1'000); très rare (≤1/10'000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Les effets indésirables survenus chez les patients sous Palexia lors d'essais cliniques contrôlés par placebo étaient pour la plupart d'intensité légère et modérée.
- +Les effets indésirables les plus fréquents se rapportaient respectivement au système gastro-intestinal avec nausées (27,9%), vomissements (16,5%) et au système nerveaux central avec somnolence (13,0%), vertiges et céphalées (10,2%).
- +Les effets indésirable présentés ci-àpres ont été observés dans le cadre d'essais cliniques avec Palexia. Ils sont listés par spécialité médicale et par fréquence. Les fréquences sont définies par très fréquents (≥1/10); fréquents (>1/100, ≤1/10); occasionnels (>1/1'000, ≤1/100); rares (>1/10 000, ≤1/1'000); très rares (≤1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Occasionnels: Humeur dépressive, désorientation, agitation, nervosité, turbulence, euphorie.
-Rares: Pensées anormales.
-Inconnue: Délire**.
- +Occasionnels: Humeur dépressive, désorientation, agitation, nervosité, turbulence, état d'agitation euphorie.
- +Rares: Troubles de la pensée.
- +Fréquence inconnue: Délire**, dépendance.
-Rares: Convulsion, diminution de l'état de conscience, coordination anormale.
- +Rares: Crises convulsives, diminution de l'état de conscience, troubles de la coordination.
- +Inconnue Syndrome d'apnée centrale du sommeil
-Fréquents: Constipation, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale.
- +Fréquents: Constipation, diarrhée, troubles digestifs (dyspepsie), sécheresse buccale.
- +Inconnue Pancréatite.
- +Affections hépatobiliaires
- +Inconnue Spasme du sphincter d'Oddi.
- +
-Fréquents: Prurit, hyperhidrose, éruption cutanée.
- +Fréquents: Démangeaisons (Prurit), augmentation de la sudation (hyperhidrose), éruption cutanée.
-** Chez les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires, tels que le cancer et l'âge avancé, des cas de délire ont été observés dans la commercialisation.
-Des études cliniques au cours desquelles les patients ont été exposés pendant 90 jours à Palexia ont démontré peu de signes de sevrage lors d'une interruption abrupte du traitement. Lorsqu'ils apparaissaient, ces effets étaient généralement classifiés légers en intensité. Cependant, il est conseillé au personnel médical et aux médecins d'être vigilants quant aux symptômes de sevrage et de traiter les patients en conséquence si ces symptômes devraient apparaître.
- +** Chez les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires, tels que le cancer et l'âge avancé, des cas de délire ont été observés après la commercialisation.
- +Des études cliniques au cours desquelles les patients ont été exposés pendant 90 jours à Palexia ont démontré peu de signes de sevrage lors d'une interruption abrupte du traitement. Lorsqu'ils apparaissaient, ces effets étaient généralement légers en intensité. Cependant, il est conseillé au personnel médical et aux médecins d'être vigilants quant aux symptômes de sevrage et de traiter les patients en conséquence si ces symptômes devraient apparaître.
-Expérience chez l'être humain
- +Expérience chez l'humain
- +Une leucoencéphalopathie toxique a été observée lors d'un surdosage d'opioïdes.
-Des antagonistes purs des récepteurs morphiniques, tels que la naloxone, sont des antidotes spécifiques de la dépression respiratoire secondaire à un surdosage en opiacés. Une dépression respiratoire après un surdosage peut dépasser la durée de l'effet de l'antagoniste des récepteurs µ aux opioïdes. L'administration d'un antagoniste des récepteurs µ aux opioïdes ne remplace pas la surveillance continue des voies aériennes, de la respiration et de la circulation après un surdosage morphinique. Si la réponse aux antagonistes des récepteurs µ aux opioïdes est insuffisante ou si elle n'est que de courte durée, une dose supplémentaire de l'antagoniste devra être administrée, selon les instructions du fabricant du produit.
- +Des antagonistes purs des récepteurs morphiniques, tels que la naloxone, sont des antidotes spécifiques de la dépression respiratoire secondaire à un surdosage en opioïdes. Une dépression respiratoire après un surdosage peut dépasser la durée de l'effet de l'antagoniste des récepteurs µ aux opioïdes. L'administration d'un antagoniste des récepteurs µ aux opioïdes ne remplace pas la surveillance continue des voies aériennes, de la respiration et de la circulation après un surdosage aux opioïdes. Si la réponse aux antagonistes des récepteurs µ aux opioïdes est insuffisante ou si elle n'est que de courte durée, une dose supplémentaire de l'antagoniste devra être administrée, selon les instructions du fabricant du produit.
-Le tapentadol est un opioïde agoniste mu avec des propriétés supplémentaires d'inhibition de la recapture de la noradrénaline.
- +Le tapentadol est un opioïde agoniste µ avec des propriétés supplémentaires d'inhibition de la recapture de la noradrénaline.
-Effets sur le système cardiovasculaire: lors d'une étude soigneuse portant sur l'intervalle QT chez l'homme, aucun effet sur l'intervalle QT n'a été mis en évidence après administration de doses multiples, thérapeutiques ou supra-thérapeutiques, de tapentadol. De même, le tapentadol n'a exercé aucun effet significatif sur les autres paramètres électrocardiographiques (fréquence cardiaque, intervalle PR, durée du complexe QRS, morphologie de l'onde T ou de l'onde U).
- +Effets sur le système cardiovasculaire: lors d'une étude soigneuse portant sur l'intervalle QT chez l'humain, aucun effet sur l'intervalle QT n'a été mis en évidence après administration de doses multiples, thérapeutiques ou supra-thérapeutiques, de tapentadol. De même, le tapentadol n'a exercé aucun effet significatif sur les autres paramètres électrocardiographiques (fréquence cardiaque, intervalle PR, durée du complexe QRS, morphologie de l'onde T ou de l'onde U).
-Dans une étude sur des douleurs postopératoires d'intensité modérée à forte après intervention chirurgicale pour hallux valgus (code de l'étude: KF5503/32), on a comparé à un placebo le tapentadol IR à des doses de 50 mg, 75 mg et 100 mg et à l'oxycodone IR 15 mg pendant 3 jours. Toutes les doses de tapentadol IR ont montré une supériorité statistiquement significative de l'efficacité comparativement au placebo pour le critère de jugement principal, à savoir SPID48, la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur après 48 heures «Sum of Pain Intensity Difference 48» (SPID48) (Tableau 1a).
-Dans une étude chez des patients présentant des douleurs d'intensité modérée à forte après une hystérectomie par voie abdominale (code de l'étude: KF5503/35), on a comparé à un placebo le tapentadol IR à des doses de 50 mg, 75 mg et 100 mg et à la morphine IR 20 mg pendant 3 jours. Toutes les doses de tapentadol IR ont montré une réduction de la douleur supérieure, statistiquement significative, comparativement au placebo pour le critère de jugement principal SPID24, la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur après 24 heures «Sum of Pain Intensity Difference 24» (SPID24) (Tableau 1b).
-Dans une étude réalisée chez des patients présentant des douleurs d'intensité modérée à forte en raison d'une gonarthrose ou d'une coxarthrose à un stade terminal (code de l'étude: KF5503/33), on a comparé à un placebo le tapentadol IR à des doses de 50 mg et 75 mg et à l'oxycodone IR 10 mg pendant 10 jours. Les 2 doses de tapentadol IR ont montré une efficacité supérieure, statistiquement significative, comparativement au placebo pour le critère de jugement principal à 5 jours (5-Day SPID) la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur «Sum of Pain Intensity Difference» (5-Day SPID) (Tableau 1c).
-L'efficacité antalgiques du tapentadol IR dans cette étude était comparable à celle des opioïdes forts, l'oxycodone IR et la morphine IR, qui ont été utilisés comme comparateurs actifs (Tableau 1a – 1c).
- +Dans une étude sur des douleurs postopératoires d'intensité modérée à forte après intervention chirurgicale pour hallux valgus (code de l'étude: KF5503/32), on a comparé à un placebo le tapentadol LI à des doses de 50 mg, 75 mg et 100 mg et à l'oxycodone LI 15 mg pendant 3 jours. Toutes les doses de tapentadol LI ont montré une supériorité statistiquement significative de l'efficacité comparativement au placebo pour le critère de jugement principal, à savoir SPID48, la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur après 48 heures «Sum of Pain Intensity Difference 48» (SPID48) (Tableau 1a).
- +Dans une étude chez des patients présentant des douleurs d'intensité modérée à forte après une hystérectomie par voie abdominale (code de l'étude: KF5503/35), on a comparé à un placebo le tapentadol LI à des doses de 50 mg, 75 mg et 100 mg et à la morphine LI 20 mg pendant 3 jours. Toutes les doses de tapentadol LI ont montré une réduction de la douleur supérieure, statistiquement significative, comparativement au placebo pour le critère de jugement principal SPID24, la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur après 24 heures «Sum of Pain Intensity Difference 24» (SPID24) (Tableau 1b).
- +Dans une étude réalisée chez des patients présentant des douleurs d'intensité modérée à forte en raison d'une gonarthrose ou d'une coxarthrose à un stade terminal (code de l'étude: KF5503/33), on a comparé à un placebo le tapentadol LI à des doses de 50 mg et 75 mg et à l'oxycodone LI 10 mg pendant 10 jours. Les 2 doses de tapentadol LI ont montré une efficacité supérieure, statistiquement significative, comparativement au placebo pour le critère de jugement principal à 5 jours (5-Day SPID) la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur «Sum of Pain Intensity Difference» (5-Day SPID) (Tableau 1c).
- +L'efficacité antalgiques du tapentadol LI dans cette étude était comparable à celle des opioïdes forts, l'oxycodone LI et la morphine LI, qui ont été utilisés comme comparateurs actifs (Tableau 1a – 1c).
-Paramètre statistique Placebo Tapentadol IR Oxycodone IR 15 mg
- +Paramètre statistique Placebo Tapentadol LI Oxycodone LI 15 mg
-Paramètre statistique Placebo Tapentadol IR Morphine IR 20 mg
- +Paramètre statistique Placebo Tapentadol LI Morphine LI 20 mg
-Paramètre statistique Placebo Tapentadol IR Oxycodone IR10 mg
- +Paramètre statistique Placebo Tapentadol LI Oxycodone LI10 mg
-En se basant sur une analyse de covariance avec les facteurs «Traitement» et «Centre d'étude» ainsi que l'intensité initiale de la douleur comme covariant. La valeur de p pour la comparaison entre le tapentadol IR et le placebo a été effectuée à l'aide de la procédure de Hochberg ajustée pour multivariants.
-SPID = Sum of Pain Intensity Difference; LOCF = Last Observation Carried Forward; N= nombre de patients, ET = écart-type, LS = least square/dernier carré; IC = intervalle de confiance, IR intermediate release = à libération intermédiaire.
- +En se basant sur une analyse de covariance avec les facteurs «Traitement» et «Centre d'étude» ainsi que l'intensité initiale de la douleur comme covariant. La valeur de p pour la comparaison entre le tapentadol LI et le placebo a été effectuée à l'aide de la procédure de Hochberg ajustée pour multivariants.
- +SPID = Sum of Pain Intensity Difference; LOCF = Last Observation Carried Forward; N= nombre de patients, ET = écart-type, LS = least square moindre carré; IC = intervalle de confiance, IR intermediate release = LI à libération intermédiaire.
-Le tapentadol est rapidement et complètement absorbé après administration orale
- +Le tapentadol est rapidement et complètement absorbé après administration orale.
-Une étude d'administration réitérée (toutes les 6 heures) de doses variant 75 à 175 mg de tapentadol sous la forme de comprimés pelliculés a mis en évidence un rapport d'accumulation compris entre 1,4 et 1,7 pour la substance mère active et entre 1,7 et 2,0 pour le principal métabolite, le tapentadol-O-glucuronide. Ces rapports d'accumulation sont déterminés principalement par l'intervalle d'administration et par la demi-vie apparente du tapentadol et de son métabolite.
-Les concentrations sériques mesurées au stade du plateau (steady-state) du tapentadol ont été atteintes au deuxième jour de traitement.
- +Une étude d'administration réitérée (toutes les 6 heures) de doses variant de 75 à 175 mg de tapentadol sous la forme de comprimés pelliculés a mis en évidence un rapport d'accumulation compris entre 1,4 et 1,7 pour la substance mère active et entre 1,7 et 2,0 pour le principal métabolite, le tapentadol-O-glucuronide. Ces rapports d'accumulation sont déterminés principalement par l'intervalle d'administration et par la demi-vie apparente du tapentadol et de son métabolite.
- +Les concentrations sériques mesurées à l'état d'équilibre (steady-state) du tapentadol ont été atteintes au deuxième jour de traitement.
-Le tapentadol est largement distribué dans l'organisme. Après administration intraveineuse, le volume de distribution du tapentadol (V) est de 540 +/- 98 l. Le taux de fixation aux protéines sériques est faible et s'élève à environ 20%.
- +Le tapentadol est distribué dans l'ensamble de l'organisme. Après administration intraveineuse, le volume de distribution du tapentadol (V) est de 540 +/- 98 l. Le taux de fixation aux protéines sériques est faible et s'élève à environ 20%.
-Dans un essai portant sur des sujets âgés, l'exposition moyenne (mesurée par l'aire sous la courbe ou ASC) au tapentadol était similaire à celle observée chez les jeunes adultes, mais le Cmax moyen observé était diminué de 16% dans le groupe des sujets âgés par rapport aux jeunes adultes.
- +Dans un essai portant sur des sujets âgés, l'exposition moyenne (ASC) au tapentadol était similaire à celle observée chez les jeunes adultes, mais le Cmax moyen observé était diminué de 16% dans le groupe des sujets âgés par rapport aux jeunes adultes.
-L'ASC et le Cmax du tapentadol étaient comparables chez des sujets présentant divers niveaux de fonction rénale (allant d'une fonction normale à une insuffisance rénale grave). Par contre, on a observé que l'exposition (ASC) au tapentadol-O-glucuronide augmentait avec le niveau d'insuffisance rénale. Chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, l'ASC du tapentadol-O-glucuronide était respectivement 1,5, 2,5, et 5,5 fois plus élevée que celle de ceux avec une fonction rénale normale.
- +L'ASC et le Cmax du tapentadol étaient comparables chez des sujets présentant divers niveaux de fonction rénale (allant d'une fonction normale à une insuffisance rénale grave). En revanche, on a observé que l'exposition (ASC) au tapentadol-O-glucuronide augmentait avec le niveau d'insuffisance rénale. Chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, l'ASC du tapentadol-O-glucuronide était respectivement 1,5, 2,5, et 5,5 fois plus élevée que celle de ceux avec une fonction rénale normale.
-Le tapentadol est principalement métabolisé par glucuronoconjugaison de phase 2 et seule une faible quantité est métabolisée par des voies oxydatives de phase 1.
- +Le tapentadol est principalement métabolisé par glucuronoconjugaison de phase 2 et seule une fraction est métabolisée par des voies oxydatives de phase 1.
-Des données non cliniques n'ont pas mis en évidence d'effets génotoxiques ou de potentiel carcinogène pour l'homme.
-Le tapentadol n'a aucune conséquence sur la fertilité mâle ou femelle des rats. L'effet tératogène du tapentadol a été étudié après une exposition intraveineuse et sous-cutanée chez le rat et le lapin. Aucun effet tératogène du tapentadol n'a été observé. Pourtant, un retard de développement du à une toxicité maternelle a été observé après administration sous-cutanée. L'effet sur le développement pré et post-natal a été étudié chez le rat. Le tapentadol a entraîné une mortalité accrue de la descendance F1 entre le 1er et le 4ème jour du post-partum. Aucune malformation ni trouble de la reproduction, neurocomportemental ou du développement n'ont été notés.
- +Des données non cliniques n'ont pas mis en évidence d'effets génotoxiques ou de potentiel carcinogène pour l'humain.
- +Le tapentadol n'a aucune incidence sur la fertilité mâle ou femelle des rats. L'effet tératogène du tapentadol a été étudié après une exposition intraveineuse et sous-cutanée chez le rat et le lapin. Aucun effet tératogène du tapentadol n'a été observé. Pourtant, un retard de développement du à une toxicité maternelle a été observé après administration sous-cutanée. L'effet sur le développement pré et post-natal a été étudié chez le rat. Le tapentadol a entraîné une mortalité accrue de la descendance F1 entre le 1er et le 4ème jour du post-partum. Aucune malformation ni trouble de la reproduction, neurocomportemental ou du développement n'ont été notés.
-Novembre 2020.
- +Mars 2024.
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