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Accueil - Information professionnelle sur Esomep 20 mg - Changements - 07.12.2020
46 Changements de l'information professionelle Esomep 20 mg
  • -Principe actif: Esomeprazolum ut Magnesii esomeprazolum trihydricum.
  • -Excipients: Excipiens pro compresso obducto.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -1 comprimé MUPS gastrorésistant Esomep 20 contient 20 mg d'ésoméprazole, ce qui correspond à 22,3 mg d'ésoméprazole magnésium trihydrate.
  • -1 comprimé MUPS gastrorésistant Esomep 40 contient 40 mg d'ésoméprazole, ce qui correspond à 44,5 mg d'ésoméprazole magnésium trihydrate.
  • +Principes actifs
  • +Esomeprazolum ut Magnesii esomeprazolum trihydricum.
  • +Excipients:
  • +Oxide de fer brun-rougeâtre (E172)
  • +monostéarate de glycérol 40-55 (E471)
  • +hydroxypropylcellulose (E463)
  • +hypromellose (E464)
  • +stéarate de magnésium (E572)
  • +copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1)
  • +cellulose microcrystalline (E460)
  • +paraffine solide synthétique
  • +macrogol 6000 (E1521)
  • +polysorbate 80 (E433)
  • +crospovidone (E1202)
  • +stéaryl fumarate de sodium (E485) (correspond à 0,034 mg de sodium dans les comprimés Esomep 20 mg MUPS et correspond à 0,048 mg de sodium dans les comprimés Esomep 40 mg MUPS)
  • +sphères de sucre-amidon (saccharose et amidon de maïs), (28 mg en comprimés Esomep 20 mg MUPS et 30 mg en comprimés Esomep 40 mg MUPS)
  • +talc (E553b)
  • +dioxyde de titane (E171)
  • +citrate de triéthyle (E1505)
  • +oxide de fer brun-rougeâtre
  • +Contenues en plus dans les comprimés Esomep 20 mg MUPS:
  • +oxyde de fer jaune (E172).
  • +
  • +Posologie usuelle
  • +Enfants et adolescents
  • -Pour ladministration dune dose de 10 mg, un granulat à 10 mg est disponible.
  • +Pour l'administration d'une dose de 10 mg, un granulat à 10 mg est disponible.
  • -Prise du médicament
  • +Mode d'administration
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • -Enfants: Esomep ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de <1 an ou chez les enfants avec un poids corporel <10 kg, étant donné qu'il n'existe pas d'études à ce sujet.
  • -Patients âgés: Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients âgés.
  • -Insuffisance rénale: Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Insuffisance hépatique: Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Ne pas dépasser une dose de 20 mg chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Enfants:
  • +Esomep ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de <1 an ou chez les enfants avec un poids corporel <10 kg, étant donné qu'il n'existe pas d'études à ce sujet.
  • +Patients âgés
  • +Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients âgés.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Ne pas dépasser une dose de 20 mg chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
  • -Chez les patients souffrant d'un reflux gastro-œsophagien symptomatique qui nécessitent en même temps un traitement par AINS, les symptômes récidivants ne doivent pas être traités «à la demande» sans une nouvelle vérification du diagnostic par le médecin.
  • -Lors de la prescription d'ésoméprazole pour l'éradication de Helicobacter pylori, il faut tenir compte des possibles interactions avec les médicaments utilisés dans le cadre de la «trithérapie». La clarithromycine est un puissant inhibiteur du CYP3A4. C'est pourquoi il faut tenir compte des contre-indications et interactions avec la clarithromycine chez les patients qui reçoivent, en plus de la «trithérapie», d'autres médicaments qui sont métabolisés par l'intermédiaire du CYP3A4, comme par exemple le cisapride.
  • -Les patients qui présentent des troubles héréditaires rares tels qu'intolérance au fructose, malabsorption du glucose/galactose ou insuffisance en saccharase/isomaltase ne doivent pas prendre Esomep.
  • -Pendant le traitement avec des médicaments inhibiteurs de lacidité, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite dacidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite dacidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de lévolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en lespace de 5 à 14 jours (ou dune période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
  • +Chez les patients souffrant d'un reflux gastro-œsophagien symptomatique qui nécessitent en même temps un traitement par AINS, les symptômes récidivants ne doivent pas être traités «à la demande» sans une nouvelle vérification du diagnostic par le médecin.Lors de la prescription d'ésoméprazole pour l'éradication de Helicobacter pylori, il faut tenir compte des possibles interactions avec les médicaments utilisés dans le cadre de la «trithérapie». La clarithromycine est un puissant inhibiteur du CYP3A4. C'est pourquoi il faut tenir compte des contre-indications et interactions avec la clarithromycine chez les patients qui reçoivent, en plus de la «trithérapie», d'autres médicaments qui sont métabolisés par l'intermédiaire du CYP3A4, comme par exemple le cisapride.
  • +Pendant le traitement avec des médicaments inhibiteurs de l'acidité, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
  • -Fractures osseuses: les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors dune utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant dautres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à dautres facteurs de risque. Les patients présentant un risque dostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
  • -Hypomagnésémie: une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que lésoméprazole. Des manifestations sérieuses dhypomagnésémie telles quétats dépuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après ladministration de magnésium et larrêt de la prise de lIPP, lhypomagnésémie sest améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou dautres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par lIPP.
  • -Lupus érythémateux cutané subaigu: Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Esomep. La survenue dun LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
  • +Fractures osseuses:
  • +les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
  • +Hypomagnésémie:
  • +une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
  • +Lupus érythémateux cutané subaigu:
  • +Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Esomep. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
  • +Excipients revêtant un intérêt particulier
  • +Sodium
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pélliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
  • +Sucrose
  • +Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
  • +
  • -Effets de l'ésoméprazole sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • +Effet de Esomep d'autres substances
  • -Des taux sériques accrus de tacrolimus ont été rapportés lors dune utilisation concomitante désoméprazole et de tacrolimus. Les taux sériques de tacrolimus doivent être contrôlés au début ou à la fin du traitement par lésoméprazole.
  • +Des taux sériques accrus de tacrolimus ont été rapportés lors d'une utilisation concomitante d'ésoméprazole et de tacrolimus. Les taux sériques de tacrolimus doivent être contrôlés au début ou à la fin du traitement par l'ésoméprazole.
  • -Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
  • +Effets d'autres substances sur Esomep
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Il faut être prudent lors de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
  • -Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque fœtal mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte. Les risques potentiels pour l'homme ne sont pas connus.
  • +Grossesse, allaitement
  • +Grossesse
  • +Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque fœtal mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte.
  • +Les risques potentiels pour l'homme ne sont pas connus.
  • +La prudence est de mise en cas d'emploi pendant la grossesse.
  • +Allaitement
  • +
  • -Fréquents >1/100, <1/10.
  • -Occasionnels >1/1000, <1/100.
  • -Rares >1/10'000, <1/1000.
  • +Fréquents 1/100 à <1/10.
  • +Occasionnels 1/1000 à <1/100.
  • +Rares 1/10'000 à <1/1000.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -Code ATC: A02BC05
  • -Pharmacodynamie
  • -L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
  • -Site et mécanisme d'action
  • +Code ATC:
  • +A02BC05
  • +Mécanisme d'action
  • -Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par Esomep i.v. (n= 375) ou à un traitement par placebo (n= 389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d'une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours Esomep 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par Esomep i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5.9% des patients, par rapport à 10.3% dans le groupe sous placebo (p= 0.0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7.2% des patients ayant reçu Esomep i.v., par rapport à 12.9% des patients ayant reçu le placebo (p= 0.0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7.7% des patients ayant reçu Esomep i.v., par rapport à 13.6% des patients ayant reçu le placebo (p= 0.0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
  • +Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par Esomep i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d'une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours Esomep 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par Esomep i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5.9% des patients, par rapport à 10.3% dans le groupe sous placebo (p=0.0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7.2% des patients ayant reçu Esomep i.v., par rapport à 12.9% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7.7% des patients ayant reçu Esomep i.v., par rapport à 13.6% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
  • -On a constaté aussi bien chez lenfant que chez ladulte, pendant un traitement prolongé par l'ésoméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut s'expliquer par l'augmentation du taux sérique de gastrine. Chez plus de 1000 patients traités par Esomep (10, 20 ou 40 mg par jour) pendant 6 à 12 mois, la prévalence de l'hyperplasie des cellules ECL a augmenté en fonction de la dose et de la durée du traitement. Dans aucun cas il n'est apparu de tumeur carcinoïde à cellules ECL, de dysplasie des cellules ECL ou de cancer de la muqueuse gastrique.
  • +On a constaté aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, pendant un traitement prolongé par l'ésoméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut s'expliquer par l'augmentation du taux sérique de gastrine. Chez plus de 1000 patients traités par Esomep (10, 20 ou 40 mg par jour) pendant 6 à 12 mois, la prévalence de l'hyperplasie des cellules ECL a augmenté en fonction de la dose et de la durée du traitement. Dans aucun cas il n'est apparu de tumeur carcinoïde à cellules ECL, de dysplasie des cellules ECL ou de cancer de la muqueuse gastrique.
  • -L'efficacité d'Esomep pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59,5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg d'Esomep une fois par jour, 276 patients 20 mg d'Esomep une fois par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine deux fois par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg d'Esomep et le groupe traité par 20 mg d'Esomep que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par Esomep 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p= 0.036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p= 0.009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0.001) dans la première étude et de 86% (p= 0.047) dans la deuxième étude.
  • -L'efficacité d'Esomep pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg d'Esomep une fois par jour, 476 patients 20 mg d'Esomep une fois par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-à-dire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par Esomep que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95,9% dans le groupe traité par 40 mg d'Esomep (p= 0,0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg d'Esomep, ce pourcentage a été de 95,3% (p= 0,0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89,2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95,9% pour les patients traités par 40 mg d'Esomep (p<0,001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95,5% pour les patients traités par 20 mg d'Esomep (p= 0,0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82,8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
  • -Effets chez certains groupes de patients
  • -La sécurité et les résultats cliniques sous ésoméprazole ont été examinés chez les enfants de 1 à 11 ans dans une étude multicentrique, non contrôlée, en double aveugle, réalisée auprès de n= 109 patients souffrant d'une œsophagite de reflux endoscopiquement ou histologiquement objectivée (avec ou sans érosions/ulcérations), dont 53 enfants avec une œsophagite érosive de reflux. Les patients ont été stratifiés en deux groupes selon leur poids corporel. Les enfants avec un poids corporel (PC) <20 kg (âge moyen de 2,3 ans) ont reçu 5 ou 10 mg d'ésoméprazole par jour, les enfants avec un PC ≥20 kg (âge moyen de 8,4 ans) 10 ou 20 mg. Les enfants ont reçu en moyenne une dose d'ésoméprazole de 0,3 à 0,7 mg/kg. À la fin de la phase de traitement de 8 semaines, le succès thérapeutique a pu être contrôlé par endoscopie chez 45 des 53 patients atteints d'une œsophagite érosive de reflux (22 enfants <20 kg, 23 enfants ≥20 kg). Une amélioration était définie comme atténuation de l'œsophagite d'au moins un niveau selon la classification de Los Angeles. Les érosions étaient complètement guéries chez 40 patients et une amélioration conformément à la définition ci-dessus a été constatée chez 2 patients supplémentaires. Ainsi, 93% au total des patients contrôlés endoscopiquement ont atteint une amélioration. Les effets indésirables ont correspondu à ceux des adultes.
  • +L'efficacité d'Esomep pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59,5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg d'Esomep une fois par jour, 276 patients 20 mg d'Esomep une fois par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine deux fois par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg d'Esomep et le groupe traité par 20 mg d'Esomep que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par Esomep 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0.036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0.009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0.001) dans la première étude et de 86% (p=0.047) dans la deuxième étude.
  • +L'efficacité d'Esomep pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg d'Esomep une fois par jour, 476 patients 20 mg d'Esomep une fois par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-à-dire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par Esomep que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95,9% dans le groupe traité par 40 mg d'Esomep (p=0,0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg d'Esomep, ce pourcentage a été de 95,3% (p=0,0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89,2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95,9% pour les patients traités par 40 mg d'Esomep (p<0,001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95,5% pour les patients traités par 20 mg d'Esomep (p=0,0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82,8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
  • +Pharmacodynamie
  • +L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
  • +Efficacité clinique
  • +Voir aussi Mécanisme d'action.
  • +Sécurité et efficacité en pédiatrie
  • +La sécurité et les résultats cliniques sous ésoméprazole ont été examinés chez les enfants de 1 à 11 ans dans une étude multicentrique, non contrôlée, en double aveugle, réalisée auprès de n=109 patients souffrant d'une œsophagite de reflux endoscopiquement ou histologiquement objectivée (avec ou sans érosions/ulcérations), dont 53 enfants avec une œsophagite érosive de reflux. Les patients ont été stratifiés en deux groupes selon leur poids corporel. Les enfants avec un poids corporel (PC) <20 kg (âge moyen de 2,3 ans) ont reçu 5 ou 10 mg d'ésoméprazole par jour, les enfants avec un PC ≥20 kg (âge moyen de 8,4 ans) 10 ou 20 mg. Les enfants ont reçu en moyenne une dose d'ésoméprazole de 0,3 à 0,7 mg/kg. À la fin de la phase de traitement de 8 semaines, le succès thérapeutique a pu être contrôlé par endoscopie chez 45 des 53 patients atteints d'une œsophagite érosive de reflux (22 enfants <20 kg, 23 enfants ≥20 kg). Une amélioration était définie comme atténuation de l'œsophagite d'au moins un niveau selon la classification de Los Angeles. Les érosions étaient complètement guéries chez 40 patients et une amélioration conformément à la définition ci-dessus a été constatée chez 2 patients supplémentaires. Ainsi, 93% au total des patients contrôlés endoscopiquement ont atteint une amélioration. Les effets indésirables ont correspondu à ceux des adultes.
  • -Personnes âgées: Le métabolisme de l'ésoméprazole ne subit aucune modification chez les patients âgés (71-80 ans).
  • -Sexe: Après une prise unique de 40 mg d'ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d'environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n'a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d'une dose par jour. Ces observations n'ont pas d'incidences sur la posologie de l'ésoméprazole dans les deux sexes.
  • -Enfants de 1 à 11 ans: L'AUC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande AUC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'AUC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
  • -Insuffisance hépatique: En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
  • -Insuffisance rénale: Il n'existe pas d'études portant sur les insuffisants rénaux. Comme seule l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole mais non de la substance inchangée se fait par voie rénale, on ne s'attend à aucune modification du métabolisme de l'ésoméprazole chez les insuffisants rénaux.
  • +Patients âgées:
  • +Le métabolisme de l'ésoméprazole ne subit aucune modification chez les patients âgés (71-80 ans).
  • +Sexe:
  • +Après une prise unique de 40 mg d'ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d'environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n'a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d'une dose par jour. Ces observations n'ont pas d'incidences sur la posologie de l'ésoméprazole dans les deux sexes.
  • +Enfants et adolescents
  • +Enfants de 1 à 11 ans:
  • +L'AUC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande AUC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'AUC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
  • +Insuffisance hépatique:
  • +En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
  • +Insuffisance rénale:
  • +Il n'existe pas d'études portant sur les insuffisants rénaux. Comme seule l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole - mais non de la substance inchangée - se fait par voie rénale, on ne s'attend à aucune modification du métabolisme de l'ésoméprazole chez les insuffisants rénaux.
  • -Les études précliniques dites «corrélationnelles» basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
  • +Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
  • -Esomep ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Les comprimés MUPS d'Esomep doivent être conservés dans lemballage original, à une température ne dépassant 30 °C. Garder hors de la portée des enfants.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
  • +Conserver dans l'emballage d'origine.
  • +Garder hors de portée des enfants.
  • -Emballage clinique: 100 comprimés (5× 20 en blisters) (B)
  • +Emballage clinique: 100 comprimés (en blisters) (B)
  • -Emballage clinique: 100 comprimés (5× 20 en blisters) (B)
  • +Emballage clinique: 100 comprimés (en blisters) (B)
  • -Grünenthal Pharm SA, Glarus Süd
  • +Grünenthal Pharma AG, Glarus Süd.
  • -Novembre 2017.
  • +Avril 2020.
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