32 Changements de l'information professionelle Esomep 20 mg |
-Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
- +Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'altération de la fonction rénale. En raison du manque d'expérience, il convient de traiter avec prudence les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir «Pharmacocinétique»).
-En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou un méléna et si on suspecte un ulcère gastrique, il convient d'en exclure le caractère malin avant l'instauration du traitement par Esomep. Sans clarification préalable de la malignité, le traitement risque de masquer les symptômes et de retarder le diagnostic.
- +En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou un méléna et si un ulcère gastrique est suspecté, il convient d'en exclure le caractère malin avant l'instauration du traitement par Esomep. Sans clarification préalable de la malignité, le traitement risque de masquer les symptômes et de retarder le diagnostic.
- +Réactions indésirables cutanées sévères (SCAR)
- +Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR) telles que l'érythème polymorphe (EP), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou être mortelles, ont été rapportées dans de très rares cas en association avec un traitement par l'ésoméprazole.
- +Les patients doivent être informés des signes et symptômes des réactions cutanées sévères EP/SSJ/NET/DRESS et consulter leur médecin immédiatement s'ils les observent. L'ésoméprazole doit être immédiatement arrêté en cas de signes et symptômes de réactions cutanées sévères et une surveillance étroite/des soins médicaux supplémentaires doivent être assurés au besoin. Le traitement ne doit pas être repris chez les patients atteints d'EP/SSJ/NET/DRESS.
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-Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pélliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pélliculé, c.-à-d. qu'il est pratiquement «sans sodium».
-Tout comme l'ésoméprazole, l'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
-L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l'AUC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d'élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l'administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l'intervalle QTc, mais cet allongement ne s'accentue pas après la prise de cisapride et d'ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
- +Tout comme l'ésoméprazole, l'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'ASC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
- +L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l'ASC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d'élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l'administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l'intervalle QTc, mais cet allongement ne s'accentue pas après la prise de cisapride et d'ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
-Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
- +Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'ASC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
-L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'AUC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'AUC de l'ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l'ésoméprazole lors d'une posologie usuelle n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
- +L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'ASC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'ASC de l'ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l'ésoméprazole lors d'une posologie usuelle n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
-Les risques potentiels pour l'homme ne sont pas connus.
-La prudence est de mise en cas d'emploi pendant la grossesse.
- +Le risque potentiel pour l'humain n'est pas connu.
- +La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
-Très rares: Erythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
- +Très rares: Erythème exsudativ polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, nécrolyse épidermique toxique (NET), Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
-Si l'on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d'établir un rapport entre l'inhibition de l'acidité et l'AUC.
- +Si l'on utilise la surface sous la courbe (ASC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d'établir un rapport entre l'inhibition de l'acidité et l'ASC.
-L'AUC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
-L'exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
- +L'ASC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/ASC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
- +L'exposition totale (ASC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
-Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l'ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'AUC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d'environ 60%. Cette exposition plus importante n'a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
- +Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l'ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'ASC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d'environ 60%. Cette exposition plus importante n'a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
-Après une prise unique de 40 mg d'ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d'environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n'a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d'une dose par jour. Ces observations n'ont pas d'incidences sur la posologie de l'ésoméprazole dans les deux sexes.
- +Après une prise unique de 40 mg d'ésoméprazole, la valeur moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d'environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n'a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d'une dose par jour. Ces observations n'ont pas d'incidences sur la posologie de l'ésoméprazole dans les deux sexes.
-L'AUC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande AUC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'AUC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
- +L'ASC et le temps jusqu'à obtention de la concentration plasmatique maximale (tmax) chez les enfants de 1 à 11 ans après administration répétée de 10 mg d'ésoméprazole ont été comparables aux valeurs trouvées pour la dose de 20 mg chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes. La dose de 20 mg d'ésoméprazole a été associée chez les enfants de 6 à 11 ans à une plus grande ASC (6,3 μmol × h/l) que la même dose chez les adolescents de 12 à 18 ans et chez les adultes (respectivement 3,7 et 4,2 μmol × h/l). Elle a cependant été inférieure à l'ASC enregistrée chez les adolescents (12 à 18 ans) et les adultes après administration d'une dose de 40 mg (respectivement 13,9 et 12,6 µmol × h/l).
-En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
- +En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'ASC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
-Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
- +Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'humain. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
-Juillet 2021
- +Mai 2025
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