52 Changements de l'information professionelle Sertralin Viatris |
-La dose journalière est déterminée par la réponse individuelle du patient. Habituellement, les doses suivantes sont recommandées:
- +La dose journalière est déterminée par la réponse individuelle du patient. Habituellement, les doses suivantes sont recommandées.
-Après mise sur le marché, des cas d'allongement de l'intervalle QTc et de torsades de pointes (TdP) ont été observés lors d'un traitement par la sertraline. La majorité des cas est survenue chez des patients présentant d'autres facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QTc/de TdP. La sertraline ne doit de ce fait être utilisée qu'avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques d'un allongement de l'intervalle QTc (par ex., syndrome du QT long congénital, hypokaliémie). Le risque d'un allongement de l'intervalle QTc et/ou d'arythmie ventriculaire (par ex. TdP) est également accru en cas de prise simultanée d'autres médicaments qui peuvent provoquer un allongement de l'intervalle QTc (par ex. certains antipsychotiques et antibiotiques). Voir «Propriétés/Effets – Efficacité clinique».
- +Après mise sur le marché, des cas d'allongement de l'intervalle QTc et de torsades de pointes (TdP) ont été observés lors d'un traitement par la sertraline. La majorité des cas est survenue chez des patients présentant d'autres facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QTc/de TdP. La sertraline ne doit de ce fait être utilisée qu'avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques d'un allongement de l'intervalle QTc (p.ex. syndrome du QT long congénital, hypokaliémie). Le risque d'un allongement de l'intervalle QTc et/ou d'arythmie ventriculaire (p.ex. TdP) est également accru en cas de prise simultanée d'autres médicaments qui peuvent provoquer un allongement de l'intervalle QTc (p.ex. certains antipsychotiques et antibiotiques). Voir «Propriétés/Effets – Efficacité clinique».
-Des cas de développement d'un syndrome d'issue potentiellement fatale tel que le syndrome sérotoninergique (SS) ou le syndrome neuroleptique malin (SNM) ont été rapportés avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), y compris la sertraline. Le risque de SS ou de SNM sous ISRS est augmenté en cas d'utilisation concomitante d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex., les amphétamines, le méthylphénidate, le dextrométhorphane, le fentanyl, la méthadone, le tapentadol, le tramadol, la buprénorphine ou les triptans), de médicaments influençant le métabolisme de la sérotonine (tels que le millepertuis, les inhibiteurs de la MAO, voir la rubrique s'y rapportant), d'antipsychotiques ou d'autres antagonistes de la dopamine. Les symptômes de SS peuvent comprendre des modifications de l'état psychique (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (par ex., tachycardie, labilité de la tension artérielle, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhées). Certains signes d'un SS, tels que l'hyperthermie, la raideur musculaire, l'instabilité végétative avec de possibles variations rapides des signes vitaux et des modifications de l'état psychique, ressemblent à ceux d'un SNM. Les patients doivent être surveillés afin de détecter la survenue de signes ou de symptômes de SS ou de SNM.
- +Des cas de développement d'un syndrome d'issue potentiellement fatale tel que le syndrome sérotoninergique (SS) ou le syndrome neuroleptique malin (SNM) ont été rapportés avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), y compris la sertraline. Le risque de SS ou de SNM sous ISRS est augmenté en cas d'utilisation concomitante d'autres médicaments sérotoninergiques (p.ex. les amphétamines, le méthylphénidate, le dextrométhorphane, le fentanyl, la méthadone, le tapentadol, le tramadol, la buprénorphine ou les triptans), de médicaments influençant le métabolisme de la sérotonine (tels que le millepertuis, les inhibiteurs de la MAO, voir la rubrique s'y rapportant), d'antipsychotiques ou d'autres antagonistes de la dopamine. Les symptômes de SS peuvent comprendre des modifications de l'état psychique (p.ex. agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (p.ex. tachycardie, labilité de la tension artérielle, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (p.ex. hyperréflexie, manque de coordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (p.ex. nausées, vomissements, diarrhées). Certains signes d'un SS, tels que l'hyperthermie, la raideur musculaire, l'instabilité végétative avec de possibles variations rapides des signes vitaux et des modifications de l'état psychique, ressemblent à ceux d'un SNM. Les patients doivent être surveillés afin de détecter la survenue de signes ou de symptômes de SS ou de SNM.
-Des réactions graves, parfois d'issue fatale, ont été observées chez des patients recevant simultanément de la sertraline et des IMAO, y compris la sélégiline, un IMAO-B sélectif, le moclobémide, un IMAO-A réversible, et d'autres IMAO (par ex. le linézolide [un antibiotique qui est un IMAO réversible non sélectif] ou le bleu de méthylène). Dans quelques cas sont apparus des signes de syndrome sérotoninergique dont les symptômes regroupent hyperthermie, rigidité, crampes musculaires, labilité végétative avec d'éventuelles variations rapides des signes vitaux, modifications de l'état de conscience, y compris états confusionnels, irritabilité et agitation extrême susceptible de progresser vers le délire et le coma. En conséquence, la sertraline ne doit pas être administrée en même temps que des IMAO, ni dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par des IMAO. De même, un délai d'au moins 14 jours devra être respecté entre l'arrêt d'un traitement par la sertraline et le début du traitement par IMAO (voir «Contre-indications»).
- +Des réactions graves, parfois d'issue fatale, ont été observées chez des patients recevant simultanément de la sertraline et des IMAO, y compris la sélégiline, un IMAO-B sélectif, le moclobémide, un IMAO-A réversible, et d'autres IMAO (p.ex. le linézolide [un antibiotique qui est un IMAO réversible non sélectif] ou le bleu de méthylène). Dans quelques cas sont apparus des signes de syndrome sérotoninergique dont les symptômes regroupent hyperthermie, rigidité, crampes musculaires, labilité végétative avec d'éventuelles variations rapides des signes vitaux, modifications de l'état de conscience, y compris états confusionnels, irritabilité et agitation extrême susceptible de progresser vers le délire et le coma. En conséquence, la sertraline ne doit pas être administrée en même temps que des IMAO, ni dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par des IMAO. De même, un délai d'au moins 14 jours devra être respecté entre l'arrêt d'un traitement par la sertraline et le début du traitement par IMAO (voir «Contre-indications»).
-Durant les études portant sur la dépression, une crise d'épilepsie a été rapportée chez trois patients sur environ 4'000 (environ 0.08%). Aucune crise d'épilepsie n'a été observée chez les patients sous sertraline inclus dans le programme de développement clinique pour le traitement du trouble panique. Dans le cadre du programme de développement clinique pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs, quatre patients sur environ 1'800 exposés à la sertraline (environ 0.2%) ont présenté des crises d'épilepsie. Trois de ces patients étaient des adolescents, dont deux souffraient d'épilepsie, et un patient présentait une anamnèse familiale de crises d'épilepsie. Aucun de ces patients n'était traité par des antiépileptiques.
- +Durant les études portant sur la dépression, une crise d'épilepsie a été rapportée chez trois patients sur environ 4000 (environ 0.08%). Aucune crise d'épilepsie n'a été observée chez les patients sous sertraline inclus dans le programme de développement clinique pour le traitement du trouble panique. Dans le cadre du programme de développement clinique pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs, quatre patients sur environ 1800 exposés à la sertraline (environ 0.2%) ont présenté des crises d'épilepsie. Trois de ces patients étaient des adolescents, dont deux souffraient d'épilepsie, et un patient présentait une anamnèse familiale de crises d'épilepsie. Aucun de ces patients n'était traité par des antiépileptiques.
-Dans une étude randomisée en double aveugle contre placebo, dont l'objectif était de comparer le risque de pharmacodépendance à la sertraline, l'alprazolam et la D-amphétamine, la sertraline n'a pas induit, contrairement aux deux autres substances, d'effets subjectivement positifs, tels que l'euphorie, susceptibles de suggérer un risque d'abus. Avant la mise sur le marché de la sertraline, l'expérience clinique n'a montré aucune tendance en faveur d'un syndrome de sevrage ou d'un besoin impérieux du médicament également nommé «drug seeking behavior» (qui consiste par ex. à se faire établir des prescriptions par plusieurs médecins). Dans des études réalisées chez l'animal, la sertraline n'a pas montré non plus de risque d'abus semblable à celui des stimulants ou des barbituriques (sédatifs).
-Tout comme pour les autres médicaments agissant sur le SNC, le médecin doit soigneusement étudier les antécédents des patients en ce qui concerne l'abus de médicaments et, le cas échéant, surveiller les patients afin de détecter des signes d'abus de sertraline (par ex., augmentation de la tolérance, augmentation de la dose, «drug seeking behavior»).
- +Dans une étude randomisée en double aveugle contre placebo, dont l'objectif était de comparer le risque de pharmacodépendance à la sertraline, l'alprazolam et la D-amphétamine, la sertraline n'a pas induit, contrairement aux deux autres substances, d'effets subjectivement positifs, tels que l'euphorie, susceptibles de suggérer un risque d'abus. Avant la mise sur le marché de la sertraline, l'expérience clinique n'a montré aucune tendance en faveur d'un syndrome de sevrage ou d'un besoin impérieux du médicament également nommé «drug seeking behavior» (qui consiste p.ex. à se faire établir des prescriptions par plusieurs médecins). Dans des études réalisées chez l'animal, la sertraline n'a pas montré non plus de risque d'abus semblable à celui des stimulants ou des barbituriques (sédatifs).
- +Tout comme pour les autres médicaments agissant sur le SNC, le médecin doit soigneusement étudier les antécédents des patients en ce qui concerne l'abus de médicaments et, le cas échéant, surveiller les patients afin de détecter des signes d'abus de sertraline (p.ex. augmentation de la tolérance, augmentation de la dose, «drug seeking behavior»).
-Des réactions allergiques aiguës (par ex., urticaire, bronchospasme, angioœdème) ont été rapportées après utilisation d'ISRS.
- +Des réactions allergiques aiguës (p.ex. urticaire, bronchospasme, angioœdème) ont été rapportées après utilisation d'ISRS.
-Plus de 500 patients âgés (> 65 ans) ont été traités dans le cadre d'études cliniques, au cours desquelles l'efficacité de la sertraline dans ce groupe de patients a aussi pu être démontrée.
- +Plus de 500 patients âgés (>65 ans) ont été traités dans le cadre d'études cliniques, au cours desquelles l'efficacité de la sertraline dans ce groupe de patients a aussi pu être démontrée.
-Inhibiteurs de l'enzyme cytochrome P450 (CYP): l'administration concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme CYP pourrait augmenter la concentration plasmatique de la sertraline.
- +Inhibiteurs de l'enzyme cytochrome P450 (CYP): L'administration concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme CYP pourrait augmenter la concentration plasmatique de la sertraline.
-Inducteurs du CYP3A4: l'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (tels que la phénytoïne) pourrait réduire la concentration plasmatique de la sertraline.
-Inducteur du CYP2B6 et du CYP3A4: l'administration simultanée de sertraline et de métamizole, un inducteur des enzymes de métabolisation telles que le CYP2B6 et le CYP3A4, peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de sertraline, avec pour conséquence une diminution potentielle de son efficacité clinique. La prudence est donc de mise en cas d'administration simultanée de métamizole et de sertraline; la réponse clinique et/ou la concentration médicamenteuse doivent être surveillées de manière appropriée.
- +Inducteurs du CYP3A4: L'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (tels que la phénytoïne) pourrait réduire la concentration plasmatique de la sertraline.
- +Inducteur du CYP2B6 et du CYP3A4: L'administration simultanée de sertraline et de métamizole, un inducteur des enzymes de métabolisation telles que le CYP2B6 et le CYP3A4, peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de sertraline, avec pour conséquence une diminution potentielle de son efficacité clinique. La prudence est donc de mise en cas d'administration simultanée de métamizole et de sertraline; la réponse clinique et/ou la concentration médicamenteuse doivent être surveillées de manière appropriée.
-Médicaments métabolisés par le CYP2D6: de nombreux antidépresseurs, par ex., les ISRS (y compris la sertraline) et la plupart des antidépresseurs tricycliques inhibent l'activité biochimique de l'isoenzyme CYP2D6 métabolisant les médicaments (débrisoquine-hydroxylase). Cet effet peut entraîner une élévation des concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés essentiellement par le CYP2D6. L'ampleur de l'inhibition de l'isoenzyme CYP2D6 est variable selon les différents antidépresseurs. Sa signification clinique dépend du degré de l'inhibition et de l'index thérapeutique du médicament co-administré. Dans le cas des antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine et la désipramine comme dans celui des antiarythmiques de classe 1C tels que la propafénone et le flécaïnide, il s'agit de substrats du CYP2D6 dont l'index thérapeutique est étroit.
- +Médicaments métabolisés par le CYP2D6: De nombreux antidépresseurs, p.ex. les ISRS (y compris la sertraline) et la plupart des antidépresseurs tricycliques inhibent l'activité biochimique de l'isoenzyme CYP2D6 métabolisant les médicaments (débrisoquine-hydroxylase). Cet effet peut entraîner une élévation des concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés essentiellement par le CYP2D6. L'ampleur de l'inhibition de l'isoenzyme CYP2D6 est variable selon les différents antidépresseurs. Sa signification clinique dépend du degré de l'inhibition et de l'index thérapeutique du médicament co-administré. Dans le cas des antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine et la désipramine comme dans celui des antiarythmiques de classe 1C tels que la propafénone et le flécaïnide, il s'agit de substrats du CYP2D6 dont l'index thérapeutique est étroit.
-Substrats du CYP3A4: dans les études d'interaction, l'administration chronique de 200 mg de sertraline par jour n'inhibe pas le métabolisme de la carbamazépine ni de la terfénadine. En outre, l'administration chronique de 50 mg de sertraline par jour n'inhibe pas le métabolisme de l'alprazolam induit par le CYP3A3/4. Les résultats de ces études suggèrent que la sertraline n'inhibe pas de manière cliniquement significative le CYP3A3/4.
-Substrats du CYP2C9: l'absence de manifestations cliniques significatives lors de l'administration à long terme de 200 mg de sertraline par jour sur la concentration plasmatique de la phénytoïne suggère que la sertraline n'entraîne pas d'inhibition cliniquement significative de CYP2C9.
- +Substrats du CYP3A4: Dans les études d'interaction, l'administration chronique de 200 mg de sertraline par jour n'inhibe pas le métabolisme de la carbamazépine ni de la terfénadine. En outre, l'administration chronique de 50 mg de sertraline par jour n'inhibe pas le métabolisme de l'alprazolam induit par le CYP3A3/4. Les résultats de ces études suggèrent que la sertraline n'inhibe pas de manière cliniquement significative le CYP3A3/4.
- +Substrats du CYP2C9: L'absence de manifestations cliniques significatives lors de l'administration à long terme de 200 mg de sertraline par jour sur la concentration plasmatique de la phénytoïne suggère que la sertraline n'entraîne pas d'inhibition cliniquement significative de CYP2C9.
-Substrats du CYP2C19: l'absence de manifestations cliniques significatives lors de l'administration au long cours de 200 mg de sertraline par jour sur la concentration plasmatique du diazépam suggère que la sertraline n'entraîne pas d'inhibition cliniquement significative du CYP2C19.
-Substrats du CYP1A2: des études in vitro indiquent que le potentiel d'inhibition du CYP1A2 par la sertraline est faible.
-Substrats du CYP2C: la sertraline est un faible inhibiteur de la sous-famille des enzymes du CYP2C.
-Pimozide: des taux élevés de pimozide ont été mesurés au cours d'une étude portant sur l'administration concomitante de sertraline et d'une dose unique faible de pimozide (2 mg). Ces taux augmentés n'étaient pas associés à une modification du tracé électrocardiographique (ECG). Le mécanisme de cette interaction est inconnu. L'administration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée en raison de l'étroitesse de la fenêtre thérapeutique du pimozide (voir «Contre-indications»).
-Interactions sur la glycoprotéine p: lors d'études cliniques, aucune interaction n'a été observée en cas d'administration concomitante de digoxine et de sertraline (200 mg/jour).
-Interactions sur la liaison aux protéines: médicaments liés aux protéines: la sertraline étant liée aux protéines plasmatiques, il faut prendre en considération une éventuelle interaction avec d'autres médicaments qui se lient aux protéines plasmatiques (diazépam, tolbutamide et warfarine).
- +Substrats du CYP2C19: L'absence de manifestations cliniques significatives lors de l'administration au long cours de 200 mg de sertraline par jour sur la concentration plasmatique du diazépam suggère que la sertraline n'entraîne pas d'inhibition cliniquement significative du CYP2C19.
- +Substrats du CYP1A2: Des études in vitro indiquent que le potentiel d'inhibition du CYP1A2 par la sertraline est faible.
- +Substrats du CYP2C: La sertraline est un faible inhibiteur de la sous-famille des enzymes du CYP2C.
- +Pimozide: Des taux élevés de pimozide ont été mesurés au cours d'une étude portant sur l'administration concomitante de sertraline et d'une dose unique faible de pimozide (2 mg). Ces taux augmentés n'étaient pas associés à une modification du tracé électrocardiographique (ECG). Le mécanisme de cette interaction est inconnu. L'administration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée en raison de l'étroitesse de la fenêtre thérapeutique du pimozide (voir «Contre-indications»).
- +Interactions sur la glycoprotéine p: Lors d'études cliniques, aucune interaction n'a été observée en cas d'administration concomitante de digoxine et de sertraline (200 mg/jour).
- +Interactions sur la liaison aux protéines: Médicaments liés aux protéines: La sertraline étant liée aux protéines plasmatiques, il faut prendre en considération une éventuelle interaction avec d'autres médicaments qui se lient aux protéines plasmatiques (diazépam, tolbutamide et warfarine).
-IMAO: la sertraline ne doit pas être prise en même temps que des IMAO ou dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par un IMAO (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Sumatriptan: dans le cadre de la surveillance après la mise sur le marché, de rares cas de faiblesse, d'hyperréflexie, de diminution des capacités de coordination, de confusion mentale, d'anxiété et d'agitation ont été rapportés par des patients après la prise concomitante de sertraline et de sumatriptan. Cette symptomatique est révélatrice d'un syndrome sérotoninergique. Lorsque l'utilisation concomitante de sertraline et de sumatriptan se justifie sur le plan clinique, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
-Autres médicaments sérotoninergiques: d'autres médicaments sérotoninergiques (par ex., d'autres ISRS, les IRSN, le lithium, les triptans, le L-tryptophane, la buprénorphine, le millepertuis (Hypericum perforatum)) ne doivent être administrés en même temps que la sertraline qu'avec prudence. Chaque fois que c'est possible, il convient de renoncer à une telle association (voir «Mises en garde et précautions - Syndrome sérotoninergique ou syndrome neuroleptique malin et autres médicaments sérotoninergiques»).
-Lithium: dans une étude contrôlée contre placebo réalisée chez des volontaires sains, l'administration concomitante de sertraline et de lithium n'a pas modifié de manière significative les paramètres pharmacocinétiques du lithium. En revanche, en comparaison du groupe placebo, les tremblements étaient plus fréquents dans le groupe sertraline, ce qui suggère une éventuelle interaction pharmacodynamique. Comme pour les autres ISRS, la prudence est de rigueur et les patients doivent être surveillés en conséquence lors de l'administration concomitante de sertraline et de médicaments susceptibles d'agir par des mécanismes sérotoninergiques, comme le lithium (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
- +IMAO: La sertraline ne doit pas être prise en même temps que des IMAO ou dans les 14 jours qui suivent l'arrêt d'un traitement par un IMAO (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Sumatriptan: Dans le cadre de la surveillance après la mise sur le marché, de rares cas de faiblesse, d'hyperréflexie, de diminution des capacités de coordination, de confusion mentale, d'anxiété et d'agitation ont été rapportés par des patients après la prise concomitante de sertraline et de sumatriptan. Cette symptomatique est révélatrice d'un syndrome sérotoninergique. Lorsque l'utilisation concomitante de sertraline et de sumatriptan se justifie sur le plan clinique, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
- +Autres médicaments sérotoninergiques: D'autres médicaments sérotoninergiques (p.ex. d'autres ISRS, les IRSN, le lithium, les triptans, le L-tryptophane, la buprénorphine, le millepertuis (Hypericum perforatum)) ne doivent être administrés en même temps que la sertraline qu'avec prudence. Chaque fois que c'est possible, il convient de renoncer à une telle association (voir «Mises en garde et précautions - Syndrome sérotoninergique ou syndrome neuroleptique malin et autres médicaments sérotoninergiques»).
- +Lithium: Dans une étude contrôlée contre placebo réalisée chez des volontaires sains, l'administration concomitante de sertraline et de lithium n'a pas modifié de manière significative les paramètres pharmacocinétiques du lithium. En revanche, en comparaison du groupe placebo, les tremblements étaient plus fréquents dans le groupe sertraline, ce qui suggère une éventuelle interaction pharmacodynamique. Comme pour les autres ISRS, la prudence est de rigueur et les patients doivent être surveillés en conséquence lors de l'administration concomitante de sertraline et de médicaments susceptibles d'agir par des mécanismes sérotoninergiques, comme le lithium (voir «Mises en garde et précautions, Autres médicaments sérotoninergiques»).
-Sédatifs du SNC et alcool: l'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) n'a pas potentialisé les effets de l'alcool, de la carbamazépine, de l'halopéridol ou de la phénytoïne sur les fonctions cognitives et psychomotrices de volontaires sains. Néanmoins, l'absorption simultanée d'alcool et de sertraline est déconseillée.
-Dérivés coumariniques: l'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) et de warfarine a entraîné une élévation légère, mais statistiquement significative du temps de prothrombine (environ 7.9%). La signification clinique de cet effet est inconnue. Le temps de prothrombine doit être scrupuleusement surveillé au début ou à la fin d'un traitement par la sertraline.
-Aténolol: la sertraline n'a aucune influence sur les effets bêta-adrénergiques de l'aténolol.
-Glibenclamide: lors d'études cliniques, aucune interaction n'a été observée en cas d'administration concomitante de glibenclamide et de sertraline (200 mg/jour).
- +Sédatifs du SNC et alcool: L'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) n'a pas potentialisé les effets de l'alcool, de la carbamazépine, de l'halopéridol ou de la phénytoïne sur les fonctions cognitives et psychomotrices de volontaires sains. Néanmoins, l'absorption simultanée d'alcool et de sertraline est déconseillée.
- +Dérivés coumariniques: L'administration concomitante de sertraline (200 mg par jour) et de warfarine a entraîné une élévation légère, mais statistiquement significative du temps de prothrombine (environ 7.9%). La signification clinique de cet effet est inconnue. Le temps de prothrombine doit être scrupuleusement surveillé au début ou à la fin d'un traitement par la sertraline.
- +Aténolol: La sertraline n'a aucune influence sur les effets bêta-adrénergiques de l'aténolol.
- +Glibenclamide: Lors d'études cliniques, aucune interaction n'a été observée en cas d'administration concomitante de glibenclamide et de sertraline (200 mg/jour).
-Une exposition à un ISRS lors de la phase tardive de la grossesse peut augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Dans la population générale, une HTAPP survient lors de 1 à 2 naissances d'enfants vivants sur 1'000 et est associée à une morbidité et une mortalité néonatales importantes. Au cours d'une étude cas-témoins rétrospective sur 377 femmes ayant accouché d'un enfant atteint d'HTAPP et 836 femmes ayant accouché d'un enfant en bonne santé, le risque d'HTAPP était environ 6 fois plus élevé chez les nourrissons dont les mères avaient pris des ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse que chez ceux dont les mères n'avaient pas pris d'antidépresseurs. Au cours d'une étude de population prospective incluant 831'324 nourrissons nés en Suède entre 1997 et 2005, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 2.4 (IC 95% 1.2-4.3) en cas d'utilisation maternelle d'ISRS au «stade précoce» de la grossesse. Dans l'analyse de sous-groupes comparant la prise d'un ISRS au «stade précoce» de la grossesse et la prescription d'un ISRS au «stade tardif» de la grossesse, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 3.6 (IC 95% 1.2-8.3).
- +Une exposition à un ISRS lors de la phase tardive de la grossesse peut augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Dans la population générale, une HTAPP survient lors de 1 à 2 naissances d'enfants vivants sur 1000 et est associée à une morbidité et une mortalité néonatales importantes. Au cours d'une étude cas-témoins rétrospective sur 377 femmes ayant accouché d'un enfant atteint d'HTAPP et 836 femmes ayant accouché d'un enfant en bonne santé, le risque d'HTAPP était environ 6 fois plus élevé chez les nourrissons dont les mères avaient pris des ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse que chez ceux dont les mères n'avaient pas pris d'antidépresseurs. Au cours d'une étude de population prospective incluant 831'324 nourrissons nés en Suède entre 1997 et 2005, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 2.4 (IC 95% 1.2-4.3) en cas d'utilisation maternelle d'ISRS au «stade précoce» de la grossesse. Dans l'analyse de sous-groupes comparant la prise d'un ISRS au «stade précoce» de la grossesse et la prescription d'un ISRS au «stade tardif» de la grossesse, le risque relatif (RR) d'une HTAPP était de 3.6 (IC 95% 1.2-8.3).
-Les effets indésirables indiqués ci-dessous proviennent d'études cliniques sur la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, le trouble panique, le stress post-traumatique et la phobie sociale portant sur un total de 3'000 patients. Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés étaient l'insomnie, les céphalées et les nausées.
- +Les effets indésirables indiqués ci-dessous proviennent d'études cliniques sur la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, le trouble panique, le stress post-traumatique et la phobie sociale portant sur un total de 3000 patients. Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés étaient l'insomnie, les céphalées et les nausées.
-Ci-dessous figure la liste des effets indésirables survenus dans le cadre du programme d'étude clinique, indépendamment de leur causalité, classés par systèmes d'organes et fréquence (très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000)).
-Des effets indésirables identifiés après la mise sur le marché sont également mentionnés: l'expérience après la mise sur le marché regroupe des événements indésirables et inattendus, qui sont survenus lors de l'utilisation de la sertraline indépendamment de leur causalité et à une fréquence indéterminée après la mise sur le marché. Ils sont signalés par (*) dans la liste ci-dessous.
- +Ci-dessous figure la liste des effets indésirables survenus dans le cadre du programme d'étude clinique, indépendamment de leur causalité, classés par systèmes d'organes et fréquence [très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), très rares (<1/10'000)].
- +Des effets indésirables identifiés après la mise sur le marché sont également mentionnés: L'expérience après la mise sur le marché regroupe des événements indésirables et inattendus, qui sont survenus lors de l'utilisation de la sertraline indépendamment de leur causalité et à une fréquence indéterminée après la mise sur le marché. Ils sont signalés par (*) dans la liste ci-dessous.
-Rares: les symptômes suivants, qui ne peuvent pas toujours être distingués de ceux de la maladie traitée, ont été rapportés après l'arrêt de Sertralin Viatris*: agitation, anxiété, vertiges, céphalées, nausées, troubles du sommeil, paresthésies.
- +Rares: Les symptômes suivants, qui ne peuvent pas toujours être distingués de ceux de la maladie traitée, ont été rapportés après l'arrêt de Sertralin Viatris*: agitation, anxiété, vertiges, céphalées, nausées, troubles du sommeil, paresthésies.
-La sertraline présente une marge de sécurité en cas de surdosage qui dépend des caractéristiques des patients ainsi que du traitement d'accompagnement. Des rapports font état d'un surdosage allant jusqu'à 13.5 g sans symptômes d'intoxication graves. Cependant, des patients ayant présenté des crises convulsives après l'ingestion d'une dose de 500-1'000 mg ont également été rapportés dans la littérature. Des décès sont survenus après la prise d'une surdose de sertraline seule ou en association avec d'autres médicaments et/ou de l'alcool. Une prudence particulière est de rigueur en cas d'intoxications mixtes avec d'autres substances à action sérotoninergique (par ex. antidépresseurs tricycliques), car des évolutions sévères s'inscrivant dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique sont alors possibles.
- +La sertraline présente une marge de sécurité en cas de surdosage qui dépend des caractéristiques des patients ainsi que du traitement d'accompagnement. Des rapports font état d'un surdosage allant jusqu'à 13.5 g sans symptômes d'intoxication graves. Cependant, des patients ayant présenté des crises convulsives après l'ingestion d'une dose de 500-1000 mg ont également été rapportés dans la littérature. Des décès sont survenus après la prise d'une surdose de sertraline seule ou en association avec d'autres médicaments et/ou de l'alcool. Une prudence particulière est de rigueur en cas d'intoxications mixtes avec d'autres substances à action sérotoninergique (p.ex. antidépresseurs tricycliques), car des évolutions sévères s'inscrivant dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique sont alors possibles.
-L'expérimentation animale a démontré que l'administration au long cours de sertraline induit une réduction («down regulation») de la sensibilité des récepteurs cérébraux noradrénergiques. Cela a également été observé avec d'autres médicaments efficaces et utilisés en clinique pour le traitement de dépressions, de troubles obsessionnels compulsifs et de troubles paniques.
- +L'expérimentation animale a démontré que l'administration au long cours de sertraline induit une réduction (down regulation) de la sensibilité des récepteurs cérébraux noradrénergiques. Cela a également été observé avec d'autres médicaments efficaces et utilisés en clinique pour le traitement de dépressions, de troubles obsessionnels compulsifs et de troubles paniques.
-Dans une étude unique de phase I contrôlée par placebo et moxifloxacine, les effets de la sertraline sur la repolarisation cardiaque à l'état d'équilibre lors d'expositions suprathérapeutiques (traitement par 400 mg/jour, c.-à-d. deux fois la dose journalière recommandée) ont été testés chez des volontaires sains (étude QTc). Sous sertraline, la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 90% bidirectionnel de l'écart des moindres carrés QTcF moyen ajusté dans le temps entre la sertraline et le placebo (11.666 ms) a été supérieure au seuil préétabli de 10 ms enregistré 4 heures après l'administration. L'analyse de la réponse à l'exposition a révélé une corrélation légèrement positive entre l'intervalle QTcF et les concentrations plasmatiques de sertraline [0.036 ms/(ng/ml); p<0.0001]. Sur la base du modèle exposition-réponse, le seuil pour un allongement de l'intervalle QTcF cliniquement significatif (correspondant à un dépassement de l'intervalle de confiance à 90% préétabli de 10 ms) est d'au moins 2.6 fois la Cmax moyenne (86 ng/ml) après administration de la dose maximale recommandée de sertraline (200 mg/jour), voir également «Mises en garde et précautions», «Effets indésirables» et «Surdosage».
- +Dans une étude unique de phase I contrôlée par placebo et moxifloxacine, les effets de la sertraline sur la repolarisation cardiaque à l'état d'équilibre lors d'expositions suprathérapeutiques (traitement par 400 mg/jour, c.-à-d. deux fois la dose journalière recommandée) ont été testés chez des volontaires sains (étude QTc). Sous sertraline, la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 90% bidirectionnel de l'écart des moindres carrés QTcF moyen ajusté dans le temps entre la sertraline et le placebo (11.666 msec) a été supérieure au seuil préétabli de 10 msec enregistré 4 heures après l'administration. L'analyse de la réponse à l'exposition a révélé une corrélation légèrement positive entre l'intervalle QTcF et les concentrations plasmatiques de sertraline [0.036 msec/(ng/ml); p<0.0001]. Sur la base du modèle exposition-réponse, le seuil pour un allongement de l'intervalle QTcF cliniquement significatif (correspondant à un dépassement de l'intervalle de confiance à 90% préétabli de 10 msec) est d'au moins 2.6 fois la Cmax moyenne (86 ng/ml) après administration de la dose maximale recommandée de sertraline (200 mg/jour), voir également «Mises en garde et précautions», «Effets indésirables» et «Surdosage».
-État d'équilibre: en concordance avec la demi-vie d'élimination terminale, il se produit une accumulation, équivalente environ au double, jusqu'à l'état d'équilibre; ce dernier est atteint après environ une semaine lorsque la sertraline est administrée une fois par jour.
- +État d'équilibre: En concordance avec la demi-vie d'élimination terminale, il se produit une accumulation, équivalente environ au double, jusqu'à l'état d'équilibre; ce dernier est atteint après environ une semaine lorsque la sertraline est administrée une fois par jour.
-Des doses journalières de 0, 10, 40 ou 80 mg de sertraline par kg ont été administrées par voie orale à des rats Sprague-Dawley en phase de croissance du jour 21 au jour 56 postnatal, suivies d'une phase de récupération jusqu'au jour 196 postnatal. L'administration de 80 mg/kg/jour de sertraline a conduit à des cas isolés de décès, à une déshydratation, une chromorhinorrée, une diminution de la prise de poids moyenne et une diminution de la prise de nourriture. Les animaux mâles (sous 80 mg/kg/jour) comme les femelles (sous ≥10 mg/kg/jour) ont présenté un retard de la maturation sexuelle, sans que les critères d'évaluation concernant la reproduction tels que l'accouplement, la fertilité, les paramètres concernant le sperme, le cycle ovarien, ou les paramètres ovariens et utérins ne soient influencés par les effets liés à la sertraline. De plus, aucun effet lié à la sertraline n'a été observé sur les paramètres comportementaux (apprentissage, mémoire, réflexe de sursaut provoqué par le bruit et activité locomotrice) chez les animaux mâles alors qu'on a observé chez les animaux femelles, à partir de 40 mg/kg/jour, un ralentissement du réflexe de sursaut provoqué par le bruit. Aucun effet sur la longueur fémorale, le poids cérébral et les résultats de pathologie micro- et macroscopiques n'a été constaté. Tous les effets nommés ci-dessus étaient réversibles au cours de la phase de récupération sans médicament de l'étude. La valeur NOAEL (No Observed Adverse Effect Level) chez les animaux mâles était de 40 mg/kg/jour (correspondant à environ 10 fois la dose maximale thérapeutique, à une Cmax de 262 ng/ml et à une ASC0-t jusqu'à 3'170 ng h/ml au jour 56 postnatal), alors qu'aucune valeur NOAEL n'a pu être estimée chez les animaux femelles. Dans une autre étude menée chez des rats nouveau-nés, la sertraline administrée par voie sous-cutanée du jour 1 au jour 21 postnatal a déjà provoqué, dès les doses thérapeutiques, des ralentissements du développement physique et de certains réflexes. Une signification clinique de ces résultats n'est pas à exclure.
- +Des doses journalières de 0, 10, 40 ou 80 mg de sertraline par kg ont été administrées par voie orale à des rats Sprague-Dawley en phase de croissance du jour 21 au jour 56 postnatal, suivies d'une phase de récupération jusqu'au jour 196 postnatal. L'administration de 80 mg/kg/jour de sertraline a conduit à des cas isolés de décès, à une déshydratation, une chromorhinorrée, une diminution de la prise de poids moyenne et une diminution de la prise de nourriture. Les animaux mâles (sous 80 mg/kg/jour) comme les femelles (sous ≥10 mg/kg/jour) ont présenté un retard de la maturation sexuelle, sans que les critères d'évaluation concernant la reproduction tels que l'accouplement, la fertilité, les paramètres concernant le sperme, le cycle ovarien, ou les paramètres ovariens et utérins ne soient influencés par les effets liés à la sertraline. De plus, aucun effet lié à la sertraline n'a été observé sur les paramètres comportementaux (apprentissage, mémoire, réflexe de sursaut provoqué par le bruit et activité locomotrice) chez les animaux mâles alors qu'on a observé chez les animaux femelles, à partir de 40 mg/kg/jour, un ralentissement du réflexe de sursaut provoqué par le bruit. Aucun effet sur la longueur fémorale, le poids cérébral et les résultats de pathologie micro- et macroscopiques n'a été constaté. Tous les effets nommés ci-dessus étaient réversibles au cours de la phase de récupération sans médicament de l'étude. La valeur NOAEL (No Observed Adverse Effect Level) chez les animaux mâles était de 40 mg/kg/jour (correspondant à environ 10 fois la dose maximale thérapeutique, à une Cmax de 262 ng/ml et à une ASC0-t jusqu'à 3170 ng h/ml au jour 56 postnatal), alors qu'aucune valeur NOAEL n'a pu être estimée chez les animaux femelles. Dans une autre étude menée chez des rats nouveau-nés, la sertraline administrée par voie sous-cutanée du jour 1 au jour 21 postnatal a déjà provoqué, dès les doses thérapeutiques, des ralentissements du développement physique et de certains réflexes. Une signification clinique de ces résultats n'est pas à exclure.
-Sertralin Viatris comprimés pelliculés à 50 mg (avec rainure, sécables): 10, 30, 100. [B]
- +Sertralin Viatris, comprimés pelliculés à 50 mg (avec rainure, sécables): 10, 30, 100. [B]
-Octobre 2023
-[104 F]
- +Mars 2024.
- +[Version 105 F]
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