48 Changements de l'information professionelle Madinette |
-Instructions posologiques particulières
-Utilisatrices présentant des troubles de la fonction hépatique
-Madinette ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
-Utilisatrices présentant des troubles de la fonction rénale
-Madinette n'a pas été étudié chez les femmes présentant une insuffisance rénale, et l'on ne peut donc pas procéder à des recommandations de posologie.
-Enfants et adolescents
-L'efficacité et la sécurité ont été étudiées chez des femmes dès 18 ans. Chez l'adolescente, si l'utilisation est indiquée, la même posologie est recommandée que chez les adultes.
- +Groupes particuliers de patientes
- +Insuffisance rénale: Madinette n'a pas été étudié chez les femmes présentant une insuffisance rénale, et l'on ne peut donc pas procéder à des recommandations de posologie.
- +Insuffisance hépatique: Madinette ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +Adolescentes: L'efficacité et la sécurité ont été étudiées chez des femmes dès 18 ans. Chez l'adolescente, si l'utilisation est indiquée, la même posologie est recommandée que chez les adultes.
-·Utilisation concomitante de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). L'utilisation peut être reprise au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de la prise de ces principes actifs (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
-·Utilisation concomitante de l'association de principes actifs glécaprévir/pibrentasvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C);
-·Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (p.ex. appareil génital ou seins);
- +·Utilisation concomitante de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir et sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (médicament pour le traitement de l'hépatite C) (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
- +·Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (par exemple appareil génital ou seins);
-Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
- +Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
-Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Madinette n'a pas été interrompu à l'avance.
- +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Madinette n'a pas été interrompu à l'avance.
-·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure
- +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure:
-·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
- +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure:
-·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
- +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure:
-·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
- +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure:
-·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
- +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes:
-Chez les patientes atteintes d'hépatite C qui ont utilisé un CHC contenant de l'éthinylestradiol de façon concomitante lors de l'utilisation de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir employée dans le traitement des infections par le VHC, une augmentation de l'ALAT significativement plus fréquente que chez les patientes uniquement traitées par les principes actifs antiviraux a été rapportée (y compris des cas avec une augmentation à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale et dans des cas isolés à plus de 20 fois la limite supérieure de la normale; voir «Interactions»).
-La prise de Madinette doit par conséquent être interrompue avant le début d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que la patiente présente des valeurs hépatiques normales, l'utilisation de Madinette peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines, après l'arrêt de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir. Il faut ici toutefois noter que, lors d'un intervalle de moins de 4 semaines, l'efficacité du CHC peut encore être réduite en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode de barrière additionnelle doit par conséquent être utilisée (voir la rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»). Ce point est particulièrement pertinent lorsque l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir est utilisée avec la ribavirine, un principe actif potentiellement tératogène.
-Davantage de cas d'augmentation de l'ALAT ont également été observés lors de l'utilisation concomitante de l'association des principes actifs glécaprévir/pibrentasvir et d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol. La prise de Madinette doit par conséquent également être temporairement interrompue lors de l'utilisation de cette association.
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- +Chez les patientes atteintes d'hépatite C qui ont utilisé un CHC contenant de l'éthinylestradiol de façon concomitante lors de l'utilisation de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, avec ou sans dasabuvir, une augmentation de l'ALAT significativement plus fréquente que chez les patientes uniquement traitées par les principes actifs antiviraux a été observée (y compris des cas avec une augmentation à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale et dans des cas isolés à plus de 20 fois la limite supérieure de la normale; voir «Interactions»). Des élévations similaires de l'ALAT ont également été observées sous des médicaments anti-VHC contenant du glécaprévir/pibrentasvir ou du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. La prise de Madinette doit par conséquent être interrompue avant le début d'un traitement par ces associations de principes actifs. À condition que la patiente présente des valeurs hépatiques normales, l'utilisation de Madinette peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mais de préférence 4 semaines, après l'arrêt des associations de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. Il faut ici toutefois noter que, lors d'un intervalle de moins de 4 semaines, l'efficacité du CHC peut encore être réduite en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir et qu'une méthode de barrière additionnelle doit par conséquent être utilisée (voir la rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»). Ce point est particulièrement pertinent lorsque l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir est utilisée avec la ribavirine, un principe actif potentiellement tératogène.
-Interactions pharmacocinétiques
-Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
- +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux:
-Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres substances
- +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
-Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'œstrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
- +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
-Dans les études cliniques, une augmentation de l'ALAT (y compris des cas avec une augmentation à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale [LSN] et dans des cas isolés à plus de 20 fois la LSN) était significativement plus fréquente lors d'une utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, que chez les patientes uniquement traitées par les principes actifs antiviraux. La prise de Madinette doit donc être interrompue avant un traitement par cette association antivirale (voir «Mises en garde et précautions»).
-Davantage d'augmentations de l'ALAT ont également été observées lors de l'utilisation concomitante d'un CHC contenant de l'ethinylestradiol et de l'association des principes actifs glécaprévir/pibrentasvir et la prise de Madinette doit par conséquent également être interrompue avant un traitement par cette association anti-VHC (voir «Contre-indications»).
- +Dans les études cliniques, une augmentation de l'ALAT (y compris des cas avec une augmentation à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale [LSN] et dans des cas isolés à plus de 20 fois la LSN) était significativement plus fréquente lors d'une utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, employée dans le traitement des infections par le VHC, que chez les patientes uniquement traitées par les principes actifs antiviraux. Des élévations similaires de l'ALAT ont également été observées sous des médicaments anti-VHC contenant du glécaprévir/pibrentasvir ou du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. La prise de Madinette doit donc être interrompue avant un traitement par cette association antivirale (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Grossesse
-Allaitement
-Liste des effets indésirables
-Les effets indésirables mentionnés ci-dessous ont été rapportés suite à la prise d'un contraceptif contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et 2 mg d'acétate de chlormadinone dans une étude clinique chez 1629 femmes.
-Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
- +Les effets indésirables mentionnés ci-dessous ont été rapportés suite à la prise d'un contraceptif contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et 2 mg d'acétate de chlormadinone dans une étude clinique chez 1629 femmes. Les fréquences respectives de ces effets sont ainsi définies:
-Occasionnels: ≥1/1'000, <1/100.
-Rares: ≥1/10'000, <1/1'000.
- +Occasionnels: ≥1/1000, <1/100.
- +Rares: ≥1/10'000, <1/1000.
-Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Troubles métaboliques et nutritionnels
-Affections cardiaques
- +Affections cardiaques et vasculaire
-Affections de la peau et du tissus sous-cutané
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Troubles généraux
-Signes et symptômes
-Traitement
-Acétate de chlormadinone (CMA): Plusieurs étapes d'oxydation et de réduction, et la conjugaison à l'acide glucuronique et au sulfate donnent de très nombreux métabolites. Dans le plasma humain, les principaux métabolites sont le 3α- et le 3β-hydroxy-CMA, dont les demi-vies biologiques ne sont pas fondamentalement différentes de celle du CMA non métabolisé. Les métabolites 3hydroxy- ont une activité antiandrogène comparable à celle du CMA lui-même. Ces métabolites se retrouvent dans l'urine principalement sous forme conjuguée.
- +Acétate de chlormadinone (CMA): Plusieurs étapes d'oxydation et de réduction, et la conjugaison à l'acide glucuronique et au sulfate donnent de très nombreux métabolites. Dans le plasma humain, les principaux métabolites sont le 3α- et le 3β-hydroxy-CMA, dont les demi-vies biologiques ne sont pas fondamentalement différentes de celle du CMA non métabolisé. Les métabolites 3-hydroxy- ont une activité antiandrogène comparable à celle du CMA lui-même. Ces métabolites se retrouvent dans l'urine principalement sous forme conjuguée.
-Cinétique chez certains groupes de patientes
-Troubles de la fonction hépatique ou de la fonction rénale
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- +Cinétique pour certains groupes de patientes
-Mai 2019.
- +Août 2021.
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