58 Changements de l'information professionelle Quetiapin Sandoz 25 mg |
-Comprimés pelliculés à 25 mg, 100 mg, 200 mg et 300 mg de quétiapine.
- +Comprimés pelliculés à 25 mg, 100 mg, 200 mg et 300 mg Quetiapinum.
-·de la schizophrénie;
-·des épisodes maniaques lors de troubles bipolaires, à titre de monothérapie pendant 12 semaines ou en association au lithium ou au valproate durant 3 à 6 semaines;
- +·de la schizophrénie.
- +·des épisodes maniaques lors de troubles bipolaires, à titre de monothérapie pendant 12 semaines ou en association au lithium ou au valproate durant 3 à 6 semaines.
- +Adolescents (âgés de 13 à 17 ans)
- +Quétiapine Sandoz est indiqué pour le traitement de la schizophrénie.
- +Enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans)
- +Quétiapine Sandoz est indiqué en tant que monothérapie de 3 semaines pour le traitement aigu des épisodes de manie dans le cadre d'un trouble bipolaire.
-Les patients ayant répondu de façon satisfaisante à Quétiapine Sandoz en phase aiguë lors de troubles bipolaires doivent poursuivre le traitement par Quétiapine Sandoz à la même dose. La dose de Quétiapine Sandoz peut être ajustée entre 300 et 800 mg par jour en fonction de la réponse clinique et de la tolérance chez le patient individuel. Il est important d'utiliser la plus faible dose efficace pour la prévention des récidives.
- +Les patients ayant répondu de façon satisfaisante à Quétiapine Sandoz en phase aiguë lors de troubles bipolaires doivent poursuivre le traitement par Quétiapine Sandoz à la même dose. La dose de Quétiapine Sandoz peut être ajustée entre 300 et 800 mg par jour en fonction de la réponse clinique et de la tolérance chez le patient individuel. Il est important d'utiliser la dose efficace la plus faible pour la prévention des récidives.
- +Enfants et adolescents
- +Traitement de la schizophrénie (adolescents de 13 à 17 ans)
- +Quétiapine Sandoz doit être administré deux fois par jour chez les patients adolescents âgés de 13 à 17 ans. Selon la réponse clinique et la tolérance du traitement, Quétiapine Sandoz peut cependant aussi être administré 3× par jour. Le médicament peut être pris indépendamment des repas. La posologie des cinq premiers jours du traitement est la suivante: 50 mg le 1er jour, 100 mg le 2e jour, 200 mg le 3e jour, 300 mg le 4e jour et 400 mg le 5e jour. Après le 5e jour de traitement, la dose doit être ajustée individuellement en fonction de la réponse clinique et de la tolérance, dans l'intervalle de dose efficace allant de 400 à 800 mg. Les adaptations posologiques doivent être faites par paliers ne dépassant pas 100 mg par jour.
- +La sécurité et l'efficacité de Quétiapine Sandoz n'ont pas été démontrées pour le traitement de la schizophrénie chez les enfants de moins de 13 ans.
- +Traitement des épisodes de manie dans le cadre d'un trouble bipolaire (enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans)
- +Quétiapine Sandoz doit être administré deux fois par jour chez les enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans. Selon la réponse clinique et la tolérance du traitement, Quétiapine Sandoz peut cependant aussi être administré 3× par jour. Le médicament peut être pris indépendamment des repas. La posologie des cinq premiers jours du traitement est la suivante: 50 mg le 1er jour, 100 mg le 2e jour, 200 mg le 3e jour, 300 mg le 4e jour et 400 mg le 5e jour. Après le 5e jour de traitement, la dose doit être ajustée individuellement en fonction de la réponse clinique et de la tolérance, dans l'intervalle de dose efficace allant de 400 à 600 mg. Les adaptations posologiques doivent être faites par paliers ne dépassant pas 100 mg par jour.
- +La sécurité et l'efficacité de Quétiapine Sandoz n'ont pas été démontrées pour le traitement de la manie bipolaire chez les enfants de moins de 10 ans.
- +L'efficacité et la sécurité ont été étudiées dans le traitement aigu – d'une durée de trois semaines – des épisodes de manie dans le cadre de troubles bipolaires chez des patients pédiatriques âgés de 10 à 17 ans. On ne dispose pas de données sur le maintien de l'efficacité ou sur la prévention des récidives chez les patients de cette tranche d'âge.
-Pédiatrie: Quétiapine Sandoz n'est pas autorisé pour une utilisation chez l'enfant et l'adolescent.
- +Enfants: La sécurité et l'efficacité de Quétiapine Sandoz n'ont pas été démontrées pour le traitement de la schizophrénie chez les enfants et les adolescents de moins de 13 ans et le traitement de la manie bipolaire chez les enfants de moins de 10 ans. Quétiapine Sandoz ne doit pas être utilisé sous cette limite d'âge.
-Système cardio-vasculaire: La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de la quétiapine chez des patients dont on sait qu'ils souffrent d'une maladie cardio-vasculaire, d'une maladie cérébrovasculaire ou d'une autre affection prédisposant à une hypotension. La quétiapine peut entraîner une hypotension orthostatique, surtout pendant la phase initiale de progression de la dose. Par conséquent, on envisagera dans de tels cas une réduction de la dose ou une adaptation plus lente de la dose. Chez les patients souffrant d'une maladie cardio-vasculaire connue, on prévoira éventuellement un schéma plus lent d'augmentation initiale de la dose. La prudence est de mise chez les patients présentant une prédisposition à un allongement de l'intervalle QTc.
-Problèmes de déglutition et aspiration: Des problèmes de déglutition et des aspirations ont été rapportés chez des patients traités par la quétiapine (voir «Effets indésirables»). La quétiapine doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un risque de pneumonie par aspiration.
- +Système cardio-vasculaire: La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de la quétiapine chez des patients dont on sait qu'ils souffrent d'une maladie cardio-vasculaire, d'une maladie cérébrovasculaire ou d'une autre affection prédisposant à une hypotension. La quétiapine peut entraîner une hypotension orthostatique, surtout pendant la phase initiale de titration de la dose. Par conséquent, on envisagera dans de tels cas une réduction de la dose ou une adaptation plus lente de la dose. Chez les patients souffrant d'une maladie cardio-vasculaire connue, on prévoira éventuellement un schéma plus lent d'augmentation initiale de la dose. La prudence est de mise chez les patients présentant une prédisposition à un allongement de l'intervalle QTc.
- +Problèmes de déglutition et aspiration: Des problèmes de déglutition et des aspirations ont été rapportés chez des patients traités par la quétiapine (voir «Effets indésirables»). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un risque de pneumonie par aspiration.
-Dyskinésies tardives et symptômes extrapyramidaux (EPS): Les dyskinésies tardives sont des mouvements dyskinétiques involontaires, en partie irréversibles, pouvant se développer chez les patients traités aux neuroleptiques, y compris la quétiapine. Elles peuvent également apparaître peu de temps déjà (quelques mois) après l'instauration d'un traitement par un neuroleptique. S'il apparaît des signes ou symptômes de dyskinésie tardive, il faut envisager une réduction de la dose ou un arrêt du traitement. Les symptômes d'une dyskinésie tardive peuvent encore s'aggraver après la fin du traitement, ou même n'apparaître qu'après la fin du traitement (voir «Effets indésirables»). Dans des études de courte durée effectuées avec contrôle de placebo auprès de patients adultes en phase dépressive du trouble bipolaire, l'incidence de symptômes extrapyramidaux a été plus élevée chez les patients sous quétiapine que chez les patients sous placebo (8,9% et 3,8% respectivement). L'incidence des différents symptômes extrapyramidaux (par exemple akathisie, troubles extrapyramidaux, trémulations, dyskinésie, dystonie, contractions musculaires involontaires, agitation et rigidité musculaire) a globalement été faible; elle n'a dépassé 4% dans aucun des groupes de traitement. Dans des études de courte durée effectuées avec contrôle de placebo, menées auprès de patients adultes schizophrènes ou en phase maniaque du trouble bipolaire, l'incidence totale de symptômes extrapyramidaux a été similaire sous toutes les doses thérapeutiques de quétiapine et sous placebo (schizophrénie: quétiapine 7,8% et placebo 8,0%; manie bipolaire: quétiapine 11,2% et placebo 11,4%). Dans des études à long terme effectuées avec contrôle de placebo chez des patients adultes schizophrènes ou bipolaires, les EPS observés au cours du traitement se sont manifestés avec une incidence totale (ajustée à la dose) similaire sous quétiapine et sous placebo.
- +Apnée du sommeil: La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent simultanément un médicament dépresseur du système nerveux central et qui ont des antécédents d'apnée du sommeil ou qui ont un risque d'apnée du sommeil.
- +Dyskinésies tardives et symptômes extrapyramidaux (EPS): Les dyskinésies tardives sont des mouvements dyskinétiques involontaires, en partie irréversibles, pouvant se développer chez les patients traités aux neuroleptiques, y compris la quétiapine. Elles peuvent également apparaître peu de temps déjà (quelques mois) après l'instauration d'un traitement par un neuroleptique. S'il apparaît des signes ou symptômes de dyskinésie tardive, il faut envisager une réduction de la dose ou un arrêt du traitement. Les symptômes d'une dyskinésie tardive peuvent encore s'aggraver après la fin du traitement, ou même n'apparaître qu'après la fin du traitement (voir «Effets indésirables»). Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo auprès de patients adultes en phase dépressive du trouble bipolaire, l'incidence de symptômes extrapyramidaux a été plus élevée chez les patients sous quétiapine que chez les patients sous placebo (8,9% et 3,8% respectivement). L'incidence des différents symptômes extrapyramidaux (par exemple akathisie, troubles extrapyramidaux, trémulations, dyskinésie, dystonie, contractions musculaires involontaires, agitation et rigidité musculaire) a globalement été faible; elle n'a dépassé 4% dans aucun des groupes de traitement. Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo, menées auprès de patients adultes schizophrènes ou en phase maniaque du trouble bipolaire, l'incidence totale de symptômes extrapyramidaux a été similaire sous toutes les doses thérapeutiques de quétiapine et sous placebo (schizophrénie: quétiapine 7,8% et placebo 8,0%; manie bipolaire: quétiapine 11,2% et placebo 11,4%). Dans des études à long terme contrôlées versus placebo chez des patients adultes schizophrènes ou bipolaires, les EPS observés au cours du traitement se sont manifestés avec une incidence totale (ajustée à la dose) similaire sous quétiapine et sous placebo.
- +Symptômes extrapyramidaux chez les enfants et adolescents (de 10 à 17 ans): Dans une étude sur la monothérapie de courte durée, réalisée avec contrôle contre placebo auprès d'adolescents (de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, l'incidence globale de symptômes extrapyramidaux a été de 12,9% sous quétiapine et de 5,3% sous placebo; l'incidence des EPS individuels (p.ex. akathisie, trémulations, troubles extrapyramidaux, hypokinésie, agitation, hyperactivité psychomotrice, rigidité musculaire, dyskinésie) a toutefois été faible dans l'ensemble; elle n'a dépassé 4,1% dans aucun des groupes de traitement. Dans une étude sur la monothérapie de courte durée, réalisée avec contrôle contre placebo auprès d'enfants et d'adolescents (de 10 à 17 ans) atteints de manie bipolaire, l'incidence globale de symptômes extrapyramidaux a été de 3,6% sous quétiapine et de 1,1% sous placebo. Dans une étude de courte durée n'ayant pas permis de démontrer une efficacité du traitement par monothérapie versus placebo chez des enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) atteints de dépression bipolaire, l'incidence totale de symptômes extrapyramidaux a été de 1,1% sous quétiapine et de 0,0% sous placebo.
- +
-Lors d'une prise concomitante de quétiapine et d'inducteurs puissants des enzymes hépatiques tels que la carbamazépine ou la phénytoïne, la concentration plasmatique de quétiapine est considérablement réduite, ce qui peut influencer l'efficacité du traitement à la quétiapine. Chez les patients traités avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, le traitement par quétiapine ne doit être initié que si le médecin traitant juge que les bénéfices possibles d'un traitement par quétiapine sont plus importants que le risque associé à un arrêt du médicament inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que toute modification concernant le traitement au médicament inducteur des enzymes hépatiques soit faite progressivement et que le médicament en question soit remplacé au besoin par un agent non inducteur des enzymes hépatiques (p.ex. valproate de sodium).
-Neutropénie sévère et agranulocytose: Dans des études cliniques de courte durée, en monothérapie et contrôlées contre placebo, une neutropénie sévère sans infections a été occasionnellement rapportée (granulocytes neutrophiles <0,5× 109/l). Des cas d'agranulocytose (neutropénie sévère accompagnée de la survenue d'infections) ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine tant dans le cadre d'études cliniques (rares) qu'après la commercialisation (y compris des cas mortels). Les cas de neutropénie sévère sont apparus en majorité dans les deux mois suivant le début du traitement par la quétiapine, mais des cas isolés sont également connus qui sont apparus plus tard. Aucune dose-dépendance n'était décelable. Dans les observations pratiques post-commercialisation, la leucopénie et/ou neutropénie a régressé après arrêt du traitement à la quétiapine. Les facteurs de risque possibles pour l'apparition d'une neutropénie sont la présence d'un faible taux de leucocytes ainsi que des antécédents de neutropénie médicamenteuse. Des cas d'agranulocytose ont été observés chez des patients sans facteurs de risque préexistants. Une neutropénie doit être suspectée chez les patients présentant des infections, surtout lorsque ceux-ci ne présentent pas de prédisposition manifeste ou ont une fièvre inexpliquée. La neutropénie doit faire l'objet d'un traitement approprié sur le plan clinique. La quétiapine doit être interrompue chez les patients ayant un taux de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l. Surveiller les patients à la recherche des signes et symptômes d'une infection et contrôler les taux de granulocytes neutrophiles jusqu'à ce qu'ils dépassent 1,5× 109/l (voir «Effets indésirables»).
-Poids: Des prises de poids ont été rapportées chez des patients traités à la quétiapine. Ces prises de poids doivent être observées et traitées cliniquement conformément aux directives usuelles pour les maladies psychotiques (voir «Effets indésirables»).
-Hyperglycémie: Une hyperglycémie et/ou le développement ou l'aggravation d'un diabète – occasionnellement avec acidocétose ou coma – ont été rapportés. Certains de ces cas ont été mortels (voir «Effets indésirables»). Une prise de poids ayant précédé de tels effets indésirables a été rapportée dans certains cas et pourrait éventuellement avoir joué le rôle de facteur prédisposant. Une surveillance clinique appropriée en accord avec les directives usuelles pour les maladies psychotiques est recommandée. Il convient de prêter attention aux signes et symptômes éventuels d'une hyperglycémie (par exemple polydipsie, polyurie, polyphagie et états de faiblesse) chez les patients traités avec des médicaments antipsychotiques tels que la quétiapine. Les patients diabétiques ou à risque de développer un diabète doivent être soumis à des examens réguliers pour détecter toute détérioration du contrôle glycémique. Le poids corporel doit être contrôlé régulièrement.
- +Lors d'une prise concomitante de quétiapine et d'inducteurs puissants des enzymes hépatiques tels que la carbamazépine ou la phénytoïne, la concentration plasmatique de quétiapine est considérablement réduite, ce qui peut influencer l'efficacité du traitement par la quétiapine. Chez les patients traités avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, le traitement par quétiapine ne doit être initié que si le médecin traitant juge que les bénéfices possibles d'un traitement par quétiapine sont plus importants que le risque associé à un arrêt du médicament inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que toute modification concernant le traitement par médicament inducteur des enzymes hépatiques soit faite progressivement et que le médicament en question soit remplacé au besoin par un agent non inducteur des enzymes hépatiques (p.ex. valproate de sodium).
- +Neutropénie sévère et agranulocytose: Dans des études cliniques de courte durée, en monothérapie et contrôlées contre placebo, une neutropénie sévère sans infections a été occasionnellement rapportée (granulocytes neutrophiles <0,5× 109/l). Des cas d'agranulocytose (neutropénie sévère accompagnée de la survenue d'infections) ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine tant dans le cadre d'études cliniques (rares) qu'après la commercialisation (y compris des cas mortels). Les cas de neutropénie sévère sont apparus en majorité dans les deux mois suivant le début du traitement par la quétiapine, mais des cas isolés sont également connus qui sont apparus plus tard. Aucune dose-dépendance n'était décelable. Dans l'expérience post-commercialisation, la leucopénie et/ou neutropénie a régressé après arrêt du traitement à la quétiapine. Les facteurs de risque possibles pour l'apparition d'une neutropénie sont la présence d'un faible taux de leucocytes ainsi que des antécédents de neutropénie médicamenteuse. Des cas d'agranulocytose ont été observés chez des patients sans facteurs de risque préexistants. Une neutropénie doit être suspectée chez les patients présentant des infections, surtout lorsque ceux-ci ne présentent pas de prédisposition manifeste ou ont une fièvre inexpliquée. La neutropénie doit faire l'objet d'un traitement approprié sur le plan clinique. La quétiapine doit être interrompue chez les patients ayant un taux de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l. Surveiller les patients à la recherche des signes et symptômes d'une infection et contrôler les taux de granulocytes neutrophiles jusqu'à ce qu'ils dépassent 1,5× 109/l (voir «Effets indésirables»).
- +Poids: Des prises de poids ont été rapportées chez des patients traités par la quétiapine. Ces prises de poids doivent être contrôlées et traitées sur le plan clinique conformément aux directives en usage pour les maladies psychotiques (voir «Effets indésirables»).
- +Hyperglycémie: Une hyperglycémie et/ou le développement ou l'aggravation d'un diabète – occasionnellement avec acidocétose ou coma – ont été rapportés. Certains de ces cas ont été mortels (voir «Effets indésirables»). Une prise de poids ayant précédé de tels effets indésirables a été rapportée dans certains cas et pourrait éventuellement avoir joué le rôle de facteur prédisposant. Une surveillance clinique appropriée en accord avec les directives en usage pour les maladies psychotiques est recommandée. Il convient de prêter attention aux signes et symptômes éventuels d'une hyperglycémie (par exemple polydipsie, polyurie, polyphagie et états de faiblesse) chez les patients traités avec des médicaments antipsychotiques tels que la quétiapine. Les patients diabétiques ou à risque de développer un diabète doivent être soumis à des examens réguliers pour détecter toute détérioration du contrôle glycémique. Le poids corporel doit être contrôlé régulièrement.
- +Pathologies hépatiques: La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de la quétiapine chez les patients présentant une hépatopathie préexistante, chez les patients qui sont traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques, ou si des signes ou symptômes d'une perturbation de la fonction hépatique surviennent pendant le traitement par la quétiapine. De très rares cas de défaillance hépatique, y compris des cas mortels, ont été rapportés depuis la commercialisation. De rares cas d'hépatites sont survenus au cours des études cliniques. Depuis la commercialisation, on a enregistré de rares cas d'hépatites (avec ou sans ictère) chez les patients avec ou sans antécédent. Des stéatoses hépatiques et des lésions hépatiques cholestatiques ou mixtes sont également survenues rarement après commercialisation. Il est recommandé de réaliser un examen clinique standard, y compris une mesure des transaminases, chez les patients qui, avant le traitement par la quétiapine, présentent une fonction hépatique anormale connue ou suspectée. Pour ces patients, ainsi que pour les patients qui développent pendant le traitement par la quétiapine des signes ou symptômes indiquant une nouvelle flambée de la maladie hépatique, il est recommandé de réaliser une réévaluation clinique périodique par la mesure des taux de transaminases.
- +Enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans): Les mêmes mises en garde et précautions que chez l'adulte sont applicables également chez les patients de 10 à 17 ans. De plus, on a observé des changements de la tension artérielle, des changements aux tests de la fonction thyroïdienne, des prises de poids et des augmentations du taux de prolactine; il convient de prendre les mesures cliniques appropriées (voir «Effets indésirables»). On ne dispose pas pour la quétiapine de données à long terme de plus de 26 semaines sur la sécurité en ce qui concerne la croissance, la maturation et le développement du comportement chez les enfants et les adolescents de 10 à 17 ans.
- +
-Une méta-analyse effectuée sur les neuroleptiques atypiques a montré que les patients âgés souffrant d'une psychose due à la démence ont un risque de mortalité plus élevé dans le cadre d'un traitement par ces agents en comparaison avec les patients de ce type sous placebo. Dans deux études de 10 semaines sur la quétiapine, effectuées avec contrôle de placebo auprès de la même population de patients (n= 710, âge moyen 83 ans [56 à 99 ans]), le taux de mortalité des patients sous quétiapine a toutefois été de 5,5% par rapport à 3,2% sous placebo. Les causes de décès constatées chez les patients de ces études ont été très variées et elles ont correspondu aux risques attendus dans une telle population. Ces données ne démontrent par conséquent aucun rapport causal entre la quétiapine et une mortalité accrue chez les patients déments âgés.
- +Une méta-analyse effectuée sur les neuroleptiques atypiques a montré que les patients âgés souffrant d'une psychose due à la démence ont un risque de mortalité plus élevé dans le cadre d'un traitement par ces agents en comparaison avec les patients de ce type sous placebo. Dans deux études de 10 semaines sur la quétiapine, contrôlées versus placebo auprès de la même population de patients (n= 710, âge moyen 83 ans [56 à 99 ans]), le taux de mortalité des patients sous quétiapine a toutefois été de 5,5% par rapport à 3,2% sous placebo. Les causes de décès constatées chez les patients de ces études ont été très variées et elles ont correspondu aux risques attendus dans une telle population. Ces données ne démontrent par conséquent aucun rapport causal entre la quétiapine et une mortalité accrue chez les patients déments âgés.
-En même temps, les médecins doivent tenir compte du risque potentiel de suicides, d'idées suicidaires ou d'auto-agression après l'arrêt abrupt du traitement à la quétiapine.
-Les autres troubles psychiatriques pour lesquels Quétiapine Sandoz est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d'événements suicidaires. De plus, ces maladies peuvent être accompagnées d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs). Les mêmes précautions que pour le traitement d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs) doivent donc être appliquées au traitement des patients souffrant d'autres maladies psychiatriques.
-Dans des études cliniques auprès de patients en phase de dépression sévère dans le cadre du trouble bipolaire, le risque de suicide, d'idées suicidaires et d'auto-agression était plus élevé sous quétiapine que sous placebo (3% vs 0%) chez les jeunes adultes de moins de 25 ans.
- +De plus, les médecins doivent tenir compte du risque potentiel de suicides, d'idées suicidaires ou d'auto-agression après l'arrêt abrupt du traitement à la quétiapine.
- +Les autres troubles psychiatriques pour lesquels Quétiapine Sandoz est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d'événements suicidaires. De plus, ces maladies peuvent être accompagnées d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs). Les mêmes précautions que pour le traitement d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs) doivent donc être appliquées au traitement des patients souffrant d'autres maladies psychiatriques. Dans des études cliniques auprès de patients en phase de dépression sévère dans le cadre du trouble bipolaire, le risque de suicide, d'idées suicidaires et d'auto-agression était plus élevé sous quétiapine que sous placebo (3% vs 0%) chez les jeunes adultes de moins de 25 ans. Une étude effectuée auprès d'enfants et d'adolescents (de 10 à 17 ans) souffrant de dépression bipolaire n'a pas permis de démontrer l'efficacité du traitement. L'incidence des événements de caractère suicidaire a été de 1% (1/92) sous quétiapine et de 0% (0/100) sous placebo. En rapport avec cette étude, on a observé au cours du traitement de suivi (c'est-à-dire après l'étude proprement dite) deux événements supplémentaires de caractère suicidaire chez deux patients, dont un était traité par la quétiapine au moment de l'événement.
- +Une méta-analyse réalisée par la FDA, portant sur des études cliniques contrôlées par placebo qui avaient examiné des antidépresseurs chez environ 4400 enfants et adolescents et chez 77000 adultes souffrant de maladies psychiatriques, a révélé un risque plus élevé de comportements suicidaires sous antidépresseurs que sous placebo chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes de moins de 25 ans. La quétiapine n'était pas incluse dans cette méta-analyse (voir «Propriétés/Effets, Pharmacodynamie»).
- +Effet anticholinergique (muscarinique): la norquétiapine, un métabolite actif de la quétiapine, possède une affinité modérée à forte pour différents sous-types de récepteurs muscariniques. Ceci engendre des effets indésirables attribués aux effets anticholinergiques, lorsque la quétiapine est administrée aux doses recommandées ou en cas d'administration concomitante de quétiapine et de médicaments avec des propriétés anticholinergiques, et lors de surdosage. La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent un médicament avec des effets anticholinergiques (muscariniques). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un diagnostic ou des antécédents de rétention urinaire, une hypertrophie prostatique cliniquement significative, une occlusion intestinale ou un état similaire, une pression intra-oculaire élevée ou un glaucome à angle fermé (voir «Interactions», «Effets indésirables», «Propriétés/Effets, Pharmacodynamie et Mécanisme d'action» et «Surdosage»).
-Le cytochrome P450 (CYP) 3A4 est l'enzyme essentiellement responsable du métabolisme de la quétiapine dépendant du cytochrome P450. Dans une étude sur les interactions menée auprès de volontaires sains, l'administration concomitante de quétiapine (25 mg) et de kétoconazole a fait augmenter l'AUC de la quétiapine à des valeurs 5 à 8 fois supérieures. C'est pourquoi l'administration concomitante de Quétiapine Sandoz et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée. De même, le patient ne doit pas consommer de jus de pamplemousse pendant le traitement par Quétiapine Sandoz.
- +Le cytochrome P450 (CYP) 3A4 est la principale enzyme responsable du métabolisme de la quétiapine dépendant du cytochrome P450. Dans une étude sur les interactions menée auprès de volontaires sains, l'administration concomitante de quétiapine (25 mg) et de kétoconazole a provoqué une augmentation de 5 à 8 fois de l'AUC de la quétiapine. C'est pourquoi l'administration concomitante de Quétiapine Sandoz et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée. De même, le patient ne doit pas consommer de jus de pamplemousse pendant le traitement par Quétiapine Sandoz.
- +La prudence est de mise lors de l'administration à des patients qui sont traités par d'autres médicaments exerçant des effets anticholinergiques (muscariniques) (voir «Mises en garde et précautions»).
- +
-Il n'existe pas de données cliniques concernant l'emploi chez la femme enceinte. Des troubles de la fertilité et du développement foetal sont apparus chez des animaux sous des doses élevées, toxiques pour la mère. C'est pourquoi la quétiapine ne devrait pas être utilisée durant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Si une interruption du traitement est nécessaire pendant la grossesse, l'arrêt de l'administration ne doit pas être abrupt (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Il n'existe pas de données cliniques concernant l'emploi chez la femme enceinte. Des troubles de la fertilité et du développement fœtal sont apparus chez des animaux sous des doses élevées, toxiques pour la mère. C'est pourquoi la quétiapine ne devrait pas être utilisée durant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Si une interruption du traitement est nécessaire pendant la grossesse, l'arrêt de l'administration ne doit pas être abrupt (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Allaitement
-Des rapports publiés ont montré que la quétiapine est sécrétée dans le lait maternel. Le degré de cette sécrétion a cependant été inégal. C'est pourquoi les mères ne doivent pas allaiter pendant un traitement par quétiapine.
- +Allaitement: Des rapports publiés ont montré que la quétiapine est sécrétée dans le lait maternel. Le degré de cette sécrétion a cependant été inégal. C'est pourquoi les mères ne doivent pas allaiter pendant un traitement par quétiapine.
-Très fréquent: prise de poids 8–23% (définie comme une augmentation du poids correspondant à >7% du poids initial). Augmentation des taux sériques de triglycérides (taux de glycérides au moins une fois ≥200 mg/dl) et de cholestérol total (essentiellement LDL-cholestérol) (taux de cholestérol total au moins une fois >240 mg/dl). Réduction du taux de HDL-cholestérol (taux de HDL <40 mg/dl chez les hommes ou <50 mg/dl chez les femmes à un moment quelconque).
- +Très fréquent: prise de poids (définie comme une augmentation du poids correspondant à >7% du poids initial): chez les adultes 8 à 23%; chez les enfants et adolescents atteint de schizophrénie ou de manie bipolaire, traités par quétiapine: 12% au bout de 3 semaines, 21% au bout de 6 semaines et 45% au bout de 26 semaines. Pour assurer la prise en compte de la croissance normale au cours des 26 semaines, une prise de poids correspondant à un écart type d'au moins 0,5 du BMI initial a été considérée comme un changement significatif; 18,3% des patients sous quétiapine présentaient ce critère au bout de 26 semaines de traitement. Dans une étude de courte durée n'ayant pas permis de démontrer une efficacité du traitement par monothérapie versus placebo chez des enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) atteints de dépression bipolaire, 12,5% des enfants et adolescents ont présenté une prise de poids de >7% en l'espace de 8 semaines sous quétiapine. Augmentation des taux sériques de triglycérides (taux de glycérides au moins une fois ≥200 mg/dl chez les patients âgés de ≥18 ans ou ≥150 mg/dl chez les patients âgés de <18 ans) et de cholestérol total (essentiellement LDL-cholestérol) (taux de cholestérol total au moins une fois >240 mg/dl chez les patients âgés de >18 ans ou ≥200 mg/dl chez les patients <18 ans). Réduction du taux de HDL-cholestérol (taux de HDL <40 mg/dl chez les hommes ou <50 mg/dl chez les femmes à un moment quelconque). Appétit accru chez l'enfant et l'adolescent.
-Fréquent: rêves inhabituels et cauchemars.
- +Fréquent: rêves inhabituels et cauchemars, idées et comportements suicidaires. Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant un traitement par la quétiapine ou peu après l'arrêt du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
-Fréquent: dysarthrie.
- +Fréquent: dysarthrie, syncope chez les enfants et adolescents.
- +Très fréquent: tension artérielle accrue chez l'enfant et l'adolescent.
-Fréquent: pharyngite¹, toux accrue¹, dyspnée¹.
- +Fréquent: pharyngite¹, toux accrue¹, dyspnée¹, rhinite chez l'enfant et l'adolescent.
-Très fréquent: sécheresse buccale.
- +Très fréquent: sécheresse buccale, vomissements chez l'enfant et l'adolescent.
-Rare: ictère.
-Très rare: hépatite (voir également sous «Examens de laboratoire»).
- +Fréquent: élévation de l'alanine aminotransférase sérique (ALAT), augmentation des taux de γ-GT.
- +Occasionnel: augmentation du taux sérique d'aspartate aminotransférase (ASAT).
- +Rare: hépatite (avec ou sans ictère).
- +Très rare: stéatoses hépatiques, lésions hépatiques cholestatiques ou mixtes après commercialisation.
-Très rare: angiooedème.
- +Très rare: angioœdème.
-Fréquent: asthénie, oedèmes périphériques, irritabilité, fièvre.
- +Fréquent: asthénie, œdèmes périphériques, irritabilité, fièvre.
-Très fréquent: réduction des taux d'hémoglobine (au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme: chez 11% des patients sous quétiapine dans le cadre d'études cliniques, y compris étude d'extension ouverte. Dans le cadre d'études à court terme contrôlées par placebo, au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme chez 8,3% des patients sous quétiapine, par rapport à 6,2% des patients sous placebo).
-Fréquent: élévation de l'alanine aminotransférase sérique (ALAT), augmentation des taux de γ-GT, augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles (passant d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie comme >1× 109 granulocytes éosinophiles par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), augmentation du taux de sucre dans le sang allant jusqu'au niveau de l'hyperglycémie (au moins une fois une glycémie ≥126 mg/dl à jeun ou une glycémie ≥200 mg/dl pas à jeun) (voir «Mises en garde et précautions»), augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine chez les patients âgés de ≥18 ans: >20 µg/l chez les hommes, >30 µg/l chez les femmes à un moment quelconque), variations des taux d'hormones thyroïdiennes (réduction du taux de T4 totale, de T4 libre et de T3 totale; augmentation du taux de TSH; sur la base d'un passage de valeurs initiales normales à des valeurs pouvant être cliniquement significatives à un moment quelconque de toutes les études. Les variations des taux de T4 totale, de T4 libre, de T3 totale et de T3 libre étaient définies comme <0,8× la LIN (pmol/l) et les variations des taux de TSH comme >5 mUI/l à un moment quelconque).
-Occasionnels: augmentation du taux sérique d'aspartate aminotransférase (ASAT), réduction du taux de T3 libre.
- +Très fréquent: augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine [patients <18 ans]: >20 μg/l chez les garçons; >26 μg/l chez les filles à un moment quelconque. Moins de 1% des patients présentaient une augmentation du taux de prolactine >100 μg/l). Réduction des taux d'hémoglobine (au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme: chez 11% des patients sous quétiapine dans le cadre d'études cliniques, y compris étude d'extension ouverte. Dans le cadre d'études à court terme contrôlées par placebo, au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme chez 8,3% des patients sous quétiapine, par rapport à 6,2% des patients sous placebo).
- +Fréquent: augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles (passant d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie comme >1× 109 granulocytes éosinophiles par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), augmentation du taux de sucre dans le sang allant jusqu'au niveau de l'hyperglycémie (au moins une fois une glycémie ≥126 mg/dl à jeun ou une glycémie ≥200 mg/dl pas à jeun) (voir «Mises en garde et précautions»), augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine chez les patients âgés de ≥18 ans: >20 µg/l chez les hommes, >30 µg/l chez les femmes à un moment quelconque), variations des taux d'hormones thyroïdiennes (réduction du taux de T4 totale, de T4 libre et de T3 totale; augmentation du taux de TSH; sur la base d'un passage de valeurs initiales normales à des valeurs pouvant être cliniquement significatives à un moment quelconque de toutes les études. Les variations des taux de T4 totale, de T4 libre, de T3 totale et de T3 libre étaient définies comme <0,8× la LIN (pmol/l) et les variations des taux de TSH comme >5 mUI/l à un moment quelconque).
- +Occasionnel: réduction du taux de T3 libre.
-¹ Rapport causal incertain.
-² Sur la base de rapports post-commercialisation.
- +1 Rapport causal incertain
- +2 Sur la base de rapports post-commercialisation
-Les symptômes observés étaient généralement imputables à un renforcement des effets pharmacologiques connus, c'est-à-dire somnolence et sédation, tachycardie et hypotension.
- +Les symptômes observés étaient généralement imputables à un renforcement des effets pharmacologiques connus, c'est-à-dire somnolence et sédation, tachycardie, hypotension et effets anticholinergiques.
-On ne connaît pas d'antidote spécifique de la quétiapine. Dans les cas graves, il faut se demander si plusieurs médicaments ne sont pas en cause. Envisager un lavage gastrique (après intubation si le patient est sans connaissance) puis l'administration de charbon activé et d'un laxatif. Il est recommandé de traiter le patient en réanimation, avec notamment maintien de la respiration et surveillance du système cardio-vasculaire. Dans ce contexte, des rapports publiés décrivent la suppression d'effets sévères sur le SNC, y compris d'un coma et d'un délire, suite à l'administration IV de physiostigmine (1-2 mg) sous surveillance ECG continue.
- +On ne connaît pas d'antidote spécifique de la quétiapine. Dans les cas graves, il faut se demander si plusieurs médicaments ne sont pas en cause. Envisager un lavage gastrique (après intubation si le patient est sans connaissance) puis l'administration de charbon activé et d'un laxatif. Il est recommandé de traiter le patient en réanimation, avec notamment maintien de la respiration et surveillance du système cardio-vasculaire. En relation avec les symptômes anticholinergiques, des rapports publiés décrivent la suppression d'effets sévères sur le SNC, y compris d'un coma et d'un délire, suite à l'administration IV de physiostigmine (1-2 mg) sous surveillance ECG continue.
-La quétiapine est un antipsychotique atypique. La quétiapine et son métabolite actif norquétiapine (N-désalkyl-quétiapine) dans le plasma humain réagissent avec de nombreux types de récepteurs des neurotransmetteurs. La quétiapine et la norquétiapine présentent une affinité pour les récepteurs cérébraux de la sérotonine (récepteurs 5-HT2) et de la dopamine (récepteurs D1 et D2). On suppose que la combinaison de l'antagonisme des récepteurs (sélectivité plus importante pour les récepteurs 5-HT2 que pour les récepteurs D2) explique les propriétés antipsychotiques de la quétiapine et la rareté des symptômes extrapyramidaux (EPS) en comparaison avec les neuroleptiques typiques. La quétiapine n'a pas d'affinité pour le transporteur de la noradrénaline (NET) et a une faible affinité pour le récepteur sérotoninergique 5-HT1A, tandis que la norquétiapine présente une forte affinité pour les deux. On suppose que l'inhibition du NET et l'activité agoniste partielle au niveau du site 5-HT1A provoquées par la norquétiapine contribuent à l'efficacité thérapeutique antidépressive de la quétiapine. La quétiapine et la norquétiapine ont une forte affinité pour les récepteurs histaminiques et α1-adrénergiques et une affinité modérée pour les récepteurs α2-adrénergiques. En outre, la quétiapine a une affinité faible ou nulle pour les récepteurs muscariniques, tandis que la norquétiapine a une affinité modérée à élevée pour différents sous-types de récepteurs muscariniques.
- +La quétiapine est un antipsychotique atypique. La quétiapine et son métabolite actif norquétiapine (N-désalkyl-quétiapine) dans le plasma humain réagissent avec de nombreux types de récepteurs des neurotransmetteurs. La quétiapine et la norquétiapine présentent une affinité pour les récepteurs cérébraux de la sérotonine (récepteurs 5-HT2) et de la dopamine (récepteurs D1 et D2). On suppose que la combinaison de l'antagonisme des récepteurs (sélectivité plus importante pour les récepteurs 5-HT2 que pour les récepteurs D2) explique les propriétés antipsychotiques de la quétiapine et la rareté des symptômes extrapyramidaux (EPS) en comparaison avec les neuroleptiques typiques. La quétiapine n'a pas d'affinité pour le transporteur de la noradrénaline (NET) et a une faible affinité pour le récepteur sérotoninergique 5-HT1A, tandis que la norquétiapine présente une forte affinité pour les deux. On suppose que l'inhibition du NET et l'activité agoniste partielle au niveau du site 5-HT1A provoquées par la norquétiapine contribuent à l'efficacité thérapeutique antidépressive de la quétiapine. La quétiapine et la norquétiapine ont une forte affinité pour les récepteurs histaminiques et α1-adrénergiques et une affinité modérée pour les récepteurs α2-adrénergiques. En outre, la quétiapine a une affinité faible ou nulle pour les récepteurs muscariniques, tandis que la norquétiapine a une affinité modérée à élevée pour différents sous-types de récepteurs muscariniques, ce qui permet d'expliquer les effets anticholinergiques (muscariniques).
-La quétiapine se montre efficace dans les tests d'activité antipsychotique tels que le test «d'évitement conditionné». De plus, elle neutralise l'effet des agonistes dopaminergiques tel qu'évalué sur la base de l'observation du comportement ou de l'électrophysiologie et provoque une augmentation de la concentration de métabolites de la dopamine, ce qui constitue un signe neurochimique de blocage des récepteurs D2.
- +La quétiapine se montre efficace dans les tests d'activité antipsychotique tels que le test «d'évitement conditionné». De plus, elle neutralise l'effet des agonistes dopaminergiques tel qu'évalué sur la base de l'électrophysiologie ou de l'observation du comportement et provoque une augmentation de la concentration de métabolites de la dopamine, ce qui constitue un signe neurochimique de blocage des récepteurs D2.
-Dans les deux études, la quétiapine était meilleur que le placebo concernant la diminution du score total MADRS. Un effet de la quétiapine était significatif au jour 8 (semaine 1) et a persisté jusqu'à la fin des études (semaine 8). Le traitement par 300 mg ou par 600 mg de quétiapine le soir avant le coucher a réduit les symptômes de dépression et d'anxiété chez les patients présentant une dépression bipolaire. Aux deux posologies de quétiapine, les épisodes maniaques provoqués par le traitement étaient moins nombreux que sous placebo.
-Par rapport au placebo, le groupe avec la dose de 300 mg a montré une amélioration de la qualité de vie globale et de la satisfaction dans divers domaines fonctionnels (mesuré avec Q-LES-Q [SF]).
- +Dans les deux études, la quétiapine était meilleure que le placebo concernant la diminution du score total MADRS. Un effet de la quétiapine était significatif au jour 8 (semaine 1) et a persisté jusqu'à la fin des études (semaine 8). Le traitement par 300 mg ou par 600 mg de quétiapine le soir avant le coucher a réduit les symptômes de dépression et d'anxiété chez les patients présentant une dépression bipolaire. Aux deux posologies de quétiapine, les épisodes maniaques provoqués par le traitement étaient moins nombreux que sous placebo.
- +Par rapport au placebo, le groupe avec la dose de 300 mg a montré une amélioration de la qualité de vie globale et de la satisfaction dans divers domaines fonctionnels (mesuré avec Q-LES-Q (SF)).
- +Enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans
- +Schizophrénie
- +L'efficacité de la quétiapine dans le traitement de la schizophrénie chez l'adolescent (de 13 à 17 ans) a été démontrée dans une étude clinique de six semaines réalisée en double aveugle avec contrôle contre placebo. Les patients – qui remplissaient les critères de diagnostic de la schizophrénie selon le DSM-IV – ont été randomisés en trois groupes de traitement: quétiapine 400 mg par jour (n=73), quétiapine 600 mg par jour (n=74) ou placebo (n=75). Le traitement de l'étude a commencé par une dose de 50 mg le 1er jour, après quoi la dose quotidienne a été augmentée à 100 mg le 2e jour, puis par étapes de 100 mg par jour jusqu'à la dose cible de 400 ou de 800 mg (répartition de la dose sur 2 ou 3 prises par jour). Le critère primaire d'efficacité était défini comme la variation moyenne du score PANSS total versus valeur initiale.
- +Les résultats de l'étude ont démontré l'efficacité de la quétiapine 400 mg par jour et 800 mg par jour en comparaison avec le placebo. Aucune supériorité de l'efficacité n'a été constatée pour la dose de 800 mg par rapport à celle de 400 mg.
- +Manie bipolaire
- +L'efficacité de la quétiapine dans le traitement des épisodes de manie chez les enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) souffrant d'une maladie bipolaire I a été démontrée dans une étude multicentrique de trois semaines effectuée en double aveugle avec contrôle contre placebo. Les patients – qui remplissaient les critères de diagnostic d'épisodes de manie selon le DSM-IV – ont été randomisés en trois groupes de traitement: quétiapine 400 mg par jour (n=95), quétiapine 600 mg par jour (n=98) ou placebo (n=91). Le traitement de l'étude a commencé par une dose de 50 mg le 1er jour, après quoi la dose quotidienne a été augmentée à 100 mg le 2e jour, puis par étapes de 100 mg par jour jusqu'à la dose cible de 400 ou de 600 mg (répartition de la dose sur 2 ou 3 prises par jour). Le critère primaire d'efficacité était défini comme la variation moyenne du score YMRS total versus valeur initiale.
- +Les résultats de l'étude ont démontré une meilleure efficacité de la quétiapine 400 mg par jour et 600 mg par jour en comparaison avec le placebo. Aucune supériorité de l'efficacité n'a été constatée pour la dose de 600 mg par rapport à celle de 400 mg.
- +Enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans: Chez l'enfant et l'adolescent, la pharmacocinétique de la quétiapine à l'état d'équilibre était similaire à celle observée chez l'adulte, tandis que l'AUC du métabolite actif norquétiapine était supérieure de 45% et la Cmax supérieure de 31% par rapport aux valeurs observées chez l'adulte. Après ajustement en fonction du poids chez l'enfant et l'adolescent, l'AUC de la quétiapine était plus faible de 41%, la Cmax plus faible de 39% et le métabolite norquétiapine similaire en comparaison avec les valeurs correspondantes observées chez l'adulte (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les données relatives aux enfants de moins de 12 ans et avec un poids corporel inférieur à 40 kg sont limitées.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur le récipient.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Mars 2014.
- +Décembre 2014.
|
|