66 Änderungen an Fachinfo Budenofalk Uno 9 mg |
-Principe actif: Budésonide.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Granulé gastrorésistant en sachets de 9 mg.
-Excipients:
-Sachet: saccharose, sorbitol, lactose, arôme et autres excipients.
- +Principes actifs
- +Budésonide.
- +Excipients
- +Copolymère de méthacrylate d'ammonium (type A), copolymère de méthacrylate d'ammonium (type B), acide citrique, arôme de citron (contient citral, citronellol, limonène, géraniol, linalol), 36 mg de lactose monohydraté, stéarate de magnésium, copolymère de méthacrylate de méthyle et d'acide méthacrylique (1:1), copolymère de méthacrylate de méthyle et d'acide méthacrylique (1:2), povidone K25, 899,5 mg de sorbitol (E420), sucralose, talc, citrate de triéthyle, gomme xanthane, granulés d'amidon et de sucre correspondant à 828 mg de saccharose, par sachet
- +
-Induction de la rémission chez des patients souffrant de maladie de Crohn aiguë d'intensité légère à modérée impliquant l'iléon et/ou le côlon ascendant (partie du gros intestin).
- +Induction de la rémission chez des patients souffrant de maladie de Crohn en phase aiguë d'intensité légère à modérée impliquant l'iléon et/ou le côlon ascendant (partie du gros intestin).
-Adultes (>18 ans): La dose journalière recommandée est de 1 sachet 1× par jour le matin, environ ½ heure avant le repas.
-Patients pédiatriques (≤18 ans): Budenofalk ne doit pas être administré chez l'enfant et l'adolescent, car l'expérience est insuffisante pour les patients de cette tranche d'âge.
-Mode d'administration correct
-Le contenu d'un sachet doit être pris avant le petit-déjeuner avec suffisamment de liquide (p.ex. un verre d'eau) sans être mâché ni écrasé.
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- +Adultes (>18 ans): la dose journalière recommandée est de 1 sachet 1 x/jour le matin, env. 30 min. avant le petit-déjeuner.
- +Patients pédiatriques (≤18 ans): Budenofalk Uno 9 mg ne doit pas être administré chez l'enfant et l'adolescent, car l'expérience est insuffisante pour les patients de cette tranche d'âge.
-A la fin du traitement, les doses de Budenofalk Uno 9 mg doivent être espacées à une prise tous les deux jours pendant au moins 1 semaine, après quoi le traitement peut être arrêté.
- +À la fin du traitement, les doses de Budenofalk Uno 9 mg doivent être espacées à une prise tous les deux jours pendant au moins 1 semaine, après quoi le traitement peut être arrêté.
- +Mode d'administration
- +Le contenu d'un sachet doit être pris avant le petit-déjeuner avec suffisamment de liquide (p.ex. un verre d'eau) sans être mâché ni écrasé.
- +
-Budenofalk ne doit pas être utilisé en cas:
-d'hypersensibilité au budésonide ou à un autre composant de la préparation;
-de cirrhose hépatique.
- +Ne pas utiliser Budenofalk Uno 9 mg dans les cas suivants:
- +Hypersensibilité au budésonide ou à l'un des excipients du produit;
- +cirrhose hépatique.
-La prudence est recommandée en présence d'une tuberculose latente ou d'une réaction tuberculinique positive, cette maladie pouvant être activée par une corticothérapie; de tels patients doivent recevoir des tuberculostatiques à titre prophylactique s'ils sont traités à long terme par des stéroïdes.
-Le traitement par Budenofalk peut conduire à des taux systémiques de stéroïdes plus bas que ceux obtenus avec des corticostéroïdes conventionnels par voie orale. Le passage d'un autre traitement par stéroïdes à ce traitement peut provoquer la réapparition de symptômes en raison des changements des taux systémiques de stéroïdes.
-La prudence est recommandée chez les patients avec hypertension, diabète sucré, ostéoporose, ulcère gastro-intestinal, glaucome, cataracte, diabète et glaucome dans l'anamnèse familiale ou d'autres états pour lesquels la prise de corticostéroïdes pourrait avoir des effets secondaires.
-Notamment dans le cas où le médicament est administré à plus fortes doses pendant une période prolongée, il faut prendre garde au fait que des effets secondaires systémiques des stéroïdes peuvent se manifester (voir le chapitre « Effets indésirables »).
-Chez les patients atteints de la maladie de Crohn au niveau du tractus gastro-intestinal supérieur, le traitement avec ce médicament ne convient pas.
-Etant donné que la substance active agit essentiellement de manière locale, in ne faut pas s'attendre à une réponse chez les patients présentant des symptômes de la maladie en dehors de l'intestin, p.ex. au niveau de la peau, des yeux ou des articulations.
- +La prudence est de mise en cas présence d'une tuberculose latente ou d'une réaction tuberculinique positive, cette maladie pouvant être activée par une corticothérapie; de tels patients doivent recevoir des tuberculostatiques à titre prophylactique s'ils sont traités à long terme par des stéroïdes.
- +Le traitement par Budenofalk Uno 9 mg peut induire des taux systémiques de stéroïdes plus bas que ceux obtenus avec les corticostéroïdes conventionnels par voie orale. Le passage d'un autre traitement par stéroïdes à ce traitement peut provoquer la réapparition de symptômes en raison de la modification des taux systémiques de stéroïdes.
- +La prudence est de mise chez les patients souffrant d'hypertension, de diabète, d'ostéoporose, d'ulcères gastro-intestinaux, de glaucome ou de cataracte, ayant des antécédents familiaux de diabète ou de glaucome ou d'autres circonstances dans lesquelles les glucocorticoïdes peuvent avoir des effets indésirables.
- +En particulier si le médicament est utilisé à forte dose sur une période prolongée, il est important de noter que certains effets indésirables systémiques des stéroïdes peuvent se produire (voir la rubrique «Effets indésirables»).
- +Chez les patients dont la maladie de Crohn touche le tractus gastro-intestinal supérieur, le traitement par ce médicament ne convient pas.
- +Étant donné que la substance active agit essentiellement de manière locale, il ne faut pas s'attendre à une réponse chez les patients présentant des symptômes de la maladie en dehors de l'intestin, p.ex. au niveau de la peau, des yeux ou des articulations.
-L'inhibition des réactions inflammatoires et du système immunitaire augmente le risque d'infections ainsi que leur degré de sévérité. Il convient de prêter une attention particulière au risque d'aggravation des infections bactériennes, fongiques et virales pendant une corticothérapie. Le tableau clinique peut souvent être atypique et des infections sévères comme une septicémie ou une tuberculose peuvent être masquées, et atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.
- +L'inhibition des réactions inflammatoires et du système immunitaire augmente le risque d'infection et leur degré de sévérité. Le risque d'exacerbation des infections bactériennes, fongiques et virales pendant le traitement par des glucocorticoïdes doit être soigneusement pris en compte. Leur manifestation clinique peut souvent être atypique et des infections graves telles que le sepsis et la tuberculose peuvent être masquées et atteindre un stade avancé avant d'être identifiées.
-La varicelle doit être spécialement surveillée, car cette maladie normalement sans danger peut avoir des conséquences fatales chez les patients immunodéprimés. Les patients sans antécédents de varicelle doivent éviter tout contact avec des patients atteints de varicelle ou de zona et doivent immédiatement consulter le médecin en cas d'exposition.
-Chez l'enfant, les parents doivent être informés de ces mesures à observer. Une vaccination passive avec des immunoglobulines contre Varicella Zoster (VZIG) est nécessaire chez les patients exposés, non immunisés, s'ils prennent des corticostéroïdes à effet systémique ou en ont pris dans les 3 mois précédents; l'administration doit avoir lieu dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de la varicelle est confirmé, un traitement immédiat par un spécialiste est obligatoire. L'administration des corticostéroïdes ne doit pas être interrompue et la dose doit éventuellement être augmentée.
- +La varicelle doit faire l'objet d'une attention particulière, car cette maladie normalement sans danger peut avoir des conséquences fatales chez les patients immunodéprimés. Les patients sans antécédents de varicelle doivent éviter tout contact avec des patients atteints de varicelle ou de zona et doivent immédiatement consulter le médecin en cas d'exposition.
- +Chez l'enfant, les parents doivent être informés de ces mesures. Une immunisation passive par des immunoglobulines varicelle-zona (VZIG) est nécessaire chez les patients exposés non immunisés s'ils prennent des glucocorticoïdes systémiques ou en ont pris dans les 3 mois précédents; l'administration doit avoir lieu dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle.
- +Si le diagnostic de varicelle est confirmé, une prise en charge immédiate par un spécialiste s'impose. Le traitement par les glucocorticoïdes ne doit pas être interrompu et la dose sera éventuellement augmentée.
-Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes ayant une réponse immunitaire insuffisante. La formation des anticorps à d'autres vaccins peut être atténuée.
-Les corticostéroïdes peuvent supprimer l'axe hypophyso-surrénalien et réduire la réponse au stress. En cas d'opération ou d'autres facteurs de stress, une administration supplémentaire de corticostéroïdes systémiques est recommandée.
-Patients avec troubles de la fonction hépatique
-L'expérience chez les patients atteints d'une cholangite biliaire primitive (CBP) à un stade avancé, accompagnée d'une cirrhose hépatique, a démontré que pour l'ensemble des patients atteints d'un grave trouble de la fonction hépatique, une disponibilité systémique accrue du budésonide était à prévoir.
-Chez les patients atteints de maladies hépatiques sans cirrhose hépatique, une dose journalière de 9 mg de budésonide s'est toutefois avérée sûre et bien tolérée. En conséquence, il n'est pas nécessaire d'émettre une recommandation posologique particulière pour les patients souffrant de maladies hépatiques sans cirrhose ou dont la fonction hépatique n'est que légèrement altérée.
-L'administration simultanée de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs du CYP3A4 doit être évitée (voir «Interactions»).
-Troubles de la vue
-Des troubles de la vue peuvent se manifester en cas d'utilisation systémique et topique de corticostéroïdes. Si un patient présente des symptômes tels qu'une vision floue ou d'autre troubles de la vue, il convient de l'adresser à un ophtalmologue afin d'évaluer les causes possible; figurent notamment parmi celles-ci des troubles tels que la cataracte, le glaucome ou des maladies rares comme la choriorétinopathie séreuse centrales (CSC), qui ont été rapportées après l'administrations systémique ou topique de corticostéroïdes.
- +Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes ayant une réponse immunitaire insuffisante. La production d'anticorps en réponse à d'autres vaccins peut être diminuée.
- +Les glucocorticoïdes peuvent supprimer l'axe hypophyso-surrénalien et réduire la réponse au stress. En cas d'opération ou d'autres facteurs de stress, l'administration supplémentaire de glucocorticoïdes systémiques est recommandée.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +L'expérience chez des patients atteints d'une cholangite biliaire primitive (CBP) à un stade avancé s'accompagnant d'une cirrhose hépatique a démontré que, pour l'ensemble des patients atteints d'un grave trouble de la fonction hépatique, une disponibilité systémique accrue du budésonide était à prévoir.
- +Chez les patients atteints de maladies hépatiques sans cirrhose hépatique, une dose journalière de 9 mg de budésonide par voie orale s'est toutefois avérée sûre et bien tolérée. En conséquence, il n'est pas nécessaire d'émettre une recommandation posologique particulière pour les patients souffrant de maladies hépatiques sans cirrhose ou dont la fonction hépatique n'est que légèrement altérée.
- +L'administration simultanée de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs du CYP3A4 doit être évitée (voir la rubrique «Interactions»).
- +Troubles visuels
- +Des troubles visuels peuvent apparaître lors de l'utilisation des glucocorticoïdes par voie systémique ou locale. Si un patient présente des symptômes tels qu'une vision floue ou d'autres troubles visuels, il convient de l'adresser à un ophtalmologue afin d'évaluer les causes possibles; figurent notamment parmi celles-ci des troubles tels que la cataracte, le glaucome ou des maladies rares comme la choriorétinopathie séreuse centrale (CSC), qui ont été rapportées après l'administration de glucocorticoïdes systémiques ou topiques.
-La prudence est également recommandée lors d'un traitement concomitant et de longue durée par salicylés, en raison du risque accru d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux, pouvant aller jusqu'à la perforation. Dans ce cas, toute diminution de la dose du glucocorticoïde doit être entreprise prudemment compte tenu du risque d'intoxication aux salicylés.
- +La prudence est également de rigueur lors d'un traitement concomitant et de longue durée par des salicylés, en raison du risque accru d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux, pouvant aller jusqu'à la perforation. Dans ce cas, toute diminution de la dose du glucocorticoïde doit être entreprise prudemment compte tenu du risque d'intoxication aux salicylés.
- +Budenofalk Uno 9 mg contient 828 mg de saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose/galactose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre Budenofalk Uno 9 mg.
- +Budenofalk Uno 9 mg contient 899,5 mg de sorbitol par sachet. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre Budenofalk Uno 9 mg.
- +Budenofalk Uno 9 mg contient 36 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre Budenofalk Uno 9 mg.
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-Interactions pharmacodynamiques
-Glucosides cardiotoniques: L'effet des glucosides peut être renforcé par une carence en potassium.
-Salidiurétiques: L'excrétion de potassium peut être renforcée.
-Inhibiteurs du CYP3A4:
-Il est à prévoir que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CAP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
-Le kétoconazole dosé à 200 mg 1×/jour par voie orale induit une augmentation de la concentration plasmatique de budésonide (3 mg en dose unique) d'un facteur d'environ 6 lors d'administration concomitante. L'administration du kétoconazole 12 heures après celle du budésonide induit une augmentation de la concentration plasmatique d'un facteur d'environ 3. Etant donné que les données sur les recommandations posologiques sont insuffisantes, une administration simultanée est à éviter. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. ritonavir, itraconazole, clarithromycine) peuvent également induire une augmentation de la concentration plasmatique de budésonide. De plus, il faut renoncer à la prise simultanée de jus de pamplemousse.
-Les inducteurs du CYP3A4 comme la carbamazépine et la rifampicine peuvent diminuer la disponibilité systémique et locale du budésonide au niveau de la muqueuse intestinale. Une adaptation posologique de la dose de budésonide peut s'avérer nécessaire.
-Substrats du CYP3A4: Les substances métabolisées par le CYP3A4 peuvent entrer en concurrence avec le budésonide et conduire à un taux plasmatique accru de budésonide, pour autant que l'affinité de la substance concurrente au CYP3A4 soit plus élevée. Inversement, la liaison du budésonide au CYP3A4 peut être plus forte et provoquer une élévation du taux plasmatique de la substance concurrente et de ce fait rendre nécessaire une adaptation/réduction posologique de cette substance.
-Une élévation des concentrations plasmatiques de corticostéroïdes ainsi qu'un effet plus marqué ont été observés chez les femmes sous estrogènes ou contraceptifs oraux. Cet effet n'a pas été observé chez les femmes prenant des contraceptifs oraux faiblement dosés.
-La cimétidine aux doses recommandées et en association au budésonide a un effet faible et non significatif sur la pharmacocinétique du budésonide.
- +Inhibiteurs du CYP3A4: En cas d'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, un risque accru d'effets secondaires systémiques est à prévoir. Cette association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des glucocorticoïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter de tels effets secondaires.
- +En cas d'administration concomitante de 200 mg de kétoconazole une fois par jour par voie orale, les concentrations plasmatiques de budésonide (dose unique de 3 mg) sont multipliées par 6 environ. Ces concentrations sont multipliées par 3 lorsque le kétoconazole est administré 12 heures après le budésonide. Les données disponibles étant insuffisantes pour formuler des recommandations posologiques, il convient d'éviter cette association. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine) peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques de budésonide. En outre, il convient d'éviter la prise concomitante de jus de pamplemousse.
- +Inducteurs du CYP3A4: les préparations à base de carbamazépine et de rifampicine, p. ex., peuvent réduire la disponibilité systémique mais aussi locale du budésonide au niveau de la muqueuse intestinale. Un ajustement de la dose de budésonide peut s'avérer nécessaire.
- +Substrats du CYP3A4: les substances métabolisées par le CYP3A4 peuvent entrer en concurrence avec le budésonide et entraîner une élévation des concentrations plasmatiques de budésonide, pour autant que l'affinité de la substance concurrente au CYP3A4 soit plus élevée. Inversement, la liaison du budésonide au CYP3A4 peut être plus forte et provoquer une élévation des concentrations plasmatiques de la substance concurrente et, de ce fait, rendre nécessaire une adaptation/réduction posologique de cette substance.
- +Une élévation des concentrations plasmatiques de glucocorticoïdes et un renforcement de leur action ont été observés chez les femmes sous œstrogènes ou contraceptifs oraux. Cet effet n'a pas été observé chez les femmes prenant des contraceptifs oraux faiblement dosés.
- +La cimétidine aux doses recommandées et en association avec le budésonide a un effet faible et non significatif sur la pharmacocinétique du budésonide.
-Une interaction théoriquement possible avec les résines synthétiques liant les stéroïdes comme la colestyramine et les antiacides ne peut pas être exclue. L'administration simultanée avec Budenofalk Uno 9 mg peut induire une diminution de l'effet du budésonide. C'est pourquoi un intervalle de 2 heures au moins doit être respecté entre les prises de ces différents médicaments.
-Dérivés coumariniques: L'effet anticoagulant peut être atténué.
-Anti-inflammatoires/anti-rhumatismaux non stéroïdiens: Le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux peut être augmenté.
-Etant donné que le traitement au budésonide peut diminuer la fonction du cortex surrénalien, le test de stimulation à l'ACTH pour diagnostiquer l'insuffisance hypophysaire peut donner des résultats incorrects (faibles valeurs).
- +Une interaction théoriquement possible avec les résines synthétiques liant les stéroïdes comme la colestyramine et les antiacides ne peut pas être exclue. L'administration simultanée avec Budenofalk Uno 9 mg peut induire une diminution de l'effet du budésonide. C'est pourquoi un intervalle d'au moins 2 heures doit être respecté entre les prises de ces différents médicaments.
- +Dérivés coumariniques: l'effet anticoagulant peut être atténué.
- +Anti-inflammatoires/anti-rhumatismaux non stéroïdiens: le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux peut être augmenté.
- +Autres interactions
- +Étant donné que le traitement par budésonide peut réprimer la fonction des corticosurrénales, le test de stimulation à l'ACTH utilisé pour diagnostiquer une insuffisance hypophysaire peut donner des résultats erronés (faibles valeurs).
- +Interactions pharmacodynamiques
- +Glucosides cardiotoniques: l'effet des glucosides peut être renforcé par une carence en potassium.
- +Salidiurétiques: l'excrétion du potassium peut être renforcée.
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-Pendant la grossesse, l'administration de Budenofalk Uno 9 mg doit être évitée sauf en présence d'arguments solides pouvant justifier un traitement. Il existe peu de données sur l'issue de la grossesse chez des femmes traitées au budésonide par voie orale. Bien que les données sur l'utilisation du budésonide par inhalation chez un grand nombre de femmes enceintes n'aient révélé aucun effet indésirable, la concentration plasmatique maximale du budésonide pendant un traitement au Budenofalk Uno 9 mg pourrait être plus élevée qu'après une prise de budésonide par inhalation. Dans des études chez l'animal, le budésonide, comme d'autre glucocorticoïdes, a provoqué des anomalies dans le développement fœtal (voir le paragraphe «Donnés précliniques»). La pertinence clinique de ces tests pour l'humain n'est pas claire.
- +Il existe peu de données sur l'issue de la grossesse chez des femmes traitées par budésonide par voie orale. Bien que les données sur l'utilisation du budésonide par inhalation chez un grand nombre de femmes enceintes n'aient révélé aucun effet indésirable, la concentration plasmatique maximale du budésonide pendant un traitement par Budenofalk Uno 9 mg est probablement plus élevée qu'après une prise de budésonide par inhalation. Dans les études chez l'animal, le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, a provoqué des anomalies du développement fœtal (voir la rubrique «Donnés précliniques»). La pertinence clinique de ces observations chez l'être humain n'est pas établie. Pendant la grossesse, l'administration doit être évitée sauf en présence d'arguments solides pouvant justifier le traitement par Budenofalk Uno 9 mg.
-Le budésonide passe dans le lait maternel (il existe des données sur l'excrétion après une utilisation par inhalation). En conséquence, il faut éviter d'allaiter pendant le traitement au Budenofalk Uno 9 mg sauf en cas de nécessité absolue.
- +Le budésonide passe dans le lait maternel (on dispose de données sur l'excrétion après une administration par inhalation). Par conséquent, l'allaitement ne doit pas être pratiqué pendant le traitement par Budenofalk Uno 9 mg, sauf en cas de nécessité absolue.
-Il n'y a pas de données disponibles concernant les effets du budésonide sur la fertilité chez l'humain. Dans les essais sur l'animal, la fertilité n'a pas diminué après la prise du budésonide (voir «Données précliniques»).
- +On ne dispose d'aucune donnée sur l'effet du budésonide sur la fertilité humaine. Dans les études animales, la fertilité n'a pas été affectée par l'administration du budésonide (voir la rubrique «Données précliniques»).
-Aucune atteinte n'est connue.
- +Il n'y a pas d'effet négatif connu.
-Les fréquences sont indiquées comme suit:
-Très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1000, <1/100), rares (>1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000).
- +La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante:
- +très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares (<1/10 000).
- +Affections du système immunitaire
- +Fréquents: augmentation du risque d'infection.
- +Occasionnels: lors du passage de glucocorticoïdes à action systémique à Budenofalk Uno 9 mg, qui agit localement, les manifestations extra-intestinales (en particulier de la peau et des articulations) peuvent être renforcées ou réapparaître.
- +
-Fréquents: Œdèmes aux jambes, syndrome de Cushing: visage lunaire, obésité tronculaire, diminution de la tolérance au glucose, diabète sucré, rétention sodée avec formation d'œdèmes, augmentation de l'excrétion de potassium, inactivité ou atrophie du cortex surrénalien, retard de croissance chez l'enfant, troubles de la sécrétion d'hormones sexuelles (p.ex. aménorrhée, hirsutisme, impuissance).
-Troubles oculaires.
-Rares: Glaucome, cataracte, vision floue
-Troubles gastro-intestinaux
-Fréquents: Dyspepsie
-Occasionnels: Maux d'estomac, ulcère duodénal
-Rares: Pancréatite
-Très rares: Constipation
-Troubles du système immunitaire
-Fréquents: Augmentation du risque d'infection
-Occasionnels: Le passage des glucocorticostéroïdes à effet systémique à Budenofalk, qui agit localement, peut conduire à une augmentation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales (principalement au niveau de la peau et des articulations).
-Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os
-Fréquents: Douleurs et faiblesse musculaires diffuses, contractions musculaires, douleurs articulaires, ostéoporose.
-Rare: Ostéonécrose
-Troubles du système nerveux
-Fréquents: Maux de tête
-Très rares: Pseudotumeur cérébrale (hypertension intracrânienne bénigne) chez les adolescents.
-Troubles psychiatriques
-Fréquents: Dépressions, irritabilité, euphorie.
-Occasionnels: Hyperactivité psychomotrice, anxiété
-Rares: Agressivité
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
-Fréquents: Exanthème allergique, vergetures pourpres, pétéchies, acné stéroïdienne, retard de cicatrisation des plaies, dermite de contact.
-Rares: Ecchymoses
-Troubles vasculaires
-Très rares: Hypertension, risque accru de thrombose, vasculite (syndrome de sevrage après traitement de longue durée).
-Affections et troubles généraux au site d'administration
-Très rares: Fatigue, malaise.
-Des effets secondaires, typiques pour les corticostéroïdes à effet systémique, peuvent se manifester occasionnellement. Ces effets dépendent de la posologie, de la durée du traitement, d'un traitement simultané ou antérieur par des corticosteroïdes et de la sensibilité individuelle.
- +Fréquents: syndrome de Cushing faciès lunaire, obésité du tronc, diminution de la tolérance au glucose, diabète sucré, rétention sodique avec formation d'œdèmes, augmentation de l'excrétion du potassium, inactivité ou atrophie des corticosurrénales, trouble de la sécrétion des hormones sexuelles (p.ex. aménorrhée, hirsutisme, impuissance).
- +Très rares: retard de croissance chez l'enfant.
- +Affections psychiatriques
- +Fréquents: dépressions, irritabilité, euphorie.
- +Occasionnels: hyperactivité psychomotrice, anxiété.
- +Rares: agressivité.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquents: céphalées.
- +Très rares: pseudotumeur cérébrale (hypertension intracrânienne bénigne), y compris œdème papillaire chez l'adolescent.
- +Affections oculaires
- +Rares: glaucome, cataracte, vision trouble (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Affections vasculaires
- +Fréquents: hypertension.
- +Très rares: risque accru de thrombose, vascularite (syndrome de sevrage après un traitement prolongé).
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquents: dyspepsie, douleur abdominale.
- +Occasionnels: ulcère gastrique ou duodénal.
- +Rares: pancréatite.
- +Très rares: constipation.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Fréquents: exanthème allergique, vergetures pourpres, pétéchies, acné stéroïdienne, retard de cicatrisation, dermite de contact.
- +Rares: ecchymoses.
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Fréquents: douleurs musculaires et articulaires, faiblesse et spasmes musculaires, ostéoporose.
- +Rares: ostéonécrose.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Très rares: fatigue, malaise.
- +Occasionnellement, des effets indésirables typiques des glucocorticoïdes systémiques peuvent survenir. Ces effets indésirables dépendent de la dose, de la durée du traitement, de l'administration concomitante ou antérieure d'un traitement par des glucocorticoïdes et de la sensibilité individuelle du patient.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Aucun cas de surdosage au budésonide n'est connu à ce jour.
- +Aucun cas de surdosage n'est connu à ce jour.
-Code ATC: A07EA06
- +Code ATC
- +A07EA06
-Pharmacodynamie
-Le budésonide est un glucocorticoïde qui exerce un puissant effet anti-inflammatoire local. Par rapport à des doses cliniquement équivalentes de glucocorticoïdes systémiques, le budésonide entraîne une suppression significativement plus faible de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et a moins d'influence sur des paramètres inflammatoires.
-Le budésonide exerce un effet dépendant de la dose sur les taux plasmatiques de cortisol.
- +Pharmacodynamique
- +Le budésonide est un glucocorticoïde qui exerce un puissant effet anti-inflammatoire local. Par rapport à des doses cliniquement équivalentes de glucocorticoïdes systémiques, le budésonide entraîne une suppression significativement plus faible de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et a moins d'influence sur les marqueurs de l'inflammation.
- +Le budésonide exerce un effet dépendant de la dose sur les concentrations plasmatiques de cortisol.
-L'efficacité d'un granulé de 9 mg de budésonide administré en une seule prise par jour sous forme de capsules (9 mg 1×/j) versus 3 doses partielles de 3 mg (3 mg 3×/j) administrées sous forme de capsules a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, sans groupe placebo, chez des patients atteints d'une forme modérément sévère de la maladie de Crohn (200< CDAI <400) au niveau de l'iléon terminal et/ou du côlon ascendant.
-Le critère primaire était défini comme le pourcentage de patients se trouvant en rémission (CDAI <150) au bout de 8 semaines.
-L'étude a inclus 471 patients au total (full analysis set, FAS), dont 439 ont pu être inclus dans l'analyse per protocol (PP). Il n'y a eu aucune différence notable entre les deux groupes de traitement. L'analyse confirmatoire a montré que 71.3% des patients ayant reçu 9 mg 1×/j et 75.1% des patients ayant reçu 3 mg 3×/j étaient en rémission (PP) (p=0.01975). Ceci a démontré la non-infériorité de 9 mg de budésonide en une seule prise par jour par rapport à 3 prises par jour de 3 mg de budésonide.
- +L'efficacité d'une dose de granulés de 9 mg de budésonide administrée en une seule prise par jour sous forme de capsules (9 mg 1×/jour) versus 3 doses partielles de 3 mg (3 mg 3×/jour) administrées sous forme de capsules a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, à double placebo, sans groupe placebo, chez des patients atteints d'une forme légère à modérément sévère de la maladie de Crohn (200< CDAI <400) au niveau de l'iléon terminal et/ou du côlon ascendant.
- +Le critère d'évaluation primaire était le pourcentage de patients se trouvant en rémission (CDAI <150) au bout de 8 semaines.
- +L'étude a inclus 471 patients au total (full analysis set, FAS), dont 439 ont pu être inclus dans l'analyse «per protocol» (PP). Il n'y a eu aucune différence notable entre les deux groupes de traitement. L'analyse de confirmation a montré que 71,3 % des patients ayant reçu
- +9 mg 1×/jour et 75,1 % des patients ayant reçu 3 mg 3×/jour étaient en rémission (PP) (p = 0,01975). Ceci a démontré la non-infériorité de 9 mg de budésonide en une seule prise par jour par rapport à 3 prises par jour de 3 mg de budésonide.
-Dans une étude clinique multicentrique, réalisée de façon randomisée et en double aveugle, 20 patientes et 9 patients souffrant de colite collagène ont été traités pendant une période de 8 semaines par Budenofalk à la dose de 9 mg par jour ou par placebo. Le critère primaire d'efficacité était le pourcentage de patients atteignant une régression d'au moins 50% de l'activité de la maladie, celle-ci étant définie comme le nombre de selles en l'espace de 7 jours. 53,3% des patients sous Budenofalk et 14,3% des patients sous placebo ont répondu au traitement selon cette définition. Le traitement par Budenofalk a été supérieur au placebo, également quant au pourcentage de patients atteignant une amélioration histologique. La fréquence des effets indésirables a été similaire dans les deux groupes de traitement.
- +Dans une étude clinique randomisée, multicentrique et en double aveugle, 20 patientes et 9 patients souffrant de colite collagène ont reçu pendant une période de 8 semaines Budenofalk à la dose de 9 mg par jour ou un placebo. Le critère primaire d'efficacité était le pourcentage de patients atteignant une régression d'au moins 50 % de l'activité de la maladie, celle-ci étant définie par le nombre de selles en l'espace de 7 jours. 53,3 % des patients sous Budenofalk et 14,3 % des patients sous placebo ont répondu au traitement selon cette définition.
- +Le traitement par Budenofalk s'est avéré supérieur au placebo, également quant au pourcentage de patients atteignant une amélioration histologique. La fréquence des effets indésirables a été similaire dans les deux groupes de traitement.
-Les microgranules gastrorésistants Budenofalk ont une libération retardée de 2–3 h.
-Chez des volontaires sains à jeun, des taux plasmatiques de 2,2 ng/ml ont pu être mesurés environ 6 heures après la prise par voie orale d'une dose unique de 9 mg de budésonide sous forme de granulé gastrorésistant.
-Une étude comportant une dose unique de 3 mg de budésonide administrée sous forme de granulés gastrorésistants a montré que la prise simultanée de nourriture prolonge de 2 à 3 heures le passage gastrique des granulés, faisant ainsi augmenter la phase de latence à env. 4–6 heures sans modifier le taux d'absorption.
- +Les granulés gastrorésistants Budenofalk ont une libération retardée de 2-3 h.
- +Chez des volontaires sains à jeun, des taux plasmatiques maximaux de 2,2 ng/ml ont été atteints environ 6 heures après la prise par voie orale d'une dose unique de 9 mg de budésonide sous forme de granulés gastrorésistants.
- +Une étude comportant une dose unique de 3 mg de budésonide administrée sous forme de granulés gastrorésistants a montré que la prise simultanée de nourriture prolonge d'environ 2 à 3 heures le passage gastrique des granulés, faisant ainsi augmenter la phase de latence à env. 4-6 heures sans modifier le taux d'absorption.
-Le volume de distribution du budésonide s'élève à env. 3 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques s'élève en moyenne à 85–90%.
- +Le volume de distribution du budésonide s'élève à env. 3 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques s'élève en moyenne à 85-90 %.
-La métabolisation du budésonide se fait très rapidement dans le foie (environ 90%) et conduit à la formation de 2 métabolites principaux, le 6β-hydroxy-budésonide et la 16α-hydroxy-prednisolone dont l'effet est inférieur à 1% de celui du budésonide.
-Elimination
-La demi-vie d'élimination s'élève en moyenne à 3–4 h. La disponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun atteints de la maladie de Crohn s'élève à env. 9–13%. La clairance est de 10–15 l/min pour le budésonide lors d'une mesure par HPLC.
- +Le métabolisme du budésonide se fait très rapidement dans le foie (environ 90 %). Il conduit à la formation de deux métabolites principaux, le 6β-hydroxy-budésonide et la 16α-hydroxy-prednisolone dont l'effet est inférieur à 1 % de celui du budésonide.
- +Élimination
- +La demi-vie d'élimination s'élève en moyenne à 3-4 h. La disponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun atteints de la maladie de Crohn s'élève à env. 9-13 %. La clairance est de 10-15 l/min pour le budésonide lors d'une mesure par HPLC.
-Le métabolisme du budésonide peut être diminué en fonction du degré et du mode de l'affection hépatique, en considérant le fait que le métabolisme du budésonide passe par le CYP3A4. C'est pourquoi une augmentation de la disponibilité systémique est possible chez les patients avec altération de la fonction hépatique, comme c'est le cas chez les patients avec hépatite auto-immune (HAI).
-Chez les patients atteints d'une cirrhose biliaire primitive (CBP), la biodisponibilité du budésonide est significativement plus élevée au stade avancé (CBP de stade IV) qu'au stade précoce (CBP de stades I et II). En moyenne, l'aire sous la courbe des taux plasmatiques après administration de 3 mg de budésonide 3 fois par jour était triplée chez les patients au stade avancé d'une CBP en comparaison avec les patients au stade précoce d'une CBP.
- +Le métabolisme du budésonide peut être diminué en fonction du degré de sévérité et du type de l'affection hépatique, en considérant le fait que le métabolisme du budésonide passe par le CYP3A4. Une augmentation de la disponibilité systémique est donc possible chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, comme c'est le cas chez les patients atteints d'une hépatite auto-immune (HAI).
- +Chez les patients atteints d'une cholangite biliaire primitive (CBP), la biodisponibilité du budésonide est significativement plus élevée au stade avancé (CBP de stade IV) qu'au stade précoce (CBP de stades I et II). En moyenne, l'aire sous la courbe des taux plasmatiques après administration de 3 mg de budésonide 3 fois par jour était triplée chez les patients au stade avancé d'une CBP en comparaison avec les patients au stade précoce d'une CBP.
-Les données précliniques issues d'études sur la toxicité aiguë, sub-chronique et chronique menées avec le budésonide montrent une régression du thymus et de la surrénale, ainsi qu'une diminution des lymphocytes. En comparaison avec d'autres glucocorticoïdes, ces effets ont été moins prononcés ou prononcés de façon similaire. Comme pour d'autres glucocorticoïdes, ces effets des stéroïdes pourraient s'avérer significatifs également chez l'humain selon la posologie, la durée d'administration et la maladie.
-Le budésonide n'a montré aucun effet mutagène dans une série de tests in vitro et in vivo.
- +Les données précliniques issues des études de toxicité aiguë, subchronique et chronique du budésonide ont montré une régression du thymus et des surrénales et une réduction des lymphocytes.
- +Ces effets étaient moins ou aussi prononcés que ceux observés avec d'autres glucocorticoïdes. Comme pour les autres glucocorticoïdes, ces effets stéroïdiens peuvent également être pertinents chez l'être humain, en fonction de la dose, de la durée d'utilisation et de la maladie.
- +Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
-Les études de cancérogénicité ont montré une fréquence accrue de néoplasies hépatocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez le rat mâle) et de tumeurs mammaires (chez le rat femelle). Ces tumeurs sont dues vraisemblablement à une surcharge métabolique accrue du foie et à des effets anaboliques. Ces résultats sont également connus d'études menées avec d'autres glucocorticostéroïdes chez le rat et représentent un effet de classe pour cette espèce.
-Le budésonide n'a pas eu d'effet sur la fertilité des rats. Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticostéroïdes, a causé la mort du fœtus et provoqué des anomalies du développement fœtal (portée plus petite, retard de croissance intrautérin des fœtus et anomalies osseuses). Il a été rapporté que certains glucocorticoïdes dans les essais chez l'animal avaient causé des fente palatines. A ce jour, l'importance clinique de ces résultats n'est pas clarifiée (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +Mutagénicité
- +Dans une série de tests in vitro et in vivo, le budésonide n'a pas montré d'effets mutagènes.
- +Carcinogénicité
- +Les études de carcinogénicité ont montré une incidence accrue de néoplasies hépatocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez le rat mâle) et de tumeurs mammaires (chez le rat femelle). Ces tumeurs sont dues vraisemblablement à l'augmentation de la charge métabolique sur le foie et à des effets anaboliques. Ces effets ont également été mis en évidence dans d'autres études sur des glucocorticostéroïdes réalisées chez le rat et constituent donc un effet de classe chez cette espèce.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Le budésonide n'a pas eu d'effet sur la fertilité des rats. Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, a causé la mort des fœtus et provoqué des anomalies du développement fœtal (portée plus petite, retard de croissance intra-utérine et anomalies du squelette). Certains glucocorticoïdes ont été associés à l'apparition de fentes palatines chez l'animal. La pertinence clinique de ces observations n'est pas encore établie pour l'être humain (voir la rubrique «Grossesse, allaitement»).
-Aucune connue.
- +Non pertinent.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur l'emballage.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Conserver hors de portée des enfants.
-Dr. Falk Pharma AG, 8152 Opfikon
- +Dr. Falk Pharma AG, 8152 Opfikon.
-Août 2018.
- +Février 2021
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