88 Changements de l'information professionelle Levetiracetam-Mepha 250 |
-Principe actif: Levetiracetamum.
-Excipients: Conserv.: méthylparabène, propylparabène; aromatica, excip. ad solutionem.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution à 100 mg/ml de lévétiracétam; flacon de 300 ml.
- +Principes actifs
- +Lévétiracétam.
- +Excipients
- +Conserv.: méthylparabène, propylparabène; aromatica, excip. ad solutionem.
-Levetiracetam-Mepha est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans avec épilepsie.
-Levetiracetam-Mepha est indiqué en association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte et l'enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.
- +Levetiracetam-Mepha est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans avec épilepsie.
- +Levetiracetam-Mepha est indiqué en association dans le traitement des crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte et l'enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.
-La solution peut être avalée non diluée ou diluée dans un verre d'eau. La dose journalière est fractionnée en deux doses égales. Levetiracetam-Mepha peut être pris indépendamment des repas.
- +La solution peut être avalée non diluée ou diluée dans un verre d'eau.
- +La dose journalière est fractionnée en deux doses égales. Levetiracetam-Mepha peut être pris indépendamment des repas.
-Monothérapie
-Adultes et adolescents à partir de 16 ans
-Le traitement devrait être instauré avec 2× 250 mg/jour et, après 2 semaines, la dose sera augmentée à 2× 500 mg/jour. Selon la réponse clinique, la dose peut être adaptée par paliers de 2× 250 mg/jour toutes les 2 semaines jusqu'à un maximum de 2× 1500 mg/jour.
-Enfants et adolescents <16 ans
-Parce qu'aucune expérience sur l'administration de lévétiracétam en monothérapie chez les enfants et les adolescents <16 ans n'est actuellement disponible, l'emploi n'est pas recommandé.
-Thérapie en association chez les adultes (≥18 ans) et les adolescents (12 à 17 ans) de plus de 40 kg
-La posologie est de 1000 mg par jour (500 mg deux fois par jour) en complément thérapeutique. Cette posologie peut être utilisée dès le premier jour de traitement. Selon l'efficacité clinique et la tolérance, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à 3000 mg. Les augmentations ou diminutions de posologie peuvent s'effectuer par paliers de 1000 mg toutes les 2 à 4 semaines.
-Instructions spéciales pour la posologie
-Enfants de 4 Ã 11 ans et adolescents (12 Ã 17 ans) de moins de 40 kg
-Chez les enfants, la dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg de poids corporel 2 fois par jour.
-En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée jusqu'à 30 mg/kg 2 fois par jour. Les augmentations ou diminutions de posologie peuvent s'effectuer par paliers de 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines. La dose efficace la plus faible sera utilisée. La posologie chez l'enfant et l'adolescent de >40 kg est la même que chez l'adulte.
-Recommandations posologiques pour les enfants et les adolescents
- +Crises focales
- +La posologie recommandée pour la monothérapie (à partir de 16 ans) et la thérapie complémentaire est la même que celle décrite ci-dessous:
- +Toutes les indications:
- +Adultes (≥18 ans) et adolescents (12 à 17 ans) de plus de 40 kg
- +La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour.
- +La posologie est de 1000 mg par jour (500 mg deux fois par jour).Cette posologie peut être utilisée dès le premier jour de traitement. Selon l'efficacité clinique et la tolérance, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à 3000 mg. Les augmentations ou diminutions de posologie peuvent s'effectuer par paliers de 1000 mg toutes les 2 à 4 semaines.
- +Adolescents (12 Ã 17 ans) de moins de 40 kg
- +Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en fonction du poids, de l'âge et de la dose. Voir la section «Instructions posologiques particulières» pour les ajustements de dosage en fonction du poids.
- +Instructions posologiques particulières
- +Traitement en association chez l'enfant (4 Ã 11 ans) et l'adolescent (12 Ã 17 ans) pesant moins de 40 kg
- +La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg de poids corporel 2 fois par jour.
- +En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée de 10 mg/kg deux fois par jour toutes les 2 semaines, jusqu'à 30 mg/kg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions de doses ne doivent pas dépasser 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines. La plus petite dose doit être utilisée. La posologie chez l'enfant et l'adolescent de >40 kg est la même que chez l'adulte.
- +Recommandations posologiques chez l'enfant et l'adolescent
-Chez l'adulte, la posologie journalière (dose d'entretien) de Levetiracetam-Mepha doit être fixée individuellement selon la fonction rénale.
- +La posologie journalière (dose d'entretien) de Levetiracetam-Mepha doit être fixée individuellement selon la fonction rénale.
-CLcr (ml/min) = [(140-âge (années)] × poids (kg) : 72× créatinine sérique (mg/dl) (× 0,85 pour la femme)
- +CLcr (ml/min) = [(140-âge (années)] × poids (kg) : [72× créatinine sérique (mg/dl)] (× 0.85 pour la femme)
-CLcr (ml/min/1,73 m²) = CLcr (ml/min) : SC Patient (m²) × 1,73.
-Adaptation posologique chez l'adulte et l'adolescent atteints d'insuffisance rénale, pesant plus de 50 kg:
-Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m²) Dose d'entretien et fréquence
- +CLcr (ml/min/1.73 m²) = CLcr (ml/min): SC Patient (m²) × 1.73.
- +Adaptation posologique chez l'adulte et l'adolescent à partir de 16 ans atteints d'insuffisance rénale, pesant plus de 50 kg:
- +Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1.73 m²) Dose d'entretien et fréquence
-** Une dose supplémentaire de 250–500 mg est recommandée après la dialyse.
- +** Une dose supplémentaire de 250-500 mg est recommandée après la dialyse.
-La CLcr en ml/min/1,73 m2 peut être déterminée sur la base de la créatinine sérique (en mg/dl) selon la formule suivante (formule de Schwartz) pour les adolescents et les enfants:
-CLcr (ml/min/1,73 m2) = taille (cm) x ks : créatinine sérique (mg/dl)
-ks: 0,55 pour les enfants en dessous de 13 ans et les adolescentes; ks = 0,7 pour les adolescents.
-Adaptation posologique chez les enfants et les adolescents atteints d'insuffisance rénale et pesant moins de 50 kg:
-Groupe Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2) Dose et fréquence de la prise Enfants et adolescents de moins de 50 kg de poids corporel
-Normale >80 10 à 30 mg/kg (de 0,10 à 0,30 ml/kg) 2×/jour
-Légère 50-79 10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg) 2×/jour
-Modérée 30-49 5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15 ml/kg) 2×/jour
-Sévère <30 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg) 2×/jour
-Patients sous dialyse - 10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg) 1×/jour (1) (2)
- +La CLcr en ml/min/1.73 m2 peut être déterminée pour les adolescents et les enfants sur la base de la créatinine sérique (en mg/dl) selon la formule suivante (formule de Schwartz) pour les adolescents et les enfants:
- +CLcr (ml/min/1.73 m2) = Taille (cm) x ks : Créatinine sérique (mg/dl).
- +ks: 0.55 chez l'enfant jusqu'Ã moins de 13 ans et chez l'adolescente; ks = 0.7 chez l'adolescent.
- +Adaptation posologique chez l'enfant et l'adolescent atteints d'insuffisance rénale, pesant moins de 50 kg:
- +Groupe Clairance de la créatinine (ml/min/1.73 m2) Dose et fréquence de la prise
- + Enfants et adolescents de moins de 50 kg de poids corporel
- +Normale >80 10 à 30 mg/kg (de 0.10 à 0.30 ml/kg) 2×/jour
- +Légère 50-79 10 à 20 mg/kg (0.10 à 0.20 ml/kg) 2×/jour
- +Modérée 30-49 5 à 15 mg/kg (0.05 à 0.15 ml/kg) 2×/jour
- +Sévère <30 5 à 10 mg/kg (0.05 à 0.10 ml/kg) 2×/jour
- +Patients sous dialyse - 10 à 20 mg/kg (0.10 à 0.20 ml/kg) 1×/jour (1) (2)
-(1) Le premier jour du traitement par lévétiracétam, une dose initiale de 15 mg/kg (0,15 ml/kg) est recommandée.
-(2) Après la dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg) est recommandée.
- +(1) Le premier jour du traitement par lévétiracétam, une dose initiale de 15 mg/kg (0.15 ml/kg) est recommandée.
- +(2) Après la dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0.05 à 0.10 ml/kg) est recommandée.
-Une adaptation posologique n'est pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut conduire à une fausse estimation du degré d'insuffisance rénale. C'est pourquoi une réduction de moitié de la dose d'entretien journalière est recommandée si la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1,73 m2.
- +Une adaptation posologique n'est pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut conduire à une fausse estimation du degré d'insuffisance rénale. C'est pourquoi une réduction de moitié de la dose d'entretien journalière est recommandée si la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1.73 m2.
-Fréquence des crises
-14% des patients adultes et enfants (4 à 16 ans) présentant des crises partielles sous lévétiracétam ont rapporté une augmentation de plus de 25% de la fréquence des crises, contre respectivement 26% et 21% sous placebo.
-Absences
- +Fréquence des crises:
- +14% des patients adultes et enfants (4 à 16 ans) présentant des crises focales sous lévétiracétam ont rapporté une augmentation de plus de 25% de la fréquence des crises, contre respectivement 26% et 21% sous placebo.
- +Absences:
-Hémogramme
- +Hémogramme:
-Suicide
- +Suicide:
-Dans le cadre d'un entretien détaillé, les patients et leurs proches ainsi que les référents devraient par conséquent être avertis, en particulier aussi avant le début du traitement, de contacter immédiatement un médecin en cas de détérioration de l'humeur et/ou de retrait social et/ou de survenue de symptômes dépressifs et/ou d'hostilité/agressivité ou d'autres modifications comportementales ou de la personnalité, mais également lors d'idées suicidaires. Il ne faut pas oublier que la suicidalité ne peut dans certains cas s'annoncer que par des modifications comportementales. Avant le début du traitement, il convient de déterminer s'il existe des facteurs de risque de suicidalité scientifiquement prouvés (p.ex. antécédents de maladies psychiatriques, de suicidalité, etc.) et le rapport bénéfice-risque doit être soigneusement évalué en particulier aussi de ce point de vue.
- +Dans le cadre d'un entretien détaillé, les patients et leurs proches ainsi que les référents devraient par conséquent être avertis, en particulier aussi avant le début du traitement, de contacter immédiatement un médecin en cas d'aggravation de l'humeur et/ou de retrait social et/ou de survenue de symptômes dépressifs et/ou d'hostilité/agressivité ou d'autres modifications comportementales ou de la personnalité, mais également lors d'idées suicidaires. Il ne faut pas oublier que la suicidalité ne peut dans certains cas s'annoncer que par des modifications comportementales. Avant le début du traitement, il convient de déterminer s'il existe des facteurs de risque de suicidalité scientifiquement prouvés, p.ex. antécédents de maladies psychiatriques, de suicidalité, et le rapport bénéfice-risque doit être soigneusement évalué en particulier aussi de ce point de vue.
- +Réactions psychiatriques et troubles du comportement:
- +Le lévétiracétam peut provoquer des changements de comportement (par exemple, agression, agitation, colère, anxiété, apathie, dépression, hostilité et irritabilité) et des symptômes psychotiques. Les patients traités au lévétiracétam doivent être surveillés pour détecter les signes et symptômes psychiatriques indiquant des changements significatifs de l'humeur et/ou de la personnalité. Si un tel comportement est constaté, le traitement au lévétiracétam doit être adapté ou progressivement interrompu.
- +Aggravation des crises
- +Une réaction paradoxale d'aggravation des crises peut être observée surtout au début du traitement ou à l'augmentation de la dose.
- +
-Autres éléments:
-Levetiracetam-Mepha 100 mg/ml solution buvable contient du 4-hydroxybenzoate de méthyle (E 218) et du 4-hydroxybenzoate de propyle (E 216) qui peuvent provoquer des allergies (éventuellement tardives).
- +Autres ingrédients:
- +Levetiracetam-Mepha 100 mg/ml solution buvable contient du 4-hydroxybenzoate de méthyle (E 218) et du 4-hydroxybenzoate de propyle (E 216): ils peuvent provoquer des réactions allergiques, même tardives.
-In-vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n'inhibent ni les isoformes les plus importantes du cytochrome P450 chez l'homme (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ou l'activité de l'hydroxylase époxyde. En outre, le lévétiracétam n'affecte pas la glucuronidation in-vitro de l'acide valproïque. Dans les cultures d'hépatocytes humains, le lévétiraceétam n'a entraîné aucun effet ou un effet minime sur la conjugaison de l'éthinylestradiol.
-À des concentrations élevées (680 µg/ml), le lévétiracétam a provoqué une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; lors de concentrations plasmatiques maximales telles qu'elles ont été observées lors d'une administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence biologique. C'est pourquoi des interactions entre le lévétiracétam et d'autres médicaments dues à une inhibition ou à une induction enzymatique sont assez improbables.
-Le probénécide inhibe la clairance rénale du métabolite principal, mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration du métabolite principal reste faible. Il semble vraisemblable que d'autres substances éliminées par sécrétion tubulaire active diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. L'effet du lévétiracétam sur le probénécide n'a pas été étudié et l'effet du lévétiracétam sur d'autres médicaments sécrétés activement comme les AINS, les sulfamides et le méthotrexate est inconnu.
- +In-vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n'inhibent ni les isoformes les plus importantes du cytochrome P450 du foie humain (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ou l'activité de l'hydroxylase époxyde. En outre, le lévétiracétam n'affecte pas non plus la glucuronidation in-vitro de l'acide valproïque et le lévétiracétam n'a entraîné aucun effet ou un effet minime sur la conjugaison de l'éthinylestradiol dans les cultures d'hépatocytes humains.
- +À des concentrations élevées (680 µg/ml), le lévétiracétam a provoqué une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; lors de concentrations plasmatiques maximales telles qu'elles ont été observées lors d'une administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence clinique.
- +C'est pourquoi des interactions entre le lévétiracétam et d'autres médicaments dues à une inhibition ou à une induction enzymatique sont assez improbables.
- +Le probénécide diminue la clairance rénale du métabolite principal, mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration du principal métabolite reste faible. Il semble vraisemblable que d'autres substances éliminées par sécrétion tubulaire active diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. L'effet du lévétiracétam sur le probénécide n'a pas été étudié et l'effet du lévétiracétam sur d'autres médicaments sécrétés activement comme les AINS, les sulfamides et le méthotrexate est inconnu.
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-Il existe des rapports relatifs à la diminution de la concentration plasmatique du lévétiracétam pendant la grossesse. Cette diminution est nettement plus marquée au cours du troisième trimestre (jusqu'à 60% de la concentration initiale avant le début de la grossesse).
- +Une diminution de la concentration plasmatique de lévétiracétam a été observée pendant la grossesse. Cette diminution est nettement plus marquée au cours du troisième trimestre (jusqu'à 60% de la concentration initiale avant le début de la grossesse).
-L'influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a pas fait l'objet d'étude. En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients peuvent présenter un état de somnolence ou d'autres troubles du système nerveux central en début de traitement ou après une augmentation de la dose. C'est pourquoi la prudence s'impose lors d'activités nécessitant une attention accrue, comme par exemple la conduite d'un véhicule ou l'utilisation de machines.
- +L'influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a pas fait l'objet d'étude. Parce qu'une éventuelle sensibilité peut varier individuellement, certains patients peuvent présenter un état de somnolence ou d'autres troubles du système nerveux central en début de traitement ou après une augmentation de la dose. C'est pourquoi la prudence s'impose lors d'activités nécessitant une attention accrue, comme par exemple la conduite d'un véhicule ou l'utilisation de machines.
-Le médecin traitant doit tenir compte du fait que les données suivantes proviennent d’études dans lesquelles le lévétiracétam a été employé avec d’autres antiépileptiques. C’est pourquoi l’attribution des effets indésirables observés à un médicament précis n’était pas toujours possible.
-Les données sur la sécurité d’emploi et la tolérance obtenues lors de ces études menées chez des patients adultes présentant des crises partielles, ont montré l’apparition d’effets secondaires chez 46,4% des patients adultes du groupe lévétiracétam et chez 42% des patients du groupe placebo; 2,4% des patients sous lévétiracétam et 2,0% des patients sous placebo ont présenté des effets indésirables graves.
-Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients adultes ont été la somnolence, l’asthénie et l’étourdissement. L’analyse récapitulative des données sur la sécurité d’emploi et la tolérance n’a pas montré de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. La fréquence et la gravité des effets indésirables sur le système nerveux central ont cependant diminué avec le temps.
-Au cours d’un traitement en monothérapie de crises partielles, 49,8% des patients ont présenté au moins un effet indésirable lié au produit. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient la fatigue et la somnolence.
-Une étude menée chez des adultes et des adolescents présentant des crises myocloniques (âgés de 12 à 65 ans) montre que 33,3% des patients dans le groupe lévétiracétam et 30,0% des patients dans le groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Les effets indésirables rapportés le plus souvent ont été des maux de tête et de la somnolence. La fréquence des effets indésirables chez des patients souffrant de crises myocloniques était plus faible que chez des patients souffrant de crises partielles (33,3% versus 46,4%).
-Une étude menée sur des adultes et des enfants (4 à 65 ans) atteints d’épilepsie idiopathique généralisée accompagnée de crises tonico-cloniques primaires généralisées a montré que 39,2 % des patients du groupe traités par lévétiracétam et 29,8 % des patients du groupe traités par placebo présentaient des effets indésirables liés au traitement. L’effet indésirable le plus fréquent était la fatigue.
- +Le médecin traitant doit tenir compte du fait que les données suivantes proviennent d'études dans lesquelles le lévétiracétam a été employé avec d'autres antiépileptiques. C'est pourquoi l'attribution des effets indésirables observés à un médicament précis n'était pas toujours possible.
- +Les données sur la sécurité d'emploi et la tolérance obtenues lors de ces études menées chez des patients adultes présentant des crises focales, ont montré l'apparition d'effets secondaires chez 46.4% des patients adultes du groupe lévétiracétam et chez 42% des patients du groupe placebo; 2.4% des patients sous lévétiracétam et 2.0% des patients sous placebo ont présenté des effets indésirables graves.
- +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients adultes ont été la somnolence, l'asthénie et l'étourdissement. L'analyse récapitulative des données sur la sécurité d'emploi et la tolérance n'a pas montré de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. La fréquence et la gravité des effets indésirables sur le système nerveux central ont cependant diminué avec le temps.
- +Au cours d'un traitement en monothérapie de crises partielles, 49.8% des patients ont présenté au moins un effet indésirable lié au produit. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient la fatigue et la somnolence.
- +De plus, des symptômes psychopathologiques tels qu'agitation, dépersonnalisation, mouvements réflexes (hyperkinésie), troubles de la personnalité, ont été rapportés. De telles manifestations comportementales et psychopathologiques étaient plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes (38.6% versus 18.6%).
- +Une étude menée chez des adultes et des adolescents présentant des crises myocloniques (âgés de 12 à 65 ans) montre que 33.3% des patients dans le groupe lévétiracétam et 30.0% des patients dans le groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Les effets indésirables rapportés le plus souvent ont été des maux de tête et de la somnolence. La fréquence des effets indésirables chez des patients souffrant de crises myocloniques était plus faible que chez des patients souffrant de crises focales (33.3% versus 46.4%).
- +Une étude menée chez l'adulte et l'enfant (de 4 à 65 ans) présentant une épilepsie généralisée idiopathique avec des crises généralisées tonico-cloniques primaires a montré que 39.2 % des patients du groupe traités par lévétiracétam et 29.8 % des patients du groupe traités par placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. L'effet indésirable rapporté le plus fréquemment était la fatigue.
-Une étude menée auprès d’enfants (4 à 16 ans) a montré que 55,4% des patients pédiatriques du groupe lévétiracétam et 40,2% des patients du groupe placebo présentaient des effets indésirables; 0 %, resp. 1,0 % des patients pédiatriques du groupe lévétiracétam, resp. du groupe placebo présentaient des effets indésirables sévères.
-Les effets indésirables les plus fréquents dans la population pédiatrique étaient la somnolence, l’hostilité, la nervosité, une labilité émotionnelle, l’agitation, l’asthénie, l’anorexie et des céphalées.
-En outre, des symptômes psychopathologiques tels que l’agitation, une dépersonnalisation, des mouvements réflexes (hyperkinésie), des troubles de la personnalité ont été rapportés. De tels événements comportementaux et psychopathologiques sont survenus plus fréquemment chez les enfants que chez les adultes (38,6% versus 18,6%).
-Dans une étude menée en double aveugle, contrôlée contre placebo portant sur la sécurité dans la population pédiatrique qui jugeait de la «non-infériorité», les effets cognitifs et neurophychologiques du lévétiracétam sur les enfants de 4 à 16 ans souffrant de crises partielles ont été déterminés. Par comparaison avec le placebo, le lévétiracétam était équivalent sur le plan de la différence par rapport aux valeurs initiales de «l’échelle R Attention and Memory, Memory Screen Composite score» dans la population de patients «per-protocol». Les résultats relatifs au comportement et à l’affectivité indiquent que le comportement agressif s’est détérioré chez les patients traités par le lévétiracétam. Ce résultat a été obtenu dans des conditions standardisées et par l’utilisation d’une échelle de mesure validée (CBCL – Aschenbach Child Behavior Checklist). Toutefois, les participants à l’étude qui ont pris du lévétiracétam pendant l’étude de suivi au long cours n’ont montré en moyenne aucune détérioration du comportement et de l’affectivité; les résultats d’un comportement agressif en particulier n’étaient pas plus mauvais que les valeurs initiales.
-Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adultes, adolescents et enfants) et depuis la commercialisation sont listés ci-dessous par classe d’organes et par fréquence. Pour les essais cliniques, la fréquence est définie de la façon suivante:
- +Une étude menée chez les enfants (de 4 à 16 ans) a montré que 55.4% des patients pédiatriques du groupe lévétiracétam et 40.2% des patients du groupe placebo ont présenté des effets indésirables. Des effets indésirables graves ont été observés chez 0.0% des patients pédiatriques du groupe lévétiracétam et chez 1.0% des patients du groupe placebo.
- +Les effets indésirables le plus souvent rapportés dans la population pédiatrique étaient la somnolence, l'hostilité, la nervosité, une labilité émotionnelle, l'agitation, l'asthénie, l'anorexie et les céphalées.
- +De plus, des symptômes psychopathologiques tels que l'agitation, une dépersonnalisation, des mouvements réflexes (hyperkinésie), des troubles de la personnalité ont été rapportés. De telles manifestations comportementales et psychopathologiques étaient plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes (38.6% versus 18.6%).
- +Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle, contrôlée contre placebo, a permis d'évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises focales. Il a été conclu que le lévétiracétam n'était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à l'inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une aggravation du comportement agressif chez les patients traités par le lévétiracétam, selon une mesure standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior CheckList d'Achenbach (CBCL). Cependant, les sujets traités par le lévétiracétam dans l'étude de suivi à long terme en ouvert n'ont pas présenté, en moyenne, d'altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en particulier, les mesures du comportement agressif n'ont pas montré d'aggravation par rapport aux valeurs à l'inclusion.
- +Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adultes, adolescents et enfants) et depuis la commercialisation sont listés ci-dessous par classe d'organes et par fréquence. Pour les essais cliniques, la fréquence est définie de la façon suivante:
-Les données recueillies depuis la commercialisation sont insuffisantes pour déterminer leur incidence dans la population traitée.
-Infections et affections parasitaires
-Très fréquent: rhinopharyngite.
- +Infections et infestations
- +Très fréquent: nasopharyngite.
-Expérience après commercialisation: pancytopénie (avec aplasie médullaire dans quelques cas), agranulocytose, leucopénie, neutropénie.
-Affections du système immunitaire
-Expérience après commercialisation: exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en garde et précautions»), réaction anaphylactique.
-Expérience après commercialisation: perte de poids, hyponatrémie.
-Expérience après commercialisation: trouble du comportement, rage, accès de panique, anxiété, état de confusion, hallucination, trouble psychotique, idée suicidaire, tentative de suicide, suicide, délire.
-Peu fréquent: amnésie, troubles de la coordination/ataxie, troubles de l’attention, troubles de la mémoire.
- +Peu fréquent: amnésie, troubles de la coordination/ataxie, troubles de l'attention, troubles de la mémoire.
-Expérience après commercialisation: choréo-athétose, dyskinésie, paresthésie, léthargie, troubles de la marche.
-Affections de l’oreille et du labyrinthe
- +Affections de l'oreille et du labyrinthe
-Expérience après commercialisation: pancréatite.
-Affections hépatobiliaires
-Expérience après commercialisation: insuffisance hépatique, hépatite, anomalies des tests de la fonction hépatique.
-Affections du rein et des voies urinaires
-Expérience après commercialisation: insuffisance rénale aiguë.
-Expérience après commercialisation: nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie (dans plusieurs cas d’alopécie, une amélioration a été observée après l’arrêt du lévétiracétam), angioedème.
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Affections musculosquelettiques et systémiques
-Expérience après commercialisation: faiblesse musculaire, rhabdomyolyse et augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang¹.
- +Effets indésirables après commercialisation
- +Les données recueillies depuis la commercialisation sont insuffisantes pour déterminer leur incidence dans la population traitée.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
- +Pancytopénie (avec aplasie médullaire dans quelques cas), agranulocytose, leucopénie, neutropénie.
- +Affections du système immunitaire
- +Exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en garde et précautions»), réaction anaphylactique.
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Perte de poids, hyponatrémie.
- +Affections psychiatriques
- +Trouble du comportement, rage, accès de panique, anxiété, état de confusion, hallucination, trouble psychotique, idée suicidaire, tentative de suicide, suicide, délire.
- +Affections du système nerveux
- +Choréo-athétose, dyskinésie, paresthésie, léthargie, problème dans la démarche, déficit d'attention encéphalopathie¹, aggravation des crises.
- +Affections gastro-intestinales
- +Pancréatite.
- +Affections hépatobiliaires
- +Insuffisance hépatique, hépatite, anomalies des tests de la fonction hépatique.
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Insuffisance rénale aiguë.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- +Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie (dans plusieurs cas d'alopécie, une amélioration a été observée après l'arrêt du lévétiracétam), angioedème.
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
- +Faiblesse musculaire, rhabdomyolyse et augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang².
-¹ La rhabdomyolyse et l'augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang sont significativement plus fréquentes chez les patients japonais que chez les patients non japonais.
- +¹ Les cas d'encéphalopathie sont généralement apparus au début du traitement (quelques jours à quelques mois) et étaient réversibles après l'arrêt du traitement.
- +² La rhabdomyolyse et l'augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang sont significativement plus fréquentes chez les patients japonais que chez les patients non japonais.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Symptômes
- +Signes et symptômes
-Mesures à prendre en cas de surdosage
- +Traitement
-Code ATC: N03AX14
-Le principe actif lévétiracétam est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l'acétamide α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine). Sa structure chimique n'est pas apparentée aux antiépileptiques connus.
- +Code ATC
- +N03AX14
- +Le principe actif lévétiracétam est un dérivé de la pyrrolidone, le S-énantiomère de l'acétamide α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine. Sa structure chimique n'est pas apparentée aux antiépileptiques connus.
-Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l'effet inhibiteur du zinc et des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et glycinergiques. Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et l'exocytose des neurotransmetteurs.
- +Des études in-vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l'effet inhibiteur du zinc et des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et glycinergiques. Par ailleurs, des études in-vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et l'exocytose des neurotransmetteurs.
-Pharmacodynamie
-Le lévétiracétam est inactif dans les modèles de screening classiques pour inhibiteurs des convulsions. Cependant, le lévétiracétam assure une haute protection contre les crises dans de nombreux modèles animaux de crises partielles et de crises primaires généralisées, associée à une marge de sécurité particulièrement importante entre les doses thérapeutiques et les doses pouvant provoquer des effets secondaires.
- +Pharmacodynamique
- +Le lévétiracétam est inactif dans les modèles de screening classiques pour inhibiteurs des convulsions. Cependant, le lévétiracétam assure une haute protection contre les crises dans de nombreux modèles animaux de crises focales et de crises primaires généralisées, associée à une marge de sécurité particulièrement importante entre les doses thérapeutiques et les doses pouvant provoquer des effets secondaires.
-En association dans le traitement de crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les adultes, les adolescents et les enfants épileptiques à partir de 4 ans
- +En association dans le traitement de crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez les adultes, les adolescents et les enfants épileptiques à partir de 4 ans
-Chez les enfants et les adolescents (4 à 16 ans), l'efficacité du lévétiracétam a été examinée dans une étude menée en double aveugle, contrôlée contre placebo chez 198 patients pendant une durée de traitement de 14 semaines. Dans cette étude, les patients ont reçu du lévétiracétam à la posologie fixe de 60 mg/kg/jour (répartis sur 2 prises).
-Chez 44,6% des patients traités par le lévétiracétam et chez 19,6% des patients traités par placebo, la fréquence des crises partielles par semaine était réduite de 50% ou plus par rapport aux valeurs initiales. Lors de la poursuite du traitement au long cours, 11,4% des patients n'ont présenté aucune crise pendant au moins 6 mois et 7,2% pendant au moins 1 an.
- +Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l'efficacité du lévétiracétam a été établie lors d'une étude en double aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises). 44.6% des patients traités par lévétiracétam et 19.6% des patients sous placebo ont présenté une réduction de 50% ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises focales par semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11.4% des patients étaient libres de crise depuis au moins 6 mois et 7.2% des patients depuis au moins un an.
-L'efficacité du lévétiracétam a été établie lors d'une étude en double aveugle contrôlée versus placebo sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d'épilepsie généralisée idiopathique et présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients avaient une épilepsie myoclonique juvénile. Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux prises. 58,3% des patients traités par lévétiracétam et 23,3% des patients sous placebo ont présenté au moins une réduction de 50% du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 28,6% des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins 6 mois et 21,0% étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
- +L'efficacité du lévétiracétam a été établie lors d'une étude en double aveugle contrôlée versus placebo sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d'épilepsie généralisée idiopathique et présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients avaient une épilepsie myoclonique juvénile. Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux prises. 58.3% des patients traités par lévétiracétam et 23.3% des patients sous placebo ont présenté au moins une réduction de 50% du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 28.6% des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins 6 mois et 21.0% étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
-Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour pour l'adulte et l'adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l'enfant répartis en 2 prises quotidiennes égales. 72,2% des patients traités par le lévétiracétam et 45,2% des patients sous placebo avaient une diminution de la fréquence des crises GTCP de 50% ou plus par semaine.
-Avec un traitement maintenu à long terme, 47,4% des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins 6 mois et 31,5% pendant au moins un an.
-Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans avec épilepsie
-L'efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d'un essai comparatif de non infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération contrôlée (controlled release, CR) chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou des crises généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine CR 400–1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000–3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu'à 121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique. 73,0% des patients sous lévétiracétam et 72,8% des patients traités par carbamazépine CR ont été libres de crise pendant 6 mois; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2% (IC 95%: –7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6% et 58,5% des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine CR respectivement).
- +Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour pour l'adulte et l'adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l'enfant répartis en 2 prises quotidiennes égales. 72.2% des patients traités par le lévétiracétam et 45.2% des patients sous placebo avaient une diminution de la fréquence des crises GTCP de 50% ou plus par semaine.
- +Avec un traitement maintenu à long terme, 47.4% des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins 6 mois et 31.5% pendant au moins un an.
- +Monothérapie dans le traitement des crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans avec épilepsie
- +L'efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d'un essai comparatif de non infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération contrôlée (controlled release, CR) chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises focales non provoquées ou des crises généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine CR 400–1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000–3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu'à 121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique. 73.0% des patients sous lévétiracétam et 72.8% des patients traités par carbamazépine CR ont été libres de crise pendant 6 mois; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0.2% (IC 95%: –7.8 8.2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56.6% et 58.5% des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine CR respectivement).
-Le profil pharmacocinétique est linéaire, associé à une faible variabilité intra- et interindividuelle. Après application répétée, la clairance est inchangée. Il n'existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l'origine ethnique, ou aux variations circadiennes. Le profil pharmacocinétique est comparable chez les volontaires sains et chez les patients atteints d'épilepsie.
-En raison de la résorption complète et linéaire du lévétiracétam, il est possible de prévoir les taux plasmatiques au moyen de la dose administrée par voie orale (mg/kg de poids corporel). Il n'est par conséquent pas nécessaire de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
- +Le profil pharmacocinétique est linéaire, associé à une faible variabilité intra- et interindividuelle. Après application répétée, la clairance est inchangée. Il n'existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l'origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez les volontaires sains et chez les patients atteints d'épilepsie.
- +Du fait de l'absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n'est donc pas nécessaire de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
-Ni le lévétiracétam, ni son métabolite principal ne sont significativement liés aux protéines plasmatiques (<10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d'environ 0,5–0,7 l/kg, une valeur qui approche la teneur totale en eau intra- et extracellulaire.
-Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez l'adulte et l'enfant (rapport des concentrations salive/plasma entre 1 et 1,6).
- +Ni le lévétiracétam, ni son métabolite principal ne sont significativement liés aux protéines plasmatiques (<10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d'environ 0.5–0.7 l/kg, une valeur qui approche la teneur totale en eau intra- et extracellulaire.
- +Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez l'adulte et l'enfant (rapport des concentrations salive/plasma entre 1 et 1.6).
-La voie métabolique principale est l'hydrolyse enzymatique du groupe acétamide du lévétiracétam (24% de la dose) donnant un métabolite inactif. Les isoformes du système enzymatique du cytochrome P450 hépatique ne participent pas à la formation de ce métabolite. L'hydrolyse du groupe acétamide a lieu dans différents tissus et dans le sang total, mais non dans le plasma. De plus, deux métabolites mineurs ont été identifiés. L'un est formé par hydroxylation du cycle pyrrolidine (1,6% de la dose), l'autre par ouverture du cycle pyrrolidine (0,9% de la dose). D'autres produits de dégradation non identifiés représentent 0,6% de la dose.
- +La voie métabolique principale est l'hydrolyse enzymatique du groupe acétamide du lévétiracétam (24% de la dose) donnant un métabolite inactif. Les isoformes du système enzymatique du cytochrome P450 hépatique ne participent pas à la formation de ce métabolite. L'hydrolyse du groupe acétamide a lieu dans différents tissus et dans le sang total, mais non dans le plasma. De plus, deux métabolites mineurs ont été identifiés. L'un est formé par hydroxylation du cycle pyrrolidine (1.6% de la dose), l'autre par ouverture du cycle pyrrolidine (0.9% de la dose). D'autres produits de dégradation non identifiés représentent 0.6% de la dose.
-La demi-vie plasmatique est de 7,2 heures. La clairance corporelle totale s'élève en moyenne à 0,96 ml/min/kg.
-L'élimination se fait principalement par voie urinaire à hauteur de 95% de la dose environ. L'élimination par voie fécale représente seulement 0,3% de la dose. L'élimination rénale cumulée du lévétiracétam et de son métabolite principal dans les premières 48 heures s'élève à respectivement 66% et 24% de la dose administrée. La clairance rénale du lévétiracétam s'élève à 0,6 ml/min/kg et celle de son métabolite à 4,2 ml/min/kg. Ces valeurs indiquent que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire avec réabsorption tubulaire consécutive, tandis que le métabolite principal est filtré au niveau glomérulaire et de plus, activement sécrété au niveau tubulaire. L'élimination du lévétiracétam est en corrélation avec la clairance de la créatinine.
- +La demi-vie plasmatique chez les adultes est de 7.2 heures. La clairance corporelle totale s'élève en moyenne à 0.96 ml/min/kg.
- +L'élimination se fait principalement par voie urinaire à hauteur de 95% de la dose environ. L'élimination par voie fécale représente seulement 0.3% de la dose. L'élimination rénale cumulée du lévétiracétam et de son métabolite principal dans les premières 48 heures s'élève à respectivement 66% et 24% de la dose administrée. La clairance rénale du lévétiracétam s'élève à 0.6 ml/min/kg et celle de son métabolite à 4.2 ml/min/kg. Ces valeurs indiquent que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire avec réabsorption tubulaire consécutive, tandis que le métabolite principal est filtré au niveau glomérulaire et de plus, activement sécrété au niveau tubulaire. L'élimination du lévétiracétam est en corrélation avec la clairance de la créatinine.
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Chez les patients avec altération de la fonction hépatique légère à modérée, la clairance du lévétiracétam est pratiquement inchangée. Par contre, chez la plupart des patients atteints d'une affection hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam est diminuée de plus de 50% en raison d'une détérioration concomitante de la fonction rénale (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Troubles de la fonction rénale
- +La clairance corporelle totale du lévétiracétam et de son métabolite principal est en corrélation avec la clairance de la créatinine. C'est pourquoi un ajustement du dosage d'entretien journalier de lévétiracétam en fonction de la clairance de la créatinine est recommandé chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale modérés à graves (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Chez les patients anuriques adultes en stade terminal d'affection rénale, la demi-vie est d'environ 25 heures entre deux séances de dialyse et de 3.1 heures pendant la dialyse. Au cours d'une dialyse classique de 4 heures, 51% de la dose de lévétiracétam sont éliminés du plasma.
- +
-Après administration répétée d'une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques (âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique a été atteint 0,5 à 1,0 heure après l'administration. La demi-vie d'élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de 1,1 ml/min/kg.
-Patients dont la fonction rénale est diminuée
-La clairance corporelle totale du lévétiracétam et de son métabolite principal est en corrélation avec la clairance de la créatinine. C'est pourquoi un ajustement des doses journalières d'entretien de Levetiracetam-Mepha en fonction de la clairance de la créatinine est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Chez les patients anuriques en stade terminal d'affection rénale, la demi-vie est d'environ 25 heures entre deux séances de dialyse et de 3,1 heures pendant la dialyse. Au cours d'une dialyse classique de 4 heures, 51% de la dose de lévétiracétam sont éliminés du plasma.
-Patients dont la fonction hépatique est diminuée
-Chez les patients avec altération de la fonction hépatique légère à modérée, la clairance du lévétiracétam est pratiquement inchangée. En revanche, chez la plupart des patients atteints d'une affection hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam est diminuée de plus de 50% en raison d'une insuffisance rénale associée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-
- +Après administration répétée d'une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques (âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique a été atteint 0.5 à 1.0 heure après l'administration. La demi-vie d'élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de 1.1 ml/min/kg.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage. Après ouverture, la solution est à utiliser dans un délai de 7 mois.
-Remarques concernant le stockage
-Conserver dans l'emballage original, au sec et à température ambiante (15–25 °C). Tenir hors de portée des enfants.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient. Après ouverture, la solution est à utiliser dans un délai de 7 mois.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver dans l'emballage original, dans un endroit sec et à température ambiante (15–25°C). Tenir hors de portée des enfants.
-Décembre 2018.
-Numéro de version interne: 9.1
- +Juin 2020.
- +Numéro de version interne: 10.1
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