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Accueil - Information professionnelle sur Elyfem 30 - Changements - 16.01.2016
76 Changements de l'information professionelle Elyfem 30
  • -OEMéd
  • -Exipients: excipiens pro compresso obducto.
  • +Exipients: Lactosum, excipiens pro compresso obducto.
  • -1 dragée Elyfem 30 contient: 0,15 mg de lévonorgestrel, 0,03 mg déthinylestradiol.
  • +1 dragée Elyfem 30 contient: 0.15 mg de lévonorgestrel, 0.03 mg d'éthinylestradiol.
  • -Contraceptif oral.
  • +Contraception hormonale.
  • +La décision de prescrire Elyfem 30 doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Elyfem 30 en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Les dragées doivent être prises dans lordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Il sensuit une pause de 7 jours sans prise de dragée avant de commencer la prochaine plaquette. Il se produit habituellement pendant cette pause une hémorragie de privation qui apparaît normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore persister alors que la prochaine plaquette est déjà commencée.
  • +Les CHC tels que Elyfem 30 ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
  • +La prescription d'un CHC doit en principe se faire conformément aux dernières recommandations de la Société Suisse de Gynécologie et d'Obstétrique (SSGO).
  • +Les dragées doivent être prises dans l'ordre indiqué sur la plaquette, si possible à la même heure de la journée et de préférence avec du liquide. Une dragée par jour est prise pendant 21 jours successifs. Il s'ensuit une pause de 7 jours sans prise de dragée avant de commencer la prochaine plaquette. Il se produit habituellement pendant cette pause une hémorragie de privation qui apparaît normalement 2 à 3 jours après la prise de la dernière dragée et peut encore persister alors que la prochaine plaquette est déjà commencée.
  • -
  • -Il faut commencer la prise des dragées le 1jour du cycle (= 1jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2au 5jour, mais il est alors recommandé dutiliser dautres méthodes contraceptives non hormonales (à l’exception de la méthode dabstinence périodique dOgino-Knaus et de la méthode des températures), pendant les 7 premiers jours de la prise lors du 1cycle.
  • -Remplacement dun contraceptif oral combiné (COC), dun anneau vaginal ou dun patch transdermique par Elyfem 30
  • -
  • -La prise dElyfem 30 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du COC précédent, au plus tard cependant le lendemain du dernier jour de lintervalle habituel sans dragée ou de la phase placebo.
  • -Lors du remplacement dun anneau vaginal ou dun patch transdermique, la prise dElyfem 30 commence de préférence le jour du retrait ou au plus tard au moment où lapplication suivante aurait été prévue.
  • -Remplacement dune préparation progestative seule (minipilule, injection, implant, DIU délivrant un progestatif)
  • -
  • -Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, celui dun implant ou un DIU délivrant un progestatif au plus tôt le jour du retrait et celui dune préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser dautres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées.
  • +Femmes n'ayant pas utilisé de contraceptifs hormonaux le mois précédent
  • +Il faut commencer la prise des dragées le 1er jour du cycle (= 1er jour des règles). Il est aussi possible de commencer du 2e au 5e jour, mais il est alors recommandé d'utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales (p.ex. des préservatifs, mais pas de la méthode d'abstinence périodique d'Ogino-Knaus ou la méthode des températures), pendant les 7 premiers jours de la prise lors du 1er cycle.
  • +Remplacement d'un contraceptif oral combiné (COC), d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique
  • +La prise de Elyfem 30 se fait de préférence le lendemain de la prise de la dernière dragée active du COC précédent, au plus tard cependant le lendemain du dernier jour de l'intervalle habituel sans dragée ou de la phase placebo.
  • +Lors du remplacement d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique, la prise de Elyfem 30 commence de préférence le jour du retrait du dernier anneau ou du dernier patch ou au plus tard au moment où l'application suivante aurait été prévue.
  • +Remplacement d'une préparation progestative seule (minipilule, injection, implant, DIU délivrant un progestatif)
  • +Le remplacement de la minipilule peut se faire un jour quelconque, celui d'un implant ou un DIU délivrant un progestatif au plus tôt le jour du retrait et celui d'une préparation injectable au moment où la prochaine injection devrait être faite. Dans tous ces cas, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées.
  • -
  • -La prise dElyfem 30 peut être immédiate. Le recours à dautres méthodes contraceptives est alors inutile.
  • -Après un avortement dans le 2e trimestre de la grossesse ou après un accouchement
  • -
  • -Il faut commencer la prise dElyfem 30 au plus tôt entre le 21et le 28jour après un avortement dans le 2trimestre de la grossesse ou après un accouchement (cf. «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»), en raison du risque accru d’affections thromboemboliques pendant cette phase. En cas de début plus tardif, il est recommandé d’utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 premiers jours de la prise des dragées. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu entre-temps, il faut exclure une grossesse avant de commencer la prise ou bien attendre les premières règles.
  • -Conduite à tenir en cas doubli de dragée(s)
  • -
  • -Si la patiente saperçoit dans un intervalle de 12 heures quelle a oublié de prendre une dragée à lheure habituelle, elle devra prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à lheure habituelle. La protection contraceptive nest alors pas compromise.
  • -Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis lheure habituelle de la prise, il se peut que la protection contraceptive soit réduite. Les deux règles de base suivantes sappliquent en cas doubli de dragée(s):
  • -1. La prise ne doit jamais être interrompue plus de 7 jours.
  • -2. Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement laxe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • +La prise de Elyfem 30 peut être immédiate. Le recours à d'autres méthodes contraceptives est alors inutile.
  • +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
  • +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Elyfem 30 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Elyfem 30 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
  • +Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)
  • +Si la patiente s'aperçoit dans un intervalle de 12 heures qu'elle a oublié de prendre une dragée à l'heure habituelle, elle devra prendre celle-ci immédiatement. Les dragées suivantes seront à nouveau prises à l'heure habituelle. La protection contraceptive n'est alors pas compromise.
  • +Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis l'heure habituelle de la prise, il se peut que la protection contraceptive soit réduite. Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de dragée(s):
  • +1.La prise ne doit jamais être interrompue plus de 7 jours.
  • +2.Une prise régulière pendant au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • -
  • -La patiente doit prendre la dragée oubliée dès quelle sen aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront à nouveau être prises à lheure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, la patiente devra utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Si la patiente a eu des rapports sexuels pendant les 7 jours précédents, il faudra tenir compte de léventualité dune grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est grand et plus cet oubli est proche de lintervalle sans dragée, plus le risque de grossesse est élevé.
  • +La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront à nouveau être prises à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, la patiente devra utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale. Si la patiente a eu des rapports sexuels pendant les 7 jours précédents, il faudra tenir compte de l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de dragées oubliées est grand et plus cet oubli est proche de l'intervalle sans dragée, plus le risque de grossesse est élevé.
  • -
  • -La patiente devra prendre la dragée oubliée dès quelle sen aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à lheure habituelle. A condition que la prise ait été régulière les 7 jours précédents, aucune autre mesure contraceptive nest nécessaire. Si cela na pas été le cas ou si plusieurs dragées ont été oubliées, la patiente devra utiliser dautres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
  • +La patiente devra prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. A condition que la prise ait été régulière les 7 jours précédents, aucune autre mesure contraceptive n'est nécessaire. Si cela n'a pas été le cas ou si plusieurs dragées ont été oubliées, la patiente devra utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales pendant les 7 jours suivants.
  • -
  • -Etant donné la proximité de lintervalle sans dragée, le risque de grossesse est accru. Lorsque la patiente utilise une des possibilités de prise suivantes, il ne lui est pas nécessaire dutiliser dautres méthodes contraceptives, pour autant quelle ait pris régulièrement les dragées pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il lui faudra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • -a) La patiente doit prendre la dragée oubliée dès quelle sen aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à lheure habituelle. Il faut commencer la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de cette plaquette, sans respecter lintervalle sans dragée. Il est improbable quune hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la 2plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
  • -b) La patiente interrompt la prise des dragées de la plaquette actuelle. La plaquette suivante doit être commencée après une pause de 7 jours au maximum (le jour de loubli de la dragée compris).
  • -Si lhémorragie de privation ne se produit pas pendant le prochain intervalle sans dragée, il faut envisager léventualité dune grossesse.
  • +Etant donné la proximité de l'intervalle sans dragée, le risque de grossesse est accru. Lorsque la patiente utilise une des possibilités de prise suivantes, il ne lui est pas nécessaire d'utiliser d'autres méthodes contraceptives, pour autant qu'elle ait pris régulièrement les dragées pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire, il lui faudra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • +a.La patiente doit prendre la dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la prise de 2 dragées le même jour. Les dragées suivantes devront être prises à l'heure habituelle. Il faut commencer la prise des dragées de la plaquette suivante immédiatement après la fin de cette plaquette, sans respecter l'intervalle sans dragée. Il est improbable qu'une hémorragie de privation apparaisse avant la fin de la 2e plaquette, mais la survenue de petites pertes sanglantes ou de saignements intermenstruels peut être plus fréquente.
  • +b.La patiente interrompt la prise des dragées de la plaquette actuelle. La plaquette suivante doit être commencée après une pause de 7 jours au maximum (le jour de l'oubli de la dragée compris).
  • +Si l'hémorragie de privation ne se produit pas pendant le prochain intervalle sans dragée, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
  • -
  • -En cas de troubles gastro-intestinaux sévères, l’absorption est probablement incomplète et il faut recourir à des méthodes contraceptives supplémentaires.
  • -En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise dune dragée, il se peut que la résorption soit incomplète et il faut envisager lutilisation dautres méthodes contraceptives. Dans ce cas, il faut observer les règles de base de la rubrique «Conduite à tenir en cas doubli de dragée(s)». Afin que le schéma habituel de prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire dune plaquette de réserve.
  • -Décalage de la menstruation
  • -
  • -Il faut poursuivre la prise sans respecter lintervalle sans dragée. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps quelle le désire (au maximum jusquà la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière dElyfem 30 sera alors poursuivie après la pause habituelle de 7 jours.
  • -Avance de la menstruation
  • -
  • -Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté lintervalle sans dragée. Plus lintervalle est court, plus la survenue dune hémorragie de privation est improbable et plus de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels sont fréquents pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • -Conduite à tenir en cas dirrégularités menstruelles
  • -
  • -Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les COC, en particulier pendant les premiers mois de la prise. En cas de saignements irréguliers, un bilan diagnostique nest judicieux quaprès une phase dadaptation denviron 3 cycles.
  • -Si les irrégularités menstruelles persistent ou si elles surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers, il faut aussi envisager des causes dorigine non hormonale. Des mesures diagnostiques adéquates permettant dexclure une grossesse ou une affection maligne sont par conséquent indiquées. Ce diagnostic peut inclure un curetage.
  • -Emploi chez certains groupes de patientes
  • -
  • -Insuffisance rénale: Elyfem 30 n’a pas été étudié chez les femmes atteintes d’insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée pour ces patientes.
  • +En cas de troubles gastro-intestinaux sévères – quelle que soit leur cause (c.-à-d. aussi en cas de diarrhée d'origine médicamenteuse, etc.) – l'absorption peut être incomplète et des méthodes de contraception supplémentaires doivent être utilisées.
  • +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise d'une dragée, il se peut que la résorption soit incomplète et il faut envisager l'utilisation d'autres méthodes contraceptives. Dans ce cas, il faut observer les règles de base de la rubrique «Conduite à tenir en cas d'oubli de dragée(s)». Afin que le schéma habituel de prise puisse être conservé, la patiente devra prendre la dragée supplémentaire d'une plaquette de réserve.
  • +Décalage des règles
  • +Report des règles à une date ultérieure (prolongation du cycle)
  • +Il faut poursuivre la prise sans respecter l'intervalle sans dragée. La patiente peut ainsi retarder la menstruation aussi longtemps qu'elle le désire (au maximum jusqu'à la fin de la deuxième plaquette). Pendant cette période, de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels peuvent se produire. La prise régulière de Elyfem 30 sera alors poursuivie après la pause habituelle de 7 jours.
  • +Avancée de la date des règles
  • +Le début de la menstruation peut être avancé à un autre jour de la semaine, en raccourcissant à volonté l'intervalle sans dragée. Plus l'intervalle est court, plus la survenue d'une hémorragie de privation est improbable et plus de petites pertes sanglantes ou des saignements intermenstruels sont fréquents pendant la prise de la plaquette suivante (comme lors du report de la menstruation).
  • +Conduite à tenir en cas d'irrégularités menstruelles
  • +Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les CHC, en particulier pendant les premiers mois de l'utilisation. En cas de saignements irréguliers, un bilan diagnostique n'est judicieux qu'après une phase d'adaptation d'environ 3 cycles.
  • +Si les irrégularités menstruelles persistent ou si elles surviennent pour la première fois après des cycles auparavant réguliers, il faut aussi envisager des causes d'origine non hormonale. Des mesures diagnostiques adéquates permettant d'exclure une grossesse ou une affection maligne sont par conséquent indiquées. Ce diagnostic peut inclure un curetage.
  • +L'hémorragie de privation peut ne pas apparaître au cours de la phase d'interruption du traitement. Une grossesse est peu probable si le CHC a été utilisé conformément aux recommandations. Il convient d'exclure une éventuelle grossesse si le CHC n'a pas été pris conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence d'hémorragie de privation au cours de deux cycles consécutifs.
  • +Instructions spéciales pour la posologie
  • +Enfants et adolescentes: Elyfem 30 est indiquée qu'après la ménarche. L'efficacité et la sécurité de Elyfem 30 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu'il est indiqué), la posologie recommandée de Elyfem 30 est la même que chez les adultes.
  • +Patientes âgées: Elyfem 30 n'est pas recommandé après la ménopause.
  • +Insuffisance rénale: Elyfem 30 n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale.
  • -Adolescentes: l’efficacité et la sécurité d’Elyfem 30 ont été examinées chez des femmes âgées de 18 ans et plus. Chez les adolescentes (lorsqu’il est indiqué), la posologie recommandée d’Elyfem 30 est la même que chez les adultes.
  • -Il ne faut pas prendre de COC dans les circonstances suivantes ou il faut arrêter ceux-ci immédiatement lorsqu’une des situations ou affections suivantes survient pour la première fois pendant la prise:
  • -– suspicion de grossesse ou grossesse confirmée;
  • -– hypersensibilité à l’un des composants d’Elyfem 30;
  • -– antécédents ou existence d’événements thrombotiques/thromboemboliques artériels ou veineux (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ainsi que antécédents ou existence de stades préliminaires d’une thrombose (p.ex. épisodes ischémiques transitoires, angine de poitrine);
  • -antécédents de migraine accompagnée de symptômes neurologiques focaux;
  • -– diabète sucré comportant des altérations vasculaires;
  • - la présence d’un facteur de risque sévère ou l’association de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles peut aussi être considérée comme une contre-indication (cf. «Mises en garde et précautions»);
  • -– antécédents ou existence d’une pancréatite associée à une hypertriglycéridémie grave;
  • - antécédents ou existence d’une affection hépatique sévère, tant que la fonction hépatique ne s’est pas normalisée;
  • - antécédents ou existence de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes;
  • -– présence ou suspicion d’affections malignes des organes génitaux ou des seins, lorsque celles-ci sont hormono-dépendantes;
  • -– saignements génitaux inexpliqués.
  • +·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
  • +·thromboembolie veineuse (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p.ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire);
  • +·facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que prédisposition connue, héréditaire ou acquise, tels qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S;
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·Présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • +·thromboembolie artérielle, antécédents de TEA ou prodromes de TEA (p.ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral);
  • +·facteurs de risque majeurs de TEA comme
  • +·diabète avec complications vasculaires,
  • +·hypertension artérielle sévère,
  • +·dyslipoprotéinémie sévère,
  • +·antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux,
  • +·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique);
  • +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
  • +·tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
  • +·existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
  • +·saignements vaginaux d'origine inconnue;
  • +·grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
  • +·hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients de Elyfem 30.
  • -Le bénéfice de l’utilisation d’un CO doit être mis en balance avec les affections/risques cités ci-dessous – en tenant compte de la gravité de chaque facteur particulier ou de leur association – et doit être discuté avec chaque patiente, avant de décider de l’emploi d’un contraceptif oral (cf. «Contre-indications»).
  • -Il faut informer la patiente qu’en cas d’aggravation ou de première apparition des maladies/risques mentionnés ci-après, elle doit consulter son médecin, qui décidera ensuite de la prise ultérieure du CO.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs connus de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
  • +Avant de prescrire Elyfem 30, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • -
  • -Avant de commencer ou de recommencer la prise d’un CO tel que Elyfem 30, il faut soigneusement recueillir les antécédents personnels et familiaux et procéder à un examen approfondi, général et gynécologique en tenant compte des contre-indications et des mises en garde/précautions, afin de dépister les affections justiciables d’un traitement et les situations à risque et afin d’exclure une grossesse.
  • -Durant l’utilisation, il est recommandé de pratiquer des examens de contrôle périodiques. Les contre-indications (p.ex. un épisode ischémique transitoire) ou les facteurs de risque (p.ex. antécédents familiaux de thromboses veineuses ou artérielles) devront être recherchés de nouveau chaque fois, car ceux-ci peuvent apparaître pour la première fois lors de la prise d’un contraceptif oral.
  • -La fréquence et le type des examens suivants doivent être basés sur des recommandations établies et adaptés à chaque femme individuellement.
  • -Ces examens comprennent généralement la prise de la tension artérielle, l’examen des seins, de l’abdomen et des organes pelviens, ainsi qu’un frottis cervical et les principales constantes biologiques.
  • -Il faut avertir la patiente quun CO n’offre aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et dautres maladies sexuellement transmissibles.
  • -Motifs imposant larrêt immédiat
  • -
  • -– Céphalées apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
  • -troubles soudains de la vision, de laudition, du langage ou autres troubles sensoriels;
  • - premiers signes de phénomènes thromboemboliques (cf. «Facteurs de risque et complications vasculaires»);
  • -– au moins 4 semaines avant une opération programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite dun accident ou dune opération);
  • -élévation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
  • -apparition dun ictère, dune hépatite, dun prurit généralisé;
  • -fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • -grossesse ou suspicion de grossesse.
  • -Facteurs de risque et complications vasculaires
  • -
  • -Les femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés – y compris Elyfem 30 – présentent un risque légèrement plus élevé d’affections thromboemboliques et thrombotiques veineuses ou artérielle, telles qu’infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde des jambes ou embolie pulmonaire. Ces affections sont rares.
  • -Dans des études épidémiologiques on a observé que des thromboembolies veineuses (TEV), qui se traduisent par une thrombose veineuse profonde dans les jambes et/ou une embolie pulmonaire, peuvent survenir pendant l’utilisation de tous les COC. L’incidence approximative des TEV lors de la prise de CO faiblement dosés en oestrogènes (<0,05 mg d’EE) s’élève jusqu’à 4 cas pour 10000 années-femmes, pour environ 2 cas pour 10’000 années-femmes chez les non-utilisatrices.
  • -Le risque de thromboembolie veineuse est le plus significatif au cours de la première année d’application.
  • -L’incidence des TEV pendant une grossesse se situe à 6 cas pour 10’000 années-femmes.
  • -Des cas isolés de thromboses dans d’autres vaisseaux sanguins, comme par ex. les veines ou artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes, ainsi que des thromboses des sinus veineux ont aussi été observés sous COC.
  • -Le lien avec la prise de COC n’est cependant pas prouvé.
  • -Les symptômes des complications thrombotiques/thromboemboliques veineuses et/ou artérielles ou d’un événement cérébrovasculaire peuvent être:
  • -– douleurs et/ou gonflement d’une seule jambe;
  • -– difficultés respiratoires soudaines ou apparition soudaine d’une toux;
  • -– violentes douleurs soudaines dans la poitrine, avec ou sans irradiation dans le bras gauche;
  • -– tous les maux de tête inhabituels, sévères et persistants;
  • -– perte de la vision brusque, partielle ou complète ou diplopie, difficulté d’élocution ou aphasie;
  • -– vertiges;
  • -– collapsus avec ou sans convulsions;
  • -– sensation de faiblesse ou troubles de la sensibilité très marqués, touchant soudainement une moitié ou un segment du corps;
  • -– troubles de la coordination;
  • -– abdomen «aigu».
  • -Le risque de complications thrombotiques/thromboemboliques veineuses ou artérielles ou d’un événement cérébrovasculaire augmente avec:
  • -– l’âge;
  • -– un tabagisme (le risque augmente encore plus avec l’âge et un fort tabagisme; ceci concerne en priorité les complications artérielles). C’est pourquoi il faut conseiller avec insistance aux femmes qui prennent des contraceptifs oraux, de ne pas fumer, surtout si elles ont plus de 35 ans ou si dautres facteurs de risque artériels coexistent;
  • -– des antécédents familiaux positifs (c.-à-d. des thromboembolies veineuses ou artérielles dans la fratrie ou chez un parent, à un âge jeune). Si une prédisposition héréditaire est suspectée, il faut prendre l’avis d’un spécialiste avant de commencer la prise d’un contraceptif oral;
  • -– une adiposité (Body Mass Index >30 kg/m²);
  • -– des troubles du métabolisme lipidique (dyslipoprotéinémie);
  • -– une hypertension artérielle (cf. «Autres précautions»);
  • - migraine;
  • -– des maladies valvulaires cardiaques;
  • -– une fibrillation auriculaire;
  • -– une immobilisation prolongée, des grosses opérations, toute opération sur les membres inférieurs ou des accidents graves. Les COC doivent être arrêtés dans ces situations (au moins 4 semaines avant une opération programmée). La prise pourra être recommencée au plus tôt 2 semaines après la récupération complète de la mobilité.
  • -On ignore s’il peut exister un lien entre une maladie variqueuse ou des thrombophlébites superficielles spontanées, et des thromboses veineuses profondes.
  • -Il faut tenir compte du risque thromboembolique accru dans le post-partum (cf. «Posologie/Mode d’emploi»).
  • -Les autres affections associées à des conditions circulatoires défavorables sont:
  • -– diabète sucré;
  • -– lupus érythémateux disséminé;
  • -– syndrome hémolytique et urémique;
  • -– affections intestinales inflammatoires chroniques (iléite régionale de Crohn ou colite ulcéreuse);
  • -– drépanocytose;
  • -– migraine (une augmentation de la fréquence ou de la gravité des crises pendant la prise de contraceptifs oraux peut être considérée comme un symptôme précoce d’une complication cérébro-vasculaire et est un motif imposant l’arrêt immédiat d’un COC).
  • -En présence de facteurs de risque, il est indiqué le cas échéant de faire un bilan complet de la coagulation. Le bilan hémostatique de dépistage peut comporter le dosage du fibrinogène, de l’homocystéine, de l’antithrombine III, de la protéine C et la protéine S ainsi que les tests de résistance à la protéine C activée (mutation du facteur V-Leiden) et les anticorps anti-phospholipides (comprenant anticoagulant de type lupique et anticorps anticardiolipines).
  • -Lors de l’évaluation du rapport risques/bénéfices concernant les complications vasculaires, il faut tenir compte du fait que le risque de thrombose lié à la coexistence de maladies peut être diminué par le traitement adapté de celles-ci et qu’une grossesse fait courir un risque plus élevé que la prise d’un CO faiblement dosé (<0,05 mg d’EE).
  • -Affections tumorales
  • -
  • -Certaines études épidémiologiques indiquent un risque accru de carcinome du col utérin lors d’une prise à long terme de COC. Le principal facteur de risque d’un carcinome du col utérin est l’infection persistante par des papillomavirus humains (PVH). Quelques études épidémiologiques ont révélé que par ailleurs la prise prolongée de COC pouvait contribuer à l’augmentation de ce risque.
  • -Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) quun cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des COC (RR= 1,24). Cette augmentation du risque diminue dune manière continue après larrêt des COC et nest plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant lâge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris récemment un COC, est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas dindications sur un lien de causalité. Laugmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de COC quaux effets biologiques des COC ou aux deux facteurs. Les cancers du sein ont été, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant pris un COC que chez les femmes nen ayant jamais pris.
  • -Dans de rares cas, on a observé à la suite de lutilisation de principes actifs hormonaux tels que ceux contenus dans Elyfem 30, des altérations hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications possibles peuvent être à lorigine dhémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur dune hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure léventualité dune tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • -Irrégularités menstruelles
  • -
  • -Des saignements irréguliers (petites pertes sanglantes ou saignements intermenstruels) peuvent se produire avec tous les COC, en particulier pendant les premiers mois de la prise. L’hémorragie de privation peut faire défaut pendant l’intervalle sans dragée. Une grossesse est improbable si le COC a été pris conformément aux instructions posologiques. Toutefois avant de poursuivre la prise, il faudra exclure une grossesse si le COC n’a pas été pris selon les instructions avant la première hémorragie de privation manquante ou en cas d’absence de deux hémorragies de privation.
  • -
  • +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Elyfem 30, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
  • +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • +Il faut avertir la patiente qu'un CHC n'offre aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et d'autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
  • +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de la prise du CHC:
  • +·Céphalées apparaissant pour la première fois en présentant un caractère de migraine ou se manifestant de façon répétée avec une intensité inhabituelle;
  • +·troubles soudains de la vision, de l'audition, du langage ou autres troubles sensoriels;
  • +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
  • +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
  • +·élévation significative de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
  • +·apparition d'un ictère, d'une hépatite, d'un prurit généralisé;
  • +·fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
  • +·grossesse ou suspicion de grossesse.
  • +Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
  • +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible.
  • +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
  • +·Le risque de TEV associé à Elyfem 30;
  • +·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque?
  • +·Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois).
  • +·Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la réutilisation du même ou d'un autre CHC après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus.
  • +·Elyfem 30 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Elyfem 30.
  • +Environ 2 femmes sur 10'000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
  • +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 5 à 7 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel développeront une TEV au cours d'une année.
  • +Le nombre de TEV lié à l'utilisation de CHC contenant du lévonorgestrel au cours d'une année est inférieur au nombre attendu de TEV au cours d'une grossesse ou de la période puerpérale.
  • +La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.
  • +(image)
  • +Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (p.ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +Facteurs de risque de TEV
  • +Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Elyfem 30 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEV
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée.Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Elyfem 30 n'a pas été interrompu à l'avance.
  • +Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Elyfem 30.Si l'examen révèle thrombophilie, l'utilisation de CHC comme Elyfem 30 est contre-indiquée.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique), drépanocytose, affections malignes.
  • +Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +
  • +Remarque: l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
  • +Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
  • +Le risque accru de thromboembolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
  • +Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
  • +La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Elyfem 30.
  • +·Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure:
  • +·gonflement unilatéral d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
  • +·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
  • +·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
  • +·Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
  • +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • +·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
  • +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
  • +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
  • +·tachycardie ou arythmie.
  • +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement» ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
  • +Risque de thromboembolie artérielle (TEA)
  • +Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Elyfem 30, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
  • +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices.
  • +Facteurs de risque de TEA
  • +Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique artériel en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Elyfem 30 est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
  • +Tableau: Facteurs de risque de TEA
  • +Facteur de risque Commentaire
  • +Âge En particulier au-delà de 35 ans
  • +Tabagisme Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Elyfem 30. Une méthode de contraception différente doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.
  • +Hypertension artérielle
  • +Diabète L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.
  • +Dyslipoprotéinémie
  • +Valvulopathie cardiaque
  • +Fibrillation auriculaire
  • +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
  • +Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Elyfem 30.Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de CHC comme Elyfem 30 est contre-indiquée.
  • +Migraine L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Elyfem 30 (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat de Elyfem 30.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
  • +
  • +Symptômes de TEA
  • +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Elyfem 30.
  • +·Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
  • +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant notamment une moitié du corps;
  • +·confusion soudaine;
  • +·élocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
  • +·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
  • +·troubles subits de la marche;
  • +·vertiges;
  • +·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
  • +·céphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
  • +·perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
  • +·Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
  • +·douleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
  • +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
  • +·sensation de réplétion, troubles gastriques ou effort de vomissement;
  • +·sueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
  • +·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
  • +·tachycardie ou arythmies.
  • +·L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
  • +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
  • +·abdomen aigu.
  • +Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques
  • +En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
  • +Maladies tumorales
  • +Un risque augmenté de cancer du col de l'utérus a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus puissant), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
  • +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) qu'un cancer du sein soit diagnostiqué, est légèrement augmenté chez les femmes qui utilisent des CHC (RR = 1.24). Cette augmentation du risque diminue d'une manière continue après l'arrêt des CHC et n'est plus détectable au bout de 10 ans. Les cancers du sein étant rares avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes utilisant ou ayant utilisé récemment un CHC, est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne donnent pas d'indications sur un lien de causalité. L'augmentation du risque observée peut être due aussi bien à un dépistage plus précoce chez les utilisatrices de CHC qu'aux effets biologiques des CHC ou aux deux facteurs. Les cancers du sein ont été, au moment où le diagnostic a été posé, tendanciellement moins évolués chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais utilisé.
  • +Dans de rares cas, on a observé à la suite de l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que ceux contenus dans Elyfem 30, des altérations hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications possibles peuvent être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou des signes en faveur d'une hémorragie intra-abdominale apparaissent, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • -
  • -Les femmes prenant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut compromettre l’action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (cf. «Interactions»).
  • -Chez les femmes présentant une hypertriglycéridémie ou des antécédents familiaux dhypertriglycéridémie, il y a éventuellement lieu de s’attendre à un risque accru de pancréatite pendant la prise de COC.
  • -Bien que de minimes élévations de la tension artérielle soient relativement souvent rapportées lors de l’utilisation de COC, les hypertensions cliniquement significatives sont rares. Si une hypertension artérielle cliniquement significative (après des mesures répétées) apparaît pendant la prise d’un COC, celui-ci doit être arrêté. Lorsque cela semble indiqué, on peut envisager de recommencer la prise d’un COC quand les valeurs de la tension artérielle se sont normalisées (sous traitement).
  • -Les maladies suivantes peuvent survenir ou s’aggraver à la fois au cours d’une grossesse et pendant l’utilisation d’un COC, mais les données disponibles ne permettent pas d’établir un lien de causalité clair avec l’application d’un COC:
  • -Ictère cholestatique et/ou prurit; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorea minor; herpes gestationis; surdité secondaire à une otospongiose.
  • -Chez les femmes présentant un oedème de Quincke héréditaire et/ou acquis, la prise d’oestrogènes exogènes peut induire un oedème de Quincke ou potentialiser les symptômes.
  • -Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter l’arrêt du COC jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques.
  • -Les COC doivent être arrêtés en cas deapparition d’un ictère cholestatique, survenu pour la première fois pendant une grossesse ou lors dune prise antérieure de stéroïdes sexuels.
  • -Bien que la prise de COC puisse avoir une incidence sur la résistance périphérique à l’insuline et la tolérance au glucose, une modification du schéma thérapeutique ne semble pas nécessaire chez les diabétiques, qui utilisent un COC faiblement dosé (<0,05 mg d’EE). Les femmes souffrant d’un diabète devront toutefois être soigneusement surveillées.
  • -La prise de COC a été associée à la survenue d’une iléite régionale de Crohn et d’une colite ulcéreuse.
  • -Chez les femmes prédisposées, la prise de COC peut occasionnellement provoquer un chloasma (pigmentation du visage) qui s’accentue encore lors d’une exposition solaire intense. Les femmes y étant prédisposées ne devront donc pas sexposer à un rayonnement UV fort.
  • -Il a été démontré que la prise régulière dacide folique avant et pendant une grossesse contribue à la réduction des défauts du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C’est pourquoi la prise continue de 0,4 mg d’acide folique par jour (p.ex. sous forme de préparations multivitaminiques) en plus d’une alimentation riche en acide folique est recommandée chez toutes les femmes ayant arrêté la contraception hormonale qui désirent/peuvent avoir un enfant.
  • +Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum) car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • +Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
  • +Bien qu'une légère augmentation de la tension artérielle pendant l'utilisation de CHC ait été assez fréquemment rapportée, des valeurs élevées cliniquement significatives sont rares. Si l'utilisation du CHC conduit à une augmentation cliniquement significative de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), l'utilisation du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la réutilisation d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
  • +L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées, particulièrement au cours des premiers mois, lors de l'utilisation d'un CHC. Sauf exception, il n'existe toutefois aucune raison de modifier le traitement antidiabétique.
  • +Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées.
  • +Lacidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
  • +Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la vésicule biliaire. Des cas de cholélithiase et d'autres affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholécystite) ont été rapportés chez des femmes sous contraceptifs hormonaux.
  • +Chez les femmes atteintes d'un angioœdème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
  • +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • +Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
  • +La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation continue de 0.4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
  • +Chaque dragée de Elyfem 30 contient 33 mg de lactose. Les patientes souffrant d'une intolérance au galactose, maladie héréditaire rare, d'un déficit en lactase de Lapp ou d'une malabsorption du glucose et du galactose, et qui suivent un régime sans lactose, doivent tenir compte de cette quantité.
  • -Des interactions avec d’autres médicaments peuvent entraîner des saignements intermenstruels et/ou compromettre la protection contraceptive. Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature:
  • -Métabolisme hépatique: des interactions peuvent se manifester avec des médicaments inducteurs d’enzymes microsomales (comme p.ex. le CYP3A3), ce qui peut augmenter la clairance des hormones sexuelles (p.ex. la phénytoïne, les barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine et probablement aussi l’oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, la griséofulvine et les préparations à base de millepertuis [Hypericum]).
  • -L’induction enzymatique max. est en général observée au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant au moins 4 semaines après larrêt de ces médicaments.
  • -De plus, les inhibiteurs de la protéase du VIH (p.ex. ritonavir) et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. névirapine) ainsi que l’association des deux peuvent probablement influencer le métabolisme hépatique.
  • -Interférence avec le cycle entérohépatique: certaines études cliniques permettent de supposer que le cycle entérohépatique des oestrogènes diminue lors de la prise simultanée de certains antibiotiques et que la concentration de l’éthinylestradiol peut ainsi être réduite (p.ex. pénicillines [p.ex. ampicillines], tétracyclines).
  • -Il faut enjoindre les femmes qui sont traitées par un des médicaments susmentionnés, d’utiliser temporairement une méthode contraceptive non hormonale ou un autre type de contraception. En cas de médicaments inducteurs d’enzymes microsomales, cette mesure s’applique pendant 28 jours supplémentaires après l’arrêt du traitement. Les femmes traitées par des substances qui diminuent le cycle entéro-hépatique (autre que la rifampicine et la griséofulvine), doivent utiliser la méthode de barrière pendant 7 jours après l’arrêt du traitement. Si le traitement médicamenteux associé est poursuivi au-delà de la fin de la plaquette actuelle de COC, il faut alors commencer la prochaine plaquette du COC sans interruption, donc sans respecter l’intervalle habituel sans dragée.
  • -Les femmes qui prennent un contraceptif hormonal, ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut compromettre l’action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir également «Autres précautions»).
  • -Les contraceptifs oraux peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomales ou induire la conjugaison hépatique, principalement la glucuronidation. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent augmenter (p.ex. cyclosporine) ou diminuer (p.ex. lamotrigine). Les contraceptifs oraux peuvent aussi influencer l’action pharmacologique de substances appartenant aux classes de médicaments suivantes: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antipaludéens, benzodiazépines, β-bloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
  • -Important: pour identifier les interactions potentielles, il faut tenir compte de l’information professionnelle des médicaments administrés simultanément.
  • +Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
  • +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
  • +Inducteurs enzymatiques
  • +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement et peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement à l'emballage suivant, donc sauter l'intervalle habituel sans prise de comprimés.
  • +Dans ce cas, il ne faut pas s'attendre à des règles avant la fin du deuxième emballage. En l'absence de règles pendant l'intervalle sans prise de comprimés à la fin du deuxième emballage, il est impératif d'exclure toute grossesse avant de poursuivre avec un nouvel emballage.
  • +En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives non hormonales fiables.
  • +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • +Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
  • +Inhibiteurs enzymatiques
  • +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • +Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un contraceptif hormonal combiné contenant 0.035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxibe comprises entre 60 et 120 mg/jour ont entraîné une multiplication des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol par un facteur situé entre 1.4 et 1.6. La pertinence clinique de ces modifications n'est pas connue.
  • +Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes œstrogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
  • +Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
  • +En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (p.ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive mécanique.
  • +En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (p.ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
  • +En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Comportement lors de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacinétique d'autres médicaments
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains béta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • +In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5 et CYP2C8. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
  • +Lamotrigine
  • +Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (0.03 mg d'éthinylestradiol/0.15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés contenant un autre composant progestatif et/ou une autre dose d'estrogène. Mais on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
  • +Lorsqu'un traitement par Elyfem 30 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
  • -La prise dElyfem 30 est contre-indiquée au cours de la grossesse. Il convient d’exclure une grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de lutilisation dElyfem 30, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • -L’expérimentation animale et humaine a mis en évidence des risques foetaux. Néanmoins, les vastes études épidémiologiques n’ont démontré ni un risque majoré de malformations chez les enfants dont les mères ont pris un COC avant la grossesse, ni un effet tératogène par suite de la prise involontaire de contraceptifs oraux combinés au début de la grossesse. Mais Elyfem 30 est tout de même contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir également «Contre-indications»).
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé pendant lallaitement car il peut réduire la production de lait et modifier la qualité du lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusquà ce que la mère ait complètement cessé dallaiter.
  • -De faibles quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent passer dans le lait, il n’existe toutefois aucun indice d’un effet négatif sur la santé de l’enfant.
  • +La prise de Elyfem 30 est contre-indiquée pendant la grossesse. Il faut donc exclure toute grossesse avant le début du traitement. Si une grossesse survient ou est suspectée lors de l'utilisation de Elyfem 30, la prise du médicament doit être arrêtée immédiatement et le médecin consulté.
  • +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»).
  • +La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de la prise accidentelle de CHC pendant la grossesse.
  • +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
  • +Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -Aucun effet sur laptitude à la conduite et lutilisation de machines n’a été observé.
  • +Aucune étude n'a été menée en lien avec une influence possible sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines.
  • -Les effets indésirables les plus sévères, observés en rapport avec la prise de contraceptifs oraux combinés, sont aussi décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (cf. ci-dessous). Les effets indésirables suivants peuvent survenir lors de la prise de COC.
  • -Système sanguin et lymphatique
  • -
  • -Très rare: syndrome urémique hémolytique.
  • -Système immunitaire
  • -
  • -Occasionnel: urticaire.
  • -Rare: réactions d’hypersensibilité.
  • -Très rare: aggravation du lupus érythémateux disséminé, induction respectivement aggravation d’un oedème angioneurotique héréditaire.
  • -Troubles métaboliques et nutritionnels
  • -
  • +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir la rubrique). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
  • +Chez les femmes utilisant un CHC, les effets indésirables ci-après ont été rapportés. Les fréquences sont définies comme suit: fréquent (≥1/100 à <1/10); occasionnel (≥1/1'000 à <1/100); rare (≥1/10'000 à <1/1'000); fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut être estimée essentiellement sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance postcommercialisation).
  • +Infections et infestations
  • +Fréquence inconnue: candidose vulvovaginale.
  • +Affections du système immunitaire
  • +Rare: réactions d'hypersensibilité.
  • +Fréquence inconnue: Œdème de Quincke.
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Occasionnel: rétention d’eau, oedème, modification de lappétit.
  • -Rare: perte de poids, modification de la tolérance au glucose.
  • -Troubles psychiatriques
  • -
  • -Fréquent: humeurs dépressives, variation de lhumeur.
  • +Occasionnel: rétention liquidienne, modification de l'appétit.
  • +Rare: perte de poids.
  • +Affections psychiatriques
  • +Fréquent: humeurs dépressives, variation de l'humeur.
  • -Système nerveux
  • -
  • -
  • +Affections du système nerveux
  • -Très rare: Chorea minor.
  • -Yeux
  • -
  • +Affections oculaires
  • -Dans le cadre d’un événement thromboembolique, des troubles visuels sont possibles.
  • -Oreilles et oreille interne
  • -
  • -Très rare: surdité secondaire à une otospongiose.
  • -Système cardiovasculaire
  • -
  • -Rare: thrombose veineuse, embolie pulmonaire, accident cérébro-vasculaire, infarctus du myocarde (affections thromboemboliques artérielles et veineuses; cf. «Mises en garde et précautions/facteurs de risque vasculaire et complications»), élévation de la tension artérielle (cf. «Mises en garde et précautions/autres précautions»).
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -
  • -Fréquent: nausées, douleurs dans le bas ventre.
  • +Affections cardiaques/Affections vasculaires
  • +Rare: thromboembolie veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), thromboembolie artérielle (p.ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), élévation de la tension artérielle.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Fréquent: nausées.
  • -Foie, bile
  • -
  • -Occasionnel: aggravation d’une porphyrie, hépatite anict��rique.
  • -Rare: tumeurs hépatiques (cf. «Mises en garde et précautions/Affections tumorales»), cholélithiase, ictère cholestatique.
  • -Peau
  • -
  • -Occasionnel: rougeur, urticaire, prurit généralisé.
  • -Rare: chloasma, érythème noduleux, érythème multiforme, apparition, aggravation ou amélioration d’une acné, alopécie.
  • -Système reproducteur et mammaire
  • -
  • -Fréquent: sensation de tension ou douleurs dans les seins; saignements intermenstruels.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Rare: cholélithiase, ict��re cholestatique, tumeurs hépatiques.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Occasionnel: érythème, urticaire, prurit généralisé.
  • +Rare: chloasma, érythème noduleux, érythème multiforme, apparition, acné, alopécie.
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • +Fréquent: douleurs du bas-ventre, sensation de tension ou douleurs dans les seins; saignements intermenstruels.
  • -Rare: sécrétion glandulaire, sécrétion vaginale et modifications des sécrétions vaginales.
  • -De plus des candidoses, une vaginite ou une cervicite peuvent survenir (aucune indication de la fréquence à ce sujet).
  • +Rare: galactorrhée, sécrétion vaginale resp. modifications des sécrétions vaginales.
  • +Fréquence inconnue: vaginite, cervicite.
  • +Troubles généraux
  • +Occasionnel: oedèmes.
  • -On ne dispose daucune déclaration sur des conséquences sévères dun surdosage. Les symptômes dun surdosage sont: nausées, vomissements et chez les jeunes filles, saignements vaginaux minimes. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • +On ne dispose d'aucune déclaration sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et chez les jeunes filles, saignements vaginaux minimes. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • -L’action contraceptive d’Elyfem 30, comme celle de tous les contraceptifs oraux combinés (COC), repose sur différents facteurs dont les plus importants sont l’inhibition de lovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, lendomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques.
  • -Outre leur action contraceptive, les COC possèdent différentes propriétés favorables qui peuvent influencer le choix de la méthode contraceptive, en tenant compte des éventuels effets défavorables (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). Les cycles deviennent plus réguliers, les règles souvent moins douloureuses et les saignements plus faibles. Ce dernier point peut diminuer la fréquence d’une carence en fer.
  • -En outre, on a constaté un risque moindre de développement de carcinomes de l’endomètre ou des ovaires. Par ailleurs les COC fortement dosés (>0,05 mg d’éthinylestradiol) montrent une incidence plus faible de kystes ovariens, d’infections du petit bassin (Pelvic Inflammatory Disease), d’affections mammaires bénignes et de grossesses ectopiques. Jusqu’à quel point ceci s’applique aussi aux COC faiblement dosés (Elyfem 30), reste encore à mettre en évidence.
  • +Mécanisme d'action
  • +Comme pour tous les contraceptifs hormonaux combinés (CHC), l'action contraceptive de Elyfem 30 repose sur différents facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit. Enfin, du fait des modifications hormonales induites par le CHC, les cycles deviennent plus réguliers et les saignements moins abondants.
  • +Pour autant qu'ils soient pris correctement, les contraceptifs hormonaux combinés présentent un taux d'échec inférieur à 1% par an.
  • -Après administration orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et complètement. Les pics sériques sont atteints au bout dune heure environ après ladministration dune dose unique (env. 3 ng/ml). La biodisponibilité du lévonorgestrel est quasi totale après la prise orale.
  • +Levonorgestrel
  • +Absorption
  • +Après administration orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et complètement. Les pics sériques sont atteints au bout d'une heure environ après l'administration d'une dose unique (env. 3 ng/ml). La biodisponibilité du lévonorgestrel est quasi totale après la prise orale.
  • -
  • -Le lévonorgestrel se lie à la fois à l’albumine sérique et à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG). Seuls 1,3% de la concentration sérique totale se retrouvent sous forme de stéroïdes libres, environ 64% sont liés spécifiquement à la SHBG et env. 35% non spécifiquement à l’albumine. L’augmentation de la concentration de SHBG induite par léthinylestradiol modifie le taux de fixation aux protéines sériques du lévonorgestrel ce qui augmente la liaison à la SHBG et diminue la liaison à lalbumine ainsi que la fraction libre.
  • -Conditions à l’état d’équilibre: lors d’une prise quotidienne, les concentrations sériques de lévonorgestrel sont multipliées par trois ou quatre jusqu’à l’état d’équilibre dans la deuxième moitié du cycle d’administration. La pharmacocinétique du lévonorgestrel est influencée par la concentration de SHBG, qui augmente d’environ 1,7 fois lors d’une prise journalière d’Elyfem 30. Ceci entraîne une réduction de la clairance à environ 0,7 ml/min/kg à l’état d’équilibre.
  • +Environ 64% du lévonorgestrel sont liés spécifiquement à la SHBG et env. 35% non spécifiquement à l'albumine, seuls 1.3% de la concentration sérique totale se retrouvent sous forme de stéroïdes libres. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol modifie le taux de fixation aux protéines sériques relatifs du lévonorgestrel ce qui augmente la liaison à la SHBG et diminue la liaison à l'albumine ainsi que la fraction libre. Le volume de distribution du lévonorgestrel est d'env. 129 litre.
  • -
  • -La biotransformation du lévonorgestrel passe par les voies connues du métabolisme des stéroïdes. La clairance métabolique dans le sérum se situe à env. 1,3–1,6 ml/min/kg pour Elyfem 30.
  • +La biotransformation du lévonorgestrel passe par les voies connues du métabolisme des stéroïdes, le CYP3A4 étant le principal enzyme participant à ce métabolisme. Les principaux métabolites plasmatiques sont des formes conjuguées et non conjuguées du 3α, 5β-tétrahydro-lévonorgestrel. La clairance métabolique dans le sérum se situe à env. 1.3–1.6 ml/min/kg pour Elyfem 30.
  • -
  • -Les concentrations sériques de lévonorgestrel diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale denviron 20–24 heures. Le lévonorgestrel est éliminé exclusivement sous forme de métabolites, pratiquement à parts égales par voie rénale et biliaire.
  • +Les concentrations sériques de lévonorgestrel diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 20–24 heures. Le lévonorgestrel est éliminé exclusivement sous forme de métabolites, pratiquement à parts égales par voie rénale et biliaire.
  • +Conditions à l'état d'équilibre
  • +Lors d'une prise quotidienne, les concentrations sériques de lévonorgestrel sont multipliées par trois ou quatre jusqu'à l'état d'équilibre dans la deuxième moitié du cycle d'administration. La pharmacocinétique du lévonorgestrel est influencée par la concentration de SHBG, qui augmente d'environ 1.7 fois lors d'une prise journalière de Elyfem 30. Ceci entraîne une réduction de la clairance à environ 0.7 ml/ min/kg à l'état d'équilibre.
  • +
  • -
  • -Après administration orale, léthinylestradiol est absorbé rapidement et complètement. Les pics sériques denv. 95 pg/ml sont atteints au bout dune à deux heures. Au cours de l’absorption et du premier passage hépatique, l’éthinylestradiol est déjà fortement métabolisé, ce qui entraîne une biodisponibilité orale moyenne d’env. 45%, avec une grande variabilité interindividuelle de 20–65%.
  • +Absorption
  • +Après administration orale, l'éthinylestradiol est absorbé rapidement et complètement. Les pics sériques d'env. 95 pg/ml (Elyfem 30) sont atteints au bout d'une à deux heures. La biodisponibilité absolue est de 45% en moyenne (avec des variations de 20–65%) en raison d'une métabolisation présystémique (effet de premier passage).
  • -
  • -Léthinylestradiol se lie très fortement (env. 98%), mais non spécifiquement, à lalbumine sérique et induit une augmentation de la concentration sérique de SHBG. Le volume de distribution est denv. 2,8–8,6 l/kg.
  • -Lors d’une prise quotidienne d’Elyfem 30, les concentrations sériques d’éthinylestradiol augmentent légèrement. En raison de la variabilité de la demi-vie d’élimination sérique terminale et de la prise quotidienne, l’état d’équilibre est atteint au bout d’une semaine environ.
  • -
  • +L'éthinylestradiol se lie très fortement (env. 98%), mais non spécifiquement, à l'albumine sérique et induit une augmentation de la concentration sérique de SHBG. Le volume de distribution est d'env. 2.8–8.6 l/kg.
  • -
  • -Au niveau présystémique, léthinylestradiol est métabolisé aussi bien dans la muqueuse de lintestin grêle que dans le foie. Dans la muqueuse de lintestin grêle, il est conjugué, dans le foie, il est décomposé par un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinylestradiol) et par conjugaison. Les conjugués d’acide glucuronique et de sulfate de l’éthinyl­estradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. Le cytochrome 3A4 est impliqué dans une large mesure dans le métabolisme. La clairance est de 2,3–7 ml/min/kg environ.
  • +Au niveau présystémique, l'éthinylestradiol est métabolisé aussi bien dans la muqueuse de l'intestin grêle que dans le foie. Dans la muqueuse de l'intestin grêle, il est conjugué, dans le foie, il est décomposé par un métabolisme de phase I (principaux métabolites: 2-hydroxyéthinylestradiol et 2-méthoxyéthinylestradiol) et par conjugaison. Le cytochrome 3A4 est impliqué dans une large mesure dans le métabolisme.
  • -
  • -Les concentrations sériques déthinylestradiol diminuent en deux phases, avec une demi-vie de 1 heure respectivement de 10–20 heures. Léthinylestradiol est éliminé exclusivement sous forme de métabolites. Il est excrété à raison de 40% dans les urines et de 60% dans la bile. La demi-vie délimination des métabolites est de 24 heures environ.
  • +Les concentrations sériques d'éthinylestradiol diminue selon un profil biphasique avec une demi-vie d'une heure respectivement de 10–20 heures. La clairance est de 2.3–7 ml/min/kg environ. L'éthinylestradiol est uniquement eliminé sous forme des ses métabolites par voie renale et par voie biliaire dans un rapport de 4:6. Les conjugués d'acide glucuronique et de sulfate de l'éthinylestradiol et les métabolites de phase I sont soumis à un cycle entérohépatique. La demi-vie d'élimination des métabolites est de 24 heures environ.
  • +Conditions à l'état d'équilibre
  • +Lors d'une prise quotidienne de Elyfem 30, les concentrations sériques d'éthinylestradiol augmentent légèrement. En cas de prise quotidienne, l'état d'équilibre est atteint au bout d'une semaine environ.
  • +
  • -
  • -On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique chez des femmes atteintes dinsuffisance rénale ou hépatique.
  • +On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique chez des femmes atteintes d'insuffisance rénale ou hépatique.
  • -Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène nont montré aucun indice clair de risques particuliers pour lêtre humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques, qui a été observé essentiellement chez des femmes sans cirrhose du foie et VBH- et VCH-négatif lors de lapplication de longue durée (>6 ans).
  • -Chez les animaux dexpérience, léthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible qui est considéré comme spécifique à lespèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus de sexe masculin ont été observées. La transposition à lhomme de ces résultats issus dexpérimentations sur lanimal est controversée.
  • -Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin nont montré aucun indice daction tératogène. Voir la rubrique «Grossesse/Allaitement» pour les risques chez lêtre humain.
  • +Les études précliniques effectuées avec les contraceptifs oraux combinés sur la toxicité après administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont montré aucun indice clair de risques particuliers pour l'être humain, même si un risque accru de carcinome hépatique a pu être mis en évidence dans des études épidémiologiques, qui a été observé essentiellement chez des femmes sans cirrhose du foie et VBH- et VCH-négatif lors de l'application de longue durée (>6 ans).
  • +Chez les animaux d'expérience, l'éthinylestradiol a déjà présenté un effet embryolétal à une posologie relativement faible qui est considéré comme spécifique à l'espèce; des malformations du tractus urogénital et une féminisation des foetus de sexe masculin ont été observées. La transposition à l'homme de ces résultats issus d'expérimentations sur l'animal est controversée.
  • +Les études toxicologiques de reproduction chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun indice d'action tératogène. Voir la rubrique «Grossesse/Allaitement» pour les risques chez l'être humain.
  • +Influence sur les méthodes diagnostiques
  • +
  • +Présentation
  • +Elyfem 30 drag 1× 21. (B)
  • +Elyfem 30 drag 3× 21. (B)
  • -Juin 2009.
  • +Octobre 2015.
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