36 Changements de l'information professionelle Xeomin 50 LD50-Einheiten |
-·de la spasticité des membres supérieurs,
- +·de la spasticité focale des membres supérieurs et inférieurs (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Efficacité clinique»),
-Spasticité des membres supérieurs
- +Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
-La dose exacte et le nombre de points d'injection doivent être adaptés au patient en fonction de la taille, du nombre et de la situation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité et de l'existence d'une faiblesse musculaire locale.
- +Spasticité des membres supérieurs
- +La dose exacte, la fréquence et le nombre de points d'injection doivent être adaptés au patient en fonction de la taille, du nombre et de la situation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité et de l'existence d'une faiblesse musculaire locale.
- +Spasticité des membres inférieurs
- +La dose exacte, la fréquence et le nombre de points d'injection doivent être adaptés au patient en fonction de la taille, du nombre et de la situation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité et de l'existence d'une faiblesse musculaire locale.
- +Doses recommandées par muscle:
- +Tableau clinique Muscle Unités (plage de dosage) Nombre de points d'injection par muscle
- +Pes Equinus, y compris les orteils fléchis
- +Gastrocnemius medial/lateral 50-200 2-6
- +Soleus 50-200 2-4
- +Tibialis posterior Flexor digitorum longus Flexor hallucis longus 50-150 50-100 25-75 2-3 1-3 1-2
- +
- +La dose totale maximale par session de traitement de la spasticité des membres inférieurs est de 400 unités. Il est recommandé de maintenir un intervalle de 12 semaines, au minimum 10 semaines pour les injections répétées.
- +Les intervalles de traitement doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels du patient.
- +Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
- +Le traitement combiné de la spasticité multifocale des membres supérieurs et inférieurs doit être basé sur les doses et recommandations de traitement mentionnées ci-dessus.
- +Lors du premier traitement combiné de la spasticité des membres supérieurs et inférieurs, la dose totale maximale ne doit pas dépasser 500 unités. Si cette dose est bien tolérée, elle peut être augmentée jusqu'à 600 unités pour les traitements suivants.
- +Il est recommandé d'injecter un volume d'env. 0,2 à 1 ml par point d'injection pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs.
- +
-Il convient d'éviter les injections à proximité du muscle releveur de la paupière supérieure afin de limiter le risque de ptose. La diffusion de la neurotoxine botulique de type A dans le muscle oblique inférieur peut entraîner une diplopie. Cet effet indésirable peut être évité en n'effectuant pas d'injection médiane au niveau de la paupière inférieure.
- +Il convient d'éviter les injections à proximité du muscle releveur de la paupière supérieure afin de limiter le risque de ptose. La diffusion de la toxine botulique de type A dans le muscle oblique inférieur peut entraîner une diplopie. Cet effet indésirable peut être évité en n'effectuant pas d'injection médiane au niveau de la paupière inférieure.
-Spasticité des membres supérieurs
- +Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
- +Spasticité des membres inférieurs
- +Il faut être prudent lors du traitement, en particulier chez les patients âgés qui pourraient présenter un risque accru de chute.
-En théorie, l'effet de la neurotoxine botulique de type A peut être multiplié par l'utilisation d'antibiotiques de type aminoglycosides ou d'autres médicaments agissant sur la transmission du stimulus neuromusculaire, tels que les relaxants musculaires de type tubocurarine. L'utilisation concomitante de Xeomin et d'aminoglycosides requiert donc une vigilance particulière. Les relaxants musculaires périphériques doivent être utilisés avec prudence. Il peut être nécessaire de réduire la dose initiale du relaxant ou de remplacer une substance à effet prolongé par une substance agissant à moyen terme, comme le vécuronium ou l'atracurium.
- +En théorie, l'effet de la toxine botulique de type A peut être multiplié par l'utilisation d'antibiotiques de type aminoglycosides ou d'autres médicaments agissant sur la transmission du stimulus neuromusculaire, tels que les relaxants musculaires de type tubocurarine. L'utilisation concomitante de Xeomin et d'aminoglycosides requiert donc une vigilance particulière. Les relaxants musculaires périphériques doivent être utilisés avec prudence. Il peut être nécessaire de réduire la dose initiale du relaxant ou de remplacer une substance à effet prolongé par une substance agissant à moyen terme, comme le vécuronium ou l'atracurium.
-Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (données plus précises sous la rubrique «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'humain est inconnu. Xeomin ne doit donc pas être administré pendant la grossesse, sauf si cela s'avère clairement nécessaire et si les avantages potentiels justifient le risque.
- +Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (voir «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'humain est inconnu. Xeomin ne doit donc pas être administré pendant la grossesse, sauf si cela s'avère clairement nécessaire et si les avantages potentiels justifient le risque.
-Dans de rares cas, des réactions d'hypersensibilité graves et/ou immédiates aux préparations à base de toxine botulique ont été signalées, englobant anaphylaxie, maladie sérique, dyspnée, œdème des tissus mous et urticaire. Certaines de ces réactions sont signalées après l'utilisation seule de préparations conventionnelles à base de complexe de toxine botulique de type A, d'autres après l'utilisation de la neurotoxine botulique de type A en association avec d'autres substances connues pour déclencher des réactions similaires.
- +Dans de rares cas, des réactions d'hypersensibilité graves et/ou immédiates aux préparations à base de toxine botulique ont été signalées, englobant anaphylaxie, maladie sérique, dyspnée, œdème des tissus mous et urticaire. Certaines de ces réactions sont signalées après l'utilisation seule de préparations conventionnelles à base de complexe de toxine botulique de type A, d'autres après l'utilisation de la toxine botulique de type A en association avec d'autres substances connues pour déclencher des réactions similaires.
-Sialorrhée chronique (Erwachsene)
- +Spasticité des membres inférieurs
- +Classes de systèmes d'organes Réaction indésirable Fréquence
- +Affections musculo-squelettiques, osseuses et du tissu conjonctif Faiblesse musculaire Douleurs aux extrémités fréquents inconnue
- +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures Chute fréquents
- +
- +Sialorrhée chronique (adultes)
-Dans de rares cas, des effets indésirables cardiovasculaires ont été signalés après l'administration de complexe de neurotoxine botulique de type A, tels qu'une arythmie ou un infarctus du myocarde, d'issue parfois fatale. On ignore si ces décès sont imputables au complexe de toxine botulique de type A ou à des affections cardio-vasculaires préexistantes.
- +Dans de rares cas, des effets indésirables cardiovasculaires ont été signalés après l'administration de complexe de toxine botulique de type A, tels qu'une arythmie ou un infarctus du myocarde, d'issue parfois fatale. On ignore si ces décès sont imputables au complexe de toxine botulique de type A ou à des affections cardio-vasculaires préexistantes.
-Le mode d'action de la neurotoxine botulique de type A aux terminaisons nerveuses cholinergiques peut être décrit comme un processus séquentiel composé des quatre étapes suivantes:
- +Le mode d'action de la toxine botulique de type A aux terminaisons nerveuses cholinergiques peut être décrit comme un processus séquentiel composé des quatre étapes suivantes:
-L'effet inhibiteur de la toxine sur la libération présynaptique de l'acétylcholine est prouvé. Pour les glandes salivaires, il n'est toujours pas clair, si les cellules postsynaptiques sont elles aussi directement affectées. Après administration de la neurotoxine dans la glande sous-maxillaire chez le rat, la régulation d'une aquaporine diminue sur la membrane cellulaire de la glande, ceci pouvant toutefois être un effet secondaire de la dénervation fonctionnelle.
- +L'effet inhibiteur de la neurotoxine sur la libération présynaptique de l'acétylcholine est prouvé. Pour les glandes salivaires, il n'est toujours pas clair, si les cellules postsynaptiques sont elles aussi directement affectées. Après administration de la neurotoxine dans la glande sous-maxillaire chez le rat, la régulation d'une aquaporine diminue sur la membrane cellulaire de la glande, ceci pouvant toutefois être un effet secondaire de la dénervation fonctionnelle.
-Voir rubrique «Mécanisme d'action».
- +Voir rubrique «Mécanisme d'action»
-Xeomin a été examiné lors d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et multicentrique menée sur 233 patients (Xeomin: 240 unités, n = 81; 120 unités, n = 78; placebo: n = 74) atteints de dystonie cervicale à prédominance rotationnelle (torticolis spasmodique) et présentant un score de gravité d'au moins 10 points sur l'échelle TWSTRS (Toronto Western Spasmodic Torticollis Rating Scale); 143 patients avaient déjà subi un traitement antérieur à l'aide d'un complexe de neurotoxine botulique de type A. Par la suite, 214 patients ont participé à une phase d'extension en double aveugle comprenant 5 cycles d'injection maximum, répartis en deux groupes de dosage (240 unités, n = 111, 120 unités, n = 103).
- +Xeomin a été examiné lors d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et multicentrique menée sur 233 patients (Xeomin: 240 unités, n = 81; 120 unités, n = 78; placebo: n = 74) atteints de dystonie cervicale à prédominance rotationnelle (torticolis spasmodique) et présentant un score de gravité d'au moins 10 points sur l'échelle TWSTRS (Toronto Western Spasmodic Torticollis Rating Scale); 143 patients avaient déjà subi un traitement antérieur à l'aide d'un complexe de toxine botulique de type A. Par la suite, 214 patients ont participé à une phase d'extension en double aveugle comprenant 5 cycles d'injection maximum, répartis en deux groupes de dosage (240 unités, n = 111, 120 unités, n = 103).
-Une étude de phase III en ouvert, évaluant, entre autres, le traitement des muscles de l'épaule, a inclus 155 patients présentant une spasticité des membres supérieurs et des membres inférieurs. Le protocole de l'étude a permis d'appliquer jusqu'à 600 unités de Xeomin dans les membres supérieurs. Cette étude a montré une corrélation positive entre l'augmentation des doses de Xeomin et l'amélioration des patients; amélioration objectivée par le score d'Ashworth et par d'autres variables d'efficacité; sans modification de la sécurité des patients ou du profil de tolérance de Xeomin.
- +Spasticité des membres inférieurs
- +Au total, 219 patients asiatiques (japonais) souffrant de spasticité des membres inférieurs et dont l'accident vasculaire cérébral remontait à au moins six mois ont participé à l'étude clinique de phase III en double aveugle et contrôlée par placebo. L'étude comprenait une phase de tolérance ouverte au début, une phase principale en double aveugle (MP) et une phase de prolongation ouverte (OLEX). Pendant la MP, une dose totale fixe de Xeomin (400 unités) ou de placebo a été administrée par voie intramusculaire dans les muscles du pes equinus (m. gastrocnemius (medial et lateral), m. tibialis posterior et, si nécessaire, y compris les muscles des orteils (m. flexor digitorum longus und m. flexor hallucis longus). Dans l'analyse confirmatoire, le paramètre d'efficacité primaire (changements par rapport à la ligne de base des scores sur l'échelle d'Ashworth modifiée (MAS) pour les fléchisseurs plantaires, calculés en tant qu'aire sous la courbe (AUC) jusqu'à la fin de la MP (semaine 12)) a montré une amélioration significative de la spasticité après un AVC avec un traitement par Xeomin par rapport au groupe placebo.
- +·Critère d'évaluation primaire: changement moyen de la valeur initiale MAS des fléchisseurs plantaires par rapport à la ligne de base jusqu'à la fin de la MP
- + NT 201 (n=104) Placebo (n=104)
- +Changement moyen –7.74 –4.76
- +LS changement moyen –8.40 –5.81
- + p = 0.0041
- +
- +LS = Least Square (plus petit carré)
- +·Critère d'évaluation secondaire: changement moyen de la valeur initiale MAS des fléchisseurs plantaires par rapport à la ligne de base aux semaines 4, 6 et 8 de la MP
- + NT 201 (N = 104) Placebo (N = 104)
- +Semaine 4 Changement moyen –0.75 –0.48
- + LS changement moyen –0.81 –0.57
- + p = 0.0125
- +Semaine 6 Changement moyen –0.85 –0.51
- + LS changement moyen –0.91 –0.62
- + p = 0.0042
- +Semaine 8 Changement moyen –0.73 –0.41
- + LS changement moyen –0.81 –0.52
- + p = 0.0033
- +
- +LS = Least Square (plus petit carré)
- +Au total, 202 patients ont été inclus dans la phase OLEX, au cours de laquelle les patients ont reçu jusqu'à trois injections. Chaque cycle OLEX consistait en une seule séance de traitement (dose totale de 400 unités de Xeomin), suivie d'une période d'observation de 10 à 14 semaines pour le premier et le deuxième cycle OLEX et de 12 semaines pour le troisième cycle OLEX. La durée totale de l'étude a été de 52 semaines au maximum.
- +Les résultats de la phase OLEX ont confirmé les résultats de la MP en montrant un succès thérapeutique durable.
- +Dans une autre étude randomisée et contrôlée par placebo portant sur 290 patients souffrant de spasticité des membres inférieurs, le traitement par Xeomin n'a pas donné de résultat statistiquement significatif par rapport au placebo en ce qui concerne la variable d'efficacité primaire (modification par rapport à la ligne de base des scores sur l'échelle d'Ashworth pour les fléchisseurs plantaires).
- +Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
- +Des données de sécurité issues d'une étude de phase III ouverte et non contrôlée portant sur 155 patients atteints de spasticité combinée des membres supérieurs et inférieurs sont disponibles et soutiennent la dose totale maximale de 600 unités pour le traitement combiné de la spasticité focale des membres supérieurs et inférieurs chez les adultes.
-Des études cinétiques et de distribution classiques ne peuvent pas être réalisées avec la neurotoxine botulique de type A car le principe actif est appliqué en quantités infimes (picogramme par injection) et se lie rapidement et de manière irréversible aux terminaisons nerveuses cholinergiques.
- +Des études cinétiques et de distribution classiques ne peuvent pas être réalisées avec la toxine botulique de type A car le principe actif est appliqué en quantités infimes (picogramme par injection) et se lie rapidement et de manière irréversible aux terminaisons nerveuses cholinergiques.
-Comme pour de nombreuses autres protéines, il a été démontré que la neurotoxine botulique de type A suivait un transport axonal rétrograde après l'injection intramusculaire. Par contre, aucun passage transsynaptique rétrograde de la toxine botulique de type A activé n'a été trouvé dans le système nerveux central.
- +Comme pour de nombreuses autres protéines, il a été démontré que la toxine botulique de type A suivait un transport axonal rétrograde après l'injection intramusculaire. Par contre, aucun passage transsynaptique rétrograde de la toxine botulique de type A activé n'a été trouvé dans le système nerveux central.
-Mai 2022
- +Janvier 2024
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