28 Changements de l'information professionelle Xeomin 50 LD50-Einheiten |
-·de la spasticité des membres supérieurs chez l'adulte.
- +·de la spasticité des membres supérieurs chez l'adulte,
- +·Sialorrhée chronique, gênante chez l'adulte.
-Xeomin reconstitué est exclusivement destiné à une injection par voie intramusculaire. Pour plus d'informations sur la reconstitution et la dilution des flacons, voir «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation».
- +Xeomin reconstitué est exclusivement destiné à une injection par voie intramusculaire ou intraglandulaire. Pour plus d'informations sur la reconstitution et la dilution des flacons, voir «Remarques particulières, Remarques concernant la manipulation».
- +Sialorrhée chronique
- +Posologie
- +Il convient d'utiliser une solution reconstituée présentant une concentration de 5 unités/0,1 ml.
- +Xeomin est injecté des deux côtés dans les glandes parotides et sous-maxillaires, soit au total quatre injections par traitement. La dose totale est répartie selon le rapport 3:2, comme suit, entre les glandes parotides et sous-maxillaires:
- +Glandes Unités Volume
- +Glande parotide 30 par côté 0,6 ml par injection
- +Glande sous-maxillaire 20 par côté 0,4 ml par injection
- +
- +La dose totale recommandée par traitement est de 100 unités.
- +Il est recommandé de maintenir un intervalle de 16 semaines pour les injections répétées. Les intervalles de traitement seront fixés suivant le besoin individuel de chaque patient.
- +Utilisation
- +L'injection ne doit être effectuée que sous guidage échographique et par des médecins ayant l'expérience de l'application intraglandulaire. Xeomin reconstitué est injecté par voie intraglandulaire à l'aide d'aiguilles stériles appropriées (p.ex. 27-30 G/0,30-0,40 mm de diamètre/12,5 mm de longueur).
- +
-Une faiblesse musculaire excessive peut apparaître, même chez les patients traités à des doses thérapeutiques. Chez les patients atteints de troubles neurologiques sous-jacents comme des troubles de la déglutition, le risque d'apparition de ces effets indésirables est accru. Chez ces patients, le médicament doit être utilisé exclusivement sous la surveillance d'un spécialiste et uniquement si les avantages du traitement sont plus importants que ses risques. Les patients présentant des antécédents de dysphagie et d'inhalation doivent être traités avec la plus grande prudence.
- +Une faiblesse musculaire excessive peut apparaître, même chez les patients traités à des doses thérapeutiques. Chez les patients atteints de troubles neurologiques sous-jacents comme des troubles de la déglutition, le risque d'apparition de ces effets indésirables est accru. Chez ces patients, le médicament doit être utilisé exclusivement sous la surveillance d'un spécialiste et uniquement si les avantages du traitement sont plus importants que ses risques. Les patients traités pour un blépharospasme, un torticolis spasmodique ou des spasmes des extrémités supérieures et qui présentent des antécédents de dysphagie et d'aspiration pulmonaire doivent être traités avec la plus grande prudence.
- +Les patients souffrant d'une sialorrhée chronique et d'antécédents d'aspiration pulmonaire ou de dysphagie devront être traités avec prudence.
- +
-Les crises épileptiques nouvelles ou récurrentes ont généralement été signalées chez des patients présentant une prédisposition à de tels événements. La relation exacte entre ces événements et l'injection de toxine botulique n'a pas été démontrée.
- +Les crises épileptiques nouvelles ou répétées ont généralement été signalées chez des patients présentant une prédisposition à de tels événements. La relation exacte entre ces événements et l'injection de toxine botulique n'a pas été démontrée.
- +Dans le cadre du traitement de la sialorrhée chronique, l'irradiation de la tête et du cou et/ou l'administration simultanée d'anticholinergiques (p.ex. atropine, glycopyrronium, scopolamine) peuvent accroître l'effet de la toxine.
- +
-Fréquent: céphalée, paresthésie, paralysie faciale.
- +Fréquent: paresthésie.
- +Occasionnel: céphalée, paralysie faciale.
-Très fréquent: sécheresse oculaire, blépharoptose.
-Fréquent: production accrue de larmes, défauts visuels, diplopie, vision trouble.
- +Très fréquent: blépharoptose.
- +Fréquent: sécheresse oculaire, défauts visuels, vision trouble.
- +Occasionnel: production accrue de larmes, diplopie.
-Fréquent: bouche sèche, dysphagie.
- +Fréquent: bouche sèche.
- +Occasionnel: dysphagie.
-Fréquent: faiblesse musculaire.
- +Occasionnel: faiblesse musculaire.
-Fréquent: douleur au point d'injection, fatigue.
- +Fréquent: douleur au point d'injection.
- +Occasionnel: fatigue.
-Occasionnel:éruption cutané.
- +Occasionnel: éruption cutané.
- +Sialorrhée chronique
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: paresthésie
- +Occasionnel: trouble de la parole
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquent: bouche sèche, dysphagie
- +Occasionnel: salive modifiée (épaissie)
- +
-La neurotoxine botulique de type A bloque la transmission cholinergique du signal aux connexions neuromusculaires en entravant la libération d'acétylcholine. Les terminaisons nerveuses des connexions neuromusculaires ne réagissent donc plus aux influx nerveux et la sécrétion du neurotransmetteur aux plaques terminales motrices est empêchée (dénervation chimique). La fonction des plaques terminales et la transmission des influx sont normalement entièrement rétablies dans les 3 à 4 mois suivant l'injection grâce à la formation de nouvelles terminaisons nerveuses et à leur reconnexion avec les plaques terminales motrices.
- +La neurotoxine botulique de type A bloque la transmission cholinergique du signal aux connexions neuromusculaires et glandes salivaires, en entravant la libération d'acétylcholine. Les terminaisons nerveuses des connexions neuromusculaires ne réagissent donc plus aux influx nerveux et la sécrétion du neurotransmetteur aux plaques terminales motrices est empêchée (dénervation chimique). La fonction des plaques terminales et la transmission des influx sont normalement entièrement rétablies dans les 3 à 4 mois suivant l'injection grâce à la formation de nouvelles terminaisons nerveuses et à leur reconnexion avec les plaques terminales motrices.
- +L'effet inhibiteur de la neurotoxine sur la libération présynaptique de l'acétylcholine est prouvé. Pour les glandes salivaires, il n'est toujours pas clair, si les cellules postsynaptiques sont elles aussi directement affectées. Après administration de la neurotoxine dans la glande sous-maxillaire chez le rat, la régulation d'une aquaporine diminue sur la membrane cellulaire de la glande, ceci pouvant toutefois être un effet secondaire de la dénervation fonctionnelle.
- +Sialorrhée chronique
- +L'étude de phase III réalisée en double aveugle et contrôlée par placebo, pertinente pour l'autorisation, a impliqué au total 184 patients qui souffraient depuis au moins trois mois d'une sialorrhée suite à la maladie de Parkinson, à un syndrome de Parkinson atypique, un AVC ou à une lésion cérébrale posttraumatique. Pendant la période principale (MP), une dose totale fixe de Xeomin (100 ou 75 unités) ou de placebo a été administrée en intraglandulaire, jusqu'à un rapport de dose défini de 3:2, dans la glande parotide et la glande sous-maxillaire. L'analyse confirmant les variables d'efficacité primaires (le débit d'écoulement salivaire non simulé (uSFR) et l'échelle d'estimation de la modification de l'état clinique général (GICS) comprise entre +3 et -3 au cours de la 4e semaine consécutive à l'injection) a révélé une amélioration statistiquement significative de l'état du groupe traité avec 100 unités comparé à celui ayant reçu le placebo (réduction de l'uSFR de 90 microgrammes/minute et augmentation du GICS de 0,58 unité). Le groupe traité avec 75 unités a présenté une réduction de l'uSFR de 20 microgrammes/minute ainsi qu'une augmentation du GISC de 0,35 unité par rapport au groupe traité avec le placebo, toutefois sans signification statistique. Des améliorations statistiquement significatives des paramètres d'efficacité quant à l'uSFR et au GICS les 8e et 12e semaines après l'injection ont pu être montrées dans les deux groupes activement traités. Lors du dernier point d'observation de la période principale, soit en 16e semaine, l'efficacité avait clairement diminué, respectivement n'avait plus de signification statistique.
- +173 patients traités ont terminé la période principale et ont participé au premier cycle de la période d'extension (EP). L'EP a consisté en trois cycles de dosage en aveugle comprenant chacun une seule séance de traitement (avec une dose totale de 100 ou 75 unités de Xeomin, selon le même rapport de dose que durant la MP), suivis d'une période d'observation de 16 semaines. 151 patients ont terminé l'EP. Les résultats de l'EP confirment les résultats de la MP au cours de laquelle un avantage durable s'était révélé chez les patients traités.
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-Les résultats d'études de toxicité systémique après administration répétée de Xeomin ont été essentiellement conformes aux propriétés pharmacodynamiques.
- +Les résultats d'études de toxicité systémique après administration intramusculaire répétée de Xeomin ont été essentiellement conformes aux propriétés pharmacodynamiques.
- +Au cours d'une étude de la toxicité chronique chez le rat, Xeomin a été injecté dans la glande salivaire. Tous dosages confondus, le poids de la glande sous-maxillaire injectée était réduit et chez quelques animaux une atrophie de l'acinus de la glande salivaire a été observée à la dose maximale de 40 U/kg. A des doses plus faibles, de 2 et 10 U/kg, aucune atrophie ne s'est manifestée. En conséquence, il a été possible de fixer une NOAEL à 10 U/kg, soit 6 fois le dosage clinique maximal (100 U/patient représentent 1,67 U/kg pour un patient de 60 kg).
- +Les marges de sécurité par rapport aux doses cliniques élevées utilisées en thérapie clinique étaient donc réduites.
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-Conserver le médicament à température ambiante (entre 15 et 25 °C) ou au réfrigérateur (entre 2 et 8 °C). Conserver dans l'emballage d'origine.
- +Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Conserver dans l'emballage d'origine.
-Décembre 2018.
- +Mai 2019.
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