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Accueil - Information professionnelle sur Eviplera - Changements - 10.03.2020
212 Changements de l'information professionelle Eviplera
  • -Principes actifs: Emtricitabine, rilpivirine (sous forme de chlorhydrate) et ténofovir disoproxil (sous forme de fumarate).
  • -Excipients: Lactose monohydraté, Color.: Jaune orangé S (E110), carmin d'indigo (E132); Excip. pro compresso obducto.
  • -Un comprimé pelliculé d'Eviplera contient 277 mg de lactose monohydraté.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Comprimés pelliculés à 200 mg d'emtricitabine, 25 mg de rilpivirine (correspondant à 27,5 mg de chlorhydrate de rilpivirine) et 245 mg de ténofovir disoproxil (correspondant à 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil).
  • +Principes actifs
  • +Emtricitabine, rilpivirine (sous forme de chlorhydrate) et ténofovir disoproxil (sous forme de fumarate).
  • +Excipients
  • +Lactose monohydraté, Color.: Jaune orangé S (E110), carmin d'indigo (E132); Excip. pro compresso obducto.
  • -Eviplera est indiqué pour le traitement des adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1), naïfs de tout traitement antirétroviral, dépourvu de mutations pour être associées à une résistance à l'un des trois principes actifs, antirétroviraux contenus dans Eviplera, et présentant une charge virale ≤100'000 copies/ml d'ARN-VIH-1 (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»). Un test génotypique de résistance doit guider l'utilisation d'Eviplera.
  • +Eviplera est indiqué pour le traitement des adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1), naïfs de tout traitement antirétroviral, dépourvu de mutations pour être associées à une résistance à l'un des trois principes actifs, antirétroviraux contenus dans Eviplera, et présentant une charge virale ≤100 000 copies/ml d'ARN-VIH-1 (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»). Un test génotypique de résistance doit guider l'utilisation d'Eviplera.
  • -Adultes: La dose recommandée d'Eviplera est d'un comprimé pelliculé une fois par jour. Eviplera doit être pris avec de la nourriture (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Les comprimés d'Eviplera doivent être avalés en entier, avec de l'eau. Les comprimés pelliculés ne doivent pas être croqués ni écrasés, car cela pourrait avoir des répercussions sur l'absorption d'Eviplera.
  • -Si le traitement avec un des principes actifs d'Eviplera doit être arrêté ou si une adaptation posologique est nécessaire, des monopréparations d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de fumarate de ténofovir disoproxil sont disponibles. Veuillez consulter l'information professionnelle de ces médicaments.
  • -
  • +Adultes
  • +La dose recommandée d'Eviplera est d'un comprimé pelliculé une fois par jour.
  • +Si le traitement avec un des principes actifs d'Eviplera doit être arrêté ou si un ajustement de la posologie est nécessaire, des monopréparations d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de fumarate de ténofovir disoproxil sont disponibles. Veuillez consulter l'information professionnelle de ces médicaments.
  • +Ajustement de la posologie du fait d'interactions
  • +Si Eviplera est coadministré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à Eviplera, pendant toute la durée de la coadministration de la rifabutine (voir «Interactions»).
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Les données concernant l'utilisation d'Eviplera chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh-Turcotte (CPT): classe A ou B) sont limitées. Aucun ajustement de la posologie d'Eviplera n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Eviplera doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Eviplera n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). Par conséquent, Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Si le traitement avec Eviplera est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le VHB, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Le traitement par Eviplera a entraîné une augmentation légère et précoce des taux de créatinine sérique moyens, qui sont restés stables dans le temps. Cette augmentation n'est pas considérée comme cliniquement significative (voir «Effets indésirables»).
  • +Des données limitées issues d'études cliniques soutiennent l'administration d'une dose par jour d'Eviplera chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50-80 ml/min). Cependant, les données de sécurité d'emploi à long terme pour les principes actifs d'Eviplera emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil n'ont pas été évaluées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère. Par conséquent, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, Eviplera devra être utilisé uniquement si le bénéfice potentiel du traitement dépasse le risque potentiel (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'un ajustement de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenu avec le comprimé de l'association fixe (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Patients âgés
  • +Eviplera n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Eviplera doit être administré avec précaution aux patients âgés (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Enfants et adolescents
  • +La sécurité d'emploi et l'efficacité d'Eviplera chez les patients âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites sous «Pharmacocinétique» mais aucune recommandation ne peut être donnée.
  • +Prise retardée
  • +
  • -Adaptation posologique: Si Eviplera est coadministré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à Eviplera, pendant toute la durée de la coadministration de la rifabutine (voir «Interactions»).
  • -Instructions spéciales pour la posologie:
  • -Enfants et adolescents: La sécurité d'emploi et l'efficacité d'Eviplera chez les patients âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites sous «Pharmacocinétique» mais aucune recommandation ne peut être donnée.
  • -Patients âgés: Eviplera n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Eviplera doit être administré avec précaution aux patients âgés (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Insuffisance rénale: Le traitement par Eviplera a entraîné une augmentation légère et précoce des taux de créatinine sérique moyens, qui sont restés stables dans le temps. Cette augmentation n'est pas considérée comme cliniquement significative (voir «Effets indésirables»).
  • -Des données limitées issues d'études cliniques soutiennent l'administration d'une dose par jour d'Eviplera chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50-80 ml/min). Cependant, les données de sécurité d'emploi à long terme pour les principes actifs d'Eviplera emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil n'ont pas été évaluées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère. Par conséquent, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, Eviplera devra être utilisé uniquement si le bénéfice potentiel du traitement dépasse le risque potentiel (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'une adaptation de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenue avec le comprimé de l'association fixe (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Insuffisance hépatique: Les données concernant l'utilisation d'Eviplera chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh-Turcotte (CPT): classe A ou B) sont limitées. Aucune adaptation posologique d'Eviplera n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Eviplera doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Eviplera n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). Par conséquent, Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Si le traitement avec Eviplera est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le VHB, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Mode d'administration
  • +Eviplera doit être pris avec de la nourriture (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Les comprimés d'Eviplera doivent être avalés en entier, avec de l'eau. Les comprimés pelliculés ne doivent pas être croqués ni écrasés, car cela pourrait avoir des répercussions sur l'absorption d'Eviplera.
  • -Hypersensibilité à l'un des principes actifs ou à l'un des excipients.
  • +Hypersensibilité aux principes actifs ou à l'un des excipients.
  • -Échec virologique et développement de résistance:
  • +Échec virologique et développement de résistance
  • -Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III (C209 et C215) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale initiale >100'000 copies d'ARN-VIH-1/ml présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6% avec la rilpivirine contre 7,6% avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale initiale ≤100'000 copies d'ARN-VIH-1/ml (5,9% avec la rilpivirine contre 2,4% avec l'éfavirenz). Les taux d'échec virologique chez les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5% et de 11,5%, et de 4,2% et 5,1% dans le bras emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques, dans les analyses de la semaine 48 et de la semaine 96, entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale initiale >100'000 copies d'ARN-VIH-1/ml qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence de résistance associée à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI). Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz, à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine, indépendamment de la charge virale initiale (voir Propriétés/Effets, tableaux 3 et 6).
  • -Système cardiovasculaire:
  • +Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III (C209 et C215) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale initiale >100 000 copies d'ARN-VIH-1/ml présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6% avec la rilpivirine contre 7,6% avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale initiale ≤100 000 copies d'ARN-VIH-1/ml (5,9% avec la rilpivirine contre 2,4% avec l'éfavirenz). Les taux d'échec virologique chez les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5% et de 11,5%, et de 4,2% et 5,1% dans le bras emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques, dans les analyses de la semaine 48 et de la semaine 96, entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale initiale >100 000 copies d'ARN-VIH-1/ml qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence de résistance associée à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI). Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz, à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine, indépendamment de la charge virale initiale (voir «Propriétés/Effets», tableaux 3 et 6).
  • +Système cardiovasculaire
  • -Coadministration d'autres médicaments:
  • +Coadministration d'autres médicaments
  • -·Eviplera ne doit pas être coadministré avec le chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Interactions»).
  • +·Eviplera ne doit pas être coadministré avec le chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'ajustement de la posologie avec la rifabutine (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Interactions»).
  • -Faiblesse motrice généralisée:
  • +Faiblesse motrice généralisée
  • -Exposition in utero: dysfonctionnement mitochondrial:
  • +Exposition in utero: dysfonctionnement mitochondrial
  • -Poids et paramètres métaboliques:
  • +Poids et paramètres métaboliques
  • -Fonction rénale:
  • -Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'une adaptation de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenue avec le comprimé de l'association fixe (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • +Fonction rénale
  • +Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'un ajustement de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenu avec le comprimé de l'association fixe (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • -Chez tous les patients traités par Eviplera présentant une phosphatémie <1,5 mg/dl (0,48 mmol/l) ou une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la fonction rénale doit à nouveau faire l'objet d'un bilan dans un délai d'une semaine. La glycémie, la kaliémie et la concentration du glucose urinaire devraient également être déterminées (voir «Tubulopathie rénale proximale avec le fumarate de ténofovir disoproxil» sous «Effets indésirables»). Eviplera étant une association de médicaments et l'intervalle posologique des principes actifs individuels de l'association ne pouvant être modifié, le traitement par Eviplera doit être interrompu chez les patients qui présentent une clairance de la créatinine confirmée inférieure à 50 ml/min ou une phosphatémie inférieure à 1,0 mg/dl (0,32 mmol/l). L'interruption du traitement par Eviplera doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Si l'arrêt de l'administration de l'un des principes actifs d'Eviplera est indiqué ou si une adaptation posologique est nécessaire, des monopréparations d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de fumarate de ténofovir disoproxil sont disponibles.
  • +Chez tous les patients traités par Eviplera présentant une phosphatémie <1,5 mg/dl (0,48 mmol/l) ou une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la fonction rénale doit à nouveau faire l'objet d'un bilan dans un délai d'une semaine. La glycémie, la kaliémie et la concentration du glucose urinaire devraient également être déterminées (voir «Tubulopathie rénale proximale avec le fumarate de ténofovir disoproxil» sous «Effets indésirables»). Eviplera étant une association de médicaments et l'intervalle posologique des principes actifs individuels de l'association ne pouvant être modifié, le traitement par Eviplera doit être interrompu chez les patients qui présentent une clairance de la créatinine confirmée inférieure à 50 ml/min ou une phosphatémie inférieure à 1,0 mg/dl (0,32 mmol/l). L'interruption du traitement par Eviplera doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Si l'arrêt de l'administration de l'un des principes actifs d'Eviplera est indiqué ou si un ajustement de la posologie est nécessaire, des monopréparations d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de fumarate de ténofovir disoproxil sont disponibles.
  • -Maladie hépatique:
  • -La sécurité d'emploi et l'efficacité d'Eviplera n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles préexistants significatifs de la fonction hépatique. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La métabolisation de l'emtricitabine par les enzymes du foie n'étant pas significative, l'impact d'une insuffisance hépatique devrait donc être limité. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le chlorhydrate de rilpivirine chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de CPT: classe A ou B). Le chlorhydrate de rilpivirine n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). La pharmacocinétique du ténofovir a été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et aucune adaptation posologique n'est apparue nécessaire chez ces patients. Il est peu probable qu'une adaptation posologique soit nécessaire pour Eviplera chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»). Eviplera doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée (score de CPT: classe B) et n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C).
  • +Maladie hépatique
  • +La sécurité d'emploi et l'efficacité d'Eviplera n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles préexistants significatifs de la fonction hépatique. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La métabolisation de l'emtricitabine par les enzymes du foie n'étant pas significative, l'impact d'une insuffisance hépatique devrait donc être limité. Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire pour le chlorhydrate de rilpivirine chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de CPT: classe A ou B). Le chlorhydrate de rilpivirine n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). La pharmacocinétique du ténofovir a été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et aucun ajustement de la posologie n'est apparu nécessaire chez ces patients. Il est peu probable qu'un ajustement de la posologie soit nécessaire pour Eviplera chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»). Eviplera doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée (score de CPT: classe B) et n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C).
  • -Réactions cutanées sévères:
  • +Réactions cutanées sévères
  • -Patients coinfectés par le VIH et le virus de l'hépatite B (VHB) ou C (VHC):
  • +Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B (VHB) ou C (VHC)
  • -Transmission du VIH:
  • +Transmission du VIH
  • -Infections opportunistes:
  • +Infections opportunistes
  • -Syndrome de Restauration Immunitaire:
  • +Syndrome de Restauration Immunitaire
  • -Ostéonécrose:
  • +Ostéonécrose
  • -Effets osseux:
  • +Effets osseux
  • -Patients âgés:
  • +Patients âgés
  • -Excipients:
  • -Eviplera contient du lactose monohydraté. En conséquence, les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
  • -Eviplera contient le colorant azoïque jaune orangé S (E110). Eviplera doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant d'une hypersensibilité aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique et à d'autres inhibiteurs des prostaglandines.
  • +Excipients
  • +Eviplera contient 277 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
  • +Eviplera contient le colorant azoïque jaune orangé S (E110). Ce colorant peut provoquer des réactions allergiques.
  • -Utilisation concomitante contre-indiquée:
  • +Utilisation concomitante contre-indiquée
  • -Utilisation concomitante non recommandée:
  • +Utilisation concomitante non recommandée
  • -Eviplera ne doit pas être coadministré avec d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine ou du ténofovir disoproxil. Eviplera ne doit pas être coadministré avec le chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Eviplera ne doit pas être coadministré avec d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine ou du ténofovir disoproxil. Eviplera ne doit pas être coadministré avec le chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'ajustement de la posologie avec la rifabutine (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Utilisation concomitante pour laquelle la prudence est recommandée:
  • +Utilisation concomitante pour laquelle la prudence est recommandée
  • -Autres interactions:
  • +Autres interactions
  • -Didanosine/Emtricitabine Interaction non étudiée. La co-administration d'Eviplera avec la didanosine n'est pas recommandée (voir Mises en garde et précautions).
  • +Didanosine/Emtricitabine Interaction non étudiée. La co-administration d'Eviplera avec la didanosine n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Atazanavir/Ritonavir/Emtricitabine Interaction non étudiée. L'adaptation de la dose n'est pas recommandée. La co-administration d'Eviplera avec des IPs potentialisés par du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A). Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Atazanavir/Ritonavir/ Emtricitabine Interaction non étudiée. L'ajustement de la posologie n'est pas recommandé. La co-administration d'Eviplera avec des IPs potentialisés par du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A). Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Darunavir/Ritonavir/Emtricitabine Interaction non étudiée.
  • +Darunavir/Ritonavir/ Emtricitabine Interaction non étudiée.
  • -Lopinavir/Ritonavir/Emtricitabine Interaction non étudiée.
  • +Lopinavir/Ritonavir/ Emtricitabine Interaction non étudiée.
  • -Maraviroc/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Maraviroc/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Raltégravir/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Raltégravir/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.)/Emtricitabine/Rilpivirine/Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/300 mg q.d.) Lédipasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ GS-3310075: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 40% Cmax: ↔ Cmin: ↑ 91% L'adaptation de la dose n'est pas recommandée. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.)/ Emtricitabine/Rilpivirine/ Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/300 mg q.d.) Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ GS-3310075: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Velpatasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 40% Cmax: ↑ 44% Cmin: ↑ 84% L'adaptation de la dose n'est pas recommandée. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Sofosbuvir/Velpatasvir/ Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg+100 mg q.d.)7/ Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/300 mg q.d.)8 Interactions avec Eviplera non étudiées. Attendues: Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↓ 30% (↓ 38 à ↓ 22) Cmin: non calculée GS-3310075: ASC: ↔ Cmax:↔ Cmin: non calculée Velpatasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Voxilaprévir: ASC: ↑ 143% (↑ 115 à ↑ 175) Cmax:↑ 72% (↑ 51 à ↑ 97) Cmin: ↑ 300% (↑ 244 à ↑ 365) Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 39% (↑ 32 à ↑ 46) Cmax: ↑ 48% (↑ 36 à ↑ 61) Cmin: ↑ 47% (↑ 38 à ↑ 56) L'adaptation de la dose n'est pas recommandée. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Sofosbuvir/Velpatasvir/ Voxilaprévir (400 mg/ 100 mg/100 mg+100 mg q.d.)7 + Rilpivirine (25 mg q.d.)9 Interactions avec Eviplera non étudiées. Attendues: Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔
  • -Sofosbuvir/Emtricitabine Interactions non étudiées. Aucune adaptation de dose nécessaire.
  • +Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.)/Emtricitabine/Rilpivirine/ Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/300 mg q.d.) Lédipasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ GS-3310075: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 40% Cmax: ↔ Cmin: ↑ 91% L'ajustement de la posologie n'est pas recommandé. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.)/ Emtricitabine/Rilpivirine/ Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/300 mg q.d.) Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ GS-3310075: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Velpatasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 40% Cmax: ↑ 44% Cmin: ↑ 84% L'ajustement de la posologie n'est pas recommandé. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Sofosbuvir/Velpatasvir/ Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg+100 mg q.d.)7/ Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil (200 mg/300 mg q.d.)8 Interactions avec Eviplera non étudiées. Attendues: Sofosbuvir: ASC: ↔ Cmax: ↓ 30% (↓ 38 à ↓ 22) Cmin: non calculée GS-3310075: ASC: ↔ Cmax:↔ Cmin: non calculée Velpatasvir: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Voxilaprévir: ASC: ↑ 143% (↑ 115 à ↑ 175) Cmax:↑ 72% (↑ 51 à ↑ 97) Cmin: ↑ 300% (↑ 244 à ↑ 365) Emtricitabine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔ Ténofovir: ASC: ↑ 39% (↑ 32 à ↑ 46) Cmax: ↑ 48% (↑ 36 à ↑ 61) Cmin: ↑ 47% (↑ 38 à ↑ 56) L'ajustement de la posologie n'est pas recommandé. Des concentrations plus élevées de ténofovir pourraient renforcer les effets indésirables liés au fumarate de ténofovir disoproxil, dont les troubles de la fonction rénale. La fonction rénale doit être surveillée étroitement (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Sofosbuvir/Velpatasvir/ Voxilaprévir (400 mg/ 100 mg/100 mg+100 mg q.d.)7 + Rilpivirine (25 mg q.d.)9 Interactions avec Eviplera non étudiées. Attendues: Rilpivirine: ASC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↔
  • +Sofosbuvir/Emtricitabine Interactions non étudiées. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Ribavirine Interaction avec les principes actifs d'Eviplera non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • -Siméprévir (150 mg q.d.)/ Rilpivirine (25 mg q.d.) Siméprévir: ASC: ↔ Cmax:↑ 10% (↑ 97 à ↑ 26) Cmin: ↔ Rilpivirine: AUC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↑ 25% (↑ 16 à ↑ 35) Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • -Siméprévir (150 mg q.d.)/ Fumarate de ténofovir disoproxil (300 mg q.d.) Siméprévir: ASC: ↓ 14% (↓ 24 à ↓ 2) Cmax: ↓ 15% (↓ 27 à ↓ 1) Cmin: ↓ 7% (↓ 22 à ↑ 11) Ténofovir: ASC: ↔ Cmax: ↑ 19% (↑ 10 à ↑ 30) Cmin: ↑ 24% (↑ 15 à ↑ 33)
  • +Ribavirine Interaction avec les principes actifs d'Eviplera non étudiée. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • +Siméprévir (150 mg q.d.)/ Rilpivirine (25 mg q.d.) Siméprévir: ASC: ↔ Cmax: ↑ 10% (↑ 97 à ↑ 26) Cmin: ↔ Rilpivirine: AUC: ↔ Cmax: ↔ Cmin: ↑ 25% (↑ 16 à ↑ 35) Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • +Siméprévir (150 mg q.d.)/ Fumarate de ténofovir disoproxil (300 mg q.d.) Siméprévir: ASC: ↓ 14% (↓ 24 à ↓ 2) Cmax: ↓ 15% (↓ 27 à ↓ 1) Cmin: ↓ 7% (↓ 22 à ↑ 11) Ténofovir: ASC: ↔ Cmax: ↑ 19% (↑ 10 à ↑ 30) Cmin: ↑ 24% (↑ 15 à ↑ 33)
  • -Kétoconazole/Emtricitabine Interaction non étudiée. L'administration concomitante d'Eviplera et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A). Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine.
  • +Kétoconazole/Emtricitabine Interaction non étudiée. L'administration concomitante d'Eviplera et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A). Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine.
  • -Méthadone/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec Eviplera. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.
  • +Méthadone/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec Eviplera. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.
  • -Paracétamol/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Paracétamol/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Ethinylestradiol/Noréthindrone/ Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Ethinylestradiol/ Noréthindrone/ Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Ethinylestradiol/Noréthindrone/ Fumarate de ténofovir disoproxil Ethinylestradiol: ASC ↔ Cmax ↔ Ténofovir: ASC ↔ Cmax ↔
  • +Ethinylestradiol/ Noréthindrone/ Fumarate de ténofovir disoproxil Ethinylestradiol: ASC ↔ Cmax ↔ Ténofovir: ASC ↔ Cmax ↔
  • -Digoxine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Digoxine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Digoxine/Fumarate de ténofovir disoproxil Interaction non étudiée.
  • +Digoxine/ Fumarate de ténofovir disoproxil Interaction non étudiée.
  • -Metformine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Metformine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -Metformine/Fumarate de ténofovir disoproxil Interaction non étudiée.
  • +Metformine/ Fumarate de ténofovir disoproxil Interaction non étudiée.
  • -Atorvastatine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Lors de l'association d'Eviplera et d'un inhibiteur de l'HMG-CoA réductase aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
  • +Atorvastatine/Emtricitabine Interaction non étudiée. Lors de l'association d'Eviplera et d'un inhibiteur de l'HMG-CoA réductase aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
  • -Sildénafil/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucune adaptation posologique nécessaire.
  • +Sildénafil/Emtricitabine Interaction non étudiée. Aucun ajustement de la posologie nécessaire.
  • -1 Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée (150 mg q.d.) pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose de rilpivirine recommandée de 25 mg une fois par jour.
  • +1 Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée (150 mg q.d.) pour évaluer l'effet maximal sur le médicament coadministré. La recommandation posologique est applicable à la dose de rilpivirine recommandée de 25 mg une fois par jour.
  • -Études conduites avec d'autres médicaments:
  • +Études conduites avec d'autres médicaments
  • -Femmes en âge de procréer:
  • +Femmes en âge de procréer/Contraception chez l'homme et la femme
  • -Grossesse:
  • +Grossesse
  • -Il n'existe aucune étude clinique appropriée et bien contrôlée sur l'utilisation d'Eviplera ou de ses principes actifs chez la femme enceinte.
  • -Un nombre limité de données est disponible, parmi lesquelles une évaluation de l'utilisation de rilpivirine (une dose quotidienne de 25 mg) en association avec un traitement de base étudiée chez 19 femmes enceintes au cours du deuxième et troisième trimestre ainsi qu'après l'accouchement. Les données de pharmacocinétique ont démontré que l'exposition totale (ASC) à la rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral était approximativement 30% plus faible au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum (6-12 semaines). En raison du nombre réduit de cas, aucune conclusion ne peut être émise quant à l'efficacité. Compte tenu de la diminution de l'exposition à la rilpivirine totale pendant la grossesse (voir «Pharmacocinétique»), il est nécessaire d'envisager un autre traitement anti-VIH pour les patientes qui deviennent enceintes pendant le traitement par Eviplera. D'autres expériences chez la femme enceinte (plus de 1'000 grossesses) n'ont mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associés à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil.
  • +Il n'existe aucune étude clinique bien contrôlée sur l'utilisation d'Eviplera ou de ses principes actifs chez la femme enceinte.
  • +Un nombre limité de données est disponible, parmi lesquelles une évaluation de l'utilisation de rilpivirine (une dose quotidienne de 25 mg) en association avec un traitement de base étudiée chez 19 femmes enceintes au cours du deuxième et troisième trimestre ainsi qu'après l'accouchement. Les données de pharmacocinétique ont démontré que l'exposition totale (ASC) à la rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral était approximativement 30% plus faible au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum (6-12 semaines). En raison du nombre réduit de cas, aucune conclusion ne peut être émise quant à l'efficacité. Compte tenu de la diminution de l'exposition à la rilpivirine totale pendant la grossesse (voir «Pharmacocinétique»), il est nécessaire d'envisager un autre traitement anti-VIH pour les patientes qui deviennent enceintes pendant le traitement par Eviplera. D'autres expériences chez la femme enceinte (plus de 1000 grossesses) n'ont mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associés à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil.
  • -Allaitement:
  • +Allaitement
  • -Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les patients doivent toutefois être informés que de la fatigue, des sensations vertigineuses et de la somnolence ont été rapportées au cours de traitements avec les principes actifs d'Eviplera (voir «Effets indésirables»). Ces éléments sont à prendre en compte lorsque l'on évalue la capacité d'un patient à conduire ou à utiliser une machine.
  • +Les effets sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'ont pas été étudiés. Les patients doivent toutefois être informés que de la fatigue, des sensations vertigineuses et de la somnolence ont été rapportées au cours de traitements avec les principes actifs d'Eviplera (voir «Effets indésirables»). Ces éléments sont à prendre en compte lorsque l'on évalue la capacité d'un patient à conduire ou à utiliser une machine.
  • -Les effets indésirables dont la relation au traitement par les principes actifs d'Eviplera a été considérée comme au moins possible, lors des études cliniques et de l'expérience post-commercialisation, sont présentés dans le tableau 2 ci-dessous par classe d'organe et fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100) ou rares (≥1/10'000, <1/1'000).
  • +Les effets indésirables dont la relation au traitement par les principes actifs d'Eviplera a été considérée comme au moins possible, lors des études cliniques et de l'expérience post-commercialisation, sont présentés dans le tableau 2 ci-dessous par classe d'organe et fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100) ou rares (≥1/10 000, <1/1000).
  • - Emtricitabine Chlorhydrate de rilpivirine Fumarate de ténofovir disoproxil
  • -Circulation sanguine et lymphatique:
  • -Fréquents: neutropénie diminution du nombre de leucocytes, diminution du taux d'hémoglobine, diminution du nombre de thrombocytes
  • -Occasionnels: anémie3
  • -Système immunitaire:
  • -Fréquents: réactions allergiques
  • -Occasionnels: syndrome de restauration immunitaire
  • + Emtricitabine Chlorhydrate de rilpivirine Fumarate de ténofovir disoproxil
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique:
  • +Fréquents: neutropénie diminution du nombre de leucocytes, diminution du taux d'hémoglobine, diminution du nombre de thrombocytes
  • +Occasionnels: anémie3
  • +Affections du système immunitaire:
  • +Fréquents: réactions allergiques
  • +Occasionnels: syndrome de restauration immunitaire
  • -Très fréquents: augmentation du taux de cholestérol total (à jeun) (23,8%), augmentation du taux de cholestérol LDL (à jeun) (21,3%) hypophosphatémie (12%)1
  • -Fréquents: hyperglycémie, hypertriglycéridémie diminution de l'appétit, augmentation du taux de triglycérides (à jeun)
  • +Très fréquents: augmentation du taux de cholestérol total (à jeun) (23,8%), augmentation du taux de cholestérol LDL (à jeun) (21,3%) hypophosphatémie (12%)1
  • +Fréquents: hyperglycémie, hypertriglycéridémie diminution de l'appétit, augmentation du taux de triglycérides (à jeun)
  • -Occasionnels: hypokaliémie1
  • -Rares: acidose lactique
  • -Troubles psychiatriques:
  • -Très fréquents: insomnie (10,5%)
  • -Fréquents: insomnie, rêves anormaux dépression, rêves anormaux, troubles du sommeil, humeur dépressive
  • -Système nerveux:
  • +Occasionnels: hypokaliémie1
  • +Rares: acidose lactique
  • +Affections psychiatriques:
  • +Très fréquents: insomnie (10,5%)
  • +Fréquents: insomnie, rêves anormaux dépression, rêves anormaux, troubles du sommeil, humeur dépressive
  • +Affections du système nerveux:
  • -Troubles gastro-intestinaux:
  • +Affections gastro-intestinales:
  • -Occasionnels: pancréatite
  • -Troubles hépato-biliaires:
  • -Très fréquents: élévation des taux d'aminotransférases (ASAT [22,4%] et/ou ALAT [24,6%])
  • +Occasionnels: pancréatite
  • +Affections hépatobiliaires:
  • +Très fréquents: élévation des taux d'aminotransférases (ASAT [22,4%] et/ou ALAT [24,6%])
  • -Rares: stéatose hépatique, hépatite
  • -Troubles cutanés:
  • -Très fréquents: exanthème (14,9%)
  • -Fréquents: exanthème vésiculo-bulleux, exanthème pustuleux, exanthème maculopapuleux, exanthème, prurit, urticaire, dyschromie cutanée (augmentation de la pigmentation)3 exanthème
  • -Occasionnels: angiœdème5
  • +Rares: stéatose hépatique, hépatite
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
  • +Très fréquents: exanthème (14,9%)
  • +Fréquents: exanthème vésiculo-bulleux, exanthème pustuleux, exanthème maculopapuleux, exanthème, prurit, urticaire, dyschromie cutanée (augmentation de la pigmentation)3 exanthème
  • +Occasionnels: angiœdème5
  • -Rares: angiœdème5
  • -Troubles musculosquelettiques:
  • -Très fréquents: élévation de la créatine kinase (10,2%)
  • -Occasionnels: rhabdomyolyse1, faiblesse musculaire1
  • -Rares: ostéomalacie (se manifestant par des douleurs osseuses et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures)1,5, myopathie1
  • -Troubles rénaux et urinaires:
  • -Occasionnels: augmentation de la créatinine, protéinurie
  • -Rares: défaillance rénale (aiguë et chronique), nécrose tubulaire aiguë, tubulopathie rénale proximale, y compris syndrome de Fanconi, néphrite (y compris néphrite interstitielle aiguë)5, diabète insipide néphrogénique
  • +Rares: angiœdème5
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif:
  • +Très fréquents: élévation de la créatine kinase (10,2%)
  • +Occasionnels: rhabdomyolyse1, faiblesse musculaire1
  • +Rares: ostéomalacie (se manifestant par des douleurs osseuses et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures)1,5, myopathie1
  • +Affections du rein et des voies urinaires:
  • +Occasionnels: augmentation de la créatinine, protéinurie
  • +Rares: défaillance rénale (aiguë et chronique), nécrose tubulaire aiguë, tubulopathie rénale proximale, y compris syndrome de Fanconi, néphrite (y compris néphrite interstitielle aiguë)5, diabète insipide néphrogénique
  • -Très fréquents: asthénie (11,2%)
  • -Fréquents: douleur, asthénie fatigue
  • +Très fréquents: asthénie (11,2%)
  • +Fréquents: douleur, asthénie fatigue
  • -5 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance post-commercialisation mais n'a pas été observé lors des études cliniques randomisées contrôlées chez des adultes ou des patients pédiatriques infectés par le VIH menées sur Eviplera, l'emtricitabine ou la rilpivirine, ni lors des études cliniques randomisées contrôlées menées sur le fumarate de ténofovir disoproxil ou dans le cadre du programme d'accès étendu au fumarate de ténofovir disoproxil. La catégorie de fréquence a été estimée d'après un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à l'emtricitabine lors des études cliniques randomisées contrôlées (n = 1'563), au fumarate de ténofovir disoproxil dans les études cliniques randomisées contrôlées et dans le cadre du programme d'accès étendu au fumarate de ténofovir disoproxil (n = 7'319), ou encore à Eviplera ou à un des principes actifs d'Eviplera lors d'études cliniques randomisées contrôlées (n = 1 261).
  • +5 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance post-commercialisation mais n'a pas été observé lors des études cliniques randomisées contrôlées chez des adultes ou des patients pédiatriques infectés par le VIH menées sur Eviplera, l'emtricitabine ou la rilpivirine, ni lors des études cliniques randomisées contrôlées menées sur le fumarate de ténofovir disoproxil ou dans le cadre du programme d'accès étendu au fumarate de ténofovir disoproxil. La catégorie de fréquence a été estimée d'après un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à l'emtricitabine lors des études cliniques randomisées contrôlées (n = 1563), au fumarate de ténofovir disoproxil dans les études cliniques randomisées contrôlées et dans le cadre du programme d'accès étendu au fumarate de ténofovir disoproxil (n = 7319), ou encore à Eviplera ou à un des principes actifs d'Eviplera lors d'études cliniques randomisées contrôlées (n = 1261).
  • +Description de certains effets indésirables
  • +
  • -Paramètres métaboliques:
  • -Une augmentation du poids corporel et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Paramètres métaboliques: Une augmentation du poids corporel et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +
  • -L'administration de charbon actif peut aussi être utilisée pour faciliter l'élimination du chlorhydrate de rilpivirine non absorbé.
  • +L'administration de charbon actif peut aussi être utilisée pour faciliter l'élimination du chlorhydrate de rilpivirine non absorbé. Il est recommandé de s'adresser à un centre de toxicologie afin d'obtenir les plus récentes recommandations concernant le traitement d'un surdosage.
  • -Code ATC: J05AR08
  • -Mécanisme d'action/pharmacodynamique
  • +Code ATC
  • +J05AR08
  • +Mécanisme d'action
  • -Activité antivirale in vitro:
  • +Pharmacodynamique
  • +Activité antivirale in vitro
  • -La rilpivirine a démontré une activité contre les souches de laboratoire du VIH-1 de type sauvage dans une lignée cellulaire T présentant une infection aiguë avec une valeur de CE50 médiane pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/ml). Même si la rilpivirine a démontré une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2'510 et 10'830 nM (920 à 3'970 ng/ml), le traitement de l'infection par le VIH-2 à l'aide de chlorhydrate de rilpivirine n'est pas recommandé en l'absence de données cliniques.
  • +La rilpivirine a démontré une activité contre les souches de laboratoire du VIH-1 de type sauvage dans une lignée cellulaire T présentant une infection aiguë avec une valeur de CE50 médiane pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/ml). Même si la rilpivirine a démontré une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2510 et 10 830 nM (920 à 3970 ng/ml), le traitement de l'infection par le VIH-2 à l'aide de chlorhydrate de rilpivirine n'est pas recommandé en l'absence de données cliniques.
  • -Résistance:
  • +Résistance
  • -Chez les patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement:
  • -Pour les analyses de résistance, une définition plus large de l'échec virologique a été utilisée par rapport à celle utilisée pour l'analyse principale d'efficacité. Dans l'analyse cumulative groupée des données de résistance sur 96 semaines réalisée pour les patients recevant de la rilpivirine en association avec de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil, un risque plus élevé d'échec virologique a été observé pour les patients du bras rilpivirine au cours des 48 premières semaines de ces études (11,5% dans le bras rilpivirine et 4,2% dans le bras éfavirenz), tandis que de faibles taux d'échec virologique, semblables entre les deux bras, ont été observés dans l'analyse de la semaine 48 à la semaine 96 (15 patients, soit 2,7%, dans le bras rilpivirine et 14 patients, soit 2,6%, dans le bras éfavirenz). Parmi ces échecs virologiques après la semaine 48, 5/15 (rilpivirine) et 5/14 (éfavirenz) sont survenus chez des patients dont la charge virale initiale était ≤100'000 copies/ml.
  • +Chez les patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement
  • +Pour les analyses de résistance, une définition plus large de l'échec virologique a été utilisée par rapport à celle utilisée pour l'analyse principale d'efficacité. Dans l'analyse cumulative groupée des données de résistance sur 96 semaines réalisée pour les patients recevant de la rilpivirine en association avec de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil, un risque plus élevé d'échec virologique a été observé pour les patients du bras rilpivirine au cours des 48 premières semaines de ces études (11,5% dans le bras rilpivirine et 4,2% dans le bras éfavirenz), tandis que de faibles taux d'échec virologique, semblables entre les deux bras, ont été observés dans l'analyse de la semaine 48 à la semaine 96 (15 patients, soit 2,7%, dans le bras rilpivirine et 14 patients, soit 2,6%, dans le bras éfavirenz). Parmi ces échecs virologiques après la semaine 48, 5/15 (rilpivirine) et 5/14 (éfavirenz) sont survenus chez des patients dont la charge virale initiale était ≤100 000 copies/ml.
  • -Jusqu'à la semaine 96, les patients du bras rilpivirine dont la charge virale initiale était ≤100'000 copies/ml ont été moins nombreux à présenter des substitutions émergentes associées à une résistance et/ou une résistance phénotypique à la rilpivirine (7/288) que les patients dont la charge virale initiale était >100'000 copies/ml (30/262). Parmi les patients ayant développé une résistance à la rilpivirine, 4/7 patients dont la charge virale initiale était ≤100'000 copies/ml et 28/30 patients dont la charge virale initiale était >100'000 copies/ml présentaient une résistance croisée à d'autres INNTIs.
  • +Jusqu'à la semaine 96, les patients du bras rilpivirine dont la charge virale initiale était ≤100 000 copies/ml ont été moins nombreux à présenter des substitutions émergentes associées à une résistance et/ou une résistance phénotypique à la rilpivirine (7/288) que les patients dont la charge virale initiale était >100 000 copies/ml (30/262). Parmi les patients ayant développé une résistance à la rilpivirine, 4/7 patients dont la charge virale initiale était ≤100 000 copies/ml et 28/30 patients dont la charge virale initiale était >100 000 copies/ml présentaient une résistance croisée à d'autres INNTIs.
  • -Résistance croisée:
  • +Résistance croisée
  • -En culture cellulaire:
  • +En culture cellulaire
  • -Chez les patients naïfs de tout traitement:
  • +Chez les patients naïfs de tout traitement
  • - Chez les patients avec données phénotypiques (n= 66) Chez les patients avec une charge virale initiale ≤100'000 copies/ml (n= 22) Chez les patients avec une charge virale initiale >100'000 copies/ml (n= 44)
  • + Chez les patients avec données phénotypiques (n= 66) Chez les patients avec une charge virale initiale ≤100'000 copies/ml (n= 22) Chez les patients avec une charge virale initiale >100'000 copies/ml (n= 44)
  • -Résistance croisée2 à
  • +Résistance croisée2 à
  • -Effets sur l'électrocardiogramme:
  • +Effets sur l'électrocardiogramme
  • -Efficacité clinique:
  • -Patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement:
  • -La démonstration de l'efficacité d'Eviplera repose sur les analyses des données sur 96 semaines de deux études cliniques contrôlées randomisées en double aveugle, C209 et C215. Des patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement antirétroviral ont été inclus (n = 1'368); les critères d'inclusion étaient une charge virale plasmatique ≥5'000 copies d'ARN-VIH-1/ml, une sensibilité aux IN[t]TI et l'absence de mutations spécifiques associées à la résistance à des INNTIs (resistance associated mutations, RAMs). La méthodologie des études est identique à l'exception du traitement de fond. Les patients ont été randomisés dans un rapport 1:1 pour recevoir soit 25 mg de chlorhydrate de rilpivirine une fois par jour (n = 686), soit 600 mg d'éfavirenz une fois par jour (n = 682) en plus d'un traitement de fond. Dans l'étude C209 (n = 690), l'association emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil constituait le traitement de fond. Dans l'étude C215 (n = 678), le traitement de fond était constitué de deux IN[t]TIs choisis par l'investigateur: emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (60%, n = 406), lamivudine/zidovudine (30%, n = 204) ou abacavir plus lamivudine (10%, n = 68).
  • -Dans l'analyse groupée des études C209 et C215 sur les patients ayant reçu un traitement de fond par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil, les caractéristiques démographiques et les données à l'entrée dans l'étude étaient équilibrées entre les bras rilpivirine et éfavirenz. Le tableau 4 montre les principales caractéristiques démographiques et les valeurs initiales de la maladie. Les concentrations plasmatiques médianes d'ARN-VIH-1 étaient de 5,0 log10 copies/ml et 5,0 log10 copies/ml et les taux médians de CD4 étaient de 247× 106 cellules/l et de 261× 106 cellules/l pour les patients randomisés dans les bras rilpivirine et éfavirenz, respectivement.
  • +Efficacité clinique
  • +Patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement
  • +La démonstration de l'efficacité d'Eviplera repose sur les analyses des données sur 96 semaines de deux études cliniques contrôlées randomisées en double aveugle, C209 et C215. Des patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement antirétroviral ont été inclus (n = 1368); les critères d'inclusion étaient une charge virale plasmatique ≥5000 copies d'ARN-VIH-1/ml, une sensibilité aux IN[t]TI et l'absence de mutations spécifiques associées à la résistance à des INNTIs (resistance associated mutations, RAMs). La méthodologie des études est identique à l'exception du traitement de fond. Les patients ont été randomisés dans un rapport 1:1 pour recevoir soit 25 mg de chlorhydrate de rilpivirine une fois par jour (n = 686), soit 600 mg d'éfavirenz une fois par jour (n = 682) en plus d'un traitement de fond. Dans l'étude C209 (n = 690), l'association emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil constituait le traitement de fond. Dans l'étude C215 (n = 678), le traitement de fond était constitué de deux IN[t]TIs choisis par l'investigateur: emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (60%, n = 406), lamivudine/zidovudine (30%, n = 204) ou abacavir plus lamivudine (10%, n = 68).
  • +Dans l'analyse groupée des études C209 et C215 sur les patients ayant reçu un traitement de fond par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil, les caractéristiques démographiques et les données à l'entrée dans l'étude étaient équilibrées entre les bras rilpivirine et éfavirenz. Le tableau 4 montre les principales caractéristiques démographiques et les valeurs initiales de la maladie. Les concentrations plasmatiques médianes d'ARN-VIH-1 étaient de 5,0 log10 copies/ml et 5,0 log10 copies/ml et les taux médians de CD4 étaient de 247 x 106 cellules/l et de 261 x 106 cellules/l pour les patients randomisés dans les bras rilpivirine et éfavirenz, respectivement.
  • - Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 546
  • + Rilpivirine + Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil n = 550 Éfavirenz + Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil n = 546
  • -Sexe
  • +Sexe
  • -Taux médian initial de CD4+ (intervalle), × 106 cellules/l 247 (1-888) 261 (1-857)
  • +Taux médian initial de CD4+ (intervalle), x 106 cellules/l 247 (1-888) 261 (1-857)
  • - Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 546 Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 546
  • - Semaine 48 Semaine 96
  • + Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n = 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n = 546 Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n = 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n = 546
  • + Semaine 48 Semaine 96
  • -≤100'000 89,6% (258/288) (86,1; 93,1) 84,8% (217/256) (80,4; 89,2) 83,7% (241/288) 80,8% (206/255)
  • ->100'000 76,7% (201/262) (71,6; 81,8) 80,3% (233/290) (75,8; 84,9) 69,5% (182/262) 74,2% (216/291)
  • -En fonction du taux de CD4 initial (× 106 cellules/l)
  • +≤100 000 89,6% (258/288) (86,1; 93,1) 84,8% (217/256) (80,4; 89,2) 83,7% (241/288) 80,8% (206/255)
  • +>100 000 76,7% (201/262) (71,6; 81,8) 80,3% (233/290) (75,8; 84,9) 69,5% (182/262) 74,2% (216/291)
  • +En fonction du taux de CD4 initial (x106 cellules/l)
  • -≤100'000 4,2% (12/288) 2,3% (6/256) 5,9% (17/288) 2,4% (6/255)
  • ->100'000 15,3% (40/262) 5,9% (17/290) 17,6% (46/262) 7,6% (22/291)
  • +≤100 000 4,2% (12/288) 2,3% (6/256) 5,9% (17/288) 2,4% (6/255)
  • +>100 000 15,3% (40/262) 5,9% (17/290) 17,6% (46/262) 7,6% (22/291)
  • -c 17 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (6 patients dont la charge virale initiale était ≤100'000 copies/ml et 11 patients dont la charge virale initiale était >100'000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un «Échec virologique» en «Arrêt non associé à un EI».
  • -d 10 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (3 patients dont la charge virale initiale était ≤100'000 copies/ml et 7 patients dont la charge virale initiale était >100'000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un «Échec virologique» en «Arrêt non associé à un EI».
  • +c 17 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (6 patients dont la charge virale initiale était ≤100 000 copies/ml et 11 patients dont la charge virale initiale était >100 000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un «Échec virologique» en «Arrêt non associé à un EI».
  • +d 10 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (3 patients dont la charge virale initiale était ≤100 000 copies/ml et 7 patients dont la charge virale initiale était >100 000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un «Échec virologique» en «Arrêt non associé à un EI».
  • -À la semaine 96, les variations moyennes du taux de CD4 par rapport à la valeur initiale ont été de + 226 × 106 cellules/l et + 222 × 106 cellules/l dans les groupes rilpivirine et éfavirenz, respectivement, pour les patients recevant le traitement de fond par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil.
  • +À la semaine 96, les variations moyennes du taux de CD4 par rapport à la valeur initiale ont été de + 226 x 106 cellules/l et + 222 x 106 cellules/l dans les groupes rilpivirine et éfavirenz, respectivement, pour les patients recevant le traitement de fond par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil.
  • - Rilpivirine + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 550 Éfavirenz + Emtricitabine/ Fumarate de ténofovir disoproxil n= 546
  • + Rilpivirine + Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil n = 550 Éfavirenz + Emtricitabine/Fumarate de ténofovir disoproxil n = 546
  • -Étude GS-US-264-0106: L'efficacité et la sécurité du changement de traitement pour Eviplera (STR) après un traitement par inhibiteur de protéase potentialisé par le ritonavir en association avec deux INTIs ont été évaluées dans une étude ouverte randomisée chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient être sous leur premier ou deuxième traitement antirétroviral, ne pas avoir connu d'échec virologique, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois principes actifs d'Eviplera, et être en succès virologique de façon stable (ARN-VIH-1<50 copies/ml) depuis au moins 6 mois avant la sélection. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 2:1 pour changer de traitement pour Eviplera lors de l'entrée dans l'étude (bras Eviplera, n = 317) ou rester sous leur traitement antirétroviral initial pendant 24 semaines (bras traitement inchangé, n = 159) avant de changer pour Eviplera pendant les 24 semaines suivantes (bras de changement différé, n = 152). L'âge moyen des patients était de 42 ans (intervalle: 19-73), 88% étaient de sexe masculin, 77% étaient de type caucasien, 17% étaient de type africain et 17% étaient de type hispanique/latino-américain. Le taux moyen initial de CD4 était de 584 × 106 cellules/l (intervalle: 42-1'484). La randomisation a été stratifiée en fonction de l'utilisation de fumarate de ténofovir disoproxil et/ou de lopinavir/ritonavir dans le cadre du traitement initial.
  • +Étude GS-US-264-0106: L'efficacité et la sécurité du changement de traitement pour Eviplera (STR) après un traitement par inhibiteur de protéase potentialisé par le ritonavir en association avec deux INTIs ont été évaluées dans une étude ouverte randomisée chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient être sous leur premier ou deuxième traitement antirétroviral, ne pas avoir connu d'échec virologique, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois principes actifs d'Eviplera, et être en succès virologique de façon stable (ARN-VIH-1<50 copies/ml) depuis au moins 6 mois avant la sélection. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 2:1 pour changer de traitement pour Eviplera lors de l'entrée dans l'étude (bras Eviplera, n = 317) ou rester sous leur traitement antirétroviral initial pendant 24 semaines (bras traitement inchangé, n = 159) avant de changer pour Eviplera pendant les 24 semaines suivantes (bras de changement différé, n = 152). L'âge moyen des patients était de 42 ans (intervalle: 19-73), 88% étaient de sexe masculin, 77% étaient de type caucasien, 17% étaient de type africain et 17% étaient de type hispanique/latino-américain. Le taux moyen initial de CD4 était de 584 × 106 cellules/l (intervalle: 42-1484). La randomisation a été stratifiée en fonction de l'utilisation de fumarate de ténofovir disoproxil et/ou de lopinavir/ritonavir dans le cadre du traitement initial.
  • - Bras Eviplera n= 317 Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) n= 159
  • + Bras Eviplera n = 317 Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) n = 159
  • -Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 24
  • +Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 24
  • -Étude GS-US-264-0111: L'efficacité, la sécurité et les propriétés pharmacocinétiques du changement de traitement pour Eviplera (STR) après un traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (STR) ont été évaluées dans une étude en ouvert chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient n'avoir reçu précédemment qu'un traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil comme premier traitement antirétroviral pendant au moins trois mois, et être désireux de changer de traitement en raison d'une intolérance à l'éfavirenz. Les patients devaient être en succès virologique de façon stable depuis au moins 8 semaines avant l'entrée dans l'étude, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois principes actifs d'Eviplera, et présenter un taux d'ARN-VIH-1<50 copies/ml lors de la sélection. Les patients ont changé leur traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil pour un traitement par Eviplera sans période de washout entre les deux. Parmi les 49 patients ayant reçu au moins une dose d'Eviplera, 100% des patients sont restés en situation de succès virologique (ARN-VIH-1<50 copies/ml) à la semaine 12 et à la semaine 24. À la semaine 48, 94% (46/49) des patients sont restés en succès virologique et 4% (2/49) ont été considérés comme étant en échec virologique (ARN-VIH-1≥50 copies/ml). Aucune donnée n'était disponible dans la fenêtre de la semaine 48 pour un patient (2%); la prise du médicament de l'étude a été interrompue en raison d'une violation du protocole (c.-à-d. raison autre qu'un effet indésirable ou le décès) et son dernier taux d'ARN-VIH-1 disponible était <50 copies/ml.
  • +Étude GS-US-264-0111: L'efficacité, la sécurité et les propriétés pharmacocinétiques du changement de traitement pour Eviplera (STR) après un traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (STR) ont été évaluées dans une étude en ouvert chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient n'avoir reçu précédemment qu'un traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil comme premier traitement antirétroviral pendant au moins trois mois, et être désireux de changer de traitement en raison d'une intolérance à l'éfavirenz. Les patients devaient être en succès virologique de façon stable depuis au moins 8 semaines avant l'entrée dans l'étude, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois principes actifs d'Eviplera, et présenter un taux d'ARN-VIH-1<50 copies/ml lors de la sélection. Les patients ont changé leur traitement par éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil pour un traitement par Eviplera sans période de wash-out entre les deux. Parmi les 49 patients ayant reçu au moins une dose d'Eviplera, 100% des patients sont restés en situation de succès virologique (ARN-VIH-1<50 copies/ml) à la semaine 12 et à la semaine 24. À la semaine 48, 94% (46/49) des patients sont restés en succès virologique et 4% (2/49) ont été considérés comme étant en échec virologique (ARN-VIH-1≥50 copies/ml). Aucune donnée n'était disponible dans la fenêtre de la semaine 48 pour un patient (2%); la prise du médicament de l'étude a été interrompue en raison d'une violation du protocole (c.-à-d. raison autre qu'un effet indésirable ou le décès) et son dernier taux d'ARN-VIH-1 disponible était <50 copies/ml.
  • -Absorption:
  • +Absorption
  • -Distribution:
  • -Après administration intraveineuse, les volumes de distribution des principes actifs individuels emtricitabine et ténofovir étaient d'environ 1,4 l/kg et 800 ml/kg respectivement. Après administration orale des principes actifs individuels emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil, l'emtricitabine et le ténofovir diffusent largement dans la plupart des tissus. La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines était inférieure à 4% et indépendante des concentrations dans l'intervalle 0,02 à 200 µg/ml. La liaison in vitro de la rilpivirine aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, est d'environ 99,7%.
  • -La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques et sériques était inférieure à 0,7% et 7,2%, respectivement, dans l'intervalle de concentration du ténofovir de 0,01 à 25 µg/ml.
  • -Métabolisme:
  • +Distribution
  • +Après administration intraveineuse, les volumes de distribution des principes actifs individuels emtricitabine et ténofovir étaient d'environ 1,4 l/kg et 800 ml/kg respectivement. Après administration orale des principes actifs individuels emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil, l'emtricitabine et le ténofovir diffusent largement dans la plupart des tissus. La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines était inférieure à 4% et indépendante des concentrations dans l'intervalle 0,02 à 200 µg/ml. La liaison in vitro de la rilpivirine aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, est d'environ 99,7%. La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques et sériques était inférieure à 0,7% et 7,2%, respectivement, dans l'intervalle de concentration du ténofovir de 0,01 à 25 µg/ml.
  • +Métabolisme
  • -Élimination:
  • +Élimination
  • -Cinétique pour certains groupes de patients:
  • -Âge, sexe et origine ethnique:
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • +Âge, sexe et origine ethnique
  • -Insuffisance rénale:
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +Aucun ajustement de la posologie d'Eviplera n'est suggéré mais la prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Eviplera n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). Par conséquent, Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
  • +La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez des patients présentant divers degrés d'insuffisance hépatique.
  • +Le chlorhydrate de rilpivirine est essentiellement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude comparant 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de CPT: classe A) à 8 témoins appariés et 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de CPT: classe B) à 8 témoins appariés, l'exposition à des doses multiples de rilpivirine était de 47% supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère et de 5% supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. La rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C) (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Cependant, une augmentation significative de l'exposition à la rilpivirine pharmacologiquement active, sous forme libre, ne peut pas être exclue en cas d'insuffisance modérée.
  • +Une dose unique de 245 mg de ténofovir disoproxil a été administrée à des patients non infectés par le VIH présentant différents degrés d'insuffisance hépatique, définis selon la classification de CPT. La pharmacocinétique du ténofovir n'était pas modifiée de façon substantielle chez les patients présentant une insuffisance hépatique; un ajustement de la posologie n'est donc pas nécessaire chez ces patients. Les valeurs moyennes (% CV) de la Cmax et de l'ASC0-∞ du ténofovir ont été respectivement de 223 ng/ml (34,8%) et 2050 ng•h/ml (50,8%) chez les patients ayant une fonction hépatique normale contre respectivement 289 ng/ml (46,0%) et 2310 ng•h/ml (43,5%) chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée et 305 ng/ml (24,8%) et 2740 ng•h/ml (44,0%) chez ceux ayant une insuffisance hépatique sévère.
  • +Coinfection par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C
  • +D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez les patients infectés par le VHB a été comparable à celle retrouvée chez les sujets sains et chez les patients infectés par le VIH.
  • +L'analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la coinfection par le virus de l'hépatite B et/ou C n'avait aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à la rilpivirine.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • -Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'une adaptation de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenue avec le comprimé de l'association fixe (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère ont besoin d'un ajustement de l'intervalle entre les administrations de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenu avec le comprimé de l'association fixe (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -L'exposition moyenne (% CV) au ténofovir a augmenté de 2'185 ng•h/ml (12%) chez les patients ayant une fonction rénale normale à 3'064 ng•h/ml (30%), 6'009 ng•h/ml (42%) et 15'985 ng•h/ml (45%) chez les patients présentant respectivement une insuffisance rénale légère, modérée et sévère.
  • -Chez des patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) (ClCr <10 ml/min), dialysés, l'exposition à l'emtricitabine et au ténofovir a augmenté de façon substantielle entre deux hémodialyses, atteignant 53 µg•h/ml (19%) d'emtricitabine sur 72 heures et 42'857 ng•h/ml (29%) de ténofovir sur 48 heures, respectivement.
  • +L'exposition moyenne (% CV) au ténofovir a augmenté de 2185 ng•h/ml (12%) chez les patients ayant une fonction rénale normale à 3064 ng•h/ml (30%), 6009 ng•h/ml (42%) et 15 985 ng•h/ml (45%) chez les patients présentant respectivement une insuffisance rénale légère, modérée et sévère.
  • +Chez des patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) (ClCr <10 ml/min), dialysés, l'exposition à l'emtricitabine et au ténofovir a augmenté de façon substantielle entre deux hémodialyses, atteignant 53 µg•h/ml (19%) d'emtricitabine sur 72 heures et 42 857 ng•h/ml (29%) de ténofovir sur 48 heures, respectivement.
  • -Insuffisance hépatique:
  • -Aucune adaptation de la dose d'Eviplera n'est suggérée mais la prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Eviplera n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C). Par conséquent, Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
  • -La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez des patients présentant divers degrés d'insuffisance hépatique.
  • -Le chlorhydrate de rilpivirine est essentiellement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude comparant 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de CPT: classe A) à 8 témoins appariés et 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de CPT: classe B) à 8 témoins appariés, l'exposition à des doses multiples de rilpivirine était de 47% supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère et de 5% supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. La rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT: classe C) (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Cependant, une augmentation significative de l'exposition à la rilpivirine pharmacologiquement active, sous forme libre, ne peut pas être exclue en cas d'insuffisance modérée.
  • -Une dose unique de 245 mg de ténofovir disoproxil a été administrée à des patients non infectés par le VIH présentant différents degrés d'insuffisance hépatique, définis selon la classification de CPT. La pharmacocinétique du ténofovir n'était pas modifiée de façon substantielle chez les patients présentant une insuffisance hépatique; une adaptation posologique n'est donc pas nécessaire chez ces patients. Les valeurs moyennes (% CV) de la Cmax et de l'ASC0-∞ du ténofovir ont été respectivement de 223 ng/ml (34,8%) et 2'050 ng•h/ml (50,8%) chez les patients ayant une fonction hépatique normale contre respectivement 289 ng/ml (46,0%) et 2'310 ng•h/ml (43,5%) chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée et 305 ng/ml (24,8%) et 2'740 ng•h/ml (44,0%) chez ceux ayant une insuffisance hépatique sévère.
  • -Coinfection par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C:
  • -D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez les patients infectés par le VHB a été comparable à celle retrouvée chez les sujets sains et chez les patients infectés par le VIH.
  • -L'analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la coinfection par le virus de l'hépatite B et/ou C n'avait aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à la rilpivirine.
  • -Après la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral, l'exposition totale à la rilpivirine a été plus faible pendant la grossesse (similaire pour les deuxième et troisième trimestres) en comparaison à la période post-partum (voir tableau 8).
  • +Après la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral,
  • +l'exposition totale à la rilpivirine a été plus faible pendant la grossesse (similaire pour les deuxième et troisième trimestres) en comparaison à la période post-partum (voir tableau 8).
  • -Pharmacocinetique de la rilpivirine totale (Moyenne ± ET, tmax: médiane [intervalle]) Post-partum (6-12 semaines) (n = 11) 2e trimestre de la grossesse (n = 15) 3e trimestre de la grossesse (n = 13)
  • -Cmin, ng/ml 84.0 ± 58.8 54.3 ± 25.8 52.9 ± 24.4
  • -Cmax, ng/ml 167 ± 101 121 ± 45.9 123 ± 47.5
  • -tmax, h 4.00 (2.03 - 25.08) 4.00 (1.00-9.00) 4.00 (2.00-24.93)
  • -ASC24h, ng·h/m 2714 ± 1535 1792 ± 711 1762 ± 662
  • +Pharmacocinetique de la rilpivirine totalea (Moyenne ± ET, tmax: médiane [intervalle]) Post-partum (6-12 semaines) (n = 11) 2e trimestre de la grossesse (n = 15) 3e trimestre de la grossesse (n = 13)
  • +Cmin, ng/ml 84,0 ± 58,8 54,3 ± 25,8 52,9 ± 24,4
  • +Cmax, ng/ml 167 ± 101 121 ± 45,9 123 ± 47,5
  • +tmax, h 4,00 (2,03-25,08) 4,00 (1,00-9,00) 4,00 (2,00-24,93)
  • +ASC24h, ng•h/ml 2714 ± 1535 1792 ± 711 1762 ± 662
  • +a Moyenne de l'ensemble des sujets
  • +Incompatibilités
  • +Non pertinent.
  • +
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Tenir hors de portée des enfants. Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
  • -Conserver dans l'emballage d'origine, pour le protéger de l'humidité.
  • -Le flacon est muni d'une fermeture de sécurité enfants et contient un dessiccant en gel de silice. Conserver le flacon soigneusement fermé.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Tenir hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
  • +Conserver dans l'emballage d'origine, pour protéger le contenu de l'humidité.
  • +Conserver le flacon soigneusement fermé.
  • +Le flacon est muni d'une fermeture de sécurité enfants et contient un dessiccant en gel de silice.
  • -62155 (Swissmedic).
  • +62155 (Swissmedic)
  • -Gilead Sciences Switzerland Sàrl, Steinhausen.
  • +Gilead Sciences Switzerland Sàrl, Steinhausen
  • -Août 2018.
  • +Décembre 2019
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